• il y a 3 mois
**Les risques dans le sport : commotions cérébrales et résilience**
Nous abordons les risques dans le sport, en particulier les commotions cérébrales, avec le Dr Getenet, neurologue au CHU de Saint-Étienne. En préparation d'une table ronde sur le sujet, nous accueillons aussi Youcef Zenaf, quintuple champion de full-contact, et Rayhane Chikhoun, réalisateur du film "Zef, une vie de combats", pour discuter de la résilience.

** Angéline Bertinelli : En route vers les Jeux Olympiques de LA28**
Angéline Bertinelli, athlète de natation artistique depuis l'âge de 7 ans, vise les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Avec une carrière en plein essor, elle a déjà décroché des titres tels que vice-championne d'Europe en 2022 et 2024.

**Premier vol hand'icare du Kilimandjaro : une ascension historique**
Le 25 août, quatorze amis ont réalisé une ascension exceptionnelle du Kilimandjaro avec Gautier, un sportif en situation de handicap. Aidés d'une joëlette, ils ont atteint le sommet avant que Gautier ne réalise un vol en parapente, marquant ainsi le premier vol hand'icare de l'histoire du Kilimandjaro, grâce à l'association Kili Hand'Icare.
Notre invité, Pierre Julien JOUVE.

**Baptiste Chassagne : Un exploit XXL à l'Ultra Trail du Mont-Blanc**
Baptiste Chassagne, du Jogging Club de Véranne, a réalisé une performance exceptionnelle en terminant deuxième de l'Ultra Trail du Mont-Blanc 2024, l'une des courses les plus difficiles au monde. Après avoir fini dixième en 2023, il a parcouru 170 km avec 10.000 mètres de dénivelé positif à travers la France, l'Italie et la Suisse.

**Jean-François Bourgeon : Une réélection marquée par des succès pour le basket ligérien**
Jean-François Bourgeon, président du Comité Basket Loire, a été réélu à son poste. Il revient sur la saison 2023/2024, marquée par des hauts et des bas, l'arrivée du SCABB, ainsi qu'une augmentation record des licenciés, un niveau inédit depuis 20 ans.

**Kader, à jamais le premier au Marathon pour tous des JO**
Kader, professeur de sport ligérien, a participé avec fierté au Marathon pour tous des JO, parmi quatre représentants de la Loire. Paris 2024 a permis aux amateurs de courir sur le même parcours que les athlètes olympiques, lors d'une course nocturne le 10 août 2024, incarnant l'esprit inclusif et paritaire de ces Jeux historiques.

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Transcription
00:30Il y en a un, il y en a un partout, voilà !
00:32C'est pour ça qu'on a passé un été exceptionnel
00:35et vous allez voir que la loi n'a pas été oubliée.
00:38Alors, on a un chauffeur de salle qui va leur dire
00:40« Ouais, on se tait ! »
00:41Mais si on fait ça, ils applaudissent !
00:43Alors, sans plus tarder, je vais vous présenter
00:46les chroniqueurs du jour.
00:49On part avec une composition que je connais,
00:52je vous l'ai assuré pour la première,
00:54les petits nouveaux viendront tout doucement
00:56tout au long de la saison,
00:57j'aimerais de faire un tonnerre d'applaudissements
00:59pour Lilian Bard !
01:00Bonsoir !
01:02Je suis allé à la rencontre de Angéline Bertinelli,
01:05on reprend sur cette nouvelle saison
01:07avec les portraits de sportives,
01:08et là, c'est une sportive qu'on va débrouiller
01:11qui est allée au pôle natation d'Aix,
01:13elle est en équipe de France de natation artistique,
01:16on va faire sa rencontre.
01:17Mais elle a une tête !
01:18Elle a une tête avec un bonnet aussi !
01:20Voilà, exactement !
01:21En face de vous, l'excellent Cissime Vendidemir !
01:23Bonsoir Julien, bonsoir à tous !
01:28Je suis très content de revenir
01:30pour cette première émission de l'année,
01:33et on a le président du comité de basket de la Loire
01:36qui sera avec nous tout à l'heure,
01:37on va parler de sa réélection,
01:39et surtout, on va parler du SCAB !
01:40Voilà, la plus belle, notre sirène à nous,
01:42celle qui revient de Singapour,
01:43qui a les yeux un petit peu bridés,
01:44comme ça, comme ça, un petit peu !
01:45Fiona Ligonnet, on peut l'applaudir ?
01:47Bonsoir Julien, bonsoir à tous !
01:49Une nouvelle chronique,
01:51et aujourd'hui, ça me tenait à cœur
01:54parce que vraiment, une thématique très forte
01:56dans le milieu du sport,
01:57toutes les commotions cérébrales,
01:59tous les traumatismes cérébraux dans le sport,
02:01avec quand même la chance d'avoir
02:02le neurologue Jean-Claude Jeteney
02:03qui sera avec nous,
02:04et puis, on parlera aussi à la lumière d'un film
02:07qui a été réalisé par Ryan Chikoun qui est là,
02:11Youssef Zeinaf,
02:12qui est un triple champion du monde de full contact.
02:14Voilà, c'est le programme de Sports 7,
02:16on aura aussi Ludovic Gidreul,
02:17qui descend tout juste du Kilo Monjaro !
02:19Ah ouais, quand même !
02:21C'est pour ça qu'on ne l'a pas vu !
02:23Les Algériens prennent le nom, c'est normal !
02:24Quand je vous ai dit que les Algériens seront à l'honneur !
02:27Petit changement cette année,
02:28d'habitude, vous savez,
02:29on commençait par notre invité,
02:31et bien, j'ai envie de tester,
02:32on verra si ça marche ou pas.
02:34Messieurs et dames,
02:36chroniqueurs, chroniqueuses,
02:37vous allez deviner,
02:39mais pas pendant trois heures non plus,
02:41qui est notre invité,
02:42qu'est-ce qu'il fait ?
02:43J'ai regardé son t-shirt,
02:44je n'ai pas réussi à savoir.
02:45Ça peut donner des pires.
02:46Déjà, on peut vous appeler comment ?
02:48Kader !
02:49Voilà !
02:50Ça, c'est notre émission,
02:51c'est Kader !
02:52Moi, j'aurais pu dire
02:53ce que je crois.
02:54Vas-y, recroye !
02:55Ouais, je crois.
02:56Kader, en fait, moi, je le connais
02:58à travers le ping-pong,
02:59à travers le tennis de table.
03:01Eh bien, exactement !
03:02Eh bien, non !
03:03Enfin, oui, mais...
03:04C'est pas Kader !
03:05C'est un t-shirt de la métropole.
03:06En tout cas,
03:07le tennis de table,
03:08il en fait partie.
03:09Kader, il a son frère
03:10que je connais bien,
03:11d'ailleurs, c'est grâce à...
03:12Mais tout le monde le connaît !
03:13C'est vrai !
03:14Même vous,
03:15vous connaissez votre frère ?
03:16Ça m'arrive !
03:17Mais c'est pas son frère !
03:18Moi, je verrais bien Kader,
03:19il a le physique
03:20pour faire de l'athlétisme.
03:21Athlétisme ?
03:22Oui, de l'athlétisme.
03:23D'accord.
03:24Est-ce que c'est ça ?
03:25Exactement.
03:26Mais en tout cas,
03:27dans l'athlé,
03:28il y a tellement de difficultés.
03:29Ah !
03:30Kader se prend au jeu,
03:31il vous noie le poisson.
03:32Lian ?
03:33Moi, j'ai oui-dire tout à l'heure,
03:34je dirais que Kader est prof de sport.
03:35Oui, ah !
03:36Je vais préciser prof d'EPS.
03:37Ouais !
03:38C'est pas la même chose !
03:39C'est un de ses meilleurs amis,
03:40c'est le prof d'art plastique
03:41et de musique.
03:42J'aime bien le oui-dire, c'est ça ?
03:43J'aime bien le oui-dire.
03:44Oui, oui.
03:45D'après vous, c'est ça.
03:46Non, j'ai oui-dire
03:47parce que je l'entends parler
03:48avec son public, déjà.
03:49Tiens là !
03:50Bah !
03:51Et d'ailleurs, je fais ça
03:52parce que pour avoir le chrono, voilà.
03:53Euh, bon.
03:54Vite, vite !
03:55Pardon, mais j'essaye de...
03:56C'est pas ping-pong !
03:57Mais oui, mais faire,
03:58si j'allais dire tennis de table,
03:59ça demande un peu d'endurance,
04:00alors est-ce que ça serait
04:01pas une discipline d'endurance ?
04:02Il s'est passé quoi cet été ?
04:03Cet été, il s'est passé quoi ?
04:04Les Jeux Olympiques !
04:05Kader fait les Jeux Olympiques !
04:06Non !
04:07Que c'est méchant, Kader !
04:08C'est vrai, Kader ?
04:09J'ai fait les Jeux Olympiques, ouais.
04:10Bravo !
04:13Mais attention !
04:18En tant que juge !
04:19En tant que juge !
04:21Ne juge pas !
04:23Bon, alors du coup,
04:24il n'y a qu'une seule discipline
04:25où on peut participer
04:26sans être un athlète
04:27et je pense que
04:28si t'avais été athlète, Laurent,
04:29on aurait fait un portrait sportif.
04:30Ouais.
04:31C'était le marathon pour tous.
04:32Oh, Lillian est fort !
04:33Bravo, Lillian !
04:34Il a dû relâcher, Lillian !
04:37Du coup, je n'y reviendrai pas.
04:38Attends, on l'applaude !
04:39Arnaud, amène la médaille !
04:40Dans ta poche gauche,
04:41celle sur Lillian et Arnaud.
04:42Arnaud...
04:43Voilà, c'est celle-ci.
04:44Celle qu'on pouvait trouver
04:45sur Veinteide.
04:46Elle est montée à combien,
04:47la médaille ?
04:48Alors, les dernières estimations
04:49que j'ai vues,
04:50à 1500 euros.
04:51Non !
04:521500 euros ?
04:53Non, mais...
04:54Non, non, non !
04:55Redonne à Kader !
04:56Non, non, non, du tout !
04:57Pour ceux qui ne savent pas
04:58ce que c'était
04:59ce marathon pour tous,
05:00ça tombait pendant
05:01les Jeux Olympiques
05:02et c'était quoi ?
05:03C'était une première
05:04pour les JO déjà,
05:05pour les Jeux Olympiques.
05:06C'est-à-dire que Tony Estanguet,
05:07que tout le monde connaît,
05:08positivement d'ailleurs,
05:09a remis l'amateurisme
05:10au centre des Jeux Olympiques.
05:11Ça ne s'est jamais fait,
05:12il faut le dire.
05:13C'est unique.
05:14Quoi qu'il en soit,
05:15ça a été fait
05:16pour les 100 ans des JO.
05:17Les 100 ans des JO
05:18de retour à Paris.
05:19Ah oui.
05:20Et donc, ils ont proposé ça
05:21à des amateurs comme moi.
05:22C'est-à-dire que,
05:23je ne suis pas étonné
05:24que tu pensais que j'étais juge,
05:25un peu à mon âge,
05:26mais en fait,
05:27ça a été proposé
05:29à des amateurs.
05:30Il faut savoir,
05:31si vous me parlez un peu chiffre,
05:32il y a eu 900 000 demandes.
05:34En fait,
05:3518 000 sésames.
05:3718 000 sésames.
05:38Il fait partie des privilégiés.
05:39Ça s'applaudit quand même.
05:40Bravo.
05:41Qu'est-ce qu'il a fallu faire ?
05:42Qu'est-ce qu'il a fallu faire ?
05:43Déjà, il n'est pas parti tout seul.
05:46Il est parti avec,
05:47entre guillemets,
05:48une petite délégation nigérienne.
05:49Pourquoi ?
05:50Justement, par rapport
05:51à ces dossards,
05:52comment on a pu les obtenir ?
05:53Moi, j'ai réussi à les avoir,
05:54quoi qu'il en soit,
05:55grâce à la ville de Saint-Etienne,
05:56à Sème.
05:58Notamment par la direction
05:59de l'événementiel.
06:00Puisque moi,
06:01j'étais bénévole
06:02à la Coupe du monde de rugby.
06:03C'est vrai.
06:04J'étais bénévole aux Olympiques
06:05et aux Paralympiques.
06:06En plus,
06:07je suis dans le mouvement sportif
06:08parce que prof de PS.
06:09Et on a eu de la chance.
06:10Enfin, vous voyez,
06:11c'est plus que de la chance.
06:12Moi, c'est gagné au loto pour moi.
06:13C'est-à-dire que...
06:14Ah bah ouais.
06:15Ils nous ont le permis
06:16pour 5 personnes
06:17de faire le marathon
06:18et pour 5...
06:19C'était le même parcours
06:20que pour les athlètes.
06:23C'était le même parcours.
06:24C'était le lendemain.
06:25Mais de nuit.
06:26De nuit.
06:27Un départ à moi,
06:28à 21h.
06:29Il y avait différents sas.
06:30Mais ça m'a permis
06:31de rencontrer,
06:32par exemple,
06:33juste au départ,
06:34Marie-Jo Perrec,
06:35Amélie Mauresmo,
06:36Jean-Philippe Gassien.
06:37On se connaît entre ponts de viste.
06:39Enfin, j'ai pu voir des athlètes.
06:40Et quoi qu'il en soit,
06:42c'était plus que le graal
06:44de faire ce départ.
06:45On vous voit là,
06:46justement,
06:47et dans le sas.
06:48Ce que vous ne dites pas encore,
06:50c'est que ce rêve a failli
06:52qu'on aille en tournée au vinaigre
06:54parce que vous êtes baissé
06:56trois, quatre semaines avant.
06:57Une grosse entorse.
06:58Oui.
06:59Il s'avère qu'un mois,
07:00jour pour jour,
07:01avant le départ,
07:02je me fais une triple entorse.
07:03Triple entorse.
07:04Je n'ai jamais fait d'entorse de ma vie.
07:05Je me fais une triple entorse.
07:07Et donc,
07:08en dehors de la douleur,
07:10moi, ce qui me...
07:11Bien sûr.
07:12Ce qui me chagrinait,
07:13c'est de ne plus pouvoir participer
07:14au marathon pour tous.
07:16Après, au bout de deux jours,
07:17j'étais convaincu que j'allais le faire.
07:19Donc, autour de moi,
07:20l'entourage, non.
07:21Forcément.
07:22Même à cloche-pied,
07:23de toute façon,
07:24il fallait le faire.
07:25Honnêtement, oui,
07:26parce que c'était unique.
07:27Imaginez-vous,
07:28même faire un marathon pour tous
07:29à Los Angeles,
07:30ça n'a pas les mêmes saveurs
07:31que Paris.
07:32On a traversé neuf communes.
07:33On a traversé...
07:34Départ à l'hôtel de ville,
07:36arriver au Tuileries.
07:37Alors, peut-être...
07:38Par contre, moi,
07:39j'ai une question,
07:40parce que là, tout à l'heure,
07:41vous me parlez,
07:42vous dites que vous avez été bénévole
07:43et tout.
07:44Vous avez eu des dossards,
07:45entre guillemets,
07:46grâce à la ville de Saint-Etienne.
07:47Mais dites-moi,
07:49vous avez eu des résultats.
07:50Pour faire un marathon, si.
07:51Tu t'es mis dans quel sas, toi ?
07:52Justement, moi,
07:53par rapport à ma pratique sportive,
07:54de marathon,
07:55j'en ai fait.
07:56J'en ai fait même pas mal.
07:57Et on donnait un temps de référence
08:00pour pouvoir être dans des sas.
08:01Les sas, il y a différents départs.
08:03Il y a eu neuf départs.
08:04Pour les plus confirmés,
08:05moi, j'étais au deuxième sas,
08:06jusqu'au moins confirmé.
08:07Ah oui.
08:08Donc, il y avait des abatteurs.
08:09On le fait en moins de quatre heures.
08:11Alors, moi, initialement,
08:12je suis quelqu'un qui vaut
08:13à peu près trois heures
08:14son marathon.
08:15Bien sûr.
08:16Et l'idée,
08:18à peu près,
08:19je voulais le faire dans ces eaux-là.
08:21J'étais superbement bien préparé
08:22avant mon mentorse.
08:23Honnêtement,
08:24j'étais une machine de guerre.
08:25Non, mais c'est vrai.
08:26Mais à partir de là,
08:27honnêtement, après,
08:28parmi les quatre Ligériens
08:30qui étaient avec moi,
08:31donc je vais les nommer
08:32pratiquement vouloir.
08:33On les voit là.
08:34Il y a Céline,
08:35il y a Iliès,
08:37il y a Saïd.
08:39Ensuite, il y en a
08:40qui sont sur le 10 km.
08:41Il y a Clémentine et Romane.
08:43Qui ont été, eux aussi, bénévoles.
08:45Qui ont été bénévoles,
08:46qui ont été inscrits
08:47dans le mouvement sportif stéphanois.
08:49Et qui ont eu la chance
08:50d'avoir ce dossard.
08:51Mais une véritable chance.
08:52Imaginez-vous.
08:53On était 6 000 Français.
08:54Tout le reste était étranger.
08:56On a parlé longuement avec Kader.
08:58Parce que c'est quoi ?
08:59Depuis le mois de juin
09:00que je cours, je te harcèle.
09:01C'est vrai.
09:02J'ai dénié venir.
09:03C'était très plaisant pour moi.
09:05C'est un marathon très compliqué.
09:07Les athlètes l'ont dit aussi.
09:08Mais est-ce que c'est vrai ?
09:09Et pourquoi ?
09:10Alors, effectivement,
09:11déjà le Marathon de Paris.
09:13Parce qu'on connaît le Marathon de Paris.
09:14Le Marathon de Paris,
09:15on le connaît.
09:16C'est un dénivelé
09:17de 100 mètres positifs.
09:18Un dénivelé de 100 mètres positifs.
09:19Et il s'avère que le marathon,
09:20pour tous,
09:21on était à 400 mètres
09:22de dénivelé positif.
09:23C'est énorme.
09:24Il y en a qui parlaient de trail.
09:27On arrivait sur la montée des gardes.
09:28On a traversé neuf communes.
09:30Mais après,
09:31l'euphorie de la course
09:33a fait que toutes ces difficultés,
09:35honnêtement,
09:36même moi qui étais en plus...
09:37J'avais le pied marré.
09:38J'ai jamais ressenti de douleur.
09:40J'ai été porté par le public.
09:41Mes camarades aussi.
09:42Tout le long du trajet.
09:43Mais honnêtement,
09:44d'ailleurs,
09:45il n'y a jamais eu autant de public
09:46pour les amateurs marathon
09:47que les professionnels la veille.
09:49Ça, c'était une évidence.
09:50Moi, j'ai eu des échos aussi.
09:51J'ai des amis qui ont eu la chance
09:52d'avoir un dossard
09:53et qui ont dit que,
09:54en fait,
09:55tout le long du parcours,
09:56c'était une vraie fête.
09:57Et on profite de tout ce qu'on voit.
09:59La ville est illuminée.
10:00C'est un événement de fou.
10:01Et c'est Paris.
10:02C'est Paris.
10:03C'est les Géos.
10:04C'est une réussite totale.
10:05Déjà, c'est une réussite médiatique.
10:07Des résultats.
10:08Justement,
10:09par rapport à l'intitulé
10:10de vos reportages,
10:11j'avais vu
10:12qu'Ader a jamais le premier.
10:13En fait,
10:14on est tous premiers
10:15dans ce marathon.
10:16Il n'y a pas de classement.
10:17On est tous premiers.
10:18Et vous avez tous une médaille.
10:19Tous une médaille.
10:20Tu peux la laisser sur Vinted.
10:21Mais ils ont arrêté Vinted.
10:22Il s'avère qu'il y en a d'autres
10:23qui l'ont remis sur Vinted.
10:24Mais celle-là,
10:25elle est inestimable pour moi.
10:26On a entendu, oui,
10:27les athlètes vendent leurs médailles.
10:28Ce n'est pas les athlètes
10:29des Jeux olympiques.
10:30Ce n'est pas Léo Diclouet
10:32qui les vendait.
10:33C'était ceux qui ont fait
10:34le marathon pour tous
10:35qui, malheureusement,
10:36c'est très triste,
10:37qui ne la vendaient
10:38et qui profitaient de ça.
10:39Et Vinted,
10:40sans les citer,
10:41ont décidé de couper court
10:42à cette vente.
10:43C'est fou parce que bon…
10:44Mais ça ne se vend pas
10:45c'est un vendeur moyen.
10:46Pour moi,
10:47c'est inestimable.
10:48Il y a mes enfants ici.
10:49C'est quelque chose
10:50que je vais léguer
10:51à mes enfants.
10:52Mais c'est vrai.
10:53Moi, je vous dis,
10:54j'ai 48 ans.
10:55Vivre un événement
10:56comme celui-ci,
10:57j'ai vécu énormément de choses
10:59d'un point de vue sportif.
11:00Pour moi,
11:01ça c'est unique.
11:02Mon émotion,
11:03elle est au top.
11:04Je ne sais pas
11:05si je revivrai quelque chose
11:06comme ça.
11:07Et justement,
11:08Kader,
11:09qu'est-ce qui a été
11:10le summum de cette course,
11:11de cet événement ?
11:12Honnêtement,
11:13déjà le dépassement de soi
11:14parce que bon,
11:15j'ai beau être mental
11:16mais je me disais
11:17dans quel état
11:18je vais pouvoir le faire
11:19mais ce qui m'a porté
11:20tout le long du parcours,
11:21c'est le public.
11:22Vraiment le public ?
11:23Mais oui.
11:24On ne peut pas…
11:25Moi, j'ai trop de fierté
11:26pour m'arrêter devant
11:27les barrières
11:28au moment où
11:29j'en pouvais plus.
11:30Ça relance.
11:31Honnêtement,
11:32je n'ai jamais ressenti ça.
11:33J'en ai fait beaucoup de coups.
11:34Moi, j'ai ouï dire
11:35qu'à un moment,
11:36quelqu'un qui était au bord,
11:37il dit
11:38j'ai vu Kader marcher
11:39et du coup,
11:40après t'es reparti.
11:41C'est clair.
11:42Mais à quatre heures quand même.
11:43C'est leur main au dos.
11:44Il a dit
11:45allez Kader.
11:46Non mais c'est vrai
11:47que c'était unique.
11:48Vous avez pu profiter
11:49un peu des Jeux Olympiques
11:50ou pas du tout ?
11:51C'est arrêté au marathon
11:52pour tous ?
11:53Non, pour moi,
11:54je suis resté quatre,
11:56parce que c'était
11:57une vraie réussite.
11:58J'étais sur place.
11:59Je suis allé voir
12:00en tout cas de l'extérieur
12:01le ping.
12:02De l'extérieur,
12:03c'était dur d'avoir dit.
12:04Oui, parce qu'on dit
12:05ping en compète.
12:06Ping pong,
12:07c'est un claquette.
12:08C'est un peu ça.
12:09Après,
12:10j'ai eu la chance
12:11d'aller au stade
12:12pour voir de l'athlée
12:13mais quoi qu'il en soit,
12:14les places étaient déjà
12:15overbookées
12:16mais il y avait
12:17un grand écran
12:18avec l'ambiance à côté
12:19et j'ai profité aussi
12:20de toute la population
12:21parisienne
12:22qui était
12:23avec un côté
12:24anxiogène de Paris.
12:25C'était fou.
12:26Aujourd'hui,
12:27justement,
12:28les médias parisiens
12:29entre autres
12:30ont fait leur merde.
12:31On dit,
12:32excusez-moi,
12:33on a dit que c'était anxiogène.
12:34Ça n'allait pas bien se passer.
12:35La sécurité politique,
12:36c'est vrai qu'ils nous ont tous fait peur.
12:37Même les Parisiens sont partis.
12:38Ça a laissé de la place
12:40justement pour
12:41un peu à tout le monde.
12:42On peut dire que c'était
12:43les meilleurs Jeux Olympiques
12:44en n'étant pas chauvin
12:45mais en étant objectif ?
12:46Oui, quoi qu'il en soit,
12:47vous le savez pertinemment.
12:48Les lieux étaient exceptionnels tous.
12:49Je ne vais pas chercher
12:50à vous convaincre.
12:52de me dire que j'avais
12:53un petit orteil dedans,
12:54quelque part.
12:57En tout cas,
12:58que le nom serait inscrit
12:59dans les Jeux Olympiques de Paris.
13:00Mais c'est exactement ça, Fiona.
13:01C'est-à-dire,
13:02c'est ce que j'ai dit aussi.
13:03J'ai dit à mes petits,
13:04à mes enfants.
13:05Ils sont là.
13:06Avec ma compagne.
13:07Je leur ai dit
13:08que notre nom,
13:09il allait être inscrit
13:10quelque part
13:11dans l'histoire des Jeux Olympiques.
13:12Moi, je n'ai pas...
13:13On verra pour l'héritage
13:14que je vais leur laisser
13:15financier.
13:16Mais ça,
13:17ça,
13:18ça,
13:19non mais,
13:20c'est vraiment mon niveau.
13:21C'est vraiment ce que...
13:22Si je peux laisser
13:23quelque chose comme ça,
13:24c'est incroyable.
13:25Mais on sent
13:26toute cette fierté.
13:27On sent cette émotion
13:28encore aujourd'hui
13:29quand vous en parlez, Kader.
13:30On aurait pu être fiers de vous,
13:31mais fini.
13:32Ce n'est pas le cas.
13:33J'ai failli y aller,
13:34mais pour regarder
13:35un match de basket,
13:36je n'ai pas pu.
13:37Franchement,
13:38je voulais...
13:39Kader, vous restez avec nous.
13:40On ne quitte pas
13:41les Jeux Olympiques.
13:42On va prendre la direction
13:43de LA
13:44dans quelques instants.
13:45Merci.
13:47Pourquoi,
13:48Lilian Barret,
13:49nous passons
13:50à la direction de LLM ?
13:51Parce que LLM,
13:52ils sont comme ça, ce matin.
13:53Ils ont les clés
13:54dans quatre ans.
13:55Ils se sont dit,
13:56OK,
13:57maintenant,
13:58on va mettre la barre.
13:59On l'a mise.
14:00On ne part pas tout de suite
14:01en direction de LLM,
14:02mais en tout cas,
14:03on l'a un peu dans la tête.
14:04C'est le portrait
14:05cette semaine
14:06d'Angéline Bertinelli.
14:07On va parler
14:08de natation artistique.
14:09Elle a commencé
14:10la natation artistique.
14:11On ne dit plus
14:12natation synchronisée.
14:13Oui, d'ailleurs.
14:14C'est une natation
14:15artistique.
14:16En fait,
14:17vous, cadère à l'école ?
14:18Oui,
14:19entre deux tables de ping.
14:20Vous avez vos élèves.
14:21Non, non,
14:22pas encore.
14:23Non, pas encore.
14:24Pas encore.
14:25On pourrait nager
14:26avec les raquettes au bout.
14:27Non, pour les entraînements.
14:28Ce n'est pas faux.
14:29Oui, c'est une bonne idée.
14:30C'est bien, ça.
14:31Ce n'est pas faux.
14:32Le réinvestissement
14:33du matériel.
14:34En tout cas,
14:35en fait,
14:36depuis qu'elle a sept ans,
14:37elle a commencé,
14:38bien sûr,
14:39sur la partie de natation.
14:40Et puis après,
14:41elle a découvert
14:42et voulu mettre un pied
14:43dans la natation artistique.
14:44Pourquoi on parle
14:45forcément de L.A. ?
14:46Parce que c'est dans quatre ans
14:47et qu'elle a déjà intégré
14:49le pôle INSEP,
14:50donc le pôle DEX.
14:51C'est solide.
14:52Et elle est également
14:53en équipe de France junior.
14:55Et donc, forcément,
14:56vice-championne d'Europe
14:57deux fois.
14:58Avec différents résultats
15:00aussi en fonction des catégories.
15:02Soit on le fait en solo,
15:03soit en impro,
15:04soit en duo,
15:05soit en équipe.
15:06Elle fait tout ?
15:07En tout.
15:08Il y a de tout.
15:09Elle évolue
15:10différemment
15:11en fonction de son club
15:12et en fonction
15:14D'abord,
15:15on part à sa rencontre
15:16et puis après,
15:17on reviendra un petit peu
15:18sur les différentes techniques
15:19et puis sur le rêve de L.A.
15:21Est-ce qu'il est atteignable,
15:23réalisable ?
15:24C'est ça.
15:25Et en tout cas,
15:26elle a eu la chance aussi
15:27de rencontrer
15:28les professionnels
15:29qui ont porté
15:31les couleurs bleu,
15:32blanc, rouge
15:33pour les JO de Paris 2024.
15:34Est-ce qu'on en est loin ?
15:35Est-ce que...
15:36Encore une fois,
15:37c'est atteignable.
15:38Vous l'avez rencontré quoi ?
15:39Cet été, je crois.
15:40Oui, parce qu'elle nous a fait
15:41la chance d'être là.
15:42On en profite.
15:43On saisit l'opportunité.
15:44Elle m'a...
15:45En fait,
15:46j'ai vu des stories
15:47sur les Amstamgram
15:49et j'ai dit
15:51Elle est là !
15:52Elle est là !
15:53Elle est sur Synthé.
15:54On y va vite alors.
15:55Et j'ai bien fait
15:56parce que pas plus tard
15:57que ce soir,
15:58aujourd'hui,
15:59elle nous regarde depuis Dex,
16:00depuis Le Pôle.
16:01Donc forcément,
16:02ça n'était pas possible
16:03de la voir.
16:04C'est ça,
16:05public d'audience à Ex ?
16:06Exactement.
16:07On est en dehors de la Loire.
16:08Salut à tous,
16:09moi c'est Angène Bertinelli,
16:10j'ai 19 ans
16:12Je fais de la natation artistique
16:14depuis que j'ai 7 ans,
16:16donc ça fait à peu près 12 ans.
16:17Et parce que,
16:18à la base,
16:19je faisais de la natation
16:20avec mon papa.
16:21Et un jour,
16:22il y a eu une démo
16:23de natation artistique
16:24pendant une compétition de natation.
16:26Et j'ai beaucoup aimé
16:27le maquillage,
16:28les maillots,
16:29et puis même le fait
16:30de nager comme ça avec l'eau.
16:31Donc la natation artistique,
16:32c'est un,
16:33on va dire un peu
16:34la danse dans l'eau,
16:35même si on n'aime pas trop
16:36qu'on dise ça.
16:37Donc il y a trois équipes,
16:39équipes techniques
16:40où il y a des figures
16:41qui sont imposées à faire
16:42dans la choré,
16:43l'équipe libre
16:44où c'est,
16:45c'est libre,
16:46on fait ce qu'on veut.
16:47Et l'équipe acrobatique,
16:48c'est un enchaînement
16:49de plein d'acrobaties,
16:50il y a plusieurs acrobaties
16:51dans l'équipe.
16:52Après il y a duo et solo.
16:54Donc ma première compétition
16:56au championnat de France,
16:57c'était l'année 2018-2019.
16:59Le top du top,
17:01c'est vice-championne d'Europe,
17:03donc à l'Icône,
17:04il y a 2 ans.
17:05Et encore cet été,
17:06mais cette fois en équipe libre,
17:07vice-championne d'Europe
17:08et 3e en équipe technique.
17:11En 2019, du coup,
17:13je suis rentrée à Aix,
17:15au pays d'Aix-Natation,
17:16au pôle d'Aix.
17:17Après je suis rentrée
17:18au pôle France
17:19il y a 2 ans maintenant,
17:20je crois.
17:21Il faut un peu de tout,
17:22il faut des bras
17:23parce que pour tenir
17:25à la surface,
17:26il faut forcer avec les bras.
17:28Quand c'est la tête
17:29qui hors de l'eau
17:30avec les jambes,
17:31et après pour être gagnée,
17:32il faut les abdos,
17:33il faut vraiment de tout.
17:34Et après pour la condition physique,
17:35enfin tout ce qui est apnée,
17:36après on s'entraîne pour ça,
17:37donc pratiquement
17:38il n'y a pas de problème.
17:39Même si,
17:40c'est dur parfois.
17:45On a eu la bonne idée
17:46de mettre un poisson dans l'eau
17:47parce qu'il avait l'air
17:48de faire une chute à côté.
17:49Donc on en a gagné un,
17:50on l'a amené avec nous dans l'eau.
17:51Il nageait avec nous,
17:52donc nous ça nous faisait rigoler
17:53forcément.
17:54Et puis finalement,
17:55c'est le maître nageur
17:56qui l'a gardé,
17:57il s'appelait Marc
17:58et il va bien.
18:02Je pense que c'est
18:03nos premières médailles
18:04au championnat d'Europe.
18:05C'était les premières médailles
18:06européennes
18:07avec une équipe géniale
18:08je pense.
18:12Donc j'ai ma chaîne là.
18:15Je la donne à une fille
18:16qui doit le mettre
18:17à son poignet
18:18juste avant de passer.
18:19J'ai un doudou.
18:21Et après,
18:22avant la compétition,
18:24souvent avec quelques filles,
18:26on fait des sortes
18:27d'incantations,
18:28on met une médaille au milieu
18:29et on chante
18:30ou on fait un truc comme ça,
18:31on fait des billets.
18:33Donc je rentre
18:34en septembre.
18:36Et c'était mon objectif
18:38donc déjà à court terme.
18:39Donc voilà,
18:40il réussit déjà.
18:42Et après,
18:43pendant une année,
18:44de nager les trois équipes
18:45et après à long terme,
18:46faire les Jeux.
18:52Oui,
18:53on en parlait,
18:54je crois que dans la loi.
18:55Je ne suis pas sûr.
18:56Je mettrais un bémol
18:57mais vous pouvez réagir.
18:58On pourrait demander
18:59quand même à notre
19:00représentant du football.
19:01Je crois qu'il n'y a plus
19:02de natation synchro.
19:03Il n'y a plus de plongeon
19:04et plus de synchronisation.
19:05Il n'y a plus de plongeon
19:06et plus de synchro.
19:07C'est moche.
19:08Ça a demandé à Adrien Ponsard.
19:09En tout cas,
19:10moi je suis bluffé par un truc
19:11et elle m'a avoué
19:12que de temps en temps,
19:13ça arrivait qu'on ressorte
19:14un peu bleu.
19:15C'est de garder sa respiration
19:16en faisant les efforts
19:17qu'elle fait sous l'eau.
19:18Je trouve ça impressionnant.
19:19Et du coup,
19:20avec le mouvement des bras
19:21pour pouvoir rester comme ça,
19:22c'est super bien.
19:23Alors moi j'ai regardé,
19:24c'est incroyable,
19:25l'équipe de France
19:26pendant les JO,
19:27elles ont fait une petite entrée,
19:28alors j'oubliais
19:29les noms de musique,
19:30c'était incroyable,
19:31c'était magique.
19:32J'adore les JO.
19:33C'est très esthétique.
19:34Oui, très artistique.
19:35C'est artistique,
19:36esthétique, c'est super beau.
19:37Il faut savoir que la musique,
19:38on l'entend sous l'eau,
19:39la musique.
19:40Il y a des haut-parleurs
19:41pour synchroniser.
19:42Et pour s'entraîner,
19:43souvent,
19:44la coach tape
19:45sur les escaliers
19:46qui permettent de descendre
19:47dans l'eau,
19:48sur l'échelle,
19:49pardon,
19:50et donne le rythme en fait,
19:51en tapant sur l'échelle
19:52comme ça,
19:53ça s'entend dans l'eau.
19:54Donc voilà,
19:55un magnifique portrait.
19:56Peut-être on la verra à LA.
19:58Exactement.
19:59Merci à vous et Fendi.
20:02Kader,
20:04vous y dites quoi ?
20:05Et Fendi,
20:06mais parce qu'en fait
20:07on est tanqués pareil.
20:10C'est le charisme.
20:12La médaille,
20:13parce que je la vois partir,
20:14la médaille,
20:15elle s'amuse un peu partout.
20:17Il n'y a pas de morceau
20:18de Tour Eiffel dedans,
20:20mais vous me disiez,
20:22le tissu a été fait ?
20:23Oui, du côté d'Issinjou.
20:24Donc voilà,
20:25j'ai oui d'ir
20:26pour reprendre ça.
20:28Du côté d'Issinjou,
20:29donc il y a quand même,
20:30voilà,
20:31il y a une connotation stéphanoise,
20:32c'est super,
20:33honnêtement.
20:34Et prochainement,
20:35parce que je t'ai appelé vendredi,
20:36je t'ai dit,
20:37j'ai pas eu des photos,
20:38tu devais être reçu
20:39par la municipalité,
20:40tu m'as dit,
20:41ben non,
20:42on va être reçu en même temps
20:43qu'une certaine personne,
20:44dans 15 jours,
20:45je crois,
20:46ou une semaine,
20:4715 jours.
20:48Le 20 septembre.
20:49Donc il y aura une sorte
20:50de cérémonie
20:51à l'hôtel de ville officielle.
20:52Et on a eu à croiser le maire
20:53vendredi dernier
20:54avec ma team...
20:55Je l'ai vue,
20:56monsieur le maire,
20:57vendredi.
20:58Exactement,
20:59amatrice,
21:00l'équipe amatrice du marathon
21:01pour tous.
21:02Et il nous a conviés,
21:03suite à notre discussion,
21:04on va dire,
21:05un peu informelle,
21:06il nous a conviés à venir
21:07avec Elodie Clouvel
21:08à l'hôtel de ville.
21:09En même temps.
21:10On sera reçus.
21:11On sera reçus
21:12avec les mêmes honneurs,
21:13apparemment.
21:14Ben oui,
21:15mais en même temps,
21:16vous êtes des athlètes.
21:17Amateurs.
21:18Vous êtes des athlètes.
21:19Amateurs,
21:20mais vous êtes des athlètes.
21:21C'est super.
21:22J'ai déjà...
21:23La mienne,
21:24je trouve que c'est déjà pas mal.
21:25Mais médaille olympique,
21:26voilà.
21:27Nous,
21:28on a le ruban d'Yssin Jau,
21:29ils ont un morceau
21:30de Tour Eiffel.
21:31Et le ruban de Saint-Etienne.
21:32Voilà.
21:33Parce que le ruban
21:34des athlètes olympiques
21:35a été fait à Saint-Etienne.
21:36Eh ben voilà.
21:37Eh ben voilà.
21:38La laurette partout,
21:39je peux vous dire.
21:40Omniprésent.
21:41Dans quelques instants,
21:42dans le regard de Fiona,
21:43on reçoit un docteur.
21:44Oui.
21:45J'allais dire même
21:46un docteur illustre
21:48de Saint-Etienne,
21:49du CHU,
21:50en la présence
21:51de Jean-Claude Jetnet
21:52qui est neurologue
21:53au CHU de Saint-Etienne.
21:54Allez,
21:55c'est tout de suite.
21:56Alors,
21:57toute nouvelle chronique
21:58dans les yeux de Fiona.
21:59Et on s'est dit,
22:00ben Fiona,
22:01il faut que vous ayez quand même,
22:02vous avez un regard perçant.
22:03Tout à fait.
22:04On l'appelle l'aigle
22:05sur le plateau,
22:06d'ailleurs.
22:07Aigle perçant.
22:08Et vous allez mettre...
22:09Mais l'oeil perçant
22:10a quand même besoin
22:11des fois de cellulaire.
22:12Elle vieillit quoi.
22:13Notamment lorsque je travaille.
22:14Je sais que vous allez mettre
22:15cellulaire.
22:16On va entendre cette musique.
22:17Attendez,
22:18attendez.
22:19Voilà,
22:20elle y est.
22:21On met les lunettes.
22:22On changera un petit peu.
22:23Ça fait peut-être un peu trop.
22:24On ajustera un petit peu.
22:25Surtout qu'il y a bien des reflets.
22:26C'est parfait.
22:27C'est très bien.
22:28Alors,
22:29on va parler de quoi ?
22:30Alors,
22:31aujourd'hui,
22:32en fait,
22:33un sujet assez fort
22:34dans le sport,
22:35les commotions cérébrales
22:36dans le milieu sportif.
22:37Et on va s'appuyer
22:38donc sur deux choses.
22:39Déjà,
22:40demain,
22:41il y a une table ronde au CHU
22:42qui est organisée justement
22:43donc avec le Dr Jetnet,
22:44mais pas que,
22:45avec une certaine
22:46linséthoma
22:47qui sera un petit peu
22:48aussi l'animatrice
22:49de cette table ronde
22:50et le Professeur Giroud
22:51également
22:52pour parler de cela.
22:53Ainsi que,
22:54à la lumière du film
22:55Zeph,
22:56il vit le combat.
22:57Alors,
22:58Youssef Zenaf,
22:59c'est pareil,
23:00c'est un combattant
23:01de foot contact
23:02qui a quand même été
23:03quintuple champion du monde.
23:04Vous l'essayez,
23:05Kader ?
23:06Oui.
23:07Moi,
23:08je suis issue de
23:09Saint-Chamond
23:10et c'est aussi
23:11une table ronde
23:12qui est organisée
23:13par le Dr Jetnet.
23:14Donc,
23:15c'est une table ronde
23:16qui est organisée
23:17par Saint-Chamond
23:18et c'est aussi pour ça
23:19que je le connais.
23:20Alors,
23:21il me semble,
23:22je disais au Dr Jetnet
23:23qu'étant plus jeune,
23:24au collège,
23:25il m'avait fait une initiation
23:26de foot contact,
23:27je crois.
23:28Et du coup,
23:29donc voilà,
23:30qui est un film
23:31de Ryan Chikoun
23:32qui retrace justement
23:33le parcours
23:34de ce combattant.
23:35Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
23:36En 85,
23:37je crois,
23:38c'est ça ?
23:39Docteur,
23:40si je ne me trompe pas,
23:41il a eu...
23:42En 87.
23:43Mais il s'en souvient.
23:44Oui,
23:45il est là dans le film.
23:46Il a eu justement
23:47un chaos
23:48sur combat
23:49qui a mené,
23:50je crois,
23:51à 42 jours de coma.
23:52Et derrière
23:53cette période-là,
23:54il y a eu
23:55tout un processus,
23:56tout un parcours
23:57de récupération
23:58avec...
23:59Voilà,
24:00vous connaissez
24:01mon autre métier
24:02qui est psy,
24:03qui est psychologue
24:04et on parle souvent
24:05de résilience
24:06et justement,
24:07je trouve que
24:08Youssef Zeinaf
24:09est vraiment
24:10une figure de résilience
24:11de cette atteinte-là.
24:12Il en a fait quelque chose
24:13réellement.
24:14Alors,
24:15docteur...
24:16Déjà,
24:17c'est quoi une tension ?
24:18Alors,
24:19qu'est-ce que c'est ?
24:20On a l'impression
24:21que ça a été mis en place,
24:22on en parle beaucoup au rugby
24:23mais pas dans les autres sports.
24:24Oui,
24:25on en parle aussi au foot
24:26maintenant.
24:27Tout doucement.
24:28Surtout dans les sports
24:29collectifs.
24:30Très peu en natation synchronisée.
24:31Oui,
24:32oui.
24:33Moi,
24:34j'ai gagné une médaille,
24:35je crois.
24:36Il faut la reprendre.
24:37Il faut la reprendre,
24:38oui.
24:39Oui,
24:40donc moi,
24:41je suis neurologue au CHU,
24:42donc je suis spécialiste
24:43de la consultation mémoire.
24:44C'est pas dans ce cadre-là
24:45qu'on reçoit les personnes
24:46qui sont victimes de commotions
24:47mais on peut les recevoir
24:48parfois des années après
24:49suite à des commotions répétées.
24:50Alors,
24:51la commotion,
24:52c'est pas ce qu'on voit
24:53sur les images
24:54avec le traumatisme crânien
24:55dont a été victime
24:56M. Zenaf
24:57il y a quelques années.
24:58Là,
24:59c'est un traumatisme crânien grave.
25:00La commotion,
25:01c'est ce qu'on appelle aussi
25:02traumatisme crânien léger
25:03alors ce qui n'est peut-être
25:04pas forcément un bon terme
25:05parce que ça peut avoir
25:06des conséquences
25:07à la fois immédiates
25:08et à long terme.
25:09Donc,
25:10c'est entre le simple coup
25:11sur la tête
25:12et le traumatisme crânien
25:13qui va entraîner
25:14une hésitation des cérébrales.
25:15Les mamans au parc de Villars,
25:16le petit tombe du toboggan,
25:17au trauma crânien tout de suite,
25:18etc.
25:19Ça peut être ça
25:20mais voilà,
25:21le plus souvent,
25:22c'est encore plus vénère.
25:23Mais quand on fait du sport
25:24comme ça...
25:25Justement,
25:26ce que j'aime
25:27chez le docteur Jetnes
25:28c'est que voilà,
25:29on parle du sport de combat
25:30parce que c'est vraiment
25:31ce qui est mis en avant
25:32la plupart du temps
25:33mais en fait,
25:34vous nous dites,
25:35voilà,
25:36pas que parce que le football,
25:37que ce soit le rugby...
25:38Oui,
25:39tous les sports,
25:40il peut y avoir
25:42La commotion,
25:43par elle-même,
25:44c'est déjà
25:45dans ces sports-là,
25:46c'est dans les sports
25:47où on peut tomber,
25:48un vélo,
25:49les sports de glisse,
25:50même au golf.
25:51Pour être plus anecdotique,
25:52on peut se prendre une balle
25:53de golf dans la tête.
25:54Oui, oui.
25:55Enfin,
25:56on peut le voir
25:57dans tous les sports
25:58mais la majorité des commotions
25:59surviennent en dehors du sport,
26:00dans les accidents du travail,
26:01les accidents de la circulation.
26:02Et donc,
26:03la commotion va entraîner
26:04certains symptômes,
26:05des troubles d'équilibre,
26:06des maux de tête,
26:07des troubles visuels,
26:08des problèmes de santé,
26:09des problèmes de santé
26:10et des troubles visuels
26:11qui vont persister
26:12pendant quelques jours,
26:13parfois quelques semaines
26:14mais c'est un choc
26:15suffisamment violent
26:16pour entraîner des symptômes.
26:17Rarement une perte de connaissance
26:18et dans 10% des cas environ,
26:19il y a une perte de connaissance
26:20par rapport au traumatisme
26:21crânien grave
26:22où là,
26:23la perte de connaissance
26:24est systématique.
26:25Elle est inestimable.
26:26Donc,
26:27c'est pour ça
26:28qu'on parle de traumatisme léger
26:29mais il peut y avoir
26:30des conséquences malgré tout.
26:31Et comment,
26:32aujourd'hui,
26:33on prend en charge
26:34les patients qui arrivent ?
26:35Alors,
26:36peut-être au départ
26:37mais peut-être aussi
26:38a posteriori,
26:39sur ces commotions-là.
26:40Parce que c'est quand même
26:41le disque dur.
26:42Il y a pas mal de choses
26:43qui se passent.
26:44Alors,
26:45comment on peut faire ?
26:46Alors,
26:47la prise en charge,
26:48maintenant,
26:49elle est bien codifiée
26:50mais de manière immédiate.
26:51C'est le protocole commotion
26:52au rugby
26:53qu'on voit
26:54de manière systématique.
26:55Mais on voit
26:56chez les professionnels.
26:57Est-ce que ça existe déjà
26:58chez les amateurs ?
26:59On va commencer par ça
27:00avant d'être sur le haut niveau.
27:01Ça s'étend aux amateurs.
27:02Maintenant,
27:03les médecins
27:04qui interviennent
27:05au niveau sportif
27:06sont formés
27:07et sont amenés
27:08à prendre en charge
27:09après.
27:10Donc,
27:11dès qu'il y a
27:12une commotion,
27:13une suspicion de commotion,
27:14il y a des formations
27:15aussi bien pour
27:16les personnels
27:17qui travaillent
27:18dans le milieu sportif
27:19pour identifier la commotion
27:20pour arrêter...
27:21Alors,
27:22nous on voit pas,
27:23on dit à la télé
27:24quand on voit du rugby,
27:25qu'on est sur ses rêves.
27:26Il se passe quoi ?
27:27Vous pouvez nous dire ?
27:28En général,
27:29le médecin a 3 minutes
27:30pour dire
27:31si c'est une commotion ou pas.
27:32Il y a des échelles,
27:33il y a des questions
27:34à poser aux patients,
27:35enfin aux sportifs,
27:36c'est la formation du médecin,
27:37au sportif
27:38qui a été victime
27:39d'un choc.
27:40On lui pose quoi ?
27:41Le score...
27:42Parce que si tu me dis
27:439x9,
27:44tout de suite,
27:45j'arriverai pas à te le dire.
27:46Commotion,
27:47c'est ça.
27:48Le jour, la date,
27:49le score,
27:50enfin voilà,
27:51pour voir s'il y a...
27:52Parce qu'il peut y avoir
27:53des troubles de mémoire immédiats.
27:54S'il est bien orienté.
27:55Voilà,
27:56s'il est bien orienté,
27:57s'il n'a pas de troubles de mémoire,
27:58s'il n'a pas perdu connaissance.
27:59S'il y a une perte de connaissance,
28:00d'emblée,
28:01on va se poser des questions.
28:02Docteur,
28:04pour prévenir ces risques.
28:05Parce que là,
28:06en plus,
28:07on parle d'un film.
28:08Il y a un film aussi
28:09qui a été sorti,
28:10Confucian,
28:11ça s'appelait avec Will Smith.
28:12Sur le foot américain.
28:13Sur le football américain.
28:14Voilà,
28:15seul contre tous en français.
28:16Voilà,
28:17exactement.
28:18Et ce film,
28:19il était quand même impressionnant
28:20sur les footballeurs américains.
28:21Comment...
28:22Enfin,
28:23tous les symptômes
28:24qu'ils pouvaient avoir
28:25à force de prendre des coups
28:26malgré des casques,
28:27malgré des protections.
28:28Et aujourd'hui,
28:29quand on voit le rugby,
28:30comme vous dites,
28:31dans les sports de combat,
28:32le basket,
28:33c'est peut-être un peu moins fréquent.
28:34Un peu moins,
28:35mais on peut en avoir.
28:36Le handball,
28:37le foot,
28:38le basket.
28:39Et aujourd'hui,
28:40est-ce qu'il y a vraiment
28:41une campagne de prévention
28:43pour éviter,
28:44alors on ne va pas dire
28:45stopper complètement ce risque,
28:46que zéro n'existe pas,
28:47mais au moins éviter
28:48ou prendre des précautions
28:49pour éviter d'avoir ces commotions.
28:50Il y a eu des règles,
28:51par exemple,
28:52le carton rouge au foot,
28:53quand il y a un coup de coude
28:54dans la tête
28:55qui est systématique,
28:56enfin,
28:57involontaire.
28:58Mais on voit que ça a permis
28:59de réduire la fréquence
29:01des commotions,
29:02simplement en changeant
29:03certaines règles.
29:04D'ailleurs,
29:05docteur,
29:06je lisais tout un dossier
29:07autour justement
29:08du sport
29:09et des commotions cérébrales
29:10et il disait que les femmes
29:11dans le sport
29:12pouvaient être plus sujettes
29:13mais à cause des règles.
29:14Parce que les règles
29:15au niveau masculin
29:16et au niveau féminin
29:17étaient les mêmes
29:18et qu'en fait,
29:19voilà,
29:20on disait,
29:21mais parfois,
29:22il faut adapter.
29:23Et pourtant,
29:24voilà,
29:25je suis une femme dans le sport.
29:26Statistiquement,
29:27les femmes sont moins victimes
29:28de commotions cérébrales
29:30parce qu'elles font moins
29:31de sports à risque.
29:32Mais pour un même sport,
29:33effectivement,
29:34que ce soit le foot,
29:35le basket,
29:36il y a plus de commotions
29:37chez les femmes
29:38que chez les hommes.
29:39Peut-être parce qu'aussi
29:40la musculature
29:41est peut-être
29:42un peu moins tonique
29:43et protectrice,
29:44on va dire,
29:45que chez les hommes.
29:46Mais effectivement,
29:47il y a un peu plus de risques.
29:48Il y a aussi un risque
29:49plus important
29:50chez les enfants
29:51et les adolescents.
29:52Donc,
29:53il faut prendre en compte.
29:54J'allais vous dire,
29:55docteur,
29:56moi j'ai mon fils
29:57qui fait du foot
29:58et systématiquement,
29:59je lui dis,
30:00tu ne mets pas la tête
30:01sur un dégagement
30:02de gardien.
30:03Tu attends un rebond
30:04de ballon
30:05et ensuite,
30:06tu vas mettre la tête
30:07parce que la plupart
30:08des entraîneurs disent,
30:09voilà,
30:10mets la tête,
30:11mets la tête.
30:12C'est là où il y a le choc.
30:13Il y a le choc
30:14et il est répété,
30:15il est répétitif
30:16et je lui dis à chaque fois,
30:17systématiquement,
30:18attends un rebond,
30:19quoi que te dise l'entraîneur.
30:20Après une commotion,
30:21maintenant,
30:22on sort,
30:23si la commotion
30:24a été diagnostiquée,
30:25il y a un arrêt
30:26de l'activité
30:27et après une semaine,
30:28il faut que le médecin...
30:29Votre rôle aujourd'hui,
30:30c'est peut-être de sensibiliser
30:31un peu plus
30:32dans le foot,
30:33d'être omniprésent.
30:34C'est demain,
30:35c'est ça ?
30:36Demain mardi,
30:37si vous regardez la rediffusion
30:38dimanche,
30:39c'est raté.
30:40Demain mardi,
30:41il va se passer quoi ?
30:42Il y aura une table ronde
30:43mais vous allez dire quoi ?
30:44Justement,
30:45on va parler des commotions
30:46et puis des conséquences
30:47à long terme.
30:48On parlait du film
30:49avec Will Smith
30:50qui décrit bien
30:51toutes les difficultés
30:52que le médecin
30:53qui a identifié
30:54ou plutôt
30:55qui a vraiment démontré
30:56qu'il n'y avait pas
30:57de maladie d'Alzheimer.
30:58C'est une histoire vraie
30:59et il ne veut pas l'accepter.
31:00Le monde professionnel
31:01ne veut pas l'accepter.
31:02Il y a une lutte de football
31:03américain
31:04qui a refusé
31:05pendant des mois,
31:06des années
31:07et ça s'est terminé
31:08par un procès.
31:09Donc oui,
31:10la répétition des commotions
31:11peut entraîner
31:12des dégâts cérébraux
31:13avec des pathologies
31:14d'allure dégénérative
31:15comme ce qu'on voit
31:16dans la maladie d'Alzheimer.
31:17C'est comme ce que vous,
31:18derrière,
31:19en tant que neurologue,
31:20vous arrivez à...
31:21Je suis obligé de couper court
31:22et surtout,
31:23on parle d'un film américain.
31:24C'est ce que j'allais dire.
31:25Mais derrière,
31:26on a un film nigerien.
31:27Ça donne un avant-goût
31:28quand même de demain.
31:29Vous faites un peu de place
31:30et c'est bientôt à vous
31:31dans quelques instants.
31:32Vous le savez.
31:33Demain également,
31:34je pense qu'on va...
31:35Pardon Julien,
31:36j'essaye juste d'introduire.
31:37Je papote.
31:38Oui, je vois.
31:39Mais en tout cas,
31:40demain également,
31:41aux côtés du Dr Jetnay,
31:42il y aura toute la projection
31:43et toute la mise en lumière
31:44du film
31:45Zeph, une vie de combat.
31:46On a la chance
31:47de vous avoir avec nous.
31:48Les stéphanos à casquette
31:49sont là.
31:51Alors,
31:52vous êtes jeune,
31:53plus jeune que nous.
31:54Comment vous connaissez
31:55l'histoire de cet homme
31:56qui est là ?
31:57Vous allez encore le mener
31:58de boxeur quand même,
31:59je trouve.
32:00C'est un type.
32:01Comment je connais
32:02l'histoire de M. Zenaf ?
32:03C'est un peu une légende
32:04dans la région de Saint-Chamond
32:06et de la Loire,
32:09plus largement.
32:10Et quand j'étais petit,
32:11mon papa me racontait
32:12ces histoires
32:13parce qu'il fait partie,
32:14mon père,
32:15de la génération
32:16des petits frères
32:17de Youssef Zenaf.
32:18Donc, il a été formé à la boxe
32:19et il me racontait
32:20son histoire
32:21de grand champion de boxe
32:22mais aussi
32:23son histoire
32:24de héros
32:25qui a su retrouver
32:26l'autonomie de son corps
32:27après.
32:28Justement,
32:29on peut l'applaudir bien fort.
32:30Vous êtes avec moi.
32:31On peut dire
32:32qu'il y a eu
32:33deux combats
32:34dans votre vie
32:35et je pense
32:36que c'était le combat
32:37le plus compliqué,
32:38c'était celui-ci.
32:39Oui, c'est celui-là
32:40mais bon,
32:41grâce au soutien
32:42de ma famille
32:43et de plein de gens,
32:44j'ai fait mon sortir.
32:45Aujourd'hui,
32:46je fais du sport,
32:47je fais de la musculation
32:48donc tout va bien.
32:49Tout va bien.
32:50Bon, vous êtes,
32:51on peut dire,
32:52le porte-étendard
32:53de la commotion cérébrale.
32:54Vous vous souvenez
32:55un petit peu
32:56de cette histoire-là ?
32:57On le voit dans le film.
32:58D'ailleurs,
32:59vous rencontrez la personne
33:00qui vous a mis K.O.
33:01Franchement,
33:02j'ai eu le fait de le voir.
33:03Sinon,
33:04je ne me rappelle de rien.
33:05Blackout total.
33:06Ah oui,
33:07je ne me rappelle de rien.
33:08Je me suis rappelé
33:09quand on regardait
33:10dans les images.
33:11Voilà.
33:12Sinon,
33:13je ne me rappelle de rien.
33:14On l'applaudit bien fort.
33:15Je serai présent demain
33:17C'est ça ?
33:18Ça se passe où ?
33:19Rappelez-moi,
33:20Fiona,
33:21ça se passe où ?
33:22Ça se passe,
33:23pardon,
33:24au CHU de Saint-Etienne
33:25et on mettra la fiche,
33:26justement,
33:27sur les réseaux.
33:28Tout le monde peut y aller ?
33:29Oui,
33:30tout le monde peut y aller.
33:31C'est ouvert à tous.
33:32C'est gratuit.
33:33Sur inscription.
33:34Mais voilà,
33:35gratuit.
33:36Et en tout cas,
33:37merci,
33:38merci vraiment.
33:39Professeur,
33:40merci à vous.
33:41Merci à vous.
33:42Vous avez laissé votre place
33:43dans quelques instants
33:44à l'éviter,
33:45mais merci à vous.
33:46Je vous remercie.
33:47Merci à vous.
33:48Merci.
33:49Alors,
33:50Irfindi,
33:51on reparle d'un jeune président,
33:52non ?
33:53De jeune,
33:54mais si.
33:55Si, tout seul,
33:56mais non,
33:57deuxième mandat.
33:58Deuxième mandat,
33:59en effet.
34:00Pas tout à fait.
34:01Pas tout à fait.
34:02Un demi-mandat,
34:03c'est pour ça que tu dis jeune.
34:04J'étais coprésident
34:05au bout de la deuxième année
34:06et les deux dernières années,
34:07président.
34:08Le plus heureux,
34:09je pense,
34:10qu'on a vu du basket
34:11dans tous les états.
34:12Le 3-3 aux Jeux Olympiques,
34:13un bijou.
34:14même on n'est pas... Incroyable ! Et l'équipe de France, face au RICA, mais tout, et les féminins, mais tout, tout, c'était beau !
34:21On aurait pu, on aurait pu...
34:23On aurait pu !
34:25Ce qu'il faut quand même retenir, c'est que la France et les Etats-Unis, nous étions les deux seules nations à présenter quatre équipes aux JO.
34:33Les équipes 3-3, masculin, féminin, et deux équipes...
34:36Alors, on parle de ça, c'est vrai, parce que les JO étaient dans la lumière, mais on va...
34:39Il ne faut pas oublier la très, très belle campagne qu'on a eue sur nos équipes jeunes, nos U16, nos U17, nos U20, qui ont été doubles champions deux fois,
34:49nos U20 féminines, aussi bien chez les garçons que chez les filles. Honnêtement, on a eu un très, très bel été, Président.
34:57Complètement.
34:58Et une belle réélection, je ne savais même pas, ça a eu lieu quand, les élections ?
35:01Ah bah ça, par rapport aux JO, c'est rien du tout.
35:05Mais on n'a pas entendu parler de l'élection.
35:07Oui.
35:08Non, ce qui est important...
35:09Moi, je n'ai pas voté.
35:10Non.
35:11Tu n'es pas licencié, non ?
35:12Non, c'est pas ça.
35:13Non, c'est les clubs qui volent avec les représentants.
35:16Non, mais c'était quand ?
35:17Par rapport à...
35:18Fin juin.
35:19Par rapport à votre élection, Président, ce qui est intéressant, c'est que vous avez une équipe jeune autour de vous,
35:27qui vous accompagne dans les missions du Comité de basket de la Loi.
35:31Oui, tout à fait.
35:32Alors, en plus, on la rajeunit un petit peu, ici.
35:36Toutes les personnes qui ont été candidates et après, qui ont été élues par les 100 clubs ligériens,
35:46c'est parce que tous les jeunes avaient une fonction, vous le savez, et on avait communiqué à tous les clubs,
35:51si telle ou telle personne était élue, elle aurait telle ou telle mission.
35:56Donc, après, c'est facile d'être Président avec une belle équipe, comme j'ai aujourd'hui, qui m'entoure,
36:03parce qu'ils ont tous des compétences à tous les niveaux, que ce soit au niveau de la technique,
36:07que ce soit au niveau sportif, que ce soit au niveau des...
36:10Après, c'est bien d'avoir un bon fédérateur, parce qu'il y a une bonne équipe, il n'y a pas de problème,
36:14mais je pense que quand le fédérateur est bon, c'est ce qui permet aussi que chacun puisse déployer ses propres compétences.
36:19Oui, mais vous savez, un chef d'orchestre, s'il n'a pas de musicien...
36:23Vu qu'il y a des musiciens qui sont bons chefs d'orchestre, ça ne fait pas une bonne musique.
36:27Elle m'a dit ça, oui, Julien, ça roule, c'est grâce à nous.
36:30La Loire, on l'a toujours dit, Président, la Loire, on est terre de basket, c'est vrai.
36:35Alors là, on peut vraiment dire que la saison 2023-2024 est quand même exceptionnelle.
36:42Oui, je crois qu'on a presque battu le record de tout temps.
36:46Il y a plus de 20 ans, je pense qu'on a battu ça.
36:49Vous avez les chiffres ?
36:5014 625, quelque chose comme ça.
36:52Ah oui, on se rapproche de... Il y a très longtemps, on disait objectif 15 000, mais c'est...
36:55Oui, de la part de notre président de l'Université de Noël.
36:59On est le numéro 1, le département numéro 1 français.
37:02Numéro 1 de 2 ?
37:03Dans le top 3. Dans le top 3. Non, dans le top 5.
37:05Top 5.
37:06Mais bon.
37:07Si, top 5.
37:08Parce que si on dit qu'on est 1er, là, je vais me faire professionnel.
37:11Non, non, dans les derniers chiffres, non, honnêtement, je crois qu'on est dans les top 5 départements.
37:16Je crois qu'on est 5e.
37:17C'est énorme.
37:18Et Président, pourquoi un tel engouement ? Clairement, pourquoi dans la Loire, un tel engouement ?
37:21Parce que c'est le meilleur sport, le basket. Je n'arrête pas de vous le dire, mais bon.
37:25Je ne nie pas, je ne nie pas la sport.
37:27Alors, pourquoi...
37:28Quand il pleut, on est au sec.
37:30Déjà, il faut reconnaître que nous, on a, filles et garçons, au niveau du comité de la loi, il y a quand même 46 %, c'est féminine.
37:39Ah oui.
37:4046 % des licenciés, c'est féminine.
37:43D'ailleurs, j'en profite pour parler de Montbrison, le BCMF...
37:49Qui ont fait une excellente saison, aussi, l'année dernière.
37:51Qui ont fait une excellente saison.
37:52Corinne et ses équipes, depuis des années, et elles repartent zéro, des fois.
37:55La 2-2, toujours en plus. Enfin, qu'elle garde.
37:57Elles évoluent quand même en poubée au niveau des filles.
38:03Et il y a aussi le RBF, en N1.
38:07Le seul petit regret au niveau des féminines, c'est qu'on n'a pas de dossier U15 élite, et ça, ça m'embête un petit peu.
38:13Vous avez travaillé le dossier ?
38:15On va travailler un petit peu le dossier pour...
38:17Oui, parce qu'il y a des dossiers pour, en tout cas.
38:19Voilà. Alors ça, ça aide, déjà, les féminines.
38:23Et la deuxième chose, c'est que je crois que là, par contre, on doit être le premier comité à avoir autant d'équipes qui jouent en championnat de France.
38:33Ah oui. OK.
38:34Et est-ce que l'élite, parce qu'il faut qu'on avance un tout petit peu, désolé, je vous presse un peu.
38:38Il y a Ludovic qui avait arrivé aussi, il va être énervé, après.
38:40Le fait d'avoir, malheureusement, mais ça peut être bien, deux équipes en Pro B.
38:46C'est une belle vitrine ou ce n'est pas une belle vitrine ?
38:48La chorale restera une belle vitrine. Il faut qu'on fasse attention à ce que je dis.
38:52Oui, oui, attention.
38:53On va pas mentir, on a été quand même déçus de cette descente.
38:56Mais oui.
38:57Mais je pense qu'il faut faire confiance au président Brochaud.
39:02Je pense qu'il descend pour mieux rebondir.
39:07Mais avoir ces équipes-là, ce niveau-là, d'avoir une Arena, d'avoir une chorale, ça aide ou ça n'aide pas ?
39:12Mais bien sûr que oui, ça aide.
39:13Dites-le.
39:14Je te le dis fièrement, oui, ça aide, bien sûr.
39:17Vous étiez où vendredi, vous ?
39:20Non, jeudi.
39:21Pas vendredi, c'est un jeudi qu'on s'est croisés.
39:23Jamais, je ne vais pas ce genre de truc.
39:25Vous étiez où, le camaraderie ?
39:27On était du côté de Saint-Galmi à la Charpignard pour la présentation du début de saison et la présentation du maillot du SCAB.
39:35Et on en parle tout de suite après.
39:37Depuis trois mois, on a oeuvré sportivement pour monter deux équipes compétitives.
39:42Une sur le championnat de National 1 avec un objectif de post-formation.
39:48Et puis sur la Pro B, avec l'objectif que tout le monde s'est donné, c'est d'être dans les six premiers pour atteindre les playoffs
39:54sans passer par la partie play-in de ce nouveau championnat qui va commencer très vite, dès la semaine prochaine.
40:07À un moment donné, il y a plus de 50 salariés.
40:10Donc, il faut structurer toute l'administratif financier et tout ce qui est communication.
40:14Donc, Patrice va gérer tout ça.
40:16Et puis, moi, je resterai directeur sportif, attaché à tout ce qui est autour du terrain et des quatre équipes qui sont au sein du SCAB.
40:27Ça reste des matchs de préparation, mais aujourd'hui, il y a de la qualité dans les deux équipes.
40:30Après, on va attendre le démarrage de la vraie compétition.
40:33Mais moi, je suis toujours prudent.
40:35Par contre, on est confiants et on commence à avoir des certitudes sur la qualité de jeu qu'on peut déployer avec ces nouveaux joueurs.
40:42Et puis, moi, je mets un accent aussi et les coachs aussi.
40:46C'est sur la mentalité de nos joueurs.
40:48Honnêtement, on a des bons gars et je sais que derrière, les deux équipes vont bien vivre.
40:54Et c'est plus important si on veut des résultats.
40:56Le projet que David Despinas veut mettre en place, c'est d'avoir un village basket.
40:59Et c'est vrai que ce village, il y tient à cœur parce que de toute façon, vous ne pouvez pas continuer à travailler avec une équipe de pro A ou de pro B à terme.
41:13Une équipe de N1 à 25 kilomètres et avec surtout un centre de formation avec deux seuls terrains.
41:19Aujourd'hui, on se rend compte qu'il faut des équipes de pro A et de pro B.
41:24Aujourd'hui, on se rend compte qu'il faut 4-5 terrains pour pouvoir avoir de la qualité d'entraînement.
41:29Et c'est ce qu'on va rechercher dans ce projet-là.
41:32On ne peut plus s'en passer.
41:33On le sait.
41:34Il faut que dans les 2-3 ans, on ait quelque chose qui sorte.
41:36C'était qui ?
41:37Thierry Chapeau, le directeur sportif.
41:40Parce qu'il y a le directeur général et le directeur sportif du SCAP.
41:44Ils l'ont présenté ce soir-là.
41:45Alors, le SCAP, c'est quand même la nouveauté, on va dire, cette année.
41:50C'est un projet unique en France.
41:52Oui, tout à fait.
41:53Donc, c'est une union de Saint-Chamond-Basquette avec Andrézieu Bouteillon.
41:58Avec à la tête, je pense que tout le monde connaissait le groupe d'Espinasse.
42:02Et maintenant, David d'Espinasse.
42:04Et je pense qu'il y a tous les ingrédients pour que ça fonctionne très bien.
42:08Quand il y a le financier, quand il y a l'humain, qu'il y a en plus les salles.
42:13Mais le financier, c'est tout un projet global.
42:16C'est un projet global.
42:19Et quand on voit la détermination de David d'Espinasse sur ce projet-là,
42:25ça ne peut que réussir.
42:27Je pense qu'il y a une certaine petite pression, là.
42:30Forcément.
42:31On a envie de réussir sur l'année ou on a envie de réussir sur du long terme,
42:34court, moyen, long terme ?
42:35C'est pas David d'Espinasse, il ne peut pas te le dire.
42:38Je doute quand même qu'au sein du comité, on en a quand même un peu parlé.
42:41Bien sûr.
42:42Forcément, c'est un projet à court, moyen et long terme.
42:47Il n'est pas venu ici, je ne pense pas.
42:49Je ne peux pas parler pour lui parce que ce n'est pas mon rôle.
42:53Une chose est claire, les ambitions qu'il a, c'est la Betlic très rapidement
42:58et dans un temps un petit peu plus long.
43:01Maintenant, c'est l'Euroleague.
43:03La seule chose que je retiendrai quand même, c'est sur Andrés Ieuboutéon,
43:07quand on regarde la jeune équipe d'Anna,
43:10où il y a d'ailleurs pas mal de jeunes végétariens.
43:15C'est une moyenne d'âge de 23 ans.
43:19Sans Américain.
43:23Franchement, il y a vraiment tous les ingrédients.
43:26Assez loin.
43:27J'ai demandé, super équipe.
43:30Ça ne peut être que bon pour le basket ligérien,
43:33parce que quand on a deux équipes comme ça, plus les féminines dont on vient de parler,
43:38plus les résultats qu'on a eus aux Jeux Olympiques,
43:42je pense qu'on va avoir beaucoup...
43:43Derby dans 14 matchs.
43:45Oui, journée 14.
43:47Non, par contre, vous vouliez dire tout à l'heure, et c'est important,
43:50c'est très bien, Président.
43:52Il faut savoir que si aujourd'hui Andrés Ieuboutéon ou Saint-Chamond
43:56n'avaient pas été des clubs costauds,
44:00David Despinas ne se serait jamais intéressé.
44:03On connaît un peu l'homme, tout ce qu'il touche.
44:05Il réussit, je pense que oui.
44:06Par contre, si ces clubs en étaient là,
44:08il faut dire merci au président de Saint-Chamond, Roger Pagourt,
44:11qui a su amener...
44:13Il y a encore une place dans l'organigramme 1, il n'est pas...
44:16Oui, et aussi pour Andrés Ieuboutéon, c'est Pascal Piotrowski
44:21qui a aussi amené...
44:22Et l'animateur d'Andrés Ieuboutéon qui...
44:24Et l'animateur d'Andrés Ieuboutéon, c'est bien sûr.
44:26Donc ça va vraiment, normalement, ça devrait bien fonctionner.
44:30On croise les doigts, c'est ce week-end, la première journée,
44:33aussi bien pour la Pro B qui se déplace en Alsace,
44:37et pour Andrés Ieuboutéon,
44:39où le SCAB NMA va recevoir au Palais des Sports Lund Plage.
44:43Et vous savez qui vient ?
44:45Non.
44:46C'est quand même exceptionnel.
44:47On va voir une photo.
44:48Est-ce que vous connaissez cet homme ?
44:49C'est Kader.
44:50Ah non, c'est pas Kader.
44:51Est-ce que vous connaissez cet homme ?
44:53G.O. Fred Weiss.
44:54Voilà, on l'a dit dans le public, derrière.
44:56En effet, il est consultant sportif maintenant.
44:58C'était notre international français,
45:01l'époque des G.O. à Sydney, le dunk de Vince Carter,
45:04on peut se rappeler de plusieurs.
45:05Il sera présent vendredi soir au Palais des Sports
45:08d'Andrés Ieuboutéon pour le SCAB NMA face à Lund Plage.
45:11Il fera l'entre-deux du match.
45:12Merci à vous, messieurs.
45:13On explose les temps.
45:15Je vais me faire mettre l'actualité.
45:16C'est pas ma faute, je n'ai pas trop parlé.
45:18Il ne faut pas nous mettre deux mois de repos,
45:19parce qu'il se passe plein de choses.
45:20Dans quelques instants,
45:21on va monter gravir le Kilimanjaro.
45:29Ludovic Gidron, notre spécialiste running.
45:31Eh oui, grosse actualité.
45:33Pourquoi le Kilimanjaro ?
45:35Vous voulez nous amener là-bas ?
45:36Moi, je ne vais emmener personne.
45:38C'est simplement l'idée de Pierre Julien,
45:41notre invité.
45:43Il va nous dire justement
45:44pourquoi il a choisi le Kilimanjaro.
45:47Pourquoi il n'a pas choisi un sommet ?
45:49Surtout, qu'est-ce qui s'est passé ?
45:50Parce que comme tu ne te dis pas,
45:52on va demander à Pierre Julien.
45:53Pierre Julien, il s'est passé quoi il y a quelques semaines ?
45:55Eh bien, il y a deux semaines,
45:56on a gravi à 14 le Kilimanjaro
45:58avec un copain mal marchant.
46:01On a fait cette ascension en joualette.
46:03Ah ouais, on l'a dit.
46:07On l'apprend.
46:08Ça, c'est teasé, ça.
46:10Déjà, la Saint-Élion en joualette,
46:12j'avais trouvé ça incroyable.
46:13Alors le Kilimanjaro,
46:14on va avoir des images,
46:15mais combien de personnes ça mobilise ?
46:17Alors nous, on était une équipe de 14
46:19avec Gauthier Delanois
46:20qui est la personne mal marchante,
46:22qui nous a quand même fait
46:23au milieu de cette ascension
46:24un énorme exploit.
46:25C'est-à-dire qu'à un moment,
46:26on était un peu coincés mécaniquement
46:28avec la joualette qui ne passait pas.
46:30Il a réussi à faire plus que quelques pas.
46:32Ah ouais ?
46:33Il a rampé.
46:34Il s'est hissé sur les bras.
46:35Là, ça monte et ça aplatit encore.
46:37Là, on est à plus de 5000 mètres d'altitude.
46:39Là, on est à 5002 ou 5003 par là.
46:41Et voilà, dans de la terre,
46:44dans de petits cailloux comme ça
46:46qui glissaient bien sous le pied.
46:47Est-ce qu'on se dit à un moment,
46:48pourquoi je suis là ?
46:50Non.
46:51On le sait pourquoi on est là.
46:52C'est un projet de un an,
46:53donc c'est juste l'aboutissement.
46:55Et là, on est à peu près,
46:56même si ça fait cinq jours
46:57qu'on est sur les pentes du Kilimanjaro,
46:58à ce moment, on est...
46:59Cinq jours, c'est-à-dire que par jour,
47:011000 mètres d'altitude ?
47:02Non.
47:03Oui, mais ce n'est pas beaucoup.
47:04C'est simplement que le dénivelé n'est pas énorme.
47:07Par contre, si vous voulez,
47:08à un moment, à une certaine altitude,
47:09il ne faut pas faire plus par jour
47:10pour des questions d'acclimatation
47:12et de préparation.
47:13Tout le monde a pu monter ?
47:14Oui, tout le monde dans l'équipe est en haut.
47:16C'est une chance.
47:17Non, ce n'est pas une chance.
47:19C'est un travail.
47:20Oui, on a préparé notre projet.
47:22C'est-à-dire ?
47:23Comment on travaille ça ?
47:24Physiquement, je pense qu'on était tous très prêts.
47:26Et puis après, on était très sensibilisés aussi
47:28aux questions de problématiques
47:30d'acclimatation.
47:31C'est ça le truc.
47:32Et alors, ça s'est fait différemment.
47:34Voilà, on a fait des stages en altitude.
47:36On a passé beaucoup de temps en altitude dans les Alpes.
47:39On a aussi employé une tente hypoxique.
47:43Alors, Gautier Delanois, forcément,
47:45il n'a pas fait beaucoup de stages en altitude auparavant.
47:47Un peu compliqué pour lui.
47:48Voilà, il a dormi pas mal en tente hypoxique à Paris
47:51puisqu'il était aussi volontaire aux Jeux Olympiques.
47:54On a été quelques-uns à mixer les différentes pratiques.
47:56Et finalement, oui, on arrive tous là-haut
47:58en très bon état et ça tombe bien.
47:59Et surtout, pour aller plus vite, vous le lâchez de là-haut.
48:02Oui, alors ça, c'est vrai que c'est le cœur du projet.
48:05C'est le petit plus.
48:06C'est le petit plus.
48:07C'est ce qui fait que Gautier a employé le terme
48:10qu'on était des pionniers.
48:11C'est vrai que la descente de ce sommet en parapente,
48:15ça s'est déjà fait.
48:16La montée en gelette, ça s'était déjà fait.
48:18Mais alors, l'ensemble de ces deux choses,
48:20avec la version handicapé,
48:22le dispositif fédéral s'appelle handicapé.
48:25C'est une conjonction de handicapé et de handicapé.
48:28Ça, ça ne s'était jamais fait.
48:29Et c'est vrai que c'était un beau challenge
48:31parce qu'il a fallu inventer des petites choses
48:33pour pouvoir le faire.
48:34Alors, on en parlait avec Ludo et mon fils Meuthane.
48:36Je n'irai pas, je vous le dis direct.
48:37Il y a Inno Stein qui a fait l'Everest, etc.,
48:40qui passe au cinéma.
48:41Il y a eu les Jeux Olympiques.
48:43Est-ce que vous avez trouvé que c'était judicieux
48:44de le faire à ce moment-là ?
48:46Parce que je trouve qu'au niveau médiatique,
48:48même si peut-être, vous allez me dire,
48:49je ne fais pas ça pour le côté médiatique,
48:51mais on aurait pu attendre encore quelques mois
48:53pour le faire.
48:54Ludo, non ?
48:55Après, je pense que c'est les conditions qui le veulent.
48:57On ne vole pas à n'importe quel moment de l'année.
48:59Je pense que voler au mois de décembre,
49:01c'est plus compliqué.
49:02Après, là, je ne sais pas,
49:03les conditions apparemment étaient bonnes.
49:04Il y avait peu de neige.
49:05Par contre, à Statitus, c'est bizarre.
49:07Si vous voulez, moi, statistiquement,
49:08j'ai regardé ce qui semblait être la période la meilleure.
49:11Et en gros, à partir de mi-août jusqu'à fin septembre,
49:14c'est statistiquement ce qui se prête le mieux aux parapentes,
49:16sachant qu'on est dans l'hémisphère sud.
49:18Donc, nous, on était quand même à la fin de l'hiver.
49:21Donc, vous voyez, en décembre, ça peut se faire aussi.
49:23Il y a d'autres projets qui se font en décembre.
49:25Nous, on a joué statistiquement ce qu'il y avait de plus sûr.
49:28Après, les conditions étaient bonnes sur le jour où on vole.
49:32Si on fait ça la veille,
49:33sachant que c'était ce qui était prévu...
49:35Alors, je suis sûr...
49:36C'est mort.
49:37Oui, c'est mort pour la partie parapente.
49:38Et je suis de plus en plus convaincu que c'était mort
49:40pour pouvoir monter en jolette avec Gauthier.
49:42Oui.
49:43Il y a eu beaucoup, beaucoup d'échecs les jours précédents.
49:45On a croisé les gens qui redescendaient.
49:47Il y a eu beaucoup d'échecs.
49:48Et en fait, nous, ça s'est joué à...
49:49C'est un peu un miracle.
49:50OK, ce petit...
49:51C'était le bon moment.
49:52Et surtout que vous l'avez fait le jour où les Jeux paralympiques se sont ouverts.
49:57Oui, alors ça, c'est peut-être le hasard.
49:59Pour répondre à la question d'avant,
50:00je pense que ce n'est pas forcément un mauvais moment.
50:02On a peut-être aussi mis en lumière le fait
50:05que les Jeux paralympiques allaient se lancer.
50:07Je ne vais pas faire mon édouard vert,
50:08mais je ne crois pas qu'il y ait de bon ou de mauvais moment.
50:10Si vous devez retenir un moment, ce serait lequel ?
50:14Alors, c'est vrai qu'en émotion, de mon point de vue,
50:17ce qui est...
50:18Là où j'ai un peu craqué, c'est quand j'ai vu Gauthier nous dire
50:22« Attendez, les gars, on ne va pas se prendre la tête.
50:24Vous allez arrêter de porter la jouette au-delà de la faire rouler. »
50:26À un moment, on l'a soulevée pour passer entre des rochers et tout.
50:29Et là, il s'est mis à marcher, à ramper.
50:32Alors, je lui soutenais les pieds.
50:33Il y a des moments où il a fait un...
50:34Ça, c'était incroyable.
50:35Et je lui dis « Depuis quand tu peux faire ça ? »
50:37Il me dit « Là, je ne le savais pas. »
50:39Donc ça, c'est magique.
50:41Vraiment, le débattement.
50:43Il y avait des caméras.
50:45Il y avait un film dessus.
50:46Alors, on prépare un film, oui.
50:48Parce que dans l'équipe, on avait tous plusieurs rôles.
50:50Mais on avait un vidéaste professionnel avec nous.
50:53On a été aussi mis en partenariat avec une société
50:57qui fait de la production d'images en réalité virtuelle avec des casques
51:01pour les hôpitaux, les maisons de retraite.
51:03Donc ça, c'est dans les tuyaux.
51:05On espère faire quelques premières sur notre film avec des casques.
51:07Là, je dirais le voir au cinéma, lui.
51:09Parce que je sais où ça va.
51:10Moi, par contre, ce qui m'interpelle, c'est le risque que tu prends toi.
51:12Parce que c'est toi qui penses le projet.
51:14C'est toi qui démarres.
51:15Et je vois dans les images, au moment où tu fais un premier saut,
51:18vous tombez, je vois.
51:19Donc, c'est quand même un risque qui est quand même important.
51:21Alors, sur le premier gonflage, en fait, ce qui se passe, c'est que nous...
51:25Expliquez, le gonflage, c'est quoi, le gonflage ?
51:27Le gonflage, c'est le moment où la voile passe du sol au-dessus de nos têtes
51:29avant la course d'envol.
51:30Donc, en fait, nous, on loupe un petit gonflage
51:32parce qu'en fait, on avait le vent dans le dos.
51:34Ça n'aide pas pour le gonflage, ça.
51:35C'est assez rare au Kilimanjaro.
51:36On avait du nord-ouest.
51:37Moi, depuis que je regarde les prévisions, ça n'arrive pas souvent.
51:39Mais il était faible ce jour-là.
51:40Et en fait, le temps de chercher une solution pour la voile de face,
51:43on ne trouvait pas vraiment le super terrain,
51:45même si on avait regardé les cartes.
51:46Eh bien, le soleil nous a fait son petit miracle,
51:48c'est-à-dire une brise thermique qui nous a contrées.
51:50Et sur le premier gonflage,
51:52eh bien, en fait, la voile, elle prend, sur deux mètres de haut,
51:54la brise de face.
51:55Et dès qu'elle est au-dessus de ma tête, vent de dos.
51:57Donc là, je dis stop.
51:58Et le temps de s'arrêter dans une pente comme ça, à 5 800,
52:01on prend une petite gamine.
52:02Mais en fait, c'est vrai que sur le moment, ça ne nous fait pas plaisir.
52:05Ça nous fatigue, ça nous stresse.
52:10Le vrai décollage, il y a une histoire dans l'histoire.
52:13C'est que nous, on a un ski, puisqu'on a fabriqué des accessoires
52:17pour pouvoir faire voler une jolette.
52:18Ça, ça n'existe pas.
52:19Nous, on ne voulait pas monter un objet qui est fait pour voler
52:22un fauteuil volant à vide et le redescendre la jolette.
52:25Donc, on a fait un mix des deux.
52:27Et on voit le ski qui va se planter un petit peu au sol.
52:29Là, poum, et on bascule à l'avant.
52:31Et ça, moi, sur le moment...
52:33Ça ne fait pas rire.
52:34Non, ça ne me fait pas rire.
52:35Je ne sais pas ce qui se passe, en fait.
52:37Moi, je commence à sentir que ça porte un petit peu.
52:38Et puis, on se retrouve la tête en bas.
52:40Je vois Gauthier sous moi, sachant que je ne suis pas bien haut.
52:42Et ça le fait, quoi.
52:43Donc, ça, c'est miraculeux.
52:44Et là, le vol à 5 000 m, c'est combien de temps ?
52:46Alors, nous, on est passé de 5 806 m sur les instruments de vol,
52:49sachant que le sommet est juste 90 m au-dessus.
52:52C'est 46 minutes de vol.
52:54C'est 5 000 m de dénivelé négatif.
52:56C'est 32 km de long.
52:58C'est une mer de nuages à 3...
53:00Tu as gagné cinq jours par rapport aux copains.
53:02Oui, on a gagné deux jours sur les copains
53:05qui ont eu une aventure incroyable aussi.
53:07C'est une aventure complète.
53:08Les copains qui sont descendus à pied,
53:10ils peuvent franchement dire qu'ils ont sauvé une vie.
53:12Messieurs, on vous l'applaudit bien fort, si vous voulez.
53:16Parce qu'à suivre, on mettra sur les réseaux
53:19autre Ludo, autre aventure.
53:21Vous avez dû le suivre, l'UTMB.
53:23On reste dans la montagne, un peu plus bas.
53:254 000 m d'altitude, 4 007.
53:28Baptiste ?
53:29Oui, Baptiste.
53:30On va voir les images.
53:31Mais 9 000, neuf données plus.
53:3310 000, 170 km.
53:35C'est vrai que cette année, on allait à l'UTMB.
53:37On s'attendait toujours à une très belle épreuve.
53:39C'est la plus belle épreuve au monde.
53:42Et on n'avait pas...
53:44Kyan Jornet était dans les montagnes aussi.
53:46Il faisait les sommets.
53:47Et on s'est dit...
53:48Et finalement, cette année, on a été surpris.
53:49On a vraiment vu une course incroyable.
53:51Il y a eu pas mal d'abandons aussi.
53:53Les meilleurs des meilleurs ont abandonné.
53:55Oui, bien sûr.
53:56Forcément, les meilleurs ont abandonné.
53:57Mais le problème, c'est que pour gagner à ce niveau-là,
53:59il faut vraiment qu'on soit à 100%.
54:01On ne peut pas être à 99%.
54:02Et aujourd'hui, c'est vraiment des très grands champions.
54:04Et c'est vrai que Vincent Bouillard, devant le vainqueur,
54:07fait une démonstration.
54:08Parce qu'il est en moins de 20 heures.
54:11Mais derrière, on a un très grand champion.
54:12On a un champion qui est ligérien,
54:13qui est licencié dans le 42.
54:15La Versane.
54:16La Versane.
54:17Et qui avait trois objectifs dans sa vie.
54:20C'était vraiment...
54:21C'était faire une belle place pour le Championnat de France.
54:24C'était faire une très belle place pour l'UTMB.
54:26Il a fait deuxième.
54:27Et gagné la Saint-Élion.
54:28Mais non, c'était gagner la Saint-Élion.
54:29Donc je pense qu'il en est capable.
54:31Une belle année quand même.
54:32Éternelle seconde pour le moment.
54:34Mais c'est une belle année.
54:35Ouais.
54:36Et puis je dirais qu'il dégage quelque chose
54:38que peu de coureurs dégagent.
54:40Moi, je suis sur les événements.
54:41Honnêtement, j'ai regardé.
54:42Moi, je suis sur les événements tous les week-ends.
54:44J'étais sur mon téléphone en train de regarder le live de l'UTMB.
54:46Et quand il arrive à son dernier ravito en haut de la flégère,
54:49c'est incroyable.
54:50Le monde qu'il le porte.
54:51Le monde qu'il a autour de lui.
54:52Son coach.
54:53C'est incroyable ce qu'il dit.
54:54Il est fou.
54:55Exactement.
54:56Et moi, je l'ai suivi sur tout l'événement.
54:57Même au niveau des ravitos, il est toujours clean.
54:59Il est propre.
55:00Il est souriant.
55:01Il n'est pas…
55:02Et vraiment, c'est…
55:03Moi, je pense que c'est un très grand champion.
55:04À suivre.
55:05On va essayer de le rencontrer prochainement.
55:06Ça serait plutôt sympa.
55:07On le connaît bien.
55:08On l'a déjà rencontré au moins deux fois l'année passée.
55:09Voilà.
55:10En tout cas, on a été bluffé.
55:11C'est vraiment un très grand champion qui est né cette année à l'UTMB.
55:12Voilà.
55:13C'était la rentrée des classes.
55:14Et forcément, qui dit rentrée des classes, dit…
55:15C'est un peu plus long.
55:1650 minutes.
55:1752, 34 minutes.
55:18Voilà.
55:19On peut revoir cette émission sur toutes les box en replay.
55:21Merci à vous parce que vous faites briller la loi un peu partout.
55:22On vous suivra.
55:23Et on vous dit à la semaine prochaine.
55:24Ciao, bye, bye.
55:50Abonne-toi !

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