• il y a 5 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, Olivier Dardigolle, Georges Fenech, Jérôme Begley, Gautier Lebret, Yohann Ouzaï.
00:06Réjouissons-nous, messieurs, l'équipe de France est en quart de finale du championnat d'Europe.
00:12C'est embrayant, hein ?
00:14Un match gagné est un match gagné.
00:16Une quart de finale est un quart de finale.
00:18Mais ça veut dire...
00:20Il y a eu 7 tirs, il y en a eu 16 non cadrés, enfin quand même.
00:24Contre quand, les autres ?
00:26Déjà en politique...
00:28Déjà en politique, c'est compliqué.
00:30Mais alors en football, soyez gentils.
00:32Je n'arrive pas à me passionner pour cette équipe.
00:34Mais parlez-vous passionné, ça c'est votre problème.
00:36C'est stressant, ils marquent pas, ils marquent pas.
00:38Mais ils ont gagné.
00:40Ils ont été cadrés, ils vont être attribués à...
00:42C'est même votre titre, Pascal.
00:44Les bleus éliminent la Belgique sans briller.
00:46Mais ça ne veut rien dire.
00:48D'abord, briller, moi j'ai trouvé formidable cette équipe.
00:50La puissance qu'elle a, la solidarité.
00:54Et puis c'est comme en politique, c'est la victoire qui est équipée.
00:56Mais Georges n'avait pas donné de consignes pour ce match.
00:58Ils n'ont pas donné de consignes non plus.
01:00Georges, vous n'aviez pas de consignes.
01:02Non mais vous n'avez pas...
01:04Ils iront peut-être jusqu'au bout.
01:06Non seulement ils iront jusqu'au bout, mais vous verrez qu'ils...
01:08Peut-être, voilà.
01:10Si on rencontre l'Espagne en quarts de finale, ça va quand même pas être simple.
01:12Vous avez dit parler pour la Belgique.
01:14Écoutez, on peut pas rentrer les quarts de finale parce qu'on vient de les jouer.
01:16Donc intéressez-vous à l'Espagne.
01:18Ah oui, c'était huitième.
01:20Et on va jouer les quarts, pardonnez-moi,
01:22contre le Portugal, chers amis.
01:25Et ils jouent ce soir le Portugal.
01:27Bravo, vive Didier Deschamps.
01:29Voilà, qui est un entraîneur extraordinaire.
01:31Et qui est sûrement un des meilleurs du monde.
01:33Il déteste tout le monde, mais sur Didier Deschamps,
01:35il a une espèce de passion.
01:37Mais je déteste pas, je trouve que c'est un homme formidable
01:39et c'est un entraîneur...
01:41Qu'est-ce qu'il vous a fait ? Vous avez un secret entre vous ?
01:43Mais pas du tout. Il gagne.
01:45Vous avez compris, j'attends qu'il se réveille.
01:47J'aimerais bien que vous vous réveillez, vous.
01:49Ça nous ferait du bien de temps en temps.
01:51Parce que franchement, vous aimiez...
01:53Voilà, bon.
01:55Alors, Emmanuel Macron.
01:57Ce matin, messieurs et journalistes,
01:59qui avaient des informations, ce matin.
02:01Alors, changement à 180 degrés
02:03d'Emmanuel Macron,
02:05qui disait, on va écouter ce qu'il disait la semaine dernière,
02:07pas de petite magouille,
02:09qui accusait Raphaël Glucksmann d'aller vers l'extrême droite.
02:11Il fait la même chose.
02:13Les petites tambouilles ont commencé.
02:15Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
02:17Son ancien ministre de la Santé, Aurélien Rousseau,
02:19est parti au nouveau Front Populaire
02:21qui arrivait en tête au premier tour, il n'avait pas de mots assez durs.
02:23C'est vrai, vous avez un très bon exemple.
02:25Vous avez parfaitement raison.
02:27Mais ils sont prêts à tout.
02:29L'important, c'est que le RN ne gagne pas.
02:31Le RN n'est pas l'ensemble absolu.
02:33Donc, réunion ce matin, si j'ai bien compris, à l'Élysée.
02:35Les gens ont failli tomber de leur table
02:37avec un président de la République
02:39qui explique à tous les ministres
02:41qu'une coalition est possible.
02:43C'est-à-dire qu'il y a 35% des gens
02:45qui ont voté pour le RN.
02:47Une coalition est possible.
02:49Les Français ont voté, mais on s'en fout.
02:51On les méprise.
02:53Et un peu de LR, un peu de majorité présidentielle,
02:55un peu de PS,
02:57et on fait une petite coalition.
02:59Donc, les ministres sont sortis en disant
03:01que cette fois-ci, ça va mal.
03:03Oui, il veut faire une coalition
03:05qui réeffectue des Républicains
03:07jusqu'à peut-être
03:09quelques membres de la France insoumise.
03:11Ça n'est pas complètement à exclure.
03:13Pas tous, naturellement, pas ceux qui sont les plus problématiques.
03:15Une coalition avec les Frances insoumises.
03:17On se pince.
03:19C'est ce qu'il a dit.
03:21Prêt à tout pour garder un peu de pouvoir.
03:23Ce qui signifierait, probablement,
03:25dans ce cas de figure-là, je n'y crois pas.
03:27Je pense qu'il ne sera pas arithmétiquement possible.
03:29Mais si c'était le cas,
03:31si c'était possible, on verra ce qui sort des urnes,
03:33ça voudrait dire quand même que la France
03:35qui a massivement voté à droite
03:37se retrouverait avec un Premier ministre
03:39issu de la gauche. De la gauche modérée, certes,
03:41mais de la gauche quand même.
03:43Mais c'est, en fait,
03:45s'il allait jusqu'au bout,
03:47ce serait évidemment un mépris du vote français.
03:49C'est ce qui s'était passé en 2005.
03:51Et on voit les résultats.
03:53Moi, ce qui me frappe, c'est que ces gens
03:55qui parlent toujours de l'intérêt du pays,
03:57ils pourraient dire, écoutez,
03:59le vote, la clarification a eu lieu.
04:01Attendons le second tour.
04:03La clarification a eu lieu.
04:05Il y a un peu plus de 10 millions,
04:07un peu moins de 11 millions
04:09pour le RN. Il y a un peu moins de 9 millions
04:11pour le Nouveau Front Populaire.
04:13Il y a un certain nombre de voix.
04:15La clarification a eu lieu sur, de nouveau,
04:17le retour droite-gauche. Bien sûr, exactement.
04:19C'est exactement ça.
04:21Il y avait la coalition.
04:23Que fait-on en cas de seconde ?
04:25Alors, on va en parler d'existement.
04:27Emmanuel Macron, il ne faut pas se tromper,
04:29c'est l'extrême droite qui est en passe d'accéder
04:31aux plus hautes fonctions. Personne d'autre.
04:33Ça, c'est des off qui ont été dits.
04:35Pas une voix de doigt allait à l'extrême droite.
04:37Il faut se souvenir qu'en 2017 et 2022,
04:39en face à gauche, tout le monde a porté ce message.
04:41Votre serviteur et nous ne serions pas là.
04:43Il y a également un mot pour Gabriel Attal.
04:45Hier, il était redevenu
04:47le candidat
04:49du Parti Socialiste,
04:51le militant du Parti Socialiste,
04:53qu'il a finalement peut-être toujours été.
04:55Gabriel Attal, il a dit
04:57« Je veux aussi avoir un mot pour ceux qui se sont désistés.
04:59Je sais que c'est un choix lourd et difficile.
05:01On se relève de l'échec, mais on ne se relève pas du déshonneur. »
05:03Alors ça, c'est très intéressant, ce mot.
05:05Certains pourraient dire que c'est une inversion des valeurs.
05:07Pour Gabriel Attal,
05:09c'était devant les députés de sa majorité
05:11en visio cet après-midi.
05:13Pour Gabriel Attal, le déshonneur
05:15serait donc de se maintenir
05:17en cas de triangulaire RN
05:19et notamment LFI.
05:21Écoutons ce que disait le président de la République.
05:23J'ai dit que je vais passer, ce sont du 12 juin,
05:25tous les jours jusqu'à vendredi.
05:27Tous les jours, on va écouter ce qu'a dit Emmanuel Macron,
05:29dont la parole, évidemment,
05:31ça pose problème quand un président dit quelque chose,
05:33il fait l'exact contraire. Et surtout quand il fait
05:35sur tous les sujets à peu près la même chose.
05:37La matrice du Macroni.
05:39Je vous pose la question.
05:41Écoutons ce qu'il disait le 12 juin,
05:43où il reprochait aux autres
05:45ce qu'il fait lui-même aujourd'hui.
05:47Emmanuel Macron.
05:49La gauche républicaine et ses dirigeants
05:51viennent de s'allier
05:53avec l'extrême gauche
05:55qui s'est, durant la même campagne, rendu coupable
05:57d'antisémitisme, de communautarisme,
05:59d'anti-parlementarisme
06:01et au fond de ruptures de fait avec beaucoup, là aussi,
06:03de valeurs de la République.
06:05Que vont-ils décider,
06:07les députés socialistes,
06:09sociaux-démocrates qui font alliance
06:11avec les députés de la France insoumise
06:13sur la question de l'aide à l'Ukraine ?
06:15Les uns veulent aider l'Ukraine,
06:17les autres veulent aider la Russie.
06:19Que vont-ils décider sur le Proche-Orient ?
06:23Que vont-ils décider sur les valeurs de la République
06:25et le rapport au Parlement ?
06:27Que vont-ils décider
06:29sur le nucléaire et l'énergie ?
06:31Sur chacun de ces sujets essentiels.
06:33Et je pourrais égrener la liste,
06:35ils pensent le contraire.
06:37Ces alliances sont des bricolages
06:39d'appareils, mais en aucun cas
06:41des majorités pour gouverner.
06:43Bricolages d'appareils, mais pas majorités
06:45pour gouverner, c'est le Président de la République qui le dit.
06:47Il le fait aujourd'hui.
06:49En tout cas, il l'envisage.
06:51Alors, des désistements qui nous intéressent.
06:53On va parler, par exemple...
06:55Je pense qu'arithmétiquement, ce serait pas possible.
06:57Et même s'il y avait...
06:59Allez, on va faire un petit compte.
07:01Si on récupérait une centaine de députés
07:03de l'actuelle majorité, déjà calcul optimiste,
07:05que t'en récupères 25-30
07:07DLR, calcul optimiste.
07:09On est à 120-125.
07:11T'arrives à en récupérer 80
07:13qui soient pas de l'ELEFI,
07:15mais qui soient de la coalition.
07:17Ça fait 200.
07:19Comment tu arrives à 200
07:21et il en manque 80 ?
07:23J'essaye.
07:25On n'est pas...
07:27C'est ce qu'il veut faire.
07:29Non, mais c'est ce qu'il veut faire.
07:31Il en manque toujours 80.
07:33Les désistements, ça m'intéresse.
07:35S'il vous plaît.
07:37Il en manquait 100.
07:39Je veux bien tout ce qu'on veut.
07:41Tout est possible, comme vous le savez.
07:43Les désistements.
07:45Ce qui m'intéresse, c'est des cas concrets.
07:47Par exemple, vous avez éliminé au premier tour,
07:49dans la 8ème circonscription du Nord,
07:51dans laquelle il a obtenu
07:5316% des voix, le candidat de la majorité
07:55présidentielle, Tariq Mekhi.
07:57Tariq Mekhi, c'est un candidat
07:59de la majorité présidentielle.
08:01Il appelle à voter pour David Guiraud.
08:03La France insoumise.
08:05Candidat, Ensemble pour la République.
08:07C'est son choix personnel.
08:09C'est son choix personnel,
08:11dirait le Premier ministre, sans doute.
08:13On parle de David Guiraud.
08:15David Guiraud qui a traité Meher Habib de porc
08:17à l'Assemblée nationale.
08:19David Guiraud qui est allé nier les horreurs
08:21du 7 octobre et les horreurs du Hamas.
08:23Il refuse de le qualifier comme un groupe terroriste.
08:25Le candidat d'Ensemble,
08:27qui a été éliminé, le candidat de la majorité présidentielle
08:29qui ne l'est plus ce matin, ce soir,
08:31décide de voter David Guiraud.
08:33Il a publié son petit tweet et il a dit
08:35ma famille politique vient de la gauche,
08:37tout mon parcours politique a été contre l'exclusion,
08:39contre le FN,
08:41F-H-I-N-E, vous le voyez,
08:43qui est le RN aujourd'hui,
08:45de toute mon âme et de tout mon cœur, celui-ci me révulse.
08:47Et c'est donc Tariq Mekhi.
08:49Il ne se désiste pas, il a été battu au premier tour.
08:51Mais il n'est pas révulsé
08:53par ce que disait David Guiraud.
08:55Qu'on fasse barrage au RN,
08:57parce qu'on est contre son programme,
08:59on considère que son programme économique
09:01ruinerait la France, parce qu'on est contre
09:03la suppression du droit du sol,
09:05on peut être contre le RN, on peut dire
09:07que ce serait un danger pour la France,
09:09mais qu'on appelle à faire barrage au RN
09:11et à voter pour la France insoumise
09:13en raison des valeurs républicaines,
09:15ça c'est insupportable à entendre.
09:17Parce que la France insoumise, pardon,
09:19c'est le parti qui marche main dans la main avec les islamistes,
09:21c'est le parti le plus communautariste,
09:23c'est le parti qui a manifesté
09:25avec le CCIF,
09:27qui a marché main dans la main
09:29avec ces islamistes, encore une fois.
09:31Donc les valeurs républicaines, pardon,
09:33mais elles ne sont pas du côté de la France insoumise,
09:35ça n'est pas vrai.
09:37Alors Laurent Bonaterre, c'est un autre exemple,
09:39arrivé en troisième position au premier tour des élections législatives
09:41dans la quatrième circonscription
09:43de Seine-Maritime,
09:45lui il a annoncé sur le plateau de France 3
09:47qu'il se retirait au second tour.
09:49Pourquoi est-ce que ça nous intéresse ?
09:51Parce qu'il est d'horizon,
09:53le parti d'Edouard Philippe, qui a dit hier
09:55ni LFI ni le Rassemblement National,
09:57et lui il se désiste pour faire gagner
09:59la candidate sortante, la députée sortante
10:01de la France insoumise.
10:03Qui est-elle ? Alma Dufour.
10:05Laurent Bonaterre est très proche d'Edouard Philippe.
10:07Mais Edouard Philippe il veut voter
10:09pour le parti communiste.
10:11Il dit ça à la faute de l'humain en plus.
10:13Il n'y a aucune indignité.
10:15Il veut voter pour...
10:17Mais qu'il aille voter à gauche !
10:21Il faut savoir qui est Alma Dufour.
10:23Elle est sur une ligne très dure
10:25de la France insoumise. Elle a refusé
10:27d'appeler au calme au moment des émeutes.
10:29Pire que ça, elle a déclaré que la faim
10:31justifiait les moyens au moment
10:33des émeutes. Et c'est donc pour cette
10:35candidate que se désiste le candidat
10:37d'Edouard Philippe, normalement classé
10:39plutôt à droite, pour faire battre le Rassemblement
10:41National.
10:43Les électeurs jugeront.
10:45Alors qui fait quoi aujourd'hui ?
10:47Ça nous intéresse, on va comme ça aigrainer
10:49toutes les prises de parole des uns et des autres.
10:51Bruno Le Maire sur France Inter, c'était ce matin.
10:53Écoutons.
10:55J'appelle également tous nos électeurs,
10:57lorsque nos candidats ne sont pas au second tour,
10:59à voter pour un candidat
11:01du camp social-démocrate.
11:03C'est-à-dire un représentant du Parti Socialiste,
11:05du Parti Communiste
11:07ou des Verts. Je combats
11:09le Rassemblement National,
11:11mais je ne vote pas pour la France insoumise.
11:13La France insoumise a pris des positions qui sont
11:15contre la nation française.
11:17Est-ce que vient de faire Bruno Le Maire ?
11:19C'est un comportement de lâche, c'est lunaire
11:21et ce n'est pas à la hauteur de l'histoire.
11:23Est-ce que le Rassemblement National
11:25a la possibilité d'être
11:27en majorité absolue à l'Assemblée Nationale ?
11:29La réponse est oui.
11:31Est-ce que la France insoumise a la capacité
11:33d'être en majorité absolue
11:35à l'Assemblée Nationale ? La réponse est non.
11:37Est-ce qu'ils ont la capacité d'avoir un Premier ministre ?
11:39La réponse est non. Ils se trompent de problème.
11:41Et je vais vous dire, heureusement, que les électeurs
11:43de gauche et écologistes sont moins sectaires
11:45et moins lâches que ça.
11:47Ils ont choisi le déshonneur aujourd'hui.
11:49Ils seront le déshonneur et la défaite.
11:51C'est le propos de
11:53Madame Condelier.
11:55Qui fait quoi ? C'est intéressant.
11:57Si j'ai bien compris, pour Bruno Le Maire,
11:59il vote quand même
12:01contre le RN. Par exemple, entre un candidat
12:03du Parti communiste
12:05et
12:07un candidat du RN, le ministre
12:09de l'économie
12:11vote pour quelqu'un
12:13qui souhaite 14 tranches d'imposition.
12:15Une économie complètement
12:17bouleversée par rapport à ce qu'il fait, alors que le RN,
12:19sous la forme de Jordan Bardelais,
12:21j'avais compris l'autre jour qu'il était plutôt
12:23macroniste, d'une certaine manière.
12:25C'est ce que j'avais dit à Jordan d'ailleurs.
12:27En économie, un peu libéral.
12:29C'est ce qui m'avait surpris.
12:31Donc, c'est la cohérence
12:33du ministre
12:35de l'économie.
12:37Je pourrais voter pour le Parti communiste français,
12:39ça me choque. Après, il découvre ça à un vrai temps.
12:41Je suis gaulliste, donc nous les gaullistes,
12:43on a co-construit la France pendant 50 ans,
12:45en tout cas sous l'empire du général de Gaulle,
12:47avec le Parti communiste français.
12:49Bruno Le Maire peut dire
12:51ce qu'il veut. Marine Tondelier
12:53peut dire ce qu'elle veut.
12:55Edouard Philippe peut dire ce qu'il veut.
12:57On peut aller jusqu'à 21h.
12:59Georges Renac peut dire
13:01ouvrier,
13:03fils d'ouvrier moi-même.
13:05Petit fils d'ouvrier,
13:07arrière petit fils d'ouvrier.
13:09Ce sont les électeurs qui vont décider.
13:11Bravo, Georges.
13:13Bravo, Georges.
13:15Les missions sont terminées,
13:17on ne peut pas faire plus.
13:19Les missions sont terminées, vous avez tué le match.
13:21On s'en va.
13:23Nous partons, Georges.
13:25Nous.
13:27Derrière ce que vous venez de dire,
13:29il n'y a rien.
13:31C'est terminé.
13:33Et je vais vous dire quelque chose.
13:35Je vais vous dire plus que ça.
13:37François Hollande peut dire ce qu'il veut.
13:39Emmanuel Macron peut dire ce qu'il veut.
13:41Ce sont les électeurs qui décideront.
13:43Non, Georges Marchais, non.
13:45D'ailleurs, le score de François Hollande
13:47qui se retrouve en triangulaire
13:49dans une circonscription qu'il connaît par cœur.
13:51N'ayez pas peur, n'ayez pas peur.
13:53Non, il n'est pas élu.
13:55Vous savez que si le RN se retirait
13:57de cette circonscription de François Hollande,
13:59il serait battu.
14:01Il est peut-être allé voter.
14:03Ou même si LR se retirait.
14:05Ce serait un coup marrant à faire, ça.
14:07Le RN se retire et François Hollande...
14:09Même LR pourrait se retirer, mais bon.
14:11Alors, écoutons.
14:13Redevenons sérieux, s'il vous plaît.
14:15Voyons ce qu'ont dit les uns et les autres.
14:17Par exemple, Benjamin Haddad.
14:19C'est un député du 16e arrondissement.
14:21C'est plutôt agréable là où il est élu.
14:23Entre l'avenue Henri Martin
14:25et l'avenue Georges Mandel.
14:27Ce n'est pas là qu'il y a le plus de LFistes dans Paris.
14:29Avouons-le.
14:31C'est pas une azade.
14:33Vous voulez que je fasse une confidence ? C'est mon député.
14:35Vous ne connaissez pas les problèmes du 16e.
14:37C'est moi, je peux vous dire.
14:39Je peux vous faire une heure sur les problèmes de la 14e circonscription de Paris.
14:41Sérieusement, sérieusement.
14:43Et M. Haddad, il a une position
14:45alors qu'il est majorité présidentielle,
14:47lui dit pas de LFI.
14:49Pas de LFI. Écoutez.
14:51Le combat contre le RN,
14:53contre son projet anti-européen,
14:55contre son projet de régression économique
14:57n'a pas s'accommodé
14:59de la moindre compromission
15:01avec l'antisémitisme, avec la violence,
15:03avec la politique anti-institutionnelle
15:05qu'a menée la France insoumise
15:07depuis deux ans et déjà avant,
15:09mais celle que j'ai vue moi depuis deux ans en hémicycle.
15:11Mes deux dernières séances en hémicycle,
15:13c'était les drapeaux palestiniens brandis
15:15en hémicycle.
15:17Ça a bafoué nos institutions.
15:19Je crois que ça a donné un spectacle consternant
15:21de la vie politique pour les Français.
15:23Donc pas une voix pour la France insoumise.
15:25Jamais je pourrais dire à un de mes électeurs
15:29voter Jean-Luc Mélenchon
15:31contre Jordan Bardella ou Marine Le Pen
15:33ou qui que ce soit.
15:35Et je le dis en étant extrêmement ferme
15:37dans le combat contre le RN.
15:39Je voudrais rajouter un autre élément.
15:41Le cas classique,
15:45si vous êtes dans une circonscription
15:47où il y a un candidat du RN
15:49et un autre
15:51de la France insoumise,
15:53vous avez la date, pour qui votez-vous ?
15:55Mais moi, j'ai toujours combattu les deux.
15:57Je combats les deux.
15:59Donc en même temps, il ne choisit pas.
16:01Donc c'est le ni-ni.
16:03Il dit quand même qu'il ne peut pas voter.
16:05Ah non, ce n'est pas comme Bruno Le Maire.
16:07Ah bah si, Bruno Le Maire, c'est le ni-ni.
16:09Ce n'est ni France insoumise, ni Rassemblement National.
16:11Et c'est ce qu'il a défendu devant Emmanuel Macron
16:13ce matin.
16:15Autre indication de vote.
16:17Mathilde Panot.
16:19Assez nuancée comme vous allez le voir
16:21en troisième position.
16:23Lorsque vous voyez
16:25des macronistes qui, dans
16:27nombre d'endroits, sont en troisième position
16:29et font ce qui était
16:31déjà fait à l'époque, c'est-à-dire
16:33plutôt Hitler que le Front Populaire
16:35et qui cette fois-ci, là aussi, refusent de choisir.
16:37Quand vous avez des candidats
16:39du RN qui expliquent
16:41que Hitler n'aurait pas
16:43assez tué de tziganes,
16:45vous ne pouvez jamais faire un signe égal
16:47avec n'importe quel autre candidat.
16:49On en est maintenant à la comparaison
16:51Jordan Bardella et Adolf Hitler.
16:53C'était un slogan de 1936.
16:55Si on peut simplement s'arrêter sur
16:57le score de certains députés
16:59de la France insoumise réélus dès le premier tour.
17:01Que Mathilde Panot, que M. Caron,
17:03que Mme Obono soient réélus
17:05haut la main dès le premier tour,
17:07ça en dit quand même très très long
17:09sur la situation de certains territoires français.
17:11Je ne vais pas vous faire un dessin,
17:13mais le fait qu'ils soient réélus après ce qu'ils ont dit,
17:15après ce qu'ils ont fait...
17:17C'est-à-dire qu'il y a des territoires
17:19aujourd'hui racistes et antisémites en France.
17:21C'est ce que vous voulez dire.
17:23Ça veut dire que l'antisémitisme...
17:25Ils ne sont pas élus par des citoyens.
17:27Vous ne reconnaissez leur légitimité ?
17:29Ils sont élus ou pas ?
17:31Evidemment.
17:33Ce que vous voulez dire, c'est qu'ils sont élus
17:35par des électeurs antisémites.
17:37C'est la preuve flagrante que l'antisémitisme
17:39et l'islamisme vont gangréner certains quartiers.
17:41Si vous refusez de le voir,
17:43vous refusez de le voir.
17:45C'est grave ce que dit Yoann,
17:47mais je crois qu'il a raison.
17:49Quand Mme Obono, Mme Chiricou,
17:51M. Caron,
17:53Chikirou,
17:55ils sont élus,
17:57on est à 60% parfois.
17:59En 2022, vous aviez une excuse
18:01de ne pas savoir ce que ces gens-là pensaient sur ces sujets.
18:03Deux ans plus tard,
18:05vu qu'ils ont crié ça urbi et torbi,
18:07donc la stratégie était valable.
18:09Pour eux, la stratégie était valable.
18:11Surtout qu'ils font mieux qu'en 22.
18:13C'est ça qui m'a arrivé.
18:15La stratégie qu'ils ont mis en place
18:17dans ces secteurs était valable.
18:19Et c'est pourquoi Rima Hassan réapparaît hier.
18:21Et c'est pourquoi Rima Hassan réapparaît hier.
18:23On va marquer une cause.
18:25La stratégie communautariste
18:27qui vise à aller chercher
18:29le vote antisémite, le vote islamiste,
18:31fonctionne, ça en dit long,
18:33je vous l'ai dit, sur certains quartiers.
18:35Et à côté de cela, vous avez un François Ruffin
18:37qui a fait une stratégie complètement différente,
18:39qui a voulu aller chercher le vote populaire.
18:41Qui a fait campagne sur le pouvoir d'achat
18:43et qui, lui, est en difficulté.
18:45Voilà la réalité.
18:47Nous marquons une pause
18:49et nous revenons dans une seconde.
18:51On écoutera ce qu'a dit Edouard Philippe,
18:53Jean-Pierre Raffarin, François-Xavier Bellamy.
18:55On verra ce qui se passe avec
18:57M. Darmanin, M. Hollande,
18:59bien sûr, et puis des projections
19:01peut-être avec le Rassemblement national.
19:03On a beaucoup de choses à vous montrer.
19:05Merci d'être avec nous.
19:07Nous faisons le tour d'horizon
19:09des positions des uns et des autres.
19:11On va écouter Edouard Philippe et Aurore Berger
19:13pour comprendre, là aussi,
19:15tout le monde n'a pas la même position.
19:17C'est le nini, si j'ai bien compris Edouard Philippe.
19:19Il l'avait dit hier.
19:21Aurore Berger, c'est un peu différent.
19:23Écoutons.
19:25Je proposerai au candidat horizon
19:27arrivé 3e, qui pourrait, par leur présence
19:29au second tour, sans espoir de victoire,
19:31favoriser l'élection d'un candidat
19:33des extrêmes,
19:35de se retirer au profit
19:37des candidats des partis avec lesquels
19:39nous partageons les mêmes exigences
19:41démocratiques et républicaines.
19:43Jamais une voix qui doit aller, évidemment,
19:45à l'extrême droite.
19:47Vous appellerez à voter pour la France insoumise ?
19:49Non, je vous dis clairement,
19:51comme Edouard Philippe l'a dit, comme François Bayrou l'a dit,
19:53comme un certain nombre d'hommes et de femmes politiques le disent ce soir,
19:55qu'il y a une alternative qui doit pouvoir naître,
19:57qu'il y a une alternative qui doit pouvoir être créée
19:59dans notre pays, parce qu'encore une fois,
20:01soit le Rassemblement national
20:03confirme dans la semaine qui vient,
20:05et donc ça veut dire que oui, on a un gouvernement d'extrême droite
20:07qui sera à la tête de notre pays.
20:09Si c'est ce que les Français veulent,
20:11soit il y a une alternative qui peut se créer.
20:13Dans une circonscription, vous vous désisteriez
20:15s'il y avait un candidat à l'EFI en face ?
20:17Non.
20:19Et dix minutes plus tôt sur BFM,
20:21elle disait qu'il y aurait des désistements, même face à des candidats à l'EFI.
20:23Jean-Pierre Raffarin, qu'a-t-il dit,
20:25et que dit-il sur cette position ?
20:27L'extrême gauche, aujourd'hui,
20:29est un vrai problème pour la société française.
20:31Et donc, il est hors de question
20:33qu'un républicain vote l'EFI.
20:35La vérité, c'est que,
20:37c'est Édouard Philippe qui a été le plus clair hier soir,
20:39il est hors de question que l'on vote
20:41pour le Rassemblement national.
20:43On ne va pas l'aider à avoir la majorité absolue,
20:45et on ne va pas voter l'EFI non plus.
20:47Ça c'est clair que, pour ce qui reste, on vote républicain.
20:49Donc la consigne des républicains,
20:51ce n'est pas une surprise, c'est de voter républicain.
20:53C'est assez simple.
20:55Mais pour nous, il y a des comportements
20:57qui ne sont pas des comportements républicains à l'EFI.
20:59Nous les avons vraiment constatés.
21:01Quand on utilise l'antisémitisme
21:03pour faire des voix de l'islamisme radical,
21:05on est hors du champ de la République.
21:07Et ça, on l'a sur le cœur, et on n'est pas question
21:09de passer là-dessus.
21:11Si j'ai bien compris, pour lui, le Rassemblement national,
21:13c'est pas républicain, et entre un communiste et un RN,
21:15il choisit communiste.
21:17C'est bien ça.
21:19Je vois une petite habileté politique derrière.
21:21C'est de dire, de toute façon,
21:23la gauche n'ayant pas,
21:25aucune chance d'avoir la majorité,
21:27et le RN ayant une petite chance d'avoir la majorité,
21:29il faut au plus possible mire au RN
21:31pour qu'il n'y ait pas de majorité,
21:33et transférer ça sur la gauche.
21:35De façon à avoir une chambre ingouvernable
21:37dans laquelle le Président de la République
21:39arrivera à retrouver tout ça.
21:41C'est vraiment l'intérêt de la France que ces gens-là jouent.
21:43Vraiment, M. Raffarin, c'est vraiment l'intérêt de la France.
21:45Ancien Premier ministre.
21:47Mais après, il y a une question qui se pose.
21:49Est-ce que ces nombreuses déclarations
21:51depuis dimanche ce soir,
21:53elles ne vont pas avoir comme conséquence
21:55les deux coalitions dominantes ?
21:57C'est-à-dire, d'un côté, l'RN-Ciotty,
21:59et de l'autre, le Nouveau Front Mobulaire.
22:01Et d'ailleurs, les LR-Anti-Ciotty,
22:03qui n'ont pas eu de mots assez durs
22:05pour qualifier Eric Ciotty,
22:07ils l'ont comparé à Mussolini,
22:09ils l'ont traité de collabo,
22:11je pense, à Xavier Bertrand.
22:13Maintenant, ils refusent même
22:15de faire un choix entre le RN
22:17et la France insoumise, les Républicains.
22:19Il n'y a que François-Xavier Bélami
22:21qui l'a dit de manière claire.
22:23François-Xavier Bélami, on l'avait dit
22:25la semaine dernière, on ne va pas le réécouter forcément,
22:27entre le RN et la France insoumise,
22:29je choisis le RN.
22:31Est-ce que François-Xavier Bélami...
22:33J'ai appris qu'il avait été recadré
22:35par Laurent Wauquiez cet après-midi.
22:37Oui, enfin, il peut être recadré,
22:39Laurent Wauquiez, je veux bien qu'on parle encore
22:41de Laurent Wauquiez, mais manifestement,
22:43il n'est même pas sûr d'être élu.
22:45Vous êtes extrêmement durs,
22:47David, d'un homme politique
22:49qui renonce à sa présidence
22:51d'une région.
22:53C'est vrai.
22:55C'est passé sous les radars
22:57pour les 4 dernières années.
22:59Il décide de se lancer
23:01dans le grand bain, parce qu'il sait
23:03qu'il y a danger pour la France.
23:05Je trouve ça débile de dire
23:07il ne sera pas élu, mais laissez-le, il est là.
23:09Laissez-le se faire élire.
23:11Pourquoi vouloir le disqualifier
23:13d'entrée ?
23:15Il ne se lance pas.
23:17Il veut reconstituer une droite, c'est son droit.
23:19Mais la droite, elle existe sans lui.
23:21Il n'a pas compris.
23:23Sacrée droite.
23:25Est-ce que vous n'avez pas regretté
23:27son silence sur des moments politiques
23:29ou sociaux au cours des dernières années ?
23:33Laurent Wauquiez, il ne se sacrifie pas
23:35pour la France. Il pense à 2027.
23:37Il va prendre la présidence du groupe
23:39à l'Assemblée nationale pour le servir
23:41pour se lancer pour 2027.
23:43Il va arrêter avec le sacrifice,
23:45renoncer.
23:47C'est-à-dire mouiller sa chemise.
23:49C'est ça que je suis en train de dire.
23:51Se lancer dans le bain de la vie.
23:53C'est critiquable.
23:55Pourquoi vous critiquer ?
23:57S'il refuse de voter
23:59pour le Rassemblement national,
24:01c'est précisément parce qu'il pense à 2027.
24:03Il n'a un espace si le RN échoue à Matignon.
24:05S'il dit aujourd'hui « voter RN »,
24:07comment voulez-vous qu'il les combatte en 2027 ?
24:09C'est logique.
24:11Parce que vous trouvez...
24:13Il pourrait être sur la position
24:15de François-Xavier Bellamy
24:17entre la France insoumise et RN.
24:19Je choisis RN.
24:21Mais non, il ne peut pas.
24:23Il peut être candidat en 2027,
24:25mais il ne peut pas.
24:27Il est plus courageux
24:29et plus inconfortable
24:31de se présenter à la législative
24:33que de garder la région.
24:35C'est un acte de courage
24:37et de construction
24:39qu'un acte personnel.
24:41Arrêtez avec ce mot-là.
24:43Je veux dire, Georges Fenech,
24:45s'il y a quelque chose
24:47qui insupporte les uns et les autres,
24:49c'est de faire passer des mots « courage »
24:51alors qu'il n'y en a aucun.
24:53Il n'y a aucun courage là-dedans.
24:55Il y a du calcul politique.
24:57Il y a du calcul politique
24:59et il y a de l'ambition.
25:01Un risque, ce n'est pas du courage.
25:03Heureusement qu'il y a du calcul politique
25:05et heureusement qu'il y a de l'ambition.
25:07Je ne lui reproche pas,
25:09mais ne mettez pas ça sur le courage.
25:11Pascal.
25:13Comment avez-vous trouvé
25:15dans la région le plus confortable
25:17de descendre dans l'arrêt
25:19et de faire une campagne difficile
25:21pour les législateurs ?
25:23Je le trouve un peu sévère.
25:25Le public vit les acteurs
25:27comme vous l'avez dit tout à l'heure.
25:29Il ne s'est même pas élu.
25:31Ce n'est pas un triomphe romain
25:33pour le moment.
25:35Ça a été le président de la formation.
25:37Gérald Darmanin.
25:39Il y a eu un désistement.
25:41Est-ce qu'on a des chiffres ?
25:43Il y a eu un désistement du Nouveau Front Populaire.
25:45Il tombe sur un RN.
25:47Il y avait une triangulaire.
25:49Il n'est pas sûr que ça le serve.
25:51Le Nouveau Front Populaire
25:53se désiste en faveur de Gérald Darmanin.
25:55Il se passe des choses dans cette élection.
25:57Cela a été décidé partout.
25:59C'est-à-dire que c'est une idée.
26:01Pour Darmanin comme pour les autres.
26:03Mais il n'est pas sûr.
26:05C'est une décision qu'ils appliquent.
26:07C'est le grand paradoxe.
26:09Ce n'est pas la peine de suffoquer.
26:11Je ne suffoque pas.
26:13Pardonnez-moi.
26:15C'est génial.
26:17Ce n'est pas parce que ça a été fait partout
26:19qu'on peut s'étonner de la politique.
26:21Le Nouveau Front Populaire.
26:23Je sais que vous avez l'habitude de ça.
26:25Avec le RN a décidé de cela.
26:27Vous pouvez le contester.
26:29Ils mettent en oeuvre cette décision.
26:31Ils sont tellement attaqués Darmanin.
26:33La police qui tue.
26:35C'est ça qui est choquant.
26:37Vous voulez qu'on prenne les déclarations
26:39d'Eric Ciotti il y a six mois encore
26:41sur le RN ?
26:43Ce n'est pas mieux.
26:45Écoutez.
26:47S'il vous plaît.
26:49Un peu de discipline Jérôme.
26:51Un peu de discipline.
26:53Voyons la circonscription
26:55de Gérald Darmanin.
26:57Je ne suis pas sûr
26:59que le retrait du candidat
27:01de LFI le serve.
27:03D'abord il était en avance.
27:05C'est un écolo.
27:07Il était en avance.
27:09Dans une triangulaire,
27:11il aurait peut-être gardé la première place.
27:13Là il est dans un duel RN
27:15contre majorité présidentielle.
27:17Je vous permets de répéter ce que j'ai dit.
27:19Je suis électeur Nouveau Front Populaire.
27:21Je suis bien ennuyé de choisir entre Gérald Darmanin
27:23et le candidat à l'Assemblée Nationale.
27:25Monsieur Hollande.
27:27On a vu sa circonscription.
27:29On peut la rappeler si vous le voulez.
27:31La première de Corrèze.
27:33Ce n'est pas gagné.
27:35Non seulement ce n'est pas gagné.
27:37Donc là il n'y a pas de désistement pour le moment ?
27:39Il n'y a pas de désistement.
27:41Il n'y a pas de majorité présidentielle dans l'équation.
27:43C'est un LR et un RN.
27:45Il y a un cas de figure qui appelle à un désistement.
27:47Les désistements, c'est jusqu'à quelle heure ?
27:49Demain 18h.
27:51Je répète, si le RN dit
27:53je retire mon candidat,
27:55François Hollande peut retourner
27:57à un peu de liberté.
27:59Bon, il y a une photo
28:01qui a été par les internautes
28:03qui a été beaucoup commentée.
28:05Le sac ?
28:07H comme Hollande ?
28:09Voilà, c'était H comme Hollande.
28:11En tout cas, ça a été beaucoup
28:13commenté par les internautes.
28:15Mon ennemi, c'est la finance.
28:17Comment ?
28:19On est riche à partir de 5 000 euros par mois.
28:213 000, il avait dit 3 000.
28:23Et rappelez les 14 tranches
28:25d'imposition du nouveau franc populaire ?
28:27Là, c'est un sac qui est manifestement
28:29un petit peu au-dessus de...
28:31Qui vaut quelques milliers d'euros.
28:33La bagatelle.
28:35Plus d'un tour dans son sac.
28:37C'est le luxe français, ça coûte cher.
28:39Et l'élégance à la française.
28:41Moi, je m'en réjouis, ça.
28:43Moi aussi, bien sûr.
28:45Depuis les 100 ans, ça leur fait plaisir.
28:47C'était Mme Tryvaler.
28:49C'était pas Julie Gayet.
28:51Ironique.
28:53En disant ça.
28:55C'est un mot qui était prêté
28:57dans la bouche de M. Hollande.
28:59Il a contesté.
29:01Hollande s'est suffisamment moqué de Nicolas Sarkozy
29:03parce qu'il avait des montres de luxe.
29:05Maintenant, il s'affiche avec des sacs.
29:07C'est sa campagne.
29:09Sa campagne peut s'habiller comme elle le souhaite.
29:11Elle va pas venir le jour de l'élection à un hayon.
29:13C'est incohérent.
29:15Vous êtes vraiment des...
29:17Vous préférez les sacs PC.
29:19Des procureurs.
29:21C'est quoi un sac PC ?
29:23Un sac cardin.
29:25C'est un sac cardin.
29:27Peu importe.
29:29Les résultats définitifs, vous les connaissez.
29:31Les projections sont incertaines.
29:33D'autant qu'elles ont été faites avant les désistements.
29:35On peut les voir.
29:37250 à 300 RN alliés.
29:39Il n'y a qu'une question.
29:41Majorité absolue ou non pour le RN.
29:43C'est pour ça qu'Emmanuel Macron fait tout cela
29:45avec la France insoumise et le Nouveau Front Populaire.
29:47Comment les électeurs vont
29:49réagir
29:51à ces tripatouillages,
29:53à ces magouillages,
29:55à ces petits arrangements entre amis ?
29:57Oui, c'est la politique.
29:59Là, c'est un peu industriel.
30:01Est-ce qu'aujourd'hui, la même verticalité existe ?
30:03Est-ce qu'on suit les appareils ?
30:05Ce sera intéressant d'écouter.
30:07De regarder plus exactement.
30:09Le Figaro,
30:11il y a un sénateur, M. Lerudélié,
30:13qui dépose une loi pour mettre fin
30:15aux désistements.
30:17Pour mettre fin aux habituelles magouilles.
30:19Le gouvernement veut supprimer par la loi
30:21la formalité de dépôt de candidatures avant le second tour.
30:23Ce n'est pas idiot parce que c'est perçu
30:25comme un peu magouille.
30:27Mais c'est aux électeurs, là encore, de réagir.
30:29C'est complètement idiot.
30:31Pourquoi ?
30:33Parce qu'on a le droit de dire...
30:35On a le droit de magouiller ?
30:37On a le droit de magouiller ?
30:39Ce n'est pas de la magouille.
30:41Ce sont des calculs politiques.
30:43Vous direz la même chose
30:45sur le Nouveau Front Populaire.
30:47Quand, par exemple,
30:49quelqu'un d'électrique
30:51qui s'est exprimé...
30:53C'est leur liberté.
30:55C'est leur liberté.
30:57Cette phrase est entière.
30:59De nouer des coalitions électorales.
31:01De se désister ou pas.
31:03C'est la cohérence.
31:05Vous avez raison.
31:07Mais en tout cas, je préfère
31:09ce mode de scrutin
31:11à des choses qui me seraient imposées,
31:13je ne sais pas comment.
31:15On ne va pas dans la bonne direction.
31:17Après, chacun est libre de juger.
31:19Et de voter.
31:21Mais qu'est-ce que vous voulez faire
31:23à la place, Gauthier Lebret ?
31:25Chacun fait ce qu'il veut.
31:27Mais qu'on soit cohérent.
31:29Il me pose une question.
31:31Est-ce qu'on peut écouter ?
31:33J'ai plein de choses à vous poser.
31:35Jordan Bardella.
31:37Écoutons ce qu'il a dit
31:39sur ces désistements à répétition.
31:41Ce n'est pas un front anti-RN.
31:43C'est une alliance qui n'a ni queue ni tête
31:45entre M. Mélenchon et M. Macron.
31:47Une alliance du déshonneur
31:49à la fois pour l'un et pour l'autre.
31:51La gauche et l'extrême-gauche
31:53vont devoir expliquer à leurs électeurs
31:55comment, face à Elisabeth Borne,
31:57la France insoumise
31:59va retirer son candidat
32:01et appeler à voter pour une première ministre
32:03qui a mis en oeuvre la réforme des retraites
32:05et qui a multiplié la brutalité sociale
32:07et les 49.3 dans la période
32:09où elle a été première ministre de la République française.
32:11Cette alliance n'a ni queue ni tête
32:13et moi je tends la main à tous les électeurs
32:15de droite, du centre
32:17mais aussi de la gauche raisonnable
32:19qui ne veulent pas voir Jean-Luc Mélenchon
32:21devenir le premier ministre de la France
32:23parce que ça signifierait pour notre pays
32:25l'insurrection, le chaos et le désordre économique.
32:27Ben lui aussi il tend la main
32:29à une partie de Nouveau Front Populaire.
32:31Aux électeurs ?
32:33Ben oui, il dit la gauche raisonnable
32:35or elle est fille.
32:37Et vous pouvez voir la circonscription
32:39de Mme Borne
32:41parce que visiblement...
32:43Calvados.
32:45Rassemblement National 36,
32:47Mme Borne 28
32:49et donc elle était en difficulté.
32:51Et le candidat Nouveau Front Populaire
32:53qui était éléphiste se retire.
32:55Vraiment ça va être très intéressant
32:57ces duels majorité présidentielle
32:59contre RN.
33:01Il y en a deux, nous sommes d'accord.
33:03Gérald Darmanin, Elisabeth Borne.
33:05Ça va être intéressant de voir ce que
33:07font les électeurs, comme disait Georges tout à l'heure.
33:09Ce sont les électeurs qui décident.
33:11Celle-là elle est magnifique.
33:13Est-ce qu'on pourrait la graver quelque part ?
33:15Je vais le dire à Benjamin,
33:17ce sont les électeurs qui décident
33:19en bandeau.
33:21Je trouve que c'est intéressant.
33:23Est-ce qu'on peut vraiment dire ça ?
33:25Vous allez un peu loin.
33:27On va mettre entre guillemets
33:29ce sont les électeurs qui décident
33:31fermez les guillemets, Georges Fenech
33:331er juillet 2024
33:3520h40
33:37déposez ça
33:39parce qu'on peut vous piquer cette formule.
33:41Faites très attention.
33:43Monsieur Cheny a parlé
33:45de la réserve de voix.
33:47Est-ce qu'il y a des réserves de voix pour le RN ?
33:49Écoutez Monsieur Cheny.
33:51Réserve de voix
33:53en France chez les abstentionnistes,
33:55chez les électeurs du premier tour
33:57qui n'ont pas fait le choix de l'extrême gauche.
33:59Il y a beaucoup de gens raisonnables
34:01qui n'ont pas envie de voir le pays sombrer
34:03dans les délires de l'extrême gauche.
34:05Et puis demain à l'Assemblée nationale
34:07s'il nous manquait quelques voix,
34:09là encore il y a des députés,
34:11j'en connais moi-même, je me suis entretenu
34:13avec certains d'entre eux hier soir
34:15qui ne sont pas de nos couleurs politiques
34:17mais qui pourraient faire en sorte
34:19que le pays ne se bloque pas,
34:21que le pays ne s'arrête pas
34:23et qu'il préférerait voir des gens responsables
34:25à la tête de ce pays, c'est-à-dire
34:27Jordan Bardella demain à Matignon
34:29plutôt que de le livrer à des bouleversements
34:31Bien sûr qu'il y a une réserve de voix
34:33quand en 2022 sur 60 secondes tours
34:35RN, NUPES, il y en a 40
34:37qui ont été remportées par le Rassemblement national.
34:39Très bon titre.
34:43Moi je suis un profondément démocrate.
34:45Je pense que le gouvernement du peuple
34:47parle pour le peuple.
34:49Vous êtes dans la magouille politique.
34:51Vous êtes dans la magouille politique.
34:53Vous voudriez qu'ONR rejoigne RN.
34:55Laissez ONR vivre.
34:57Laissez RN vivre. Laissez les électeurs décider.
34:59Vous savez les partis,
35:01je me souviens en 1993,
35:0360 députés socialistes
35:05qui reviennent à l'Assemblée.
35:07Ça a été la déroute.
35:09Cinq ans plus tard, Jospin est Premier ministre socialiste.
35:11Les partis, ça vit.
35:13Ça ne bougeait pas inscrit dans le marbre.
35:15Comment ?
35:17Ça meurt, mais ça renaît de ses cendres.
35:21Regardez le Parti communiste.
35:23Il renaît de ses cendres.
35:25Fabien Roussel a été méchant.
35:27Faut qu'il y ait des observateurs
35:29des journalistes politiques attentifs.
35:31Sur les 50 circonscriptions
35:33où il y avait des titulaires
35:35communistes,
35:37combien ont-ils fait en total de voix
35:39par rapport à 2022 ?
35:41Et il y a deux députés
35:43communistes élus dès le premier tour.
35:45Vous n'en parlez pas.
35:47Vous n'en parlez pas.
35:49Bien sûr que
35:51Fabien Roussel est battu
35:53dans un air...
35:55Soyez gentils.
35:59Ce n'est pas l'essentiel.
36:01On me lance et je ne peux pas répondre.
36:03Vous n'êtes pas ici comme militant politique.
36:05On m'interpelle. Je ne le suis absolument pas.
36:07Je n'ai pas d'intérêt.
36:09Je suis dans le décryptage du vote.
36:11Il n'y a pas eu que Fabien Roussel sur tapis.
36:13Il y a aussi des élus.
36:15Il y a des élus, mais convenez
36:17que ce qui nous intéresse, c'est
36:19droite, gauche, RN ou LFI
36:21et que font les uns et les autres.
36:23C'est ça qui nous intéresse cette semaine.
36:25Par exemple, la carte de Paris.
36:27Je trouve ça passionnant.
36:29Pourquoi ? Parce que dans les métropoles
36:31c'est vrai à Rennes,
36:33à Nantes, à Paris,
36:35à Lyon,
36:37la majeure partie des circonscriptions
36:39est aujourd'hui à gauche, voire d'extrême-gauche
36:41avec LFI.
36:43Donc il y a un vote qui nous intéresse.
36:45C'est un décryptage que vous pouvez peut-être apporter.
36:47Ce n'est pas le hasard.
36:49C'est assez logique. On s'était étonné
36:51il y a 3 ans de l'élection
36:53de Mme Hidalgo.
36:55C'est quand même très étrange.
36:57Paris est
36:59le reflet de sa mère
37:01et de sa majorité composite d'aujourd'hui.
37:03C'est-à-dire une majorité qui va LFI,
37:05Vert, Parti communiste
37:07et Parti socialiste.
37:09Si demain matin Mme Hidalgo
37:11se représente, elle sera réélue à Paris.
37:13Il y a toute une politique.
37:15C'est la carte de Paris.
37:17En rouge vif, c'est
37:19le Front Populaire.
37:21Ensemble étant en jaune,
37:23les LR n'existent pas.
37:25Je vous rappelle qu'il n'y a aucun
37:27député LR en Ile-de-France.
37:29Hervé Lebrasse,
37:31qui est un géographe
37:33très intéressant à suivre, a indiqué
37:35que le RN est à 50%.
37:37Je peux dire ce que je veux dire ?
37:39C'est un militant engagé politiquement
37:41très à gauche.
37:43Mais il faut le dire.
37:45Le RN est à 50%
37:47dans les communes
37:49de 1000 habitants.
37:51Plus nous montons dans le nombre
37:53de populations dans les communes,
37:55pour terminer Paris, 8%.
37:57Plus les communes sont petites,
37:59plus le chiffre RN est fort.
38:01Ce n'était pas
38:03quelque chose de totalement
38:05hétérodoxe.
38:07Il y a un fait intéressant hier
38:09à Paris. On dit que Mme Hidalgo
38:11est détestée, que sa politique
38:13n'est pas supportée par les Parisiens.
38:15Hidalgo a été élue dès le premier tour.
38:17Avec lequel elle est en rupture en plus.
38:19Face à Clément Bonne.
38:21Monsieur Délogu,
38:23à Marseille,
38:25a fait un petit tweet de provocation.
38:27Il a dit que je vais rejoindre très rapidement
38:29le drapeau.
38:31Je fonce à l'Assemblée.
38:33Je fonce
38:35à l'Assemblée
38:37récupérer le drapeau.
38:39Sa stratégie a fonctionné.
38:41Ce qu'on disait tout à l'heure avec Johan,
38:43c'est que ceux qui ont
38:45fait des coups d'éclat sur ces sujets-là,
38:47pardon, ça me fait mal de le dire,
38:49ont été récompensés électoralement.
38:51Mais la stratégie,
38:53même ça va au-delà, la stratégie
38:55Terra Nova est aujourd'hui récompensée.
38:57Je me souviens de ce que c'était.
38:59L'électorat de substitution,
39:01l'idée qu'il fallait remplacer
39:03les ouvriers par un autre
39:05électorat est validée parce qu'autrement
39:07la gauche n'existerait même plus.
39:09Terra Nova ne professait pas de remplacer
39:11l'électorat ouvrier par cet électorat-là.
39:13Mais par un électorat plus
39:15gentrification, si j'ose dire.
39:17C'est pas exactement là qu'est allée
39:19la LFI.
39:21Effectivement, l'électorat est remplacé.
39:23Ça a fonctionné dans des circonscriptions.
39:25Je continue de penser que ça ne fonctionne pas nationalement.
39:27Mais ça fonctionne dans les 15-20 circonscriptions.
39:29Et là, je vais vous interroger sur l'observateur
39:31que vous êtes, Olivier Dardigolle.
39:33La gauche est à 28%.
39:35Elle est historiquement quasiment
39:37au plus bas qu'elle n'a jamais été en France.
39:3928%.
39:41Lorsque François Hollande, par exemple, est élu en 2012
39:43aux législatives, la gauche est
39:45à 42%.
39:4728%, c'est quasiment le plus bas.
39:49Et le paradoxe, c'est qu'elle est fille
39:51et en plus, non seulement la gauche est
39:53au plus bas historiquement, mais en plus,
39:55c'est la force de gauche
39:57est la plus à l'extrême gauche.
39:59Analyse.
40:01Nous retrouvons le petit tiers de voix
40:03avec l'addition
40:05des scores aux européennes.
40:07Vous vous en souvenez ? On se posait la question.
40:09Ils sont moins. Ils sont moins à 28%.
40:11Ils sont à 32%. Non.
40:13Ils étaient plus avec...
40:15C'est pas la même chose.
40:17Europe Écologie Les Verts,
40:19PS, PC,
40:21Front Populaire,
40:23LFI, Place Publique,
40:25ça faisait 32%.
40:27Et pourquoi ils sont moins ? Les sociodémocrates,
40:29certains sont allés voter renaissance.
40:31Avec presque 9 millions
40:33de voix quand le RN
40:35avait presque 1 million.
40:37Non, presque 11 millions.
40:39Ce que je veux donc vous dire, c'est qu'il n'y a pas
40:41un effondrement. C'est qu'il y a quand même
40:43aujourd'hui une coalition politique
40:45qui tient.
40:47Ici, la participation est de 20 points
40:49supérieurs.
40:51Elle l'est pour tout le monde.
40:53Mécaniquement, le nombre de voix par partie a augmenté
40:55de l'un à l'autre.
40:57Ils n'ont pas fait un bon score.
40:59C'est pas une vague à gauche.
41:01C'est peut-être pas une vague,
41:03mais nous retrouvons une
41:05bi-polarisation de la vie politique française
41:07avec un clivage droite-gauche
41:09qui revient, alors que le projet d'Emmanuel Macron
41:11était d'en finir avec ça.
41:13Il y a des demandes de débat.
41:15Après ce premier tour, deux choix s'offrent aux Français.
41:17Soit l'alliance du pire et l'extrême-gauche
41:19au pouvoir, soit l'Union Nationale. Je suis donc prêt
41:21à débattre avec Jean-Luc Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon
41:23a dit non. Monsieur Bardel a raison.
41:25Il y a besoin d'un débat entre les deux projets.
41:27Le candidat du nouveau Front Populaire pour la
41:29primature n'a pas été désigné, sauf qu'il y a
41:31Louis qui a parlé, évidemment, en premier.
41:33Donc, il refuse le débat.
41:35Marine Tendelier dit
41:37« Monsieur Bardel, moi j'aimerais bien... »
41:39Marine Tendelier, elle l'accuse de misogynie
41:41parce qu'il refuse de débattre avec elle.
41:43Elle a été, manifestement,
41:45elle est encouragée par les médias qui l'aiment bien.
41:47Je ne sais pas si c'est vrai aussi pour
41:49le peuple
41:51et le public.
41:53Je vous rappelle qu'elle était face à Marine Le Pen
41:55à l'Île-de-Sirene à un moment. Elle n'a pas brillé.
41:57Oui, mais je ne suis pas avec vous.
41:59Elle a son siège
42:01à France Inter. Elle a son siège dans les émissions
42:03un peu chics du service
42:05public.
42:07Ils ont choisi, parce que Sandrine Rousseau
42:09la retrouve un peu père.
42:11Donc, ils ont choisi
42:13Madame Tendelier.
42:15Elle a mené son engagement poétique
42:17à H&M Beaumont, ce qui n'était pas une terre d'élections pour elle.
42:19Elle aurait pu très bien, en prenant la tête
42:21des Verts, aller se chercher une
42:23circo beaucoup plus facile. Elle est restée
42:25sur son territoire. C'est plutôt bien, non ?
42:27Les journalistes de la rédaction de 20 Minutes
42:29ont publié une lettre
42:31ouverte pour demander à leurs médias de se positionner
42:33contre l'extrême-droite.
42:35Je vous jure, parfois, ça fait rire.
42:37Il y a une jeune femme qui s'appelle
42:39Rachel Gara-Valcarcel
42:41qui est
42:43une journaliste
42:45et qui a été
42:47à 20 Minutes
42:49depuis 2018.
42:51Dans une lettre ouverte,
42:53nous, journalistes de la rédaction de 20 Minutes,
42:55demandons à notre média de prendre un engagement clair
42:57contre l'extrême-droite. Ça en dit l'eau sur ce que je vous dis
42:59sans arrêt. C'est-à-dire que
43:01la presse française,
43:03je n'ai pas de sondage à vous apporter,
43:05tous les journalistes de France,
43:07si vous les faites voter,
43:09notamment en région,
43:11et aussi fortement...
43:13Peut-être pas.
43:15Pas tous.
43:17Deux tiers.
43:19Deux tiers.
43:2170% ?
43:23Jérôme.
43:2590% ? Vous voyez ce que ça représente ?
43:27Jérôme.
43:29Jérôme.
43:31Vous voulez que je vous cite
43:33les journaux régionaux que je lis quasiment tous les jours ?
43:35Mais 90%, ça ne se peut pas, Patrick.
43:37Je n'ai pas dit 90.
43:39Vous pouvez m'appeler Robert.
43:41C'est intéressant
43:43parce qu'effectivement...
43:45Vous imaginez
43:47des journalistes
43:49demandant à leur rédaction de se positionner
43:51contre la France insoumise ?
43:53Qu'est-ce que fait Le Monde ?
43:55Médiapart ? Libération ?
43:57Oui, d'autres ne le font pas.
43:59D'autres journaux ne le font pas.
44:01Et les éditorialistes en PQR,
44:03ils n'ont pas d'arcobes.
44:05Ce qui me frappe dans ce métier
44:07de journaliste,
44:09c'est là où il devrait avoir l'esprit critique,
44:11c'est l'aspect moutonnier
44:13de ce métier, je vous assure.
44:15Par panurgiste,
44:17par pourquoi pas...
44:19Je ne veux pas être désagréable
44:21avec mes confrères,
44:23mais je suis frappé de ça.
44:25Il y a toute une lettre.
44:27Le Rassemblement national
44:29est aux portes du pouvoir.
44:31Nous, journalistes de 20 minutes,
44:33demandons un engagement clair.
44:35À quelques jours du second tour des législatives,
44:37la direction du journal s'entête à réclamer
44:39une ligne qu'elle estime neutre.
44:41Pourtant, dès 2002, et seulement un mois et demi après sa naissance,
44:4320 Minutes a supporté les valeurs progressistes
44:45jusqu'en une, à l'époque où Jean-Marie Le Pen
44:47a fait son tour, le journal titré
44:49« Faites pas des cons ! »
44:51Et alors,
44:53les universités et grandes écoles françaises
44:55ont exprimé leur rejet du Rassemblement national
44:57au lendemain du premier tour des législatives,
44:59évoquant la mise en danger de l'enseignement supérieur
45:01et la chance qu'il offre
45:03à toute la jeunesse. Ils évoquent également un risque
45:05pour les universités européennes et le programme
45:07Erasmus.
45:09C'est intéressant parce que
45:11en sociologie, c'est les profs,
45:13les magistrats,
45:15les journalistes, c'est trois catégories
45:17qui sont comparables. Trois catégories
45:19déclassées depuis 30 ans,
45:21trois catégories de gens qui sont
45:23généralement plutôt cultivés, qui ont fait des études,
45:25et trois catégories
45:27hélas candidées classées
45:29qui ont des revenus aujourd'hui
45:31sans dire moins importants, une place
45:33dans la société moins importante qu'ils avaient
45:35il y a 30 ou 40 ans.
45:37Et ces gens-là ne sont pas contents
45:39de leur vie, bien souvent,
45:41donc ils veulent changer
45:43un peu la vie et ils ont
45:45des accès révolutionnaires
45:47parce qu'effectivement, mais dans ces
45:49trois catégories, c'est vrai que parfois,
45:51comment dire, il y a des gens
45:53qui peut-être rêvaient d'une autre vie
45:55et puis ils ne l'ont pas eue.
45:57Mais parmi ceux que vous avez cités, moi ce qui m'inquiète le plus,
45:59c'est ceux qui exercent un pouvoir,
46:01par les journaux, par les magistrats,
46:03parce qu'ils ont déjà annoncé qu'ils rentreraient en résistance.
46:05Il n'y a pas un magistrat
46:07qui a démissionné en 41,
46:09en 40, donc ils n'ont pas démissionné là.
46:11Vous allez vous faire des amis.
46:13Non mais c'est historiquement vrai ce que je dis.
46:15C'est vrai.
46:17Non parce qu'à l'époque, on leur avait demandé de prêter serment.
46:19Bien sûr.
46:21Il y en a un qui n'a pas prêté serment.
46:23On ne va pas leur demander de prêter serment à Bardella.
46:25Il n'y en a pas un qui n'a pas démissionné, arrêté.
46:27Non mais c'est vrai que la magistrature
46:29sous l'occupation n'a pas brillé
46:31par son courage, mais on a le droit de le dire, sans faire offense
46:33à la magistrature.
46:35C'est historiquement vrai.
46:37Les journalistes
46:39ont été parfois plus flamboyants.
46:41Très bon film de Costa-Gavras sur le sujet.
46:43Bon, on va terminer
46:45cette émission en saluant de nouveau l'équipe de France.
46:47Elle est formidable cette équipe de France.
46:49Comme on le disait tout à l'heure.
46:51Parce qu'ils gagnent sans marquer, c'est pas mal.
46:53C'est un concept.
46:55Moi j'aime bien avoir des buts quand je regarde un foot.
46:57Jules Koundé vient d'appeler à faire barrage
46:59contre le Rassemblement National.
47:01On pourrait imaginer qu'il fasse barrage
47:03contre le Portugal, le meilleur adversaire.
47:05Mais lui, il appelle à faire
47:07barrage contre le Rassemblement National.
47:09La France gagne.
47:11Ce qui est amusant chez Jules Koundé
47:13c'est que si
47:15le Rassemblement, si par exemple c'est LFI
47:17qui est au pouvoir. LFI
47:19en termes d'imposition,
47:21ils imposent non seulement
47:23les salaires en France, mais les salaires
47:25à l'étranger.
47:27Mais c'est pas constitutionnel.
47:29C'est démagogique. Ils vont taxer à 90%.
47:31Hollande s'est fait retoquer
47:33pour ses 75%.
47:35La constitution l'empêche, c'est confiscatoire.
47:37Tous les footballeurs partent à l'étranger.
47:39Ils partent déjà à l'étranger.
47:41En tout cas, on salue
47:43l'équipe de France, on la félicite et on se félicite
47:45d'Idie Deschamps qui est
47:47le grand architecte de cette équipe de France
47:49et qui va nous emmener loin.
47:51Croyez-moi.
47:53C'est pas flamboyant, mais vous ce que vous aimez
47:55c'est le ballon. Allez au cirque
47:57si vous voulez voir des jongleurs.
47:59Moi j'aime bien jouer au foot, au ballon.
48:01Vous avez joué au football, Georges ?
48:03Quelle place vous jouiez ?
48:05Je marquais des buts.
48:07C'est vrai ça ?
48:0914, 15, 16 ans, oui.
48:11Mais vous avez joué vraiment dans une équipe ?
48:13J'ai joué dans mon équipe scolaire.
48:15Vous jouiez scolaire ?
48:17Une équipe scolaire ?
48:19Je me méfie, vous jouiez dans la cour à la récréation.
48:23Il est terrible.
48:25Est-ce que vous étiez licencié d'un club ?
48:27Oui, j'ai joué au foot.
48:29A l'époque c'était l'AS Vienne,
48:31dans les airs.
48:33Si des gens vont jouer avec Georges Fenech,
48:35qu'il nous envoie des preuves de ce que dit
48:37Georges du football.
48:39J'ai le droit de donner mon opinion.
48:41Mais évidemment que vous avez le droit.
48:43J'arrive pas à regarder le match.
48:45Mais à la fin c'est toujours le gagnant qui a raison.
48:47C'est comme l'électeur, et qui gagne.
48:49Il manque toujours le gagnant qui gagne.
48:51Julien Pasquet, nous avons longtemps
48:53avec Julien fait une émission qui s'appelait
48:5513h foot, 20h foot, et à cette heure-là d'habitude
48:57on aurait débriefé il y a quelques années le match.
48:59Qu'avez-vous pensé du match de l'équipe de France ?
49:01Je pense que c'est honorable. On s'en sort bien face à une équipe
49:03de Belgique qui a bien bétonné, qui a joué derrière,
49:05comme l'ont fait les Pays-Bas d'ailleurs avant.
49:07Maintenant on brille pas offensivement. Je suis inquiet pour la suite.
49:09Si on joue l'Espagne, si on joue l'Allemagne,
49:11je pense que ça se passera différemment, Pascal.
49:13Ça tombe bien puisqu'on joue mieux l'Espagne.
49:15Oui, on est dans le tableau de l'Espagne.
49:17Ça peut être la demi, je crois.
49:19Mais ils croient qu'on est déjà en quart, Pascal.
49:21Et puis le Portugal, ça joue.
49:23Mais on est en quart !
49:25Vous vous êtes trompés tout à l'heure. Je vous ai parlé des huitièmes.
49:27Bon bref, c'est pas grave.
49:29Mais franchement, c'est pas glorieux ce qu'on a vu ce soir, Pascal.
49:31L'important, c'est de gagner.
49:33L'important, c'est ce que pensent lesateurs.
49:35Vous parlez de politique, évidemment.
49:37Évidemment !
49:39On sera avec Manon Aubry aux alentours de 22h.
49:41Reste avec nous.
49:43On a beaucoup de questions, évidemment.
49:45On va garder deux, là.
49:47Les deux qui rigolent en ce moment sur le plateau.
49:49Je suis désolé, c'est parce que Georges Schoenecker
49:51me dit qu'il était un petit Maradona
49:53et que tout le monde le voulait dans son équipe.
49:55Il est con, il est con.
49:57Non, mais vous n'avez pas dit ça.
49:59Si, je vous jure qu'il est ça.
50:01Vous n'avez pas dit ça.
50:03Je n'ai pas dit ça, ce n'est pas vrai.
50:05Je vous le jure sur ce que j'ai de plus cher.
50:07Vous n'avez pas dit ça.
50:09J'étais un petit Maradona, tout le monde me voulait dans son équipe.
50:11C'est vrai, je n'osais pas le dire.
50:13Maintenant, c'est lui qui le dit.
50:15S'il vous plaît, terminez.
50:17Parce que c'est désolant.
50:19Je vous prends dans le couloir, comme vous voulez.
50:21Je vous en prie.
50:27S'il vous plaît, pas de promesses.
50:33Je vous laisse ma place demain, Georges.
50:3519h dans le couloir.
50:37Sinon pour l'émission, Olivier vous l'a dit,
50:39Manon Aubry à 22h et puis on va bien sûr,
50:41avec Gauthier et Yoann, décrypter
50:43toutes les conséquences de ce premier tour
50:45historique et le score du RN.
50:47C'est un match qui reste dans une position tout à fait honorable.
50:49Une Macronie en perdition.
50:51Voilà un petit peu le bilan
50:53que l'on peut tirer de ce premier tour.
50:55On va décrypter tout ça.
50:57Je salue Agathe Delafontaine qui dit
50:59je pleure de rire pour le petit Maradona.
51:01Vous voyez, vous avez des supportrices,
51:03cher Georges.
51:05Il y a quelqu'un qui disait
51:07c'est sérieux la politique.
51:09C'est vrai que c'est sérieux,
51:11mais si on peut de temps en temps avoir
51:13un peu de légèreté dans nos discussions,
51:15pourquoi pas, non ?
51:17J'imagine aujourd'hui continuer avec la petite troupe
51:19à sourire et à ne pas tout prendre en tragique.
51:21Il faut le faire.
51:2320 minutes d'ailleurs, c'est le groupe West France
51:25me dit Florian Bachelier.
51:27Et il a raison.
51:29Qui était avec nous ce soir ?
51:31Nicolas Bayet était à la réalisation.
51:33Hugo Trindade était à la vision.
51:35Guillaume Marceau était au son.
51:37Je remercie Benjamin Nau que j'ai croisé
51:39aujourd'hui parce qu'il regardait beaucoup
51:41le match de football.
51:43Robin Piette.
51:45Et l'excellente
51:47Noémie Hardy,
51:49qui est une jeune femme remarquable et qui est avec nous
51:51désormais tous les jours.
51:53Toutes les émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
51:55A demain matin.