LDF_010224_WebradiosEditions

  • il y a 7 mois

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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur L'Essai TV. Dans notre émission Levé de Fonds, les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leur projet.
00:16 Aujourd'hui, c'est Sylvain Lévy-Valancy, le directeur associé de Web Radio Édition que nous recevons. Sylvain, bonjour.
00:23 Bonjour Stéphane, bonjour à tous.
00:25 Alors, c'est quoi ce Web Radio Édition ?
00:27 Alors nous, on est éditeur de radio thématique digital. En fait, on est un producteur, une fabrique de contenu, essentiellement sur du podcast et du vidéocast, puisqu'on a associé au MP3 une version MP4 avec de l'image et du son.
00:41 D'accord. Alors, avant de rentrer dans le détail, un peu de ce que vous faites, peut-être deux mots sur votre parcours, qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
00:47 Alors, moi j'ai 59 ans et c'est bien parce que ça fait un pied de nez au fait qu'après 50 ans, on peut encore monter des startups. Donc ça, c'est une très bonne démarche.
00:55 Je suis dans le métier depuis à peu près 35 ans. J'ai dirigé une banque d'affaires dans l'immobilier et ensuite j'ai créé un groupe d'enseignement privé avec l'École supérieure des sciences immobilières, le groupe subtertière, qui a formé un peu plus de 20 000 professionnels dans l'immobilier.
01:09 Et je l'ai vendu il y a 8 ans maintenant pour me lancer dans la vendure de Web Radio Édition.
01:14 D'accord. Alors, c'est quoi exactement ? Quel type de programme vous concevez, diffusez, produisez ?
01:19 Alors, Web Radio Édition, c'est une web radio. Donc ce sont des web radios digitales, thématiques. Donc elles s'adressent à une communauté, ce qu'on appelle des segments, des secteurs ou des domaines soit affinitaires, soit des domaines d'intérêt.
01:31 Quand on parle des domaines d'intérêt en communauté d'intérêt chez nous, on parle de B2B essentiellement. Donc on est avant tout une agora digitale qui fait se rencontrer un peu ce que vous faites dans une certaine mesure,
01:42 les personnes qui font du business ensemble, qui ont des raisons de se rencontrer grâce à la puissance du digital qui nous permet de nous démultiplier.
01:50 Donc on a aujourd'hui préempté des secteurs. Chaque secteur est une communauté à part entière. Et donc on crée de l'attraction par les personnes qui sont intéressées à tel ou tel secteur.
02:00 On a commencé par l'immobilier avec Radio Imo, qui est notre vaisseau admiral. Ensuite, on a glissé vers la construction avec Bati Radio, qui aujourd'hui, maintenant, produit les contenus du Mondial du bâtiment,
02:10 idéobains, interclimat et bâtimates, qu'on a vendus d'ailleurs à Eriks France, qui est l'un des promoteurs mondiaux de salons extrêmement importants comme le MIPIM, le MIDEM ou le MIPTV par exemple.
02:21 À côté de ça, on a des domaines comme le coworking, où on a créé une radio sur l'entrepreneuriat urbain qui s'appelle Cowork la radio, qui va devenir d'ailleurs Cowork People,
02:29 en fait, avec vraiment l'idée de l'entreprenariat. On a Radio Patrimoine pour tout ce qui est épargne, banque, assurance, finance, gestion patrimoniale globale.
02:37 Et on a une radio sur les élus locaux qui s'appelle Territoria, qui fédère en fait tous les leviers politiques dans les régions de France notamment.
02:45 Et on a un accord d'ailleurs aussi sur une web radio qui est très intéressante, qui s'appelle Bêtasérie, qui est un site où il y a 2 millions d'abonnés.
02:54 Et on a une radio qui s'appelle Bêtasérie la radio, qui fait en fait de l'information sur les séries télé et le cinéma.
02:59 – D'accord, ok. Alors je peux l'écouter sur Internet, bien entendu, ou je imagine qu'il y a des replays ?
03:04 – Alors non seulement vous avez des replays, mais chaque opérateur, chaque radio que nous développons, avec de l'image et du son, a son application native.
03:13 Mais si vous le souhaitez, si vous ne téléchargez pas l'application, vous le trouvez sur Deezer, vous le trouvez sur Spotify, sur Free, sur Orange,
03:20 on est sur tous les agrégateurs de podcast. Et une simple requête sur un moteur de recherche vous permet d'accéder au programme avec les replays bien évidemment,
03:27 puisque le principe du podcast c'est la réécoute à la demande.
03:30 – D'accord, ok. Vous êtes le seul où il y a de la concurrence sur le créneau ?
03:34 – Alors sur notre domaine, on a une concurrence qui vient plutôt de la presse généraliste.
03:38 Vous avez vu que souvent les grandes marques généralistes ont créé leur version augmentée grâce à des podcasts natifs,
03:45 où on lit, où on écoute les articles maintenant.
03:48 Eh bien figurez-vous que certains grands médias comme le Figaro par exemple, ou Capital Magazine,
03:53 font appel à Web Radio Édition pour produire leurs podcasts.
03:56 Donc on les produit de manière en parcs blanches, pour le bénéfice d'une marque média,
04:00 soit on a des partenariats médias, c'est le cas avec par exemple Sud Radio,
04:04 c'est le cas avec Capital Magazine, c'est le cas avec le Figaro,
04:07 mais c'est le cas aussi où on écrit avec Le Point par exemple, ce type d'action.
04:11 Donc on a une concurrence frontalement, pas réelle, par rapport à l'amplitude de notre concept,
04:16 mais aujourd'hui toutes les entreprises médias font du podcast et c'est devenu une monnaie courante.
04:21 Mais en 2015, nous étions les premiers à le faire.
04:23 D'accord, ok. Vous faites déjà du chiffre d'affaires, on a entendu, combien ?
04:26 Et quelles sont vos prévisions pour 2023 ?
04:28 Alors je vous donne le chiffre d'affaires en 2023, donc on boucle notre exercice en juin en général.
04:34 Donc là on a bouclé notre chiffre d'affaires à 2,1 millions,
04:39 avec un EBITDA d'à peu près 199 000 euros.
04:42 D'accord, confidable.
04:43 Donc on est en phase de consolidation.
04:45 On prévoit un chiffre d'affaires en 2024 d'environ 2,4 millions pour stabiliser le trend sur lequel nous sommes,
04:51 puisque hier soir nous avons lancé notre campagne de levée de fonds via une plateforme participative.
04:56 On sera en 2025 à 3,9 millions avec 664 000 euros d'EBITDA.
05:01 Et on pointera en 2026, puisqu'on a fait une projection moyen terme, à 5,4 millions avec 2,1 millions d'EBITDA.
05:08 D'accord, vous n'avez plus que doubler, donc, en 2,3 ans.
05:10 Oui, alors c'est simple, notre pari c'est x10 l'EBITDA.
05:12 Parce que le business model, ce sont des annonceurs j'imagine qui vous payent, qui sponsorisent les émissions, les chansons ?
05:17 Absolument. Alors nous on ne fait pas de pub traditionnelle.
05:19 D'accord. C'est du sponsoring ?
05:20 Alors c'est essentiellement de ce qu'on appelle, on a une techno qui s'appelle le BMS, le Brand Management Success.
05:26 Oui.
05:27 On fait des écritures à quatre mains sur toute la programmation que nous avons.
05:30 Donc en fait, toutes nos émissions sont achetées en matière de sponsoring par des entreprises
05:37 qui sont intervenantes sur la grille des programmes et notamment sur le concept éditorial.
05:42 D'accord. Ce n'est pas uniquement donc le billboard au début et à la fin de l'émission ?
05:45 Alors ça peut, on peut avoir du billboard, ça dépend. On n'est pas contre la publicité traditionnelle.
05:52 Mais notre concept il est simple.
05:53 D'accord.
05:54 C'est qu'on rend acteur et on essaye de développer de l'interaction avec ceux qui l'écoutent.
06:00 D'accord, c'est un mix de brand contenu on va dire avec du média.
06:03 C'est du brand content amélioré avec une couleur média, un concept éditorial très fort
06:10 qui se classe parmi les tiers de confiance en matière de contenu.
06:13 Vous le savez Stéphane, aujourd'hui on vit une infobésité.
06:16 Oui.
06:17 Ce qui fait qu'à un moment donné les auditeurs, les téléspectateurs, ils ne savent plus à quel sens...
06:20 Tout à fait, je partage.
06:21 Sans compter les particuliers que aujourd'hui grâce aux réseaux sociaux,
06:24 séries genre "Juge bourreau" et "Jurie populaire" etc.
06:28 Et on a un déversoir d'infox, vous savez, ou d'infox qui nuit gravement...
06:35 Remarque.
06:36 A la fois aux clashes d'actifs sur lesquelles on intervient mais aussi aux entrepreneurs en général.
06:41 Vous savez, une fausse information juridique de la façon qui est donnée à un entrepreneur peut lui être fatale.
06:46 Donc la qualification, comme ce que vous faites avec "Investissif sur TV"
06:49 que je trouve remarquable puisqu'on se suit depuis quelques temps,
06:52 c'est la possibilité d'être dépositaire de cette confiance en matière de médias.
06:57 C'est essentiel.
06:58 D'accord.
06:59 Alors pour vous développer, c'est pour ça que vous êtes ici, donc vous cherchez des fonds.
07:02 Combien et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
07:04 On lève un million d'euros.
07:06 On a fait un choix.
07:07 On aurait pu par exemple choisir un fonds d'investissement.
07:10 Ça ne veut pas dire qu'on l'exclue, mais on aurait pu choisir une option d'un fonds d'investissement
07:13 et croyez-moi, on n'en manquait pas dans notre réseau.
07:15 D'accord.
07:16 On a choisi d'être financé par la foule.
07:18 Moi, j'adore le financement participatif.
07:21 Vous savez pourquoi ?
07:22 Parce que je pense que c'est une formidable mesure d'égalité face à l'épargne.
07:26 Et puis c'est aussi un outil de promotion, donc pour faire connaître...
07:30 C'est vertueux à trois niveaux.
07:31 C'est effectivement, vous avez raison, un outil de promotion.
07:33 Ça permet à des épargnants, quel que soit le niveau, de pouvoir financer une partie de l'épargne
07:38 et de prendre finalement...
07:40 Pied dans l'entreprise, sans être forcément...
07:42 D'être dans l'entreprise.
07:43 On a un ticket de base, puisqu'on passe par la plateforme Baltis, qui est une référence.
07:47 Baltis, pour information, j'ai participé à son lancement, lorsque Alexandre Toussaint s'est lancé en 2011.
07:52 D'accord, je suis ici.
07:53 Donc finalement, on s'est suivi parallèlement.
07:55 Ce qui est intéressant, c'est que le ticket, il est de 1000 euros.
07:57 Là, l'action, le coût de l'action nominale est à 40 euros.
08:00 Donc le ticket de base, c'est 1000 euros.
08:02 Et ensuite, il y a des multiples de 40 euros, si vous voulez donner plus.
08:05 D'ailleurs, je vous incite forcément à donner plus.
08:08 Nous sommes, j'insiste bien, et c'est comme ça que je me définis, et mes actionnaires,
08:14 notamment Olivier Lucas et Jeanne Massat, on a un pacte là-dessus.
08:18 Nous sommes dépositaires des lignées qu'on nous confie.
08:20 C'est très important.
08:21 L'épargne des Français a un caractère, je vais dire, presque fémoral.
08:24 Vous savez, c'est l'artère qui fait circuler le sang dans le corps.
08:27 Nous sommes dépositaires.
08:28 Donc on a fait du chiffre d'affaires.
08:30 On a montré qu'on était rentable, qu'on était aujourd'hui scalable.
08:34 Et donc, pour passer à l'échelle, pour passer au niveau que je vous ai indiqué
08:37 avec un business plan qui est très bien élaboré,
08:40 aujourd'hui, on s'adresse à ceux qui nous écoutent en leur demandant de nous financer.
08:43 - Sur quelle valeur vous êtes, Galo, pré-monnaie ?
08:45 - Alors, pré-monnaie, on est à 3 millions.
08:47 Coste-monnaie, on sera à 4.
08:48 - Parfait.
08:49 Pour conclure, Sylvain, avez-vous un message particulier à l'estimation,
08:51 justement, de tous ceux qui nous regardent et nous écoutent ?
08:54 - Si je devais vous dire une chose, mesdames et messieurs,
08:56 et merci encore une fois de nous écouter, c'est, je le disais tout à l'heure,
09:00 nous sommes dépositeurs des fonds que vous allez nous confier.
09:02 Mais WebRadio, au-delà de l'aventure financière de l'entreprise que ce l'est,
09:06 c'est aussi le tiers de confiance de l'ensemble des marques que nous mettons en œuvre,
09:10 que ce soit pour l'immobilier, on se bat pour l'accès au logement,
09:13 que ce soit pour la construction avec des modes constructifs vertueux,
09:16 mais sur l'ensemble des marques, et ce qu'on garantit,
09:18 et c'est la promesse que l'on vous fait, c'est que l'ensemble des informations
09:21 que l'on vous transfère soient établies, vérifiées, contrôlées,
09:25 et surtout libres d'expression.
09:27 Sylvain, merci, je vous souhaite un grand succès pour WebRadio.
09:30 Tous les investisseurs intéressés peuvent aller sur la plateforme de crowdfunding Baltis,
09:35 ou bien contacter Sylvain, ou contacter la chaîne qui transmettra les coordonnées.
09:39 Merci à tous de nous avoir suivis, je vous demande de vous très vite sur InvestirTV,
09:43 avec de nouveaux projets dans lesquels investir.
09:45 [Musique]
09:55 [Silence]