Avec Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB et Alain Grizaud, Président de la FNTP
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00:00 - 7h13, 7 à la une sur Sud Radio, les agriculteurs du Sud-Ouest ont garde à vue pour s'être approchés ou introduits dans Rangis.
00:06 Hier, 91 interpellés, alors certains ont été relâchés. Nous sommes avec Patrick Francken qui est lui aussi du Sud-Ouest,
00:15 donc venu en région parisienne, agriculteur à Pinel-aux-Trives, vice-président de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne.
00:22 Vous vous êtes du côté de Pitivier, c'est ça, ce matin ?
00:25 - C'est ça, oui, tout à fait, oui.
00:26 - Oui, c'est-à-dire qu'il y en a qui sont venus autour de Rangis et puis d'autres qui se sont arrêtés. Comment vous vous êtes organisés ?
00:34 - Ecoutez, l'objectif était que tout le monde allait à Rangis, et hier nous avons bien progressé.
00:41 Nous avons été arrêtés par les forces de l'ordre à environ 20 mètres de Rangis.
00:47 Et par ailleurs, d'autres, ça c'était avec les tracteurs, d'autres étaient montés à Rangis avec les voitures,
00:52 donc ils ont pu être rentrés dans le marché de Rangis, avec l'accord des autorités et de la direction de Rangis,
01:01 et ensuite ils se sont fait cueillir à l'intérieur parce qu'ils se sont rentrés dans un frigo,
01:05 et qu'ils semblaient, qu'ils faisaient qu'ils semblaient que ça ne plaisait pas aux autorités de Rangis.
01:10 - Alors vous avez des nouvelles ? Sur les 91, il y en a une quinzaine qui ont été remis en liberté hier soir,
01:16 les autres sont toujours en garde à vue ? Est-ce que vous avez des nouvelles ?
01:19 - Non, à mon connaissance, non, ils sont tous en garde à vue encore aujourd'hui,
01:22 parce que les auditions commencent ce matin à 9h de ce qu'on sait,
01:26 donc il y a fort de chance qu'ils passent la journée en garde à vue et qu'ils soient libérés ce soir.
01:29 - Qu'est-ce que vous dites après ça ? Est-ce que c'était normal qu'ils soient interpellés parce qu'ils étaient à l'intérieur de Rangis ?
01:38 - Non, écoutez, tout ça a été un piège qui se referme sur nous, piloté par le gouvernement,
01:45 et je pense également à la FSA, c'est ce qu'il s'agit, mais c'est la vérité.
01:49 Parce que la FSA pensait qu'on allait perturber leur mouvement en affaire à l'île de France et tout autour de Paris,
01:57 et qu'on allait radicaliser leur troupe, alors que ce n'était pas le cas.
02:00 Écoutez, nous on avait progressé hier à l'étracteur en région parisienne, ça s'est très bien passé,
02:06 il n'y a pas eu d'erreur à l'effort de l'ordre, on n'a pas touché la matérielle,
02:10 les gendarmes ont été respectés par nos troupes, donc c'est absolument absolument normalement ce qui se passe.
02:16 Nous on a été bloqués, ralentis, sans cesse, alors que notre mouvement voulait seulement aller à Rungis,
02:23 démobiliser aux Français l'importance de ce marché, et à travers ça l'importance de l'approche sur les côtes françaises.
02:29 - Mais Patrick Francken, vous accusez la FNSEA d'avoir, entre guillemets,
02:36 intrigué avec le gouvernement pour interpeller vos manifestants.
02:41 - Ecoutez, il y a un article dans Le Monde, je crois que c'est sur un thème d'hier,
02:44 qui indique bien que la FNSEA a fait pression sur le gouvernement,
02:48 ou alors en collusion avec eux, pour freiner notre montée sur Paris,
02:54 car ils avaient peur qu'on agrège avec nous des agriculteurs de leurs troupes
02:59 qui seront un petit peu radicalisés, ou mécontents de la direction de la FNSEA dans la gestion de la crise.
03:04 Tout ça c'est écrit dans Le Monde, c'est une réalité, et c'est une admissible.
03:09 - Alors qu'est-ce que vous allez faire vous Patrick Francken maintenant ?
03:13 - Ecoutez, nous on reste sur la région parisienne avec nos troupes,
03:17 tant que ceux qui sont en garde à vue ne sont pas libérés.
03:21 On reste sur nos positions, et voilà.
03:25 - Et après, ensuite ?
03:28 - Ecoutez, nous ça fait déjà 10-15 jours qu'on est quasiment hors de nos fermes,
03:34 la CERC 47 avait manifesté longuement en Lotte-et-Garonne,
03:38 donc après on va rentrer chez nous parce qu'on est les malvenus,
03:42 on est banni un peu de l'agriculture française j'ai l'impression,
03:45 Lotte-et-Garonne et la CERC 47, et ça c'est inadmissible.
03:50 Il y a des dirigeants de la FNSEA qui trahissent les agriculteurs français,
03:54 et ça fait longtemps que ça dure, et ça éclate un peu au grand jour, et ça c'est une honte.
03:59 - Oui, c'est dommage de se déchirer alors que vous aviez un soutien de la population
04:04 en même temps pour faire pression sur le gouvernement,
04:07 vous avez obtenu un certain nombre de choses déjà.
04:09 Hier il y a eu un compromis aussi de trouver l'Europe,
04:12 sur une dérogation partielle sur les jachères,
04:15 la limitation des importations agricoles ukrainiennes,
04:18 vous avez quand même gagné des choses à travers votre mouvement, non ?
04:21 - Pour l'instant il n'y a rien de concret, il y a des promesses qui sont faites,
04:24 des choses qui sont dites, on attend de voir,
04:26 mais le temps n'est pas suffisant à tout ce qui a été dit.
04:30 Apparemment le ministre de l'Agriculture, le ministre Attal,
04:34 refait les annonces ce matin,
04:36 on attend, on attend, sans grande inquiétude, ces annonces-là,
04:43 mais tout ceci est pour l'instant gâchis.
04:47 Les directeurs sont visés, avec le soutien, comme vous dites,
04:50 énorme de la population, parce qu'on se fait acclamer
04:53 tout au long de nos passages dans les communes,
04:56 par des gens qui nous applaudissent,
04:59 tout au long de la route, ça fait chaud au cœur,
05:01 et par ailleurs les relations à l'effort de l'ordre,
05:04 les gens d'ordre de base sont très cordiaux,
05:07 parce qu'ils nous soutiennent,
05:08 mais personne ne l'entend,
05:11 et je crains que tout ça ne soit qu'un fiasco au final.
05:16 - Un fiasco, même si vous avez obtenu...
05:17 Bon, on verra, on va suivre, ça, donc vous dites...
05:20 - On va suivre, mais on est très déçus de la tournure de ces événements.
05:23 - Oui, Patrick Francken, et donc vous attendez que tout le monde soit libéré,
05:27 ensuite vous allez retourner dans le Sud-Ouest, c'est ce que vous dites,
05:31 et puis on verra la suite, bien sûr, et de ce qui va venir aussi de Bruxelles.
05:34 Alors, sur la viticulture, j'ajoute quand même aussi d'un mot,
05:38 le ministre Marc Fesneau était l'invité hier matin, monsieur de Radio,
05:41 il a annoncé que le gouvernement mettait quand même de l'argent sur la table,
05:44 80 millions, là, immédiatement,
05:48 qui permettent de faire face à des problèmes de trésorerie.
05:51 Merci d'avoir été avec nous, bon courage,
05:52 et on prendra évidemment des nouvelles de nouveau,
05:56 bien sûr avec vous, et puis l'ensemble des autres agriculteurs qui sont mobilisés,
06:01 notamment autour de Lyon.
06:02 À Lyon, hier, il y a eu un mouvement un peu comme à Paris,
06:05 avec un encerclement de la grande métropole Lyon,
06:08 d'ailleurs où, je le rappelle, les auditeurs peuvent nous entendre maintenant,
06:11 depuis au lundi, sur le 105.8.