• il y a 8 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Bonsoir à tous, Geoffroy Lejeune, Gilles William-Golnadel, Joseph Macescaran et Georges Fenech pour parler évidemment de la situation des agriculteurs avec les nouvelles annonces aujourd'hui.
00:09 Alors ce qui est assez étrange et Yohann Ouzahy va pouvoir nous éclairer, globalement le président Macron a été assez peu présent sur cette séquence.
00:18 Et c'est lui qui l'a conclu, plus que Gabriel Attal et qui est entré dans le débat.
00:23 Ça peut nous surprendre. Alors on va l'écouter Emmanuel Macron, il a utilisé un mot, je ne sais pas où il a entendu ce mot-là, c'est "logiciel".
00:32 Dans sa bouche, le président de la République a dit "il faut changer de logiciel". Donc je ne sais pas quelle antenne...
00:39 - Vous revendiquez la paternité. - Il y a deux mots. Vous voulez diriger un procès en contrepartie.
00:47 - Et les petits hommes gris, ça c'est pour vous. - Non mais ça c'est le jour où le président de la République parle des petits hommes gris, effectivement.
00:53 - Il y a deux mots. - Là je dirais qu'il nous a beaucoup écoutés.
00:56 Mais j'ai été étonné de cela. Alors il dit des choses assez claires, quoique, avec Emmanuel Macron, il y a quand même toujours très européiste, très mondialiste,
01:05 il y a à boire et à manger, comme toujours avec Emmanuel Macron, alors que Gabriel Attal est plus clair.
01:10 Mais écoutons d'abord Emmanuel Macron, si vous le voulez bien.
01:14 Nous avons tenu de pouvoir lancer un travail de révision en profondeur de la logique et de l'approche européenne.
01:23 Et je remercie la présidente de la Commission qui a entendu cette demande, qui a lancé cet exercice de dialogue stratégique.
01:30 Il va permettre, dès la fin du mois de février, de prendre des mesures de simplification au niveau européen, comme nous sommes en train de le faire au niveau français.
01:38 Mais il va surtout nous permettre d'intégrer, beaucoup mieux qu'on ne l'avait fait dans une PAC qui avait été pensée avant ce nouveau contexte du haut politique,
01:47 d'intégrer le changement de logiciel dans lequel nous vivons. La guerre est là, le monde se transforme.
01:53 Et donc nous devons avoir une politique agricole plus simple, qui prenne en compte davantage la nécessité de produire plus,
02:01 qui évidemment intègre nos objectifs environnementaux, mais qui le fait en préservant une concurrence loyale,
02:09 en préservant le revenu des agriculteurs et en préservant notre souveraineté alimentaire.
02:14 Emmanuel Macron est magnifique. La PAC, il faut changer. Pourquoi ? C'est à cause de Poutine et peut-être aussi du Covid, si je voulais résumer en caricaturant, bien sûr.
02:23 Mais je vous assure, en fait, il a toujours raison et ce n'est jamais de sa faute. Et c'est toujours les éléments extérieurs qui ont changé son raisonnement.
02:32 C'est Poutine, c'est le Covid. Alors qu'après, il a fait un bien cool pas, tout de même. Oui, c'est vrai que c'est un peu agaçant.
02:38 Mais ce qui est toujours aussi, j'allais dire étonnant, ça ne nous étonne plus parce qu'on a l'habitude, mais ça surprend quand même toujours en permanence.
02:44 Parce que quand on écoute le président de la République, et c'est particulièrement vrai là, il tient un discours où on a l'impression
02:50 qu'il va révolutionner la politique agricole française et européenne, que ça va être véritablement un tremblement de terre, qu'on va changer du tout au tout.
02:58 Et en fait, quand on écoute les mesures, on se dit qu'il va y avoir quelques petites mesurettes, quelques améliorations, quelques simplifications.
03:05 Mais au fond, la vie des agriculteurs ne va pas changer. Alors que dans la manière dont il l'exprime, le sentiment qui est donné, c'est que la vie des paysans français
03:13 va être bouleversée, ce qui n'est pas le cas.
03:15 Et quand il dit la simplification française, on a cité la loi Airbnb, elle a quatre jours. Il y avait Jérôme Béglé qui disait cela l'autre jour.
03:24 Le matin, on te dit simplification, la loi Airbnb, elle est incompréhensible. Et ça, la loi Airbnb, elle parle aux gens. C'est pour eux, ils peuvent la lire.
03:34 Elle est incompréhensible. Donc s'il était là, le président de la République, je lui dirais "Monsieur le président de la République, vous me parlez de simplification,
03:42 je vais vous lire ça". Donc c'est là qu'on voit le choc entre ce qu'il dit et la réalité.
03:49 Autre passage, le maire Caussure, parce que le maire Caussure, c'est aussi extraordinaire. Il explique que c'est grâce à son intervention que l'accord n'est pas signé,
04:00 mais il est quand même signé. Nous sommes d'accord.
04:03 Il est suspendu, il n'est pas signé.
04:05 Il n'est pas suspendu, oui.
04:06 Les négociations se poursuivent.
04:08 Oui, d'accord. Vous verrez à l'arrivée l'accord. Alors écoutons-le.
04:12 Je pense que nous ne pouvons pas demander aux producteurs européens d'accepter un marge forcée de respecter plus de règles et dans le même temps de continuer de négocier
04:29 des accords de libre-échange comme on le faisait dans les années 90, ce qui est exactement le modèle du maire Caussure.
04:35 Nous, nous sommes pour des modèles de négociations commerciales comme on l'a fait avec la Nouvelle-Zélande, avec le Chili, par exemple,
04:41 de nouvelles générations qui sont cohérentes avec cette nouvelle politique agricole que j'évoquais, qui consiste à dire qu'on demande et on impose des règles à nos producteurs
04:50 pour émettre moins de CO2, pour avoir moins de pesticides, pour respecter la biodiversité.
04:54 Ils le font. Parfois, ça crée des tensions. Pour faire ça, on investit. Ils investissent. Ça leur crée des coûts. Ça prend de l'argent et du contribuable.
05:02 Si à côté de ça, vous enlevez les tarifs et les quotas à des produits qui viennent de pays qui n'appliquent pas ces règles, on marche sur la tête.
05:10 — Ça fait des années qu'on marche sur la tête. Et il a fallu que les agriculteurs bloquent les routes pour qu'on s'en rende compte.
05:17 Parce qu'effectivement, vous faites venir des fruits et légumes hors de l'UE qui sont traités avec des pesticides interdits en France et il dit qu'on marche sur la tête.
05:26 Oui, mais il le découvre aujourd'hui. C'est bien le problème, quand même. — Je suis d'accord avec vous.
05:30 — Et en fait, ce qu'on attendait, c'est une réflexion sur l'Europe. Par exemple, la transition écologique 2050 zéro, en fait, c'est impossible à faire.
05:37 Et c'est ça qu'il doit dire. Zéro pour le CO2 en 2050, c'est impossible. — Il l'a un peu dit, hein. Il l'a un peu sous-entendu.
05:45 — C'est impossible. Parce qu'autrement, tu détruis ton industrie, tu détruis ton agriculture. C'est ça que j'attends de lui. Je ne veux pas qu'il finasse.
05:51 — Il l'a un peu sous-entendu, sincèrement. — Mais s'il le disait... — Mais Pascal Canfin était là-dessus.
05:56 Pascal Canfin, lui, hilar ce matin, dit « Mais rien n'a changé, madame, messieurs ». Rien n'a changé, Pascal Canfin.
06:00 — Il a raison. Il a raison. — Hilar. — S'il disait évidemment la véritable raison, il mettrait en cause toutes les décisions sur la transition énergétique.
06:09 Je prends juste l'exemple de l'interdiction des voitures thermiques. L'interdiction des voitures thermiques pour aller vers des voitures électriques,
06:17 qu'est-ce que ça suppose ? Ça suppose des minerais. Ça suppose du lithium. Ça suppose du cobalt. Or, or, les pays de mer Côte-sur-Mer,
06:24 je le rappelle, le Chili, l'Argentine, avec lesquels nous avons des accords, les ramettes, première entreprise française, eh bien comment ça se fait ?
06:31 Eh bien il faut importer du minerai, parce que contrairement à ce qu'on dit, mer Côte-sur-Mer, c'est pas le bœuf argentin contre la voiture allemande.
06:37 C'est pas vrai du tout. Nous demandons, nous quémandons des minerais pour faire cette transition énergétique. Et parce que nous quémandons
06:45 ces minerais, nous acceptons le fait d'avoir de l'agriculture d'Argentine avec des pesticides. Voilà.
06:52 - Avec la voiture électrique qui est une folie écologique.
06:58 - Donc vous avez un président de la République, je suis désolé, qui ne donne pas la réalité de la situation.
07:05 - Alors Gabriel Attal, ses annonces, parce que lui est plus clair. Alors il joue gros. Parce que, évidemment, ce qu'il dit, il a intérêt à le mettre en place.
07:12 Puisque les agriculteurs l'attendent au tournant. Et le rendez-vous, c'est dans un mois. C'est le marché, le salon.
07:21 - Un mois, même. Trois semaines. - Oui. Et là, il joue gros. On est d'accord.
07:25 Écoutons Gabriel Attal sur les annonces.
07:27 - Avons-nous répondu au malaise ? A l'évidence, non. Avons-nous fait des erreurs ? A l'évidence, oui.
07:35 Il faut avoir la lucidité de le reconnaître. C'est ce que j'ai fait vendredi dernier en Haute-Garonne.
07:41 En annonçant l'abandon de la réforme du GNR qui ne marchait pas, ne pouvait pas marcher.
07:47 Notamment parce qu'elle était complexe et pas assez juste pour les petites exploitations.
07:52 C'est ce que j'ai fait aussi s'agissant des normes qu'on a parfois laissées continuer à s'empiler,
07:57 sans penser aux agriculteurs, sans penser assez aux agriculteurs qui devaient les appliquer.
08:02 Là aussi, j'ai dit stop et j'ai lancé un travail sans précédent de simplification, à la fois au niveau national,
08:09 avec dix premières normes simplifiées et supprimées dès la semaine dernière, et au niveau local.
08:15 - Manifestement, ça a été bien entendu, puisque aujourd'hui les préfets ont communiqué en fin d'après-midi.
08:20 Tous les barrages sont en train de se lever, plus ou moins ?
08:24 - La plupart, oui. - La plupart, on est d'accord ?
08:26 - Il y a des zones de résistance, mais la plupart sont en train de se lever, parce que les syndicats appellent à lever les barrages.
08:30 Mais ce qui me frappe avec Gabriel Attal, c'est sa manière de parler. Il parle simplement, il parle clairement.
08:36 Il n'est pas énarque, il n'utilise pas des formules alambiquées et il arrive à se faire comprendre simplement, facilement, de tout le monde.
08:42 Je trouve que ça fait du bien à la politique.
08:44 - Alors Gilles-Williams, je le vois, il dodeline, parce qu'il trouve qu'on est un peu trop gentil, avec Gabriel Attal.
08:52 Mais on n'a pas à être gentil ou pas gentil, ce n'est pas le but de notre émission. Le but, c'est d'essayer de trouver le juste...
08:57 - Mais après, il a fait comme tous les premiers ministres. Il a sorti le carnet de chèques, 400 millions d'euros pour régler la crise.
09:01 Tous les PM font ça, point barre.
09:03 - Non, franchement, vous interprétez mal mes dodelinements.
09:07 Au contraire, je trouve M. Attal, sans doute, sent-il moins fautif que son mandant, président.
09:15 Il reconnaît... - Son mandant ?
09:19 - Il reconnaît sans barguigner... - Voilà, barguigner.
09:21 - Mandant et barguigner. - Il reconnaît sans barguigner...
09:23 - Là, on est au 19e siècle.
09:25 - Il reconnaît sans barguigner... - C'est ça, il va bien croire.
09:27 - Il reconnaît sans barguigner... - Madame Verdurin va entrer, en quelques instants.
09:32 - Il reconnaît sans barguigner ses erments.
09:35 Ceci posé, pour l'instant, les paysans semblent avoir gagné, pour l'instant, sans violence.
09:43 Et je mens et je les en félicite.
09:46 Maintenant, il faut voir la suite, parce que la suite, ça va être les partis écologistes,
09:53 qui sont rien moins que des faux défenseurs de l'environnement.
09:58 Ils vont renacler les partis écologistes.
10:01 Dès demain matin, 9h, ils vont vous dire que M. Macron et Attal ont trahi l'environnement.
10:08 Attendez-vous à cela.
10:10 - Vous avez raison, mais c'est des minorités actives.
10:12 - Ils sont capables. - C'est des activistes.
10:14 Et il faut savoir, effectivement, leur apporter la contradiction.
10:16 - Alors qu'en réalité, c'est une bonne chose.
10:19 Il y a une journaliste que j'apprécie beaucoup de l'opinion, qui s'appelle Emma Ducroix,
10:23 qui expliquait... - Formidable.
10:25 - Elle a fait un travail. - Elle a fait un travail.
10:27 - Elle a fait un travail sur les normes. - En 2021...
10:29 - Elle a écrit des normes. - En 2021, elle a écrit...
10:31 - Elle a vraiment lisé, Emma Ducroix, et vous pouvez l'entendre sur Europe 1 également le matin.
10:35 - Elle a écrit déjà il y a 3 ans que ces normes-là allaient tuer l'agriculture,
10:39 avec aucun bénéfice pour l'environnement.
10:41 - Je suis d'accord. Bon, Gabriel Attal, je voudrais qu'on avance peut-être,
10:46 et qu'on voit la levée des blocages avec Barbara Durand,
10:49 parce que c'est quand même une question qu'on se pose ce soir.
10:51 - Après plusieurs jours de blocage,
10:55 certains agriculteurs et leurs tracteurs font ce jeudi demi-tour
10:58 et ils rentrent chez eux.
11:00 La consigne leur a été donnée cet après-midi par la FNSEA
11:03 et le président des jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot.
11:06 - Nous avons décidé qu'à l'heure actuelle,
11:09 au vu de tout ce qui avait été annoncé,
11:12 à condition que très rapidement,
11:15 une note soit mise à disposition de nos réseaux sur le terrain
11:19 pour avoir un écrit de tout ce qui a été dit,
11:21 pour que ça soit clair, que ça puisse être digéré.
11:24 Nous considérons qu'il faut qu'on change de mode d'action
11:27 et donc nous appelons nos réseaux par les voies nationales
11:31 à suspendre les blocages et à rentrer dans une nouvelle forme de mobilisation.
11:36 - Alors que les barrages se lèvent progressivement un peu partout en France,
11:40 sur le terrain, la situation est confuse.
11:42 Sur l'autoroute A6, Pascal Vériel, secrétaire adjoint à FDSE à 77,
11:47 hésite toujours à partir.
11:49 - On est encore nombreux à essayer de comprendre,
11:52 parce que ce n'était pas toujours très clair.
11:54 Comme je vous l'ai dit, le discours du Premier ministre
11:56 et celui des ministres qui l'ont suivi,
11:58 le budget de l'agriculture et de l'environnement,
12:00 était beaucoup plus confus, sur beaucoup de mesures.
12:02 Donc on a besoin de temps pour décrypter tout ça.
12:05 - Quant à ceux qui ont levé le camp, ils préviennent.
12:08 - Pour l'instant, le gouvernement a un bon discours.
12:11 Maintenant, il faut qu'ils le mettent en place,
12:13 sinon on reviendra.
12:15 - On va être très vigilants, parce que c'est écrit nulle part.
12:18 On veut le ressentir, nous, sur nos exploitations,
12:20 d'ici les 4 à 5 mois qui viennent.
12:22 - Les syndicats ont d'ores et déjà prévenu le gouvernement.
12:25 Le mouvement ne s'arrête pas, il se transforme.
12:28 - Yoann, j'ai connu des gouvernements,
12:30 des années 80, 70, 90, avec des personnalités fortes.
12:33 Monsieur Feneau, il faut qu'il se bouge un peu sur ce dossier-là.
12:36 Tout ne peut pas remonter à l'Elysée.
12:38 C'est à lui d'être désormais en première ligne.
12:41 Il est un peu effacé, disons-le, sur le dossier.
12:44 - Il est un peu effacé, parce qu'Emmanuel Macron,
12:46 il souhaite être lui-même en première ligne.
12:48 Le président de la République, vous savez,
12:50 quand il y a des crises de ce genre-là,
12:52 ce n'est pas du style à rester en arrière.
12:54 Sincèrement, je crois qu'il fait plutôt pas mal le job.
12:56 Il est très souvent sur le terrain.
12:58 Il est plutôt apprécié des agriculteurs.
13:00 Les syndicalistes vous le diront.
13:02 Je crois que la volonté du président de la République
13:05 de tout gérer lui-même, c'est un défaut qu'on lui connaît bien.
13:08 - Il était en Suède. - Naturellement.
13:10 - Il est revenu et il s'est mis en première ligne tout de suite.
13:13 - Il est effectivement impliqué en permanence.
13:16 La crainte du gouvernement, c'est de voir que certains
13:20 pourraient rester et que les syndicats, finalement, n'aient plus la main.
13:24 C'est un peu ce qui s'était passé avec les Gilets jaunes.
13:26 Là, quand il y a des syndicats avec lesquels vous pouvez discuter,
13:28 c'est beaucoup plus facile. Il n'y a pas de crainte de dérive, de mouvement.
13:31 - La coordination agricole, coordination rurale, pardon,
13:35 a bien fonctionné visiblement avec Gabriel Attal.
13:37 C'est en tout cas le fait que nous avons.
13:39 Peut-être même mieux que la FNSEA avec Gabriel Attal,
13:43 parce qu'ils sont clairs, la coordination rurale,
13:46 ce qui n'est pas forcément le cas de la FNSEA.
13:48 - La FNSEA est quand même aussi très...
13:50 - Plus politique, parfois, ou plus complexe.
13:52 - Très contestée au sein des agriculteurs, même si c'est le syndicat majoritaire.
13:55 - Écoutons quelques agriculteurs qui ont été interrogés par les équipes de CNews.
13:59 - Beaucoup d'annonces. Après, d'ailleurs, je voudrais être sûr que 150 millions,
14:03 ce ne soient pas juste des mesures pansement pour nous faire rentrer chez nous ce soir.
14:07 Et pareil sur le Régalime, voir derrière,
14:09 qu'est-ce que ça va représenter en termes de concret et de contrôle.
14:12 - Il y a de bonnes choses. Oui, oui, on les entend.
14:16 On continue de les écouter.
14:18 Maintenant, il faut voir sur le terrain comment ça se concrétise.
14:22 Et il faut surveiller de très près.
14:24 Je pense que ça peut être prometteur, mais il faut que ça se conclue.
14:27 - Beaucoup d'annonces, encore une fois, qui sont quasiment les mêmes que vendredi,
14:32 à peine un peu approfondies.
14:34 Il va falloir que maintenant, ils se mettent en avant pour aller convaincre l'Europe,
14:38 parce que beaucoup d'annonces aussi sur l'Europe.
14:40 Je ne suis pas sûr que toute l'Europe soit d'accord avec eux,
14:43 mais à eux de nous montrer qu'ils sont forts
14:45 et qu'ils sont capables d'aller convaincre l'Europe sur ce qu'ils ont dit.
14:48 - Avant de vous donner la parole pour commenter,
14:50 pression également sur les préfets.
14:51 Ça, c'est très important, Johan.
14:53 - Oui, parce qu'Emmanuel Macron leur a dit que d'ici demain soir,
14:56 il fallait qu'il y ait des solutions concrètes.
14:58 - Voilà, curtage par exemple des fossés.
15:00 - Et que tout ce qui avait été annoncé soit dès demain soir,
15:03 en discussion dans l'ensemble des préfectures,
15:05 pour être effectif le plus vite possible dans les prochains jours.
15:08 - Moi, j'ai très peur que la France bien élevée se fasse avoir une fois de plus.
15:13 Parce que ce sont des gens qui ne demandaient pas d'argent,
15:15 ils demandaient juste de pouvoir vivre de leur travail,
15:17 qui ont manifesté paisiblement,
15:19 qui ont sympathisé avec les forces de l'ordre,
15:21 qui, quand ils ont eu le sentiment d'obtenir quelque chose,
15:24 ont rebroussé chemin immédiatement,
15:26 et qui maintenant disent "on demande à voir".
15:28 Et le problème, c'est que moi, une partie de mon métier,
15:31 c'est d'écouter les discours d'Emmanuel Macron,
15:33 ça fait 7 ans que je l'écoute,
15:34 et j'ai très souvent vu des discours qui, sur le papier,
15:37 étaient séduisants, et qui, dans les faits,
15:40 n'étaient traduits par quasiment rien.
15:41 Et il y a une chose qui m'inquiète énormément,
15:43 c'est que vous vous rappelez du prêtre dans "Ridicule",
15:45 le film "Ridicule" de Patrice Lecomte,
15:47 le prêtre qui explique avec la même ferveur
15:50 l'existence de Dieu, et aussi l'inexistence de Dieu.
15:53 Emmanuel Macron nous explique depuis 7 ans
15:55 que le libre-échange, l'Europe et la transition écologique
15:58 sont l'horizon indépassable de notre avenir
16:00 et de nos espérances dans l'humanité,
16:02 et nous explique aujourd'hui l'inverse,
16:04 avec la même détermination.
16:05 Je suis désolé, en fait, entre le dire et le faire,
16:08 chez ce président de la République,
16:09 il y a un tel écart permanent que je ne vois pas comment,
16:12 aujourd'hui, les mots très profonds
16:14 exprimés depuis une semaine par les agriculteurs,
16:16 depuis deux semaines par les agriculteurs,
16:17 pourront être réparés.
16:18 Qu'est-ce qu'ont montré les agriculteurs ?
16:21 - Je vous en prie.
16:22 - Ils ont montré deux choses.
16:24 - La Bête-Ville court, jouée par Bernard Giraudoux.
16:28 - Pardon.
16:29 Non, mais ils ont montré deux choses.
16:30 Un, c'est que le marché ouvert,
16:33 le marché européen ouvert, sans contrepartie,
16:35 ça ne marche pas.
16:36 Et deux, ce qu'on appelle la croissance verte,
16:39 à coup de réglementations et d'interdictions,
16:42 ça ne marche pas non plus.
16:43 - Oui, moi, je retiens de cette séquence,
16:45 qui est quand même une séquence exceptionnelle
16:47 qu'on vient de vivre.
16:48 Tout aurait pu basculer autrement.
16:50 Pour aller dans le sens de ce que dit Geoffroy,
16:53 d'abord, nos agriculteurs ont donné une image exceptionnelle
16:59 à toute la France.
17:00 - Oui, c'est vrai.
17:01 - Mais vraiment, on les a découverts,
17:03 pour ceux qui ne les connaissaient pas vraiment.
17:05 Ils ont été d'une dignité, d'une force,
17:09 d'une unité exceptionnelle.
17:11 - Et d'une éloquence.
17:12 - Vraiment.
17:13 - Et de l'éco...
17:14 - Et ils ont raison de jeter de l'éloquence.
17:15 - Laissez terminer notre ambition.
17:16 - Ils ont raison de...
17:17 - Laissez terminer, Jean.
17:18 - Ce n'était pas les émissions.
17:19 - Premier, voilà, c'est ce que je voulais dire.
17:21 - C'est ça, oui.
17:22 - Ils ont donné une image de la France.
17:24 C'est ça que je voulais dire.
17:25 Deuxième, deuxième sentiment,
17:28 c'est ce sentiment d'impuissance
17:31 de notre président de la République
17:33 lors de sa conférence, quand il nous dit
17:35 "je vais me battre pour obtenir de la commission
17:39 que Mercosur ne se fasse pas".
17:41 Mais un président de la République qui dit ça,
17:43 c'est un aveu d'impuissance, en réalité.
17:45 C'est pas "je vais me battre".
17:47 J'annonce que je n'accepterai pas le Mercosur.
17:50 - Mais il ne le pense pas.
17:51 - Voilà.
17:52 - Vous avez compris ?
17:53 - Il ne le pense pas.
17:55 - En termes de dépossession de notre souveraineté.
17:59 - Vous n'entendez pas ce que je vous dis.
18:01 - Je vous en prie.
18:02 - Il ne le pense pas.
18:04 - D'accord.
18:05 - C'est ça que vous n'intégrez pas.
18:06 - C'est pas impossible.
18:07 - Il est fédéraliste européen.
18:09 - C'est pas impossible.
18:10 - En fait, il ne veut pas se battre.
18:12 - Vous comprenez bien qu'un président,
18:13 imaginez le général de Gaulle,
18:14 on dit souvent "imaginons".
18:16 "Je vais me battre pour la France".
18:18 - Mais il ne veut pas se battre pour la France
18:20 sur ce sujet.
18:21 - Il ne peut pas aussi.
18:22 - Il est un européiste convaincu.
18:26 - Donc ça veut dire que la messe n'est pas dite.
18:28 - Son logiciel, vous ne le changerez pas là-dessus.
18:31 - Son logiciel, c'est celui-là.
18:33 - C'est le fédéraliste.
18:34 - Il dirait le contraire.
18:35 - Mon troisième sentiment, et j'ai terminé,
18:37 c'est un succès politique pour Gabriel Attal.
18:41 Absolument incontestable.
18:43 - Voilà.
18:44 - C'est bien le souci.
18:45 C'est pour ça qu'il a d'ailleurs fait la bide.
18:46 C'est la bide ville-cour.
18:47 - C'est tellement vrai qu'il est fédéraliste
18:49 que sa seule réelle proposition,
18:51 c'est un égalime au niveau européen.
18:53 - Bien sûr.
18:54 - Je me limiterais quand même...
18:57 - Un égalime au niveau européen.
18:59 - Le succès.
19:00 - Bonjour à tous.
19:01 - Le succès politique.
19:02 - Ah si.
19:03 - Non, il a fait une belle performance,
19:06 mais de dire que c'est un succès politique
19:09 quand vous êtes obligés de céder
19:11 et de reconnaître vos fautes,
19:13 j'ai connu des succès politiques plus flamboyants quand même.
19:16 - Surtout qu'il a repris les idées des LR.
19:18 - En plus, sur le plan idéologique.
19:20 - Le président de la République a dit
19:22 qu'il planterait un milliard d'arbres en 10 ans.
19:25 Ça fait 275 000 par jour.
19:28 - C'est impossible.
19:29 - Voilà, vous avez compris, c'est tout.
19:31 Il n'y a rien à rajouter.
19:33 Donc on va marquer...
19:35 - C'est comme zéro, toutes les OQTF sont exécutées,
19:38 zéro SDF dans les rues, etc.
19:40 C'est des annonces comme ça, magiques,
19:42 des pensées magiques.
19:43 - Oui, mais non, mais non.
19:44 - Et au final, où sont-ils ?
19:46 - Georges.
19:48 - Bien sûr.
19:49 - Bah oui.
19:50 - Vous avez absolument raison.
19:52 D'ailleurs, avant de marquer une pause,
19:55 écoutez ces agriculteurs qui rendent dommage
19:58 d'une certaine manière à Dalida et à Alain Delon.
20:01 Je vous propose de les écouter.
20:03 - Parole.
20:04 - Parole et parole et parole et parole et parole et parole.
20:12 Et ouais, Macron !
20:13 Parole et parole et parole et parole et parole et parole et parole.
20:16 - Bon, c'est drôle.
20:18 - Bien sûr que c'est drôle.
20:19 Alors on attendra, bien sûr, et on donne au moins...
20:22 Comment on dit ?
20:23 Qui tue ça ?
20:24 - Gabriel Attal.
20:26 - Bien sûr.
20:27 Mais effectivement, on est en méfiance sur ce qu'il y a dit.
20:30 - Oui, parce que ce qui est frappant rapidement...
20:32 - C'est la pause.
20:33 - Une nouvelle fois dans cette crise,
20:34 c'est le discrédit total de la parole politique.
20:36 C'est-à-dire qu'il y a des annonces, mais on ne les croit pas.
20:39 Il y a des choses qui vont dans le bon sens,
20:41 mais on dit...
20:42 - Là, on va attendre.
20:43 - Il dit ça, mais ça ne verra jamais le jour.
20:45 Le discrédit de la parole politique et de la parole publique,
20:47 aujourd'hui, on le constate à tous les niveaux
20:49 et on le voit encore aujourd'hui.
20:50 - Mais c'est le discrédit aussi du pouvoir.
20:52 - Oui, mais...
20:53 - C'est la peur.
20:54 - C'est la même chose.
20:55 - La peur, mais ça veut dire que la peur est bonne conseillère,
20:59 mais c'est quand même dommage que l'État
21:01 doit toujours avoir peur pour faire quelque chose.
21:04 Ce n'est quand même pas formidable sur la lune.
21:06 - Emmanuel Macron, il ne fait que penser et parler.
21:09 - La pause.
21:11 - Qu'est-ce qui s'est passé à Rungis hier ?
21:18 Qu'est-ce qui s'est passé en garde à vue cette nuit ?
21:20 On va répondre à cette question
21:21 parce qu'on était avec un éleveur sur Europe 1,
21:23 Nicolas, qu'on écoutera dans une seconde,
21:25 mais tout d'abord Rungis, avec Audrey Bertheau,
21:28 qui nous explique.
21:30 - Pas de dégradation, mais la ligne rouge a été franchie
21:34 pour le préfet de police de Paris.
21:37 79 agriculteurs ont ainsi été placés en garde à vue hier soir
21:41 pour avoir tenté de pénétrer dans le marché de Rungis.
21:44 Ce jeudi matin, les gardés à vue ont été relâchés.
21:47 Parmi eux, Karine Duc, agricultrice et coprésidente
21:50 de la coordination rurale du Lot-et-Garonne.
21:53 Pour elle, ces interpellations sont incompréhensibles.
21:56 - Il faut bien trouver un prétexte pour mettre en garde à vue.
21:59 Après, on a manifesté de façon très pacifique,
22:02 aucune dégradation.
22:04 J'ai été reçu le midi à Matignon,
22:06 et le soir, je me retrouve au commissariat en garde à vue.
22:09 Si c'est la réponse qu'on donne aux paysans de France
22:13 et les paysans qui sont ici en convoi avec nous,
22:16 pour avoir uniquement des mesures
22:19 et des réponses concrètes pour revenir avec sérénité sur leur ferme,
22:22 c'est très grave.
22:24 - Interpellés notamment pour dégradation du bien d'autrui en réunion,
22:28 les investigations vont se poursuivre.
22:31 Les agriculteurs interpellés risquent pour ces faits
22:34 jusqu'à 75 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.
22:37 - Vous vous rendez compte de la dignité de Karine Duc ?
22:40 - La qualité, effectivement.
22:42 - La qualité de sa prise de parole.
22:44 Elle a passé toute la nuit, elle sort de la nuit.
22:47 - Elle était précieuse.
22:49 - Elle était le matin, comme elle le dit à Matignon.
22:52 Elle passe en garde à vue pour rien.
22:55 - Vous avez vu quand vous disiez la qualité de ces gens.
22:59 - Oui, c'est ça.
23:01 - Le niveau d'éloquence, le niveau intellectuel.
23:05 - Son avocate qui n'a pas pu l'entendre.
23:08 - C'est impressionnant. On a découvert un monde paysan...
23:11 - D'une dignité exceptionnelle.
23:13 - Je ne veux pas être désobligeant,
23:15 mais je ne veux pas dire qu'ils s'expriment
23:18 de manière plus intelligente et plus élégante
23:21 que beaucoup de cadres sud ou CGT.
23:24 - Je le mets plutôt en parallèle avec nos gouvernants.
23:27 Ils ont une parole qui est compréhensible.
23:30 Ils pèchent chaque mot.
23:32 Chaque mot a du sens pour eux.
23:35 Alors que les autres, c'est de la fausse monnaie qu'ils produisent.
23:39 Leur parole est de la fausse monnaie.
23:42 - Ils ne sont pas dans la démagogie, dans l'outrance.
23:45 C'est juste.
23:47 - Il y a deux types de...
23:49 - C'est saisissant.
23:51 - Ils sont venus demander qu'on leur foute la paix.
23:54 Ils ne sont pas venus dans des augmentations de salaires.
23:57 C'est pouvoir vivre de leur travail.
24:00 Et qu'on leur foute la paix. C'est énorme.
24:03 - Depuis les images qu'on a vues hier,
24:06 je me mets dans la tête des policiers
24:09 qui se sont manifestés.
24:12 Le président de la chambre agricole du Lot-et-Garonne
24:15 dit aux autres agriculteurs
24:18 "montrez vos mains, levez les mains"
24:21 et dit aux policiers "ce n'est pas les mêmes que d'habitude".
24:24 - On va écouter Nicolas.
24:27 Vous l'avez écouté régulièrement depuis le début de cette semaine.
24:30 C'est cet éleveur dont je vous parle.
24:33 Il a 150 chèvres. Il est à Agin.
24:36 Il a un tracteur.
24:39 Ils gagnent 350 euros de revenus par mois.
24:42 Il a pris 6 jours de vacances cette année.
24:45 Il dit qu'il a pris les vacances en divorcée
24:48 parce qu'il faut garder les chèvres.
24:51 Il part 3 jours avec les 2 filles.
24:54 Il n'a pas les moyens de faire garder les chèvres.
24:57 Il doit partir en couple et en famille.
25:00 Il était ce matin sur Europe 1.
25:03 Il sortait de garde à vue.
25:06 Il nous a raconté comment ça s'est passé.
25:09 - Nous avons pénétré dans Régis
25:12 sans rien casser. En levant les bras en l'air,
25:15 il y a eu une bousculade.
25:18 Une bousculade sans aucune.
25:21 On avait les bras en l'air.
25:24 Une bousculade avec les CRS.
25:27 Face à des agriculteurs de Macarur,
25:30 on a pu nous retenir.
25:33 Nous sommes rentrés sans rien casser.
25:36 A contre sens de la circulation,
25:39 mais routière à pied.
25:42 On a réussi à pénétrer dans Régis.
25:45 On a essayé d'ouvrir des portes.
25:48 On a tiré les portes.
25:51 Au bout d'un moment,
25:54 une porte était ouverte.
25:57 On a été entouré de 3 CRS.
26:00 Je suis rentré dans le bâtiment.
26:03 Je lui ai dit bonjour.
26:06 Les CRS m'ont demandé de sortir.
26:09 Je n'ai pas fait un refus d'obtempérer.
26:12 On nous a averti qu'on allait être mis en garde à vue.
26:15 Ce n'est pas la police.
26:18 Ils nous disent qu'on ne comprend pas.
26:21 On est étonné.
26:24 - Vous passez la nuit.
26:27 - Je serais resté à Régis.
26:30 J'aurais dormi dehors.
26:33 En France, il faut mieux être un délinquant
26:36 qu'un agriculteur.
26:39 On était au chaud.
26:42 Ils nous ont fait des crêpes.
26:45 Les policiers nous ont fait des crêpes.
26:48 - C'est la chandeleur.
26:51 - On ne peut pas écouter ça sans être ému.
26:54 Il n'avait pas dormi plus de 3 jours.
26:57 Il a du recul, de la licence, de l'humour, de l'intelligence.
27:00 Je trouve que ces gens sont magnifiques.
27:03 - Il y a 2 Frances qui sont face à face.
27:06 Tout ça vient lacter, le matérialiser.
27:09 Il y a cette France-là, celle des agriculteurs,
27:12 qui travaillent dans des conditions abominables,
27:15 mal payées, qui n'ont pas de vacances,
27:18 qui sont inspirées par le gouvernement,
27:21 qui ne se plaignent jamais.
27:24 Ils le font avec beaucoup de dignité,
27:27 en ayant un message clair.
27:30 On ne casse rien, on respecte la loi.
27:33 Vous avez la France des émeutiers de juin dernier.
27:36 Cette France-là, qui vient pour tout casser,
27:39 qui ne manifeste pas, sans vouloir casser du flic.
27:42 Ça matérialise, ça acte cela.
27:45 - Pour être tout à fait juste et en légaliste,
27:48 je n'ai pas été choqué par la frontière
27:51 qu'a faite Darmanin, entre ce qui était possible
27:54 et pas possible, ne pas rentrer dans Paris,
27:57 ne pas rentrer dans un registre.
28:00 Mais là où je rejoins notre ami,
28:03 c'est qu'il n'y a pas la détestation du flic français.
28:06 - Pas du tout.
28:09 - J'appelle ça la France.
28:12 - Je suis d'accord.
28:15 On a eu de la photographie du monde ancien
28:18 et qui était assez rafraîchissante.
28:21 - Il y a beaucoup de jeunes parmi les agriculteurs.
28:24 - Je vais dire pour Nicolas, s'il vous plaît.
28:27 Moi qui suis magistrat, je veux lui dire tout mon respect.
28:30 - Je vous lâche votre avis.
28:33 Un mot sur Bruxelles, avec Mme von der Leyen
28:36 qui s'est exprimée, qui a pris la parole.
28:39 - Je ne l'ai pas dit.
28:42 - Je ne l'ai pas dit.
28:45 - Je ne l'ai pas dit.
28:48 - Je ne l'ai pas dit.
28:51 - Je ne l'ai pas dit.
28:54 - Je ne l'ai pas dit.
28:57 - Je ne l'ai pas dit.
29:00 - Je ne l'ai pas dit.
29:03 - Je ne l'ai pas dit.
29:06 - On a eu de la photographie du monde ancien
29:09 et qui était assez rafraîchissante.
29:12 - On a eu de la photographie du monde ancien
29:15 et qui est assez rafraîchissante.
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30:30 - On a eu de la photographie du monde ancien
30:33 et qui est assez rafraîchissante.
30:36 - On a eu de la photographie du monde ancien
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30:42 - On a eu de la photographie du monde ancien
30:45 et qui est assez rafraîchissante.
30:48 - On a eu de la photographie du monde ancien
30:51 et qui est assez rafraîchissante.
30:54 - Il y a peu de choses du pacte vert qui est en vieilleur.
30:57 - Il y a peu de choses du pacte vert qui est en vieilleur.
31:00 - Il y a peu de choses du pacte vert qui est en vieilleur.
31:03 - Ce qui est vrai, c'est que l'administration française
31:06 anticipe, s'appuyant dessus.
31:09 - Il y a un ton, une couleur...
31:12 - Il y a un ton, une couleur...
31:15 - C'est important, nous anticipons
31:18 parce que nous voulons en permanence être les meilleurs élèves de l'Europe.
31:21 - Il y a un ton, une couleur...
31:24 - Il y a un ton, une couleur...
31:27 - Il y a un ton, une couleur...
31:30 - Il y a un ton, une couleur...
31:33 - Il y a un ton, une couleur...
31:36 - Il y a un ton, une couleur...
31:39 - Il y a un ton, une couleur...
31:42 - Il y a un ton, une couleur...
31:45 - Il y a un ton, une couleur...
31:48 - Il y a un ton, une couleur...
31:51 - Il y a un ton, une couleur...
31:54 - Il y a un ton, une couleur...
31:57 - Il y a un ton, une couleur...
32:00 - Il y a un ton, une couleur...
32:03 - Il y a un ton, une couleur...
32:06 - Il y a un ton, une couleur...
32:09 - Il y a un ton, une couleur...
32:12 - Il y a un ton, une couleur...
32:15 - Je voulais vous faire écouter simplement ce que disait en 1995
32:18 Philippe Devilliers, qui était candidat à l'époque à l'élection présidentielle.
32:21 Philippe Devilliers, qui était candidat à l'époque à l'élection présidentielle.
32:24 En fait, c'est toujours intéressant de voir ce que les uns et les autres ont dit.
32:27 Il annonçait le monde d'aujourd'hui, Philippe Devilliers.
32:30 Il était moqué, notamment dans l'espace médiatique.
32:33 Chaque fois qu'il arrivait sur un plateau de télévision, on se fichait de lui
32:36 parce que cette modernité-là, à l'époque,
32:39 on souhaitait à marche forcée aller vers cette Europe.
32:42 Écoutez ce qu'il dit.
32:45 On est le 19 avril 1995.
32:48 Il est candidat à la présidentielle face à Jacques Chirac, qui l'emportera.
32:51 - Françaises, Français,
32:54 si je suis élu président de la République,
32:57 j'oserais faire ce que personne n'a osé faire.
33:00 Je mettrais au pas les technocrates de Bruxelles.
33:03 Je leur expliquerais que la France
33:06 entend faire respecter la liberté du peuple français
33:09 pour protéger nos emplois
33:12 et pour garantir notre liberté de décision dans notre vie quotidienne.
33:15 - Je suis agriculteur depuis 31 ans.
33:18 Il y a 3 ans, la communauté européenne nous donnait des subventions
33:21 pour planter des pommiers. Aujourd'hui, on nous donne des subventions
33:24 pour les arracher. Tout cela n'est que le résultat
33:27 des accords du GATT. Ainsi, quand 20 000 hectares
33:30 sont arrachés, c'est 20 000 emplois supprimés.
33:33 En contrepartie, nous recevons 600 000 tonnes de pommes
33:36 en provenance du Chili, d'Argentine et d'Afrique du Sud.
33:39 - Il y a quelques jours, dans le Tarn-et-Garonne,
33:42 un spectacle de désolation.
33:45 Regardez cette pomme. Elle provient d'un pommier
33:48 du Tarn-et-Garonne qui a été arraché
33:51 sur orde des technocrates de Bruxelles
33:54 comme 25 000 hectares en Europe,
33:57 alors que le même pommier avait été planté
34:00 avec des subventions sur ordre de Bruxelles.
34:03 - J'étais à la grande surface, à 4 km de l'endroit
34:06 où ce pommier avait été arraché.
34:09 Je m'attendais à trouver des pommes du Tarn-et-Garonne.
34:12 Et qu'est-ce que j'ai trouvé ? 7 pommes sur les étagères,
34:15 c'est-à-dire une pomme en provenance du Chili.
34:18 En d'autres termes, nous arrachons en Europe
34:21 nos pommiers et nous importons nos pommes
34:24 depuis le Chili, l'Afrique du Sud ou l'Argentine.
34:27 C'est-à-dire que nous marchons sur la tête.
34:30 - C'est une expression que le président de la République
34:33 reprend aujourd'hui.
34:36 - 90 ans.
34:39 - On se moquait de lui.
34:42 - Tout est là.
34:45 - Philippe Seguin avait raison.
34:48 - Sauf qu'il n'a pas fait de tête contre Mitterrand
34:51 lors du débat sur Maastricht.
34:54 - Dernier mot avant de parler de Gérard Miller.
34:57 - En parlant de Philippe, de Villiers,
35:00 on se moquait de lui parce que nul n'est prophète
35:03 au pays des idéologues.
35:06 C'était un Français qui parlait, c'était un Français de France.
35:09 C'était donc à l'époque ridicule.
35:12 Ça ne pouvait pas passer. La réalité, elle est là.
35:15 Alors qu'il parlait en visionnaire.
35:18 - Un mot de Gérard Miller.
35:21 Il est accusé, 3 femmes accusent le psychanalyste et réalisateur
35:24 d'agression sexuelle et d'un viol, notamment lors de séances
35:27 d'hypnose, dont certaines très anciennes,
35:30 dans une enquête publiée hier matin sur le site du magazine Health,
35:33 que contestent l'intéressé.
35:36 - A priori, on a une règle sur cette chaîne,
35:39 c'est la présomption d'innocence.
35:42 La deuxième règle, c'est d'être le plus neutre possible
35:45 sur des affaires dont nous ne connaissons rien.
35:48 Très peu souvent, nous parlons de ça.
35:51 - On va faire une exception.
35:54 Un document qui tourne sur les réseaux sociaux depuis ce matin
35:57 a été retrouvé. Il y a beaucoup de mémoire numérique.
36:00 Ce qu'il disait sur Gérald Darmanin.
36:03 - Vous verrez qu'on ne fera aucune exception
36:06 à la présomption d'innocence.
36:09 Nos commentaires ne seront en aucun cas une infraction.
36:12 - Simplement, c'est vrai que le document que vous allez voir,
36:15 la scène que vous allez voir, la séquence que vous allez voir,
36:18 rétrospectivement, nous ne serons pas comme lui,
36:21 mais on voulait lui remontrer ce que lui dirait
36:24 si c'était un autre.
36:27 M. Miller.
36:30 - Lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur
36:33 et est allée en justice, le ministre est resté ministre
36:36 de l'Intérieur et vous allez donner des leçons à la FI ?
36:39 - C'est tellement court qu'on va le revoir.
36:42 On voit ce visage plein d'amour, qui est le sien,
36:45 toujours, plein de sympathie, qui est le sien,
36:48 plein de bienveillance. Ce visage qui effectivement
36:51 illustre ce qu'il est, sans doute.
36:54 Donc, comme on ne l'a peut-être pas suffisamment vu,
36:57 je vous propose de revoir ce que disait M. Miller
37:00 sur quelque chose qui, rétrospectivement,
37:03 pourrait le concerner.
37:06 - Lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur
37:09 et est allée en justice, le ministre est resté ministre
37:12 de l'Intérieur et vous allez donner des leçons à la FI ?
37:15 - On pourrait donner tellement de leçons à la FI.
37:18 On peut commencer par celle-là, si vous voulez,
37:21 mais la FI est devenue sincèrement un ramassis
37:24 de tout ce qui se fait de pire en politique, objectivement.
37:27 - Comme vous y allez, Yohannou.
37:30 - Je vais vous dire quelque chose.
37:33 Je vais vous dire une chose, parce que j'ai eu Manon Aubry,
37:36 deux fois j'ai échangé avec elle sur Europe 1.
37:39 Elle m'a dit ce qu'elle disait.
37:42 On ne peut pas partager.
37:45 Elle est sur une ligne radicale.
37:48 - Je ne veux pas faire de généralisation.
37:51 Je parle de la direction de la FI.
37:54 Je parle de la direction de la FI
37:57 et de certains de ses membres.
38:00 Donnez des leçons à la FI.
38:03 - Sur le fond de cette intervention...
38:06 - Vous voulez la revoir une 3e fois ? Non.
38:09 - Non, mais j'ai coutume.
38:12 A destination des donneurs de leçons comme M. Miller,
38:15 j'ai une maxime,
38:18 c'est celui qui tient le discours le plus sévère,
38:21 c'est lui le plus pervers.
38:24 C'est une règle générale.
38:27 - Les moralisateurs en général.
38:30 - C'est tout.
38:33 - Bien évidemment.
38:36 - Il est présumé innocent.
38:39 - Ça n'a rien à voir.
38:42 - On va parler du 7 février dans un instant.
38:45 On va parler de la FI.
38:48 M. Maluray a pris la parole.
38:51 Il a toujours le mot juste.
38:54 Vous voulez revoir M. Miller une 3e fois.
38:57 Je ne peux que céder à votre demande.
39:00 Lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'intérieur
39:03 et est allée en justice,
39:06 le ministre est resté ministre de l'intérieur
39:09 et vous allez donner des leçons à la FI ?
39:12 - Il déborde d'humanisme.
39:15 - Plusieurs familles des victimes françaises
39:18 des attaques du 7 octobre en Israël ont demandé
39:21 que la présence de la France insoumise soit interdite
39:24 à l'hommage qui sera rendue le 7 février à Paris
39:27 par les militants islamistes.
39:30 La semaine dernière, la chef des députés LFI,
39:33 Mathilde Panot, avait annoncé qu'elle se rendrait
39:36 à cet hommage qui se tiendra au monument
39:39 pour les victimes du terrorisme sur l'esplanade des Invalides.
39:42 - C'est d'une indécence.
39:45 - C'est honteux.
39:48 - M. Mélenchon a dit l'autre jour que ce n'était pas un pogrom.
39:51 Et que l'Omass n'est pas une organisation terroriste.
39:54 - Je ne lui garantis pas un très bon accueil à Mme Panot.
39:57 Si elle avait vraiment l'outrecuidance.
40:00 Ce sont des soutiens du Hamas.
40:03 Ce sont des alliés.
40:06 Ils ont des relations avec le parti terroriste, le FPLP.
40:09 Ils ont la prétention et l'hypocrisie
40:12 de rendre hommage à des victimes du Hamas et du FPLP.
40:15 C'est invraisemblable.
40:18 - C'est la branche politique du Hamas.
40:21 - Je note que c'est le seul parti politique
40:24 que les victimes juives ne veulent pas voir.
40:27 Ça en dit long sur aujourd'hui
40:30 le spectre de politique française.
40:33 - Ce qu'il faut peut-être compléter,
40:36 c'est que Mme Panot dit la chose suivante.
40:39 Je vais me rendre hommage aux victimes du 7 octobre.
40:42 Mais en même temps, je veux rendre hommage
40:45 aux victimes civiles des crimes de guerre
40:48 commis par Israël.
40:51 C'est ça, l'usurpation et le détournement
40:54 de cette cérémonie dont le président a voulu
40:57 qu'elle soit en hommage des 42 Français franco-israéliens
41:00 qui sont tombés sur des actes de terrorisme.
41:03 Vous ne pourrez pas l'empêcher de venir aux invalides.
41:06 Vous ne pouvez pas empêcher un député de venir aux invalides.
41:09 Mais il va falloir prendre des dispositions
41:12 pour qu'elle ne perturbe pas cette cérémonie.
41:15 - Elle ne perturbera pas, mais je pense que les gens
41:18 qui seront là, peut-être, n'auront pas envie de...
41:21 - Je ne réponds pas à l'attitude des victimes.
41:24 - Oui, c'est très indécent.
41:27 - M. Maluret s'est exprimé sur ce sujet.
41:30 Claude Maluret est sénateur et c'est toujours un plaisir
41:33 de l'écouter parce que chaque mot est pensé
41:36 et chaque mot est bien dit.
41:39 - Le second défi est la pression permanente
41:42 sur les démocraties.
41:45 La France échappe encore à la vague de populisme
41:48 qui frappe les démocraties parce que si ailleurs
41:51 le populisme n'est que d'extrême droite,
41:54 chez nous où l'on apprendait l'école qu'il faut préférer
41:57 à Robespierre à Tocqueville, il est coupé en deux.
42:00 La fin de ces exceptions est proche.
42:03 Parce qu'il faisait le plus de bruit,
42:06 parce qu'il avait réussi à embrigader une gauche
42:09 qui était à son passé le plus dangereux,
42:12 exacerbée par une caisse de résonance médiatique
42:15 qui confirme que rien n'est plus sonore que ce qui est creux.
42:18 Mélanie Pesce, attelage improbable de la gauche woke,
42:21 de la gauche vellib, de la gauche caviar,
42:24 de la gauche stalinienne, de la gauche trotskiste
42:27 et de la gauche hamas, s'est effondrée sous le poids
42:30 de ses incohérences. Le Che Guevara des calanques,
42:33 en cédant la direction des Insoumis et la présidence
42:36 des Comparses, choisit tous deux, non pas malgré,
42:39 mais en raison de leurs insuffisances,
42:42 a compris tardivement qu'il avait pris le train
42:45 dans la mauvaise direction. Il court depuis en sens inverse
42:48 dans le couloir, à grand geste des bras et du menton,
42:51 lançant ses imprécations aux alliés comme aux ennemis,
42:54 mais ne parvenant qu'à démontrer que sa vie est devenue
42:57 une interminable rage de dents.
43:00 LFY, c'était une surprise partie.
43:03 La surprise, c'est qu'il n'y avait pas de parti,
43:06 pas de statut, pas de vote, pas d'élection, juste une secte
43:09 gérée par un couple omnipotent, comme les Ténardiers
43:12 tenaient le bouche de Montfermeil.
43:15 Le mouvement s'est fait à Raquiri le 7 octobre,
43:18 avec l'ignominy de Trot, le refus de condamner
43:21 le massacre du Hamas, qualifié de mouvement
43:24 de résistance. Les partenaires,
43:27 enrôlés dans cette pantalonnade, en ont profité pour filer
43:30 à l'anglaise, après que tout le monde a désoulé.
43:33 Ils resteront ceux qui ont bradé
43:36 à un emprunti dictateur les valeurs de la gauche
43:39 qu'ils ont fracturées pour un plat de lentilles électorales.
43:42 LFY, tenu par un couple
43:45 de Ténardiers, le bouche
43:48 de Montfermeil. C'est bouleversant de talent.
43:51 Il a tout dit, franchement. Il a tout dit, qu'est-ce qu'on peut
43:54 ajouter de plus ? Honnêtement, il a résumé
43:57 ce que je pense et ce que j'essaie d'expliquer
44:00 sur ce plateau depuis maintenant plusieurs mois.
44:03 C'est le dernier dans la case politique.
44:06 Il souligne quelque chose qui n'est jamais repris par un certain nombre
44:09 de journalistes et de médias, c'est-à-dire que LFY
44:12 n'est pas un parti politique, n'a pas de congrès,
44:15 n'a pas de vie partisane, n'a rien.
44:18 Il souligne aussi les co-... Il y a même des organisations
44:21 d'extrême-gauche qui ont une vie démocratique que LFY n'a pas.
44:24 Il souligne aussi les co-médiatiques.
44:27 C'est ça, les co-médiatiques.
44:30 Vos amis de France Inter, La Terre au Carré,
44:33 par exemple, est une émission que vous pouvez écouter.
44:36 La raison, c'est qu'ils ont 70 députés.
44:39 C'est ça le problème.
44:42 Comme quoi la rhétorique peut être profonde.
44:45 Je suis bouleversé, je suis épaté.
44:48 Michel Jassy est mort plusieurs fois recordman du monde, deux fois champion d'Europe,
44:51 vice-champion olympique du 1500 mètres en 1960.
44:54 C'était une figure de l'athlétisme français.
44:57 Il s'est éteint à l'âge de 87 ans,
45:00 on a appris auprès de son entourage.
45:03 C'est une légende, en 55, il remporte son premier titre de champion de France junior
45:06 sur 1500 mètres. Malgré son âge, il participe
45:09 au championnat de France senior, mais il a été éliminé
45:12 par Michel Bernard. C'est des noms peut-être dont les plus anciens
45:15 se souviennent. Et puis il y a une photo
45:18 que je voulais vous montrer, qui est une photo tout à fait étonnante.
45:21 Est-ce que vous reconnaissez, par exemple, qui est à gauche ?
45:24 J'espère que vous reconnaissez quand même.
45:27 Jean-Claude Killy, regardez comme il est beau Jean-Claude Killy,
45:30 à gauche. Qui est à côté de Michel Jassy ?
45:33 - C'est Bambuc. - Roger Bambuc.
45:36 Michel Jassy, là, et évidemment, qui est à gauche
45:39 de Michel Jassy, et à droite pour nous ? - Dalida.
45:42 - Dalida. - Dalida, oui. - Donc c'est une photo que je trouve
45:45 extraordinaire. Et vous voyez cette photo, d'abord,
45:48 Jean-Claude Killy est toujours de ce monde, et c'est tant mieux.
45:51 Roger Bambuc également, il est toujours de ce monde.
45:54 Et Dalida et Michel Jassy nous ont quittés.
45:57 - C'était un héros, Jassy. - Bien sûr.
46:00 - Un héros. - Bien sûr. Et aujourd'hui,
46:03 nous sommes le 1er février
46:06 2024, et figurez-vous que
46:09 Claude François aurait eu 85 ans.
46:12 - Ah oui, tant que ça.
46:15 J'ai l'impression que c'était il.
46:18 - C'est-à-dire que cette remarque
46:21 m'a soufflé. - Ah oui, tant que ça.
46:24 - Parce qu'il était éternellement jeune.
46:27 - Bien sûr. - 26 ans, je crois qu'il avait.
46:30 - Il est mort à 39 ans.
46:33 - 39 ans, oui, c'est ça. - Et il est mort 39 jours
46:36 après son 39e anniversaire.
46:39 - Ça, c'est de la numérologie.
46:42 - C'est de la numérologie, effectivement. Je ne sais pas si vous avez
46:45 une chanson préférée de Claude François. Là, vous entendez
46:48 "Je viens dîner ce soir".
46:51 - C'est la toute première parce qu'elle m'a émarqué
46:54 "Si j'avais un marteau". C'était un grand succès.
46:57 - Qu'est-ce que vous feriez si vous aviez un marteau ? - Je construirais.
47:00 - Oui, mais vous, si vous aviez un marteau, vous taperiez sur
47:03 des gens qui partent dans la Macronie,
47:06 par exemple ? - S'il avait un marteau,
47:09 il taperait sur les fossiles.
47:12 - M. Benkemun est arrivé,
47:15 mais manifestement, il est reparti.
47:18 Je pensais qu'il nous donnerait...
47:21 - Cher Olivier, comment ça va ?
47:24 Ça s'en va et ça revient, c'est un peu ce que vous venez de faire.
47:27 C'est fait de tout petit rien. - Exactement.
47:30 C'est un peu ce que font les paysans ce soir, les agriculteurs.
47:33 - Visiblement, les infos qu'on a,
47:36 c'est que les barrages sautent, si j'ose dire.
47:39 - Oui. - Je salue Manuel Amoros,
47:42 qui a également 62 ans aujourd'hui. - Hier, je vous ai montré
47:45 une petite image qui m'avait beaucoup amusé. Il y avait marqué "Manger français"
47:48 avec des tracteurs. Il y en a une, ce soir, qui m'a aussi amusé.
47:51 Je ne sais pas si vous l'avez vu. C'était le défilé des tracteurs
47:54 sur la promenade des Anglais. - Je ne l'ai pas vue.
47:57 - Il y a plusieurs images rigolotes, mais je ne sais pas...
48:00 Alors, ça, ce n'est pas tellement sur la promenade des Anglais, j'ai l'impression,
48:03 parce qu'il manque le négresco. Mais bon, voilà.
48:06 - Vous avez des adresses, je vois.
48:09 - Non, mais... - Monsieur !
48:12 - Le décalage est déformé. - Vous avez longtemps aimé.
48:15 Vous avez longtemps connu le festival de Cannes. Quel dommage,
48:18 il n'y avait pas le négresco. On ne l'a pas vu. - Ce n'est pas difficile.
48:21 - C'est vraiment... - C'est vraiment dommage.
48:24 - Bon, voilà. Donc, on va discuter de tout ça avec...
48:27 - Le feu d'or est quand vous allez en province. - Ah, les voilà.
48:30 - Regardez, hop, les voilà. Ça y est, c'était... Hop.
48:33 Je ne sais pas si on les voit bien, mais je peux retourner, ça ne sert à rien.
48:36 - Marquer un tracteur comme ça, je pense que c'est plus cher qu'une voiture de luxe
48:39 qui se garde habituellement au négresco.
48:42 Ça, c'est effectivement la prom, comme on dit dans les Niçois, bien évidemment.
48:47 Qu'on salue. - Moi, je trouve ça très bien
48:50 que ces agriculteurs profitent aussi, parce que c'était un moment de réunion,
48:54 un moment où ils se sont retrouvés. Il y a dix jours, ils ne se connaissaient pas.
48:57 - Regardez, il y a votre chambre là-haut à gauche.
49:00 Votre chambre à l'année, bien sûr. - La suite, par contre.
49:03 - La suite, par contre. - Votre suite à l'année, on l'a vue.
49:06 À gauche, j'ai vu, c'est celle... En tout cas, c'est celle où vous nous invitez régulièrement.
49:11 - Moi, les uns ont tout et les autres rien. - Mais oui, ça, c'est sûr.
49:15 Bon, c'était un plaisir. Et bravo pour vos résultats, Olivier.
49:19 - Bravo pour les miens, pour les vôtres. - Oui, mais bravo pour les miens.
49:23 Vous êtes première chaîne d'info régulièrement et vous avez réussi,
49:28 avec ce rendez-vous entre 21h et 22h, c'est un des grands succès de la saison de l'année.
49:34 Donc, il faut le dire, bravo à vous d'avoir incarné ce rendez-vous.
49:38 - Merci. - Et ce qui nous permet, je crois que votre suite,
49:41 finalement, sera reconduit pour l'année prochaine.
49:43 Jean-Luc Lombard était à la réalisation, David Tonnelier était à la vision.
49:47 Merci à Jean-François Couvlard, à Benjamin Nau, à Jules Vittet, à Guilhem Lafage, qui était avec nous ce soir, c'est jeudi.
49:55 Donc, demain, ce sera Eliott Deval qui sera là pour l'heure des pros, tout le week-end, matin et soir,
50:02 puisque l'heure des pros est du lundi au dimanche.
50:05 Merci à tous. C'était un plaisir, une nouvelle fois, d'être avec vous, Olivier, Julien Pasquet,
50:11 entre 22h30 et minuit, et Romain Desarbes, demain matin. Bonne soirée.
50:16 (je n'ai pas de réglage de la batterie)

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