L'invité de RTL Matin du 17 janvier 2024

  • il y a 9 mois
Regardez L'invité de RTL du 17 janvier 2024 avec Amandine Bégot.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL 7h40, excellente journée à vous tous qui nous écoutez. Amandine Légault, vous recevez donc ce matin notre nouvelle ministre de la culture, Rachida Dati.
00:12 Rachida Dati. Emmanuel Macron a beaucoup parlé de culture hier soir lors de cette conférence de presse.
00:17 Retour du théâtre à l'école, de l'histoire de l'art, la culture pour tous a-t-il dit.
00:21 D'où conviennent à l'école et après ? Concrètement c'est quoi la culture pour tous ?
00:26 Tout d'abord moi je voulais remercier le président de la république de m'avoir confié cette mission, beaucoup s'en sont étonnés.
00:30 En tout cas moi je ne me suis pas étonnée vu la mission qu'il m'a confiée.
00:34 Alors c'est vrai que la culture c'est un enjeu d'éducation.
00:36 D'ailleurs hier ça a été le fil rouge de sa conférence de presse et c'est un enjeu majeur.
00:42 Et vous le savez bien c'est du sujet sur lequel moi je suis toujours intéressée, sur la lutte contre les inégalités notamment.
00:47 Et donc c'est un enjeu majeur d'éducation mais c'est aussi un enjeu majeur de cohésion sociale.
00:52 Et on l'a vu avec les fractures, les inégalités, les émeutes notamment, il en a parlé d'ailleurs hier.
00:57 Il a dit l'une des clés, la culture pour tous.
01:00 Mais ça veut dire quoi ? Des bibliothèques ?
01:02 Oui mais attendez, c'est plus large que ça.
01:05 Depuis des années, vous voyez, même dans vos journaux, dans vos éditos, d'ailleurs Alba Ventura a déjà fait des éditos là-dessus,
01:11 on se plaint de la baisse du niveau des écoles.
01:13 On augmente les moyens et on a le sentiment que l'école ne suit pas.
01:17 Et ce n'est pas les profs, ils donnent au maximum et ils font le maximum.
01:22 Mais moi je trouve que là où ça baisse, c'est un effet du recul de la culture.
01:29 Et moi je vais vous dire, hier j'avais une réunion avec des syndicats, les syndicats du ministère de la culture.
01:34 C'est très intéressant parce qu'ils sont faits de ces enjeux de culture.
01:37 D'ailleurs ils m'ont dit nous, on est tout à fait effectivement sûrs.
01:41 Ils me disaient "vous êtes pour l'accès à la culture pour tous"
01:44 Ils disent "nous on est aussi pour l'accès au métier de la culture pour tous"
01:48 Parce que vous avez des métiers de la culture aujourd'hui qui sont très fermés.
01:50 Et moi j'ai été très intéressée par ces échanges avec les syndicats du ministère de la culture
01:56 parce qu'ils ont vraiment mis le doigt sur ce sur quoi je veux travailler.
02:00 L'accès au métier de la culture pour tous et au plus grand nombre.
02:03 Et l'accès à la culture pour tous et au plus grand nombre.
02:05 Mais ça veut dire quoi ? Je veux caricaturer en disant mettre des bibliothèques dans chaque quartier ?
02:08 Non mais la mission, telle que l'a résumée d'ailleurs très bien hier le président de la République,
02:13 c'est qu'on veut absolument casser l'idée que finalement la culture c'est pas pour moi.
02:18 D'ailleurs ceux qui ont critiqué ma nomination, c'est ça qu'on reproche.
02:22 C'est que ça donne le sentiment que finalement la culture c'est pas pour tout le monde.
02:26 C'est simplement pour certains.
02:28 Et puis si on pouvait rendre certains, ne pas ouvrir la porte pour les autres,
02:34 ils seraient contents. Et bien non.
02:37 La culture c'est un enjeu majeur.
02:40 Je donnais un exemple d'ailleurs dans ma dernière interview sur...
02:43 Comme vous le savez j'ai fait des rapports et j'ai travaillé sur la lutte contre la radicalisation.
02:46 Y compris lorsque j'étais magistrate mais aussi lorsque j'étais garde des Sceaux.
02:51 J'ai mis des programmes en prison contre la lutte contre la radicalisation.
02:54 Et moi j'ai été très frappée par des jeunes, des très jeunes.
02:57 Comment ils se radicalisent ? En se déshumanisant, en faisant un rejet de culture.
03:02 Plus de télé, ils veulent plus regarder la télé, ils n'écoutent plus de musique,
03:06 ils ne veulent pas lire, ils ne veulent rien de tout ça.
03:09 Et je rappelle cet exemple parce que ça m'avait beaucoup émue,
03:12 d'un jeune qui devait avoir 18-19 ans, qui était détenu à Frennes d'ailleurs.
03:16 Et il m'a dit, je lui ai dit "mais tu ne lis rien, c'est pas possible, tu es très jeune".
03:22 Et il me disait "par exemple les lettres de ma maman, je ne veux pas les lire,
03:26 parce que je veux m'interdire des émotions".
03:28 Mais comment on en est arrivé là ?
03:31 - Comment on en est arrivé là et surtout comment on stoppe ça ?
03:33 - Justement, le président de la République a fait des annonces très fortes,
03:36 théâtre obligatoire, histoire de l'art, que finalement,
03:40 que la culture devienne un enjeu pédagogique, pédagogique académique.
03:44 Qu'en dit réarmement civique ? C'est un réarmement culturel.
03:48 D'ailleurs ce n'est pas hasard, s'il m'a nommé ministre de la culture.
03:51 - Parce que vous êtes une guerrière, une combattante ?
03:52 - Je veux dire, en politique, si vous n'avez pas d'énergie et de combativité,
03:58 je l'ai bien dit là ? - Oui, combattivité à peu près.
04:01 - Ce n'est pas la peine, il faut être volontaire sur ce que vous voulez faire.
04:05 Moi, je l'ai été quand j'étais garde des Sceaux, je l'ai été quand j'étais magistrat,
04:08 je l'ai été quand j'étais aide-soignante, je l'ai été...
04:11 Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait avec la même passion et la même intensité.
04:16 Quand j'avais 20 ans et aujourd'hui, j'ai plus 20 ans,
04:18 effectivement, j'ai cette même énergie et cette même volonté.
04:22 Sinon, on n'y arrivera pas. On n'y arrivera pas.
04:24 - Sauf que pardonnez-moi, ce n'est pas en faisant du théâtre à l'école
04:26 qu'on règle les problèmes des Français, je pense notamment à ceux
04:29 qui galèrent pour payer leurs factures à la fin du mois.
04:31 - Oui, d'accord, mais ça c'est un axe aussi du président de la République.
04:34 Hier, il a donné, d'ailleurs il a fait un bilan sur l'amélioration du pouvoir d'achat
04:39 et les mesures qu'il restait à mettre en œuvre.
04:41 Mais la culture, c'est complémentaire.
04:43 C'est complémentaire. Vous ne pouvez pas dire "il faut que je mange,
04:46 mais il ne faut pas que je me cultive".
04:50 Finalement, la culture, c'est une réponse de civilisation.
04:54 Moi, je trouve... Regardez sur les émeutes.
04:56 Les émeutes, c'est quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:58 C'est des pulsions de destruction.
05:00 Quelles ont été les cibles de cette destruction ?
05:02 Les lieux culturels. Ça en dit long.
05:04 Et donc, ça veut dire quoi ?
05:06 Ça veut dire qu'à un moment donné, on se décivilise.
05:08 Moi, je trouve qu'il y a quand même...
05:12 Moi, je me souviens de jeunes, et c'est le secrétaire général du ministère
05:15 qui me rappelait ça, Luc Allaire, il me disait que quand il travaillait à l'Opéra de Paris,
05:19 il faisait venir des jeunes des classes ZEP, mais aussi de zones rurales, très reculées.
05:23 Parce que l'enjeu d'intégration, ce n'est pas ce à quoi on fait référence forcément.
05:28 Intégration de jeunes issus de l'immigration,
05:30 enfin, ils sont nés en France, donc il faut aussi arrêter de dire "issus de l'immigration",
05:33 ce sont des Français.
05:35 C'est aussi pour des gens qui n'ont accès à rien, qui sont dans des zones très reculées.
05:38 Il m'expliquait que quand il venait, par exemple, à l'Opéra,
05:42 et parfois c'était expérimental, c'était "one shot", si je puis dire,
05:46 il se rendait compte que quand il retournait à l'école,
05:49 les résultats s'amélioraient.
05:51 La violence diminuait. L'absentéisme diminuait.
05:54 Vous savez, moi j'ai en mémoire Richard Descoings, qui était un ami,
05:58 auquel je veux rendre hommage.
06:00 - Il était président de Sciences Po ? - Oui.
06:02 Et quand il a souhaité ouvrir Sciences Po,
06:04 justement aux jeunes de territoires délaissés ou défavorisés,
06:08 que fait-il ?
06:10 Moi je n'étais pas favorable à ce qu'il supprime le concours.
06:12 Je trouve que le concours, c'est le symbole, c'est la traduction de la méritocratie,
06:17 et de la République.
06:18 Donc moi je n'étais pas d'accord pour qu'il supprime les concours.
06:21 Et on a travaillé ensemble pour labelliser des lycées.
06:23 Je l'ai fait avec lui dans le Val d'Oise, en Seine-Saint-Denis.
06:26 Et on a pris des lycées les plus dégradés.
06:28 Absentéisme, décrochage scolaire, violence,
06:31 atteinte aux femmes, aux jeunes filles.
06:33 Et on s'est rendu compte que quand on labellisait ces lycées,
06:36 on mettait "Tampons Sciences Po".
06:38 - Alors là, ça changeait tout. - Les résultats augmentaient.
06:41 L'absentéisme diminuait. La violence aussi.
06:44 Le respect des femmes.
06:46 Vous savez, la culture, c'est une ouverture sur le monde,
06:49 mais c'est aussi une forme de respect vis-à-vis des autres.
06:51 - Ragide et Natif, vous êtes la seule ministre qu'Emmanuel Macron a citée,
06:53 nommément, je crois, hier soir.
06:55 Il a vanté votre énergie, votre talent, mais aussi votre liberté.
06:58 Est-ce que vous restez libre ? Vous continuerez à dire tout haut ce que vous pensez ?
07:02 - Si je suis plus libre, ça c'est le naturel, il revient au galop.
07:05 Voilà, donc je vais vous dire, non, je ne suis pas libre, ça dure deux secondes et demie.
07:09 Mais je ne serais pas en face de vous, Madame Bégaud,
07:12 si je n'avais pas été libre dans ma vie.
07:14 Mais libre, ça ne veut pas dire qu'on fait n'importe quoi,
07:16 on dit n'importe quoi et on travaille n'importe comment.
07:19 Moi, je vais vous dire, tout ce que j'ai fait dans ma vie, j'ai travaillé.
07:22 Là, au ministère de la Culture, j'ai pris à bras-le-corps les dossiers de fond.
07:25 Moi, je n'improvise pas. C'est trop sérieux.
07:28 Les enjeux sont trop sérieux.
07:30 C'est pour ça que quand ce président de la République, Emmanuel Macron,
07:33 il a une vraie volonté de réduire les inégalités,
07:36 et pourtant, on n'a pas le même parcours, on ne vient pas du même milieu.
07:39 - Vous n'avez pas l'impression d'avoir trahi les vôtres...
07:41 Je prends l'expression trahi, parce que vous aviez dit,
07:43 la Macronie, c'est quoi ? Des traites de gauche, des traites de droite ?
07:46 - Oui, sur cette phrase, effectivement.
07:48 Vous savez, moi, je ne regrette jamais un peu...
07:50 Parfois, on peut avoir une surréaction.
07:53 Je n'ai jamais attaqué le président de la République. Jamais.
07:56 - Vous ne faites pas partie des traites aujourd'hui de droite ?
07:58 - Non, mais, attendez. Pourquoi est-ce que je le connais depuis longtemps ?
08:01 Les sujets d'inégalité, on en parlait, il était encore secrétaire général adjoint à l'Elysée.
08:05 C'est des sujets dont on parle depuis très longtemps.
08:07 Moi, je vais vous dire, d'abord, j'ai trahi mes convictions ? Non.
08:11 Moi, je fais de la politique pour agir.
08:13 J'ai un président de la République qui me dit, on a une mission majeure
08:16 de réduire les inégalités, de réduire les fractures.
08:18 Et je fais quoi ? Je fais ma chouchotte ? Eh bien, non.
08:20 Moi, je vais vous dire, on n'a qu'une vie.
08:22 Moi, ce n'est pas un plan de carrière.
08:24 Ça se saurait. Ce n'est pas un sujet de notoriété.
08:27 Ça se saurait aussi. Moi, je me dis, et pourquoi pas ?
08:30 - Pas un plan de carrière. Il a dit hier, le président,
08:32 que vous n'aviez pas parlé ensemble de la mairie de Paris.
08:34 Et il a d'ailleurs ajouté, vous n'allez pas me croire.
08:36 C'est vraiment vrai. Il n'y a pas de deal. Vous n'en avez pas parlé. Vraiment.
08:39 - Parce que ma nomination comme ministre de la Culture, c'est un enjeu national.
08:42 - Sauf que votre combat, on le sait, c'est Paris. Vous aimez Paris.
08:45 L'un n'empêche pas l'autre. - Attendez, je suis élue parisienne.
08:48 Tout le monde sait. Vous savez, moi, je me cache derrière rien.
08:51 Et pour reprendre une expression de Jean-Luc Mélenchon,
08:54 moi, je n'ai pas de pudor de gazelle. Ni de pudor, ni de gazelle.
08:56 Peut-être de la pudor, mais bon, voilà.
08:58 Mais je ne vais pas me... Oui, je suis élue parisienne.
09:01 - Et vous serez candidate à la mairie de Paris ?
09:02 - Mon objectif, c'est Paris. Moi, j'ai une volonté, c'est de rassembler
09:05 tous ceux qui veulent que ça change à Paris.
09:08 Je suis déterminée, vous le savez. Donc ça ne change rien.
09:11 - Vous serez candidate à la mairie de Paris ?
09:12 - C'est dans trois ans, bien sûr. Je l'ai toujours dit.
09:15 Je suis élue parisienne. Je l'ai été en 2020.
09:18 Eh bien, on va recommencer. Et je l'ai été...
09:20 - Avec Renaissance, avec LR. - Et je l'ai été dans les vents contraires.
09:23 Avec les résultats qu'on connaît, oui. Je fédérerai, je rassemblerai
09:27 tous ceux qui veulent que, à Paris, ça change.
09:30 D'ailleurs, le président de la République veut mettre fin à une anomalie antidémocratique.
09:35 - La réforme de la loi PNL, Paris-Lyon-Marseille.
09:37 - Il n'y a pas de raison... - Tout ce que l'on rappelle,
09:38 les électeurs parisiens ne votent pas directement pour le maire.
09:40 - Il n'y a pas de raison que les Parisiens ne choisissent pas leur maire.
09:42 Que quand ils mettent un bulletin dans l'urne,
09:44 ils ne choisissent pas la personne qu'ils veulent voir à la tête de Paris.
09:47 C'est important. - Ce sera dès 2026, ça ?
09:48 - Mais bien sûr ! C'est un engagement qu'a pris le président de la République.
09:51 - Le président de la République qui a aussi été interrogé, Rachid Haddadi,
09:54 hier, sur votre mise en examen. Pas un problème, a-t-il répondu réaffirmant
09:57 le principe de présomption d'innocence.
09:59 Vous êtes, je le rappelle, soupçonné de corruption passive.
10:02 Il a indiqué que plusieurs de ses ministres avaient été mis en examen, puis innocentés.
10:06 Bien sûr, tout cela est vrai et totalement incontestable, d'autant que vous niez ces faits.
10:12 Malgré tout, à aucun moment, vous ne vous êtes dit "Ça va me gêner dans mon action de ministre".
10:16 - Moi, je veux dire, j'ai qu'une vie. On me propose, j'y vais. Voilà.
10:20 Le sujet de la justice, moi, je veux vous dire, je ne suis pas devenue magistrate par hasard,
10:24 parce que je crois à l'état de droit. L'état de droit, c'est pour tous ceux qui n'ont rien d'autre
10:28 que le droit et l'état de droit. Parce que sinon, c'est l'arbitraire.
10:32 Moi, je crois à l'état de droit. Je suis très sereine. J'ai donné tous les éléments à la justice.
10:36 Ils sont en possession de la justice. Je suis très sereine. Je ne confonds pas la justice et la rumeur.
10:41 Et moi, je veux vous dire, ce qui me rassure, c'est que pour mes adversaires,
10:45 ce soit le seul argument. Ça me rassure.
10:47 - Un propos de présomption d'innocence. Emmanuel Macron a dit hier ne rien regretter
10:50 après ses propos sur Gérard Depardieu. On sait à quel point les violences
10:54 contre les femmes font partie de vos combats. Est-ce que vous aussi, vous auriez salué
10:58 un immense acteur qui rend fière la France ?
11:00 - On vient de parler de l'état de droit, pas l'arbitraire. La présomption d'innocence, c'est important.
11:06 Et donc, la justice va faire son travail. Elle le fera. Ce qui a créé l'émoi,
11:10 ce qui a créé évidemment les propos ou les agissements supposés de Gérard Depardieu
11:15 dans l'opinion publique, c'est à la hauteur de ce qu'il incarne pour les Français.
11:19 Grand acteur, grand talent. Et puis son parcours.
11:22 Quand on voit ses débuts depuis Châteauroux. C'est à la mesure de ce qu'il incarne.
11:27 Et donc, ça crée de l'émoi. Mais pour autant, la parole des femmes,
11:31 je veux vous dire, moi c'est un combat que je mène depuis tellement longtemps.
11:34 Le téléphone Grand Angers, c'est moi qui l'ai mis en œuvre.
11:38 Avec un procureur à Bobigny, c'est moi qui l'ai lancé.
11:41 A l'époque, on me disait que ça coûtait trop cher.
11:45 Que ce téléphone Grand Angers, ça coûtait trop cher.
11:47 La vie d'une femme, ça ne coûte pas trop cher.
11:49 Qui a mis les psychologues dans les commissariats et les gendarmeries ?
11:52 Qui a mis les travailleurs sociaux dans les commissariats et les gendarmeries ?
11:55 Qui a fait porter la lutte contre les violences faites aux femmes
11:59 de manière la plus large au niveau d'un gouvernement ? C'est moi.
12:02 Et je ne continuerai. C'est un sujet majeur. Il faut écouter les femmes.
12:07 Sinon, je veux vous dire, si effectivement on n'entend pas les femmes,
12:11 si on ne l'écoute pas, parce que même quand il y a des classements
12:16 pour des raisons ou pour d'autres, il ne faut pas nier la parole de ces femmes.
12:20 Donc mon combat, il continuera, ça sera le même.
12:22 Avec la même intensité et la même énergie, vous entendez j'espère ce matin encore.
12:26 Merci beaucoup Rachida Dati.
12:28 !

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