• il y a 9 mois
CONSO : CES MARQUES QUI REFUSENT LE MODÈLE DES SOLDES
10 jours après le lancement des soldes d’hiver, nous irons à la rencontre de ses commerçants qui refusent de sacrifier leurs stocks. Consommer moins, mais mieux. C'est sur ce principe que certains commerçants se basent. Nouveau modèle économique, refus de la surconsommation ou simple stratégie marketing ? Des commerçants expliquent leur choix à notre partenaire viàOccitanie.

TOUX, NEZ QUI COULE... : LE RETOUR DES GRANDS CLASSIQUES
Toux, nez qui coule, c’est l’autre grand classique de ce début d’année. Les températures hivernales mettent, pour certains, les organismes à rude épreuve... Un terrain propice au retour de pathologies bien connues. C’est ce qu’a constaté Weo TV auprès de l’antenne SOS Médecins à Amiens.

FAUTE DE NEIGE, UN MUSHER LORRAIN OBLIGÉ DE S’ENTRAÎNER… EN QUAD
Le froid est bien là, mais la neige, en tout cas dans les Vosges, est encore rare. Alors faute de neige, ce musher lorrain s'entraîne... sur un quad. Notre partenaire Vosges TV l’a rencontré avant qu’Antoine Gamain ne s’envole vers la Norvège pour disputer l’une des plus mythique course de traîneaux à chiens du monde.

LE CHÂTEAU DE SILLÉ-LE-GUILLAUME VA RETROUVER SON ESPRIT D'ANTAN
Enfin, après avoir servi de mairie, de tribunal, de collège ou de lycée, et même de préfecture de la Sarthe lors de la Guerre Franco-Prussienne en 1870, le château de Sillé le Guillaume se refait une beauté historique, des travaux prévus en deux phases jusqu'en 2025 afin qu’il retrouve son aspect d’origine.

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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, dix jours après le lancement des soldes d'hiver,
00:25 nous irons à la rencontre de ces commerçants qui refusent de sacrifier leurs stocks,
00:29 consommer moins mais mieux.
00:31 C'est sur ce principe que certains commerçants se basent.
00:34 Nouveau modèle économique, refus de la surconsommation ou simple stratégie marketing.
00:39 Des commerçants expliquent leur choix à notre partenaire via Occitanie.
00:43 Tout n'est qu'il coule, c'est l'autre grand classique de ce début d'année.
00:47 Les températures hivernales mettent pour certains les organismes à rude épreuve.
00:51 Un terrain propice au retour de pathologies bien connues,
00:54 c'est ce qu'a constaté OéoTV, la chaîne de la Voix du Nord,
00:56 auprès de l'antenne SOS Médecins à Amiens.
01:00 Le froid est bien là mais la neige en tout cas dans les Vosges est encore rare.
01:04 Alors, faute de neige, ce M. Laurin s'entraîne sur un quad.
01:08 Vous allez le voir, notre partenaire Vosges TV l'a rencontré avant qu'Antoine Gamin
01:12 ne s'envole vers la Norvège pour disputer l'une de ses mythiques courses de traîneau à chien.
01:18 Enfin, après avoir servi de mairie, de tribunal, de collège ou de lycée
01:22 et même de préfecture de la Sarthe, lors de la guerre franco-prusse,
01:25 par exemple en 1870, le château de Sile, le Guillaume, se refait une beauté historique.
01:32 Des travaux prévus en deux phases jusqu'en 2025 afin qu'il retrouve son aspect d'origine.
01:39 Mais commençons ce journal avec le nouveau coup de colère des agriculteurs de la région Occitanie.
01:44 À l'appel de la FRSEA, la Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles
01:49 et des Jeunes Agriculteurs,
01:51 Toulouse a été le théâtre d'une nouvelle manifestation d'envergure ce mardi.
01:55 Près de 1000 manifestants et plus de 400 tracteurs étaient dans les rues de la Ville Rose
02:00 afin de porter les multiples revendications des agriculteurs de la région.
02:04 Revenu en Berne, problématique d'accès à l'eau, directive européenne,
02:08 frein à l'installation et au renouvellement des générations.
02:12 Plusieurs lieux publics dans la préfecture ont fait l'objet de déversements de purins,
02:16 des actions condamnées par les pouvoirs publics et notamment la ville de Toulouse.
02:21 Bien que ce soit de saison, leur devanture n'affiche pas forcément -30 ou -50%.
02:25 Certaines marques de vêtements aujourd'hui refusent le modèle des soldes.
02:29 Alors difficile cependant de connaître le nombre exact de ces commerçants
02:32 qui refusent ce principe devenu pourtant une tradition.
02:35 Mais une chose est certaine, pratiquer des rabais pour ces entreprises, souvent made in France,
02:40 c'est hors de question.
02:41 Que ce soit pour des raisons écologiques, économiques ou sociales,
02:45 regardez ce reportage signé Antoine Miaï et Geoffrey Priol et Louise-Anne Sigaud pour Via Occitanie.
02:52 - Je vous montre un petit peu ce qu'on a, vous me dites ce que vous voulez.
02:55 Choisir le bon jean avec la bonne teinture.
02:58 Le défi de Franck qui profite de sa journée pour faire quelques achats
03:01 dans cette boutique éphémère de Montpellier.
03:04 Elle héberge la marque lausérienne Tufferi spécialisée dans le jean depuis plus d'un siècle.
03:09 - Celui-là il est déjà coupé, on va voir.
03:12 Franck repart avec un pantalon et lors du passage en caisse...
03:16 - Ça doit rassembler à ton air.
03:18 Aucun rabais sur le produit, même en pleine période des soldes.
03:22 Pour Franck, pas de problème, acheter français c'est avant tout un acte citoyen.
03:26 - Merci beaucoup. - A vous, monsieur.
03:28 - Si on veut promouvoir l'emploi en France et le savoir-faire français,
03:32 il faut savoir à ce moment-là acheter son suite en France, son jean en France
03:36 et ne pas avoir peur de le dire, ça a du sens aussi.
03:39 Ça a du sens au niveau social. On est content d'avoir une jolie boutique
03:42 dans le corps de Montpellier, on ne peut pas demander 50% de remise aussi.
03:45 Car effectuer ces 50% de remise reviendrait carrément à brader le travail
03:49 des 30 salariés de l'entreprise.
03:51 Ce sont eux qui confectionnent les jeans dans les ateliers situés à Florac en Lauser.
03:56 - On préfère vendre à leur vraie valeur nos pantalons toute l'année
04:00 plutôt qu'effectivement vous les vendre plus cher toute l'année
04:03 pour faire croire aux consommateurs qu'au moment des soldes,
04:06 ils font des bonnes affaires.
04:08 En plus, au prix où on les vend actuellement, on serait incapable
04:11 de proposer des discounts tels qui sont proposés dans certaines grandes enseignes.
04:16 - Ce refus des soldes par ces marques made in France est d'ailleurs dans l'air du temps
04:20 d'après les représentants des professionnels de l'habillement,
04:23 notamment avec les enjeux liés au climat.
04:25 - Je pense qu'il y a un rééquilibrage d'abord qui s'est fait sur la déconsommation
04:28 qui a eu lieu un petit peu ces dernières années, sur de nouvelles attitudes
04:31 des consommateurs. Donc oui, les fabricants adaptent leur stock.
04:35 Le stock coûte cher à tout le monde dans tous les cas.
04:38 L'éthique, c'est quelque chose qui aujourd'hui est bien ancré dans les esprits
04:42 à tous les échelons du prêt-à-porter de notre industrie et de notre commerce.
04:47 Donc oui, on essaie de réduire nos stocks.
04:49 C'est financièrement et éthiquement plus intéressant.
04:52 - Aujourd'hui, l'industrie de la mode est considérée comme l'une des plus polluantes.
04:56 3,3 milliards de tonnes de CO2 rejetées chaque année.
05:00 Il faut, pour les consommateurs, donc, de trouver le juste équilibre
05:03 entre quantité, qualité et budget.
05:07 - L'achute récente des températures a mis les organismes à rude épreuve.
05:11 Un terrain propice au retour de pathologies bien connues.
05:15 Maux de tête, de gorge, troubles respiratoires sont autant de symptômes
05:19 de maladies hivernales classiques, tels que le rhume ou la grippe.
05:23 Résultat, depuis plusieurs jours, les patients se bousculent dans les cabinets médicaux.
05:28 C'est le cas à l'antenne SOS Médecins d'Amiens,
05:30 où chaque jour, près de 500 patients poussent les portes de la structure
05:34 en quête d'un remède à leur maux.
05:36 C'est un reportage de Jérôme Houbron pour notre partenaire WeoTV de La Voix du Nord.
05:40 - Alors, 66.
05:43 - C'est la période de rush dans cette antenne SOS Médecins.
05:47 Des patients par dizaines se suivent et bien souvent, les symptômes se ressemblent.
05:52 - C'est le mal de gorge et tête, donc c'est plutôt le grippe, un petit peu de grippe,
05:56 à cause de froid, puis la température.
05:58 - Dites "ah".
06:00 - Maux de gorge, toux, nez qui coulent, ces grands classiques de l'hiver se multiplient,
06:04 aidés par les récentes chutes de température.
06:07 Résultat, près de 500 personnes sont chaque jour prises en charge par cette structure.
06:11 - On est dans les pathologies hivernales, du type rhinopharyngite, salons de grippeaux,
06:17 qui peuvent être la grippe ou le Covid.
06:20 Et puis après, on a les pathologies habituelles, angine, mal de gorge, otite, etc.
06:28 - Alors, dans les officines, les traitements symptomatiques bien connus reviennent en tête des ventes.
06:34 - On a des sprays antiseptiques respiratoires, on a le traditionnel Fervex,
06:39 quand il y a une douleur associée, quand il y a de la fièvre, et bien sûr, on a du Doliprane aussi.
06:44 - Mais si les incontournables paracétamols sont présents en stock,
06:47 d'autres médicaments manquent cruellement à l'appel.
06:50 C'est encore le cas de l'amoxyciline, antibiotique le plus prescrit en France.
06:54 - Je n'ai plus d'amoxyciline. J'ai peut-être reçu une boîte ce matin, pour la semaine.
06:59 On a des puneries sur des médicaments antihypertenseurs,
07:02 donc c'est encore plus aggravé par rapport à l'année dernière,
07:04 ce qui fait que tous les jours, on se bat avec les médecins pour l'intérêt du patient,
07:08 pour essayer de trouver une alternative à des traitements que le médecin a prescrits,
07:12 parce qu'on les a pas en stock, tout simplement.
07:14 - Et même si le mercure devrait remonter dans les prochains jours,
07:17 Santé publique France voit encore rouge pour la grippe et la bronchiolite en Hauts-de-France.
07:21 Pas question pour le moment de raccrocher les gros manteaux.
07:25 Inauguré en 1977, le centre Pompidou à Paris doit fermer ses portes
07:31 pour 5 à 7 années de travaux de rénovation.
07:34 Le mystère de la culture semble empêtré pourtant dans sa communication avec les partenaires sociaux.
07:39 Les grévistes sont très remontés et dénoncent une politique de la sourde oreille du côté de la rue de Valois.
07:44 Cette semaine d'ailleurs, les salariés du célèbre musée ont voté la poursuite de la grève
07:48 qui dure depuis 13 semaines, comme l'a constaté notre partenaire sur place 20 minutes TV.
07:53 - La situation se durcit au centre Pompidou après 4 mois de mobilisation et de grève
08:01 contre la fermeture du musée qui pourrait durer 7 ans.
08:04 - Aujourd'hui on a fait une énième assemblée générale, on ne les compte plus
08:09 après 13 semaines de mobilisation depuis le 16 octobre.
08:13 Il y a eu énormément de jours de fermeture totale, dont les 2 dernières semaines
08:20 pendant la période de vacances scolaires.
08:22 - Ca fait maintenant 13 semaines que les agents du centre Pompidou se mobilisent.
08:28 Ils sont inquiets pour leur avenir et ça se comprend.
08:31 Il me paraît important comme parlementaire parisien de leur apporter du soutien.
08:37 On ne peut pas les laisser seuls face aux questions qui sont les leurs
08:40 avec un ministère qui pour l'instant ne répond pas aux questions qui lui sont posées.
08:44 Il y a une politique de la sourde oreille, il y a du mépris de la part du ministère
08:48 mais il faut bien voir que la culture ne fonctionne pas sans ses agents.
08:52 On peut peut-être fonctionner sans ministre mais on ne peut pas fonctionner sans agent.
08:55 - Les syndicats annoncent d'ores et déjà de nouvelles actions coup de poing dans un avenir tout proche.
09:00 Autre chose dans l'actualité, il y a près de 10 ans, les ex-Fralib devenaient Scopti.
09:05 Après 1336 jours de grève et de lutte contre la multinationale, unis les verts.
09:11 Basée à Gémenos, aux portes de Marseille, la coopérative produit toujours du thé et des infusions.
09:17 Près de 10 ans après la lutte, les collaborateurs de la Scopti ont une autre vision du travail.
09:22 Vous allez le voir, Charles-Alexandre Louas les a rencontrés pour notre partenaire, la Marseillaise, sur place.
09:28 Bienvenue chez Scopti à Gémenos, une entreprise pas comme les autres.
09:33 Depuis 2014 et une lutte acharnée de 1336 jours contre leur ancien patron unis les verts,
09:39 ses salariés se gèrent eux-mêmes, ont tous le même salaire
09:42 et prônent une démarche économique, sociale et solidaire.
09:46 A l'occasion des 10 ans de leur émancipation, Olivier Le Berquier, le directeur anciennement meneur de la fronde,
09:52 nous ouvre les portes de son usine, dresse le bilan et les ambitions pour cette nouvelle.
09:56 Alors où est-ce qu'on est là ?
09:58 Alors là, on est dans l'atelier de production et on va aller voir notre ligne sachet mousseline,
10:03 celle où on conditionne nos sachets mousseline pour la marque 1336.
10:07 Comment s'est déroulé cette année 2023 ?
10:09 Encore compliqué parce qu'en fait, on est sur trois exercices d'affilée en baisse de chiffre d'affaires
10:15 parce qu'on a atteint notre meilleur chiffre d'affaires en 2020 avec le premier exercice positif.
10:20 Heureusement, depuis 2020, la crise sanitaire, la guerre, la spéculation autour de la guerre et l'inflation, etc.
10:28 On fait qu'on est sur trois exercices d'affilée en recul.
10:32 On terminera, donc on avait fait 4,2 millions en 2020, on va faire 3,3 millions cette année.
10:36 2024, on atterrira sur avec un chiffre d'affaires autour de 4,4 millions, 4,5 millions.
10:41 Donc tout le monde met la main à la pâte.
10:43 La preuve, aujourd'hui, vous voyez, sur la ligne, c'est notre directeur général qui fait tourner la fusion camomille.
10:48 Vous l'aurez compris, Scopty compte bien se donner les moyens de pérenniser le projet d'une vie,
10:53 celui qui leur a permis de se sauver et de leur ouvrir de nouvelles portes sur l'avenir.
10:57 Quelques 240 000 fragments de plastique par litre d'eau, c'est l'inquiétante moyenne décomptée par les chercheurs américains
11:05 en analysant l'eau contenue dans certaines bouteilles en plastique de consommation courante.
11:10 Ces résultats ont alerté les scientifiques car cette teneur, notamment en nano-plastique,
11:15 est 10 à 100 fois plus élevée que prévu.
11:18 Alors si en métropole, l'eau du robinet est largement consommable, en Martinique, en revanche,
11:23 le recours à l'eau en bouteille est fréquent et cette étude ne manque pas d'inquiéter les consommateurs,
11:29 comme ils l'ont expliqué à Diana-François Eudoxie pour Via ATV Martinique.
11:33 Des particules de plastique, 100 fois plus importantes qu'estimées dans les bouteilles d'eau.
11:40 C'est le résultat d'une étude publiée dans une revue scientifique américaine.
11:44 Dans le rayon de ce supermarché, la nouvelle inquiète.
11:48 C'est très inquiétant parce que ça impacte beaucoup sur la santé.
11:53 Très inquiétant du fait qu'on consomme, on utilise tous les jours.
11:58 Même l'eau du robinet n'est pas bonne, donc on ne sait plus quoi boire.
12:03 Selon l'étude, en buvant un litre d'eau de plusieurs marques populaires,
12:07 c'est en moyenne 240 000 fragments de nano-plastique absorbés.
12:12 Essentiellement composé de pétrole, le plastique est un important polluant.
12:17 Le plastique est polluant et le plastique libère des particules.
12:21 Ces particules peuvent être libérées quand on va par exemple brûler le plastique sous forme de fumée
12:26 et on va retrouver des produits extrêmement toxiques.
12:29 Et quand on va ingérer l'eau qui est présente dans l'eau de ces bouteilles,
12:34 bien évidemment, il arrive qu'il y ait aussi des nano-particules qui peuvent, à long terme,
12:39 mais je dis bien sur le très long terme, affecter la santé humaine.
12:42 En tout cas, c'est ce que dit l'OMS.
12:44 Des effets néfastes sur la santé, surtout quand ces bouteilles sont soumises à la chaleur.
12:49 Et les conséquences peuvent être multiples.
12:52 Tels que les cancers, des cancers multiples, des retards en matière de développement
12:58 et parfois même un peu comme le mercure, si vous voulez, des problèmes au niveau à la fois de la fertilité
13:07 et des problèmes endocriniens par contre beaucoup plus graves.
13:10 Une nouvelle étude qui renforce la défiance vis-à-vis de l'eau en Martinique,
13:14 d'autant que celle du robinet contiendrait aussi des fragments de plastique.
13:18 Des tests sont également envisagés pour celle-là.
13:22 Voilà, si l'inflation reste une préoccupation politique majeure pour les Français,
13:27 comme l'a rappelé le président de la République lors de sa conférence de presse à l'Élysée,
13:31 la situation des étudiants est encore plus problématique en raison de leur faible niveau de revenu.
13:36 À Bordeaux, le succès des repas à 1 euro, toujours réservé aux seuls étudiants boursiers,
13:41 ne se dément pas, comme l'a constaté notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
13:47 - Bonjour.
13:49 À l'heure du déjeuner, cet étudiant profite d'un repas complet à un tarif imbattable.
13:55 - Donc, 1 euro s'il vous plaît.
13:58 Comme lui, ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à bénéficier d'un repas à 1 euro au lieu de 3,30 euros.
14:05 - En entrée, on va avoir du céleri remoulade.
14:08 Ensuite, on va avoir des brocolis avec des butternuts et du riz au curry avec des petits oignons.
14:15 En dessert, on a le choix généralement.
14:18 Un menu entrée plat dessert synonyme de bouffée d'air frais pour ces jeunes,
14:21 confrontés de plein fouet à la hausse des prix.
14:24 Alors, entre midi et 2, la cantine est prise d'assaut.
14:27 - Là, on voit des températures qu'on n'a pas connues depuis longtemps, qui sont très basses actuellement.
14:32 Et c'est vrai que manger dans un endroit chaud, un repas chaud pour 1 euro, c'est très agréable.
14:38 - Ça facilite vachement dans les dépenses, sachant qu'on n'a pas énormément pour vivre tout le mois avec les bourses.
14:47 Donc, ça vient vachement faciliter ça.
14:49 Et c'est vraiment... C'est très, très, très important, je trouve.
14:52 - Dans ce restaurant universitaire situé à proximité du marché des Capucins,
14:57 plus de la moitié des repas servis sont des repas à 1 euro.
15:00 Un dispositif lancé il y a bientôt 3 ans à destination des étudiants boursiers ou en situation de précarité, devenu indispensable.
15:08 - En moyenne, depuis la rentrée, depuis le 1er septembre, le midi, à 1 000, 1 100, 1 100, parfois jusqu'à 1 200.
15:14 Et le soir, on est entre 150 et 200. Depuis le 19, on est à plus de 60 % de fréquentation sur la même période, 1er septembre, 31 décembre.
15:22 - Au Cruz de Bordeaux-Aquitaine, plus de 500 000 repas à 1 euro ont été servis depuis septembre dernier.
15:28 Un succès fou, au point qu'il y ait parfois de longues files d'attente qu'il faut prendre en compte durant sa pause déjeuner.
15:35 - Le Limousique Golden Trophée est un concours de pâtisserie ouvert aux amateurs limougeaux, mais organisé par des professionnels.
15:43 Un concours qui prône le partage des savoir-faire et la convivialité, au point que certaines créations égalent le travail des professionnels
15:52 et ne joueraient pas dans la vitrine de votre pâtissier préféré.
15:56 Pour cet Alimoges, Alain Druon a eu le privilège de goûter ses gâteaux d'exception et il s'est régalé, regardez.
16:02 - Merci d'être présent aujourd'hui pour cette conférence de presse à la mairie de Limoges.
16:06 - C'est le top départ du Limousique Golden Trophée, un concours de pâtisserie ouvert aux amateurs en deux catégories, adolescents et adultes.
16:14 Près d'une centaine de candidats et 22, 10 ados et 12 adultes entreront en compétition avec un niveau très pointu, comme l'ont constaté les membres du jury.
16:24 - La pâtisserie, ça se fait quand même avec un petit peu de rigueur et on ne peut pas approcher la pâtisserie avec une certaine gèreté comme on le fait dans la cuisine.
16:32 37 gâteaux ont été présentés au jury.
16:35 - Si vous voulez goûter, vous pouvez aussi. Si vous voulez appartienre avec une part, vous pouvez également.
16:38 - Il faut être un petit peu maniaque pour faire ce métier, mais toujours avec bienveillance, je pense qu'il faut le faire et puis dans un esprit de partage.
16:46 Et pour les membres du jury, la précision compte avant tout.
16:50 - L'aspect esthétique extérieur, la découpe, si le gâteau se tient bien et après, tout ce que la personne, le candidat a noté, voir si ça correspond aux textures.
17:02 Puis voilà, l'aspect général, c'est propre. Et puis après, on va goûter ça.
17:05 - Il y a la créativité parce qu'il y a des choses très jolies, mais très simples. Donc c'est un peu trop facile.
17:11 Alors qu'il y a des gens qui prennent des risques avec de la créativité. Donc il faut faire un dosage. Et puis après, on va goûter. Alors là, ça sera encore une autre étape.
17:18 - Il y aura encore deux épreuves éliminatoires d'ici la finale en public du 6 avril prochain.
17:25 Depuis cinq ans, les frères Millon, Rousseau, Distillateur louent une cave atypique à la commune de Méholland-Revel dans les Alpes de Haute-Provence.
17:34 Et la partagent d'ailleurs avec la coopérative laitière de la Vallée qui fait maturer ses fromages depuis une vingtaine d'années.
17:40 Dans la vallée de Lubay, la distillerie artisanale Labananche fait vieillir le seul et unique whisky du sud de la France dans un ancien tunnel ferroviaire.
17:49 C'est un sujet d'Arthur Soriba pour La Provence à consommer avec modération.
17:54 - Ce whisky qui a un peu plus de trois ans de vieillissement.
17:58 Dans la vallée de Lubay, à Méholland-Revel, depuis cinq ans, la distillerie artisanale Lachananche fait vieillir son whisky dans un ancien tunnel ferroviaire.
18:08 - Le tunnel ferroviaire, c'est un tunnel de montagne qui est pas très loin de la distillerie, à quelques minutes en voiture.
18:16 Et le tunnel de vieillissement dans lequel on opère le vieillissement de ce whisky est au pied de ce vallon.
18:23 C'est pour relier toutes les préfectures et sous-préfectures de France au réseau ferré national que la percée du tunnel entre Chorgues et Barcelonette avait débuté en 1909.
18:34 Ralenti par la première guerre mondiale, les travaux sont définitivement abandonnés en 1935.
18:40 - Eh ben, y a de l'eau.
18:41 La raison avancée, le projet du barrage de Serre-Ponçon va noyer certains tronçons.
18:47 - Nous avons décidé d'investir ce lieu, déjà parce qu'il y a beaucoup d'espace, puisque les barriques doivent rester trois ans sur place, donc forcément ça s'accumule.
18:54 Et puis c'est une cave très intéressante de par le taux d'humidité dans l'air.
18:58 Là, on est à 90% d'humidité dans l'air, donc c'est très humide.
19:00 Et puis le peu de variations de température d'une saison à l'autre.
19:03 Et donc ça, c'est très, très intéressant pour booster le vieillissement du whisky et ça apporte un vieillissement particulier, une signature particulière.
19:09 Donc des barriques qui viennent de vins blancs d'appellation, de domaines assez renommés.
19:13 Je pense surtout à mes barriques de Sauternes et puis plus récemment des barriques de Nebbiolo.
19:18 Nebbiolo, c'est un cépage de vin italien qui est produit dans le Piémont et en Toscane.
19:22 C'est très, très satisfaisant.
19:26 Lancé par leurs parents en 1994 avec une liqueur de framboise, la distillerie familiale a été reprise en 2019 par François et Jérôme,
19:36 qui ont fait d'elle la première à brasser, distiller et faire vieillir du whisky en région PACA.
19:42 On a donc développé un pastis, un gin, une liqueur de menthe et puis donc plus récemment, en tout cas, le whisky.
19:50 Ça permet d'aller chercher de nouvelles pratiques, de nouvelles manières de travailler, d'essayer, d'innover.
19:56 Le whisky français est en plein boom et on voulait aussi participer à cette aventure du whisky français.
20:00 C'est un sport complet qui permet de pratiquer la course à pied et le vélo, toujours dans de magnifiques paysages.
20:06 Cela a encore été le cas avec le Ride and Bike organisé par le club de triathlon d'Ajaccio, qui traversait le domaine viticole de Conte-Péraldy.
20:16 Adrien Coutin a d'ailleurs rencontré les vainqueurs pour Télépa Aisé sur place.
20:21 Une belle course, un beau parcours, du soleil, une bonne ambiance.
20:25 Donc un super dimanche entre copains à se tirer la boue avec les autres équipes.
20:30 C'est un parcours que moi, en tant qu'Ajaccien de base, je connais bien parce que j'ai beaucoup traîné ici, beaucoup couru sur les vignes de Péral.
20:39 C'est un parcours qui est super joueur avec des montées, des descentes, des relances.
20:44 C'est un effort qui est très bref, très intense.
20:47 Sur les hauteurs du Tillo dans les Vosges, le manteau neigeux n'est pas suffisant pour faire glisser le traîneau d'Antoine Gamin.
20:53 Alors ce mûcheur amateur, mais passionné, enfourche chaque jour un quad afin de se préparer à la fine Markel Sloppet, course mythique de chien de traîneau,
21:04 de 600 kilomètres qui aura lieu début mars dans le Grand Nord norvégien.
21:08 Anna Isgall et Denis Lequienne l'ont accompagné à l'entraînement pour Vosges TV et ça glisse.
21:14 Ils s'appellent Astrid, Snow ou Indy pour ne citer qu'eux et ils ont de l'énergie à revendre.
21:22 Sur les hauteurs du Tillo, les 14 chiens de traîneau d'Antoine Gamin s'apprêtent à démarrer leur séance quotidienne d'entraînement.
21:29 L'entraînement est relativement simple. On démarre fin août, début septembre par des petites distances, 6 kilomètres.
21:35 Après on augmente au fur et à mesure et en ce moment on est entre 45 et 70 kilomètres 5 fois par semaine.
21:40 Des séances indispensables qui permettront aux chiens d'être fin prêts pour les compétitions qui les attendent en Norvège d'ici quelques semaines.
21:47 L'objectif principal c'est de terminer avec les chiens en forme, ça c'est quand même la chose la plus importante.
21:52 Après il y a quand même la compétition, on va essayer d'être un petit peu plus compétitif cette année aussi.
21:57 Et puis après il y a le voyage avec les chiens, c'est carrément quand vous partez sur 600 kilomètres, c'est une vraie aventure, donc ça c'est vraiment sympa.
22:04 Une expérience hors du temps et riche en adrénaline que ce meucheur passionné connaît bien, pour y avoir participé à plusieurs reprises.
22:11 Le temps de son périple, il sera accompagné de 8 à 12 chiens, les plus performants parmi son élevage de Alaskan Skis.
22:19 C'est des chiens qui courent très longtemps, enfin qui peuvent courir très longtemps et c'est surtout des chiens qui ont un très gros mental,
22:24 donc toujours une envie de courir en fait. C'est vraiment presque ce qui est le plus important chez le chien de course.
22:31 Puisque la neige est encore trop rare sur les hauteurs Vosgènes, à défaut de traîneau, la meute tire à un quad, mais ce n'est pas plus mal finalement.
22:39 C'est vrai que le poids d'un quad est un petit peu plus lourd, on a le moteur quand même pour les aider à certains endroits,
22:43 mais c'est vrai qu'après quand on repasse sur un traîneau qui ne fait qu'une quinzaine de kilos, pour eux c'est vraiment très facile.
22:48 De quoi être fin prêt pour l'échéance qui attend toute l'équipe d'ici peu.
22:52 Une passion dévorante pour la compétition qui a tout de même un coût, plus de 30 000 euros par an,
22:57 que le mûcheur amateur finance grâce aux sorties baptêmes qu'il propose toute l'année dans les Vosges, en traîneau ou en carte,
23:03 compté en moyenne 90 euros par adulte pour une session d'une heure trente.
23:08 Préserver notre patrimoine coûte cher après deux ans de recherche, de budget nécessaire.
23:14 A Scylles, le Guillaume, des travaux d'ampleur viennent de commencer.
23:18 Le château est en pleine rénovation.
23:20 Cet édifice bâti sur les ruines d'une forteresse du 11e siècle s'offre une nouvelle façade, vous allez le voir.
23:27 C'est un château avec une histoire riche et très variée.
23:31 Pour LMTV Sarth, Colin Ancel nous raconte cette merveilleuse histoire.
23:35 Il trône, majestueux, sur les hauteurs de Scylles-Guillaume.
23:41 Successivement forteresse médiévale, préfecture, mairie, tribunal, prison,
23:46 puis collège après le don de l'édifice à la commune par Napoléon.
23:49 Du 11e siècle à nos jours, le château a vécu plusieurs vies.
23:53 Pendant ces années de lycée-collège, on a ouvert énormément de portes, on a ouvert des fenêtres.
23:57 Et donc aujourd'hui, on va refermer des fenêtres.
24:00 On va faire un petit changement de la façade.
24:03 On va vraiment redonner à ce château une âme de château, j'allais dire,
24:09 et de le remettre dans son jus du 17e.
24:11 Huit mois de travaux nécessaires pour rénover le logis est.
24:14 La consécration après deux ans de recherche de financement.
24:17 Coût du projet 2 250 000 euros, financé à 80% par les différentes collectivités.
24:23 Après la façade, c'est l'intérieur qui sera aménagé.
24:26 On compte faire à l'intérieur des espaces muséographiques,
24:29 ou des espaces sur l'histoire du château.
24:32 On a aussi une belle collection d'Arsène-Marie Lefeuvre,
24:36 qui est un artiste scylléen qui a dessiné bébé Kadam pour la marque.
24:41 Valoriser le territoire, valoriser un patrimoine immatériel aussi,
24:46 qui fait aussi l'importance de scier dans l'histoire.
24:49 Beaucoup d'autres projets sont déjà à l'étude pour valoriser cet édifice
24:53 et de l'ouvrir à tous.
24:55 Ce n'est pas uniquement le château de la ville de Sillio,
24:57 c'est le château de tous les habitants, c'est le château d'un territoire.
25:00 On a déjà un abonnement de la Fondation du Patrimoine,
25:02 on sait qu'on a un dossier qui est parti à la Fondation Berne.
25:05 Tout ça, ça déclenche d'autres aides qui seront importantes
25:08 pour l'avenir de la restauration de ce château.
25:10 C'est un plaisir de travailler sur des projets comme ça,
25:13 mais l'honneur de la guerre, c'est l'argent, donc il nous faut de l'argent.
25:17 Pour cela, il est possible de soutenir la réfection du château
25:20 en allant sur le site de la Fondation du Patrimoine.
25:22 Malgré les travaux, l'édifice sera ouvert aux visites cet été.
25:26 Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:28 Merci à vous de l'avoir suivi.
25:30 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:34 Au revoir à tous.
25:36 [Musique]

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