L'Heure des Pros 2 (Émission du 22/01/2024)

  • il y a 8 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 Olivier Dardigolle, Jérôme Béglé, Geoffroy Lejeune et Gilles-William Golnadel sont avec nous.
00:07 Bonsoir, on va parler évidemment de la créativité et notamment des agriculteurs.
00:10 Simplement, je pense qu'on sera les seuls à en parler ce soir.
00:14 Je ne dirais pas que le diable est dans les détails, puisque le détail n'existe pas.
00:19 Ça, c'est une conviction très forte. Le détail n'existe pas.
00:23 Je voulais simplement...
00:24 - C'est un peu loin ça.
00:25 - Oui, mais j'avais un entraîneur de football qui disait ça.
00:27 - Très juste.
00:28 - Jean-Claude Soudoux, il disait ça. Le détail n'existe pas.
00:31 - Oui, oui, coach. Le détail n'existe pas. Mais j'adore cette phrase.
00:35 Une étonnante photo sur le Twitter de France Culture.
00:39 Je voulais vraiment vous montrer ça, parce que je pense qu'on sera les seuls à montrer ça.
00:42 Pour illustrer un podcast sur les violences liées à des recards mal interprétés dans un quartier populaire de Grenoble.
00:49 Sur cette illustration, il y a deux petits garçons de moins de 5 ans.
00:52 Je vous propose de faire aucune remarque.
00:54 Comme ça, ça va être clair. Tout le monde voit. Tout le monde pense la même chose. Il n'y a aucun souci.
00:59 Donc, ils s'amusent à se faire la grimace.
01:01 Ça s'appelle "Comment un simple regard peut-il être à l'origine de violences ?"
01:06 C'est deux petits garçons.
01:08 Donc, comme vous voyez, pendant 29 minutes, le journaliste replonge dans son adolescence et part à la rencontre d'ex-détenus, etc.
01:14 C'est sur France Culture. Voilà.
01:17 Je souhaite qu'on ne... Il n'y ait même pas encore...
01:21 - Vous avez déjà trop dit, monsieur.
01:23 - Il n'y a rien à dire. Je trouve ce monde fascinant.
01:26 Regardons-le encore et imaginez ce que vous voulez.
01:31 Imaginez ce que vous voulez.
01:33 Et personne ne dit rien. On est d'accord.
01:35 Tout le monde pense la même chose. Les gens qui sont devant notre poste pensent la même chose.
01:38 Il n'y a pas de souci. Le détail, je vous dis, n'existe pas.
01:41 - Vous n'avez pas trouvé la photo ?
01:43 - Je pense que c'est une photo, d'ailleurs, qui a un monde...
01:45 Pour tout vous dire, c'est une photo qui est... Non, pas un montage, mais c'est une...
01:49 On a demandé à poser.
01:51 Voilà, on a... Évidemment.
01:53 - Je ne sais pas. - Ah, je pense que c'est une photo qui est faite.
01:56 - C'était pas une photo de mode.
01:58 - C'est possible aussi. - Des casquettes.
02:01 - C'est possible. Vous avez raison. C'est possible.
02:03 Mais en tout cas, vous avez raison.
02:05 Mais c'est pas... Comment s'appelait ce photographe qui faisait des photos dans Paris ?
02:09 - Pierre Piebresson ? - Robert Doisneau.
02:11 - C'est pas une photo de Doisneau. - Ah non, non.
02:13 - Bon. France Culture. On va faire France Inter.
02:16 - France Inter, parce que tant qu'on y est... Je sais pas si dans les comptes de campagne de Glucksmann,
02:21 ils vont... Les comptes de France Inter seront pris, parce que France Inter,
02:26 Service Public, les Européennes, ils ont leur candidat, c'est Glucksmann.
02:30 Bon, matin, midi et soir. Mais non seulement ils ont leur candidat,
02:33 mais l'important, c'est de taper sur le Rassemblement National.
02:35 Matin, midi et soir.
02:37 Je prends tout le monde à témoin. Écoutez l'émission de samedi soir, qu'à l'époque,
02:41 c'est extravagant. Service Public, tu tapes sur le Rassemblement National,
02:44 du début jusqu'à la fin. Il y a Madame Sonia Roland qui était là,
02:47 qui expliquait qu'on allait peut-être... On faisait monter certaines idées
02:51 qu'elles allaient aller à ce qui s'était passé, à un génocide Rwanda.
02:56 Sonia Roland disait ça, Sulebatu, personne n'a moufté.
03:00 - Quel rapport avec le Rassemblement National ? - Les idées du Rassemblement National,
03:03 selon Madame Sonia Roland, pourraient amener à un génocide comme...
03:06 - Et tout de suite. - Voilà, et tout de suite.
03:08 - Ah. - Mais personne n'a rien dit.
03:09 - Non, vous êtes injuste, parce qu'il n'y a pas que France Inter.
03:12 - Alors, on écoute. D'abord, M. Bardella a réagi, à juste titre, d'ailleurs,
03:17 sur ce qu'il a entendu ce matin sur France Inter, puisque France Inter,
03:22 pilotée par M. Domorand, ex-directeur de Libération, et Yael Ghos,
03:27 qui est éditorialiste politique de France Inter, extrême gauche.
03:31 Extrême gauche. - Non, non, non.
03:32 - Si, si, monsieur. - Gauche.
03:34 - Extrême gauche. Et ce matin, tout le Service Public,
03:37 on tape matin, midi et soir sur Rassemblement National.
03:39 - Il y a plus d'extrême gauche que M. Bardella et d'extrême droite.
03:41 - Je vous rappelle que c'est notre argent. Donc moi, je veux bien que ça continue.
03:44 C'est juste une honte. On peut le dire comme ça, c'est juste une honte.
03:48 Alors, je prends à témoin ce que les uns et les autres disent,
03:50 donc je vous propose d'écouter ce matin France Inter avec M. Domorand,
03:54 extrême gauche, lançant son ami, extrême gauche, Yael Ghos.
03:57 - Quand Jordan Bardella et le RN surfent sur la crise agricole,
04:06 la récupération d'une colère et ses contradictions.
04:09 - Les européennes, c'est dans cinq mois. Le Salon de l'agriculture, dans un mois.
04:12 Mais la chasse aux voix est déjà lancée. Peu importe le cynisme, la conviction.
04:16 C'est qu'il faut politiquement tirer le premier,
04:18 afin d'espérer prendre la tête d'une contestation rentable.
04:21 Et Jordan Bardella endosse à fond avec Zelle le rôle du pyromane.
04:26 Avec Marine Le Pen et le sondeur Jérôme Saint-Marie, ils ont revu les courbes.
04:30 Un Français sur deux, en cas de type sauce, se dit appartenir à une France
04:34 en colère et contestataire. C'est deux tiers chez les sympathisants RN.
04:38 L'agenda politique du gouvernement est évidemment bousculé.
04:41 Première vraie crise à gérer pour Gabriel Attal, qui recevra ce soir la FNSEA.
04:46 Le projet de loi agricole prévu mercredi attendra un mois.
04:49 Le temps devrait être complété. En attendant, ce sujet est trop important
04:53 pour être brouillé, trollé, par un RN qui se repaie des souffrances
04:57 sans savoir comment les calmer.
04:59 - Moi, ce qui m'a fait sortir de mes gonds sur cette histoire,
05:02 c'est que pour samedi, il y a trois leaders politiques
05:05 qui sont déplacés auprès des agriculteurs.
05:07 Jordan Bardella, certes, mais Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture,
05:10 et Gabriel Attal, Premier ministre.
05:12 - Il y avait un agriculteur dans la salle.
05:14 - On critique l'un, pas les deux autres.
05:16 Par ailleurs, quand vous regardez les fameuses manifestations
05:19 sans solides ou autres, soi-disant pour protéger la nature
05:22 et en tout cas contre les mouvements agricoles,
05:24 c'est truffé de députés LFI et Europe Ecologie des Verts.
05:29 Ça ne pose aucun problème à personne.
05:31 On dit "mais ils sont très bien à leur place, heureusement qu'ils sont là
05:34 pour rappeler que mère nature, que ci, que ça,
05:36 qu'il ne faut pas construire de barrages, de barrières,
05:39 que les agriculteurs polluent, etc."
05:41 Et je trouve absolument incroyable qu'il y a un parti, un candidat,
05:44 qui quand ils se déplacent, c'est de la récupération politique,
05:46 les autres, c'est normal, ils font leur boulot.
05:48 - Mais l'espace médiatique ne défendra pas les agriculteurs,
05:51 parce que les agriculteurs sont, évidemment,
05:54 en beaucoup à souffrir des dispositions écologiques,
05:56 qui les mettent dans une très grande difficulté.
05:59 Et les écolos parisiens bobos qui n'ont jamais poussé un coquelicot
06:03 ne serait-ce que sur leur balcon, méprisent ce monde.
06:08 Méprisent ce monde.
06:10 Donc, effectivement, les agriculteurs seront réactionnaires,
06:14 extrêmes-droites, et c'est ce qui se passera dans l'espace médiatique.
06:17 - Comme les Gilets jaunes.
06:18 - Ça sera comme les Gilets jaunes.
06:20 - Ce que je fais ce matin, de mémoire, j'ai une double page dans l'EB
06:24 qui donne des décryptages sur la crise actuelle.
06:27 Je pense que la crise telle qu'elle va se développer,
06:31 j'ai vu dans l'agenda FP ce soir, l'ensemble des mobilisations pour demain
06:34 sera traité par l'ensemble des médias.
06:36 - Je vous répète, l'espace médiatique est avec les écolos à Saint-Céline,
06:42 l'espace médiatique ne sera pas avec les agriculteurs.
06:45 - Au-delà de ça, Pascal, ce qui me frappe, c'est que dans les années 50, 60, jusqu'à 70,
06:48 l'agriculteur c'était le type travailleur qui nourrissait les Français
06:54 et dont on savait qu'il gagnait peu pour un labeur compliqué.
06:57 Dans les années 2020, c'est devenu l'exploitant qui utilise l'eau,
07:03 utilise beaucoup trop de produits chimiques
07:06 et souvent quand on s'installe près de lui, il fait du bruit.
07:08 Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on en arrive à ce niveau ?
07:11 - J'ai vu déjà que M. Thomas Legrand a tweeté tout à l'heure
07:15 "Une chaîne bénéficiant d'un canal herdien public
07:18 prend officiellement position dans un conflit social"
07:21 parce que comme vous l'aviez vu tout à l'heure,
07:23 le logo de CNews était à l'envers.
07:26 L'Arcom, M. Legrand, qui est un dénonceur public, a averti...
07:35 - C'est un sycophante.
07:37 - C'est un sycophante sans talent.
07:40 - C'est quelqu'un qui est payé par vos impôts ?
07:43 - Non, il ne l'est plus, M. Legrand.
07:45 - Ah si, il est encore là.
07:47 - Il a toujours sa chronique politique, tous les dimanches, sur France Inter.
07:53 - Après 8h27.
07:56 - Je vous dis obsessionnel sur le sujet.
07:59 - Ah non, non, c'est ça.
08:01 - Est-ce que vous pouvez m'originez, M. D'Artigolle,
08:04 qui m'a interrompu brutalement ?
08:06 - Vous avez raison, on change de sujet.
08:08 - Je pense que je fais le quart de la moitié de ça.
08:11 - C'est intéressant parce qu'en fait, maintenant,
08:13 il faut dire les choses, on les dit.
08:15 Il y a 40% des gens qui ont voté
08:17 ou 45% des gens pour Marine Le Pen.
08:19 Le service public passe son temps à lui taper dessus.
08:22 - Plusieurs choses.
08:23 - On peut attaquer Marine Le Pen sur son programme,
08:26 mais me semble-t-il, c'est...
08:29 - D'abord...
08:31 - Je vous en prie.
08:32 - D'abord, vous avez raison.
08:34 - Ah.
08:35 - Non mais d'abord, vous avez raison.
08:37 De manière générale, la ruralité française en cours d'extinction
08:40 ne plaît pas à l'idéologie médiatique encore en cours.
08:45 Deuxièmement, en ce qui concerne pas seulement France Inter,
08:48 mais l'audiovisuel du service public,
08:50 il semblerait que ça ne soit plus l'improbable pluralisme
08:54 ou l'improbable objectivité qui soit dans leur cahier des charges,
08:57 mais la lutte contre le rassemblement national.
09:00 - Oui, c'est ce qu'on a dit, mais court.
09:02 - Non, non, non.
09:03 - On vient de le dire pendant 10 minutes.
09:05 - Non, non, non, oui, vous allez passer une demi-heure,
09:07 M. Tartigol, mais pas seulement France Inter.
09:09 Pardon, le complément d'enquête, le complément d'enquête...
09:12 - Je suis d'accord avec vous.
09:13 - Sur... Comment il s'appelle ?
09:14 - Sur Bardella.
09:15 - Sur Bardella.
09:16 Rien, rien, avec un témoin qui a changé d'avis depuis.
09:21 Et on l'accuse d'avoir un site rien éprouvé.
09:25 - On en a parlé.
09:26 Mais là où vous avez complètement raison,
09:28 c'est jeudi, complément d'enquête,
09:29 ça dit quelle époque, le matin...
09:31 Vous avez parfaitement raison.
09:32 - Stanislas.
09:33 - Stanislas, vous avez raison.
09:34 Bon, allez, on avance parce qu'on est déjà en retard.
09:36 Une tribune dénonce Sylvain Tesson.
09:38 - Vous parlez trop.
09:39 - C'est possible.
09:40 Sylvain Tesson, l'affaire Sylvain Tesson.
09:42 On a vu quand même le tweet de Madame Dati,
09:45 qui a soutenu à juste titre d'ailleurs Sylvain Tesson.
09:50 La culture est généreuse, elle a besoin d'auteurs
09:52 qui font découvrir notre patrimoine littéraire
09:54 et notre nouvelle scène politique.
09:55 Moi, j'ai bien aimé également le tweet de Jack Lang,
09:57 sans ambiguïté, créateur du "Printemps des poètes".
10:00 "Je m'insurge avec force et indignation
10:03 contre la campagne imbécile menée à l'égard de Sylvain Tesson,
10:07 choisi comme président de l'édition 2024.
10:09 Un tel crétinisme est une insulte à la poésie.
10:11 Qui par excellence est libre et sans frontières."
10:14 Le crétinisme, peut-être, Madame Pannot,
10:17 se sentira-t-elle visée par ce tweet ?
10:19 Puisque je vous propose de l'écouter
10:21 lorsqu'on lui a demandé son avis sur le parrain des poètes.
10:27 - Je pense que sur la question d'avoir comme parrain
10:32 du "Printemps des poètes" quelqu'un qui a affiché
10:35 de manière aussi ouverte des idées réactionnaires,
10:38 je trouve ça plutôt sain qu'il y ait des réactions
10:41 de milliers, notamment d'artistes,
10:43 qui disent qu'ils ne souhaitent pas qu'un événement,
10:46 qui est un grand événement dans notre pays,
10:48 soit parrainé par quelqu'un qui porte des idées aussi réactionnaires.
10:52 C'est d'autant plus important,
10:54 c'est aussi une discussion qu'on a eue avec le Premier ministre,
10:57 mais ça arrive aussi dans une année
10:59 où la France à l'international peut porter une image
11:02 où on retrouve une image de la question de l'humanisme,
11:05 c'est-à-dire d'avoir comme liberté ultime
11:08 le fait de disposer de soi-même et de son corps.
11:11 - Philippe Vallée était ce matin sur Europe 1,
11:13 je vous propose de l'écouter, ni droite ni gauche,
11:15 il a surtout du talent, Sylvain Tesson.
11:17 Je vous propose de l'entendre.
11:19 - Le problème, c'est que les causes, bonnes ou mauvaises,
11:24 transforment la poésie et l'art en général en propagande.
11:28 Sylvain Tesson, comme écrivain, ne doit aucun compte
11:31 ni à la droite ni à la gauche.
11:33 Outre le talent littéraire, la seule qualité indispensable
11:36 pour être un poète ou un intellectuel, c'est la liberté.
11:41 Et il semble évident qu'en l'occurrence,
11:43 Sylvain soit le digne fils de son père.
11:46 Quant à son talent littéraire, il ne fait guère de toute.
11:48 Mais peut-être Sylvain Tesson a-t-il commis une faute
11:52 en prenant la défense de l'Arménie,
11:54 qui est un pays chrétien menacé par l'Azerbaïdjan,
11:57 qui est un pays musulman.
11:59 Et chacun sait que dans notre monde de la culture pétitionnaire,
12:02 les choses sont bien rangées.
12:05 Les chrétiens sont à droite, les musulmans à gauche
12:08 et la bêtise partout.
12:10 - Eh, partout ! Mais non, mais pas de tous les camps.
12:13 Vous voulez parler...
12:14 - Mais c'est surtout un combat entre la médiocrité et le génie.
12:17 Moi je suis sidéré par...
12:18 - Et le talent.
12:19 - On l'a dit.
12:20 Moi, je suis très partiel dans cette histoire.
12:22 Je trouve que Sylvain Tesson,
12:23 moi c'est mon écrivain français vivant préféré.
12:25 Je suis, depuis que j'ai 18 ans,
12:27 complètement embarqué par ses textes.
12:29 Je les trouve sublimes.
12:30 Je trouve que personne n'écrit comme lui.
12:32 Et je l'ai rencontré pour la première fois la semaine dernière.
12:34 J'étais comme un enfant pour une interview dans le JDD.
12:36 J'étais comme un enfant et je suis sidéré.
12:39 Et puis bon, vous le dites à chaque fois qu'il y a des pétitions,
12:41 mais c'est vrai qu'en fait la liste des pétitionnaires,
12:42 vous voyez qu'il n'y en a aucun qui n'a jamais connu le succès
12:44 ou le début du commencement du succès, vous vous dites.
12:46 Tout ça en plus, ce qui est absolument fascinant,
12:48 c'est que l'argument principal,
12:50 ils ont corrigé aujourd'hui le texte de leur pétition
12:52 parce qu'il y avait une erreur factuelle dedans.
12:54 L'argument principal, c'était qu'il avait préfacé
12:56 le camp dessin de Jean Raspail, ce qui ne m'aurait pas dérangé.
12:59 Mais c'était faux en l'occurrence.
13:00 Il avait préfacé des textes, des romans d'aventure, etc.
13:03 Parce que pour le coup, il est dans la filiation des écrivains aventuriers.
13:06 Et donc tout ça partait d'une fake news, comme d'habitude.
13:09 - Non mais c'est, pardon, mais l'extrême gauche,
13:12 c'est devenu maintenant totalement le parti de l'intolérance et de la sottise.
13:17 Si même par pure hypothèse intellectuelle absurde,
13:21 Monsieur Tesson était réactionnaire,
13:23 en quoi ça l'empêcherait d'être un immense poète ?
13:27 Il y a un article très bon dans le Figaro
13:29 qui expliquait que Baudelaire était réactionnaire.
13:32 Je préfère, pardon, mais les poésies de Baudelaire aux sottises de Madame Pannot.
13:38 - Ce qui me rassure, c'est que cette pétition et son timing
13:41 sont tellement contre-productifs qu'ils servent incroyablement,
13:45 Tesson qui à mon avis va revendre des livres par wagon entier ces jours-ci,
13:48 et des servent incroyablement ceux qui ont mis ça en place.
13:51 Donc des polémiques comme ça, je me dis,
13:54 tant mieux pour ceux qui en sont la victime,
13:56 et tant mieux pour les démons, parce que c'est une bêtise insondable.
14:00 - Mais c'est une bêtise insondable.
14:03 Effectivement, écoutez Robert Ménard qui ne disait pas autre chose.
14:06 - Bien sûr.
14:07 - Quelle bande de minables, de jaloux, d'envieux.
14:14 Est-ce qu'il y en a un qui a le talent, qui a son talent ?
14:18 Est-ce qu'il y en a un ?
14:19 - C'est du sectarisme ?
14:21 - Comment ?
14:22 - C'est du sectarisme ?
14:23 - C'est du sectarisme doublé d'envieux.
14:24 Ils sont mauvais, peu connus, pas reconnus par le public,
14:28 et en plus ils sont tous, vous savez, de cette gauche
14:31 qui veut nous donner des leçons de moral à longueur de tort.
14:34 - Robert Ménard sur Radio-G chez Frédéric Aziza.
14:37 Alors en revanche, il y a le tweet de Rima Abdoulmalak que j'ai peu compris,
14:40 puisqu'elle appelle le printemps des poètes,
14:42 elle dit "barrez la mauvaise réponse, pour lutter contre l'extrême droite,
14:45 les artistes et les professionnels de la culture
14:47 peuvent agir sur le terrain dans les villes où elle est fortement implantée,
14:50 soutenir des associations d'éducation à l'information
14:53 et de lutte contre la désinformation,
14:55 défendre la liberté de création quand des artistes
14:57 empêchent de présenter leur concert, leur spectacle ou leur oeuvre,
15:00 dialoguer avec ceux qui sont séduits par les idées de l'extrême droite
15:03 pour essayer de les convaincre, sans prendre un écrivain
15:05 qui parraine un festival de poésie."
15:07 Bon, je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire.
15:09 - Moi non plus.
15:10 - Ce n'est pas très très clair.
15:11 - Elle nous manque en tout cas.
15:12 - Ah bon ?
15:13 - Profondément.
15:14 - Elle nous manque beaucoup.
15:15 - Ah oui, elle nous manque.
15:16 - On a perdu quelque chose.
15:17 - Ah oui.
15:18 - Je pense que...
15:19 - La culture est veuve.
15:20 - Vous savez qu'elle n'a laissé aucun dossier, aucun bique à son successeur.
15:25 Car quand Rachida Latif arrivait dans les locaux du ministère de la Culture,
15:29 il n'y avait rien.
15:30 Les tiroirs avaient été vidés, il n'y avait même pas l'organigramme.
15:33 - Il n'y en avait pas en plus.
15:34 - En tout cas, ça ne se fait pas.
15:35 La tradition républicaine fait que vous transmettez vos dossiers.
15:38 Rien, rien, rien, rien, rien.
15:40 - Il y a des précédents.
15:41 - Ça en dit long quand même sur le...
15:42 - Il y a des précédents.
15:43 - Non, on verra.
15:44 - Ça ne se fait pas, Olivier.
15:45 - Elle va retourner à l'anonymat auquel elle n'aurait jamais dû sortir, je pense.
15:50 - Non, je pense qu'elle va être recasée quelque part.
15:52 Vous vous trompez.
15:53 - Vous pensez ?
15:54 - Je pense qu'avant l'été, elle aura un top.
15:56 - D'ailleurs, je fais juste une parenthèse.
15:57 Madame Philippe Étie, elle est à la mairie de Paris.
15:59 Elle parle partout.
16:00 Le droit de réserve, ça n'existe pas quand on est fonctionnaire ?
16:02 - Vous parlez ?
16:03 - Non.
16:04 - Non, je ne crois pas.
16:05 - Parce qu'elle est...
16:06 - Le droit de réserve, quand on aime...
16:07 - C'est la réserve, c'est ça qui est pire.
16:08 - Quand on aime...
16:09 - Enfin bon.
16:10 - Quand on aime, on peut être qu'elle enseigne tout.
16:11 - Elle est à la mairie de Paris.
16:12 - Elle a peine le droit de réserve, mais bon.
16:13 Allez, Gérard Depardieu.
16:14 La plainte de la comédienne Hélène Darras, cassée pour prescription.
16:18 Hélène Darras accusait Gérard Depardieu de l'avoir agressé sexuellement lors d'un tournage
16:23 de film en 2007.
16:24 La plainte ne pourra faire l'objet de poursuites en raison de la prescription des faits, a
16:28 indiqué lundi le parquet de Paris.
16:31 - La vraie info sur Depardieu, c'est l'autre info.
16:34 C'est qu'il y a la question d'une plainte pour ses propos tenus dans le complément d'enquête
16:39 qui va être étudié.
16:41 Et donc à cette occasion, la justice pourrait exiger de voir les images complètes sans
16:46 le montage qui était...
16:47 - Je suis d'accord avec vous.
16:48 Et Yann Moix m'a dit que je pense que des gens sont en difficulté.
16:52 - Ah, très en difficulté.
16:53 - Puisque le montage qui a été proposé est un faux.
16:56 Le montage qui a été proposé est un faux, couvert par Delphine Ernate, couvert par Cite
17:01 bongomèse, couvert par complément d'enquête.
17:03 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce que dit Yann Moix.
17:05 On verra.
17:06 - Quand on aura les images...
17:07 - On verra.
17:08 - Je n'en sais rien.
17:09 Mais si effectivement c'est un faux, si Gérard Depardieu n'a pas dit les mots au moment
17:14 où cette jeune fille passe, ça risque de tanguer quand même.
17:17 - Et pour l'instant, France Télé a gagné du temps en faisant en l'air un huissier qui
17:20 devait constater la présence...
17:21 - Ça doit être un rire.
17:22 Ça ne veut rien dire.
17:23 - Mais les gens n'ont pas compris.
17:24 Les gens ont dit "Ah, mais il y a un huissier qui a vu les images".
17:25 Le huissier a attesté qu'il y avait bien sur les images, au premier plan des images,
17:28 une fillette.
17:29 Ça ne dit pas qu'il n'y avait pas d'autres femmes autour.
17:31 Yann Moix dit précisément qu'il parlait de quelqu'un d'autre.
17:33 - Mais alors sur l'affaire de la prescription, je tiens votre attention sur le fait que si
17:40 les faits par exemple se sont passés il y a 40 ans et que ça soit évidemment totalement
17:45 prescrit, la politique c'est quand même de non pas de rejeter tout de suite...
17:50 - Mais d'ouvrir et de refermer.
17:51 - Mais d'ouvrir et de refermer, c'est ce qui permet une publicité invraisemblable.
17:56 - Mais on a le droit de faire ça.
17:57 Les juges ont le droit de faire ça.
17:58 - C'est une pratique un peu bizarre.
18:00 J'ai parlé du droit de réserve pour Mme Filippetti, c'est le devoir de réserve quand on est,
18:04 paraît-il, à la place qu'elle occupe.
18:06 Mais bon, à suivre.
18:07 Les agriculteurs viennent de sortir à l'instant, me dit Benjamin Nau, de Matignon.
18:11 Je demande à Benjamin si on peut écouter des agriculteurs qui...
18:16 Arnaud Rousseau, qui est le président de la FNS.
18:21 - Parce qu'aujourd'hui, c'est d'une crise morale dont on parle.
18:26 C'est l'incompréhension du monde agricole sur ce qu'est la réalité de son action,
18:30 sur la grandeur du métier, sur la fierté de nourrir les Français,
18:34 et pour autant, l'incompréhension, encore une fois, de ce que sont les fondements même du métier.
18:39 Beaucoup d'agriculteurs s'interrogent sur, finalement, ce que veulent les Français.
18:42 Et ils ont l'impression de faire une alimentation de qualité.
18:45 Ils ont l'impression de servir la France.
18:47 Et pour autant, ce qu'il aurait renvoyé n'est pas ça.
18:49 Et donc, cette question de la dignité, cette question de la reconnaissance du métier d'agriculteur,
18:53 cette question de la place de l'agriculteur dans la société, de comment on nourrit,
18:57 comment on impacte moins l'environnement, comment on restaure les sujets de biodiversité,
19:01 comment on répond à la décarbonation, comment on relève le défi climatique,
19:05 tout ça sont des sujets qui questionnent les agriculteurs.
19:08 Mais force est de constater qu'ils ne trouvent pas leur place.
19:11 - Il a raison, bien évidemment.
19:13 Et écoutez, peut-être toujours M. Rousseau, mais cette fois, il s'est exprimé,
19:18 il a donné son sentiment sur l'entretien, et notamment sur Gabriel Attal.
19:23 - Je dois dire que le Premier ministre a partagé cette idée, ce diagnostic que nous avons posé
19:31 d'une situation qui est sans équivalent, puisque quasiment tous les départements
19:37 sont aujourd'hui en train de préparer des actions.
19:39 Nous avons voulu faire toucher au Premier ministre la réalité de la situation
19:43 d'un secteur qu'il connaît assez peu, mais pour lequel il a clairement dit qu'il souhaitait s'engager.
19:49 Et vous verrez que ça va cliver. Ceux qui vont défendre les agriculteurs seront plutôt à droite,
19:55 et ceux qui s'en moquent seront plutôt à gauche.
19:59 - Non, non, non, non. Comment vous pouvez... La situation faite aux agriculteurs
20:04 vient d'une série de... Vous dites souvent les petits hommes gris,
20:08 mais ils mettent en œuvre des décisions politiques.
20:11 - Prises par des minorités actives, par exemple le glyphosate.
20:14 - Non, non, sur les traités de libre-échange.
20:16 - Mais la glyphosate...
20:17 - Sur le traité de libre-échange, le dernier, c'est avec la Nouvelle-Zélande
20:20 pour faire venir du lait en poudre. Mais par exemple, là, vous ne pouvez pas dire
20:24 qu'au Parlement européen, les groupes de gauche n'ont pas contesté cette décision-là.
20:28 Ce que je veux vous dire, c'est que c'est le résultat de politiques libérales.
20:32 Le marché devait tout réguler. Mais c'est une réalité pourtant.
20:36 C'est une réalité. Moi, je viens d'un monde paysan aussi.
20:39 - Moi, je pense que plus de libéralisme libère et enrichi que...
20:42 - L'Europe n'a été qu'un marché. Et ça a donné des choses folles.
20:50 Je lisais que pour une haie, moi, mon grand-père, il faisait des haies dans ses chambres.
20:54 Parce que la haie, c'est bien. Il faut maintenant... Il y a 14 textes qui régulent ça.
20:58 - Et vous avez parfaitement raison.
20:59 - C'est une pure folie.
21:00 - Mais ça, c'est pas du libéralisme.
21:01 - Si on continue... Je connais en Berne des producteurs laitiers
21:04 qui sont en train de crever la bouche ouverte.
21:06 - Mais c'est pas le...
21:07 - Si... Non, sur les producteurs laitiers, si on ne fait rien,
21:10 nous ne sommes plus auto-insuffisants en lait.
21:13 - On va marquer une pause, Gilles.
21:14 - Donc ça, ce qui a été fait, c'est une politique libérale, très marquée politiquement.
21:19 - Les agriculteurs, pour reprendre une grille de lecture de Gilles-William Gollalel,
21:23 c'est le monde d'avant. Déjà, il n'y a pas de diversité.
21:25 Donc, dans l'espace médiatique, c'est pas des gens qu'on va défendre.
21:29 Je vous le dis. C'est souvent des hommes, des mâles blancs de plus de 50 ans.
21:32 - J'espère que vous le dites.
21:33 - Je suis en train de la griller.
21:34 - Ils n'ont pas le profil.
21:35 - Ils n'ont pas le profil de victimes d'années de la taille.
21:37 - Moi, je vous disais les raisons de la taille.
21:39 - Oui, vous l'avez dit, mais moi, je vous réponds. Et on verra.
21:41 - J'espère qu'on pourra.
21:42 - Et là, ça a commencé. Vous croyez que Sandrine Rousseau, elle va défendre les agriculteurs ?
21:45 - Non.
21:46 - D'ailleurs, je pense qu'elle serait mal acceptée.
21:48 - Il y a une autre gâche. Mais regardez Olivier Chassaigne.
21:51 - Allez, la pause.
21:52 - Vous connaissez ? C'est pas quelqu'un qui défend les agriculteurs ?
21:54 - Je pense qu'Olivier a raison, mais vous êtes très peu nombreux.
21:56 - La retraite agricole, c'est un texte de Chassaigne.
21:59 - Allez, la pause, la pause, la pause, parce qu'on a beaucoup de choses à...
22:03 - Donnez-nous des exemples de la France insoumise.
22:05 - Non, soyez gentils, Gilles.
22:07 - Il n'y en a pas.
22:09 - Le dernier mot, le petit mot, encore le petit mot, le petit sou.
22:12 - Le petit sou.
22:13 - Le petit mot, il a dit le petit mot.
22:15 - Le petit mot, putain.
22:17 - Le petit mot.
22:19 - Michel Piccoli.
22:20 - Exactement, génial.
22:21 - Génial film.
22:22 - Père Drieux, il s'appelle, non ? Père Drieux se marre.
22:25 La pause et on revient.
22:26 - Car, bah oui.
22:30 - Gabriel Attal a donc reçu à Matignon, en fin de journée, le syndicat agricole FNSEA
22:33 et les jeunes agriculteurs pour tenter de répondre à la colère de cette profession.
22:37 Je vous propose d'écouter Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture.
22:40 - Il y a un besoin de réaffirmer une forme de confiance qui doit se traduire ensuite dans les actes.
22:47 La confiance, c'est aussi la confiance de l'administration.
22:50 C'est comment on fait en sorte que dans nos actes concrets,
22:52 dans la relation qu'on entretient entre agriculteurs et administrations,
22:55 il y a de la confiance qui se crée avec un sentiment permanent qu'ils ont sur le terrain,
22:58 d'une défiance, d'un contrôle qui n'est pas pour vérifier simplement la bonne adéquation des moyens ou les règles,
23:03 mais un sentiment de défiance qu'il aurait fait sur un certain nombre de sujets.
23:06 Puis, je pense que collectivement, on a un travail à faire pour établir cette confiance et reconnaître aussi,
23:10 c'est ça que demandent les agriculteurs, la capacité qu'ils ont à produire dans des conditions parfois difficiles
23:15 et le côté exemplaire de bien des mesures qu'ils prennent ou des mesures qu'ils sont capables d'assumer.
23:19 - On a le sentiment, manifestement, que des agriculteurs ont été compris.
23:23 Mais vous savez, par exemple, qu'il y a eu plein d'inontations.
23:26 Un agriculteur témoignait à l'heure du déjeuner, il y a des fossés parfois autour des champs,
23:31 il y a de l'eau, il y a des branchages, il y a des cours d'eau qui traversent les propriétés.
23:35 Tu n'as pas le droit d'y toucher. Tu n'as pas le droit d'y toucher.
23:38 Il y a des normes qui t'interdisent de toucher aux cours d'eau.
23:40 Alors, ils le font évidemment quand même, parce qu'autrement, ça n'a pas de sens.
23:43 Mais tout est comme ça. Donc, ça n'a aucun sens.
23:45 Alors, on t'oblige à semer, par exemple, en janvier ou en février.
23:49 Mais si le temps est…
23:51 - Les graines étaient tellement engorgées d'eau qu'ils n'ont pas pu semer.
23:53 Et donc, il faut faire de l'administratif pour expliquer pourquoi on n'a pas pu semer.
23:57 Donc, Fénot dit qu'il veut accompliter son texte avec une simplification administrative.
24:01 Mais bon, c'est pas…
24:03 - Écoutez en tout cas Bruno Retailleau qui s'est exprimé également sur ce sujet.
24:07 - Mais ils ont raison. Il y a un discours à Paris.
24:10 Discours de Marc Fénot, je peux m'y retrouver.
24:14 Mais les mêmes, le groupe En Marche, qui a été dirigé par M. Séjourné, d'ailleurs, au Parlement européen,
24:20 avec M. Pascal Canfin, qui dirige, qui préside la commission environnement,
24:24 il fait l'inverse. Moi, j'invite les uns et les autres, et on va le dévoiler au Sénat dans quelques jours,
24:29 à regarder ce que les amis de M. Macron, le groupe macroniste au Parlement européen, a voté.
24:36 Et ce qu'il a voté, c'est contre l'agriculture et les agriculteurs français.
24:41 Il faut se rendre compte de ça.
24:43 Donc, en même temps, ça va bien parce que c'est un double langage.
24:46 Et là, les agriculteurs le diront eux-mêmes. Il y a un discours et des actes à Bruxelles, et il y en a d'autres à Paris.
24:55 - Donc on va écouter quand même quelques agriculteurs qui sont en colère ou résignés, parfois.
25:00 - C'est plus de la résignation que de la colère, d'ailleurs.
25:03 - Oui, mais parce que le mot qu'a dit M. Rousseau est juste, mais vous pourriez l'appliquer à toute la société française,
25:07 c'est une crise morale. C'est-à-dire que la France traverse une crise morale dans tous les domaines.
25:12 - Donc, dans l'agriculture, écoutons des agriculteurs.
25:17 - Ce qu'on veut, des actes. Des actes rapides, mais des actes.
25:20 Et qu'ils se mettent vraiment autour de la table pour nous expliquer ce qu'ils veulent faire de l'agriculture française en l'heure actuelle.
25:25 Qu'est-ce qu'ils veulent faire ? Continuer à abandonner notre agriculture ou qu'on redevienne un peu riz souring en Europe ?
25:30 Produire, faire manger les Français ?
25:32 - On attend un changement structurel sur toute la partie de l'agriculture et dans toutes les productions.
25:38 Avec des charges trop importantes, des contraintes administratives trop importantes,
25:42 nos productions ne se vendent pas à un juste prix et plus de revenus dans l'agriculture.
25:47 - Il y a eu un coup de pression. On s'engage à me donner des textes clairs qui ne sont pas clairs.
25:51 Donc non, je n'attends rien. C'est déjà quand même aussi... Il faut souligner une petite avancée.
25:58 C'est que le chef du gouvernement décide de retendre la main au monde agricole.
26:03 Mais ce n'est pas parce qu'on nous tend la main que nous, on va la saisir.
26:06 - Alors quand on explique matin, midi et soir qu'il ne faut pas manger de viande, qu'il faut économiser l'eau,
26:13 on stigmatise cette profession.
26:16 - On culpabilise les consommateurs en plus.
26:20 - Plus les grandes surfaces qui ne sont pas claires, la grande distribution qui ne sont pas claires.
26:24 - C'est à vous de donner 10 fois là-dessus.
26:27 - Non, il a raison.
26:28 - Je pense que ce n'est pas clair.
26:29 - Restons 30 secondes. La loi Egalim devait permettre la construction du prix et la rémunération du paysan.
26:35 Ce n'est toujours pas le cas. Sur la valeur ajoutée dans l'agroalimentaire, le paysan n'a que 10%.
26:40 - Alors vous avez changé.
26:42 - La grande distribution tord les pauvres paysans.
26:46 - On ne peut plus faire de seul argument de prix de vente de produits de première nécessité.
26:51 L'attrait dans les grandes surfaces. Il y a des grandes surfaces très connues, on ne va pas donner de...
26:56 qui disent "le prix, le prix, je suis 3% moins cher que le voisin, 5% moins cher".
27:00 Mais si vous êtes moins cher, c'est que vous achetez aux agriculteurs, aux éleveurs, aux monts de paysans, la matière première moins chère.
27:07 Donc à la fin, qui est le moins payé ? C'est celui qui fait pousser le blé, qui va faire le lait et qui va faire les fromages.
27:13 - Oui, mais le consommateur, il veut toujours moins cher.
27:16 - Oui, mais on doit lui dire qu'en faisant ça, il tire tout vers le bas, y compris son salaire.
27:24 - A qui tu veux dire ça ?
27:25 - Jérôme, déjà les gens ont du mal parfois à finir le fin de mois, vous allez leur expliquer qu'il faut qu'ils achètent plus cher ?
27:31 - Eh bien je pense que les grandes surfaces ont une responsabilité là-dedans.
27:35 - Oui, ben parlez-en à Michel-Edouard Leclerc.
27:37 - Mais il leur marge déjà.
27:38 - Mais parlez-lui en.
27:40 - Bon, allez, on change de sujet.
27:43 - Non.
27:44 - Bon.
27:45 - Sur le même. Il y a un domaine qui me met hors de moi.
27:48 Bien entendu, je peux être agonié d'injure par tous les écolos du monde.
27:54 C'est justement le fait de d'opprimer, alors de ce point de vue-là, le monde paysan avec les méga-bassines, etc.
28:02 Alors que la France est à un bilan carbone vertueux.
28:08 - Oui.
28:09 - On le fait uniquement pour des raisons de principe idéologique, parce que ça ne va pas changer ce que font la Chine et l'Inde.
28:16 - Oui, bien sûr.
28:17 - Donc uniquement pour sacrifier à l'idéologie, on sacrifie le monde paysan. La réalité, elle est là.
28:22 - J'espère qu'on est en train de changer.
28:25 - Oui.
28:26 - Certains sont en train de vaciller, pour tout vous dire.
28:30 Et bravo à M. Attal et à ce gouvernement de France.
28:33 - On ne sait pas encore bravo de quoi.
28:35 - Bravo de les avoir écoutés. Vous avez raison.
28:37 - Si il répond vraiment à leur question, les agriculteurs, quand vous les entendez dans la rue, notamment ce week-end dans les manifs,
28:43 ils vous parlent de souveraineté de frontières et ils vous parlent de la guerre en Ukraine.
28:47 Ils en ont marre de subventionner la guerre en Ukraine.
28:48 - Bien sûr.
28:49 - S'il va au bout de sa logique, ça veut dire rompre avec certains principes.
28:51 - Il faut bien s'assurer qu'il n'en soit qu'un.
28:52 - L'électricité.
28:53 - Les fonds qui vont avancer sur le gazole non routier pourraient nous lancer.
28:55 - Soit des taxes.
28:57 - La grande distribution tord les industriels qui répercutent sur le monde agricole.
29:02 Que sont les paysans ? Réaction en chaîne.
29:04 Sans doute, me dit un des fidèles téléspectateurs de notre émission.
29:09 L'électricité va augmenter de 10%.
29:13 On devait mettre la Russie à genoux il y a un an, il y a deux ans.
29:19 Mais manifestement, c'est nous qui l'ont augmentée.
29:20 - Si on avait conservé certaines centrales nucléaires, ça nous coûterait moins cher.
29:25 - Si Giscard avait été réélu en 1980, vous avez raison.
29:27 - Non, non, je vous parle de Mme Borne.
29:31 Vous êtes gentil, je ne vous parle pas de Giscard, mais de Mme Borne.
29:33 - Et le marché européen de l'électricité qui devait tout régler.
29:37 - Mais il faut en sortir sans peut-être de ce marché.
29:40 - Et rappelez-vous sur la case du monopole de DF, je suis favorable sur certains sujets au monopole.
29:44 Les opérateurs privés à l'époque, comme on nous l'est présenté, que ça allait régler la situation.
29:48 Regardez c'est la manière dont il faut passer un véritable racket.
29:52 - En 1981, on est indépendant énergétiquement.
29:57 Et Giscard, c'est une de ses fiertés en 1980.
30:01 Voilà, 40 ans plus tard, voilà où on est.
30:03 - Alors Mitterrand continue d'ouvrir des centrales nucléaires, il faut dire les choses.
30:06 - Oui, parce que ce n'est pas lui qui les a décidées.
30:08 Ça a été décidé avant lui.
30:10 - C'est Hollande en fait.
30:12 - Celui qui a fait ce n'est Hollande.
30:14 - Mais oui.
30:16 - François Hollande met à bas notre savoir-faire nucléaire.
30:20 - Mais Hollande, pour des raisons...
30:22 - On démentait notre savoir-faire.
30:24 - Pour des raisons purement idéologiques, parce que Mme Merkel a fermé 8 centrales en Allemagne.
30:30 Il ferme Fessenheim et il nous met par terre.
30:33 - Il avait un accord législatif avec l'Ever.
30:35 - Voilà, et qu'il avait un accord législatif avec l'Ever.
30:37 Et c'est même Mme Voiney qui explique au Parlement dans une vidéo qui était sortie.
30:40 On s'est bien foutus d'eux.
30:42 Si vous voulez que je vous dise, quand t'as des gouvernants comme ça,
30:44 faut pas s'étonner que tu en finisses là.
30:46 Bien sûr, vous avez raison.
30:48 - Mais c'est ça le problème.
30:50 - On va mettre 20 ans avant de construire une centralité.
30:54 - Roussel, comment on disait dans le temps ? Social-traître ?
30:56 Comment on appelait ?
30:58 Vous vous rendez compte que M. Roussel...
31:00 Alors M. Roussel et CNews, même combat.
31:02 Mais c'est le même combat, c'est-à-dire qu'ils ont été exclus par les cégétistes.
31:06 - Non, alors Pascal.
31:08 - On voit les images.
31:10 - Je vais vous les expliquer.
31:12 - Alors c'est hier, on rappelle hier.
31:14 Il y a donc une loi, hier, contre l'immigration.
31:18 - Oui, donc une manifestation.
31:20 - De ?
31:22 - Les gens qui sont autour de nous.
31:24 - 12 Mediapart et l'Humanité ont appelé à défiler.
31:28 - Oui, c'est là où on est garés.
31:30 - Les artistes notamment.
31:32 Certains d'ailleurs qui ne sont pas sortis du 6e arrondissement,
31:34 qui n'ont jamais vu un EQTF, bien sûr, ni un mineur isolé, ni un point de deal.
31:38 - Une actrice que j'ai citée plusieurs fois, je ne vais pas la reciter de nouveau.
31:40 - Mais voyons les images.
31:42 - Et M. Roussel, lui, qui veut manifester contre cette loi immigration...
31:44 - Mais il a pu, il a pu.
31:46 - Il est exfiltré.
31:48 - Il était à la fin, Pascal.
31:50 - Il a pu, il est exfiltré, ça s'appelle.
31:52 Voyons les images.
31:54 - J'ai eu tort d'y aller.
31:56 - Roussel, cours là-bas !
31:58 - Roussel, cours là-bas !
32:00 - Cours là-bas !
32:02 - Roussel, cours là-bas !
32:04 - Roussel, ça t'apprendra la magnétipolite !
32:06 - Roussel, ça t'apprendra la magnétipolite !
32:08 - Roussel, cours là-bas !
32:10 - Roussel, cours là-bas !
32:12 - Roussel, cours là-bas !
32:14 - Roussel, cours là-bas !
32:16 - Roussel, cours là-bas !
32:18 - Roussel, cours là-bas !
32:20 - Roussel, cours là-bas !
32:22 - Roussel, cours là-bas !
32:24 - Roussel, cours là-bas !
32:26 - Roussel, cours là-bas !
32:28 - Roussel, cours là-bas !
32:30 - Roussel, cours là-bas !
32:32 - Roussel, cours là-bas !
32:34 - Roussel, cours là-bas !
32:36 - Roussel, cours là-bas !
32:38 - Roussel, cours là-bas !
32:40 - Roussel, cours là-bas !
32:42 - Roussel, cours là-bas !
32:44 - Roussel, cours là-bas !
32:46 - Roussel, cours là-bas !
32:48 - Roussel, cours là-bas !
32:50 - Roussel, cours là-bas !
32:52 - Roussel, cours là-bas !
32:54 - Roussel, cours là-bas !
32:56 - Roussel, cours là-bas !
32:58 - Roussel, cours là-bas !
33:00 - Roussel, cours là-bas !
33:02 - Roussel, cours là-bas !
33:04 - Roussel, cours là-bas !
33:06 - Roussel, cours là-bas !
33:08 - Roussel, cours là-bas !
33:10 - Roussel, cours là-bas !
33:12 - Roussel, cours là-bas !
33:14 - Roussel, cours là-bas !
33:16 - Roussel, cours là-bas !
33:18 - Roussel, cours là-bas !
33:20 - Roussel, cours là-bas !
33:22 - Roussel, cours là-bas !
33:24 - Roussel, cours là-bas !
33:26 - Roussel, cours là-bas !
33:28 - Roussel, cours là-bas !
33:30 - Roussel, cours là-bas !
33:32 - Roussel, cours là-bas !
33:34 - Roussel, cours là-bas !
33:36 - Roussel, cours là-bas !
33:38 - Roussel, cours là-bas !
33:40 - Roussel, cours là-bas !
33:42 - Roussel, cours là-bas !
33:44 - Roussel, cours là-bas !
33:46 - Roussel, cours là-bas !
33:48 - Roussel, cours là-bas !
33:50 - Roussel, cours là-bas !
33:52 - Roussel, cours là-bas !
33:54 - Roussel, cours là-bas !
33:56 - Roussel, cours là-bas !
33:58 - Vous avez entendu Mme Binet condamnée aujourd'hui ?
34:00 - Je n'ai pas été attentif à ça.
34:02 - Elle ne l'a pas condamnée.
34:04 - Pour terminer ce truc,
34:06 le fait que Fabien Roussel soit traité
34:08 comme ça par ce type de personne...
34:10 - C'est un service qu'on lui rend.
34:12 - Ça veut donc bien dire
34:14 que ce n'est pas la même gauche,
34:16 Fabien Roussel, que ces gens qui disent...
34:18 - Vous avez raison.
34:20 - Vous avez raison, mais moi je dis CGT.
34:22 Vous avez raison, vous dites Antifa.
34:24 - Il n'y a pas un conflit Roussel-CGT.
34:26 - Ecoutez Bonpart,
34:28 parce qu'il n'est pas clair.
34:30 - Ah non, ça je n'ai pas dit à Bonpart, ça oui.
34:32 - Bonpart, c'est la LFI.
34:34 Vous êtes habillé avec eux.
34:36 - Vous avez voulu en être ensemble.
34:38 - Ecoutez, écoutez...
34:40 - On a pas besoin de trois, quatre jours ensemble
34:42 comme observateurs aujourd'hui.
34:44 - Vous êtes observateurs.
34:46 - Quelle a été votre réaction quand vous avez vu
34:48 que Fabien Roussel, par exemple, a été éjecté
34:50 du cortège parisien ?
34:52 Parce que c'est un camarade Fabien Roussel.
34:54 - Les manifestations se sont bien déroulées.
34:56 Et il y avait une participation
34:58 qui était une participation raisonnable.
35:00 Peut-être que vous le savez,
35:02 mais en tout cas, nous,
35:04 on s'était mobilisés depuis le début
35:06 pour souhaiter qu'il n'y ait qu'une seule manifestation.
35:08 Là, il se trouve qu'il y a eu deux manifestations.
35:10 Nous, on a appelé à participer à ces deux manifestations.
35:12 Je pense que ça démontre que,
35:14 dans le pays,
35:16 le vote de cette loi sur l'immigration
35:18 ne passe pas.
35:20 Voilà, pour le reste,
35:22 on n'a pas assisté à la scène
35:24 que vous indiquez.
35:26 Mais nous, on considère que cette manifestation
35:28 était une manifestation utile.
35:30 C'est pour ça qu'on y a participé.
35:32 - On a connu les soutiens plus chaleureux.
35:34 - Ah ouais, c'est plus clair !
35:36 - Il aurait dû être avocat.
35:38 Franchement, il l'a bien défendu.
35:40 - Il n'y avait personne à cette manifestation.
35:42 - Il y avait des personnes qui souhaitent
35:44 manifester leur désaccord par rapport à un texte.
35:46 - Oui.
35:48 - Admettez cette liberté.
35:50 - Vous avez parfaitement raison.
35:52 - Mais si, on peut manifester.
35:54 - C'est collective, individuelle.
35:56 - Madame Binet ?
35:58 - Bien sûr, mais vous étiez 12.
36:00 - Le vrai sujet, c'est ces news qui se fèrent
36:02 vers les manifestations.
36:04 - C'est extraordinaire parce que,
36:06 avec Mme Binet, tout le monde est au goulag.
36:08 D'abord, ce qu'elle fait, je pense,
36:10 je pense que si
36:12 ces news portaient plainte,
36:14 ce n'est pas une conférence de presse.
36:16 Vous imaginez également si,
36:18 dans une conférence de presse,
36:20 Mme Le Pen disait "sortez les journalistes du monde,
36:22 sortez les journalistes de libération".
36:24 - Quand elle le fait, il y a une levée de bouclier.
36:26 - À l'intérieur d'un local,
36:28 pas dans la rue.
36:30 - Et les journalistes, Pascal ?
36:32 - Je ne demande pas la solidarité
36:34 de mes confrères, bien évidemment,
36:36 mais c'est vrai que personne n'a bougé.
36:38 - On s'en fout de ce que dit Mme Binet.
36:40 - Non, enfin, on s'en fout.
36:42 - C'est révélateur, c'est tout.
36:44 Écoutez cette séquence de Mme Binet,
36:46 - Parlons-en après.
36:48 - Oui, c'est plutôt ça qu'on...
36:50 - Les femmes d'abord.
36:52 - Je voulais que ça soit acté.
36:54 - Les femmes d'abord.
36:56 - Des enfants, je vous jure, après j'ai l'impression
36:58 d'être dans une classe de quatrième.
37:00 - Quatrième, c'est le gentil.
37:02 - Ecoutez Mme Binet, c'est magnifique.
37:04 Le mélange de sectarisme,
37:06 d'intolérance,
37:08 de bêtise de ces gens,
37:10 en fait, moi je n'ai jamais vu ça en France.
37:12 Georges Chégui, il était secrétaire général de...
37:14 Tout le monde se parlait, marchait,
37:16 parlait tout le monde. - Il y avait du niveau aussi.
37:18 - Même Krasviki.
37:20 - Bon, voilà, écoutons Mme Binet.
37:22 - C'est la musique.
37:24 - Approchez-vous sans moi lui poser de questions.
37:30 - Non, pas pour la CGT, pas pour les CNews.
37:32 - Et on vous l'a dit,
37:34 sinon on vous sort.
37:36 - Ah bah non.
37:38 - Si vous forcez, on vous sort.
37:40 - On est journaliste, on veut notre métier, quoi.
37:42 - Mais on vous répond pas.
37:44 - Je ne parle pas à CNews, s'il vous plaît.
37:48 Je ne souhaite pas répondre à CNews.
37:50 Nous sommes là également,
37:52 nous sommes là également
37:54 pour interpeller Gérald Darmanin
37:56 et lui dire qu'il faut qu'il arrête...
37:58 Je ne souhaite pas répondre à CNews.
38:00 Nous sommes là pour interpeller Gérald Darmanin
38:02 et lui dire qu'il faut qu'il arrête...
38:04 Je ne souhaite pas répondre à CNews.
38:06 Nous sommes là pour interpeller Gérald Darmanin
38:08 et lui dire qu'il doit arrêter...
38:10 - Enchanté.
38:12 - On n'a même pas le droit d'écouter ce qu'elle dit.
38:18 - C'est pas d'aujourd'hui.
38:22 - Bien sûr, mais bon, on ne sait jamais.
38:24 Parfois, on change d'avis dans la vie.
38:26 - Ah ouais, mais non. Vous n'avez pas changé d'avis.
38:28 - Et vous avez reconnu la voix d'Audrey Bertheau
38:32 qui était sur place.
38:34 - Si je peux me permettre. - Je vous en prie.
38:36 - La première, je pense que...
38:38 - Vous avez tort maintenant de mendier la parole de Mme Binet.
38:40 Vous actez qu'elle ne parle plus.
38:42 Elle ne parle plus.
38:44 Mais on voit derrière le secrétaire de SOS Racisme.
38:46 Et c'est quand même Mme Binet
38:48 qui donne donc des leçons de morale.
38:50 C'est quand même elle
38:52 qui a défendu son cadre CGT,
38:54 qui a demandé à Zemmour
38:56 si son train partait bien à Auschwitz
38:58 et qui défend aussi ses cadres CGT
39:00 qui sont poursuivis par le parquet
39:02 parce qu'ils ont fait l'apologie
39:04 de la réforme de la loi.
39:06 Et qui ont fait l'apologie du 7 octobre.
39:08 C'est cette dame-là
39:10 qui nous donne des leçons de morale.
39:12 C'est tout.
39:14 - Il y avait ce pauvre M. Boutoubon
39:16 qui était à côté.
39:18 Jacques Toubon.
39:20 Qui parlait à côté de Mme Binet.
39:22 - Personnel remarquable.
39:24 Qui dit des choses très fortes.
39:26 - Ah ben il était...
39:28 - Moi j'aime bien son évolution.
39:30 - C'est une sacrée évolution.
39:32 Il était à la droite de Jacques Chirac
39:34 et il était là.
39:36 Il était là M. Toubon.
39:38 - Le défenseur des droits.
39:40 - Il n'est même pas intervenu.
39:42 Donc...
39:44 - Je reçois des messages
39:46 du service d'ordre de la CGT
39:48 qui a permis justement
39:50 que Mme Binet ne soit pas trop embêtée.
39:52 - Il est là demain matin, actionné à ma voix.
39:54 - Oui, il n'y a pas de...
39:56 - Revoyons.
39:58 - Le sujet n'est pas Roussel, la CGT.
40:00 - Ecoutez, Mme Binet aujourd'hui n'a pas condamné.
40:02 C'est tout.
40:04 Elle n'a pas condamné cette interpellation.
40:06 Est-ce qu'on peut revoir, je le dis à Benjamin Nau,
40:08 Jacques Toubon qui était juste à côté
40:10 de Mme Binet
40:12 sur la fin.
40:14 Alors on ne va pas le réécouter bien sûr.
40:16 Mais si on peut juste voir cette image.
40:18 Elle était juste...
40:20 - C'est le crâne d'œuf que vous voyez à côté de la table.
40:22 - Non, je vous en prie.
40:24 Jérôme, s'il vous plaît.
40:26 - Ce n'est pas insultant.
40:28 - Non, mais c'est pas...
40:30 - C'est le président de la SES.
40:32 - Non, mais je ne pense pas.
40:34 Vous allez le voir.
40:36 Ce n'est pas sur ce plan-là.
40:38 Le voilà, M. Toubon.
40:40 Il est là.
40:42 - Je n'aurais pas reconnu.
40:44 - Lui-même ne se reconnaît pas beaucoup
40:46 parce qu'à la droite du RPR, il est passé
40:48 à la gauche de Mme Binet.
40:50 - C'était l'opposant.
40:52 - Quand je dis, il ne se reconnaît pas politiquement.
40:54 - L'opposant numéro un à la loi Guesso quand même.
40:56 - Comment ?
40:58 - Il a évolué.
41:00 - C'est un peu remarquable.
41:02 - Bien sûr.
41:04 - Il est fait pour plaire à Olivier Dardigolle.
41:06 - Vous faites bien de rappeler...
41:08 Où en est d'ailleurs la plainte pour Éric Zemmour ?
41:10 - J'ai porté moi-même.
41:12 Elle est entre les mains de la justice.
41:14 - Il y a des témoins de cela, bien sûr.
41:16 - Il y a plusieurs témoins qui attestent
41:18 que le secrétaire lui a dit
41:20 que votre train part pour Auschwitz.
41:22 - Oui, M. Truch, comme ça.
41:24 - Mais vous avez dit que vous n'étiez pas
41:26 en train de faire un rapport comme ça.
41:28 Demande, est-ce que votre train,
41:30 il part bien pour Auschwitz ?
41:32 - Il s'en est vanté sur les réseaux sociaux.
41:34 - Il s'en est vanté.
41:36 M. Tronche, autant pour moi.
41:38 - Bon.
41:40 Sandrine Rousseau.
41:42 Chaque intervention de Sandrine Rousseau,
41:44 effectivement...
41:46 - Le menu est relevé.
41:48 - Alors, effectivement, on n'imagine pas
41:50 les polémiques. Parfois,
41:52 la semaine dernière, le président de la République
41:54 a dit que la France manque d'enfants.
41:56 Bon, et on sait que la natalité,
41:58 quand même, est un paramètre
42:00 d'une nation qui va bien.
42:02 On prend une polémique deux jours plus tard.
42:04 Les femmes, Mme Rousseau...
42:06 Quand je dis "les femmes", non.
42:08 Les femmes ne pensent pas comme Mme Rousseau.
42:10 Mme Rousseau représente une minorité active.
42:12 Elles disent "Vous prenez notre utérus
42:14 en otage."
42:16 Et les femmes ne sont pas des ventres.
42:18 N'imaginez même pas
42:20 qu'après la déclaration d'Emmanuel Macron,
42:22 qu'ils puissent avoir ce type de réaction.
42:24 Je vous propose d'écouter Mme Rousseau
42:26 parce qu'elle trouve très bien
42:28 qu'on manque d'enfants. Elle est économiste.
42:30 Je me dis "Comment on va financer
42:32 les retraites ?" Elle s'en vante. Elle est économiste
42:34 à l'université. C'est pas comment marche
42:36 une entreprise. En gros,
42:38 elle n'a pas fait grand-chose en matière d'économie.
42:40 Sinon, donner des leçons
42:42 ou des cours à des gens qui, sans doute,
42:44 ne les ont pas écoutés. Donc, elle dit
42:46 "C'est formidable, il n'y a plus d'enfants."
42:48 Mais comment tu vas financer les retraites ?
42:50 Mme Rousseau, vous êtes la bienvenue sur ce plateau.
42:52 Si vous souhaitez nous expliquer.
42:54 Écoutez Mme Rousseau.
42:56 - Si on est honnête, la baisse de la natalité,
42:58 ça fait partie des variables
43:00 qui,
43:02 je vais vous dire, et ça va être choquant,
43:04 sont rassurantes en réalité.
43:06 - Ça vous rassure ?
43:08 - La baisse de la natalité en France vous rassure ?
43:10 - Mais pas en France, dans le monde entier.
43:12 Dans le monde entier, on est en train de baisser
43:14 la natalité. Et on n'atteindra
43:16 jamais, a priori, le pic
43:18 qui était envisagé dans les années 90
43:20 de 12 milliards d'êtres humains sur Terre.
43:22 On n'a pas besoin pour notre système économique
43:24 d'avoir plus d'enfants.
43:26 On n'en a pas besoin.
43:28 Et je le dis qu'en tant qu'économiste.
43:30 Je le dis qu'en tant qu'économiste. Je suis moi-même économiste.
43:32 - Si elle le dit en tant qu'économiste,
43:34 Castel, la prétention...
43:36 Je suis économiste.
43:38 Mais vous vous rendez compte ?
43:40 La prétention de ces gens.
43:42 Je suis économiste, je suis de gauche.
43:44 Ça suffit.
43:46 - C'est sidérant.
43:48 - Elle défend la décroissance.
43:50 Il faut moins de gens sur Terre.
43:52 Moins de croissance. Moins de consommation.
43:54 Dans son tableau paroxystique,
43:56 dans son tableau catastrophiste,
43:58 ça a fait partie
44:00 de ce qu'il faut.
44:02 - Si je peux me permettre.
44:04 - Vous n'avez aucun vrai économiste
44:06 qui vous dirait la même chose.
44:08 - Sans vouloir la défendre.
44:10 Sur l'échelle de l'horreur,
44:12 je crois que je préfère le parti pris
44:14 de Dame Rousseau.
44:16 Que le parti pris de la commissaire européenne
44:18 aux affaires intérieures,
44:20 qui est une ancienne
44:22 communiste suédoise,
44:24 qui, elle, prône la politique nataliste.
44:26 Mais comme les Européens
44:28 de souche ne font pas d'enfants,
44:30 alors elle propose d'aller chercher
44:32 les immigrés pour
44:34 peupler l'Europe.
44:36 Dans l'horreur, je préfère déjà le parti pris.
44:38 - C'est un débat en Allemagne.
44:40 - Oui, mais il est possible que...
44:42 - Les Allemands s'en mordent les doigts.
44:44 - Comment vous pouvez dire
44:46 une nation en forme,
44:48 une nation qui fait des enfants
44:50 quand on en est là...
44:52 - Elle est capable de vous dire,
44:54 dans la même séquence sur 2 ou 3 mois d'écart,
44:56 que c'est bien qu'on ne fasse pas d'enfants,
44:58 mais qu'on a besoin de la main-d'oeuvre étrangère.
45:00 - Oui, exactement.
45:02 - Personne ne voit le problème.
45:04 Si une personnalité de droite enchaînait
45:06 avec une telle régularité autant de bêtises
45:08 que Sandrine Rousseau dans les médias,
45:10 on aurait dit il y a longtemps
45:12 que c'était très gênant.
45:14 On se serait mis d'accord avec son parti
45:16 pour dire qu'on va prendre quelqu'un d'autre
45:18 parce que là, ça vous fait du tort.
45:20 - Comme l'a dit...
45:22 - Moi, c'est Jérôme.
45:24 - Jérôme, vous pouvez contester sa cohérence,
45:26 mais...
45:28 - Jérôme, il prend des notes.
45:30 - C'est une cohérence.
45:32 - Non, elle n'est pas cohérente.
45:34 - Le grand désaccord qu'il y a
45:36 au sein même de la gauche,
45:38 c'est qu'il y a un projet décroissant.
45:40 - Mais sur la décroissance,
45:42 j'ai remarqué ça.
45:44 - Au moins, c'est un projet
45:46 qui éteint la lumière.
45:48 - Mais la décroissance,
45:50 c'est rien de pire.
45:52 - Je ne vois pas quel futur
45:54 il peut y avoir avec un projet décroissant.
45:56 - On est d'accord.
45:58 - Si, pour ceux qui ont du mal
46:00 à trouver leur place dans la société capitaliste,
46:02 c'est toujours la même chose.
46:04 Elle défend ceux qui ne suffit pas
46:06 dans les pays qui souffrent
46:08 d'une surpeuplée de la chalence.
46:10 - Où est-ce que ça a marché ?
46:12 - On peut prôner la décroissance
46:14 démocratique dans les pays surpeuplés,
46:16 mais en France, c'est effectivement
46:18 à se suicider.
46:20 - Il y a beaucoup de papiers sur Lénine,
46:22 parce que c'est les cent ans d'amour de Lénine.
46:24 Il y a des dessins bolcheviques formidables.
46:26 - Mais les cent ans de l'amour, oui.
46:28 - C'est cette réhabilitation.
46:30 - Cette réhabilitation.
46:32 Dans les journaux d'extrême gauche,
46:34 d'expliquer que Lénine était l'alpha et l'oméga
46:36 de la révolution.
46:38 - Je n'ai pas de nostalgie
46:40 pour la période tsariste,
46:42 pour ce qui me concerne.
46:44 - Il n'y a pas de grand parti tsariste.
46:46 - Et de toute manière...
46:48 - Il y a peu de soutien tsariste.
46:50 - Vous me dites de chaque fois
46:52 que ça échouait, bien sûr.
46:54 Mais c'est la démonstration que le modèle dominant,
46:56 qui est aujourd'hui un capitalisme
46:58 financiarisé, mondialisé, court-termiste,
47:00 apporte des solutions au début de la période.
47:02 Il n'en apporte pas.
47:04 C'est le désordre et le chaos.
47:06 Regardez nos thèmes de ce soir.
47:08 C'est le désordre et le chaos
47:10 pour les paysans. C'est le désordre et le chaos
47:12 sur le marché de l'économie.
47:14 - S'il vous plaît, je vais répondre à Olivier.
47:16 Olivier, le système capitaliste
47:18 a tous les défauts du monde.
47:20 Nous sommes d'accord. Dans un autre système,
47:22 je ne serai même pas là. Je serai avec Navalny
47:24 derrière des barreaux
47:26 ou au goulag ou que sais-je.
47:28 - Je lui fais mon pour vous.
47:30 - Il a tous les défauts.
47:32 Vous ne pourriez même pas parler.
47:34 Alors, bien sûr qu'il y a des inégalités
47:36 dans le système capitaliste.
47:38 Mais effectivement, comme disait
47:40 Churchill, c'est le moins pire des systèmes.
47:42 Les autres systèmes,
47:44 partout,
47:46 dans le monde entier,
47:48 vous avez vu l'état des libertés individuelles.
47:50 - C'est le pire des systèmes
47:52 élections plus loin.
47:54 - Je n'ai jamais rencontré de ma vie
47:56 un nostalgique
47:58 de la Chine de Mao,
48:00 des Khmers rouges,
48:02 de la période stalinienne ou même de l'Union soviétique.
48:04 - Ou de Cuba. - Ça n'existe pas.
48:06 Ou de Cuba.
48:08 Les pauvres qui en souffrent encore.
48:10 Donc effectivement, pardon,
48:12 on préfère vivre là où on est.
48:14 - Mais vous avez vu l'état du monde.
48:16 - Vous savez que le socialisme en France...
48:18 - Un mot sur le procès.
48:20 - De toute façon, comme là,
48:22 on en fait une certaine...
48:24 - Le socialisme en France, en une phrase.
48:26 - Si un secteur marche, on le régule.
48:28 S'il marche encore, on le taxe.
48:30 Et après, une fois qu'on a mis par terre, on le subventionne.
48:32 - Et puis réjouissez-vous...
48:34 Non, s'il vous plaît.
48:36 Réjouissez-vous parce que le seul pays
48:38 où le communisme a réussi, c'est la France
48:40 et c'est ce que disait Gorbatchev.
48:42 Donc c'est le seul pays
48:44 où ça a marché.
48:46 - C'est un communiste qui fait des f... Marcel Pol.
48:48 - Encore que ça ne marche pas à Ségagère.
48:50 Je voudrais qu'on rejoigne Sandra Buisson
48:52 qui vient nous expliquer
48:54 la première journée
48:56 où on a beaucoup parlé,
48:58 vous le savez, d'Arnaud Beltrame.
49:00 Je vous propose d'écouter
49:02 sur place Sandra Buisson.
49:04 - Le résumé des faits
49:06 et le rapport d'un policier
49:08 de la sous-direction antiterroriste
49:10 a ramené la cour au 23 mars 2018
49:12 et notamment au moment
49:14 où Radouane Lagdime a fait irruption
49:16 dans ce supermarché de Trèbes
49:18 criant "Allahou Akbar" à peine entré.
49:20 Il affirme agir en raison de la situation
49:22 de la ville de Trèbes
49:24 et de ses frères Mohamed Merah
49:26 et Hamedi Koulibaly.
49:28 Le terroriste revendique alors
49:30 ses précédents crimes,
49:32 ses tirs sur des CRS.
49:34 Lui qui vouait une haine viscérale
49:36 aux forces de l'ordre
49:38 souligne l'accusation
49:40 avant de se vanter d'avoir tué
49:42 des homosexuels pour qui il avait
49:44 une aversion précise le policier.
49:46 Dans la négociation engagée,
49:48 Radouane Lagdime exige la libération
49:50 de Salah Abdeslam
49:52 en sachant pertinemment
49:54 que cela n'aura pas lieu
49:56 à ce stade de son parcours meurtrier.
49:58 Il est indifférent à la présence
50:00 de sa mère à l'extérieur du super-U.
50:02 Il veut, dit-il, mourir en martyr.
50:04 Il s'est présenté dès son entrée
50:06 comme un brigadier de l'Etat islamique.
50:08 L'organisation terroriste
50:10 qui a revendiqué cet attentat
50:12 mais de manière opportuniste
50:14 selon l'accusation, Radouane Lagdime
50:16 n'avait aucun contact avec Daech
50:18 ni avec son combattant.
50:20 Procès des attentats de l'Aude
50:22 et la mère d'Arnaud Beltrame
50:24 ainsi que son frère ont pris la parole.
50:26 Arnaud c'était un battant
50:28 qui ne s'est pas suicidé,
50:30 qui s'est battu jusqu'à la mort
50:32 et on se prenne tous de son énergie
50:34 et de respecter la France,
50:36 les uniformes et tout,
50:38 et qu'on soit positif une fois pour toutes.
50:40 Rappelez-vous ces derniers mots,
50:42 "assaut, assaut", c'est vraiment
50:44 un acte militaire de bravoure,
50:46 c'est ça qu'on veut qu'on retienne de lui,
50:48 c'est très important.
50:50 Et ce que j'attends personnellement du procès
50:52 c'est que tous ceux qui ont été
50:54 de près, de loin, faisant partie
50:56 de l'organisation de cet attentat islamiste terroriste
50:58 soient identifiés, soient entendus,
51:00 soient jugés, sont coupables
51:02 et j'espère qu'à la justice, il sera ferme,
51:04 il faudra envoyer des signales forts,
51:06 tous ceux qui pourraient penser passer à l'acte,
51:08 tous ceux qui pourraient aider ce genre de personnes
51:10 doivent être reconnus, doivent être punis
51:12 et avec l'application maximale des peines
51:14 c'est ce que j'attends personnellement.
51:16 - Beaucoup de dignité et d'intelligence
51:18 dans les propos de la famille
51:20 d'Arnaud Beltrame. Il est 21h,
51:22 notre émission va se terminer dans une seconde.
51:24 Une information qui attristera
51:26 tout le monde du football
51:28 puisque Djidji Riva,
51:30 joueur extraordinaire
51:32 de la nationale, on apprend
51:34 ce soir son décès, Jérôme.
51:36 - Il a 19 ans, c'est ça ? - Il n'était pas très âgé,
51:38 bien sûr. - Le meilleur joueur de l'histoire
51:40 de l'équipe nationalitaire. - Bien sûr, Djidji Riva,
51:42 évidemment, c'est un joueur
51:44 d'une génération, bien sûr,
51:46 qui était, il est décédé
51:48 effectivement, on l'a appris il y a
51:50 quelques instants et il avait
51:52 effectué l'essentiel de sa
51:54 carrière.
51:56 D'abord il était resté en Italie
51:58 tout le temps,
52:00 il était à
52:02 l'Eglinano, mais c'est surtout en équipe
52:04 nationale qu'il avait
52:06 marqué son
52:08 histoire, si j'ose dire.
52:10 - Djidji Riva,
52:12 Djidji Riva.
52:14 Monsieur Benkimoun. - Bonsoir,
52:16 Monsieur Prost. - Une nouvelle semaine commence.
52:18 - Voilà, une semaine à Matignon,
52:20 une semaine de mobilisation. - Ça va être
52:22 très intéressant, comment
52:24 l'espace médiatique va se
52:26 caler sur ce conflit
52:28 des agriculteurs, vous allez voir,
52:30 très intéressant. - En tout cas, on va beaucoup en parler,
52:32 on va aussi parler un peu des pêcheurs, parce que c'est quand même
52:34 hallucinant ce qui se passe là. - Mais vous savez que dans le... - Il y a
52:36 des pêcheurs qui sont dans le golf de Gascogne, qui sont
52:38 en train de sauver des dauphins. - Mais ils peuvent pas, c'est ça qui est
52:40 effrayant, et vous savez pourquoi ils peuvent pas... - Parce qu'il faut
52:42 sauver les dauphins. - Il faut sauver les dauphins. - Il faut sauver
52:44 Willy. - Willy, c'était
52:46 pas un dauphin, mais c'est...
52:48 - Alors, c'est un orque. - C'est un orque, mais peut-être
52:50 que c'est vrai, peut-être que c'est vrai, vous
52:52 doutez bien que je n'en sais rien.
52:54 Vous dites, il y a des petits hommes gris
52:56 qui habitent Bruxelles,
52:58 qui décident sous la pression sans doute des minorités
53:00 actives, ou des associations
53:02 qui veulent
53:04 sauver des dauphins, et qui
53:06 demandent... - C'est le conflit d'État,
53:08 là, je crois. - Oui, mais bon.
53:10 Et qui demandent aux pêcheurs français
53:12 de ne pas aller pêcher pendant un mois
53:14 dans le golfe de Gascogne.
53:16 Bon, quand vous êtes pêcheurs,
53:18 vous imaginez quand...
53:20 Parce que vous pêchez pas de dauphins, en plus.
53:22 - Vous allez entendre... - Que je sache.
53:24 - Vous allez entendre un pêcheur, ça fait 40 ans qu'il pêche,
53:26 il n'a jamais pêché un dauphin. - Il n'a jamais pêché
53:28 un dauphin. Donc tu...
53:30 Mais pourquoi tu enlèves... - Parce que la technique de pêche
53:32 avec des filets qui vont...
53:34 qui vont au bord
53:36 fait que les pêcheurs disent
53:38 "oui, ça peut arriver". - Mais ça... - Mais les spécialistes
53:40 de la ressource disent... - Ça arrive jamais,
53:42 en fait. - ... ne sert à rien.
53:44 - Donc vous avez un type
53:46 à Bruxelles, ou des petits hommes gris
53:48 qui connaissent rien à rien,
53:50 qui, au nom de l'idéologie ou que sais-je,
53:52 prennent cette décision, et vous avez des pauvres gens
53:54 français, pêcheurs,
53:56 qui sont à quête. - Et toute la filière,
53:58 derrière. - Enfin...
54:00 - On est chez les... En fait, on est chez les
54:02 dingues. On est chez les
54:04 dingues. Je peux pas vous dire autre chose.
54:06 - Et ça va pas empêcher d'autres
54:08 poissons qui viennent de l'étranger d'arriver sur
54:10 les étals, évidemment. Et je crois que c'est intéressant
54:12 comme... - Bon. Les dauphins
54:14 se prennent dans les filets des pêcheurs et meurent
54:16 étouffés, me dit-on.
54:18 On est très en retard.
54:20 Merci à Florian... Non.
54:22 Ça, c'est pas le "merci". Merci, merci,
54:24 merci. Merci à Jean-Luc Lombard, qui était
54:26 à la réalisation, à Dominique Raymond, qui était
54:28 à la vision. - Merci, j'apprends vos mots.
54:30 - Merci à Guillaume
54:32 Marceau. Je parle des hommes de l'ombre.
54:34 Vous êtes déjà dans la lumière. Vous devriez
54:36 nous remercier, qu'on vous invite.
54:38 Benjamin Nau, Luc Abuzuftil
54:40 et Pauline
54:42 Trevesère. Et t'es là, Pauline Trevesère,
54:44 que je salue. C'est la première fois qu'elle est avec nous le soir.
54:46 Toutes ses émissions sont retrouvées sur
54:48 cnews.fr. À demain matin.