JO - 200 jours / Macron et le remaniement / Les Français nuls en Histoire !

  • il y a 7 mois
Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis, auteur du documentaire "Le ministre qui ne devait pas l'être" diffusion sur France 5 le 14 janvier, Jérôme Dubus, membre du pôle idées d'Horizons, Alexandra Szpiner, conseillère régionale LR Ile de France et Eric Revel, journaliste - éditorialiste Sud Radio (Tout compte fait - 7h20 - Grand Matin Sud Radio)

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-01-08##
Transcript
00:00:00 (Générique)
00:00:06 Et c'est l'heure des débats, c'est l'heure de nous retrouver pour commenter l'actualité
00:00:10 et tenter de se mettre d'accord avec aujourd'hui Alex Zarmont.
00:00:14 Bonjour Alex, vous êtes journaliste politique, on vous retrouve sur Youtube,
00:00:19 votre chaîne de débat politique s'appelle "Les Indécis"
00:00:22 et puis je rappelle qu'on pourra voir le 14 janvier prochain sur France 5
00:00:26 votre document que vous avez réalisé sur Eric Dupond-Moretti,
00:00:33 le ministre qui ne devait pas l'être, vous l'avez suivi pendant deux ans, c'est ça ?
00:00:38 Un peu plus, presque trois ans, deux ans et demi, trois ans en immersion,
00:00:42 de sa prise de fonction un petit peu après jusqu'au résultat de la CGR le 29 novembre.
00:00:48 Et puis vous serez notre invité dans l'émission Média pour en parler.
00:00:52 Jérôme Dubu, bonjour, vous êtes membre du poli ID d'Horizon,
00:00:57 Alexandra Spiner, conseillère régionale LR d'Ile-de-France, bonjour à vous,
00:01:01 Eric Revelle, journaliste, éditorialiste sur Sud Radio, bonjour,
00:01:06 "Tout compte fait" c'est tous les matins à 7h20 dans le Grand Matin Sud Radio,
00:01:10 bonne année à vous, puisque je ne vous ai pas vu encore Eric,
00:01:15 et bonne année Jérôme également, les autres je les ai vus la semaine dernière.
00:01:19 Vos coups de cœur, vos coups de gueule dans un instant,
00:01:23 et puis on va parler du remaniement, le feuilleton continu,
00:01:26 et si Elisabeth Borne restait en place, le rapport de la Cour des Comptes retardé,
00:01:32 Pierre Moscovici, le président, estime que c'est son choix, c'est ce qu'il a décidé,
00:01:38 ça semble tout de même un peu étonnant, on en a déjà parlé vendredi,
00:01:42 mais c'est vrai que cette affaire a pris un peu d'ampleur,
00:01:44 et puis les Français sont nuls, en tout cas nos élèves français sont nuls en histoire,
00:01:50 on en parle, on parle de tous ces sujets avec vous.
00:01:52 On va commencer avec un peu de sport, avec Jérôme.
00:01:56 - Oui, puisque le président nous incitait à faire du sport ce matin,
00:01:59 une demi-heure de sport n'est-ce pas, donc c'est formidable,
00:02:02 puisque sa petite vidéo était sympathique,
00:02:04 - On va en reparler, oui.
00:02:06 - En maillot Dégio, aux couleurs de la France, c'était très sympathique.
00:02:10 Non, moi, plus sérieusement, je fais un coup de cœur à Raphaël Nadal,
00:02:14 parce que ça fait un an qu'il est blessé, on le savait,
00:02:17 il a essayé de revenir en Australie, avant l'Open d'Australie, avant Melbourne,
00:02:22 il a joué un tournoi où il a passé trois tours, il a échoué au troisième tour,
00:02:27 et donc on ne sait pas très bien ce que ça va devenir,
00:02:31 il a déclaré forfait pour Melbourne, donc c'est assez inquiétant.
00:02:35 Moi, j'ai beaucoup de sympathie pour lui, je sais qu'il est très critiqué,
00:02:41 on l'a accusé de dopage, on l'a accusé de forcer son rôle,
00:02:45 on l'a accusé d'avoir un mauvais jeu, etc.
00:02:47 Moi, j'ai beaucoup de sympathie, je trouve qu'il est devenu d'ailleurs
00:02:50 très sympathique, petit à petit, contrairement au numéro un mondial actuel,
00:02:53 Djokovic, qui lui, est un peu moins sympathique.
00:02:56 - Ah non, non, non, attention. - C'est mon impression, voilà.
00:02:59 - On ne va pas du tout être d'accord.
00:03:01 - Bon, alors, ça fait un sujet de polémique, on ne sera pas d'accord.
00:03:04 Donc voilà, mon coup de cœur va à Raphaël Nadal,
00:03:06 en lui souhaitant un prompt rétablissement,
00:03:07 j'espère qu'il sera là au Roland-Garros et aux Jeux Olympiques.
00:03:10 - Moi, je partage votre coup de cœur, je suis Team Nadal, plutôt.
00:03:14 - Et ben voilà, ça fait deux.
00:03:16 - Et Alexandra, non ?
00:03:18 - Non, non, moi, j'aime beaucoup Nadal,
00:03:20 moi, j'ai une grande admiration pour les grands champions,
00:03:23 je le trouve très sympathique, très abordable,
00:03:27 je trouve qu'il dégage comme ça beaucoup de bienveillance,
00:03:31 et c'est formidable, mais j'avoue que moi, j'ai un faible pour Djokovic,
00:03:35 parce que j'aime les résistants.
00:03:37 - Ah oui, il préfère les serbes.
00:03:39 - Je comprends.
00:03:40 - En fait, vous avez un clivage quasiment politique,
00:03:43 et ça qui est intéressant,
00:03:44 c'est que si on devait cataloguer,
00:03:47 et bien j'en sache pas grand-chose,
00:03:49 Nadal, il serait plutôt gauche, entre droit, renaissance, horizon,
00:03:52 et puis Djokovic, il est plutôt LR, dans ses préservations.
00:03:56 - Voilà, tout s'explique, tout s'explique.
00:03:59 - Mais pour Djokovic, oui, c'est sûr.
00:04:01 - Oui, il n'a pas voulu se faire vacciner, etc.
00:04:04 - Non mais ça, c'est son affaire personnelle,
00:04:06 ça n'est pas la raison pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration pour lui,
00:04:11 non, non, pas du tout, mais...
00:04:12 - Non mais c'est un formidable joueur aussi.
00:04:14 - C'est un formidable joueur avec un mental extraordinaire.
00:04:17 - Mais le fait que Nadal veuille revenir,
00:04:20 ça prouve aussi, et il n'a jamais cédé dans ses matchs,
00:04:23 il aurait dû en perdre je ne sais pas combien,
00:04:25 sur la valeur elle-même, et il a toujours résisté,
00:04:28 donc il a une volonté hors du commun.
00:04:30 - Non mais c'est un immense champion, je ne le conteste pas.
00:04:33 Mais moi j'aime bien chez Djoko, ce côté...
00:04:36 - Je ne veux pas plaire. - Inflexible.
00:04:38 - J'adore ça, vraiment, je trouve ça formidable.
00:04:41 - Bon, quel débat ce matin !
00:04:43 Quel débat !
00:04:44 On continue avec le sport avec vous, Eric ?
00:04:46 - Alex s'en fout complètement.
00:04:47 - Non, moi je suis plutôt Federer, mais je ne joue plus,
00:04:49 donc j'étais Roger Federer qui pour moi est le plus grand champion de tennis de tous les temps,
00:04:53 et qu'on a un peu sous-estimé.
00:04:54 - On a un vrai débat là ce matin.
00:04:55 - Mais non, c'est Björn Borg, il a inventé le lift !
00:04:58 Il a inventé le lift !
00:05:00 - Oui c'est vrai, mais moi j'adore Mack Enroe,
00:05:02 moi j'adore Mack Enroe, et son mauvais caractère, j'adore.
00:05:06 - C'est vrai que j'aime bien son profil.
00:05:08 - Eric ressemble à Björn.
00:05:09 - Ouais, de loin alors.
00:05:11 - Il ressemble à Björn.
00:05:12 - Il suffit de faire pousser un peu les cheveux et on est bon là.
00:05:13 - Non mais Björn Borg, Valérie, il a inventé le lift,
00:05:15 est-ce qu'on peut se le marier ?
00:05:16 Il a inventé la technique du lift pour les plus jeunes.
00:05:19 - Écoutez, sur une radio, vous entendrez des choses qu'on n'entend nulle part ailleurs.
00:05:23 Et puis là, avec vous, Eric, on va entendre aussi quelque chose
00:05:27 dont on n'entend pas forcément parler, votre coup de cœur.
00:05:30 - Ah oui, bah oui, je ne peux pas passer à côté Valérie,
00:05:33 puisque j'ai vu un nombre de tweets ou de trucs sur les réseaux sociaux,
00:05:36 voire de gens qui m'ont envoyé, je n'ai pas regardé le match,
00:05:39 mais qui m'ont envoyé hier des trucs en disant,
00:05:41 "Eh bah dans le stade, il crie Re-Vel, Re-Vel !"
00:05:44 Et donc hier, c'était Re-Vel contre le PSG, excusez du peu,
00:05:48 en 32e de finale de la Coupe de France.
00:05:51 Alors j'ai regardé, Re-Vel, ils jouent en Régional 2 ou 1,
00:05:53 je crois qu'il y a 6 ou 7 divisions d'écart.
00:05:55 Donc on a pris une volée 9-0, et le tweet qui m'a fait le plus rire, Valérie,
00:05:59 c'est quelqu'un qui a dit, "Mais enfin, pourquoi est-ce que Re-Vel est tout seul sur le terrain
00:06:04 face aux joueurs du PSG ? Ils vont sans doute perdre !"
00:06:08 Voilà, c'était mon petit truc de début d'année.
00:06:12 - Ah bah oui, effectivement, non mais effectivement, donc Re-Vel,
00:06:15 mais vous n'y êtes pour rien, pour être précis.
00:06:18 - Alors c'est le Ville à côté de Toulouse, Re-Vel, je rappelle.
00:06:20 - Oui, oui, bonjour.
00:06:21 - Et ça se joue à Caste, hier.
00:06:22 - Oui, ça se joue à Caste, et c'était un super match, c'était une très belle fête d'ailleurs,
00:06:24 c'était la Coupe de France, c'est un peu la magie de la Coupe de France de football,
00:06:26 puisqu'on parle de sport, et c'est vrai que c'était un super moment de voir,
00:06:29 alors même s'ils prennent 9 à 0, comme Eric l'a dit,
00:06:32 il y a six divisions d'écart entre ces deux équipes,
00:06:35 et il y avait vraiment des joueurs à...
00:06:36 - Il y avait 10 000 personnes.
00:06:37 - 10 000 personnes au stade Pierre-Fabre de Caste,
00:06:39 qui est un stade de rugby.
00:06:40 - C'est extraordinaire.
00:06:41 - Et c'était super, franchement c'était super, c'est une vraie fête de football.
00:06:44 - Puisqu'on parle de sport, vous y avez fait allusion, Jérôme Dubu,
00:06:47 le président de la République ce matin, qui a publié un tweet,
00:06:53 je vous propose d'écouter un petit extrait, il est en tenue de boxeur,
00:06:57 avec les gants sur l'épaule, attachés par les lacets,
00:07:01 on voit d'ailleurs la marque des gants de boxe,
00:07:04 et donc nous attendons Romain Nivant...
00:07:06 - Il a un oeil au bord noir ou pas ? J'ai pas regardé, il a pas d'oeil au bord noir ?
00:07:08 - Non, pas vraiment, il n'est pas rasé,
00:07:10 pour montrer... il n'est pas rasé, donc ça montre...
00:07:14 - Alors il a pourtant de vraies raisons.
00:07:15 - Oui, ça montre un petit peu son esprit combatif,
00:07:20 j'imagine que c'est le message,
00:07:21 et écouter, donc il parle des Jeux Olympiques, des Jeux Paralympiques,
00:07:24 et puis à la fin, cet appel aux Français.
00:07:28 - C'est dans 200 jours, ça commence maintenant.
00:07:30 Alors pour ça, on a une grande cause nationale cette année,
00:07:33 c'est le sport. Le sport à l'école, vous savez qu'on a mis
00:07:36 les 30 minutes de sport obligatoire pour tout le primaire,
00:07:39 on a mis plus de sport au collège,
00:07:41 et je vous invite tous à faire 30 minutes chaque jour, au moins, de sport.
00:07:46 J'espère plus si vous le pouvez, mais au moins 30 minutes par jour.
00:07:49 Parce que c'est bon pour la santé, parce que c'est bon pour plein de choses.
00:07:52 C'est une manière aussi d'avoir des Jeux qui resteront dans nos pratiques de chaque jour.
00:07:57 Vive les Jeux Olympiques et Paralympiques, et rendez-vous très vite.
00:08:00 A bientôt.
00:08:01 - Voilà. Ce film, quand on serait là, il nous parlerait de l'état nounou,
00:08:04 des injonctions faites du sport...
00:08:08 Est-ce qu'on attendait cette vidéo ce matin, lundi 8 janvier ?
00:08:11 Je ne sais pas.
00:08:13 - Ben non, je vais d'abord... je vais laisser la parole à la Défense.
00:08:18 Mais attendez, franchement, là, la ficelle est encore plus grosse que d'habitude.
00:08:22 C'est-à-dire que là, le Président de la République nous propose d'enjamber
00:08:25 tous les sujets de ce projet déjà aux Jeux Olympiques.
00:08:28 Mais les sujets, ils sont devant lui !
00:08:30 L'inflation, la santé des Français, la sécurité, l'immigration, son remaniement...
00:08:36 Il nous a fait le coup des 100 jours, il nous a fait le coup de "je convoque tous les leaders politiques",
00:08:40 il nous a fait le coup des "quai de doléances des gilets jaunes"...
00:08:44 Bon, moi, le seul message que je retiens politique, qui est peut-être intéressant
00:08:48 au niveau du futur remaniement, c'est qu'en fait, quand il rappelle qu'il faut faire du sport
00:08:53 30 minutes, pour ceux qui peuvent, mais c'est surtout une idée portée
00:08:58 par l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Amélie Oudéa Castera,
00:09:02 et pour moi, c'est un petit message un peu symbolique,
00:09:05 c'est-à-dire que je ne serais pas surpris du tout qu'elle se succède à elle-même.
00:09:08 Parce qu'il me semble qu'elle a marqué son terrain,
00:09:11 et que d'une certaine manière, il lui rend hommage.
00:09:14 Moi qui ne parle pas le horizonien dans le texte, mon cher Jérôme...
00:09:17 - Non mais tu n'aimes pas la Renaissance, je comprends, c'est l'esprit des Lumières,
00:09:21 mais toi t'es plutôt dans l'obscurantisme. - Oh oui, il y a certainement de moi !
00:09:25 - Alors Jérôme, la défense ? - Non, il n'y a pas de défense à avoir,
00:09:29 le président s'exprime sur ce qu'il veut, moi je crois qu'on a tendance...
00:09:33 - En boxeur ? En boxeur ? C'est sur la forme ?
00:09:38 - Je ne l'aurais pas fait moi, parce que je suis plus âgé,
00:09:41 mais bon, lui il est jeune, il a plein d'allant, il est pugnace,
00:09:44 donc c'est normal qu'il montre sa pugnacité, c'est assez logique.
00:09:47 Mais indépendamment de ça, je voudrais revenir sur les JO,
00:09:51 parce que c'était quand même l'effet JO,
00:09:54 et je trouve qu'on a une certaine proportion à dénigrer avant que ça ne se passe.
00:09:58 On ne sait pas du tout comment ça va se passer,
00:10:00 moi je pense que ça va bien se passer, je suis plutôt optimiste de nature,
00:10:03 c'est quand même un très grand rendez-vous, si vous voulez.
00:10:06 Et je vois à longueur de journée, à longueur d'article, à longueur de débat,
00:10:11 des gens qui dénigrent systématiquement avant que ça ne se passe.
00:10:15 "Ça coûte trop cher, on n'est pas prêt, les transports ça ne va pas, etc."
00:10:20 Cet esprit de dénigrement systématique m'énerve.
00:10:24 - Alors nous à la région, on a de cesse de dire que ça va être un grand événement,
00:10:29 - Oui mais vous êtes dans les optimistes, c'est très bien.
00:10:32 - Et on espère que ce sera un très bel événement populaire, qui mettra Paris à l'honneur.
00:10:39 - Le sport me dit Christine Bouillaud, qui est, comme vous le savez, très engagée,
00:10:43 notre correspondante à Toulouse, nous dit "le sport a déclaré cette année grande cause nationale".
00:10:47 - C'est ça, c'est ce qu'il a dit. - Donc c'est ce qu'il a dit, oui, effectivement.
00:10:50 - Il a aussi dit au début de la vidéo, pour lui rendre un petit peu de ce qu'il a dit,
00:10:54 c'était les jeux les plus décarbonés de tous les temps, aussi.
00:10:57 C'est aussi pour ça qu'il a fait cette vidéo au départ.
00:10:59 - Parce que c'était le moment ? - Voilà, en termes de communication,
00:11:02 faire une vidéo alors que tout le monde parle du remaniement.
00:11:05 Tout le monde attend de savoir si Elisabeth Borne va rester première ministre.
00:11:08 - Tout le monde, aucun Français ne parle du remaniement, il n'y a que la presse qui en parle.
00:11:11 - Excusez-moi, mais vous croyez que tous les Français parlent des JO en ce moment ?
00:11:14 - Vous allez dans un café ce matin, personne ne vous parle du remaniement.
00:11:17 - Mais je crois qu'ils parlent encore moins des Jeux Olympiques.
00:11:19 - Ah si, si, je pense qu'ils parlent encore moins des Jeux Olympiques.
00:11:21 - Les Parisiens commencent à en parler. - Oui, oui, mais pour d'autres raisons.
00:11:25 - Pour d'autres raisons. Petite pause et on se retrouve dans un instant.
00:11:29 Et nous aurons les coups de gueule d'Alex Zarmont et d'Alexandra Spiner.
00:11:34 A tout de suite.
00:11:35 Tout de suite le journal avec Romain Brouillas. Bonjour.
00:11:54 - Bonjour à tous. Tout va très bien ce passé assure Agnès Pagny-Runacher.
00:11:58 Selon la ministre de la Transition énergétique, la France produit suffisamment d'électricité et de gaz
00:12:04 pour passer la vague de froid qui touche le pays actuellement.
00:12:07 Le pic de consommation d'électricité est attendu pour mercredi.
00:12:11 En parallèle, les températures devraient atteindre les -10 à -15 degrés demain dans l'est du pays.
00:12:17 La journée pourrait être la plus froide au niveau national depuis 6 ans.
00:12:21 Et dans le même temps, plusieurs préfectures ont déclenché leur plan grand froid,
00:12:25 notamment le Haut et le Barin, ainsi que l'Aube.
00:12:28 C'est le cas également à Paris où plus de 270 places d'hébergement supplémentaires vont être ouvertes aux familles dans le besoin.
00:12:34 Le Pas-de-Calais et le Nord, eux aussi, vont subir la vague de grand froid de plein fouet.
00:12:39 Les deux départements qui ont déjà été touchés par les inondations ces derniers jours.
00:12:43 La météo France, de son côté, a prolongé la vigilance orange.
00:12:46 Pour le risque de crues, deux cours d'eau sont toujours particulièrement surveillés.
00:12:50 La Canche ainsi que la Lissaval.
00:12:52 Dans l'actualité, également les rumeurs de remaniement continuent.
00:12:56 Hier soir, Elisabeth Born a été reçue à l'Elysée par Emmanuel Macron.
00:13:00 Une réunion d'environ une heure et quart qui a tourné, selon BFM TV,
00:13:03 autour de la vague de froid prévue dans le pays en ce moment et sur les intempéries dans le Pas-de-Calais.
00:13:08 En cas de changement, à Matignon, deux noms semblent se dégager.
00:13:12 Ceux de Julien, de Normandie et de Sébastien, le cornu.
00:13:15 A l'étranger, le bilan s'alourdit à 161 morts et 323 disparus après le séisme au Japon la semaine dernière.
00:13:22 Annonce faite par les autorités locales ce matin.
00:13:25 Le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a également provoqué plus d'un millier de glissements de terrain.
00:13:30 Et puis les fans de Plus Belle la Vie vont pouvoir se réjouir après son arrêt sur France 3 fin 2022.
00:13:36 La série culte reprend aujourd'hui sur TF1.
00:13:39 Auparavant programmée à 20h10 sur France 3, la série passera désormais à 13h40 sur TF1.
00:13:44 Avec un nouveau titre, Plus Belle la Vie, encore plus belle.
00:13:47 Voilà pour l'essentiel de l'actualité. Très bonne journée à notre écoute.
00:13:51 Et tout de suite les pronostics hippiques de Jean-Paul Delperrier.
00:13:55 Bonjour Jean-Paul, vous êtes à l'hippodrome de Vincennes aujourd'hui.
00:13:59 Eh oui, bonjour ma chère Valérie, bonjour à tous.
00:14:02 Je vais essayer de vous rendre plus belle la vie avec mon pronostic.
00:14:05 Le prix de l'Aveyron sur 2850 m va nous être présenté aujourd'hui.
00:14:10 16 concurrents départent 13h55. Le 12 Histoire d'Una sera donc ma favorite.
00:14:15 Devant le 16 Guardia, 6 Aïda du Belay, 13 Grindelwald, 10 Harmonista, 14 Gloire du Père,
00:14:23 As Anika du Lupin et 5 Arrasante. 12, 16, 6, 13, 10, 14, As et 5.
00:14:30 En sélection du jour, Réunion 4 Courses 5 à Cagnes-sur-Mer, le 15 Gentleman de l'Arrêt.
00:14:38 Sud Radio, le 10h30, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:14:43 Mettons-nous d'accord aujourd'hui autour d'Alex Darmon, journaliste politique.
00:14:48 On vous retrouve sur Youtube avec votre chaîne de débat "Les Indécis".
00:14:55 Ça a changé.
00:14:57 L'axis intéressant.
00:14:59 Les jurons de débat, les soumis.
00:15:01 Et à ne pas manquer, le 14 janvier sur France 5, le documentaire,
00:15:05 le document que vous avez consacré à Éric Dupond-Moretti, le ministre qui ne devait pas l'être.
00:15:10 Jérôme Dubut, membre du pôle horizon, pôle idée horizon.
00:15:15 Alexandre Aspinard, vous êtes enseignante et vous êtes également conseiller régional LR d'Île-de-France.
00:15:20 Éric Revel, journaliste, éditorialiste sur Sud Radio.
00:15:23 Bonjour Valérie, bonne année.
00:15:25 Oui, bonne année, encore une fois. 7h, tous les matins, grand matin, Sud Radio.
00:15:29 Vous saviez que Revel, c'était la patrie du Jet 27.
00:15:33 C'est Christine Bouillaud qui me signale ça.
00:15:36 Non, non, si vous voulez parler de Revel, il y a une spécialité à part le machin là,
00:15:42 votre truc qu'il faut boire avec modération, ce sont les meubles.
00:15:44 Il y a une formidable halle qui date de 1582.
00:15:49 Philippe VI, si je me souviens bien, roi de France,
00:15:52 et qui a été refaite entièrement en 1800 des poussières.
00:15:55 Allez voir la halle de Revel, s'il vous plaît.
00:15:58 Vous m'avez coupé l'herbe sous mes pieds parce qu'elle me signalait qu'il y avait des artisans
00:16:02 formidables là-bas, effectivement, marqueteries, absolument.
00:16:06 Et le Jet 27, effectivement, à boire avec modération.
00:16:12 Et vous disiez qu'on ne parlait pas des Jeux Olympiques, cher Jérôme.
00:16:17 Si, on en parle pour dénigrer.
00:16:19 Oui, mais quand vous avez un stade, me dit Véronique, qui devait coûter 68 millions
00:16:23 et qui va en coûter 174, et la piscine, pardon, c'est la piscine.
00:16:27 Ben oui, on ne peut pas dire du bien quand on a un budget qui explose comme ça.
00:16:31 Peut-être que ça s'explique, moi je n'ai pas le détail exactement,
00:16:35 mais peut-être que ça s'explique. Le dérapage, il va être de 2 milliards, 2 milliards et demi.
00:16:39 Une paille.
00:16:40 Voilà.
00:16:41 Une paille, vous comprenez que les Français seraient fous.
00:16:43 Vous me disiez bien que les Français ne peuvent pas entendre ce genre de choses.
00:16:46 Bien sûr, bien sûr.
00:16:47 Et pourquoi ?
00:16:48 Non, parce que ce n'est pas audible.
00:16:49 Mais on en reparlera après les JO, parce que vous verrez que tout le monde sera enthousiaste après les JO.
00:16:53 J'en suis certaine.
00:16:54 Pour le moment, il n'y a que les grincheux qu'on entend.
00:16:56 Moi, je suis très optimiste et je suis très heureuse qu'à la région, on porte les Jeux Olympiques.
00:17:02 Je suis sûr que Valérie Pécresse sera extrêmement optimiste et extrêmement satisfaite de l'organisation des JO.
00:17:07 Elle est une actrice engagée pour ces Jeux Olympiques, mais en revanche dire que 2 milliards...
00:17:13 C'est quand même curieux que cet esprit français frappe aussi les JO, cet esprit de pessimiste, de dénigrement systématique.
00:17:20 Quand vous allez dans les autres pays...
00:17:22 Pessimisme ou réalisme ?
00:17:23 Ben si, si, si, si, si.
00:17:24 Pratiquement partout.
00:17:26 En Grèce, rappelez-vous, quand il y a eu les Jeux Olympiques, les gens étaient vraiment en colère contre les JO.
00:17:32 Oui, mais en Grèce, ça s'est très mal passé.
00:17:34 Oui, mais moi je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il faudra en parler après, parce qu'effectivement, il y aura des retombées, c'est certain.
00:17:40 Mais là, il n'y aura pas de dérapage massif, vous verrez.
00:17:42 On verra, on verra.
00:17:44 Alexandra, votre coup de gueule.
00:17:47 Oui, mon coup de gueule, suite à un tweet du supposé humoriste de France Inter, Guillaume Meurisse,
00:17:54 quand l'ascenseur social part de la chambre et arrive dans le bureau de ton papa.
00:17:59 Donc il parle du fils de Bernard Arnault, Frédéric Arnault, qui prend la tête de la division montre de LVMH,
00:18:08 et qui comprend les marques Hublot, Zenith et Tagger.
00:18:13 C'est jusque là président de Tagger, et a permis à cette marque une transformation spectaculaire.
00:18:19 Il y a fait ses preuves, les ventes ont atteint plus de 780 millions d'euros en 2022.
00:18:26 Voilà un jeune homme qui a fait ses classes prépa à Louis Legrand, pas la plus mauvaise prépa.
00:18:31 Polytechnicien.
00:18:32 Voilà, qui a fait l'X, qui est polytechnicien.
00:18:35 Je rappelle quand même que Polytechnic est le plus grand pourvoyeur de grands patrons du CAC 40.
00:18:43 Monsieur Meurisse a d'ailleurs commis un livre que j'invite à ne pas lire,
00:18:50 "Éloge de la médiocrité", qui doit probablement être une autobiographie.
00:18:55 Et la deuxième à dégainer fut madame Ercilia Soudé, qui n'en rate pas une, et qui aurait été bien inspirée de ce terme.
00:19:04 Je rappelle que LVMH, ce sont des centaines de millions d'emplois, des recettes fiscales colossales,
00:19:10 qui permettent de faire rayonner le savoir-faire français, et de faire rayonner notre pays dans le monde.
00:19:19 Donc voilà, mon coup de gueule c'est l'aigreur des envieux.
00:19:24 L'envie est malheureusement la passion française la plus constante.
00:19:29 Je crains que le marxisme, qui a nourri la vie des idées de notre pays, ait recyclé une partie de l'éthique chrétienne, qui condamne l'argent.
00:19:38 Mais il faut bien comprendre que...
00:19:40 - Vous êtes catholique, pas chrétienne.
00:19:42 - Oui, catholique, oui absolument.
00:19:45 Mais sans capitalisme, la pauvreté risque de s'accroître.
00:19:48 Ce n'est pas en attaquant les grands patrons que nous aurons plus de justice sociale.
00:19:54 Arrêtons de nous attaquer à nos champions.
00:19:58 Voilà un jeune homme qui a fait ses preuves.
00:20:01 Je crois que c'est un débat indigne.
00:20:04 Ce n'est pas tout à fait étonnant qu'il vienne de la part de M. Meurice et de Mme Soudé.
00:20:10 Mais voilà, coup de gueule.
00:20:12 Je trouve que c'est très triste en réalité, au lieu de se réjouir qu'une entreprise française reste française, qu'elle reste dans le giron familial.
00:20:21 - Oui, c'est une transmission familiale.
00:20:22 - Oui, c'est la transmission familiale, et puis la transmission familiale, les Français l'apprêtent.
00:20:26 - Oui, parce que vous avez une petite entreprise de menuiserie, vous avez forcément envie que votre fils ou votre fille la reprenne.
00:20:35 - Non mais en plus, ce qu'il faut dire, c'est qu'il a les compétences pour le faire.
00:20:39 - Non mais il a fait de très hautes études.
00:20:42 - Au-delà de ses études, Valérie, il a fait ses preuves en tant que patron.
00:20:47 D'abord, il a une vision très disruptive et très nouvelle.
00:20:55 C'est un regard très singulier sur l'entreprise qu'il porte.
00:20:58 Je précise que je n'ai pas mon ami, je ne le connais pas.
00:21:02 - C'est quoi la marque de votre montre, là ?
00:21:04 - Je n'en ai pas !
00:21:06 - Non mais surtout Valérie, en plus, il y a une formule qui dit qu'il se sente morveux qu'il se mouche.
00:21:15 Mais quand vous regardez comment sont attribués chez LFI les propositions pour se présenter, les investitures...
00:21:24 - C'est pour ça que je disais qu'ils étaient très mal inspirés.
00:21:27 - Vous verrez par exemple que le gendre de Jean-Luc Mélenchon a eu l'investiture.
00:21:31 Hazard !
00:21:32 Vous noterez que des copains journalistes de Jean-Luc Mélenchon, leurs enfants ont eu l'investiture.
00:21:37 Hazard !
00:21:38 - Les meubles des copains journalistes, tout court !
00:21:40 - Même la compagne de Jean-Luc Mélenchon qui était lui à Paris, dans le 11ème an...
00:21:45 - La méritocratie !
00:21:47 - Non mais ce n'est pas le sujet s'ils en ont les compétences.
00:21:49 - Très bien, mais avant de faire ce genre de déclaration...
00:21:52 - Non mais on est d'accord, voilà.
00:21:54 - Et puis je regardais le chiffre d'affaires quand même.
00:21:56 Le chiffre d'affaires, Géo-Hallery + Montres du groupe LVMH, c'est 8 milliards d'euros.
00:22:01 Donc il va s'occuper visiblement de l'intégrité de ses branches.
00:22:04 Est-ce que vous croyez qu'un capitaine d'industrie comme Arnaud confierait à quelqu'un qui ne jugerait pas de compétent
00:22:09 un business aussi important et pour le chiffre d'affaires et pour l'image de LVMH ?
00:22:14 - Bien entendu.
00:22:15 - Bernard Arnaud dont on connaît l'exigence, on sait combien c'est un patron méticuleux,
00:22:21 on sait qu'il va lui-même chaque semaine dans toute...
00:22:26 - Non, non, non, pas.
00:22:27 - Non, non, mais je veux dire, il n'y a pas le sujet, c'est ridicule.
00:22:30 - Dans une démocratie senior et bien pensante, on ne devrait même pas avoir ce genre de débat.
00:22:36 C'est complètement hallucinant.
00:22:38 - C'est des remarquables.
00:22:40 - Meurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin.
00:22:42 - Meurice, tu vas à Revelle, tu bois le budget de 27 et tu nous fous la paix.
00:22:46 - Éloge de la médiocrité, c'est tout.
00:22:48 - C'est tout, voilà, tout est dit, quand on commet un livre pareil, je crois que tout est dit.
00:22:52 - C'est hallucinant.
00:22:53 - Alex Zarmont, un coup de gueule beaucoup plus sérieux.
00:22:57 - Oui, beaucoup plus sérieux.
00:22:58 - Mais il était très sérieux, mon coup de gueule.
00:23:00 - Oui, absolument.
00:23:01 - Malheureusement, samedi soir à Tel Aviv, sur la place des otages, les familles, les Israéliens se sont rassemblés.
00:23:07 C'était le 92ème jour de détention et de captivité des personnes qui ont été kidnappées le 7 octobre dernier.
00:23:13 On approche des 100 jours et tout le monde en parle parce que c'est un peu dans l'indifférence totale qu'on approche de ces 100 jours,
00:23:20 tant en Israël d'ailleurs que dans le monde entier, qu'en France.
00:23:24 Je rappelle qu'il y a quand même trois otages franco-israéliens qui sont toujours détenus et qu'on n'en parle pas, ou très peu en tout cas.
00:23:31 Et que donc, voilà, le sablier qui fait office de chronomètre va être envoyé à l'ONU pour essayer de rappeler à l'ONU
00:23:41 que finalement, on n'agit pas beaucoup pour libérer ces otages.
00:23:44 Et c'est un peu avec beaucoup de peine que je vous dis ça, parce que finalement, il y a eu 40 franco-israéliens, pareil,
00:23:50 qui ont été assassinés le 7 octobre dernier, qu'on nous parle d'un hommage qui doit venir de la part de la France et qui ne vient toujours pas.
00:23:56 Bref, tout ça passe un peu sous les radars et on est obligé de se poser la question, de se demander pourquoi ça passe sous les radars,
00:24:02 pourquoi cette situation de ces otages-là, précisément, n'est pas considérée comme la situation d'autres otages.
00:24:09 Et on est obligé de se poser la question, de se demander, parce que ce sont des israéliens, est-ce que c'est parce qu'ils sont juifs ?
00:24:14 Franchement, on est obligé de se le demander, voilà.
00:24:16 Le président de la République, Aloui Bouji Tranouka, ça fait un scandale, il dit lors de cet allumage qu'il fera quand même un hommage aux franco-israéliens,
00:24:23 que ça viendra en temps voulu.
00:24:25 Enfin, c'est depuis le 7 octobre, on arrive à 100 jours, là.
00:24:27 Là, vendredi ou samedi prochain, ça fera 100 jours que le 7 octobre s'est déroulé, ça fera 100 jours que les otages ont été kidnappés, ça fera 100 jours.
00:24:36 Qu'est-ce qu'on va attendre ? On va attendre 7 ans pour faire un hommage aux victimes franco-israéliennes ?
00:24:41 J'avoue que je suis un peu perturbé, voilà.
00:24:44 Oui, je crois qu'elle a la question, pourquoi ? Je crois qu'on a la réponse, malheureusement.
00:24:49 Voilà, c'est tragique.
00:24:51 Non, mais il y a aussi la question des otages, c'est-à-dire rendre un hommage, pour l'instant, sans savoir exactement ce qui va se compliquer.
00:24:57 Mais on a des français qui ont été tués, on peut déjà...
00:24:59 Oui, je sais bien, mais là, il y a encore 136 otages.
00:25:02 32, oui.
00:25:03 Ça veut dire quoi ? Qu'on l'attende, voir s'il y a d'autres morts ?
00:25:05 Non, on attend de voir, je pense. Vous ne pouvez pas rendre un demi-hommage, même aux 40 morts français...
00:25:12 41 d'ailleurs, parce qu'il y a 41.
00:25:14 ... de nations juives. Enfin, eux, je vois évidemment qu'il faudra que la France rende un hommage.
00:25:21 On serait beaucoup plus mobilisés si, peut-être, vous avez raison, moi je le pense également...
00:25:26 Mais comment vous expliquez ce peu de mobilisation ?
00:25:29 Oui, parce que, sans doute, ces victimes sont juives. C'est peut-être pour ça.
00:25:35 Vous vous rendez compte combien c'est terrifiant de devoir dire une chose pareille ?
00:25:38 Mais attendez, il y a un vrai sujet dans ce pays, quand vous voyez l'explosion des antisémites dans ce pays, il y a une explosion !
00:25:46 On n'en parle même plus, mais l'explosion continue.
00:25:49 Moi, d'une personne, j'aurais aimé qu'on fasse cet hommage le plus vite possible.
00:25:53 Je suis d'accord avec ce qu'a dit Alex, plus le temps passe et plus on les oublie.
00:25:58 Mais dire qu'on ne l'a pas fait parce qu'ils sont juifs, non, moi je n'accepte pas ça.
00:26:02 Mais bien évidemment !
00:26:04 Il y a déjà eu des hommages quand il y a eu des victimes juives...
00:26:07 Le Président ne veut pas créer...
00:26:09 Honnêtement, je ne peux pas y voir sur ce terrain-là.
00:26:12 C'est différent, parce que vous parlez des victimes juives en France, et vous avez raison, il y a eu des hommages, et la République des Angevins était très claire là-dessus.
00:26:18 Mais vous voyez, quand vous voyez que la moitié du PAF culturel français, Mme Balasco, M. Arditi, vont se mobiliser pour défiler contre la loi immigration, c'est leur problème !
00:26:30 Est-ce qu'ils sont venus tous ces gens-là à la marche contre l'antisémitisme ?
00:26:34 Non, certains d'entre eux.
00:26:36 Certains d'entre eux, très bien !
00:26:38 Mais pas massivement.
00:26:40 Mais là aussi, il y a une indignation terrifiante à Géométrie Variable.
00:26:45 Israël était victime d'un pogrom le 7 octobre !
00:26:48 Et je rappelle que, souvenez-vous à l'époque où Kauffman était otage, on diffusait sa photo dans tous les journaux télévisés,
00:26:59 à Marseille News, qui en parle régulièrement, et ici, sur Ile-Suite Radio...
00:27:07 Le journal Le Parisien en parle quand même...
00:27:10 Mais ça devrait être quotidien !
00:27:12 Plus on attend, et plus, effectivement, la mémoire s'est trompée, c'est très clair.
00:27:16 Alors quand même, tous les vendredis, je le dis à vos éditeurs, pour ceux qui voudraient venir, parce que c'est important,
00:27:23 tous les vendredis, place du Trocadéro dans le 16ème, à midi, vous avez un rassemblement, justement, pour dire aux otages qu'on ne les oublie pas,
00:27:33 et pour demander leur libération, et voilà, c'est un rendez-vous qui est permanent, tous les vendredis à midi,
00:27:43 tant que tous les otages, dont trois français, ne seront pas rentrés à la maison.
00:27:48 C'est très important de dire que ces trois franco-israéliens, ce ne sont pas des soldats,
00:27:51 ce sont des civils, dont un mexicain, qui n'est même pas juif, puisqu'on parle de judaïsme depuis tout à l'heure,
00:27:57 qui est franco-mexicain, et donc deux franco-israéliens, un franco-mexicain, qui sont détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
00:28:06 On se retrouve dans un instant pour parler du remaniement éventuel de notre niveau, en tout cas du niveau de nos jeunes en histoire,
00:28:15 qui est tout aussi catastrophique que ce qu'on évoquait pour les mathématiques. A tout de suite !
00:28:21 C'est Alexandre de Lovann, je vous souhaite une excellente et une bonne année 2024, et tous mes meilleurs voeux de bonheur.
00:28:27 Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec vous jusqu'à midi.
00:28:42 Il faut rappeler qu'hier c'était également le 7 janvier, et que le 7 janvier ça a été l'assassinat, le meurtre, l'attentat islamiste,
00:28:51 les mots ont un sens, contre les dessinateurs de Charlie Hebdo.
00:28:55 On peut regretter d'ailleurs.
00:28:57 Oui, justement, regretter les tweets de Thomas Porte ou d'Hercilia Soudé, encore que, je voulais remercier Hercilia Soudé,
00:29:04 qui a republié l'hommage de Jean-Luc Mélenchon lors des obsèques de Charbes,
00:29:09 et on se demande ce qui s'est passé dans la tête de Jean-Luc Mélenchon depuis,
00:29:13 parce que c'était un hommage digne, c'est un hommage qui disait les mots sur les islamistes,
00:29:18 et d'un seul coup on se dit que tout cela est bien bien loin,
00:29:21 et que Charbes, s'il entendait aujourd'hui ce que dit la France insoumise, serait certainement révulsé.
00:29:29 Oui, Alexandra, vous voulez...
00:29:30 Moi c'était surtout le tweet du ministère de la Culture, et de la ministre de la Culture, qui a oublié que c'était un attentat islamiste.
00:29:37 Je crois que... on ne peut pas, des années après, continuer à se voiler la face et à ne pas dire les choses.
00:29:48 Moi ça m'a beaucoup choqué, oui, j'ai trouvé que c'était infâmant.
00:29:52 Oui, absolument. On m'a rappelé que c'était hier le 7 janvier, qu'il y a des gens qui sont morts sous les barres de terroristes islamistes.
00:30:01 Remaniement, pas remaniement, c'est lassant, je crois que c'est vous Eric qui disiez que quand on va au bistrot, je ne suis pas sûre que les français en parlent réellement.
00:30:11 Peut-être qu'il n'y en aura pas d'ailleurs, si ? On le disait pour vendredi.
00:30:15 On voit beaucoup de... moi je trouve que sur les plateaux, les supputations, les trucs, c'est agaçant, c'est lassant.
00:30:23 Mais surtout, en quoi ça résout les problèmes, au pluriel, des français en matière de... je le répète, et je le pense.
00:30:32 Peut-être que monsieur Dubu, Jérôme, de son prénom, qui appartient à Renaissance Horizon, vous savez, cette période des lumières...
00:30:40 C'est pas du tout la même chose, Renaissance c'est Horizon !
00:30:42 Cette période des lumières, vous savez, qui doit éclairer le chemin de la France depuis des années, peut-être qu'il dira à son contraire,
00:30:48 mais les français, ils sont attachés à quoi ? Ils sont attachés à leur question de pouvoir d'achat, à l'explication de monsieur Le Maire,
00:30:54 qui explique que l'inflation va baisser, mais attendez, si le produit est augmenté de 20 points, et qu'il diminue de 3 points,
00:31:00 il y a quand même une augmentation de 17 points, donc il faut arrêter de prendre les français pour des idiots.
00:31:04 Voilà, question de santé, question de sécurité, question d'immigration, ça c'est des sujets qui intéressent les français.
00:31:09 Et pour quel cap, ce remaniement d'ailleurs ? Pour quelle politique ?
00:31:12 La vraie question c'est ça, c'est le cap. - Qu'est-ce que va faire le Président de la République ? Il va nous parler des Jeux Olympiques encore pendant 3 ans,
00:31:17 ou il s'arrêtera après, dans 6 mois ? - Dans 3 ans il sera plus là, donc il en parlera plus.
00:31:22 - 3 ans, bah aussi, il sera encore là dans 3 ans. Enfin, il sera plus présent.
00:31:26 - De toute façon, tous ces débats... - Alexandra, et après Alex.
00:31:29 - Oui, tous ces débats n'ont aucun intérêt, puisque de toute façon, ce qui est important, c'est est-ce que oui ou non, on va changer de cap ?
00:31:36 Ça n'en prend pas le chemin. - Et il peut pas changer de cap, il n'y a pas de cap pour l'instant.
00:31:40 - Et par ailleurs, je peux pas être soupçonnée d'avoir des sympathies politiques pour Mme Borne,
00:31:46 mais je trouve que tout ce débat sur ses obsèques en sa présence, ça rappelle un peu l'affaire de Long, si on peut faire des parallèles hasardeux.
00:31:58 Je trouve ça pour le moins inélégant. Voilà, qu'on en finisse maintenant.
00:32:04 Je suis désolée, plutôt que de parler des Jeux Olympiques, j'aurais bien aimé qu'on nous parle enfin de ce remaniement,
00:32:10 et qu'on avance, qu'on passe à autre chose, parce qu'effectivement, les Français, leur souci quotidien, c'est le pouvoir d'achat,
00:32:17 c'est l'ascenseur social pour leurs enfants, c'est l'immigration... - La santé, les hôpitaux, la justice...
00:32:25 - Oui, la santé, parce que je rappelle que de plus en plus de Français ne peuvent pas se soigner correctement.
00:32:31 L'école... Vous voyez, je suis arrivée ce matin en taxi, et le monsieur du taxi me parlait de Parcoursup,
00:32:44 de comment ses enfants allaient pouvoir s'en sortir. Ça, ce sont des vrais sujets qui préoccupent les Français.
00:32:50 - Et pour lesquels ils sont très pessimistes. On va parler de notre sondage... - Oui, et pour lesquels on leur apporte pas de solution.
00:32:56 - Non, Alex Darmon, sur cette séquence... - Franchement, je veux bien que je vous écoute tous, c'est super, tout le monde s'en fout,
00:33:02 mais tout le monde ne s'en fout pas en vérité, parce que si vous voulez vraiment qu'on soit au quotidien,
00:33:06 et à côté des Français, qu'on améliore leur quotidien, il faut quand même qu'il y ait des hommes et des femmes
00:33:10 qui soient nommés à des postes ministériels. - Avec un cap ! - Mais d'accord, mais depuis un an et demi, c'est quand même une catastrophe !
00:33:17 - Avant, c'était bien... - Non, mais je parle depuis 2022, il y a quand même eu 25 49.3 qui ont été prononcés,
00:33:26 on sent qu'il y a quand même une cassure entre le peuple et le gouvernement et le pouvoir politique,
00:33:30 on sent qu'Elisabeth Borne, elle n'imprime plus, si elle a déjà imprimé, je ne sais pas, auprès des Français,
00:33:35 que vous demandez la moitié des noms des ministres à nos concitoyens, ils ne la connaissent pas,
00:33:39 ils connaissent peut-être 3-4 noms de ministres, ils ne connaissent pas le reste, ils ne savent même pas combien il y a de ministres aujourd'hui,
00:33:44 il y en a 40, vous vous rendez compte ? Avec les secrétaires d'Etat, il y a 40 ministres, il y a quand même un problème aujourd'hui
00:33:49 dans l'exercice du pouvoir, dans l'exercice de l'Etat, dans sa façon de fonctionner,
00:33:53 et je suis désolé de vous dire que moi ça m'intéresse parce que je suis obligé de penser qu'il faut qu'on fasse quelque chose pour que ça aille mieux.
00:34:01 - Oui, c'est précisément ce qu'on a dit, il faut qu'on change de cap, mais comme on n'a pas la conviction...
00:34:05 - Mais ça passe par des hommes et des femmes de changer de cap, ça ne passe pas que par des idées,
00:34:08 Emmanuel Macron depuis 2017, on l'a dit depuis le début, il est quand même un géométrique valable dans son esprit.
00:34:15 - On va dire les choses, le président de la République, il décide de tout, il décide de tout.
00:34:19 Écoutez, moi j'ai en mémoire une interview qu'il a donnée, je crois que c'était sur TF1, vous vérifierez,
00:34:24 le président de la République, dont Mitterrand, De Gaulle disaient que les secteurs privilégiés c'était les affaires étrangères et l'armée,
00:34:34 le président de la République, Emmanuel Macron, a été jusqu'à aborder la question de la création d'une filière de pompes à chaleur.
00:34:41 Je n'invente rien.
00:34:43 - Mais ça c'est pas nouveau du tout, ça se menait de tout aussi, je suis désolé, de la moindre nomination,
00:34:48 de la moindre didactique dans un conseil général, il se menait de tout.
00:34:53 - Et qu'il n'écoute qu'une seule personne, à l'exception de M. Keller, le vice-président,
00:34:58 il n'écoute qu'une seule personne, Emmanuel Macron, lui-même.
00:35:01 Et une partie de nos problèmes, je pense, viennent de là.
00:35:06 - Non, moi j'en reviens plus sur le fond du remaniement, dont on parle en tout cas,
00:35:11 parce qu'il n'y aura peut-être pas finalement de remaniement, on verra bien dans la semaine qui vient, je ne sais pas,
00:35:16 pour le moment tout est ouvert.
00:35:18 - C'est un scoop ? Mais c'était quoi, c'était fait pour amuser la galerie ?
00:35:22 - Un remaniement pour moi ça a deux fonctions.
00:35:25 Première fonction, vous resserrez, parce qu'il y a trop de monde, et Alex l'a dit, effectivement il y a trop de monde.
00:35:30 Donc il faut resserrer, et faire un peu plus musclé, si j'allais dire, et moins gras.
00:35:36 Et deuxièmement, un remaniement, ce n'est pas un changement de cap,
00:35:39 parce que ce changement de cap il vient quand il y a des élections,
00:35:41 on ne change pas de cap avec un remaniement, ça, ça n'existe pas.
00:35:44 On ne change de personne, on ne change pas de cap.
00:35:46 - Ah bon ? A quoi ça sert alors ?
00:35:48 - A rien.
00:35:49 - Eh bien, un remaniement c'est aussi parfumer.
00:35:51 - A quoi ça sert ?
00:35:52 - Dans le cas actuel, je finis ma proposition,
00:35:56 dans le cas actuel, ça aurait un intérêt s'il y avait une nouvelle alliance.
00:36:00 S'il y avait une nouvelle alliance, c'est-à-dire s'il y avait un gouvernement commun avec Ehler.
00:36:04 Ehler ne le veut pas, je n'ai pas l'impression que la majorité le veut aussi,
00:36:07 donc voilà, pour le moment, le remaniement ne pourrait avoir qu'un intérêt sur le premier cas que j'ai cité,
00:36:12 et je n'ai pas l'impression qu'on se dirige vers ça.
00:36:14 - Mais mon cher Jérôme, est-ce que je peux vous poser une question ?
00:36:16 - Allez-y Eric, révèle.
00:36:18 - Ah, il n'a pas dit oui, hein.
00:36:20 - Moi je vous autorise.
00:36:21 - Eh bien, Monsieur Dubu, quel est le cap, aujourd'hui,
00:36:25 du président de la République et du gouvernement actuel ?
00:36:28 C'est quoi le cap ?
00:36:29 - Le cap a été fixé par les élections présidentielles en 2022, il est assez clair.
00:36:33 - Pour lesquelles le président de la République n'a pas fait de campagne.
00:36:36 - Il n'a pas fait de campagne.
00:36:37 - Il n'a rien à déclarer.
00:36:38 - Il n'a rien à déclarer.
00:36:39 - Il n'a rien à déclarer.
00:36:40 - Attendez, mais elle est blanche, et Eric...
00:36:41 - Ah oui, c'est vrai, il a déclaré.
00:36:42 - Pas tous en même temps.
00:36:43 - Vous avez raison, il avait condamné le nucléaire au début de son premier quinquennat,
00:36:47 et vous avez raison, il a changé d'avis.
00:36:49 - Il a appliqué ce qu'il avait décidé en Hollande.
00:36:53 - Non, pour faire ton avis, il fallait fermer dans la suite 13 ans.
00:36:55 - Mais ça n'a pas été fait, en vrai.
00:36:56 - Ah ben oui, le président de la République s'est gouré.
00:36:58 Vous vous rendez compte, c'est un truc aussi stratégique.
00:37:00 - Eric, ce que dit Jérôme, il a raison sur le fait qu'il faut relire le programme électoral
00:37:04 pour lequel le président de la République a été élu.
00:37:06 C'était quoi ? C'était les retraites.
00:37:07 Il a voté les retraites.
00:37:08 C'était quoi ? C'était l'immigration.
00:37:09 Il a voté l'immigration.
00:37:10 - Mais arrêtez...
00:37:11 - Attends, juste laissez-moi finir.
00:37:12 Le seul problème, c'est qu'il les a votées en force.
00:37:14 - Mal.
00:37:15 - Le problème, il est là.
00:37:16 - D'où la nécessité de trouver une nouvelle majorité, et là, ça aurait du sens.
00:37:20 - Aujourd'hui, il faut qu'il aille trouver un Premier ministre, ou une Première ministre,
00:37:23 qui fasse en sorte de rassembler autour de lui, autour de sa majorité,
00:37:26 que ce soit à droite ou à gauche.
00:37:28 - Non mais pardon, mais pardon, mais c'est l'heure de la pub.
00:37:36 Eric, vous reprenez, ne vous arrêtez pas.
00:37:39 - Je ne me réveille pas.
00:37:42 - A tout de suite.
00:37:43 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:37:47 - Transport en commun.
00:37:49 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:37:55 - Le 10h midi, avec les débats avec Alex Darmon, Jérôme Dubu, Alexandra Spiner et Eric Revelle.
00:38:01 Donc le remaniement, pourquoi faire un nouveau cap ?
00:38:04 - Je m'étais arrêté à jamais.
00:38:05 - Avec qui ?
00:38:06 - Je m'étais arrêté à jamais.
00:38:07 Au monde, jamais.
00:38:08 - Jamais, voilà.
00:38:09 - Jamais on n'a vu un gouvernement qui fait passer dans les plus grandes difficultés
00:38:12 une loi qui s'appelle la loi immigration, dont on sait d'ailleurs que grâce au rapport
00:38:19 retardé de M. Mousselin, ici de la Cour des comptes, la politique actuelle du gouvernement
00:38:23 en matière d'immigration est un fiasco.
00:38:25 Jamais on n'a vu un gouvernement, président de la République en tête,
00:38:29 Premier ministre en tête, qui prie et qui met un cierge tous les jours à l'église
00:38:33 pour dire "pourvu que le Conseil constitutionnel la retoque".
00:38:36 Est-ce que vous avez déjà vu un truc comme ça ?
00:38:38 Mais enfin, c'est incroyable !
00:38:40 Si vous êtes fiers de votre loi, et bien alors, allez-y !
00:38:43 Et bien non, le président de la République dit à son aile gauche "non mais vous en faites pas,
00:38:47 vous en faites pas, les mesures que vous n'aimez pas, elle ne va pas retoquer".
00:38:50 - Elle ne passera pas.
00:38:51 - Elisabeth Borne qui dit ça, qui dit "non mais il y a plein de mesures qui ne sont pas consé...".
00:38:56 Non mais où est-on, mon cher Jérôme Dubu ?
00:38:59 - En réalité, ce qu'il ne faudrait pas, c'est que toute cette séquence sur le remaniement,
00:39:05 le débat du remaniement, l'évocation des noms des uns et des autres,
00:39:10 M. Bayrou qui ressurgit, c'est que finalement, tout ça accouche d'une souris.
00:39:16 - Mais c'est bien ce que je vous disais !
00:39:18 - Donc moi je pense qu'il faut maintenant qu'on redéfinisse un vrai cap.
00:39:25 Je crois que toute la séquence sur la loi l'immigration, qui a quand même été la victoire des LR,
00:39:32 montre bien que...
00:39:34 - La pire russe !
00:39:35 - Non pas du tout !
00:39:36 - Alas, je dis pas la pire russe !
00:39:39 - Montre bien que le "en même temps" est un échec total.
00:39:46 Et donc maintenant l'enjeu, c'est pour le président de la République,
00:39:52 c'est d'avoir un Premier ministre qui est capable de mettre sa majorité en marche,
00:39:56 si je puis dire, pour les européennes.
00:39:58 Et toute la difficulté est là, parce que si c'est juste une question de casting,
00:40:02 si c'est jouer un petit peu, remplacer l'un par l'autre,
00:40:08 ça n'a aucun intérêt, c'est ça le problème.
00:40:11 Il faut un message politique fort.
00:40:14 - Alex Darmon ?
00:40:16 - Pour moi il y a quand même un enjeu de casting, parce que vous êtes en 2024,
00:40:19 oui c'est ça 2024, le président de la République s'est fait élire pour la première fois il y a 7 ans,
00:40:24 et là aujourd'hui je pense qu'il galère à trouver des gens.
00:40:27 - Jérôme Dubé, il va lancer une annonce, "recherche ministre désespérément".
00:40:34 - Comme vous dites que c'est compliqué d'avoir un cab,
00:40:38 de savoir quel Premier ministre il va mettre en place et tout,
00:40:41 je vous promets que c'est compliqué aujourd'hui, je pense,
00:40:43 de trouver des gens qui rejoignent ce gouvernement et cette majorité parlementaire
00:40:47 qui ont un écho auprès des Français.
00:40:49 Pas auprès de nous les journalistes politiques, ou auprès des parlementaires,
00:40:52 auprès des Français, qui soient identifiés.
00:40:55 Je le dis tout à l'heure et je le pense vraiment,
00:40:57 si vous allez voir des Français dans la rue et que vous leur demandez le nom du ministre de la Défense,
00:41:00 qui est cité pour être Premier ministre demain, Sébastien Lecornu,
00:41:04 je ne suis pas sûr que deux personnes sur dix vous donnent son nom.
00:41:07 - En juillet ou en juin 2016, à Amiens, quand Emmanuel Macron a lancé En Marche,
00:41:14 il y avait 80 personnes dans la salle qui connaissaient Emmanuel Macron.
00:41:17 - Beaucoup de monde.
00:41:18 - A Nantes-Cutel, il était président.
00:41:20 - Jérôme, non, non, non.
00:41:22 - Tout peut arriver dans la vie politique française.
00:41:25 - Un mot sur Pierre Moscovici et donc ce rapport escamoté.
00:41:32 La question que je me suis posée, c'est si le résultat avait été différent
00:41:36 des conclusions de la Cour des comptes, qui dresse un constat accablant
00:41:40 sur la gestion de l'immigration clandestine,
00:41:43 est-ce qu'il l'aurait publié à la date prévue ?
00:41:46 - Oui. Moi je pense que oui.
00:41:49 - Oui, évidemment.
00:41:50 - Moi je pense que oui, mais là, quand il vous explique, M. Moscovici,
00:41:53 on ne remet pas en cause ses qualités politiques,
00:41:56 c'est un homme politique qui a fait sa carrière,
00:41:59 mais là, aujourd'hui, clairement, c'est son bon vouloir,
00:42:02 c'est son jugement qui fait qu'il décide de ne pas diffuser ce rapport.
00:42:06 Et il vous l'explique précisément.
00:42:08 C'est lui qui a décidé de ne pas publier ce rapport.
00:42:10 - Avec une mort, un mépris absolu.
00:42:13 - Pour moi, il y a deux choses, Valérie.
00:42:15 D'abord, je vais être un peu négative avec Pierre Moscovici,
00:42:18 le premier président de la Cour des Comptes,
00:42:20 que je connais bien, que j'apprécie beaucoup,
00:42:23 notamment intellectuellement, je trouve que c'est une mécanique intellectuelle,
00:42:26 c'est qu'il y a un mépris terrible, quand même, terrible,
00:42:30 des élites qui savent mieux ce qui est bon pour le peuple.
00:42:32 - C'est ça qui est insupportable.
00:42:34 - Et quand le premier président de la Cour des Comptes dit
00:42:36 "Non, je ne vais pas mettre ça dans le débat tout de suite,
00:42:38 parce que l'opinion publique n'est sans doute pas prête,
00:42:40 ou alors, elle va s'extrémiser davantage,
00:42:42 à mettre cela dans le débat public",
00:42:44 il y a un petit côté "Les élites, mesdames, messieurs,
00:42:46 vous regardent de haut, vous savez,
00:42:48 du haut de ces pyramides, 20 siècles vous contentent".
00:42:50 Bon, il y a un peu ce côté-là.
00:42:52 - C'est la Cour du Roi.
00:42:54 - Deuxième chose, c'est que Pierre Moscovici
00:42:56 est un homme suffisamment intelligent
00:42:58 et un politique suffisamment malin,
00:43:00 marqué à gauche, il a été ministre des Finances,
00:43:02 notamment de François Hollande,
00:43:05 il a été commissaire européen,
00:43:07 il a été ministre des Affaires Européennes de Jospin,
00:43:10 si ma mémoire est bonne, en 97.
00:43:12 Il est suffisamment madré politiquement
00:43:15 pour savoir exactement ce qu'il allait faire.
00:43:17 C'est-à-dire que, là encore,
00:43:19 il y a un décryptage d'un homme de gauche,
00:43:22 il a le droit d'être de gauche, monsieur Moscovici,
00:43:24 ça ne me gêne pas du tout, mais en fait,
00:43:26 qu'est-ce qu'il se dit ? Il se dit "Si je publie
00:43:28 ce rapport au moment où il y a un débat
00:43:31 qui paraît favoriser une loi immigration
00:43:33 très à droite et très dure,
00:43:35 alors je vais sans doute à mon corps défendant,
00:43:37 en publiant ce rapport,
00:43:39 donner encore plus de carburant
00:43:41 à ceux qui veulent une loi encore plus dure."
00:43:43 Car n'oublions pas que dans ce rapport, Valérie,
00:43:46 qu'est-ce que montre la Cour des comptes ?
00:43:49 Dans des rapports qui doivent éclairer normalement
00:43:51 la décision parlementaire et du couple exécutif.
00:43:55 Ce rapport montre que la politique
00:43:57 de l'immigration du gouvernement actuel
00:43:59 est un fiasco. Voilà ce que dit le rapport.
00:44:01 - Mais c'est grave ?
00:44:03 - Mais évidemment qu'il y a un sujet !
00:44:05 Evidemment qu'il y a un sujet !
00:44:07 Et Pierre Moscovici est suffisamment intelligent
00:44:09 pour savoir qu'il y a un sujet quand il fait ça.
00:44:11 Mais alors après, moi j'aimerais bien savoir
00:44:13 si on lui a demandé, ou pas,
00:44:15 de différer la publication de ce rapport.
00:44:18 - Il dit qu'il l'a fait de son propre chef.
00:44:20 - Et c'est tout à son honneur qu'il l'a fait de son propre chef.
00:44:22 - Tout à son honneur.
00:44:23 - Mais vous savez, ça me rappelle une autre loi
00:44:25 qui avait été extrêmement challengeée,
00:44:27 si loin qu'on puisse dire,
00:44:28 c'est la loi sur la réforme des retraites.
00:44:30 Vous vous souvenez qu'une fois que cette loi
00:44:32 a été votée en grande difficulté
00:44:34 avec les manifs qu'on a connus dans toute la France,
00:44:37 comme par hasard, le CORE,
00:44:39 on peut penser ce qu'on veut du CORE,
00:44:40 le Conseil d'orientation des retraites,
00:44:42 a publié un rapport, quoi, 5 jours après,
00:44:44 pour dire "mais en fait, cette réforme ne sert à rien".
00:44:46 - D'abord, c'était plus subtil que ça.
00:44:48 - Oui, parce que vous êtes plus subtil, moi je...
00:44:50 - Et deuxièmement, le CORE disait qu'il fallait...
00:44:52 - J'essaie d'être compris de tout le monde,
00:44:53 et de comprendre tout le monde aussi.
00:44:54 - Le CORE disait qu'il fallait encore aller plus loin.
00:44:56 C'est exactement l'inverse de ce que vous voulez démontrer.
00:44:59 Donc on ne va pas redéfinir ce que fait le CORE,
00:45:02 parce que ce n'était pas 64,
00:45:04 c'était plus que le CORE préconisait.
00:45:06 - Non, non, non...
00:45:07 - Si, si, si, si, si, si, si, si, si.
00:45:09 65, c'était le minimum.
00:45:11 D'ailleurs, ça se peut en CLR, pendant deux années,
00:45:13 puisque Mme Pécresse,
00:45:15 lors de son élection présidentielle brillante,
00:45:19 nous avait demandé d'aller à 65 ans les retraites.
00:45:22 - Alors, qu'est-ce que vous...
00:45:24 - Ils étaient plus d'un an.
00:45:25 - On ne vous a pas entendu sur ce qui s'est passé.
00:45:28 - Non, parce que je laissais parler mes adversaires,
00:45:30 si je puis dire.
00:45:31 - L'élection présidentielle de Valérie Pécresse
00:45:33 n'a pas été brillante,
00:45:34 mais elle a gagné la bataille des idées.
00:45:36 - Ah bon, la bataille des idées ?
00:45:37 - Oui, absolument.
00:45:38 Toutes les propositions de Valérie Pécresse
00:45:40 sont reprises régulièrement.
00:45:42 - Elle préconisait 65 ans la retraite à 65 ans,
00:45:44 et qu'à 64 ans,
00:45:45 un certain nombre de gens de LR ont voté contre.
00:45:47 Il faut le faire.
00:45:48 Il faut le faire, franchement, il faut le faire.
00:45:49 - Non, mais pour revenir quand même...
00:45:50 - On va fermer le débat sur les retraites,
00:45:52 parce qu'on la dégêne.
00:45:53 L'affaire Moscovici...
00:45:54 - Alors, Zéro, parole à la Défense.
00:45:56 - Moi, j'ai deux remarques personnelles sur ce sujet-là.
00:45:59 La première, c'est qu'il est président de la Cour des comptes,
00:46:02 c'est un organisme indépendant, qu'on le veuille ou non,
00:46:05 et il fait ce qu'il veut, effectivement,
00:46:07 sur la publication des rapports.
00:46:08 - Et vous, vous dites ce que vous voulez quand ça vous arrange.
00:46:10 - Attendez, attendez ma deuxième...
00:46:12 - J'essaie de terminer.
00:46:13 - Ma deuxième...
00:46:14 Ma deuxième affirmation.
00:46:15 Et la deuxième affirmation,
00:46:17 c'est qu'effectivement,
00:46:18 moi, je trouve qu'il n'aurait pas dû...
00:46:20 - Le retenir ?
00:46:21 - Le retenir.
00:46:22 - Ah, bah évidemment.
00:46:23 - Ah, donc nous sommes d'accord.
00:46:24 - Simplement, on ne peut pas le critiquer juridiquement,
00:46:26 puisque la Cour est souveraine sur la publication de ses rapports.
00:46:29 Il y a des tas de rapports de la Cour qui ne sont pas publiés.
00:46:31 - Ce n'est pas une condamnation juridique dont on parle ici.
00:46:35 - Non, mais il n'aurait pas dû le retenir, je suis d'accord avec vous.
00:46:37 - Si M. Moscovici avait un petit peu d'honneur,
00:46:38 ce dont vous parliez, M. Revelle, tout à l'heure,
00:46:40 il aurait démissionné.
00:46:42 - C'est ce que Laurent Wauquiez demande chez moi.
00:46:44 - Oui, il a raison.
00:46:45 - Alors, on entend M. Wauquiez qui n'a rien dit sur le sujet des retraites,
00:46:47 qui est un sujet fondamental,
00:46:49 qui n'a rien dit sur la loi immigration,
00:46:51 qui est un sujet fondamental,
00:46:52 et qui maintenant ramène sa fraise du haut de l'Auvergne.
00:46:54 - Non, mais déjà...
00:46:56 - Stop ! Stop !
00:46:57 - Non, mais ce que je voudrais quand même...
00:46:58 - Un peu de cohérence, s'il vous plaît.
00:47:00 - Ce qu'il est important de dire, quand même,
00:47:02 c'est que les rapports publics...
00:47:03 - Il était dans son volcan, tout d'un coup, le volcan a une irruption extraordinaire,
00:47:07 parce que M. Moscovici a repli à rapport.
00:47:11 - Non, mais...
00:47:12 - Ça promet, franchement, ça promet chez LR.
00:47:14 - Ce n'est pas tellement le procès de M. Wauquiez qu'on doit faire ce matin.
00:47:19 Bon, je rappelle, ça a déjà été dit que la Cour des comptes,
00:47:23 les rapports publics de la Cour des comptes ont vocation à contribuer à l'information des citoyens.
00:47:29 Pardon ?
00:47:30 - Bah donc...
00:47:31 - Les citoyens...
00:47:32 - Non, non, c'est pas ça.
00:47:33 - Non, si je peux me permettre de terminer.
00:47:35 - C'est encore pire, c'est à contribuer à l'information des parlementaires.
00:47:39 - Des parlementaires, oui.
00:47:40 - Pas des citoyens.
00:47:41 - Mais des citoyens également.
00:47:42 Non, non, non, non.
00:47:43 Et elle doit assister le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement.
00:47:47 Voilà. Donc, M. Moscovici, dont je rappelle qu'il est un apparatchik du Parti Socialiste,
00:47:54 qui a fait tout son parcours allant d'un poste à un autre,
00:48:00 certes avec une très belle mécanique intellectuelle, vous aviez raison de le saluer,
00:48:04 mais ça n'empêche pas que toutes ses décisions sont navrantes, en réalité.
00:48:10 Et moi, ce qui me choque, c'est la confiscation...
00:48:13 - Quelles décisions sont navrantes ?
00:48:14 - Bah, c'est typiquement...
00:48:15 - Toutes les décisions, c'est lesquelles...
00:48:17 - Toutes ses décisions, en tant que ministre.
00:48:20 - Ah bon ?
00:48:21 - Et je trouve que... Je ne savais pas que vous étiez socialiste, mais je suis ravie de la croire.
00:48:24 - Je suis objectif. Il y a des choses qu'il a très bien faites quand il était ministre des Affaires Européennes,
00:48:28 ça a été rappelé, il a très bien défendu la France.
00:48:31 - Bon, on va pas remonter la carrière de M. Moscovici.
00:48:34 - C'est une confiscation du débat démocratique.
00:48:37 Moi, je trouve ça hallucinant.
00:48:40 Et à un moment où les Français doutent tellement de leurs élites,
00:48:44 je trouve que cette façon de considérer que c'est à M. Moscovici,
00:48:50 un grand intellectuel, de décider quand les Français doivent apprendre ou pas,
00:48:56 ce qu'il en est de la réalité de l'immigration en France,
00:49:02 je trouve ça totalement scandaleux. Voilà.
00:49:05 - De là à demander la démission, et encore plus celui qui le demande...
00:49:08 - Non mais c'est vrai que... Non mais écoutez...
00:49:10 - C'est affligeant.
00:49:11 - Non mais est-ce qu'il n'aurait pas des comptes à rendre ?
00:49:13 - Ce qu'il a pu faire depuis deux ans, c'est demander la démission de M. Moscovici.
00:49:17 - Est-ce que M. Moscovici ne doit pas avoir des comptes à rendre sur ce qui s'est passé ?
00:49:21 - Il est indépendant. - Mais non, la Cour des comptes est indépendante.
00:49:24 - Il y aura une justification, il y a un bilan à la fin de l'année.
00:49:26 - Il ne publie pas ses rapports, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:49:27 Il n'a pas à justifier.
00:49:28 - En tout cas, tout ça ne doit pas nous faire oublier que finalement,
00:49:31 ça prouve une seule chose, c'est qu'il nous faut une révision constitutionnelle
00:49:35 qui nous permettra de lutter efficacement contre l'immigration illégale.
00:49:40 - C'est ce que proposent les Républicains.
00:49:43 - Vous proposez quoi ? De mettre la Cour des comptes sous tutelle, les Républicains ?
00:49:47 - Non, pas du tout, on ne propose pas ça.
00:49:49 On demande à ce que M. Moscovici démissionne.
00:49:54 - Mais pourquoi ? Il est indépendant quand même.
00:49:58 - Quand vous faites une faute, vous attirez.
00:50:00 - Et même Macron vient de faire son entraînement de boxe et nous parle d'Igéo.
00:50:02 - Voilà. - Vous voyez, formidable.
00:50:03 - On en est là.
00:50:04 Et on va parler de nos jeunes qui ne savent pas à 18% ce qu'est la Shoah.
00:50:10 Ça fait partie de cette étude qui a été publiée hier dans la Tribune Dimanche
00:50:14 avec des lacunes absolument effarantes.
00:50:17 Quand on pose la question "Quand a débuté la Révolution française ?"
00:50:21 46% des jeunes sont incapables de répondre.
00:50:24 1789.
00:50:25 A tout de suite.
00:50:26 Comment en est-on arrivé là ?
00:50:28 Sud Radio, le 10h midi.
00:50:30 Mettez-vous d'accord.
00:50:32 Valérie Expert.
00:50:34 Sud Radio, le 10h midi.
00:50:36 Mettez-vous d'accord.
00:50:38 Valérie Expert.
00:50:39 - Alors, je voulais qu'on revienne sur ce sondage qui a été fait par Opinion Web
00:50:44 pour nos conférences de la Tribune Dimanche.
00:50:46 On savait donc qu'on avait une grande partie des élèves qui arrivaient en 6e qui ne savent pas lire.
00:50:51 On savait qu'on était très mauvais en maths selon l'étude PISA.
00:50:55 Et là, on apprend qu'on est tout aussi nuls en histoire.
00:50:58 18% des jeunes ne savent pas ce qu'est la Shoah.
00:51:03 Il y a d'autres réponses tout aussi étonnantes.
00:51:07 85% des jeunes déclarent savoir ce qu'ont été les chambres à gaz.
00:51:12 Mais 38% n'ont jamais entendu parler de la rafle du Veldiv.
00:51:16 Bon, plein de questions sur les dates du droit de vote chez les femmes,
00:51:21 la date de l'abolition de la peine de mort.
00:51:25 Tous ces chiffres sont relativement inconnus.
00:51:28 J'ai une auditrice qui pose la question de savoir que ceux qui sont plus ou moins affiliés à des partis politiques
00:51:34 pensent de cela et surtout s'ils se sentent une responsabilité.
00:51:38 Géraud, peut-être ?
00:51:40 - La question est un peu difficile, mais oui, bien sûr qu'on a une responsabilité commune, c'est clair,
00:51:45 parce que ce n'est pas la peine de se cacher derrière son petit doigt.
00:51:48 L'enseignement de l'Histoire a toujours été, depuis les années 80,
00:51:52 il y a eu une réhabilitation de l'Histoire au début des années 80,
00:51:56 juste avant Mitterrand, quand Giscard était président et Barre Premier ministre.
00:52:02 Ils ont réhabilité avec habit, ils ont fait des choses très mal par ailleurs,
00:52:06 notamment le Collège unique, etc.
00:52:08 Mais la réhabilitation de l'Histoire, c'était réel.
00:52:11 Et depuis cette date, il y a eu petit à petit un grignotage de l'Histoire
00:52:16 et de l'importance de l'Histoire dans l'enseignement français,
00:52:20 jusqu'à ce que Mme Vallaud-Belkacem, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:52:23 remette en cause directement l'enseignement de l'Histoire.
00:52:28 Donc, si vous voulez, ce n'était plus une matière prioritaire,
00:52:31 et on a une responsabilité commune, c'est clair.
00:52:34 Moi, je considère, j'ai toujours considéré dans ma petite carrière politique de base,
00:52:39 qu'on avait une responsabilité très forte pour faire en sorte qu'on transmette
00:52:49 et que l'enseignement soit d'abord une transmission des savoirs.
00:52:52 Et quelle est la matière la plus emblématique dans ce genre de choses ?
00:52:57 Pour ce genre de choses, pour cet objectif, c'est bien l'Histoire.
00:53:00 Et donc, le fait de l'avoir massacrée, le fait de l'avoir remise en cause,
00:53:04 le fait de l'avoir petit à petit voulu la politiser à des fins politiques, c'est clair.
00:53:12 - C'est ça en fait. - D'avoir voulu réécrire l'Histoire.
00:53:16 Tout ça fait en sorte qu'on arrive à ce genre de choses.
00:53:19 - On a en réalité oublié qu'instruire était la mission première de l'école.
00:53:23 Et je vous rappelle ce que disait Mme Belkacem,
00:53:29 "Apaiser, unir, fabriquer du commun, opposer les valeurs de la République à la division,
00:53:35 c'est la mission de l'école".
00:53:37 Voilà, l'origine du mal, il est là en réalité.
00:53:40 On a peu à peu, l'école s'est vidée des enseignements fondamentaux.
00:53:47 C'est ça aussi le sujet.
00:53:49 Regardez typiquement l'enseignement du latin et du grec,
00:53:52 qui est véritablement un trésor pour les élèves.
00:53:57 L'enseignement du latin et du grec, c'est la maîtrise de notre Histoire,
00:54:02 c'est un récit extraordinaire, et c'est surtout nos racines culturelles.
00:54:06 On a grignoté aussi l'enseignement du latin et du grec.
00:54:10 Et l'Histoire, il faut revenir tout simplement à un enseignement chronologique.
00:54:15 Pour que l'Histoire redevienne un récit passionnant pour les jeunes générations,
00:54:19 il faut qu'elle soit narrée de façon cohérente,
00:54:24 c'est-à-dire qu'elle ne soit pas par thème, comme c'est le cas actuellement,
00:54:28 mais qu'il y ait une espèce de vision globale de l'Histoire de notre pays et du monde.
00:54:34 Et tant que cela ne sera pas réintroduit à l'école,
00:54:37 j'ai quand même bon espoir avec Gabriel Attal que les choses changent,
00:54:40 puisqu'il a fait montre quand même de vraiment beaucoup de bonne volonté,
00:54:44 eh bien rien ne changera.
00:54:48 Et il faut, on en parle régulièrement ici,
00:54:51 mais revaloriser les enseignants, revaloriser le savoir,
00:54:55 la lecture, la lecture, les jeunes ne lisent plus.
00:54:58 C'est ça aussi le sujet.
00:55:01 - Mais regardez comment ce sondage est intéressant par les questions qu'il pose, justement.
00:55:08 Et je vais revenir à l'enseignement de l'Histoire.
00:55:11 Il pose la question de la date de la Révolution française, 1789.
00:55:16 Mais pour moi l'Histoire de France commence plutôt avec le baptême de Clovis,
00:55:19 vous voyez, en 498, un 25 décembre à Reims.
00:55:22 Alors c'est intéressant de voir que des gens qui veulent montrer que l'Histoire n'est plus suffisamment enseignée
00:55:28 commencent en fait l'Histoire de France précisément avec une date qui divise déjà le pays.
00:55:33 Et qui divise les enseignants.
00:55:35 - Il n'y a pas eu d'interrogation sur une date avant 1789 ?
00:55:38 - Bah moi en tout cas, on ne demande pas quelle est la date du baptême de Clovis.
00:55:42 Peut-être qu'on aurait été extrêmement surpris,
00:55:45 mais ce que je veux dire c'est que c'est intéressant la question qui est posée, justement.
00:55:48 C'est que l'Histoire commence en 1789.
00:55:50 - C'est un biais idéologique, évidemment.
00:55:52 - Et puis deuxième chose, pardon, mais la responsabilité des enseignants
00:55:56 et de la façon dont ils enseignent l'Histoire, oui c'est un sujet.
00:55:59 On a honte de l'Histoire de France dans ce pays.
00:56:03 On a honte des parts d'ombre et de lumière dans ce pays.
00:56:06 De Gaulle a célébré des anniversaires...
00:56:08 - C'est pas la responsabilité des enseignants.
00:56:10 - Oui enfin, ils peuvent déborder des programmes, mais ce que je veux dire c'est que...
00:56:13 - Ils le font souvent.
00:56:14 - De Gaulle fêtait des anniversaires liés à la personnalité de Jeanne d'Arc.
00:56:20 Est-ce que vous imaginez aujourd'hui qu'on puisse le faire ?
00:56:22 On a honte de l'enpreuve.
00:56:24 - Non, mais à part le Rassemblement National qui...
00:56:26 - Non, ils l'ont fait plus.
00:56:28 - Mais regardez, Napoléon, enfin je veux dire, les polémiques autour de...
00:56:32 Très bien, il était ce qu'il était, mais il a apporté, tiens, la Cour des Comptes,
00:56:36 puisqu'on en parlait, voilà.
00:56:38 Ça c'est Napoléon, bien. On en est fiers.
00:56:40 - Oui, on en est très fiers.
00:56:41 - En fait, on n'aime pas notre Histoire de France.
00:56:44 On est un peu honteux devant ça.
00:56:46 - Mais sur la responsabilité des politiques, je crois aussi qu'au niveau local,
00:56:50 il faut que nous célébrions la mémoire,
00:56:54 qu'il faut y associer les écoles.
00:56:58 Je crois qu'il y a un vrai travail aussi des élus locaux à faire,
00:57:02 qui est très important.
00:57:04 Je vois de nombreux maires qui mettent la mémoire au cœur de leur action politique.
00:57:08 Et c'est très important.
00:57:10 - On va très bien se venir les enfants le 11 novembre, le 8 mai, etc.
00:57:12 - Oui, absolument. Il faut que toutes les grandes dates de notre histoire nationale,
00:57:16 que les jeunes générations y soient associées.
00:57:18 Et qu'il y ait une forme de grande fierté,
00:57:21 à les célébrer, toutes générations confondues.
00:57:25 Ça c'est très important, je pense.
00:57:27 - Mais il y avait eu, et c'est Malika Sorel qui me l'envoie,
00:57:30 une grande réforme voulue par Luc Châtel.
00:57:32 En 2009, face à la mobilisation,
00:57:35 Châtel défend sa réforme pour rétablir l'histoire géo en terminal.
00:57:41 Tout ça fait qu'on est toujours dans des réformes chaotiques.
00:57:45 - Mais l'histoire a toujours été le parent pauvre de l'enseignement en France.
00:57:48 - Mais excusez-moi, mais...
00:57:49 - C'est souvent, souvent, souvent.
00:57:51 - Alex, Alex, Alex, Alex, Alex.
00:57:53 - Avant mai 68, on avait eu le courage.
00:57:55 - J'entends qu'effectivement, ça soit à l'école, ça soit à les professeurs et tout,
00:57:58 mais enfin, commençons aussi par le début,
00:58:00 regardons ce qu'on montre à nos jeunes, à la télévision,
00:58:03 sur les réseaux sociaux, sur TikTok,
00:58:05 qui apparemment est un super réseau social.
00:58:07 Vous avez déjà, moi je suis producteur,
00:58:09 donc je regarde les émissions qui se font.
00:58:11 Vous avez déjà vu les émissions de télé-réalité aujourd'hui ou pas ?
00:58:13 Vous avez déjà regardé les émissions de télé-réalité,
00:58:15 les Marseillais à Miami, les Toulousains, je sais pas où.
00:58:18 Vous avez déjà vu ces émissions où ils se font des quiz d'histoire,
00:58:21 des jeux qu'ils font, où ils se font des quiz d'histoire,
00:58:24 et des milliers de jeunes regardent ça,
00:58:26 ils racontent absolument n'importe quoi,
00:58:28 et ils s'auto-congratulent et félicitent pour dire qu'ils ont les bonnes réponses.
00:58:31 - Je vais vous citer une anecdote rapidement,
00:58:34 au Conseil de Paris, lorsque j'y étais,
00:58:36 j'avais envisagé, avec un certain nombre de collègues,
00:58:41 qu'il y ait une rue, ou une place,
00:58:45 plutôt une place Soljenitsyn à Paris.
00:58:47 Vous pouvez pas savoir, je présente ce vœu,
00:58:50 vous pouvez pas savoir la polémique qui a eu lieu avec cette affaire.
00:58:55 D'ailleurs, la rue, ou la place, puisque c'était la place Mayot,
00:58:58 ça a été voté, mais dans la douleur, dans la grande douleur.
00:59:02 Et il y avait à l'époque Alexis Corbière,
00:59:05 qui est maintenant député, bien connu, LFI,
00:59:07 qui était conseiller de Paris, élu du 12ème,
00:59:09 qui est monté au créneau contre Soljenitsyn,
00:59:12 en disant quoi ?
00:59:14 En le salissant, en disant qu'il était homophobe.
00:59:16 Voilà qui était le seul argument.
00:59:18 C'est pour vous dire que, dans un objectif très politique-politicienne,
00:59:22 eh bien, on détruit les gens, on détruit ceux qui ont fait l'histoire,
00:59:26 pour des raisons purement politiciennes.
00:59:28 Et on en arrive là en France.
00:59:30 On a voté, ils ont voté contre une place Soljenitsyn à Paris.
00:59:34 Hallucinant. Hallucinant.
00:59:36 - Je me suis trompée sur Luc Châtel,
00:59:38 c'est lui qui a diminué les cours d'histoire.
00:59:40 - Ah bah oui, oui, c'est ça.
00:59:42 - Absolument, j'ai mal le but.
00:59:44 - C'est l'inverse.
00:59:46 - C'est lui qui a supprimé ses cours d'histoire géo en terminale.
00:59:49 - Tout le problème, c'est qu'on met de l'idéologie dans l'enseignement de l'histoire.
00:59:52 - C'est ça aussi.
00:59:54 - Et Blanquer, pour répondre à Alexandra,
00:59:56 Blanquer a rétabli ou a sauvé les humanités,
00:59:59 l'enseignement du latin et du grec,
01:00:01 qui devaient être supprimés.
01:00:03 - C'est fini pour aujourd'hui, France Contre la Relocation.
01:00:05 - Et M. Pappé Daille mettait ses enfants dans une école privée.
01:00:07 - Oui, mais ça y fait ce qu'il faut.
01:00:09 - C'est bien.
01:00:11 - Pas quand on est ministre de l'Education nationale.
01:00:13 - Pas quand on est ministre de l'Education nationale.
01:00:15 - On ne parle plus des marronniers.
01:00:17 - Très bonne journée sur Sud Radio, dans un instant André Bercoff.
01:00:19 A demain.
01:00:21 - C'est Patrick Roger avec toute l'équipe de Sud Radio.
01:00:23 Je vous souhaite une très belle année 2024.
01:00:26 Et le meilleur pour vous.
01:00:28 - Bonne année avec Sud Radio.
01:00:30 - Sud Radio. - Parlons vrai.

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