Le maire de Nice Christian Estrosi était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Et place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:03 Bienvenue et bonjour Christian Estrosi.
00:05 Bonjour.
00:06 Merci de votre présence.
00:07 Vous êtes le maire de Nice,
00:08 également le vice-président du parti Horizon d'Edouard Philippe,
00:12 le président de la République.
00:13 Monsieur Christian Estrosi, tu entends donc une conférence de presse
00:16 présentée comme XXL dans le format.
00:19 Demain soir, ça vous fait sourire.
00:21 Qu'est-ce que le partenaire de la majorité attend encore
00:24 d'un grand show présidentiel comme celui-ci ?
00:27 D'abord, je ne réduirais pas une prestation du président de la République à un show.
00:33 J'imagine que s'il a décidé de prendre tout ce temps
00:36 qui est parallèle à son remaniement ministériel,
00:42 c'est pour donner des orientations.
00:44 Parce que qu'est-ce qu'on attend d'un changement de gouvernement ?
00:47 Simplement de changer quelqu'un pour mettre quelqu'un d'autre à la place ?
00:52 Certainement pas.
00:53 Ou c'est au contraire pour lui donner une feuille de route, un objectif
00:57 et la faire partager par les Françaises et les Français.
01:01 Donc moi, naturellement, ce que j'en attends par rapport à ce que j'observe
01:07 de la composition de ce gouvernement,
01:09 c'est cette inflexion à droite qui est évidente.
01:13 Évidente, dites-vous pourquoi ?
01:15 Elle est évidente parce que nous voyons que les personnalités
01:18 à qui il a été confié des responsabilités respectent des idées
01:24 qu'ils défendent eux-mêmes à titre individuel au centre, au centre droit.
01:29 Depuis des années, même si on garde un équilibre
01:35 avec quelques personnalités du centre gauche,
01:37 c'est essentiel pour la cohésion de notre pays.
01:40 Enfin, deux heures, deux heures et quart de conférence de presse demain,
01:47 je n'ose imaginer que ce ne soit pour dire qu'en priorité,
01:52 on va peser sur le pouvoir d'achat qui est une priorité pour les Français,
01:57 qu'ensuite, on va aller vers la fermeté qui est attendue en matière d'autorité
02:03 et de sécurité là où il y a eu une dégradation importante ces dernières années,
02:12 notamment en matière de trafic de drogue,
02:14 ce qui sont les conséquences aussi d'une immigration qui a eu du mal à être jugulée.
02:19 Mais si je vous entends bien, Christian Estrosi, ce matin sur CNews et Europe 1,
02:23 vous demandez un changement de cap ou un cap réaffirmé à droite toute ?
02:27 Je demande non pas un cap à droite toute, je demande un cap équilibré.
02:36 Équilibré, nous sommes dans un moment où je vois bien la grande précarité
02:41 que nous connaissons pendant cet hiver.
02:43 Quand vous pensez que dans ma ville, cinquième ville de France,
02:48 j'ai dû doubler pour les personnes en grande précarité les lieux d'accueil et d'hébergement
02:56 par rapport aux cinq, six dernières années,
02:59 ça veut bien dire qu'il y a des souffrances, qu'il y a des difficultés.
03:03 Donc toujours avoir la main droite ferme et autoritaire
03:08 sur les problèmes qui font plier les piliers de la République.
03:14 Et puis la main gauche ouverte pour montrer qu'on a...
03:17 Oui, mais c'est pas l'or en même temps, il n'y a rien de nouveau.
03:18 Non, ça n'a rien à voir avec l'or en même temps.
03:23 Je suis désolé, mais par exemple, en matière d'accueil des mineurs en grande difficulté,
03:31 y compris étrangers d'ailleurs, il y a eu des faiblesses ces dernières années.
03:37 La perte de pouvoir d'achat, notamment sur les seniors qui sont au minima de pension,
03:44 je le vois, a des conséquences terrifiantes.
03:46 Et vous êtes un élu de terrain, comme je le dis, maire de Nice, vous l'observez régulièrement.
03:51 Est-ce que selon vous, et on va parler des personnalités de ce gouvernement...
03:54 Je voudrais juste ajouter une chose, si vous me le autorisez.
03:57 C'est que le troisième sujet sur lequel j'attends une position précise du président de la République
04:05 et d'affirmer enfin que tout ce que ne peut pas faire l'État aujourd'hui
04:10 parce qu'il n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale,
04:15 ce soit une grande loi de décentralisation tournée vers les maires, tournée vers les collectivités.
04:20 C'est un peu un serpent de mer, la décentralisation dans ce pays.
04:23 C'est un serpent de mer, mais en tout cas, si on me confie à moi
04:27 d'assurer des choses que l'État n'est plus en mesure d'assurer,
04:30 je peux vous dire que ça changerait bien la vie de mes concitoyens.
04:33 À bon entendeur, vous nous direz justement ce que les grands élus, les maires,
04:36 peuvent faire à la place de l'État.
04:38 Alors, tout le gouvernement sera présent demain soir à l'Élysée, Christian Estrosi,
04:42 dont bien sûr le Premier ministre.
04:43 Est-ce que la jeunesse est une qualité en soi ?
04:46 Naturellement que c'est une qualité.
04:47 Elle passe vite.
04:48 Mais la jeunesse, ça n'est pas la jeunesse de l'âge, c'est la jeunesse de l'esprit.
04:54 C'est la jeunesse que l'on peut retrouver aussi chez ceux qui ont le plus d'expérience.
05:00 Et l'un...
05:01 Donc c'est pas la jeunesse des artères, si je comprends bien.
05:04 Absolument.
05:04 L'âge des artères, bien.
05:05 Absolument.
05:06 Et vous pensez que Gabriel Attal est doté de cette jeunesse
05:09 qui n'est pas forcément celle de son âge ?
05:11 Mais la question que vous me posez, c'est est-ce qu'on a pris Gabriel Attal pour sa jeunesse
05:15 ou est-ce qu'on a pris Gabriel Attal pour son talent, pour son expérience ?
05:18 Vous reconnaissez que la question se pose.
05:21 Voilà, lorsque je vois tous les journaux qui disent
05:23 "Oh là là, le premier, le plus jeune ministre de la Ve République",
05:29 je pense que ce n'est pas sur ce critère que Gabriel Attal est quelqu'un
05:34 qui a montré au ministère du Budget, peut-être encore plus ailleurs
05:38 dans son bref passage au ministère de l'Éducation nationale...
05:40 Il a un bilan ? Au-delà de l'interdiction de la BAYA, il a un bilan ?
05:43 Bah écoutez, lorsqu'on arrive au ministère de l'Éducation nationale
05:47 dans un lieu extrêmement sensible et qu'on a le courage de dire
05:51 un certain nombre de réalités et de se mettre au travail très vite, tout de suite.
05:56 Bon voilà, dans ma ville, j'ai déjà quatre écoles qui, à titre expérimental,
06:02 vont porter l'uniforme dans les semaines qui viennent.
06:05 Bon, ce sont des choses que je réclame depuis des années,
06:08 où tous les ministres ont été là, peureux, inquiets,
06:12 "Est-ce qu'on va le faire ? Est-ce qu'on ne va pas le faire ?
06:14 On en parle ? On n'en parle pas ?"
06:16 Vous reconnaissez sa capacité à trancher, si je vous entends bien.
06:19 Et donc, je dirais que ces messages ont été clairs,
06:23 les Français le comprennent, ils ne passent pas par quatre chemins,
06:29 et je pense que Gabriel Attal a cette capacité à conduire l'action d'un gouvernement
06:36 qui plus est entouré de ministres qui, clairement,
06:40 en conservant Gérald Darmanin, dont je suis très heureux du maintien...
06:45 Parlons-en, puisque vous nous passez en revue les ministres Gérald Darmanin,
06:49 on a entendu que vous êtes heureux de son maintien.
06:51 Vous avez parlé du passage de Gabriel Attal à l'éducation,
06:53 désormais c'est Amélie ou D.A. Castera, avec déjà une première polémique.
06:58 Christian Estrosi, le feuilleton se poursuit,
07:00 après ses propos sur ses enfants et le privé versus le public.
07:03 Libération en remet une couche ce matin,
07:05 affirmant que son enfant n'a fait que passer très brièvement dans le public.
07:08 De quoi cette polémique est-elle le nom, selon vous ?
07:11 Vous savez, il y a celui qui pose la question, qui provoque la polémique,
07:16 et puis celle qui répond.
07:19 Et moi, je ne peux pas admettre que ce soit un sujet polémique.
07:24 Amélie ou D.A. Castera, je la connais, c'est une ministre des sports,
07:31 et pourtant on n'a pas beaucoup entendu parler des ministres des sports
07:36 ces derniers gouvernements.
07:38 On a entendu parler d'elle à l'éducation, en deux jours, déjà une polémique.
07:41 Oui, ben écoutez, en tant que ministre des sports,
07:43 la préparation des Jeux Olympiques...
07:46 Très bien, mais sur le fond, sur l'école privée et publique,
07:49 est-ce que vous estimez qu'elle n'aurait pas dû dire ça ?
07:52 Ou est-ce que les Français le pensent sans pouvoir le faire ?
07:54 C'est un micro-tendu d'une de vos consœurs ou de vos confrères.
07:58 Monsieur Néstrosi, vous êtes assez expérimenté pour savoir
08:00 qu'on ne peut pas tomber, non pas dans un piège,
08:02 mais répondre correctement à une question.
08:04 Moi, c'est l'opportunité, justement, de parler de l'école.
08:08 Bon, et quand on est ministre de l'éducation,
08:11 on est ministre de toutes les éducations, qu'elles soient publiques ou privées.
08:16 Et que les Français veulent la liberté de choix pour leurs enfants.
08:20 Et moi, je suis très attaché...
08:22 Quand ils ont les moyens de choisir, Christophe Néstrosi.
08:24 Pardonnez-moi, est-ce que ce n'est pas là que le bas blesse, justement ?
08:27 Mais, vous savez, là aussi, une grande loi de décentralisation peut être très utile.
08:32 Et moi, je n'ai pas besoin de loi de décentralisation dans ma ville
08:36 pour veiller à ce que l'éducation publique et l'éducation privée
08:39 permettent même aux familles les plus modestes de faire le choix.
08:42 J'entends, mais donc, pour vous, la ministre de l'éducation nationale n'a pas provoqué de polémique.
08:46 Vous savez qu'il y a la loi Fallou qui permet aux collectivités d'apporter un forfait à l'école privée
08:50 qui a les mêmes enseignants, avec les mêmes programmes,
08:54 puisqu'ils sont sous contrat d'association avec l'État.
08:57 J'apporte aussi une contribution aux cantines scolaires, là où, dans le public...
09:03 J'entends, monsieur le maire, j'entends.
09:05 Vous entendez peut-être...
09:07 Expliquez-moi pourquoi, alors, elle a dû s'excuser et regretter son propos
09:11 si vous n'y voyez pas de propos polémiques.
09:13 Parce qu'elle a peut-être mesuré que son propos a été mal interprété,
09:18 qu'il pouvait y avoir une petite maladresse.
09:21 Mais le sujet n'est pas là.
09:23 Ça ne remet pas en cause le fait qu'elle soit, en tant que ministre de l'éducation nationale,
09:29 une ministre juste et équitable, et qui veille justement à ce que,
09:34 pour tout le monde dans notre pays, quand on est ministre de l'éducation,
09:38 on doit donner accès possible au privé comme au public,
09:42 parce que c'est une liberté de choix fondamentale.
09:45 Et que cette liberté de choix fondamentale est possible partout,
09:49 dans les partenariats entre l'éducation et, justement, les maires,
09:53 parce que c'est l'affaire des maires, autant que du gouvernement,
09:57 eh bien, nous donnions la possibilité aux familles, y compris les plus modestes,
10:03 de pouvoir, lorsqu'ils le souhaitent, avoir accès au privé.
10:07 Je précise une chose, c'est que moi, je réunis toujours ensemble
10:10 les enseignants du public et du privé, les directeurs des écoles du public et du privé.
10:14 J'ai 160 écoles dans ma ville, et je peux vous dire que nous avons,
10:19 dans le public, d'excellents enseignants, nous avons d'excellents directeurs d'école.
10:24 Peut-être aurait-elle pu le préciser, à tout le moins.
10:27 Eh bien, écoutez, je le précise moi.
10:29 - Eh bien, Christian Estrosi, le remaniement et, en particulier, l'entrée de Rachida Dati
10:33 au gouvernement entraîne de fortes turbulences chez Les Républicains.
10:36 Votre ancien parti, vos anciens amis qui ont exclu la nouvelle ministre de la Culture de Laurent.
10:42 Cette décision est-elle logique ?
10:44 - Vous savez, Rachida Dati, qui est une amie, avec laquelle nous avons partagé,
10:53 dans les gouvernements de Nicolas Sarkozy, ensemble des responsabilités,
10:57 une femme de courage, de valeur, de conviction.
11:01 - Qui ne change pas ?
11:03 - On a les mêmes convictions.
11:06 Nous sommes d'égolistes, nous sommes issus de la même lignée politique.
11:13 Je n'en ai pas changé. Je les défends côté d'Edouard Philippe aujourd'hui.
11:18 Elle les défendait et elle continuait à les pousser chez Les Républicains.
11:22 - En disant, en qualifiant de traître de gauche et de traître de droite,
11:25 on a entendu cette phrase, ceux qui ont rejoint la Macronie, comme vous.
11:28 - Oui, vous savez, Rachida a fait des choix.
11:33 Elle était parlementaire et maire d'un arrondissement où, à Paris,
11:40 on ne peut pas dire que tout brille à Paris, mais en tout cas,
11:42 dans son arrondissement, les choses sont tenues.
11:44 C'est donc une éditoriale de grande qualité.
11:47 Aujourd'hui, je vois cette espèce de sectarisme qui ne ressemble plus du tout
11:56 ni au RPR, ni à l'UMP, ni aux Républicains, qui restent idéologiquement
12:03 les grandes familles politiques, aux côtés de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy,
12:08 où j'ai eu du bonheur à défendre des idées.
12:13 Ce sectarisme, aujourd'hui, me fait penser à Staline.
12:17 Staline qui disait, pour se renforcer, il faut s'épurer.
12:25 - Très bien. C'est une épuration ?
12:27 - À continuer à faire cette épuration, nous voyons, semaine après semaine,
12:32 mois après mois, que dès qu'on n'est pas dans cette espèce de radicalisation
12:38 exigée par certains, on dit "allez dehors, vous n'avez plus votre place".
12:44 Aujourd'hui, défendre l'intérêt général de notre pays.
12:47 On a besoin de contributions pour les Français.
12:49 - J'entends, mais les LR staliniens, expliquez-nous, donc à vos yeux,
12:51 on peut être rallié au macronisme, au cœur de l'équipe gouvernementale,
12:55 et continuer à être encarté tranquillement dans l'opposition ?
12:58 - Aujourd'hui, le remaniement est une opportunité, peut-être,
13:03 pour faire preuve d'un peu d'intelligence, et de se dire qu'alors qu'il y a
13:07 une inflexion à droite, ce qu'on a refusé en 2017 déjà, c'est autant d'années de perdues.
13:13 - Vous proposiez en 2017 une sorte de coalition de gouvernements,
13:17 mais en quoi ce ne sont pas des débauchages aujourd'hui de Rachid Adati ?
13:20 - Au LR, il y avait tant de talents qu'on n'a pas utilisés pour participer
13:25 à l'action du gouvernement, où on aurait pu avoir de bien meilleurs résultats.
13:30 On a l'opportunité de faire enfin, non pas une majorité relative,
13:34 mais une majorité absolue pour faire les réformes structurelles dont notre pays a besoin.
13:38 - Qui vont finir comme on dit LR à l'encontre ?
13:41 - Vous savez, il y aura bientôt plus d'anciens LR au gouvernement que de LR au LR,
13:46 donc il y a un moment où il va falloir qu'ils se posent la question quand même.
13:50 - Plus largement, comment ont réagi les partenaires de la majorité à ce remaniement ?
13:54 François Bayrou imagine entrer dans une forme de résistance après la nomination de Gabriel Attal,
13:59 et qu'en est-il d'Edouard Philippe qui préside, je le précise, Christian Estrosi,
14:03 dans le parti Horizon. Je rappelle qu'il a parlé de la nomination audacieuse,
14:08 a-t-il dit de Gabriel Attal, mais il n'est pas difficile de lire, pour certains,
14:12 l'agacement entre les lignes de l'ancien Premier ministre.
14:15 - Bah écoutez, je partage avec Edouard Philippe, vous le savez, des liens de proximité,
14:22 d'ailleurs ce soir à un bureau politique, et je sens qu'Edouard Philippe est heureux
14:30 de voir cette évolution aussi, puisqu'au fond avec Edouard Philippe,
14:34 nous incarnons dans la majorité présidentielle, c'est elle du centre et du centre droit,
14:41 c'est elle gaulliste, gaullienne, de la majorité présidentielle,
14:47 donc je sais qu'Edouard Philippe, moi-même et l'ensemble de celles et ceux
14:54 qui ont décidé d'avoir ce positionnement dans la majorité présidentielle,
14:59 aujourd'hui se disent qu'au fond, ce que nous préconisions depuis des mois et des mois
15:05 est en train de se dessiner, et ça n'est qu'une bonne chose pour le pays.
15:09 - On va conclure sur une question importante, quelle serait pour vous la décision
15:13 à prendre d'urgence par le Premier ministre Gabriel Attal, Christian Sollem ?
15:17 Vous avez parlé des difficultés des Français, elles sont très importantes,
15:20 une décision selon vous ?
15:22 - Une décision ? Le coût de l'électricité.
15:25 Personne ne peut comprendre que, alors que nous avons une baisse du coût
15:33 de la production de l'électricité, qu'en 2023, je vous rappelle,
15:38 celle-ci avait augmenté pour les foyers comme pour les entreprises de près de 25%,
15:44 qu'au moment où celle-ci baisse, alors que c'est une dépense contrainte,
15:48 alors que c'est une dépense qui, au moment et au milieu d'un hiver extrêmement rugueux,
15:56 peut peser encore plus lourdement sur les foyers et sur la compétitivité
15:59 de nos entreprises, on nous annonce au 1er février une augmentation de 10%,
16:04 pas du coût de la production, mais des taxes.
16:07 Et donc, si ce gouvernement doit montrer une inflexion à droite,
16:12 naturellement, ça veut dire qu'il faut peser sur le pouvoir d'achat des Français
16:16 et renoncer à cette augmentation de 10%.
16:19 Merci Christian Estrosi, c'était votre grande interview ce matin sur CNews.
16:23 Merci.
16:24 A bientôt.
16:25 A bientôt.
16:26 [Musique]
16:29 [SILENCE]