Le ministère de l'Éducation nationale est-il à l’abandon ?

  • il y a 8 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard et Audrey Lalanne, secrétaire nationale du syndicat enseignant SE-UNSA en charge des conditions de travail

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-01##

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Transcription
00:00 Des vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:03 De nombreux enseignants sont en grève, aussi en réaction aux propos d'Amélie ou d'Ea Castera.
00:08 On a une ministre qui en fait nous avoue qu'elle ne croit pas au ministère dans lequel elle est.
00:14 Une ministre qui contribue à dégrader la situation de l'éducation nationale.
00:18 Rien qu'à Paris, 150 classes doivent fermer à la rentrée.
00:20 L'école compte aussi peu pour qu'on puisse permettre de lui changer en permanence ses pilotes.
00:25 L'éducation nationale, c'est pas le ministère des chaussettes reprisées.
00:29 C'est quand même autre chose.
00:31 Et cette journée de grève et de manifestation pour les enseignants,
00:34 ils entendent lancer un avertissement au gouvernement sur les conditions de travail,
00:37 les salaires et l'école publique.
00:39 Une colère attisée par les déclarations de leur nouvelle ministre Amélie ou d'Ea Castera.
00:43 Oui alors parlons vrai, faut-il sacrifier la ministre pour apaiser les colères ?
00:47 Pour Gabriel Attal, l'éducation était, je cite, sa priorité absolue.
00:51 Mais vu l'incendie qu'il y a à gérer avec le mouvement des agriculteurs, est-ce que ça l'est encore ?
00:55 Peut-on avoir une ligne directrice à l'éducation nationale
00:59 sachant qu'il n'y a toujours ni ministre délégué ni secrétaire d'Etat
01:02 et qu'on est en année de Jeux Olympiques et que la ministre de l'éducation gère les sports et l'éducation ?
01:06 Le ministère de l'éducation nationale est-il à l'abandon ?
01:09 Vous dites oui à 97%.
01:11 Et on va en parler avec notre invité, pardon, parce que c'est parti.
01:16 Audrey Lalanne qui est avec nous.
01:19 Secrétaire nationale du syndicat enseignant S.E.U.N.S.A. en charge des conditions de travail.
01:23 Philippe Bilger.
01:25 Je voudrais distinguer et ne veuiller nul irrespect à l'égard de la ministre.
01:30 Deux plans. Le plan humain et le plan professionnel.
01:34 Sur le plan humain, je trouve que depuis quelques semaines,
01:38 il serait véritablement humain d'assuer le mandat qui lui a été confié de manière aberrante.
01:46 Quand je vois sa tête lors du discours de politique générale,
01:50 lorsque tous les jours je lis de la part de Mediapart un harcèlement constant contre elle,
01:57 je pense que sur le plan humain, il est urgent d'arrêter cette expérience.
02:02 Et donc naturellement sur le plan professionnel,
02:06 à mon avis, il est honteux de n'avoir pas confié pour l'éducation nationale
02:12 un ministère de plein exercice à une personnalité de homme ou femme, peu importe,
02:18 et évidemment Gabriel Attal, qui avait promis de s'en occuper très prioritairement,
02:24 a bien d'autres choses à faire.
02:27 Et donc je comprends, nous allons entendre notre invité,
02:30 mais pour l'instant il n'y a personne pour discuter avec les forces de l'éducation nationale.
02:36 - François Deloye.
02:37 - C'est très difficile quand vous n'avez pas la figure politique.
02:40 Vous avez besoin, quel que soit, quand vous êtes un syndicaliste,
02:44 vous avez besoin en tant que corps intermédiaire d'avoir un interlocuteur politique.
02:48 Là, je pense que ce n'est pas de la chaise vide, mais c'est de l'absence.
02:51 Je rejoins totalement Philippe Bigert,
02:53 maintenant moi Amélie Oudéa Castellar me fait de la peine,
02:56 même si je vois bien à quel point elle a une personnalité
02:59 qui ne pourrait que me déplaire dans ce qu'elle défend,
03:02 et puis surtout c'est elle qui a fait la bêtise au départ.
03:04 Moi je veux bien qu'on parle de harcèlement,
03:06 mais il y a quand même un certain nombre de choses qui sortent
03:08 sur le fait que c'est quand même une menteuse.
03:10 En réalité, elle n'a fait que mentir, et notamment sur son salaire,
03:14 enfin voilà, donc ce n'est pas forcément qu'on a le droit de mentir,
03:17 tout le monde ment, grand ou petit mensonge,
03:18 on est tous des menteurs, évidemment, en puissance ou potentiel,
03:22 mais je suis d'accord avec Philippe,
03:24 je pense qu'il faut mettre un terme, déjà,
03:26 de façon à ce que tout le monde puisse avoir l'interlocuteur politique,
03:30 malgré la meilleure volonté des syndicalistes,
03:32 des syndicats de l'enseignement, du plus radical ou plus modéré,
03:35 il faut quelqu'un à qui parler, elle n'est plus là Amélie Oudéa Castellar,
03:39 elle est quasiment absente d'elle-même.
03:41 - Et puis il vaut mieux pour elle, surtout, parce que...
03:43 - Vous avez écouté son discours l'autre jour,
03:44 c'était anonné, c'était terrible.
03:46 - Je vous trouve, évidemment, radical, Françoise,
03:51 - Ah bon ? - Oui, oui, je vous trouve radical.
03:53 - En quoi ?
03:54 - Ce n'est pas la première fois qu'on a des périmètres ministériels
03:57 qui sont, j'ai envie de dire, imposants, importants,
04:01 la seule problématique qu'on a,
04:04 c'est qu'effectivement, on est sur une année événementielle,
04:08 sportivement exceptionnelle, avec les Jeux Olympiques.
04:11 - Non mais on a un problème avec la ministre, ou pas ?
04:12 - Je vais ramer un peu, mais je vais quand même y arriver.
04:17 - Oui, voilà, mais vous ramez, vous ramez avec Hollande,
04:19 j'ai fait ça des années, je ne comprends pas ce que vous avez à dire.
04:21 - Des années, j'ai défendu Hollande à ce micro, des années.
04:25 - Aujourd'hui, on a effectivement la mise de l'éducation nationale
04:29 des sports et de la jeunesse,
04:31 et des Jeux Olympiques, et peut-être encore de tas de choses,
04:34 - On se tire les pompes en...
04:36 - Si vous voulez, qui malheureusement,
04:39 et je l'ai déjà dit sur cette antenne, a mal entamé,
04:42 elle l'a mal entamé, sa prise de fonction est écornée
04:46 d'une problématique, d'un défaut, d'une faiblesse de communication.
04:51 Voilà, bon, une connerie, allez.
04:53 Moi j'avais pris comme bonne résolution de ne plus dire de grossièreté à l'antenne.
04:57 Donc de conneries, voilà, il y a une connerie,
04:59 cette connerie, elle va l'assumer, elle va la traîner.
05:01 Après, effectivement, le périmètre ministériel,
05:03 il est large, voire très large, mais est-ce que...
05:06 - Voire trop large, peut-être.
05:08 - Mais attendez, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'administration,
05:10 enfin, les ministres ne sont pas
05:12 omniscients et omnipotents non plus.
05:14 Il y a une administration qui tient,
05:16 il y a une... La France, la France, ça tient sans des ministres.
05:18 - Vous avez bien donné une direction, Sébastien Mélenchon.
05:20 - La direction, c'est celle donnée par
05:22 - Non, c'est la direction politique.
05:24 - Il ne faut pas se tromper non plus.
05:26 - C'était pas mal le sys, mais enfin bon...
05:28 - Tu rames quand même. - Oui, je rame, oui.
05:30 - Notre invité, Audrey Lalanne, secrétaire nationale
05:32 du syndicat enseignant, est ce une sainte en charge
05:34 des conditions de travail. Qu'est-ce que vous voulez faire
05:36 comme synthèse, si on parlait de François Hollande
05:38 et de François Degoy sur ce qu'on dit "les vraies voix" ?
05:40 - Alors, pour essayer de faire une saine thèse,
05:42 effectivement, je rejoins ce que vous avez
05:44 dit en substance, on a quand même
05:46 de très grosses craintes sur le fait que
05:48 l'école passe au second plan. Or, l'école doit être
05:50 une priorité et surtout, elle doit être
05:52 respectée. On doit respecter l'école publique,
05:54 on doit respecter ses personnels.
05:56 Aujourd'hui, nous n'avons pas la valorisation
05:58 du métier que l'on pourrait souhaiter avoir.
06:00 Il y a une enquête en plus du
06:02 ministère qui dit qu'on est sur une
06:04 valorisation des métiers de 2,5
06:06 sur 10, d'après les personnels.
06:08 On est sur quelque chose de très très faible.
06:10 On est face à une crise du recrutement.
06:12 On est face à des enseignants qui
06:14 démissionnent. On a un problème de remplaçants
06:16 et on a l'impression que tout ça,
06:18 ça passe à la trappe, ça passe au second plan,
06:20 ça passe derrière. Il nous faut quelqu'un
06:22 à qui parler et c'est ce que vous disiez tout à l'heure
06:24 en fait. La question c'est, est-ce que la
06:26 ministre va entendre que nos conditions de
06:28 travail se sont dégradées et que dans ces conditions,
06:30 on ne peut pas accueillir correctement
06:32 les élèves ? Or, c'est notre boussole.
06:34 La réussite de tous les élèves, on est là pour ça.
06:36 On a absolument besoin qu'elles
06:38 entendent ces difficultés que nous rencontrons.
06:40 On est face à des professionnels qui sont
06:42 épuisés, qui ont pourtant toujours
06:44 envie de faire leur métier.
06:46 Ce métier, il a du sens.
06:48 On le fait parce qu'on l'aime, on le fait
06:50 à nouveau pour nos élèves et on a besoin
06:52 que quelqu'un nous comprenne. On a besoin
06:54 vraiment que quelqu'un en face nous entende
06:56 et écoute et soit en mesure
06:58 d'entendre qu'il faut justement prendre
07:00 des mesures. - Oui mais c'est un problème
07:02 pandémique, donc elle le sait quand même
07:04 que c'est un problème
07:06 l'école depuis des années, voire des dizaines
07:08 d'années.
07:10 - Effectivement, mais on a besoin maintenant
07:12 de gens qui vont agir
07:14 bien plus que ce qu'on a pu
07:16 constater jusqu'à présent. C'est bien de
07:18 dire que l'école est une priorité, c'est bien
07:20 de dire les choses, mais il faut agir.
07:22 On a besoin de recruter
07:24 des personnels. On est face à
07:26 une crise qui est insuïcidante. On a besoin
07:28 de revaloriser ce métier pour que les gens
07:30 aient envie de le faire et puissent s'engager.
07:32 Aujourd'hui, nous sommes face à un cercle vicieux.
07:34 Et quand je vais entendre parler des personnes qui
07:36 prendront des mesures, on va pas s'en sortir.
07:38 - Philippe, je considère
07:40 et pardon de faire rire mes amis
07:42 que le passage trop
07:44 rapide de Gabriel Attal
07:46 à l'éducation nationale
07:48 avait ouvert des pistes
07:50 de mon point de vue très intéressante
07:52 et pardonnez
07:54 ma question un peu provocatrice.
07:56 Est-ce qu'on peut espérer
07:58 que les forces
08:00 syndicales de l'enseignement
08:02 accepteront
08:04 de juger positives
08:06 des réformes qui sont proposées
08:08 par un pouvoir lucide ?
08:10 J'ai parfois l'impression
08:12 que vous n'êtes à l'aise que
08:14 dans le refus. Est-ce que je me trompe ?
08:16 - Alors oui, vous vous trompez.
08:18 Je vous confirme que vous vous trompez.
08:20 Moi, je suis sans problème
08:22 en capacité de juger positif
08:24 des réformes qui sont vraiment positives.
08:26 Qu'est-ce qu'on a entendu ces derniers temps
08:28 sur l'école ? On nous annonce que pour
08:30 solutionner toutes les difficultés,
08:32 on va mettre un uniforme aux élèves,
08:34 on va apprendre la marseillaise.
08:36 Je vous rassure, la marseillaise, on l'apprenait déjà.
08:38 L'uniforme n'a jamais existé en France.
08:40 Il y avait une blouse qui existait un temps.
08:42 Mais ce n'est pas ça qui va faire en sorte que les difficultés
08:44 de nos élèves disparaissent.
08:46 Ce n'est pas ça qui va faire en sorte
08:48 qu'on aura de meilleures conditions de travail.
08:50 Donc on va arrêter de répondre par de la caricature
08:52 aux difficultés qui sont rencontrées.
08:54 Il faut absolument prendre au sérieux
08:56 et à bras le corps ce que l'on dit
08:58 pour nos élèves. Parce qu'encore une fois,
09:00 c'est pour nos élèves qu'on fait tout ça.
09:02 - François Sebouah et Sébastien Ménard. - Honnêtement,
09:04 j'entends de toute façon, aux yeux de
09:06 Philippe Biget, à Gabriel Attal, il est intouchable.
09:08 C'est l'an de Gabriel dans tous les domaines.
09:10 Même quand il fait la vaisselle,
09:12 il est génial. Mais je suppose
09:14 que c'est ça. Mais au-delà de la blague,
09:16 moi j'ai trouvé par exemple au début,
09:18 c'est un des ministres que j'aimais le plus
09:20 parce que je n'ai pas détesté tout le monde dans ce gouvernement
09:22 Macron. Je pense que Blanquer, au début,
09:24 était un très bon ministre de l'éducation nationale.
09:26 Et contrairement à Gabriel Attal,
09:28 il faisait du fond,
09:30 Jean-Michel Blanquer. Gabriel Attal,
09:32 il a un problème, hop, l'Abaillat, ok,
09:34 il y a moins d'Abaillat, ça correspond,
09:36 ça concerne les 40 000 personnes,
09:38 mais en réalité, il n'a pas réglé le problème majeur
09:40 du manque de profs, etc. Et je reviens
09:42 à ce que je disais, en fait,
09:44 les profs, vous avez besoin
09:46 de parler à quelqu'un, tout simplement.
09:48 - D'être accompagné. - D'être accompagné.
09:50 Mais la personnalité politique
09:52 qui va déjà entendre
09:54 ce que vous avez à dire et vous allez réfléchir ensemble.
09:56 Ça ne peut pas être un directeur général des services.
09:58 Et je trouve que Gabriel Attal, dans sa
10:00 trajectoire
10:02 météorite, bon,
10:04 il est resté trois semaines à l'éducation nationale,
10:06 non, ça n'a pas été un grand ministre d'éducation.
10:08 - Non, pas trois semaines, cinq mois. - Non, mais bon, ça n'a pas été un grand
10:10 ministre d'éducation nationale. Parlez-moi de Blanquer, oui.
10:12 - Sébastien Ménard. - Moi, je ne veux pas qu'on
10:14 oppose, finalement, les moyens
10:16 humains, les moyens
10:18 financiers dont a besoin, évidemment,
10:20 l'éducation nationale. Et quand on parle d'éducation nationale,
10:22 c'est effectivement
10:24 du personnel, du personnel émérite
10:26 qu'on met face à nos enfants. Et moi, je ne veux
10:28 pas, Madame, opposer tout ça au fait
10:30 qu'il faut effectivement plus de
10:32 laïcité et plus de
10:34 République au sein de l'école
10:36 publique. Donc moi, je ne peux pas opposer.
10:38 Pour moi, ce n'est pas uniquement
10:40 des effets de manche. C'est quand on parle de blues,
10:42 quand on parle de la marseillaise, etc.
10:44 Moi, je suis désolé, j'ai deux enfants qui sont
10:46 passés par l'école publique
10:48 et on ne leur a jamais chanté la marseillaise.
10:50 Voilà. Donc, à un moment donné,
10:52 peut-être chez vous, oui, peut-être qu'autour de vous,
10:54 oui, mais ce n'est évidemment pas partout.
10:56 C'est souvent, souvent, souvent
10:58 laissé à la libre appréciation de celles et
11:00 ceux qu'on met face à nos enfants. Donc,
11:02 évidemment, on ne peut pas réduire,
11:04 je dirais, la volonté politique
11:06 du Premier ministre, qui s'est manifesté, comme le dit
11:08 Philippe Bilger, pendant un peu plus de 5 mois
11:10 et demi. Voilà. On ne peut pas
11:12 caricaturer l'ensemble des
11:14 propositions qui ont été faites. Mais oui, il vous
11:16 faut plus de moyens, oui, il vous faut plus de considérations,
11:18 oui, il faut qu'on remette
11:20 quelque part du jus, du gaz,
11:22 des moyens au sein du
11:24 dispositif, les hommes, les femmes
11:26 et évidemment les structures pour
11:28 former et
11:30 éduquer nos enfants.
11:32 - Et avec vous, le mot de la fin ?
11:34 - Audrey Lallanne.
11:36 - Audrey Lallanne, oui, pardon.
11:38 - Je vous remercie pour ce que vous disiez,
11:40 mais il faut quand même ne pas avoir une vision trop
11:42 passéiste et conservatrice de ce qui se passe.
11:44 Là, quand on parle de choc des
11:46 savoirs, avec des groupes de niveau, on a
11:48 quand même une vision très particulière de ce
11:50 qu'est l'école et de ce qu'est l'enseignement aujourd'hui.
11:52 Et nous, on veut absolument que l'école soit
11:54 émancipatrice pour tous nos élèves et pas
11:56 qu'on mette des élèves dans des cases en
11:58 se disant que c'est comme ça qu'on va résoudre les difficultés.
12:00 Mais je vous remercie d'avoir dit qu'il fallait
12:02 effectivement des moyens pour l'école et en ça,
12:04 on est tout à fait d'accord. - Merci en tout cas d'avoir
12:06 été avec nous Audrey Lallanne, secrétaire nationale du
12:08 CAC, enseignant S.E.U.N.S.A. en charge
12:10 des conditions de travail.
12:12 Merci Philippe Bilger.
12:14 Vous êtes content de ces conditions de travail, vous ?
12:16 - Ah ben je les trouve formidables !
12:18 - On va les partager avec l'éducation nationale.
12:20 - Je suis un privilégié, il faut être clair.

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