• il y a 6 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Je n'écoute pas ces notes de musique sans penser au film du dimanche soir sur TF1 quand
00:15passait et repassait dans les années 70 un homme et une femme de Claude Lelouch.
00:19Je n'avais pas vu le film à sa sortie, j'avais deux ans, je l'ai découvert à la télévision.
00:24Longtemps, j'ai eu dans ma chambre de collégiens et d'étudiants l'affiche du film avec ses
00:29photos et ses visages qui racontaient ces 90 minutes entre Monte-Carlo, Deauville et
00:35la gare Saint-Lazare.
00:36Elle s'appelait Anne Gauthier, il s'appelait Jean-Louis Duroc, il roulait à toute beurzingue
00:42dans une Mustang blanche frappée du numéro 184 sur les portières, 184 puisque 1 plus
00:518 plus 4 égale 13, le chiffre porte-bonheur d'un génie du cinéma qui reste ce soir
00:59inconsolable.
01:00Jean-Louis Trintignant est mort, Anouk Aimé est morte, que reste-t-il de nos amours ? Quelques
01:06shabadabada, une plage, un chien qui court, des enfants qui jouent sur le sable en hiver
01:12et surtout, surtout le charme, la grâce, l'élégance à jamais inscrit sur pellicule,
01:18ce soir pour la centième fois j'irai attendre Anne Gauthier sur un quai de gare et avant
01:23que le marchand de sable ne passe, je regarderai une nouvelle fois un homme et une femme.
01:29Bonsoir les amis, bonsoir les amis, Olivier Dardigolle, mais c'est vrai, mais je vous
01:37jure j'aimerais parler que de ça en fait, ben oui mais bon, Olivier Dardigolle, Gilles
01:42William Golnadel, Jérôme Béglé, Yoann Ouzaï, il y a des films qu'on peut voir, revoir,
01:46revoir, revoir, revoir, revoir, revoir, revoir, je l'ai revu il y a un mois celui-là, ils
01:51l'ont repassé il n'y a pas longtemps avec Vivre pour vivre, et c'est surtout pour lui
01:55belle la plus féminine, pour moi, c'est surtout le symbole d'un art de vivre ces années-là
02:03qui transperce à chaque fois et qui m'émeut.
02:04On va parler de Rachid Hadrati dans une seconde et puis on lui rendra hommage en fin d'émission,
02:08juste une chose, vous croyez parfois au cygne, Jean-Louis Trintignant était né en 1930,
02:14il est mort en 2022, il y a deux ans, à 92 ans, Anouk Emei était née en 1932, elle
02:22est morte en 2024, à 92 ans, Jean-Louis Trintignant et Anouk Emei sont morts le même jour, un
02:3017 juin et ça a été annoncé le 18 et c'est un homme et une femme et ces deux personnes
02:36sont mortes le même jour, à la même âge, au même âge, donc ceux qui croient au cygne
02:42et Claude Lelouch a truffé son oeuvre, parce que c'est une oeuvre qu'a faite Lelouch, de cygne,
02:51donc peut-être nous sommes nous-mêmes rencontrés dans une autre vie qui s'appelait la belle
02:56histoire, peut-être étiez-vous un romain, étais-je un esclave ou le contraire ?
03:00C'était moi le romain, ça me revient maintenant !
03:02Je ne vois pas en esclave, c'est drôle, mais mon imagination peine à le voir en esclave !
03:09Peut-être était-ce ça, peut-être nous nous sommes nous rencontrés, avons-nous noué des affinités électives
03:17dans un autre siècle et peut-être plus loin, et peut-être n'étiez-vous pas un homme dans une autre vie,
03:23peut-être, on ne sait pas.
03:25Rachida Dati, mais on en parlera je vous promets tout à l'heure, Rachida Dati parce que, bon,
03:29il y a le match des politiques, mais il y a le match des médias et ce qui se passe sur les antennes
03:34du service public, je vous assure, c'est quelque chose et là, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Rachida Dati.
03:39Rachida Dati était ce matin...
03:41Elle est très bonne en interview quand même.
03:42Oui, mais je suis d'accord avec vous, bien sûr, mais on n'interroge pas Rachida Dati sur France Inter
03:49comme on interroge M. Glucksmann et c'est ce qu'a dit ce matin Mme Dati,
03:55elle était aux prises avec M. Demorand, ancien directeur de la réélection de Libération,
04:00et M. Yaël Ghoz.
04:02Yaël Ghoz, oui.
04:03Yaël Ghoz.
04:04Il est très bien.
04:05Ah ben, ils sont parfaits.
04:07Donc, écoutons cette séquence.
04:09On va revenir au programme.
04:11Pour l'instant, on est sur le moment politique que l'on vit.
04:14Attendez, je vais vous dire, moi, je suis surprise.
04:16Vous avez vu M. Glucksmann, là, samedi ou vendredi, le gars, il a déroulé pendant...
04:19C'était un meeting.
04:20M. Jospin, hier, vous pouvez me laisser finir trois phrases.
04:25Juste laissez-moi finir trois phrases.
04:27Ils se sont interrogés de la même manière que vous.
04:29Non, non.
04:30J'invite les auditeurs à bien écouter.
04:31Ils ont déroulé sans que personne ne les relance.
04:33Allez-y, allez-y.
04:34Je vous dis, aujourd'hui, le choix pour les Français, c'est un choix de société.
04:38Si on vous suit, c'est le nini en cas de deuxième tour, de duel.
04:41RN, Front Populaire.
04:43Non, non, non.
04:44Ce n'est pas ça.
04:45C'est très important.
04:46Ce sera la clé du scrutin et de la suite.
04:47La clé, c'est d'appeler à la responsabilité des Français.
04:49Voilà.
04:50Quel est le modèle de société que vous voulez ?
04:52Moi, je fais campagne jusqu'à la dernière seconde.
04:54Et puis, peut-être que le lendemain, vous m'inviterez.
04:55Mais cette clarification est nécessaire.
04:57Vous ne choisissez pas entre les deux.
04:58Non, la clarification, c'est de dire quel est votre modèle de société.
05:02Qu'est-ce que vous voulez ?
05:03Qu'on préserve nos valeurs ?
05:04C'est revaloriser le travail ?
05:05C'est réduire les inégalités ?
05:07L'égalité homme-femme ?
05:08Qu'on puisse protéger notre société ?
05:10Avoir de la sécurité ?
05:11Qu'on puisse avoir une maîtrise efflumeratoire ?
05:14Voilà.
05:15Est-ce que c'est ce modèle-là que les Français veulent ?
05:17Ou est-ce qu'ils veulent le chaos ?
05:18Est-ce qu'ils veulent une dislocation de notre société ?
05:21Qu'on oppose les Français les uns aux autres ?
05:23Je sais, vous ne m'écoutez pas, là.
05:24Vous regardez ailleurs.
05:25Non, non, on prépare la question suivante.
05:26C'est normal.
05:27Donc, vous n'écoutez pas la réponse.
05:29C'est Nini.
05:30Sur le plan économique, vous avez...
05:31Non, c'est vous qui résumez.
05:32Arrêtez, M. Gauze.
05:33C'est confort.
05:34Vous êtes confort.
05:35Je ne suis pas confort du tout.
05:36Allez dire ça à un technicien de votre radio et aux secrétaires et tous les gens que
05:40je salue tous les jours.
05:41De quel rapport ?
05:42À chaque fois, quand ils seront privatisés.
05:43Allez leur dire dans votre petit confort.
05:44Alors, c'est Nini.
05:45Vous attendez quoi ?
05:46La bonne phrase ?
05:47Moi, je suis sur le fond.
05:48Je défends mon pays.
05:49Je défends ses valeurs.
05:50Je défends le pays qui m'a permis d'être en face de vous aujourd'hui.
05:53Voilà ce que je défends.
05:54C'est vrai que France Inter et les services publics en général, ils font plutôt campagne.
05:59Ils font plutôt campagne avec l'argent des Français.
06:01Mais là, ils sont enrôlés pas mal.
06:02Bon, alors, autre exemple.
06:03Mais là...
06:04Ils ont leur paquet.
06:05Oui.
06:06Mais autre exemple.
06:07Vous savez ce qu'il leur a dit ?
06:08Oui.
06:09Oui.
06:10Non, mais...
06:11M. Yale Gauze, que vous avez cité tout à l'heure, il a tenté de défendre les Insoumis
06:13en disant qu'ils avaient condamné le ramasse.
06:16Mais il leur a rappelé que le Front Populaire ne voulait pas considérer le ramasse comme
06:21un mouvement terroriste.
06:22Et après, il leur a dit...
06:23M. Yale Gauze...
06:24C'est écrit dans la plateforme commune.
06:25Non, que les...
06:26Non, M....
06:27Je ne laisserai pas passer.
06:28Non, M....
06:29Je ne laisserai pas passer.
06:30Dans la plateforme...
06:31Qu'est-ce que vous pouvez dire à M. Tartuffe ?
06:32Alors, on fait vérifier.
06:33Mais ça, alors, une fois de plus...
06:34Dans la plateforme commune, le terme de terrorisme est noté.
06:36Une fois de plus, tu vas avoir ton paquet.
06:39Alors, on va les faire vérifier.
06:41Non, mais tu ne vas pas échapper à ton destin.
06:43Oui.
06:44Tant même.
06:45Ils reconnaissent que les actes du ramasse sont terroristes.
06:49Voilà.
06:50Ils ne veulent pas reconnaître que le ramasse est un mouvement terroriste.
06:53Très bien.
06:54D'accord ?
06:55D'accord ?
06:56C'est acte terroriste.
06:57Merci.
06:58Ça qualifie.
06:59Donc, merci.
07:00Bien fait.
07:01Ah, non.
07:02Eh, ne soyez pas de mauvais soirs.
07:03Mais...
07:04Il est comme Yale Gauze.
07:05C'est bien.
07:06C'est bien.
07:07Et d'autre part, elle demande à Yale Gauze.
07:08Mais vous reconnaissez, messieurs les journalistes, qu'il y a une part de responsabilité chez vous ?
07:11Vous reconnaissez ?
07:12Et je peux vous dire qu'il y a eu un silence interminable.
07:16Bon.
07:17Autre...
07:18Alors, autre passage.
07:19Est-ce que c'est quand même l'argent des Français ?
07:20Sur France 5, tous les soirs, il y a une émission sur une œuvre d'art.
07:23Elle s'appelle « C'est ce soir ».
07:25Vraiment, regardez cette émission, c'est une œuvre d'art.
07:27Oui.
07:28Elle est présentée par Karim Rissouli.
07:30Hier, le sujet était législatif, le cas de conscience nationale.
07:34Sur le plateau.
07:35Sur le plateau.
07:36Invité Pascal Blanchard, historien, classé à gauche pour fendeur à chaque débat du
07:39Rassemblement National.
07:40Invité Arie Halimi, avocat de Jean-Luc Mélenchon.
07:44Membre du Bureau National, c'est lui.
07:46Membre du Bureau National de l'Aïd des droits de l'homme.
07:48Un euphémisme de dire que M.
07:49Halimi est un homme d'extrême gauche.
07:51Karim Rissouli avait aussi invité le journaliste Jonathan Boucher-Pétersen, chroniqueur au
07:55journal Libération, dont je vous lis le titre du dernier billet.
07:58En se soumettant au RN, Éric Ciotti restera comme une tâche dans l'histoire de la droite.
08:02Je ne connaissais pas Thierry Keller, qui est membre actif du site Ousbec et Rica, qui
08:06partage des contenus politiques, économiques ou sociétaux qui est de sensibilité de gauche.
08:10En tout cas, il clairement a dit qu'il ne souhaitait pas que le RN soit présent.
08:15Et enfin, last but not least, l'inénarrable Laure Adler, ex-Madame Culture du Présor
08:23Mitterrand, pétrifiée à l'idée que le RN puisse arriver au pouvoir, surjouait sa
08:28peur, son effroi, son angoisse.
08:31J'ai cru qu'on allait lui apporter un masque à oxygène.
08:33J'ajoute que Agnès Buzyn faisait partie de cette joyeuse bande où tout, sauf Bardella,
08:37était le cri de ralliement.
08:38Le service public fait campagne contre le RN avec l'argent des Français.
08:42CQFD.
08:43C'est quelqu'un qui peut me dire...
08:44C'est quelqu'un qui peut juste me...
08:46Agnès Buzyn qui disait...
08:48CQFD.
08:49Mais regardez cette émission tous les soirs.
08:51Il n'y a pas eu d'égalité de temps de scène.
08:53Je suis d'accord avec vous sur ce plateau.
08:55Voilà.
08:56Mais à la fin de la campagne, à la fin de la campagne du premier tour, il y aura bien
09:00équité du temps de parole.
09:02Non, ils font ce qu'ils veulent.
09:03Mais non, parce que ce n'est pas du temps de parole.
09:05Quant à le chroniqueur de Libération, c'est l'argent des Français, tu n'as pas de temps
09:10de parole.
09:11L'idée de RSF de mettre une étiquette sur les chroniqueurs n'est pas si mauvaise que
09:16ça.
09:17Franchement, justement non.
09:19Justement non.
09:20Ça éviterait ça.
09:21Non, parce que chacun fait ce qu'il veut.
09:22Ça ne me dérange pas.
09:23Je souligne.
09:24La seule chose, c'est que c'est l'argent des Français.
09:27C'est un peu différent.
09:30Chacun fait ce qu'il veut.
09:32RTL, Europe 1, RC News, BFM, LCI.
09:36Là, c'est l'argent des Français.
09:39Je pense qu'on pourrait demander aux services publics une forme de neutralité.
09:43C'est dans leur cahier des charges.
09:46C'est dans leur cahier des charges.
09:49Au-delà de ça, c'est que quand on se livre à ce genre d'exercice, on ne vient pas donner
09:54des leçons aux autres.
09:55C'est juste ça.
09:56On ne leur demande rien de plus.
09:57Mais je vais vous dire, jusqu'à la fin de la campagne, il est possible que tous les
10:04soirs, je cite, c'est ce soir, son chapitrage.
10:10Je vous dirai demain qui est invité.
10:13Autre sujet sportif et culture.
10:16Ce qui est intéressant, c'est que tout le monde donne évidemment son avis.
10:19Tout le monde prend la parole.
10:20Et là, le remarquable président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, qui
10:24est un homme qui sait trouver les mots justes, a parlé de la liberté d'expression des
10:29footballeurs.
10:30Je vous propose de l'écouter.
10:31Remarquable.
10:33J'ai toujours dit que je garantissais aux joueurs une liberté d'expression.
10:38Ce sont des jeunes hommes qui, et je pense qu'on doit s'en féliciter, ont un regard
10:46sur la société.
10:47Et moi, il ne m'appartient pas de brider leur souhait de s'exprimer sur un certain nombre
10:55de sujets qui concernent leur génération.
10:58Et c'est pour ça qu'un certain nombre de joueurs ont fait des interventions sur le
11:06fait d'aller voter.
11:08Moi-même, j'ai dit que c'était très bien parce que ça fait partie du devoir citoyen
11:12d'aller voter.
11:13Et je n'ai pas de consignes de vote à donner aux Français.
11:18Moi, je suis dans une fédération où les principes associatifs font que vous devez
11:28vous éviter des débats de nature politique, de nature religieuse, pour veiller à un principe
11:34de neutralité qui fait que notre fédération, avec ses 2,4 millions de licenciés, rassemble
11:39des Français dans leur diversité, y compris d'opinion.
11:44Je ne souhaite pas qu'il y ait de récupération politique, quels que soient les partis.
11:49Encore une fois, l'équipe de France appartient à tous les Français et elle est faite pour
11:54les réunir.
11:55Voilà quelqu'un qui dit des choses avec intelligence, avec modération.
11:59Je vous assure, si tous les gens qui s'expriment en politique avaient la qualité intellectuelle
12:04et la façon de s'exprimer de Philippe Diallo, ce monde irait beaucoup mieux.
12:07Pascal, il dit quand même une chose qui, à mon sens, est inexacte.
12:11Il dit qu'il y a une diversité d'opinions au sein de l'équipe de France.
12:15Il y a une diversité d'opinions au sein de l'équipe de France ?
12:17On ne le sait pas.
12:18Elle n'est pas flagrante.
12:19On ne le sait pas.
12:20Elle n'est pas flagrante.
12:21Écoutez, il y a 3 Français sur 10 qui ont voté pour le rassemblement national aux élections
12:24européennes.
12:25S'il y avait une véritable représentativité et une diversité, ça signifierait que 3
12:28joueurs de l'équipe de France au moins ont voté.
12:30Les joueurs de l'équipe de France ne sont pas choisis en fonction des représentations
12:33politiques.
12:34L'exercice est difficile pour le président.
12:36Ils s'en tirent très bien.
12:38Ce qu'il dit est juste, c'est que l'institution doit être neutre.
12:41Les joueurs font ce qu'ils veulent.
12:43On ne parle pas de diversité et de représentativité.
12:45Vous imaginez un joueur de l'équipe de France dire publiquement qu'il a voté pour le rassemblement
12:55national ?
12:56Non.
12:57Mais c'est totalement inadmissible.
12:58On ne peut pas attendre de ce collectif une traduction précise du rapport de défense
13:03politique.
13:04Je ne parle pas de précision.
13:05Je te parle d'un seul.
13:06Un seul.
13:07Ils sont 11.
13:08Ils sont 22.
13:09Le président de la France va me dire très bien.
13:11La dialectique est la bonne.
13:12Dis-moi, comme patron de la fédération, je ne peux pas donner la moindre consigne de
13:17vote et le moindre opinion.
13:18En revanche, je ne peux pas interdire les joueurs de parler fustique pour dire tous
13:22la même chose.
13:23Je rappelle qu'il y a eu une tribune sportive contre l'extrême droite.
13:25C'était cette fois-ci dans l'équipe.
13:26Il y a un journal très engagé aussi à gauche.
13:29Je le dis parce que je le suis depuis de nombreuses années.
13:31Ils ont fait des couvertures sur Christophe Galtier.
13:33Ils ont traîné dans la boue pour des affaires de racisme alors qu'il n'y avait rien contre
13:37Christophe Galtier.
13:38Mais que c'est devenu des thèmes importants pour l'équipe.
13:40C'est un positionnement qu'a ce journal sur ces thèmes de société.
13:44Certains joueurs vont prendre d'autres initiatives.
13:46Est-ce que c'est le cas ?
13:48Il est dans le combat.
13:50Là, vous avez mangé du tritz ou du top 7.
13:54Plus de 200 personnalités du monde du sport appellent à voter contre l'extrême droite
13:59La tribune publiait sur le site l'équipe à l'occasion des élections législatives.
14:03On en a parlé hier.
14:04Monique Évangépé, les navigateurs Isabelle Autissier, Marie-José Pérec, etc.
14:09On a cité aussi qu'on parait sur la botte du nazisme.
14:14C'était peut-être pas exactement ça qui se passait aujourd'hui.
14:17Et puis Guy Dru.
14:18Il n'y a aucune raison que les Jeux olympiques se passent mal avec un gouvernement RN, a dit Guy Dru.
14:23Je resterai, je voterai les Républicains.
14:26Donc lui, il approuve l'alliance des droites, Guy Dru.
14:29Parce que j'approuve l'union des droites et l'alliance avec la RN.
14:32Eric Ciotti a eu raison d'appeler à cet accord face à la menace fasciste de gauche, dit Guy Dru.
14:39Ce en quoi Mme Oudéa Castera, elle n'a pas de chance.
14:45Elle a travaillé toute sa vie pour être ministre des sports et des Jeux.
14:47Et elle ne le sera pas.
14:48Ça, c'est pas rigolo pour elle.
14:50Et elle a fait néanmoins un tweet.
14:52Guy Dru ne s'inquiète pas pour Paris 2024.
14:54Puisque les attentats de Munich en 72 n'ont pas empêché les Jeux de se dérouler.
14:58Il soutient le RN tout en souhaitant voir des sportifs voiler et porter le maillot de l'équipe de France aux JO.
15:03Quelle déchéance.
15:04Les nouvelles recrues du RN sont à son image, tout en inconséquence et en incohérence.
15:07Évidemment, Mme Oudéa Castera, elle n'est pas inconséquente et n'est pas incohérente.
15:12Mais elle ne sera pas ministre des sports.
15:13Ce qui est quand même très particulier.
15:14Elle ne sera pas ministre des JO pendant les JO.
15:15Ça, c'est sûr.
15:16Elle ne sera pas ministre des sports pendant les JO.
15:18Elle est ministre des sports, mais elle ne sera pas ministre des sports pendant les JO.
15:21Alors sauf si la Macronie gagne, parce que je vais peut-être vite en besogne.
15:26Il y a une chance sur 100 pour qu'elle soit ministre des JO.
15:28Mais c'est intéressant parce que le RN a dit qu'il ne prenait pas le gouvernement, sinon pas de majorité absolue.
15:33Oui, mais on en parlera tout à l'heure.
15:35Je n'arrive pas à m'intéresser à ce sujet.
15:37Oui, on en parlera tout à l'heure.
15:38Véronique Genest, toujours sur ce même sujet, sur la prise de parole des membres de la culture,
15:43ou les prises de parole des consciences.
15:45J'ai parlé d'Anne Sinclair hier.
15:46Écoutez ce qu'elle dit, Véronique Genest.
15:48Oui, mais je ne sais pas pourquoi je crois que c'est une position.
15:50Parce que moi, je les connais, les personnalités.
15:52J'en rencontre tous les jours et ils sont tous en train de penser comme moi.
15:55Donc, je trouve ça étonnant.
15:56Vous rencontrez des personnalités qui sont inquiètes par l'immigration, inquiètes par l'insécurité et qui n'osent pas le dire.
16:02Mais des journalistes.
16:03C'est qu'apparemment, c'est une position.
16:05Mais le nombre de fois où moi, j'ai pris une position et tout à coup, dans les coulisses, on me disait.
16:09Ah ouais, c'est génial.
16:10Et sur le plateau, on me faisait.
16:12Véronique, enfin, vous ne pouvez pas dire ça.
16:14Il faut arrêter.
16:15C'est des postures.
16:16Les gens sont dans les postures.
16:18Parce que je ne sais pas pourquoi.
16:19Ils ont dans la tête.
16:20Mais ils sont en train de se planter.
16:22Et puis, une pensée intelligente, différente, courageuse aussi d'une personne de la culture.
16:28Ariane Mouchkine, ça fait deux, trois jours qu'on vous cite ce qu'elle a dit.
16:31Je vous propose de réécouter avec ce sujet de Marie-Victoire Diodonné.
16:38Dans une tribune accordée au journal Libération en date du 12 juin,
16:42Ariane Mouchkine s'interroge sur la responsabilité du monde du spectacle dans le contexte politique actuel.
16:50Je nous pense en partie responsables.
16:52Nous, gens de gauche.
16:53Nous, gens de culture.
16:54On a lâché le peuple.
16:56On n'a pas voulu écouter les peurs, les angoisses.
16:58Quand les gens disaient ce qu'ils voyaient, on leur disait qu'ils se trompaient.
17:01Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu'ils étaient des imbéciles.
17:05On les a traités de salauds.
17:06On a insulté un gros tiers de la France par manque d'imagination.
17:10Et elle va plus loin.
17:11Une prise de parole des artistes ne serait, selon la metteuse en scène, pas appropriée.
17:17Aujourd'hui, je ne suis pas certaine qu'une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive.
17:22Une partie de nos concitoyens en ont marre de nous.
17:25Marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis.
17:31Fondatrice du Théâtre du Soleil, Ariane Mouchkine ne sait pas si en cas de victoire du RN,
17:37elle cessera ou pas de faire du théâtre.
17:41C'est-à-dire qu'elle va voter quand même fonds populaires, si j'ai bien compris.
17:44Après avoir fait une analyse parfaite, impeccable, brillante, elle va quand même voter, parce que voilà, c'est pavlovien.
17:51Non, mais ce qu'il faut dire, c'est que c'est une icône dans le champ artistique dit de gauche.
17:56Cette personne-là, au cours des dernières années, elle est intouchable.
18:00C'est vraiment quelqu'un, c'est une papesse de ce monde-là.
18:03Et le fait qu'elle dise aussi justement, aussi clairement, ce que la gauche n'a pas fait.
18:09Et les erreurs des dernières années, c'est un texte puissant.
18:13Moi, je sais que sur les derniers jours, c'est le texte le plus remarquable pour cette sensibilité-là.
18:19Ajoutons que c'est un terrible mea culpa, parce qu'elle a beaucoup prêté son théâtre de la cartoucherie de Vincennes
18:24pour recevoir pendant des années et des années et des années tous les pétitionnaires que l'on connaissait
18:29pour lever le point et dire non pas ça.
18:31Mais qu'est-ce qu'elle dit ? Pardonnez-moi, c'est là que vous me sidérez.
18:34Vous êtes d'accord avec elle, mais vous n'êtes pas d'accord quand les social-démocrates danois
18:40sont en train d'appliquer des mesures que vous ne voulez pas appliquer ici
18:44et que vous qualifiez d'extrême-droite.
18:46Parce que ce qu'elle dit, au fond, c'est que si la gauche avait trouvé les solutions pour l'immigration,
18:53sans doute en la limitant, sans doute en imposant de la sécurité,
18:58mais ça pour vous, c'est extrême-droite.
19:00Donc vous êtes complètement, pardonnez-moi, incohérent.
19:03Vous êtes en train de dire que ce qu'elle a dit est formidable,
19:06mais si on prolonge ce qu'elle dit, en fait elle dit qu'il fallait sans doute régler ces problèmes-là.
19:10Je vous ai toujours dit que la gauche devait avoir une politique migratoire maîtrisée.
19:15Là où nous sommes en désaccord, ce que je vous ai toujours dit,
19:18c'est que j'étais favorable à des voies légales et sécurité de migration.
19:21Et si les partis d'extrême-droite ne sont pas forts dans les pays d'Europe du Nord,
19:25c'est justement qu'ils ont pris cette question à bras les corps.
19:28J'ai une question. Les charters de Nicolas Sarkozy, vous étiez pour ou contre ?
19:31Non, contre.
19:32Qui y avait dans les charters ?
19:34C'est-à-dire ?
19:35Qui y avait ?
19:36Certainement des irréguliers.
19:37Des OQTF ?
19:38Oui, bien sûr.
19:39Donc vous êtes contre virer les OQTF de ce pays ?
19:40Non, je suis pour que les OQTF, cette idée de charters…
19:44Ah, parce qu'il fallait les virer un par un ?
19:47Mais vous n'êtes pas sérieux.
19:52Vous n'êtes pas sérieux.
19:55Vous n'êtes pas des gens sérieux.
20:00Vous mettez plusieurs nationalités dans les charters ?
20:03Vous n'êtes pas des gens…
20:06Les pays de départ ne souhaitent pas les recevoir.
20:09D'abord, vous ne savez pas de quoi vous parlez,
20:11parce que tous les charters, il y avait précisément les mêmes nationalités dans les charters.
20:14Tout ça était organisé.
20:16Mais le mot charter, vous avez tellement peur.
20:19Bien sûr que c'est votre droit, mais je souligne votre incohérence.
20:22Vous avez raison, c'est complètement incohérent.
20:24C'est incohérent. Je peux très bien m'étonner.
20:27D'abord, je ne vais pas prendre des leçons de cohérence ou d'incohérence.
20:30Non, non, non, je ne prends pas de leçons d'incohérence, d'accord ?
20:33Parce que je peux en relever sur le plateau tous les jours avec vous.
20:36Ce que je veux simplement vous dire, c'est qu'il peut y avoir…
20:39Je suis favorable au retour des OQTF dans leur pays d'origine.
20:42Le problème aujourd'hui n'est pas d'organiser des charters.
20:45Le terme, c'est que les pays de départ ne le souhaitent pas.
20:49Darmanin a fait le tour de la Méditerranée, Algerie, Maroc.
20:53Tunisie n'a obtenu aucun résultat.
20:56Olivier, ne criez pas.
20:58Vous criez parce que vous savez que vous avez tort.
21:00Pour vous, le problème, c'est un charter.
21:02Olivier, ne criez pas. Je vous ai pris un exemple très précis.
21:05Olivier, je vous ai pris un exemple très précis d'un homme qui s'est fait insulter parce que simplement…
21:12Sarkozy.
21:13Non, c'était Sarkozy.
21:15Simplement parce qu'il proposait de renvoyer des gens en situation irrégulière au QTF
21:20et qu'il y a 10 ou 15 ans, il s'est fait insulter.
21:22Ni plus, ni moins.
21:24Là-dessus, la pause et on revient.
21:30On nous dira.
21:32Mon flic.
21:33On est à l'antenne, là, cher ami.
21:35C'est dommage parce qu'il y avait un truc intéressant à dire.
21:38Oui, mais on est…
21:39Ça ne fait rien, mais…
21:40On est à l'antenne.
21:41Je voulais censurer mes propos.
21:43Non, non.
21:45Je prends à témoin les téléspectateurs.
21:48On termine, justement.
21:50Victime de vrais complots.
21:51On termine, juste parce qu'on ne va pas en parler pendant des heures.
21:54Nicolas Sarkozy, il était revenu sur l'expulsion par charteur de 54 Iwardiens et Sénégalais.
22:01Un jour, il avait donné une interview.
22:03C'était en 2003.
22:05Il était revenu devant l'Assemblée nationale et il avait souligné que les personnes expulsées n'étaient même pas rentrées sur le territoire national
22:13puisqu'elles étaient restées en zone internationale.
22:158 d'entre elles avaient déposé une demande d'asile qui a été rejetée.
22:17Les autres n'en avaient déposé aucune.
22:19Il était ministre de l'Intérieur à ce moment-là.
22:21Nous refusons l'immigration zéro qui n'a aucun sens, mais nous sommes décidés à appliquer la loi.
22:25Ceux qui n'ont pas de papiers, n'ont pas vocation à rester sur le territoire national.
22:29Ça, c'est une position de bon sens, ferme.
22:31Eh bien, je le répète, ces charteurs qui renvoyaient ces jeunes gens qui n'avaient rien à faire en France,
22:38s'étaient fait ce jour-là insulter par l'Europe écologique des verts, à l'Assemblée nationale, par l'EPS, etc.
22:45Donc, qu'est-ce que vous voulez ?
22:47Aujourd'hui, d'ailleurs, les gens ne le feraient plus, ça a changé.
22:49Bien évidemment.
22:50Le 1er 30 octobre 1986, le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, sans un malien, ça avait été aussi une catastrophe.
22:57Même François Mitterrand, qui était à l'époque président, était intervenu pour dire que ça ne lui plaisait pas.
23:01Mais bien sûr, parce que tout ce que nous disions il y a 20 ans, nous le voyons différemment aujourd'hui.
23:05Et effectivement, il y a eu beaucoup d'erreurs qui ont été faites de ce point de vue-là.
23:08Bon, Emmanuel Macron.
23:09Revenons à Emmanuel Macron.
23:10Il l'a dit il y a quelques secondes, c'est la décision la plus lourde qu'il a dû prendre, celle de la dissolution.
23:21Emmanuel Macron.
23:22En votre inconscience, était-ce la bonne décision ?
23:24Oui. Il n'y en avait pas d'autre.
23:26Vous avez une majorité relative au Parlement. Relative.
23:29Quand vous avez le chahut, pour ne pas dire pire, le spectacle qui n'est pas bon.
23:34Et un Parlement qui chahute de plus en plus.
23:36Des gens qui vous disent on vous amènera la dissolution à l'automne.
23:38Vous ne pouvez pas continuer comme ça.
23:40Il faut regarder les choses en face.
23:42Et qu'il y ait eu un coup de colère.
23:43Vous savez, je suis le premier à qui ça a fait mal le 9 juin, les résultats.
23:47Ce n'est pas un coup de dés, c'est un geste de confiance républicain.
23:50La solution que j'ai prise, c'est la plus lourde, la plus grave.
23:53La moins mauvaise.
23:54Mais c'est la plus responsable. C'est la moins mauvaise.
23:56Bon, il aurait pu simplement attendre.
23:58Tout le monde s'accorde à dire que faire ça avant les Jeux Olympiques,
24:01ce n'est pas la meilleure solution.
24:04Il a beau expliquer, je ne comprends toujours pas.
24:06Ça fait 10 jours que j'essaie de voir la logique de faire ça.
24:09Effectivement, il pouvait dire on laisse passer les Jeux Olympiques
24:11et le 15 octobre, on renvoie tout le monde devant.
24:15Il y a quand même une stratégie du pire ou une prise de risque maximum
24:22que j'ai du mal à saisir.
24:25Il me semble qu'il a voulu faire ça, d'abord pour surprendre tout le monde.
24:28Ça s'est réussi.
24:29Mais qu'il a voulu faire ça dans un laps de temps très court
24:31parce qu'il pensait que dans ce laps de temps,
24:33une semaine pour organiser les coalitions, pour organiser les alliances,
24:36il pensait que la gauche n'arriverait pas à se mettre d'accord.
24:39Et donc, ça lui donnait une opportunité de créer une alliance au centre
24:42et ça ne s'est pas produit comme ça.
24:43Parce que l'ensemble de la gauche a réussi à trouver cet accord.
24:46Si je vous donne le gifle et que vous m'autorisez à vous en donner une deuxième,
24:49qu'est-ce que je fais ?
24:50Je suis d'accord avec vous.
24:51C'est absurde.
24:53Il y a crainte.
24:54Bon, autre séquence aujourd'hui.
24:56Parce que le président de la République était en déplacement.
24:58Vous allez tendre l'oreille, mais surtout vous allez lire les sous-titres
25:01parce qu'autrement vous entendrez mal.
25:03Il s'adresse avec les enfants, Emmanuel Macron.
25:05Et vous allez voir cet échange.
25:22...
25:40Ça, c'était au Mont-Valérien, c'était ce matin.
25:42Et puis l'autre extrait, c'était sur l'Île-de-Sein,
25:44à l'occasion du 84e anniversaire de l'appel du 18 juin 40.
25:47Et parallèlement, Gabriel Attal était lui également sur le terrain
25:50où il est alpagué, un peu comme hier, sur le thème
25:53« Vous, vous êtes bien, mais le président de la République, il faudrait qu'il se taise ».
25:56Écoutez cette séquence.
25:58Madame, pourquoi vous préférez le Premier ministre au président de la République ?
26:01Parce que le président de la République, ce n'est pas un politique.
26:04Il n'a pas de métier politique.
26:05Il fait les coups tout seul.
26:07On n'en veut plus.
26:08Mais vous, vous êtes très bien.
26:10Madame, elle s'est trop parlée.
26:11Vous en pensez quoi ?
26:14Le président, il est aux responsabilités depuis sept ans.
26:16Et forcément, il y a des risques.
26:20On sent que sur le terrain, Yoann Ouzaï, effectivement,
26:22le président de la République n'est plus en hauteur de s'adresser.
26:24Tous ceux qui reviennent du terrain disent qu'il y a un rejet, mais massif.
26:27Mais à un niveau de détestation.
26:31Et là, c'est la cerise sur le gâteau.
26:34Une partie des Français déteste viscéralement le président de la République.
26:38D'ailleurs, l'ensemble des députés l'ont très bien compris.
26:40Ils ne sollicitent pas du tout le président de la République.
26:42Gabriel Attal est très sollicité.
26:44Les députés lui demandent de venir dans la circonscription faire campagne.
26:47Alors, il ne peut pas aller partout.
26:48Mais il est extrêmement demandé.
26:50Sur les affiches de campagne, il y a parfois Gabriel Attal
26:53aux côtés des députés de la majorité présidentielle.
26:55Mais Emmanuel Macron, jamais.
26:57Personne n'a souhaité mettre Emmanuel Macron sur ses affiches de campagne.
27:00Et on comprend bien pourquoi, à l'évidence.
27:02Bon, le Front Populaire, à présent, qui lui fait campagne avec quelques personnes.
27:07On a parlé hier, déjà, Raphaël Arnault.
27:09Raphaël Arnault, candidat lors des dernières élections législatives en 2022.
27:13Il a été investi par la France Insoumise.
27:15Il est fiché S.
27:16Donc, je vous propose de voir le sujet de Maxime Lavandier.
27:20C'est l'un des candidats controversés de ces législatives.
27:24Raphaël Arnault, 29 ans, a été investi par la France Insoumise
27:27et le nouveau Front Populaire dans la première circonscription du Vaucluse.
27:31Selon les informations de nos confrères d'Europe 1,
27:34ce militant antifasciste n'a pas une, mais bien trois fiches de sûreté
27:38émises par trois services différents.
27:40La DGSI, le renseignement territorial
27:42et la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris.
27:46Ces fiches, créées entre 2019 et 2021, ont également été renouvelées trois fois.
27:52Toujours selon Europe 1, Raphaël Arnault,
27:54ou plutôt Raphaël Archenault de son vrai nom,
27:56posséderait pas moins de sept patronymes différents.
27:59Susceptible d'avoir un comportement violent,
28:02il est membre des Jeunes Gardes, un groupe usculionné d'ultra-gauche
28:05avec lequel il organise des sessions d'autodéfense.
28:08Ce n'est pas la première fois que Raphaël Arnault
28:10se présente aux élections législatives.
28:12En 2022, il avait été candidat dans le Rhône,
28:15mais sous l'étiquette d'une nouveau parti anticapitaliste.
28:18Madame Pannot a trouvé ça très bien.
28:20Il faut compléter en disant que ce monsieur
28:22n'est plus soutenu aujourd'hui que par les Insoumis
28:25et que l'ensemble des autres organisations de gauche soutiennent un candidat dissident.
28:29Tu vois bien que l'argument est ténu.
28:32Je donne la réalité.
28:34À partir du moment où tous ces partis ont décidé de faire une formation commune
28:37qu'ils appelaient autrefois la NUPES et qu'aujourd'hui ils appellent le Front Populaire,
28:40c'est compliqué de dire que ça marche partout sauf dans certains cas.
28:43Je t'explique une chose.
28:44Des circonscriptions sont ciblées pour toutes les sensibilités.
28:47Donc il y a des circonscriptions, c'est les Insoumis qui décident.
28:49Au regard du profil de ce candidat,
28:52les autres organisations du Front Populaire ont décidé
28:55de ne pas le soutenir et de soutenir un ancien inspecteur du travail
29:00qui est un militant local et bénévole.
29:02Ce que vous venez de dire est intéressant.
29:04C'est intéressant, Olivier.
29:06Pardon, laissez-moi juste terminer.
29:08Non, mais j'arrête.
29:10Non, mais j'ai terminé ma phrase.
29:13Je veux simplement dire non, non.
29:15En fait, c'est terrible ce que vous dites.
29:17Mais oui, mais on a compris, vous l'avez dit.
29:19Je veux terminer.
29:20C'est incompréhensible, en fait.
29:21Vous comprenez que c'est incompréhensible ?
29:23Ils ont signé Front Populaire et vous dites qu'ils soutiennent quelqu'un quand même en parallèle.
29:27Après, je me tais, c'est promis.
29:29C'est pas possible.
29:30Après, je me tais, Pascal Praud.
29:32C'est qu'un électeur de gauche sur cette circonscription
29:35qui trouve que ce profil est inacceptable, indigne,
29:38aura la possibilité de voter pour un autre candidat.
29:41J'ai terminé. J'ai terminé.
29:43On sait maintenant que la France Insoumise
29:45est donc désormais ce parti qui héberge désormais un fiché S.
29:48La France Insoumise, c'est un parti qui héberge un ancien dealer.
29:51La France Insoumise, c'est un parti qui héberge un négationniste, M. Guirault.
29:55La France Insoumise, c'est ce parti qui héberge des antisémites.
29:59La France Insoumise, c'est ce parti qui héberge des islamistes, porte-voix du Hamas.
30:04On sait depuis aujourd'hui également que la France Insoumise
30:06est un parti qui héberge des homophobes.
30:09Je vais vous dire que si la France Insoumise était un parti de droite,
30:12ça fait longtemps qu'une partie de la classe politique
30:14aurait demandé son interdiction.
30:16Et c'est avec ces gens-là que M. Hollande est allé s'acoquiner
30:19il y a quelques heures seulement pour espérer se faire élire en Corée.
30:22C'est tout ce que j'ai à dire.
30:23Pour le dire autrement, vous avez accepté,
30:26le parti communiste français, les écologistes et le parti socialiste
30:32ont accepté de se commettre avec effectivement un parti
30:37qui accepte les pires antisémites et les bandits de grands chemins
30:42dans leur parti.
30:44Donc vous avez signé sur le même...
30:47Non, quand je dis vous, c'est générique.
30:49Je ne veux pas encore votre procès.
30:51Vous avez signé sur le même parchemin et le pire,
30:54la pire imposture morale, c'est que vous avez accepté ça
30:58au nom du combat sacré contre le mal,
31:01contre le mal absolu, contre le fascisme renaissant.
31:05En réalité, il n'y a qu'un seul parti...
31:09Il peut continuer.
31:11Non, mais vous avez parlé, Olivier.
31:13Je comprends que ça vous gêne.
31:15Non, mais vous avez parlé, Olivier.
31:17Vous ne pouvez pas monopoliser la parole tout le temps
31:19de la première à la dernière minute de l'émission.
31:22Mais oui, on n'entend que vous, Olivier.
31:24Pardonnez-moi de le dire comme ça.
31:26Il n'y a qu'un seul parti antisémite en France
31:30et vous avez signé sur le même parchemin que lui.
31:33Tout le reste, c'est de la littérature.
31:35Mais moi, il y a un tweet que j'ai trouvé révélateur
31:37et qui dit tout.
31:38C'est celui de Jean-Marc Ayrault.
31:40Il dit tout.
31:41Et je pense que notre ami Olivier est sur cette ligne.
31:44Aujourd'hui, un fait écrase tout.
31:46L'extrême droite est aux portes du pouvoir.
31:48Monsieur Ayrault, il a tout dit.
31:50Il est prêt à travailler avec des homophobes.
31:52Il est très prêt à travailler avec des antisémites.
31:55Il est prêt à travailler avec des négationnistes.
31:58Il est prêt à travailler avec tout le monde.
32:00C'est Monsieur Ayrault.
32:02C'est lui, ancien Premier ministre de la France.
32:04C'est le déshonneur.
32:05C'est une référence.
32:06C'est le déshonneur.
32:07Mais c'est le déshonneur aussi Monsieur Hollande, sans doute.
32:09Mais après, chacun fait comme il l'entend, bien évidemment.
32:13Écoutons d'ailleurs Madame Dati sur François Hollande.
32:18François Hollande, je le connais bien.
32:21J'ai honte qu'il fasse campagne avec des antisémites ou des fichés S.
32:26Vous ne pouvez pas le taxer d'antisémitisme.
32:28Il fait campagne avec des antisémites.
32:29Il fait campagne avec des fichés S.
32:31Mais Monsieur Gauss, quand j'entends Monsieur Jospin qui dit
32:33« Ce n'est pas très grave d'avoir un fiché S, il sera noyé dans la masse. »
32:36Monsieur Gauss, demain vous aurez un journaliste ou un collègue qui sera fiché S.
32:39Vous voulez travailler avec lui ? Je ne crois pas.
32:41Donc une personne fiché S, c'est un danger y compris pour la protection des Français.
32:46On a un résumé, c'est l'histoire de la gauche, prêt-à-tour.
32:49François Hollande est antisémite.
32:51Elle travaille avec des antisémites.
32:54On dit qu'il se compromet, on dit qu'il a vendu son âme.
32:59Je vous laisse une minute, je vous donne certains profils de candidats RN
33:02sur leur publication sur leur page Facebook.
33:05Oui mais sauf que la droite précisément ne travaille pas avec eux.
33:09C'est surtout ça.
33:11C'est surtout ça la différence.
33:15Et il ne vous a pas échappé qu'il est tout seul.
33:19Oui mais pour éviter le deux poids deux mesures,
33:22est-ce qu'on peut regarder certains profils de candidats RN ?
33:24Allons-y avec Olivier Faure.
33:27Non, alors il y a Amal Bentoussi.
33:30Alors ça c'est encore autre chose.
33:32Qui a dit « On ne peut pas reprocher un croyant d'être homophobe si sa religion le lui commande. »
33:36Voilà ce que dit cette jeune femme.
33:38Elle est également candidate Front Populaire.
33:41Investie par la France Insoumise.
33:44Non mais il y a une lecture quand même, si je peux me permettre.
33:47Il y a une lecture de ce qu'elle dit.
33:49Ce n'est pas seulement parce qu'il y a un partage des rôles
33:52entre la France Insoumise où il y a pas mal de frères musulmans
33:55et les écologistes où il y a pas mal de woke.
33:58Dans leur inconscient,
34:01quelqu'un qui n'est pas un mâle blanc a le droit d'être homophobe.
34:04Il n'y a que le mâle blanc qui n'a pas le droit d'être homophobe.
34:07Il faut comprendre ça.
34:09Les femmes violées d'Equibout, elles pouvaient être violées
34:12parce que ceux qui les ont violées, ce n'étaient pas des mâles blancs.
34:15Il faut comprendre comment ça fonctionne dans un cerveau d'extrême gauche.
34:18Pour tout comprendre de la gauche en France, je le répète,
34:21Jean-Marc Ayrault, aujourd'hui un fait écrase tout.
34:23L'extrême droite est aux portes du pouvoir.
34:25Vous avez tout compris.
34:27Et c'est pour ça que j'ai dit matin, midi et soir à l'ami Olivier,
34:30il y a quelques temps, vous referez l'alliance.
34:33Vous referez l'alliance.
34:35Je lui disais parce que je connais la gauche.
34:37Je les connais.
34:39Et ça sera toujours comme ça.
34:41Ça sera toujours comme ça.
34:43Parce qu'ils sont comme ça.
34:45Monsieur Ayrault, c'est un dur.
34:47Un dur.
34:49Demandez au Nantais, c'est un dur.
34:51Politiquement.
34:53Je vous assure.
34:55Aujourd'hui, un fait écrase tout.
34:57L'extrême droite.
34:59Il se couchera sur tout.
35:01C'est comme ça.
35:03Monsieur Raffarin, quand on lui demande
35:05de choisir
35:07au second tour
35:09entre le Rassemblement National
35:11et le Front Populaire,
35:13que répond-il à votre avis ?
35:15C'est le genre qui ne va pas répondre.
35:17Il va à la pêche.
35:19C'est intéressant parce que c'est évidemment
35:21la vraie question.
35:23C'est évidemment la vraie question.
35:25C'est ça la vraie question.
35:27C'est intéressant de quel est au fond le meilleur choix pour la France.
35:29Écoutons le monsieur Raffarin.
35:31Si au second tour,
35:33vous avez le choix entre un candidat...
35:35Je ne voterai pas extrême droite.
35:37Donc, Front Populaire ?
35:39Non plus.
35:41Je ne participe pas en vote entre deux extrêmes.
35:43Donc, vote blanc pour vous ?
35:45Je ne voterai ni pour le Front National
35:47ni pour le Front de l'extrême droite.
35:49Je vote Horizon au premier tour
35:51et je souhaite qu'Horizon soit deuxième.
35:53Signe égal entre les deux ?
35:55L'intensité ou la gravité de la menace ?
35:57En ce qui me concerne, la gravité pour mon pays,
35:59pour mes enfants, pour ça, est la même.
36:01Vous vous rendez compte que monsieur Raffarin,
36:03Premier ministre de la France,
36:05explique que la France insoumise
36:07c'est aussi grave
36:09que Jordan Bardella.
36:11C'est fascinant.
36:13Pourquoi c'est fascinant ?
36:15C'est un Premier ministre de droite.
36:17Pourquoi c'est fascinant ?
36:21Je vais vous dire par exemple
36:23pourquoi c'est fascinant.
36:25C'est que sur le plan économique,
36:27les mesures que propose la France insoumise
36:29arrêtent la France.
36:31Arrête la France.
36:33Arrête la France.
36:35Arrête la France.
36:37Arrête la France.
36:43Mais la différence...
36:45Mais après chacun est libre.
36:47Mais chacun est libre.
36:51La différence c'est que l'ERN,
36:53parce que les gens de droite sont souvent comme ça,
36:55c'est comme Mélanie, ils s'adaptent.
36:57C'est-à-dire que Mélanie elle change
36:59et elle a fait trois conversions sur l'Europe,
37:01sur le libéralisme et sur l'atlantisme.
37:03Alors que les gens de gauche, ils ne changent jamais.
37:05Le réel pour eux n'existe pas.
37:11L'extrême-gauche, pas la gauche d'ailleurs,
37:13parce que François Mitterrand...
37:15Est-ce que, Pascal Praud,
37:17est-ce que dans l'exercice du pouvoir,
37:19la gauche...
37:21Oui, vous avez raison, la gauche sociale-démocrate,
37:23vous avez parfaitement raison.
37:25Je parle de l'extrême-gauche.
37:27Par rapport à l'intervention de M. Raffarin.
37:29M. D'Artigolle ne pardonne pas Lénine d'avoir fait la neige.
37:31Par rapport à l'intervention de M. Raffarin.
37:33C'est parfaitement son droit d'exprimer...
37:35Mais parfaitement !
37:37Mais vous avez voulu imposer quel magistère
37:39en disant que vous ne pouvez pas...
37:41Mais il a tout son droit.
37:43Je pense que ces électeurs, pour tout dire, ne sont pas sûrs.
37:45On verra, vous avez déjà le résultat du 30 juin,
37:47moi je ne l'ai pas.
37:49Vous êtes l'homme le plus informé de France
37:51sur certaines soirées électorales.
37:53Peut-être, Pascal Praud.
37:55Je trouve qu'effectivement,
37:57les positions de la France insoumise
37:59depuis six mois,
38:01je m'étonne que M. Raffarin
38:03trouve qu'elles sont sur la même ligne
38:05que le Rassemblement national.
38:07Il a dit ça, d'ailleurs.
38:09Il dit que c'est aussi grave.
38:11Il dit que c'est aussi grave.
38:13Je m'en étonne, maintenant.
38:15Simplement parce que, Pascal, vous avez dit
38:17que l'extrême-gauche ne change pas.
38:19J'ai un désaccord avec le réel.
38:21L'extrême-gauche d'aujourd'hui est bien pire
38:23que l'extrême-gauche d'hier.
38:25On a fait le profil
38:27de tous les individus
38:29hébergés en ce moment
38:31par la France insoumise.
38:33Ce sont des profils qu'on ne retrouve pas.
38:35Quand je dis l'extrême-gauche dans l'histoire,
38:37c'est à dire qu'à chaque fois
38:39que des régimes d'extrême-gauche
38:41ont été en place dans des pays,
38:43on voit que le réel n'avait peu d'influence
38:45sur leur politique.
38:47C'est ça que je voulais dire.
38:49Alors, sujet extrêmement délicat
38:51et que nous allons aborder maintenant.
38:53Je remercie Sandra Buisson
38:55parce que, vraiment,
38:57il faut être extrêmement prudent
38:59puisque toutes les informations
39:01qu'elle donne sont évidemment validées
39:03et c'est pour ça
39:05qu'elle les donne.
39:07Mais il faut encore rester prudent.
39:09C'est une affaire absolument sordide
39:11dans les Hauts-de-Seine.
39:13Une jeune fille a été violée
39:15sous fond d'antisémitisme
39:17à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine.
39:19Trois adolescentes de 12, 13 et 14 ans
39:21ont été interpellées.
39:23Une adolescente de 12 ans,
39:25accompagnée de ses parents,
39:27a porté plainte ce week-end
39:29pour viol auprès du commissariat de police
39:31de Courbevoie.
39:33Je vous propose d'écouter Sandra Buisson.
39:35Ce sont les parents de la jeune adolescente
39:37de 12 ans qui ont appelé la police samedi
39:39parce que leur fille n'était pas rentrée
39:41d'une sortie pour voir des amis.
39:43L'enfant a fini par rentrer chez elle
39:45après avoir été violée par trois jeunes adolescents.
39:47Dans le récit qu'elle a fait à la police
39:49immédiatement après les faits
39:51que nous avons pu consulter,
39:53elle explique qu'en revenant de voir ses amis,
39:55elle a traversé le parc en bas de chez elle
39:57et qu'elle a croisé deux jeunes,
39:59dont l'un qu'elle connaît,
40:01et qu'ils l'ont forcé à les suivre
40:03jusqu'à un local désaffecté de Courbevoie
40:05où un troisième garçon les a rejoints.
40:07Selon son récit aux policiers,
40:09un des jeunes lui pose des questions
40:11sur sa religion juive.
40:13Elle dit avoir répondu qu'elle voulait se protéger
40:15pour éviter d'être agressée.
40:17Elle poursuit son récit aux policiers
40:19en indiquant que ce jeune lui parle d'Israël.
40:21L'insulte de sale juive lui porte des coups,
40:23la jette au sol, lui tire les cheveux,
40:25lui touche la poitrine.
40:27Il menace de la brûler avec un briquet
40:29et lui renverse une bouteille d'eau sur la tête.
40:31Elle indique qu'ensuite,
40:33deux des trois garçons la violent
40:35et qu'un d'eux filme l'effet
40:37avant de la menacer de mort.
40:39Une information judiciaire a été ouverte
40:41notamment pour viols aggravés
40:43et agressions sexuelles aggravées
40:45par le fait qu'ils ont été commis
40:47sur mineurs et en réunion.
40:49Les qualifications de tentative d'extorsion
40:51d'atteinte à l'intimité privée
40:53et de menace de mort sont également retenues
40:55ainsi que des violences et injures.
40:57Ces deux infractions étant commises
40:59à raison de la religion de la victime.
41:03Une affaire terrifiante.
41:07Selon Le Parisien,
41:09un article de M. De Cugis
41:11qui est un journaliste sérieux,
41:13il est indiqué
41:15que les mineurs en question
41:17ont reconnu les faits.
41:19Donc il faut être prudent
41:21comme dans toutes les affaires.
41:23Déjà Buisson n'avait pas cette information
41:25et c'est pourquoi vous citez Le Parisien.
41:27Traditionnellement,
41:29nous ne citons jamais
41:31les autres journalistes
41:33sur ces affaires-là.
41:35Notre service,
41:37la police, la justice
41:39en qui nous avons confiance,
41:41100% confiance,
41:43tant qu'il n'a pas vérifié
41:45les informations d'un confrère,
41:47vous ne nous les donnez pas.
41:49C'est votre responsabilité.
41:51Je l'ai lu l'article.
41:53C'est votre responsabilité.
41:55Je précise que vous n'engagez pas
41:57la rédaction de CNews en disant cela.
41:59En général, c'est moi qui parle.
42:03Le modérateur,
42:05extrêmement sensible.
42:07Parce que Le Parisien
42:09peut se tromper.
42:11Bien sûr.
42:13Il peut enquêter.
42:15Si c'est vrai.
42:17D'ailleurs, ça n'appelle à peine
42:19que ce soit vrai.
42:21Je crois dans ce que j'ai lu.
42:23Mais quand M. Mélenchon
42:25dit que l'antisémitisme
42:27est résiduel,
42:29on n'avait pas attendu aujourd'hui
42:31dans un pays en Europe
42:33le massacre de juifs qu'on savait.
42:35Pour savoir que M. Mélenchon
42:37s'est une fois de plus méconduit
42:39en considérant que l'antisémitisme
42:41était résiduel.
42:43C'est une ignominie de plus.
42:45Il n'y a pas besoin de cette actualité
42:47pour le savoir.
42:49Ça tombe bien d'en parler.
42:51Ce n'est pas quelque chose
42:53qu'il faut passer sous silence.
42:55Bien sûr.
42:57Mais c'est l'âge...
42:5912, 13, 14...
43:0115 ou 16.
43:03Ça montre aussi, au-delà de l'antisémitisme,
43:05peut-être aussi l'état
43:07actuel de la société française.
43:09Et notamment, encore une fois,
43:11dans les questions sexuelles
43:13chez les jeunes.
43:15J'oublie la question de l'antisémitisme.
43:17Ce sont des jeunes de 13 et 14 ans.
43:19Pour lesquels le sexe est une activité banale
43:21qui nécessite le consentement
43:23de personne d'autre que soi-même
43:25et qui peut s'exercer avec violence.
43:27Bien sûr.
43:29Les jeux vidéo,
43:31un certain nombre de lectures,
43:33de films que l'on voit...
43:35Il nous reste quelques minutes.
43:37Ils ont déculpabilisé les gens là-dessus.
43:39Vous ne voulez pas nous relire le texte
43:41du début de l'émission ?
43:43Je ne sais pas comment on s'en sortira
43:45de cette déculpabilisation de soi-même.
43:47Mais même, vous voyez,
43:49notre émission ce soir illustre ça.
43:51L'attention qu'il existe
43:53peut être avoir un regard neutre.
43:55Plus exactement, un regard objectif.
43:57Objectif, ça ne veut rien dire.
43:59Mais honnête, intellectuellement.
44:01Honnête.
44:03Je dis honnête, intellectuellement.
44:05L'honnêteté intellectuelle.
44:07Je vous soupçonne de dire des choses
44:09que vous ne pensez pas vous-même.
44:11Mais c'est vrai.
44:13Je vous soupçonne, j'ai dit.
44:15Je vous soupçonne.
44:17Non, parce qu'il y a une ambiguïté.
44:19Vous avez bien compris.
44:21Oui.
44:23Non, je vous fais un procès
44:25parce qu'il arrive des couleurs
44:27au nom d'un idéal.
44:29Pourquoi pas ?
44:31Vous ne pouvez pas penser à ça.
44:33Effectivement, quand vous venez
44:35sur ce plateau, il y a beaucoup de gens
44:37qui vous écoutent.
44:39Peut-être, vous ne dites pas
44:41ce que vos amis souhaitent que vous disiez.
44:43On vous connaît depuis pas mal d'années.
44:45On se connaît depuis longtemps.
44:47C'est vrai.
44:49Mais je trouve que dans cette période,
44:51vous perdez votre liberté.
44:53Oui, vous la perdez.
44:55D'ailleurs, vous l'aviez.
44:57Vous l'aviez.
44:59Vous l'aviez quand vous me disiez
45:01ça ne se fera pas, ça ne se fera pas.
45:03Je vous ai expliqué pourquoi ça s'est fait.
45:05Oui, mais vous perdez votre liberté.
45:07C'est l'argument héros.
45:09Je me suis trompé.
45:11Mais après, Pascal, vous avez,
45:13vous aussi, dans cette période-là,
45:15moins de souplesse et d'accoutumance
45:17avec une réflexion qui ne recoupe pas la vôtre.
45:19Peut-être.
45:21Peut-être.
45:23On va y arriver.
45:25C'est quand même le 30 juin.
45:27Si, peut-être.
45:29Je ne suis pas engagé dans le débat politique.
45:31Il nous reste deux minutes.
45:33Mbappé, je voulais juste dire Mbappé.
45:35On lui souhaite un bon rétablissement.
45:37Bien sûr, Mbappé.
45:39Il est forfait pour le match
45:41contre les Pays-Bas.
45:43Il ne joue pas finalement.
45:45Non, parce qu'il s'est cassé le nez.
45:47Les sujets du BAC, c'est l'État.
45:49Est-ce qu'il y a quelque chose ?
45:51Oui.
45:53On va faire les comptes.
45:55On va s'asseoir, on va faire les comptes.
45:57La nature est-elle hostile à l'homme ?
45:59Oui.
46:01La nature est-elle hostile à l'homme ?
46:03Oui.
46:05La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?
46:07Oui, non.
46:09Oui.
46:11Je voulais qu'on termine par
46:13à nous qui est aimé, comme on a commencé.
46:15On a deux, trois séquences.
46:17Première séquence,
46:19quand elle reçoit
46:21son César d'honneur
46:23en 2002, le charme, la grâce,
46:25l'élégance.
46:27Ça va nous changer de nos conversations
46:29d'il y a quelques minutes.
46:31Et écoutez,
46:33à nous qui est aimé,
46:35avec Claude Lelouch.
46:37Je voulais savoir, on peut en avoir plusieurs,
46:39des Césars d'honneur ?
46:41Non, pas ce soir.
46:43En général, on n'en a qu'un, un César d'honneur.
46:45La spécialité, oui.
46:47Parce que, là, je viens de Los Angeles
46:49et ils m'ont dit, oh, vous avez un César d'honneur.
46:51It's a life achievement.
46:53J'ai dit, ça veut dire quoi ?
46:55La vie achevée ?
46:57Ça ne m'a pas beaucoup plu.
46:59Et ils m'ont dit, mais c'est pour votre carrière.
47:01Et alors, là, j'ai pensé,
47:03ça ne doit pas être pour ma carrière
47:05parce que je n'ai jamais vraiment fait une carrière.
47:07Je ne le sens pas du tout comme ça.
47:09Et c'est drôle parce que, d'ailleurs,
47:11j'avais l'intention de commencer une carrière maintenant.
47:13Mais ce n'est pas Dominique.
47:15J'y compte parce que je n'ai jamais
47:17fait rien pour.
47:19Mais je crois qu'avec le temps qui me reste,
47:21j'aimerais bien commencer.
47:23Je remercie
47:25beaucoup de gens et surtout
47:27les metteurs en scène
47:29qui m'ont fait tourner.
47:31Et surtout,
47:33lui.
47:35Je remercie vraiment.
47:37Je ne peux rien dire d'autre.
47:39Et on a reconnu, je pense, Fanny Ardant,
47:41Jane Birkin,
47:43Omar Sharif,
47:45Claude Lelouche, bien sûr.
47:47Et Nathalie Baye. Autres scènes.
47:49Elles jouent le là et chantent le là.
47:51Et c'est tourné à Nantes,
47:53dans un restaurant extrêmement célèbre qui s'appelle
47:55La Cigale. Et le décor derrière
47:57n'a pas changé. Vous allez voir.
47:59Il y a les couloirs, là, comment vous appelez...
48:01Ça, c'est le passage pour moi.
48:03Ce que vous appelez les couloirs.
48:05Mais là, l'extrait qu'on va voir,
48:07c'est à La Cigale, qui est un restaurant, une brasserie
48:09extrêmement connu, qui est place Gralin.
48:11Regardez.
48:39...
48:55Et ce qui est extraordinaire, c'est que
48:57le décor de La Cigale, je le répète,
48:59n'a pas changé. Alors, je ne suis pas à l'attaché de fraise de La Cigale.
49:01...
49:07Ce qui m'est mort, c'est notre jeunesse.
49:09Les films de notre jeunesse.
49:11Regardez, ce soir,
49:13Un homme et une femme.
49:15Et puis, nous, nous allons aller
49:17à la gare Saint-Nazaire, attendre,
49:19au bout du quai, si Anne Gauthier
49:21descend du train.
49:23Et peut-être aurons-nous
49:25une belle surprise.
49:27Voici nos amis. Ils étaient là, déjà,
49:29hier soir.
49:31Vous trouvez qu'il ressemble à...
49:33On me le dit de temps en temps.
49:35C'est vrai ?
49:37Vous trouvez qu'il ressemble à Mastroianni ?
49:39Vous dites ?
49:41Vous trouvez qu'il ressemble à Mastroianni ?
49:43Un peu de Mastroianni.
49:45Olivier, ça a bien marché, hier soir ?
49:47Écoutez, c'était un bon début.
49:49On est dans le métier, monsieur.
49:51C'est bien, vous faites trois heures d'antenne.
49:53Il est avec vous, le jeune Lebray ?
49:55Il attend, vous voulez lui dire bonjour ?
49:57Il est là.
49:59Le jeune Lebray,
50:01il a fait sa sieste.
50:03Il a fait sa sieste.
50:05Ambitieux.
50:07Bien sûr.
50:09Lucien Drubranpré, on l'appelle.
50:15Qu'est-ce que vous nous dites ?
50:17Ce soir, viendront nous voir,
50:19notamment, Priska Thévenoud.
50:21Tout à l'heure, Julien Rodoul, également.
50:23Et puis, la fine fleur des éditorialistes,
50:25évidemment.
50:27Trois heures pour tout comprendre de cette actualité politique
50:29qui nous tient en haleine et qui va continuer de le faire
50:31jusqu'au 7 juillet prochain, n'est-ce pas, cher ami ?
50:33C'est du teasing.
50:35Merci, vraiment.
50:37Vous écrivez vos textes avant de venir,
50:39ou ça vous vient naturellement ?
50:41Il n'y a rien d'improvisé.
50:43Vous savez quoi ?
50:45C'est un reproche.
50:47Vous avez perdu.
50:49Moi, je n'ai rien à dire.
50:51Il faut bien que je perde de temps en temps.
50:53Je n'ai pas gagné tous les matchs.
50:55Je remercie tous nos amis.
50:57Monsieur Tartigol.
50:59Le débat, c'est la vie.
51:01Le débat, c'est la vie.
51:03Vous avez parlé pendant 38 minutes.
51:05C'est vrai.
51:07Virginie Leblanc-Tallièbe était à la réalisation.
51:09Philippe Tonelier était à la vision.
51:11Benjamin Naud était là.
51:13Lucas Busutti était là.
51:15Guilhem Lafage était de retour,
51:17avec Jade Chevret,
51:19qui est une nouvelle venue dans notre petite équipe.
51:21Jade Chevret, que je salue,
51:23et à qui je souhaite vraiment le meilleur
51:25dans cette rédaction parmi nous.
51:27Il est 21h03.
51:29A demain matin.