À 9h20, Audrey Tautou est l'invité de Léa Salamé. L'actrice monte sur scène dans “Charlotte” de David Foenkinos, à la Seine Musicale, du 19 au 25 janvier. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview-de-9h20/l-itw-de-9h20-du-jeudi-11-janvier-2024-9856562
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00:00 Bonjour Audrey Tautou. Bonjour Léa Salamé. Merci d'être avec nous ce matin.
00:04 Si vous étiez un personnage historique et si vous étiez un défaut, vous seriez qui ?
00:07 Vous seriez quoi ?
00:09 Si j'étais un personnage historique, j'ai choisi Ernest Shackleton.
00:14 Voilà.
00:15 Qui était un grand explorateur de l'Antarctique, du début du siècle dernier.
00:20 Merci de dire qui c'est.
00:23 La note de bad page.
00:25 Il a sauvé tout son équipage dans une terrible expédition en Antarctique qui s'appelait l'Endurance.
00:31 C'est un personnage que j'admire beaucoup.
00:34 Et si vous étiez un défaut ?
00:36 Eh bien je n'en ai pas.
00:37 C'est très bien.
00:38 Vous deviez vous en douter.
00:39 J'en étais sûre.
00:40 C'est-à-dire que j'ai beaucoup réfléchi.
00:42 Je me suis dit que c'était un gros problème.
00:44 Souvent j'ai honte de ça.
00:46 Je n'ai aucun défaut.
00:47 Ben non.
00:48 C'est rare.
00:49 Je sais que c'est rare.
00:50 C'est la plus belle réponse que j'ai eue des filles.
00:52 Et pourtant je suis quelqu'un de très humble.
00:54 Oui, ça s'entend.
00:55 Vous n'avez aucun défaut.
00:57 Madame de Stal disait "la gloire et le deuil éclatons du bonheur".
01:01 Est-ce que vous êtes d'accord avec elle ?
01:03 Il y a un truc un peu vrai là-dedans.
01:07 Parce que c'est vrai que souvent on rêve de gloire.
01:10 Mais elle s'accompagne.
01:12 Comme disait Victor Hugo, quand on a la médaille, on en a le revers.
01:16 Et c'est vrai que parfois ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus excitant dans la vie que d'avoir une certaine renommée.
01:25 Et c'est pour ça sans doute qu'il y a cinq ans vous avez décidé au dret au tout de dire stop, de faire une pause.
01:31 Alors même que vous étiez l'une des actrices françaises les plus plébiscitées, les plus demandées, les plus populaires depuis Amélie Poulain.
01:36 Vous avez aussi eu une carrière à l'international qui fait rêver certains.
01:39 Le Da Vinci Code à Hollywood, vous avez tourné dedans.
01:42 Et puis un jour, il y a cinq ans, vous avez dit bye bye au plateau de cinéma, au tapis rouge, aux interviews, aux paillettes,
01:48 pour vous consacrer à des projets personnels dont on va parler.
01:51 C'est quoi ? Vous êtes allée chercher le bonheur ? Vous êtes allée chercher la liberté ?
01:55 Alors moi j'ai toujours été heureuse dans mon métier.
01:58 Je n'avais pas besoin d'aller chercher du bonheur pour décider de faire autre chose.
02:02 Non, j'ai voulu chercher du temps.
02:05 Du temps pour pouvoir me consacrer à des projets que j'avais initiés quand j'étais justement sur les plateaux et que je ne pouvais pas concrétiser.
02:15 Donc j'avais envie de m'offrir de nouvelles aventures.
02:18 Dans la photographie, dans le dessin, vous écrivez ?
02:21 Dans l'écriture.
02:22 Dans l'écriture, vous écrivez ?
02:23 Oui, dans plein de choses comme ça.
02:24 Pour enfant, on va en parler dans un instant.
02:25 Mais vous dites "j'étais heureuse".
02:27 Certes, on vous croit, vous étiez heureuse.
02:29 Moi je ne suis pas quelqu'un qui ment.
02:30 Non, ça on a compris, vous n'avez aucun défaut.
02:32 Vous n'avez aucun défaut.
02:33 Là, je suis très franche.
02:35 Mais vous dites, dans une grande interview dans l'Obs, sur un tournage, tout est organisé, hiérarchisé, rien n'est laissé au hasard, nous sommes de bons petits soldats.
02:43 J'ai compris que je n'avais plus envie de servir l'univers de quelqu'un d'autre, mais de me servir moi-même.
02:48 Oui, c'est vrai.
02:49 C'est-à-dire que moi j'adore être un bon petit soldat et faire tout ce que je peux pour satisfaire un metteur en scène.
02:55 J'adore jouer, ça fait partie de moi, ça en fera toujours partie.
02:59 Mais j'avais envie de me mettre à mon propre service, parce que je suis aussi quelqu'un de très créatif.
03:05 Et voilà, j'avais envie de ça.
03:08 Vous faites une entorse à cette pause en revenant pour quelques soirs sur scène, fin janvier, pour un spectacle musical.
03:14 "Charlotte", conçu par David Funkinos, adapté de son best-seller, qui raconte la vie bouleversante, tragique, de l'artiste peintre juive Charlotte Salomon, morte à Auschwitz en 1943, à l'âge de 26 ans et enceinte.
03:26 Vous êtes accompagnée sur scène à la guitare par la grande bassiste américaine Gaylan Dorsey, qui a accompagné entre autres M. et David Bowie.
03:33 Pourquoi avoir dit oui à David Funkinos pour ce projet ? Parce que Charlotte ?
03:38 Parce que Charlotte, parce que ce texte magnifique, parce que Gaylan Dorsey, qui est une musicienne exceptionnelle,
03:44 parce que la scène musicale, qui est aussi un lieu absolument sublime, parce que c'est un projet totalement inédit.
03:53 J'avais envie de participer à une œuvre dont j'avais aucune idée de ce qu'elle pourrait ressembler.
04:02 On va être immergé dans les peintures de Charlotte Salomon, on va être immergé dans ce son, dans cette vie.
04:11 Parlez-nous de cette femme au destin tragique, mais aussi si romanesque.
04:15 Toute l'histoire de cette femme est une histoire de douleur, de souffrance.
04:19 D'abord par l'histoire de sa famille, qui n'est qu'une longue succession de suicides.
04:23 Le spectacle commence par ces mots "Charlotte a appris à lire son prénom sur une tombe".
04:28 Puisqu'elle porte le prénom de sa tante qui s'était suicidée, sa mère également va se suicider.
04:34 Oui, c'est vrai qu'elle a un destin très sombre, mais ce qu'il y a de justement très beau, c'est que son œuvre, sa peinture, est tellement lumineuse, tellement colorée.
04:48 Elle a mis en image sa vie, mais d'une manière, elle l'a tellement transcendée, que je trouve que ce qu'il en reste de cette vie-là, c'est la beauté, la force, la lumière.
05:03 L'histoire est tragique, mais elle n'est pas morbide.
05:09 En pleine montée du nazisme, elle réussit l'exploit, cette jeune juive, d'intégrer l'Académie des Beaux-Arts en Allemagne, à Berlin.
05:16 Alors que Hitler arrive au pouvoir, que seulement 1% des Juifs étaient admis au Beaux-Arts de Berlin à ce moment-là.
05:23 Elle, elle va y rentrer, elle va même gagner le premier prix.
05:26 Oui, parce que son talent est extraordinaire. Et moi, je ne connaissais pas ses œuvres.
05:31 Quand David Foynquinos m'a envoyé ce dossier, le texte, il l'avait accompagné de ses peintures, d'un certain nombre de ses peintures.
05:41 Et c'est vrai que j'ai trouvé qu'elles sont tellement, tellement belles.
05:45 J'ai été vraiment époustouflée par son talent.
05:50 Et donc, en effet, elle a été admise au concours des Beaux-Arts. Elle a eu le premier prix à Berlin.
05:58 Et un puis un jour, alors que débutent et commencent et s'accentuent les déportations des Juifs,
06:04 elle va voir un ami médecin et elle va le voir.
06:07 Elle vient avec une valise, une valise qui a 1300 toiles d'ailes.
06:10 Et elle lui dit "garde ça, c'est toute ma vie".
06:13 Et oui, sans savoir forcément ce qui l'attend, mais en tout cas, elle a cette prémonition de se dire que sa vie finalement,
06:22 ça n'a pas été peut-être les drames qui l'ont jalonné, mais ça a été ce qu'elle a réussi à en faire.
06:30 Et encore une fois, moi, ce qui me plaît dans ce spectacle, c'est toute la beauté qu'il y a dans ses peintures.
06:36 Où elle raconte toute cette vie, cette vie de 26 ans. Elle raconte et elle peint ses amours.
06:42 Son premier amour avec un écrivain. Elle peint évidemment la montée du nazisme.
06:47 Elle peint les huées de sa belle-mère cantatrice, les huées antisémites.
06:52 Elle peint la nuit de cristal. Elle peint le beau et l'affreux et l'horreur.
06:56 Elle peint tout ça. Écoutez David Fankinow qui parle de Charlotte.
06:59 Le plus important, c'est vrai que c'est son portrait à elle et le témoignage qu'elle a laissé.
07:04 C'est une femme qui traverse des horreurs, des cendres, mais qui à un moment donné de sa vie,
07:08 pendant deux ans, va se plonger totalement dans une création picturale pendant deux ans.
07:12 Et elle va être capable d'aller chercher au plus profond d'elle-même la beauté, la création, la lumière.
07:17 Une façon de réinventer sa vie pour pouvoir la supporter.
07:20 Et elle est un exemple aussi de courage et de possibilité de résister finalement à l'horreur.
07:27 Vous dites aussi dans l'Obs avoir accepté de sortir de votre pause, de faire ce projet Charlotte,
07:32 parce que c'est important pour vous de témoigner, de témoigner encore plus aujourd'hui.
07:36 C'est toujours important de témoigner de l'horreur qui a été vécue durant la seconde guerre mondiale et le nazisme.
07:44 Je pense que vraiment c'est important de continuer à le faire parce qu'on s'éloigne de cette période.
07:50 Les grands-parents de la nouvelle génération n'ont plus fait la guerre, ne peuvent plus nous en parler.
07:56 Et je pense que c'est nécessaire.
07:59 Et c'est vrai que je ne m'attendais pas à ce qu'on vive, ou en tout cas qu'on assiste à ces événements-là.
08:07 Et c'est vrai qu'encore plus aujourd'hui...
08:10 Avec la montée de l'antisémitisme en France.
08:12 Exactement, en France et partout dans le monde.
08:15 C'est-à-dire que vraiment, c'est difficile de se dire qu'on n'apprend pas forcément de ses erreurs, des erreurs du passé.
08:22 Et qu'il faut constamment continuer d'instruire, d'éduquer, de faire connaître l'histoire.
08:29 Pour essayer justement que nos esprits s'élèvent et ne retombent pas dans leur pire travers.
08:38 C'est aussi pour ça que vous avez décidé d'accepter ce projet particulier.
08:41 Oui, parce que je trouvais qu'il était utile.
08:43 Mais encore une fois, ce qui me plaît dans ce projet, c'est de me dire qu'on va être immergé dans les couleurs de Charlotte.
08:49 Dans la beauté de son œuvre.
08:52 Il y a quelque chose de tellement lumineux.
08:56 Et je trouve que c'est ce qu'il y a de fort dans son histoire.
09:00 C'est de se dire qu'elle a vécu l'horreur et pourtant, ce qu'on en garde, c'est sa beauté.
09:04 Il y a encore des places ? Parce que je crois que vous ne jouez que cinq ou six soirs.
09:09 Six soirs, mais il y a encore quelques places.
09:11 On va les prendre.
09:12 Audrey Tautou, le succès, vous l'avez connu très jeune.
09:15 Dès "Vénus, beauté" de Tony Marshall où vous remportez le César de la Révélation féminine.
09:19 Puis il y a eu "L'Auberge espagnole" et les films de Clapiche.
09:21 Il y a eu votre rôle de Coco Chanel.
09:23 Et puis évidemment, il y a eu ça.
09:25 "Le fabuleux destin" d'Amélie Poulain.
09:31 Déflagration dans votre existence.
09:34 35 millions de spectateurs dans le monde.
09:36 8 millions en France.
09:37 Et c'est rare, très rare pour un film français.
09:39 6 millions aux Etats-Unis.
09:41 Vous dites que le succès a modifié le regard de mes proches.
09:44 Ils perdaient leur spontanéité.
09:46 Je suscitais aussi sans doute un peu d'envie.
09:48 C'est un petit peu le regard de tout le monde qui a changé.
09:52 Ceux qui ne me connaissaient pas ont commencé à en avoir un sur moi.
09:56 Et puis c'est vrai que le regard de certaines personnes de mon entourage.
10:01 Mais parce qu'aussi, je prends une place dans leur vie que je n'avais pas avant.
10:04 Et ça vous étouffait un peu ce regard qui change ?
10:08 Ce n'est pas un sentiment d'étouffement.
10:12 En tout cas, c'est un sentiment d'inconfort.
10:15 On n'a pas forcément la sensation de changer soi-même.
10:20 Et on se dit pourquoi d'un seul coup, il y a quelque chose qui change dans le regard des autres.
10:24 C'est vrai qu'au début, quand Amélie a surgi,
10:28 le changement a été tellement rapide et tellement important
10:32 que ça a été un peu compliqué pour moi à gérer.
10:34 Edouard Baer, dites-vous, qui a tourné avec vous,
10:36 c'est une des rares personnes que la panoplie du métier,
10:38 la notoriété, le confort, n'intéresse pas.
10:40 Elle n'est pas là qu'entre moteur et action.
10:43 C'est vrai que ce n'est pas la gloire,
10:50 ce n'est pas les avantages de la célébrité,
10:52 si on peut parler d'avantages, mais en tout cas ces petites...
10:55 Ces attentions.
10:56 Voilà, ce n'est pas ça moi qui m'intéresse, c'est sûr.
10:59 Il n'y a pas des fois ces cinq dernières années où vous avez regretté,
11:01 où vous avez vu un film avec Marion Cotillard, Virginie Effira,
11:04 vous avez dit "oh j'aurais bien fait ce rôle" ?
11:06 Non, pas du tout.
11:07 Non, non, non, moi j'ai pas du tout.
11:08 D'abord, je n'ai pas de regret, parce que je trouve que c'est un sentiment
11:10 qui est complètement stérile.
11:12 Donc ça, je n'ai aucun regret.
11:14 Et en même temps, vous dites "je n'ai aucune ambition".
11:16 J'ai aucune ambition, j'ai l'ambition en tout cas,
11:19 d'avoir une vie, de me construire une vie qui me ressemble.
11:22 D'ailleurs, c'est lié au fait d'avoir un enfant, votre décision d'avoir...
11:25 Non, non, ça j'ai...
11:27 Ah non, non, c'est vraiment mon désir de m'offrir du temps
11:33 pour mener bien les projets créatifs que j'avais en moi.
11:37 Ça, je l'ai prise, cette décision, avant de...
11:42 Qu'est-ce que ça a changé pour vous d'être mère ?
11:44 Ben, j'ai beaucoup moins de temps à consacrer à mon travail.
11:48 Du coup, vous travaillez plus.
11:50 Voilà, donc du coup, j'avais beaucoup plus de temps que ce que j'avais pu imaginer.
11:54 Quand vous êtes passée chez Laurent Delahousse, juste avant Noël,
11:57 il vous a demandé...
12:00 Vous avez dit cette phrase en fait, je ne sais pas comment il vous l'a demandé,
12:03 mais il vous avait répondu "les gens doivent me regarder à la télé,
12:05 ça fait 5 ans qu'ils ne m'ont pas vue, ils doivent se dire j'ai pris un sacré coup de pelle".
12:08 Ben non, c'est parce qu'il a dit "je pense que les gens, depuis 5 ans, se sont demandés
12:11 mais qu'est-ce qu'elle a pu bien faire ?" J'ai dit "à mon avis, on me regardait,
12:14 ils doivent se dire "elle s'est pris un petit coup de pelle".
12:16 Oui, c'est normal, vous qui aimez la photo...
12:19 On peut pas prendre tout ça, hein ?
12:20 Oui, oui, je suis d'accord.
12:21 Betty Narins, la photographe, qui a photographé plein d'actrices,
12:25 dit "il n'y a rien de plus déchirant que de voir une actrice vieillir,
12:28 de la voir se regarder dans le miroir, regarder ses rides,
12:32 de demander à être photographiée à la bougie, demander des filtres...
12:35 Vous me regardez avec des grands yeux, ça vous atteint pas du tout, ça ?
12:38 Ah non, pas du tout. Bien sûr que j'écris pas "youpi"
12:41 quand j'ai une nouvelle ride ou un truc comme ça,
12:44 mais non, moi je trouve ça beau de...
12:47 En tout cas, ce que je trouve beau, c'est d'assumer de vieillir quand on est une femme,
12:51 de pas avoir peur du regard des autres, et surtout de pas se dire
12:55 "il faut que je plaise à ceux qui vont me voir, qui vont juger de la lisseur de ma peau".
13:01 C'est pas à ces gens-là, moi, en tout cas, que j'ai envie de plaire.
13:04 Personne n'est jeune après 40 ans, mais on peut être irrésistible à tout âge, disait Coco Chanel.
13:09 Vous avez bien raison.
13:10 Je pense qu'on est tout à fait d'accord.
13:11 Le cinéma est secoué depuis 5 ans par un "me too" en France,
13:14 c'est l'affaire Depardieu qui déchire le cinéma,
13:16 il y a les mots de Judith Godrej sur Benoît Jacot.
13:18 Quel regard vous avez sur tout ça ?
13:20 Vous avez le sentiment que le cinéma est un milieu plus perverti que les autres,
13:23 ou que c'est juste qu'on le voit plus ?
13:25 Écoutez, moi je connais pas tous les autres milieux du monde,
13:29 mais j'ai pas l'impression que la grossièreté ou les crimes sexuels
13:37 se passent particulièrement dans le milieu du cinéma.
13:40 On en parle davantage parce que c'est vrai que justement,
13:43 la célébrité, ça attire et ça fait parler.
13:46 Mais je lisais justement dernièrement des chiffres comme ça,
13:50 et qu'il y avait par exemple 160 000 enfants par an qui étaient victimes d'inceste.
13:55 Je pense qu'on est dans une situation où malheureusement,
14:02 la mauvaise conduite ou la déviance de certains hommes
14:08 ne touche pas que le milieu du cinéma.
14:10 Pour terminer les impromptus, Audrey Tautou,
14:12 très rapidement, vous répondez sans réfléchir.
14:14 Catherine Deneuve ou Romy Schneider ?
14:16 Catherine Deneuve.
14:17 Audrey Hepburn ou Catherine Hepburn ?
14:19 Audrey Hepburn.
14:20 Alain Chabat ou Edouard Baer ?
14:21 Je ne peux pas. Jamais je vous répondrai à ça.
14:24 Alcool, drogue, sexe, quels sont vos vices ?
14:27 C'est un vice le sexe !
14:32 Instagram ou Twitter ?
14:34 Ni l'un ni l'autre.
14:36 Dans Amélie Poulain, il y a cette fameuse scène des "Amélie aime, Amélie n'aime pas".
14:40 Alors on y va. Le sport ?
14:42 J'aime. Je n'en fais pas mais j'aime regarder, je supporte à fond.
14:46 Vous allez regarder les JO. Drag Race ?
14:48 Je ne sais pas ce que c'est.
14:50 Anatomie d'une chute ?
14:52 Non plus.
14:53 Paris ?
14:55 Au moyen.
14:56 M moyen.
14:57 New York ?
14:58 J'aime beaucoup.
14:59 Gabriel Attal ?
15:01 Gabriel Attal ?
15:03 Vous ne savez pas qui c'est ?
15:04 Si, si, je sais qui c'est.
15:05 Comment vous voulez que je vous dise si je l'aime ou si je ne l'aime pas ?
15:08 Et Dieu dans tout ça Audrey ?
15:10 Je vous souhaite bonne chance en tout cas.
15:11 Et Dieu dans tout ça ?
15:12 Ça dépend aussi. Ça dépend des jours.
15:15 Merci beaucoup. On vous retrouve donc à la scène musicale sur cette pièce.
15:19 Charlotte, mise en scène, conceptualisée.
15:22 Mise en scène par Jeremy Lipman.
15:24 Et avec Ghelane Dorcé, la vitre qui l'ose.
15:26 Merci et belle journée.