SMART JOB - Que veulent les jeunes au travail ?

  • il y a 8 mois
La Gen Z est-elle un défi pour les managers ou au contraire une opportunité de faire évoluer le monde de l’entreprise ? Et dans quelques décennies, quelle sera l’approche des dirigeants issus de cette génération ? On en parle dans le Cercle RH avec Élodie Gentina, auteure du livre “Manager la Génération Z” (Dunod) et Donatienne Guingamp, DRH chez Colombus Consulting.

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00:00 [Musique]
00:12 Le cercle RH, le débat de smart job, que veulent les jeunes au travail ?
00:16 Ça c'est une question que se pose l'EDRH et quand on dit les jeunes, on dit la génération Z pour faire un tout petit peu scientifique, un peu sérieux.
00:23 Donc les, si j'ai bien lu, on va en reparler, les 12-25 ans, je crois que c'est comme ça qu'on les a classés.
00:27 Et on en parle tout de suite avec mes invités parce qu'ils ont plein de choses à nous dire.
00:30 Élodie Gentina, ravi de vous accueillir.
00:32 Alors vous nous aviez teasé ce livre, il y a déjà de longs mois, en disant "je prépare un livre, je l'ai là,
00:37 "managez la génération Z, mieux appréhender les nouveaux comportements chez Duneau".
00:42 Alors c'est un livre extrêmement riche parce qu'en fait il balaye tous les sujets psychologiques, organisationnels, sociologiques, tous les sujets sont traités.
00:51 C'est un livre très agréable à lire parce qu'il y a aussi des petits éclairages très concrets, des entreprises qui témoignent.
00:56 Donc c'est un livre très riche. Je pense que vous êtes partie des experts ou l'experte en France de la génération Z.
01:02 Vous êtes prof à l'IESEC School of Management et conférencière donc sur la génération Z.
01:06 C'est un plaisir de vous accueillir.
01:08 Donatienne Guingamp, ravi de vous accueillir également.
01:10 Vous êtes DRH de Columbus Consulting.
01:12 Columbus Consulting, c'est quoi ? C'est un cabinet qui accompagne les organisations ?
01:17 Exactement, c'est un cabinet de conseil qui est spécialisé dans l'accompagnement de la transformation des entreprises
01:23 qui sont confrontées à des enjeux majeurs.
01:26 Enjeux majeurs, je vous la pose à vous.
01:28 Puis ensuite, Elodie nous fera peut-être un éclairage sur son livre et sur ce qu'elle a voulu nous dire.
01:32 Comment vous les regardez ces jeunes de la génération Z ? Vous en avez dans la boîte ?
01:36 Oui, on en a environ 30%. J'ai fait le calcul avant de venir.
01:39 30% de nos collaborateurs ont 23, 24, 25 ans, 26 ans.
01:44 Donc font partie de ces vieux, de cette génération Z et ont intégré l'entreprise.
01:50 C'est forcément un enjeu majeur pour nous, majeur pour les attirer,
01:54 majeur pour les faire rester et leur permettre de se développer.
01:58 Juste, ils vous surprennent parfois ces jeunes ou pas ?
02:01 Parfois.
02:02 Parfois. Je vous sens très prudent.
02:04 D'ailleurs, ça colle très bien avec votre livre, Elodie Gentilin,
02:06 parce que dans la préface, d'ici 2030, la génération Z constituera 30% des effectifs en France.
02:12 D'abord, pourquoi vous focalisez sur ce sujet ?
02:16 Parce qu'on voit que ça présente une cohorte mondiale colossale.
02:18 2,5 milliards de collaborateurs appartiendront à cette génération.
02:22 Et en France, ça sera 30%. Pourquoi vous concentrez sur cette génération-là ?
02:26 En fait, j'ai toujours travaillé sur les jeunes.
02:28 Dans mon historique, quand j'ai passé ma thèse de doctorat, j'étais jeune.
02:32 Et donc, j'ai voulu travailler sur cette génération-là.
02:34 42 ans aujourd'hui.
02:35 Donc, on est plus Z à ce moment-là.
02:37 Voilà, on est Milleniums.
02:38 Mais c'est une génération… Les jeunes, ils nous apportent plein de trucs.
02:41 C'est très riche. On a aussi beaucoup de stéréotypes et d'idées préconçues.
02:45 Quand on parle des jeunes aujourd'hui,
02:46 et je pense que c'est aussi important pour les boîtes de les comprendre,
02:49 parce que ce sont aussi les futurs leaders de demain,
02:51 les futurs dirigeants de demain.
02:53 Et il faut aussi dépasser ces stéréotypes pour apporter aussi un éclairage
02:57 sur cette nouvelle génération.
02:58 D'où l'objectif de l'ouvrage.
02:59 Dans le début du livre, il y a toujours des éclairages extrêmement thématisés,
03:02 ce qui permet de pouvoir piocher comme on veut.
03:04 Mais il y a une relation au travail qui a évolué.
03:06 C'est-à-dire que notre génération, j'allais dire, on allait au travail, on s'engageait.
03:10 Là, c'est un travail, on y va, mais on a d'autres aspirations ailleurs
03:14 et on peut claquer la porte, quitter son CDI du jour au lendemain.
03:17 C'est une des parties d'ailleurs du livre.
03:19 Pourquoi ils font ça ?
03:21 Aujourd'hui, c'est sûr qu'on a un autre rapport au travail.
03:23 On n'est plus sur un rapport rationnel,
03:25 on est beaucoup plus sur un rapport affectif au travail.
03:28 Avant, le travail était au centre de nos priorités de vie.
03:31 Aujourd'hui, on voit bien que le travail n'est plus au centre.
03:33 Mais ça, ce n'est pas propre à la génération Z.
03:35 Il y a aussi les trentenaires ou les quarante.
03:38 À 40 ans, parfois, on peut se dire aussi, on a envie de faire autre chose.
03:41 Donc, on est sur un autre rapport au travail.
03:44 C'est comme ce devoir de loyauté.
03:46 Est-ce qu'on a envie de rester toute la même vie dans l'entreprise ?
03:48 Ce n'est pas très loyaux, la génération Z.
03:50 Globalement, ils font le travail,
03:52 mais ils ne sont pas accrochés avec le drapeau de la boîte cousu sur la manche.
03:56 Parfois, le CDI peut leur faire peur.
03:58 Ils peuvent se dire, un CDI, ça veut dire qu'on va rester enfermé dans la même entreprise toute une vie.
04:01 Comme le mariage, ils se disent, je suis enfermé.
04:03 Comme l'engagement.
04:04 Mais pourtant, on est quand même sur toujours cet engagement et cette fidélité.
04:08 Aujourd'hui, on est face à une autre forme de fidélité, plus éthique,
04:11 plus collaborative, sociale, affective, émotionnelle.
04:14 Justement, Donatienne, qu'est-ce que vous leur apportez, vous,
04:17 à ces jeunes consultants, j'imagine, qui vont dans les entreprises ?
04:20 Vous avez quoi ?
04:21 Vous avez des outils particuliers que vous leur proposez pour les maintenir dans l'entreprise ?
04:25 On a un outil.
04:27 Ils sont très attirés par tout ce qui est engagement environnemental, sociétal et éthique.
04:33 C'est vraiment leur focus.
04:34 Et nous, Columbus, depuis 2012, on est société à mission.
04:37 Depuis 2021, on est société à mission.
04:41 Et donc, on les aide.
04:42 On leur permet, en plus de leur mission, de prendre part à des initiatives RSE
04:48 qui portent sur les enjeux qui les intéressent.
04:51 Ça marche, ça ?
04:52 Ça marche extrêmement bien.
04:53 L'idée, c'est du collaboratif.
04:54 C'est-à-dire qu'on travaille sur une mission.
04:55 C'est du collaboratif.
04:56 On a à la BRSE, ils sont une dizaine par an à copiloter ce lab RSE.
04:59 Très prochainement, on va sortir un nouveau dispositif qu'on a appelé Vivact,
05:04 qui leur permet de proposer des missions, proposer des projets
05:09 autour de l'engagement sur le vivant et le non-vivant,
05:13 engagement social ou environnemental.
05:15 On a tout un partenariat où ils vont pouvoir décider,
05:18 voter de quel est le projet qu'ils vont mettre en place.
05:22 Et puis, par rapport à ce projet-là,
05:24 ils vont pouvoir soit donner de leur temps, des jours dédiés à ces projets,
05:29 soit trouver un financement que l'entreprise va fournir.
05:34 Éloïse Gentina, quand même, il y a une partie intéressante dans votre livre,
05:38 page 147-148, sur les outils de la pleine conscience.
05:42 La pleine conscience, il y a la méditation.
05:44 On découvre que dans ce chapitre, cette jeunesse, cette génération Z,
05:48 est friand de cette pleine conscience.
05:51 Pourquoi ils sont à la recherche de cela ?
05:54 Parce qu'aujourd'hui, ils sont à la recherche de la quête aussi
05:58 de la santé mentale, de la santé morale.
06:00 Ils ont envie de travailler dans une entreprise
06:03 qui répond à leurs besoins de bien-être.
06:05 Pour eux, l'entreprise, ce n'est plus uniquement un lieu de travail,
06:07 c'est aussi un lieu de vie dans lequel on se sent bien.
06:09 Et je pense que la crise de la Covid-19,
06:11 elle a aussi accéléré toutes ces questions liées à la pleine conscience,
06:15 aux besoins de bien-être, de santé mentale.
06:17 Le retour à soi-même aussi.
06:18 Le retour à soi-même, le retour aux sources et à son bien-être.
06:22 Aujourd'hui, on voit bien aussi que les entreprises se questionnent beaucoup
06:24 en se disant qu'on doit aussi apporter des solutions
06:26 pour que nos collaborateurs se sentent bien au travail, notamment les jeunes.
06:29 Pleine conscience, cela renvoie quand même aux enjeux du stress,
06:32 je me tourne vers la DRH, de la charge mentale, de tous ces sujets,
06:35 qui fait qu'aujourd'hui, vous avez des indicateurs
06:37 qui ne sont peut-être pas forcément très bons,
06:39 pas forcément chez vous, mais les chiffres qui remontent ne sont pas très bons.
06:42 C'est une réflexion que vous menez, où vous dites
06:44 qu'on est quand même sur du gadget, la pleine conscience,
06:46 on se met à méditer, il faut être sérieux.
06:48 Comment vous vous situez-vous ?
06:50 On réfléchit effectivement à tous ces outils-là.
06:52 On a besoin de donner à ces nouveaux collaborateurs
06:55 des outils qui correspondent à leurs attentes
06:58 et qui nous permettent encore une fois de les fidéliser
07:01 et de les garder dans nos entreprises.
07:03 On met en place des rituels autour d'échanges, d'enjeux d'équipe,
07:09 de goûter, ils ont vraiment…
07:12 Ça, ce n'est pas de la pleine conscience, Donatienne.
07:14 Non.
07:15 On est d'accord là-dessus.
07:16 Goûter en étant en pleine conscience, ce n'est pas possible.
07:18 Surtout quand ils boivent un verre de champagne avec.
07:20 C'est ça.
07:21 Ou un verre de cidre, parce qu'on va bientôt faire les crêpes.
07:24 Mais ils ont besoin de rituels, ils ont besoin d'échanges entre eux,
07:26 ils ont besoin aussi d'être accompagnés.
07:28 On a des outils d'accompagnement sur la gestion des relations difficiles.
07:31 On met en place des formations sur justement les risques psychosociaux
07:35 et particulièrement l'épuisement professionnel,
07:37 qui est un vrai sujet chez eux, assez nouveau,
07:39 peut-être lié aussi à la Covid-19.
07:41 Je n'ai pas la réponse à cette question, mais en tout cas assez nouveau.
07:44 Et puis, on les accompagne avec du coaching.
07:46 Le manager a changé de posture.
07:48 C'est un manager coach et on les accompagne aussi avec du coaching
07:52 ou des copilotes, des plus jeunes qui vont les copiloter
07:55 pour les aider à répondre à ces enjeux-là
07:57 et à se protéger contre ces risques psychosociaux potentiels sur cette génération.
08:02 Manager la génération Z, il y a une partie,
08:04 alors je dis que c'est un livre très holistique,
08:06 qui balaye tout le spectre de la génération Z,
08:08 mais il y a une partie sur, très précis,
08:10 ce ne sont plus des managers qui le cherchent, mais ce sont des coachs.
08:12 Des facilitateurs, je crois que le terme est utilisé.
08:15 Ça veut dire quoi ?
08:16 Ils ne cherchent plus l'autorité forcément,
08:18 mais ils cherchent quelqu'un qui va les faire grandir ?
08:20 Ils recherchent toujours du feedback,
08:22 ils recherchent toujours un cadre, c'est ce qu'on appelle l'autonomie.
08:24 C'est pour ça que je parle aussi du management par le vide organisé.
08:28 On n'est pas dans l'indépendance, on est dans un vide organisé.
08:30 Ils ont besoin de responsabilité,
08:33 ils ont besoin de coaching expérimentateur.
08:36 C'est-à-dire qu'en fait, un manager, aujourd'hui pour eux,
08:39 un bon manager, ce n'est pas un manager qui soit complètement autoritaire,
08:43 hiérarchique et parce qu'il est plus âgé,
08:45 mais c'est un manager qui est doté de soft skills,
08:48 de compétences humaines, qui s'est accompagné, etc.
08:53 Donc ça veut dire que ce manager, souvent il est père de famille,
08:56 il a lui aussi sa génération Z à la maison.
08:58 Ça arrive, j'imagine que vous avez ces échanges-là,
09:00 vous avez des enfants, on a des enfants,
09:02 on se dit tiens, je vais essayer peut-être de modéliser
09:04 ce que j'ai fait à la maison, je le ramène à l'entreprise
09:06 ou inversement, ce que j'apprends à l'entreprise, je le ramène chez moi.
09:08 Il y a de ça quand même.
09:09 Il y a de ça et on apprend nous-mêmes
09:11 à donner beaucoup plus fréquemment qu'on le faisait avant,
09:14 des feedbacks, de la reconnaissance
09:16 et pas sur des modèles habituels qui sont le petit entretien d'évaluation.
09:20 Reconnaissance.
09:21 Reconnaissance et pas sur des modèles habituels
09:23 qui sont l'entretien d'évaluation, mais avec un cœur, un like, un pouce,
09:27 un petit SMS de félicitations.
09:29 À la Jones quoi.
09:30 Exactement. Ils sont très demandeurs de ça.
09:32 Je suis un bouleur.
09:33 Immédiatement et très souvent.
09:35 Et on apprend effectivement dans notre rôle de manager
09:37 à changer notre relation avec eux,
09:39 comme on le fait avec nos enfants.
09:40 Juste, Donatienne, est-ce que vous avez intégré, vous, la DRH,
09:43 que les personnes que vous recrutez, potentiellement, vous n'allez pas les garder ?
09:46 Est-ce que ça, aujourd'hui, quand on parle avec des DRH en off,
09:49 ils vous disent « ben voilà, on passe notre temps à faire des campagnes de recrutement,
09:52 on recrute et on sait que 60% ne seront plus là ».
09:56 Vous l'intégrez ça ?
09:58 On l'intègre.
09:59 C'est terrible.
10:00 On le regrette parfois, très souvent d'ailleurs, on le regrette,
10:02 mais ça fait partie du modèle.
10:04 Et alors encore plus dans le Conseil,
10:05 qui est un modèle où il y a un fort taux de turnover.
10:10 Et donc, on le voit, on le sait,
10:12 et on essaye de les retenir, mais surtout,
10:14 ce qu'on aime et ce que moi, je cherche,
10:16 avec les managers et avec l'équipe de direction,
10:19 c'est qu'ils grandissent et qu'ils plaignent plaisir
10:21 le temps où ils sont dans l'entreprise.
10:23 Pourquoi ? Parce que ce sera nos ambassadeurs plus tard,
10:25 même s'ils ne sont plus là.
10:26 Donc, on a tout intérêt à leur permettre de s'épanouir,
10:29 à se développer de manière la plus saine possible dans l'entreprise.
10:33 - Élodie Gentina, dans cette ambiance un peu particulière,
10:36 avec un son un petit peu particulier, on s'en excuse,
10:39 un mot quand même sur la manière,
10:41 là, vous faites un livre pédagogique et de pédagogue,
10:44 vous êtes enseignante, vous êtes prof, conférencière.
10:47 Est-ce que vous allez franchir le pas avec ce livre sous le bras
10:50 et vous poser chez DDRH ?
10:52 Et d'avoir cet échange, je dirais,
10:54 comme on a sur ce plateau aujourd'hui ?
10:56 - C'est ce que je fais déjà, en fait.
10:57 Il y a beaucoup d'entreprises qui viennent me chercher,
11:00 entre guillemets, pour me dire,
11:01 "Élodie, est-ce que tu peux nous apporter un éclairage
11:03 sur cette nouvelle génération ?"
11:05 Parce que certaines entreprises ont du mal à les attirer,
11:08 elles ont un souci d'attractivité.
11:11 Puis d'autres entreprises, comme dans le Conseil, vous l'avez dit,
11:13 qui savent les attirer, mais qui ont un souci pour les engager,
11:16 pour les fidéliser.
11:17 Donc, on se peut aussi poser la question.
11:18 - C'est toujours dans le Conseil en ce moment aussi.
11:19 Je précise qu'il y a des jeunes qui tournent le dos au Conseil.
11:21 C'est-à-dire qu'ils disent, "Génération Z,
11:23 moi, le Conseil, ce n'est pas pour moi."
11:25 Enfin, vous le ressentez, ça ?
11:26 - Tout à fait.
11:27 C'est pas si simple.
11:28 - De recruter.
11:29 Et comment vous faites, là ?
11:30 Parce que toutes les grandes boîtes de Conseil
11:32 sont un peu en difficulté.
11:33 - On a une marque employeur qui doit vraiment répondre
11:36 à leurs enjeux.
11:37 On doit adapter nos process de recrutement.
11:39 Il faut être beaucoup plus rapide.
11:40 Il ne faut plus faire des annonces habituelles,
11:42 l'annonce classique ne fonctionnera pas.
11:44 Ça va être vie ma vie pour les faire venir,
11:46 pour leur montrer ce qu'on va proposer,
11:49 quelle va être l'expérience collaborateur qu'ils vont vivre.
11:51 Et puis, être extrêmement rapide dans nos process de recrutement,
11:54 sinon, ils partiront ailleurs.
11:55 - Ne manquez pas ce livre, "Manager la génération Z",
11:58 d'Uno, Élodie Gentina, l'experte française de la génération Z
12:02 et qui vient vous éclairer si vous le souhaitez.
12:04 C'est un livre riche et passionnant.
12:07 Merci, mesdames.
12:08 Merci à Donatienne Guingamp, DRH Columbus Consulting.
12:12 - Merci à vous.
12:13 - Merci, Élodie Gentina, pour votre patience.
12:15 - Merci.
12:16 - Parce que les conditions d'image aujourd'hui
12:17 ont été particulières et on s'en excuse.
12:19 C'est, comme on dit à la télévision,
12:21 indépendant de notre volonté.
12:23 Vous reviendrez quand l'eau sera calme.
12:26 Merci à vous.
12:27 On tourne une page, on termine notre émission
12:28 avec "Fonette sur l'emploi".

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