Le débrief de France-Irlande : "Le rugby produit par le XV de France est relativement pauvre"

  • il y a 6 mois
L'après-match suite à la défaite du XV de France contre l'Irlande (38-17) à Marseille en ouverture du Tournoi des 6 Nations.

Présenté par Alexandre Priam, avec nos commentateurs en direct du Vélodrome François Trillo et Daniel Herrero, nos consultants Julien Tomas et Philippe Spanghero, auditeurs et invités.

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Transcript
00:00:00 Deux questions à Daniel pour le débrief, avant de rentrer totalement dans l'heure de l'après-match.
00:00:07 Deux questions pour toi Daniel.
00:00:09 La première, aujourd'hui, est-ce que tu considérerais que tu as vu deux équipes d'un niveau différent,
00:00:18 d'un niveau réellement avec un véritable écart entre deux nations, entre la France et l'Irlande ?
00:00:24 Indéniable, indéniable. Pour affirmer une différence incontestable et large, large, tu vois,
00:00:33 l'écart entre les deux équipes, il faut reprendre le déroulé du match.
00:00:37 Presque dans tous les secteurs, ils nous ont été supérieurs.
00:00:40 Pas radicalement dans le sens de la conquête, mais un petit peu quand même.
00:00:43 Pas radicalement dans le sens de, je dirais, du volume de ballon.
00:00:48 Les Irlandais ont eu dans les mains un petit peu plus de ballon que les Français.
00:00:54 Mais par contre, dans le sens de la production, les Irlandais ont joué au rubis tout le match.
00:01:00 Les Français ont défendu les trois quarts du match et n'ont pas très bien défendu.
00:01:05 Ils ont récupéré peu de balles de leur secteur défensif très volumineux
00:01:09 et dans le secteur de la construction, les Français ont fait peu ou très peu.
00:01:13 Il y a un insondable écart entre le désir de construction, l'utilisation de la balle, le jeu de rubis produit.
00:01:22 Là, nous sommes dans... Il y a un écart que... Nous nous avons fait peu ou très peu.
00:01:26 Dans le secteur du combat, dans le secteur, le fameux secteur, on ne reviendra pas,
00:01:32 de l'énergie combative, tu vois, bon, on a fait peu.
00:01:35 On a eu deux ou trois môles un peu efficaces, une mêlée, bon, gentillette.
00:01:39 Gentillette, ça veut dire en production, quoi. Qu'est-ce qu'on a fait avec des ballons de cinq ?
00:01:42 Alors que nos adversaires irlandais, dans tous les secteurs du jeu, ont construit.
00:01:48 Ils ont construit de loin, ils ont construit de près, ils ont un peu construit en relance.
00:01:52 Ils ont construit sous la pression de leur jeu au pied. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais ils en ont mis dessous.
00:01:56 Ils ont construit à partir de tous les ballons qu'ils ont gagnés dans les phases ordonnées.
00:01:59 Dans les phases ordonnées, touche, ils ont construit. Presque toutes les touches, ils nous ont fait un truc.
00:02:03 Tu vois, sur les mêlées, presque toutes, ils ont fait un truc.
00:02:05 Tous les ballons qui sont partis derrière ont été l'objet d'une construction.
00:02:09 Tous ! Tous, il y a eu des redoublés, des sautés, des retours intérieurs.
00:02:14 Tu vois, du travail, de malaxer une défense par la préoccupation.
00:02:19 En même temps, comme ils sont incontestablement plus huilés collectivement,
00:02:23 on disait tout à l'heure, c'est pas une offense non plus, mais on disait,
00:02:26 tel qu'on les voit aujourd'hui, ça fait un moment qu'on les voit, ça fait 4 ou 5 années.
00:02:29 Ils ont ce jeu-là, ils ont cette huile-là, ils ont cette précision-là, ils ont cette application-là.
00:02:34 Mais ils ne l'ont refait aujourd'hui. Ils l'ont refait jusqu'à demi-final de la Coupe du Monde.
00:02:37 Et ils sont dans ce continuum. Eux, ils n'ont rien à innover. Ils ont un peu à améliorer ça.
00:02:42 Aujourd'hui, ils nous montrent un bon niveau quand même.
00:02:43 Ils nous montrent un très bon niveau de rugbier européen.
00:02:46 Ils nous filent 40 points, ils nous marquent 5 essais, ils ont 7 ou 8 occasions d'essais.
00:02:51 Et leur meilleur joueur, c'est un enfant trouvé dans la rue à Dubleng, il a 22 ans.
00:02:56 Tu vois, ça atteste en même temps qu'il y a une espèce de préoccupation de valoriser un peu
00:03:02 de ces ventilations de groupe. Le Kess d'Irlande, il est en place.
00:03:06 Il n'a pas beaucoup bougé à partir des douleurs de la Coupe du Monde.
00:03:09 Le Nôtre, il est fracassé. Il a sans doute beaucoup bougé dans son cœur après la Coupe du Monde.
00:03:14 Et nous avons surtout la sensation que rien ne s'est produit dans l'évolution des choses.
00:03:21 Justement, tiens, rapidement, une réponse rapide.
00:03:24 Je ne sais pas, je ne sais pas.
00:03:27 Je sais, entre la défaite en quart de finale face à l'Afrique du Sud,
00:03:31 on va dire la vraie fausse analyse de la part de Fabien Galtier, la conférence de presse, tout ça.
00:03:39 Et aujourd'hui, ce premier match, est-ce que tu as l'impression qu'on a tiré les leçons
00:03:43 de la Coupe du Monde suffisamment du côté du staff des Bleus ?
00:03:46 Ah ben non, on n'a pas lu les paramètres de la déception. Pourquoi on a perdu ?
00:03:53 On n'a pas lu pourquoi notre rubis était assez faible, mais notre énergie était considérable.
00:03:57 On a perdu pourquoi ? Notre énergie était considérable, mais on n'avait quand même pas une santé débordante.
00:04:02 C'est-à-dire que sur le plan athlétique, la Coupe du Monde ne nous a pas montré notre meilleur niveau de rayonnement.
00:04:09 On a perdu parce qu'en rien, nous n'avons produit pendant toute cette Coupe du Monde,
00:04:12 y compris le quart de finale, non pas désastreux, mais décisif pour le destin.
00:04:17 Nous n'avons pas produit un rubis qui nous permet d'expliquer que nous sommes en progression,
00:04:22 nous sommes en avançant, nous sommes en amélioration.
00:04:25 Non, le rubis produit par le KF de France est relativement pauvre,
00:04:28 excepté le brio de deux ou trois joueurs capables de vous faire gagner des matchs.
00:04:32 Mais l'ensemble, on compte que notre potentiel offensif, je dirais avec la construction de notre équipe,
00:04:40 une paire de demi, c'est-à-dire numéro deux quand même,
00:04:44 avec notamment un demi-numéré aujourd'hui relativement peu actif dans la construction,
00:04:49 deux centres de gaillardise incontestable et de volonté absolue,
00:04:52 mais quand même très limité dans la fluidité du jeu, dans la variété de la construction.
00:04:57 Nous avons trop souffert d'un rubis appauvri, qui ne propose pas, qui hormit notre générosité.
00:05:05 La fin de la Coupe du Monde nous avait montré un peu insuffisant.
00:05:08 On a été vaillant jusqu'au bout, on a été une équipe remarquable sur le plan de son entité collective.
00:05:17 C'est une belle équipe, mais ce n'est pas une grande équipe de rubis.
00:05:19 Et aujourd'hui, il y a de la douleur dans les cœurs des hommes.
00:05:23 On n'est pas très très bon, on n'est pas très très joyeux,
00:05:26 on est quand même un peu angoissé sur la qualité du rubis qu'on va produire,
00:05:29 et on ne sent en rien un signe d'évolution.
00:05:32 On pourrait dire qu'on aurait pu prendre lourd aujourd'hui, on en prend 40, on n'aurait pas pu.
00:05:38 Si nous avions produit malgré tout, malgré tout, des intentions, des volumes de jeu, des évolutions,
00:05:48 là non, nous avons été trop pauvres, trop pauvres pour avoir l'ombre d'une satisfaction.
00:05:54 François, toi qui as fait toute la Coupe du Monde auprès des Bleus pour TF1 et pour Sud Radio,
00:05:58 comment t'expliques cette telle différence entre ce qu'on a vu,
00:06:04 et encore ce n'était pas ultra convaincant non plus à la Coupe du Monde,
00:06:07 on n'était pas non plus à la rue, alors que ce soir, il y a une totale différence.
00:06:13 Tiens d'ailleurs, on pose la question et je vais t'inviter à y répondre.
00:06:16 Quelle est la principale raison selon vous de la défaite du 15 de France face à l'Irlande ?
00:06:20 C'est le sondage Sud Radio qu'on vient de publier avec toute l'équipe, avec Antoine Mazer et Clément Combes.
00:06:24 En 1, l'Irlande trop forte, en 2, les absences, en 3, les choix de Galtier, ou en 4, le carton rouge ?
00:06:31 Quel est ton avis, François ?
00:06:33 Je vais pas me mouiller, je vais dire un petit peu de tout quand même.
00:06:38 Ah en vrai ?
00:06:39 Oui, un petit peu de tout, parce que c'est vrai que le carton rouge, il impulse, il influe quand même beaucoup.
00:06:46 Avant le carton rouge, j'ai un carton jaune.
00:06:47 Donc ça veut dire que sur une demi-heure, il n'y a que 20 minutes, mais il y a déjà un écart.
00:06:54 On a trop subi et on va dire l'inconsistance dont on a fait preuve,
00:06:59 elle est le signe quand même qu'il y a eu peut-être un mal provoqué par la Coupe du Monde
00:07:07 que cette équipe n'a pas su sans doute percevoir.
00:07:10 Parce que quand on écoutait les discours, c'était non, tout va bien, on est serein, etc.
00:07:14 Moi, j'ai vu une équipe qui n'avait pas confiance en elle, qui était un peu courte physiquement
00:07:19 et qui n'avait plus la rage telle qu'on l'avait vue défensivement.
00:07:22 Souvent, elle remettait toujours de l'avancée.
00:07:25 Quand elle était l'an dernier, on l'avait vécue à Dublin,
00:07:28 ça avait été une première mi-temps de très très grands niveaux.
00:07:31 Absolument, sauvage jaune et de haut niveau.
00:07:33 Oui, de haut niveau avec des Français qui avaient essayé, qui avaient sans doute peut-être même trop joué.
00:07:37 Là, on a l'impression qu'ils ont tellement voulu calculer les petits jeux, les trucs, le jeu au pied.
00:07:43 On va jouer, on va être plus tactique et plus malin que l'adversaire.
00:07:46 Au final, on est un peu passé à côté de ça, on s'est fait prendre à la gorge.
00:07:51 Ah oui, on a retrouvé les Irlandais là où on les avait laissés,
00:07:56 sur le même niveau, sur leur qualité, sur leur volume de jeu de rugby.
00:08:00 Ils sont intacts, ils sont même un peu mieux, nous semble-t-il.
00:08:03 Et nous avons trouvé une équipe de France qui porte sur les épaules la douleur d'une équipe
00:08:10 qui voit qu'elle ne progresse plus, qui ressent que ça ne s'améliore pas,
00:08:14 qui souffre sans doute un peu de ne pas bien jouer au rugby
00:08:17 et qui essaye de se sauver pour l'instant dans l'allure presque essentiellement sur sa vaillance et son courage.
00:08:24 Bon, et comme en même temps, la qualité défensive, au moment où on voit sur les antennes,
00:08:28 on voit Sean Edwards, notre spécialiste de la défense,
00:08:31 qui était à juste titre porté au nu il y a deux ans parce que l'équipe de France était impénétrable.
00:08:37 La forteresse française ne subissait aucun assaut dangereux.
00:08:41 Là, on vient de prendre 5 essais, on aurait pu en prendre 7.
00:08:44 Même dans les... On n'a pas vu l'année dernière qu'on en prenait 2-3 par match,
00:08:49 là où on en prenait 0 il y a 2 ans.
00:08:51 Tu vois, on n'a pas vu que ce secteur-là avait perdu un peu de sa robustesse,
00:08:56 de son assurance et de la confiance qu'il donnait à l'équipe.
00:08:59 Et comme nous n'avons pas les arguments dans la construction du jeu pour marquer 2-3 essais
00:09:04 sur des équipes de très haut niveau, nous parlons sur ce niveau-là.
00:09:11 Là, il nous reste aujourd'hui, il nous reste...
00:09:14 Alors c'est difficile parce que... Tu vois, mais...
00:09:18 Proche du rien ! Proche du rien !
00:09:21 Proche du rien ! Il n'y a pas une note où tu te dis "Ah, là, pas mal !"
00:09:27 Où on essaye de trouver ? Un seul bon joueur pas vu.
00:09:32 Un seul secteur du jeu, la défense, non.
00:09:34 Le secteur offensif, encore moins que non.
00:09:36 Tu vois, non, mais c'est vrai ! La défense...
00:09:40 C'est globalement ce qu'on voit de la part des auditeurs d'ailleurs sur le Twitch de Sudran.
00:09:43 Le secteur de pied !
00:09:45 Tu vois, le secteur de pied...
00:09:48 Alors là-dessus, il s'ajoute en même temps les...
00:09:53 Je ne sais pas comment on pourrait dire, tu sais, mais quand tu vois...
00:09:56 Quand tu vois que la faiblesse s'associe à la bêtise.
00:10:00 Je n'ose pas dire, tu vois, le comportement de Willem C.
00:10:03 Mais quand on n'est pas trop trop bon...
00:10:06 Je n'ose pas dire non plus que la couillonnade peut commencer à arriver.
00:10:09 L'approximation de la course, la mauvaise passe...
00:10:12 Tu vois, la sévérité stupide...
00:10:15 Et ça, ça se voit.
00:10:18 Les comportements pas vraiment individualistes, mais...
00:10:21 Je suis assez content, moi, des 7 ou 8 dernières minutes avec l'arrivée des jeunes.
00:10:24 Mais je sens en même temps que dans l'arrivée des jeunes, tu as une volonté de dire...
00:10:27 Tu es presque un peu égoïste.
00:10:29 Tu es presque un peu égoïste, tu vois ?
00:10:31 On n'est plus dans l'incertitude...
00:10:36 Voilà, c'est ça, ouais.
00:10:38 Et d'ailleurs, on est en direct sur Twitch, sur Sud Radio.
00:10:41 Daniel, on a beaucoup de réactions, on a pas des auditeurs.
00:10:43 Vas-y.
00:10:44 On a Kefa qui nous parle d'un sentiment de honte, un petit peu, ce soir.
00:10:49 On a Julien Thomas, évidemment, qu'on reçoit, avec Philippe Panguero.
00:10:52 Tous les deux arrivent. Salut les gars.
00:10:54 On a Justine Saint-Selens, notre confrère de l'équipe, qui résume, je trouve, plutôt pas mal ce match.
00:11:01 Elle dit "On a perdu la bataille sur laquelle on avait misé le combat.
00:11:06 Pas un ballon rapide à jouer, beaucoup trop de temps et d'énergie passées à défendre,
00:11:09 dominés sur les impacts en défense quand on attaque, l'intensité combattue."
00:11:14 On s'est fait battre sur l'intensité combattue.
00:11:17 La sensation, c'est qu'aujourd'hui, dans tous les secteurs, et notamment dans notre faire de lance, dans le combat,
00:11:24 nous avons été battus. Julien Thomas, je te sens abattu.
00:11:26 C'est aussi le cas de El Matador77 qui nous dit "Je suis abattu".
00:11:31 J'ai l'impression que c'est aussi ton état actuellement.
00:11:34 Eh bien, premier match face à l'Irlande, la grosse sécurité numéro un mondial,
00:11:38 et puis surtout au Vélodrome, tu te dois d'être assez humilié.
00:11:42 Donc un peu abattu, forcément, ce début de tournoi.
00:11:45 J'ai vu une équipe de France abattue, pour moi, je suis abattu là maintenant,
00:11:50 du fait qu'il y a ce dernier quart d'heure, j'ai l'impression qu'on baissait les armes.
00:11:54 Honnêtement, j'ai l'impression qu'ils se disaient, au bout d'un quart d'heure avant la fin,
00:11:58 qu'il fallait rentrer au bus et rentrer à l'hôtel, que le match était interminable.
00:12:01 Et ça, cette caractère que montre cette équipe de France, on ne l'avait jamais vu jusqu'à présent.
00:12:07 Et ils m'ont fait un petit peu douter sur ce potentiel mental.
00:12:11 Maintenant, il y a X facteurs dont on va parler, si vous voulez, mais qui sont à remettre en question.
00:12:16 On est là jusqu'à minuit.
00:12:18 D'ailleurs, vous pouvez nous appeler à 0826 300 300 et vous réagissez aussi.
00:12:21 Vous êtes près d'une vingtaine déjà à commencer à réagir sur la chaîne Twitch, le Tudor Radio.
00:12:24 Philippe Spanghero, on ne va pas vous mentir, on vous dit totalement la vérité.
00:12:29 Philippe était au vélodrome pour l'avant-match.
00:12:31 Philippe a quitté le stade durant la partie.
00:12:33 C'était insoutenable pour toi, Philippe ?
00:12:36 Franchement, je l'ai mal vécu.
00:12:37 Je ne vous cache pas que...
00:12:38 Non, mais tu es parti du stade en courant en pleine rencontre.
00:12:43 Je suis parti en courant à la mi-temps, pour ne pas louper grand chose.
00:12:49 Je vous écoutais à la radio et j'ai vu l'entame de deuxième période.
00:12:54 Je me suis dit "putain, je vais louper un scénario".
00:12:57 J'en rêvais.
00:13:00 J'aurais été frustré, mais ça n'a pas eu lieu.
00:13:03 Honnêtement, ce n'est pas facile de le dire après coup,
00:13:07 mais j'étais très inquiet avant ce match.
00:13:10 Je le répète, je trouve qu'on a peut-être minimisé le traumatisme
00:13:16 de cette élimination en Coupe du Monde.
00:13:19 Je pense qu'on va mettre beaucoup de temps à le digérer.
00:13:22 Je trouve aussi qu'on a voulu se rassurer,
00:13:25 qu'on a mis un mouchoir un peu vite sur des joueurs,
00:13:29 peut-être en bout de course, et ça me fait mal de le dire
00:13:32 parce que c'est des joueurs qu'on aime, mais Gaël Ficou,
00:13:35 aujourd'hui, est en difficulté.
00:13:37 Moi, ce qui m'interpelle aussi,
00:13:39 et ce qui fait qu'on est un peu abattu,
00:13:40 c'est que des joueurs, par exemple,
00:13:42 qui étaient toujours capables de nous remettre
00:13:44 dans le sens de la marche,
00:13:45 un joueur comme Damien Penaud, aujourd'hui, passe à côté.
00:13:48 Des joueurs qu'on avait l'habitude de voir être des leaders
00:13:52 capables de nous remettre dans le sens de la marche.
00:13:53 Donc, il y a beaucoup de signaux faibles.
00:13:56 On se posait la question avant le match de savoir
00:13:58 comment il valait mieux démarrer.
00:13:59 Est-ce que c'était face à une grosse écurie
00:14:02 ou à une petite, entre guillemets, comme l'Italie ?
00:14:05 J'avais dit qu'il valait mieux un gros parce que face à une petite,
00:14:08 on n'aurait pas eu les réponses à nos questions.
00:14:11 Là, on a quand même les réponses à nos questions
00:14:14 et honnêtement, on les prend en pleine gueule
00:14:16 et ça fait quand même mal.
00:14:18 Il y a une certaine douleur.
00:14:19 Ça fait très mal.
00:14:22 C'est vrai que...
00:14:23 Est-ce qu'on s'attendait...
00:14:24 On savait que ça allait être difficile face à l'Irlande,
00:14:26 Daniel, François, mais l'ampleur, quand même,
00:14:28 nous laisse un petit peu pantois.
00:14:31 Parce qu'en fait, très rapidement,
00:14:33 je me souviens dans ta voix, François,
00:14:34 et aussi dans la tienne, Daniel,
00:14:36 aux alentours de la 25e, on se dit
00:14:38 "Oh là là, ça va être dur, ça va être long aujourd'hui".
00:14:41 Je crois qu'à un moment, François, tu dis
00:14:43 "Pour l'instant, il n'y a rien à dire".
00:14:45 Il y avait 17 à 3.
00:14:47 On était spectateurs de cette volée, comprenez.
00:14:50 On a quand même pris une leçon sur 2-3 mouvements
00:14:54 de plus de 5 temps de jeu
00:14:56 où la défense a explosé.
00:14:58 Jamais depuis 4 ans, on n'avait vu une défense
00:15:00 quand même s'effriter aussi rapidement, Daniel.
00:15:03 Moi, c'est ça qui m'a un peu inquiété
00:15:05 parce que, on va dire,
00:15:06 ce n'est pas un problème de forme physique,
00:15:08 ce n'est pas un problème d'organisation,
00:15:11 c'est quand même...
00:15:13 Je ne sais pas, là, il manquait un truc,
00:15:14 il manquait un ressort.
00:15:15 Le traumatisme dont parlait Philippe,
00:15:18 peut-être qu'effectivement, on l'a minimisé
00:15:19 et que surtout, on ne l'a pas bien jogé.
00:15:21 Mais il y a un truc qui était cassé,
00:15:23 là, quand même, ce soir.
00:15:25 Oui, et pas pour copier Justine,
00:15:26 qui dit quand même, on avait sans doute ressenti
00:15:29 que nos coachs, dans la période,
00:15:30 avaient choisi l'intensité combattue.
00:15:33 Très bien, vous ne comprenez pas bien
00:15:34 ce que ça veut dire, mais...
00:15:35 On va mettre l'accent sur le combat.
00:15:36 Merci, ça va.
00:15:37 Ça fait mille ans qu'on dit quand même,
00:15:38 on ne baisse pas les yeux.
00:15:39 Oui, oui, excusez-moi.
00:15:41 Tu vois, mais c'est une alerte considérable.
00:15:44 C'est une alerte considérable sur...
00:15:46 Aujourd'hui, tu vois, combattre.
00:15:50 Ah bon ?
00:15:51 Quel est l'appel que tu fais avec ça ?
00:15:52 Tu appelles l'orgueil des hommes,
00:15:54 tu appelles leur vaillance,
00:15:55 tu appelles leur générosité,
00:15:57 tu appelles le jeu prudent,
00:15:58 tu appelles...
00:15:59 On n'en fait peut-être pas beaucoup,
00:16:00 mais on s'applique sur le combat,
00:16:02 on ne subit pas dans les affrontements.
00:16:03 Toutes ces paroles millénaires
00:16:05 de toutes les équipes souffrantes
00:16:07 qui pourront mettre le nez à la fenêtre
00:16:08 appellent l'orgueil des hommes, tu vois.
00:16:10 Avec une formulation comme ça,
00:16:12 c'est dans cet angle-là
00:16:13 qu'on va choisir notre stratégie.
00:16:15 Déjà, tu annonces que tu vas faire un peu de jeu,
00:16:17 que tu vas faire un peu de passe,
00:16:18 que tu vas faire un peu de course,
00:16:19 que tu vas être relativement prudent,
00:16:21 que tu vas être économe,
00:16:22 en fait, tout ça, tu vois.
00:16:24 Bon, là, c'est un signe.
00:16:25 Et effectivement, si tu t'annonces là-dessus,
00:16:27 il faut que tes mecs, ils soient des diables.
00:16:28 Et tes mecs, des diables,
00:16:30 ils sont peut-être pas très bons en rubis,
00:16:31 mais ils vont pas pas dans la pression.
00:16:32 Ça, ça nous est arrivé quelques fois
00:16:33 dans ce caisse de France.
00:16:34 On l'a vu, tu vois,
00:16:35 c'est suffisamment ordonné
00:16:38 dans la puissance, dans la volonté
00:16:40 et dans l'agressivité
00:16:40 que, ma foi, des matchs se maintenaient
00:16:42 et l'exploit d'un goût de deux
00:16:42 nous donnait vainqueur.
00:16:44 Aujourd'hui, bon, là,
00:16:46 le désastre, il est total.
00:16:48 Mais quand même, en même temps,
00:16:49 quand tu fais cette option
00:16:50 de choisir dans ce premier match du tournoi
00:16:52 contre une équipe très forte,
00:16:53 dont tu sais qu'elle est très forte
00:16:54 et que tu sais qu'elle n'a pas morflé
00:16:56 dans le sens profond du match, du jeu.
00:16:59 Cette équipe d'Irlande ne s'est pas trouvé
00:17:01 déshonorée par la défaite.
00:17:03 Je vais vous dire un truc,
00:17:04 moi, j'ai pas vu l'immense équipe d'Irlande
00:17:05 aujourd'hui, mais j'ai pas l'impression
00:17:07 d'avoir une équipe qui nous a appris le rubis.
00:17:09 Ils nous ont pas forcé, tu vois.
00:17:10 Oui, mais quand même,
00:17:12 tu te rappelles les matchs qu'ils font
00:17:14 en quart de finale contre les Blacks.
00:17:17 Ils jouent, ils jouent toute la Coupe du Monde,
00:17:19 ils jouent, ils battent les Blacks,
00:17:20 en coup, en pool,
00:17:23 ils perdent au millimètre
00:17:25 contre les Blacks en demi-finale
00:17:28 et ils jouent toute la Coupe du Monde.
00:17:30 Ils jouent beaucoup, ils construisent beaucoup,
00:17:32 ils sont certes dans l'ordre, dans la méthode
00:17:34 qui laisse penser que parfois,
00:17:35 c'est assez facile à lire, faux.
00:17:37 Et là, tu les retrouves intactes,
00:17:39 les nôtres, tu les retrouves avec
00:17:41 une angoisse sur le contenu,
00:17:42 ils vont faire quoi ?
00:17:43 Et à la sortie, ils continuent à pas faire grand chose
00:17:45 et simplement, en puissance, en fraîcheur,
00:17:47 en agressivité et même dans le sens du combat
00:17:49 où malgré tout, nous avions quelques désenses,
00:17:51 à la sortie, on prend trois essais sur molle,
00:17:53 on en marque quasiment aucun
00:17:54 et on est aux limites d'être débordés
00:17:57 dans tous les secteurs.
00:17:58 Là, nous, nous sommes bas, très bas,
00:18:01 nous sommes souffrants dans le cœur,
00:18:02 probablement un peu et surtout
00:18:04 dans la qualité de notre rubis.
00:18:05 Désolé.
00:18:07 On a Kefa qui nous dit sur Twitch,
00:18:09 Fabien Galtier ne peut pas nous sortir
00:18:10 sa langue de bois habituelle,
00:18:11 je cite évidemment.
00:18:12 Il devra cette fois-ci répondre aux questions.
00:18:15 J'imagine que c'est une référence
00:18:17 à la conférence de presse qu'il y avait eue
00:18:19 après la Coupe du Monde
00:18:20 où finalement, on était resté sur,
00:18:22 sur, on va dire, un débrief
00:18:25 qui avait été quand même très light.
00:18:27 Est-ce qu'aujourd'hui, là, ce soir,
00:18:29 Fabien Galtier, il doit parler clairement
00:18:33 sur ce qui s'est passé,
00:18:34 est-ce qu'il doit s'exprimer
00:18:35 plus clairement ce soir
00:18:37 au lieu d'utiliser des formules
00:18:39 un peu philosophiques étranges ?
00:18:42 Je peux répondre ?
00:18:43 Moi, je pense que déjà,
00:18:44 de manière générale,
00:18:45 il doit s'exprimer plus clairement
00:18:47 dans la victoire comme dans la défaite,
00:18:49 parce que souvent,
00:18:51 sa communication est alambiquée.
00:18:52 Mais après, il ne pourra pas se dérober
00:18:54 sur le fond.
00:18:56 Mais le problème, c'est que
00:18:57 quand tu ouvres la boîte de la défaite,
00:19:00 après, tu rentres dans le cercle vicieux
00:19:03 du doute.
00:19:05 Et voilà, est-ce qu'il faut changer ?
00:19:07 Est-ce qu'il faut changer,
00:19:08 aller reconduire tel joueur ?
00:19:12 Faire rentrer des jeunes ?
00:19:13 On rentre dans tout ce qu'on a connu
00:19:15 et qu'on a un peu oublié
00:19:17 ces quatre dernières années,
00:19:18 mais qui va animer quand même
00:19:20 nos discussions et qui va forcément
00:19:22 mettre la pression sur cette équipe
00:19:23 qui est forcément dans le doute,
00:19:24 là, ce soir.
00:19:26 Ben oui, enfin,
00:19:28 notre coach et les gens,
00:19:30 le collectif qui gère
00:19:32 notre équipe nationale,
00:19:33 se doit de constater objectivement
00:19:36 que la façon dont on traite
00:19:38 le jeu de rubis à ce plus haut niveau là,
00:19:40 des quatre ou cinq meilleurs équipes du monde,
00:19:42 eh bien, nous en sommes la moins bonne.
00:19:44 Nous le traitons avec du talent
00:19:45 de quelques hommes,
00:19:46 sur l'orgueil de beaucoup
00:19:48 quand même de notre équipe,
00:19:49 sur une application d'ensemble
00:19:51 basée sur la solidarité,
00:19:53 mais quand même sur une qualité de...
00:19:55 Le rubis appris ensemble, quoi !
00:19:57 Le rubis appris ensemble,
00:19:58 le rubis travaillé ensemble,
00:20:00 le rubis d'une équipe
00:20:01 qui joue au rubis et qui varie
00:20:03 et qui propose des différentes choses
00:20:04 que l'on peut faire sur un terrain de rubis
00:20:06 pour dominer un adversaire.
00:20:07 Un adversaire sur un terrain de rubis,
00:20:08 ça peut se dominer par la puissance,
00:20:10 le combat.
00:20:11 On avait mis, semble-t-il,
00:20:12 autour d'un mot étrange,
00:20:13 tu vois, l'énergie combattue.
00:20:15 OK, très bien, mais si...
00:20:16 Ben là-dessus, mon cher,
00:20:18 ben ça nous a pas donné.
00:20:19 Sur un terrain de rubis,
00:20:20 tu peux essayer de jouer
00:20:22 dans l'axe du contournement avec...
00:20:24 Tu vois, ben eux, ils en ont fait énormément,
00:20:26 nous, on a presque rien fait là-dessus.
00:20:27 Nous avons été bas pour ne pas dire piteux.
00:20:29 Bon, ça fait beaucoup.
00:20:30 Et si tu regardes sur la construction collective,
00:20:32 c'est-à-dire quand les 15 jouent ensemble,
00:20:34 quand les 15 construisent ensemble,
00:20:36 quand les 15 se déplacent ensemble,
00:20:37 à partir de situations où t'as essayé
00:20:39 de provoquer une désorganisation,
00:20:41 ce qu'on appelle l'échéma appris,
00:20:42 tu mets en place des situations,
00:20:44 les Irlandais nous l'ont fait mille fois.
00:20:45 Sur un lancement de jeu qui est travaillé,
00:20:47 répété, qu'on appelle une combinaison, de fait.
00:20:49 Voilà, il crée un petit déséquilibre
00:20:51 et à partir de là, ça me voit.
00:20:52 À partir d'un petit, moyen ou même,
00:20:55 d'un équilibre, même quand il n'y a pas
00:20:57 gros déséquilibre, mais simplement borsure.
00:20:59 Tu vois, c'est-à-dire qu'ils ont un peu
00:21:00 rentré dans la défense adverse
00:21:01 sans vraiment la déborder,
00:21:02 et ben derrière, t'arrives.
00:21:03 Derrière, ça arrive.
00:21:04 Et c'est arrivé dans tous les angles.
00:21:06 Là, ça donne à la fois une fraîcheur au match,
00:21:09 une allure, une domination, de fait.
00:21:11 Et là, nous, quasiment jamais.
00:21:13 Deux, trois petits mouvements,
00:21:14 deux ou trois dans les dix dernières minutes,
00:21:15 mais qui étaient déjà dans la nuit.
00:21:17 On était déjà dans la nuit, quoi.
00:21:19 Et fin de cette première mi-temps,
00:21:21 on a deux, trois petits trucs.
00:21:23 Mais là, il faut constater que
00:21:25 la phrase, à mes yeux, fera mal, quoi.
00:21:30 Mais nous jouons mal au rubis
00:21:33 depuis un moment et nous jouons
00:21:35 de plus en plus mal.
00:21:37 Du coup, je vous pose la question
00:21:38 qu'on pose à tout le monde.
00:21:39 Je la rappelle, si vous nous rejoignez
00:21:40 sur Soudradio, bienvenue sur notre antenne.
00:21:42 On est là à l'issue de la défaite
00:21:44 de l'équipe de France
00:21:45 face à l'Irlande 17 à 38.
00:21:47 L'équipe de France, donc,
00:21:50 qui s'est quand même largement inclinée.
00:21:51 La question qu'on vous pose,
00:21:53 quelle est la principale raison,
00:21:54 selon vous, de la défaite du 15 de France
00:21:55 contre l'Irlande ?
00:21:56 En un, est-ce que l'Irlande était trop forte ?
00:21:58 En deux, est-ce que ce sont les absences ?
00:22:00 En trois, est-ce que ce sont les choix
00:22:02 de Fabien Galtier ?
00:22:03 Ou en quatre, est-ce que c'est le carton rouge ?
00:22:05 Philippe Spanguero.
00:22:06 Honnêtement, comme François,
00:22:09 je pense qu'on ne peut pas résumer à un choix.
00:22:11 C'est un peu de tout ça.
00:22:13 En tous les cas...
00:22:14 C'est pour ça qu'on a dit la principale raison.
00:22:16 Les Irlandais étaient trop forts.
00:22:20 Voilà, la principale raison ce soir,
00:22:23 c'est que les Irlandais nous ont surclassés complètement.
00:22:26 Je ne vous ai pas écouté à la mi-temps,
00:22:28 j'ai commencé à la fin de la mi-temps
00:22:30 à vous prendre...
00:22:31 C'est scandaleux.
00:22:31 ... pendant que je quittais le Tad, mais...
00:22:32 Ça me fait de la peine, Philippe.
00:22:35 Je n'ai pas les stats pendant les 30 premières minutes,
00:22:37 mais on a moins de 30% de possession.
00:22:40 On fait...
00:22:41 On a 42% de...
00:22:43 On a 47% de possession en première période
00:22:45 et 41% d'occupation en première période.
00:22:47 On termine à 42,56.
00:22:50 Non mais on compense sur les dernières minutes.
00:22:53 Oui, tout à fait.
00:22:55 À la 30e, on est à moins de 30% de possession.
00:22:57 On est rentrés une fois dans le match.
00:22:59 À la 10e minute de jeu,
00:23:01 Lucu avait touché 10 ballons
00:23:02 et Gibson Park avait touché 36.
00:23:05 On finit le match avec 36 à 79.
00:23:07 Par exemple, Jack Rowley a touché 33 ballons.
00:23:09 Les Irlandais, ceux qui construisent
00:23:12 et notamment l'animation offensive
00:23:13 autour du porteur de ballon,
00:23:15 où nous on a 2, 3...
00:23:16 Allez, maximum 4 joueurs sans ballon autour
00:23:20 qui proposent des solutions
00:23:21 mais qui ne sont peut-être même pas efficaces
00:23:23 parce qu'on n'a pas un jeu huilé.
00:23:25 Eux, les Irlandais,
00:23:26 on dit qu'ils ne sont pas forcément
00:23:28 très forts ou très...
00:23:29 Très créatifs.
00:23:31 Mais dans la création de cette animation autour,
00:23:34 on voyait les Français défensivement
00:23:36 qui étaient...
00:23:37 Vous voyez, ils étaient là,
00:23:38 mais sur les talons complets.
00:23:41 Et ça a permis à ces Irlandais...
00:23:43 Non mais tu es en train de nous raconter quand même
00:23:44 que l'équipe de France a été surprise
00:23:46 du jeu irlandais.
00:23:46 Ce n'est quand même pas normal.
00:23:47 Ah non, pas surprise.
00:23:48 Si tu es surpris, c'est que c'est mal préparé.
00:23:49 Pas surprise, mais tellement huilé
00:23:51 que l'Irlande a été bonne ce soir
00:23:53 avec un animateur qui était leur numéro 10,
00:23:55 Rowley, qui était très bon ce soir aussi
00:23:58 avec Gaëtan Park.
00:23:59 Pour finir sur les mètres gagnés au total,
00:24:00 je ne sais pas si Alex a une stat,
00:24:02 mais ils ont réalisé.
00:24:03 319 à 397 à la main.
00:24:06 Ah, c'est classique.
00:24:07 Ce n'est pas non plus un immense écart,
00:24:09 mais c'est quand même assez conséquent.
00:24:10 Ah, quand même, quand même.
00:24:11 Ah ouais, c'est le reflet.
00:24:13 Quasiment 100 mètres.
00:24:14 Ah ouais, non, il y a...
00:24:15 Les blocs ont fonctionné 8 fois contre 12,
00:24:18 donc ce n'est pas trop mal.
00:24:20 On perd quand même 4 ballons en touche aujourd'hui.
00:24:22 Moi, je n'ai pas les mêmes stats.
00:24:23 Je n'ai pas les mêmes stats, Alexandre.
00:24:25 Sur l'écran officiel qui a été donné,
00:24:28 j'avais les Français, les mètres parcourus,
00:24:30 483, les Irlandais, 689.
00:24:33 Donc, bon, tu vois, je suis au port.
00:24:34 Moi, j'ai opté, je ne sais pas si on est sur la même chose, mais...
00:24:37 Ouais, ouais.
00:24:38 Non, c'est signifiant, peu importe,
00:24:40 après dans le détail.
00:24:41 Mais nous, on est très précis quand même.
00:24:42 Oui, oui, oui.
00:24:43 C'est important là, pour toi.
00:24:44 Oui, oui.
00:24:45 Mais, mais, bon,
00:24:46 M. Lallure, en général,
00:24:47 ils nous ont mordu dedans plus,
00:24:48 ils ont franchi plus.
00:24:49 Ils ont mis le nez dans le dos de notre défense plus souvent.
00:24:53 Ils ont mis le dos dans notre ambut beaucoup plus souvent.
00:24:56 Tu vois, ils ont créé des impulsions
00:24:59 sur l'ensemble du match plus incisives.
00:25:01 Pas forcément en gagnant beaucoup de mètres,
00:25:03 mais le nombre de fois où ils ont gagné ces 2 ou 3 mètres
00:25:06 qui donnent l'impulsion pour la construction ensuite,
00:25:08 c'est très largement pour eux.
00:25:10 Alors, la raison, moi, honnêtement,
00:25:13 équipe de France qui ne joue pas bien au rugby,
00:25:16 faute numéro 1, le coach.
00:25:18 Faute numéro 1, le coach.
00:25:19 Désolé, c'est quoi comme présente ?
00:25:21 Je te rejoins complètement.
00:25:22 C'est quoi comme présente, là, honnêtement ?
00:25:24 Oui, l'NC, il est arrivé en top 14,
00:25:26 il est titulaire aujourd'hui.
00:25:27 C'est déjà quand même une grande surprise.
00:25:28 Oui, oui, mais la construction de notre seconde ligne,
00:25:31 dès le premier jour, elle apporte trouble.
00:25:34 Dès le premier jour, on dit "qu'est-ce qui se passe ?".
00:25:36 Tu vois ça ?
00:25:37 On a de l'indécision sur la puissance,
00:25:39 sur la course, sur le type de jeu.
00:25:41 Là, derrière, on arrive avec une formulation, encore une fois.
00:25:44 Mais c'est quand même plutôt dans le combat
00:25:45 qu'on va mettre l'accent à la sortie, ces échecs.
00:25:47 Moi, cette équipe de France,
00:25:50 elle est sans âme, c'est pas le mot.
00:25:52 Elle est sans charpente.
00:25:53 Elle est sans robustesse,
00:25:54 ce qui a fait quand même l'obtent de sa force.
00:25:56 Et en même temps, après,
00:25:58 on ne peut pas non plus nier, honnêtement.
00:25:59 Mais c'est pas, c'est pas évident.
00:26:01 C'est parce que, oui, l'NC, il sort à la 30e minute.
00:26:04 Bon, ça fait quand même déjà...
00:26:05 On avait joué à 14, quand même,
00:26:07 pendant la première demi-heure.
00:26:09 C'est ce qu'on ressent, on le ressent depuis le début du match.
00:26:11 Jouer à 14, tout un match, c'est très, très difficile.
00:26:14 Comme te dirais le Black,
00:26:15 on a perdu une finale de Coupe du Monde.
00:26:17 Tu vois, mais avec d'autres arguments,
00:26:19 malgré tout, dans la rectification du nombre.
00:26:21 Là, nous avons...
00:26:22 Ça nous a fait souffrir.
00:26:24 Mais ça nous a fait souffrir dans quel secteur ?
00:26:26 Celui de la puissance, si il nous a manqué moins ?
00:26:28 Non, pas trop.
00:26:29 Tu vois ?
00:26:30 Bien qu'on a pris, quand même, deux décisions molles.
00:26:32 Ça nous a fait souffrir.
00:26:33 - Mais l'importance de la règle, hein.
00:26:34 - Ouais, et puis sur le déplacement collectif,
00:26:36 sur l'organisation du jeu.
00:26:38 Sur l'organisation collective,
00:26:40 sur les déplacements dans l'ensemble de l'équipe.
00:26:42 On avait la sensation qu'il nous a manqué.
00:26:44 - Tu vois, Daniel, Aldri, 34 mètres parcouru,
00:26:46 ballon en main, Kroos, 19,
00:26:48 Movacca, 11.
00:26:49 Sinon, en dehors de ça, parmi les titulaires devant,
00:26:51 il n'y en a pas un qui est au-dessus de 10.
00:26:53 Alors que chez les titulaires en Irlande,
00:26:55 devant, Sheehan, 22,
00:26:57 McCarthy, 32 d'ailleurs, très gros match de McCarthy.
00:26:59 Tachburn, 32 mètres.
00:27:01 Josh Van Der Vlier, 13 mètres.
00:27:03 Kaelan Doris, 51 mètres.
00:27:05 On a quand même des gros, gros écarts devant.
00:27:07 - Ah oui, non mais nous,
00:27:09 souvent, ils nous arrivent
00:27:11 d'analyser le monde d'un match
00:27:13 à partir des noms que nous prononçons.
00:27:15 C'est sûr que Charles Olivon, aujourd'hui,
00:27:17 on n'a pas prononcé de façon non.
00:27:19 On a dit "Oh, il est maillard, maillard, maillard".
00:27:21 François Kroos, c'est-à-dire
00:27:23 l'utilisation de la balle par nos avantes,
00:27:25 quasiment jamais. Un peu, Movacca,
00:27:27 et d'ailleurs, deux ou trois fois, on a la sensation
00:27:29 qu'il réimpulse, notamment sur l'essai de fête
00:27:31 de premier mi-temps. 10 minutes après, il part au frigo.
00:27:33 Un truc un peu bizarre.
00:27:35 Et derrière,
00:27:37 je me souviens que l'on dit
00:27:39 de façon un peu espiègle, on va dire un peu
00:27:41 impertinente, pas méchante incontestablement
00:27:43 de notre part, mais "Ah, on a cité
00:27:45 Dantier, à la fin de la première mi-temps,
00:27:47 il touche un ballon".
00:27:49 Tu vois que dans la construction,
00:27:51 les hommes qui
00:27:53 transmettent, qui activent,
00:27:55 qui impulsent, ils ne viennent pas
00:27:57 dans l'analyse. Dans l'analyse, ils viennent
00:27:59 en y voyant, la défense, tiens, on souffre.
00:28:01 Là,
00:28:03 nous sommes,
00:28:05 on disait, un peu délabrés
00:28:07 presque dans tous les secteurs,
00:28:09 mais dans les secteurs, il y a la touche qui n'est pas bonne,
00:28:11 quatre ballons perdus, l'organisation
00:28:13 défensive qui n'est pas bonne, ça c'est les secteurs clés du jeu.
00:28:15 L'organisation défensive
00:28:17 qui n'est pas bonne, on a pris quand même cinq essais.
00:28:19 Et dans,
00:28:21 et dans,
00:28:23 dernier point pour moi, dans l'analyse
00:28:25 aussi, dans le peu de choses que
00:28:27 nous avons fait, on n'a jamais
00:28:29 enclenché la quatrième vitesse derrière une
00:28:31 perforation. L'animation
00:28:33 de notre période de demi est aux limites du piteux.
00:28:35 Tu vois,
00:28:37 ah bon ?
00:28:39 Aux limites du
00:28:41 faible, du faible,
00:28:43 la flamme basse,
00:28:45 impulsion près des avants,
00:28:47 un peu recherche de quelque chose, oui, on a vu
00:28:49 quelques jeux au pied, mais on est
00:28:51 loin là, on est loin,
00:28:53 on est loin de, j'allais dire,
00:28:55 du floridage possible
00:28:57 sur une équilibrée.
00:28:59 - On a même les, attends, Julien,
00:29:01 il faut qu'on aille vers les auditeurs, on a même
00:29:03 François qui nous dit comme ça, là, même les
00:29:05 snacks, c'est pas bon au Vélodrome.
00:29:07 Vous pouvez voir François en train de se restaurer
00:29:09 sur la chaîne Twitch de Sud Radio,
00:29:11 entre noisettes et
00:29:13 gâteaux apéritifs.
00:29:15 Thibaut de Paris est avec nous.
00:29:17 Thibaut, merci d'avoir
00:29:19 contacté Sud Radio. Thibaut,
00:29:21 qu'est-ce qui prédomine ?
00:29:23 C'est la déception ce soir ?
00:29:25 Quelle est la cause de cette déception selon toi ?
00:29:27 - Je pense que
00:29:29 les conclusions de la Coupe du Monde n'ont pas été faites
00:29:31 complètement.
00:29:33 À la fois
00:29:35 physiques et psychologiques.
00:29:37 Je pense qu'il y a certains joueurs,
00:29:41 certains joueurs-cadres qui
00:29:43 sont plus au niveau.
00:29:45 Je vais un peu répéter ce qu'a dit Philippe Strangheiro.
00:29:49 Je pense que
00:29:51 Siku, malgré
00:29:53 qu'il soit vice-capitaine ou
00:29:55 qu'il fait partie des tauliers,
00:29:57 est très limité.
00:29:59 Penaud qui loupe un nombre de
00:30:01 plaquages
00:30:03 assez important pour moi.
00:30:05 Lucu n'a pas été flamboyant.
00:30:09 Je pense que la rentrée de le Garrec
00:30:11 a été très bonne.
00:30:13 Après, sur l'ensemble du match,
00:30:15 je ne m'attendais pas à ce que
00:30:17 la France
00:30:19 gagne avec 15 points d'écart.
00:30:21 Je pense que ça allait être très très serré.
00:30:23 Finalement, on se prend
00:30:25 une petite dérouillée.
00:30:27 C'est un peu mon analyse.
00:30:31 Je vois que Daniel
00:30:33 la partage. Vous pouvez d'ailleurs voir la réaction de Daniel.
00:30:35 C'est vrai notamment sur
00:30:37 Penaud et Penaud-Ramos.
00:30:39 Aujourd'hui, c'est 5 ballons perdus à eux deux, par exemple.
00:30:41 Pour vous donner un ordre d'idée.
00:30:43 C'est vrai que les conclusions de cette
00:30:45 Coupe du Monde n'ont pas été tirées.
00:30:47 Ah oui.
00:30:49 C'est assez difficile à formuler.
00:30:51 On n'a quand même pas la sensation que
00:30:53 Thomas Ramos, depuis un an, est en amélioration.
00:30:55 On n'a pas la sensation que
00:30:57 sa Coupe du Monde allait être particulièrement flamboyante.
00:30:59 On voit qu'il n'y est pas trop.
00:31:03 Il est vrai que Penaud, qui n'est pas hautement technicisé,
00:31:05 mais qui était tellement fort
00:31:07 sur le plan athlétique,
00:31:09 dans un jeu où il n'y a pas
00:31:11 beaucoup de construction,
00:31:13 il est en souffrance. Il a fallu qu'il vienne.
00:31:15 Il faut qu'il aille se les chercher,
00:31:17 les ballons, pour en avoir 2 ou 3 dans l'exploit.
00:31:19 Et en même temps, je suis assez sensible
00:31:21 à l'analyse du collègue François, qui dit
00:31:23 que même notre paire de demi,
00:31:25 ça fait un moment qu'on le ressent,
00:31:27 mais notre paire de demi est un peu terne.
00:31:29 Elle a rentré de le garrec, il a trois coups de pied correct,
00:31:31 il varie un peu, il vient à gauche, il vient un peu à droite,
00:31:33 il impulse un peu. Tu as presque la sensation que le mec
00:31:35 a fait un gros match en 10 minutes, parce qu'il a fait 3 mètres
00:31:37 avec la balle. Tu vois, par rapport à la sieste
00:31:39 quand même longue de notre paire de demi.
00:31:41 Oui Thibault,
00:31:43 avant d'avertir Philippe.
00:31:45 Oui Thibault,
00:31:47 je suis content que je félicite
00:31:49 un Racing Man, c'est très rare
00:31:51 de ma part.
00:31:53 Mais je suis très content
00:31:55 quand même de l'essai de Gabriel.
00:31:57 Et oui, voilà, supporter du
00:31:59 Stade Français Paris, on voit énormément de réactions.
00:32:01 On voit les couleurs qui changent les tiges,
00:32:03 on le voit.
00:32:05 Sur les réseaux sociaux et notamment sur la chaîne Twitch
00:32:07 de Sud Radio, vous êtes très nombreux,
00:32:09 on a eu plus de 300 la réaction
00:32:11 sur le sondage Sud Radio,
00:32:13 il y a quelques instants, ça continue de monter.
00:32:15 Philippe, tu voulais t'exprimer sur Fabien Galtier
00:32:17 pour clôturer la page Galtier,
00:32:19 et on va commencer un peu à se projeter vers l'avenir
00:32:21 et ce que doit faire ce 15 de France
00:32:23 pour la suite de cette compétition.
00:32:25 Tu voulais d'abord, toi, évoquer Fabien Galtier.
00:32:27 Oui, rebondir sur ce que disait
00:32:29 Daniel quand il parlait de la responsabilité du coach
00:32:31 et quand je parlais du traumatisme pour
00:32:33 aller au bout. Je rebondis
00:32:35 sur ce qui a été dit, le traumatisme
00:32:37 en effet, il est dû aussi pour moi
00:32:39 par cette communication
00:32:41 qui a beaucoup duré,
00:32:43 cette frustration qui a
00:32:45 grandi chez
00:32:47 les supporters. Je pense
00:32:49 que le totem d'immunité
00:32:51 de Fabien Galtier vis-à-vis
00:32:53 du grand public est
00:32:55 un peu obsolète
00:32:57 et que
00:32:59 j'espère que ça ne va pas déteindre
00:33:01 ce staff qui est finalement nouveau
00:33:03 en fait. Il ne faut pas oublier que
00:33:05 le staff s'est complètement régénéré, qu'il faut aussi
00:33:07 peut-être laisser du temps à cette
00:33:09 nouvelle équipe autour de Fabien Galtier parce qu'il y a de la
00:33:11 compétence, mais en tous les cas
00:33:13 je voudrais le faire différemment.
00:33:15 Ça y est, on l'a dit parce que
00:33:17 il est là.
00:33:19 On va écouter Fabien Galtier.
00:33:21 Le tournoi, ce n'est pas positif.
00:33:23 C'est une défaite
00:33:25 avec tout ce qu'elle, son lot
00:33:27 de
00:33:29 charges négatives
00:33:31 qu'elle porte avec elle. Donc, oui,
00:33:33 on a perdu
00:33:35 au stade Vélodrome pendant notre premier match,
00:33:37 la première mi-temps, difficile aussi
00:33:39 puisqu'on a joué à 14
00:33:41 très très vite. Très très vite, on a compris
00:33:43 que le match se jouait à 14,
00:33:45 une première carte en jaune, puis une deuxième.
00:33:47 Ça nous a
00:33:51 amené
00:33:53 dans le dur, très vite.
00:33:55 On entend Fabien Galtier en direct de l'auditorium
00:34:01 du Vélodrome, grâce
00:34:03 à Mathias Merlot.
00:34:05 Fabien a joué aussi vite à 14
00:34:07 et à la fin avec 40 points.
00:34:09 C'est plus
00:34:11 qu'un coup dur pour vous ce soir ?
00:34:13 C'est une défaite.
00:34:15 Une défaite en ouverture du tournoi
00:34:17 avec un scénario très particulier.
00:34:19 À 14, vous l'avez dit,
00:34:23 et à 5 essais,
00:34:25 c'est un moment, on va dire,
00:34:29 à vivre,
00:34:31 à vivre collectivement.
00:34:33 Un moment,
00:34:35 on va dire, dur.
00:34:37 Mais le tournoi continue,
00:34:43 il reste 4 matchs à jouer.
00:34:45 Dans 8 jours, en Ecosse,
00:34:49 on va se préparer pour la suite.
00:34:53 Fabien Galtier que vous entendez en direct
00:34:57 de l'auditorium du Vélodrome.
00:34:59 Fabien Galtier qui appuie vraiment
00:35:01 sur ce carton rouge
00:35:03 de Paul Villemc.
00:35:05 Évidemment, on va réagir dans un instant
00:35:07 à toutes ces réponses.
00:35:09 Mais de nouveau, il est sollicité par nos confrères journalistes.
00:35:11 On écoute Fabien Galtier.
00:35:13 Dans le jeu des Français.
00:35:15 C'est vrai que c'est dur.
00:35:21 On aurait aimé montrer
00:35:23 un autre visage ce soir.
00:35:25 Pourtant,
00:35:29 on s'était promis
00:35:31 qu'il y aurait un grand match.
00:35:33 D'avoir du caractère, de mettre de l'intensité.
00:35:35 On va avoir un début de semaine chargé.
00:35:39 Il va falloir l'analyser,
00:35:41 il va falloir le comprendre.
00:35:43 Honnêtement, c'est trop dur ce soir d'en parler.
00:35:45 Mais comme je l'ai dit dans le vestiaire,
00:35:49 l'état d'esprit du groupe, c'est dommage.
00:35:51 Ce n'est pas l'équipe de France
00:35:53 le visage
00:35:55 qu'on souhaite montrer.
00:35:57 On aurait aimé offrir
00:35:59 une première sélection à Pozzolo et à Nolan.
00:36:01 Un peu plus festive.
00:36:03 Comme on a pu connaître
00:36:05 sur les dernières années.
00:36:07 Maintenant,
00:36:09 on va assumer.
00:36:11 On va garder la tête haute.
00:36:13 Et on va tout faire
00:36:15 pour qu'il y ait une révolte dès la semaine prochaine.
00:36:17 On a Labarte09
00:36:21 sur la chaîne Twitch de Sudrano qui nous dit
00:36:23 que c'est trop facile de mettre en avant
00:36:25 le carton rouge de Paul Vina MC.
00:36:27 C'est vrai que ça peut
00:36:29 parfois occulter
00:36:31 la véritable analyse qu'il faut en faire.
00:36:33 Miguel qui est toujours en lien avec Sudrano.
00:36:35 Sur le manque d'énergie en première période.
00:36:37 L'évolution du scénario.
00:36:39 Clairement, sur la première période,
00:36:41 je dirais que, vraiment, début de match,
00:36:47 on débite pas trop mal puisqu'on retrouve
00:36:49 une possession très vite.
00:36:51 On a un temps assez haut
00:36:53 avec un peu d'espace.
00:36:55 Rapidement, on va aller en touche.
00:36:57 On va laisser la possession aux Irlandais.
00:36:59 Et ensuite, c'est vrai que
00:37:01 on va jouer
00:37:03 sous pression quasiment
00:37:05 tout le match.
00:37:07 Notamment, dès la première période,
00:37:09 avec ce carton jaune et ce carton rouge.
00:37:11 Est-ce manque d'énergie ?
00:37:15 On va réfléchir.
00:37:19 On va essayer de comprendre
00:37:23 ce que l'on dit.
00:37:25 Alors, là, il y a quand même
00:37:27 la question du manque d'énergie.
00:37:29 Petite réaction quand même.
00:37:31 François Trilliot, Daniel Leroux.
00:37:33 Daniel, je te dis au revoir.
00:37:35 On te fait tous coucou.
00:37:37 Je salue tout le monde.
00:37:41 Simplement pour dire que le manque d'énergie,
00:37:43 il nous a semblé
00:37:45 qu'il était incontestable quand même.
00:37:47 Donc, le plan de la fraîcheur
00:37:49 pose une petite interrogation
00:37:51 sur ce match. Mais de fait,
00:37:53 c'est un joueur
00:37:55 de rubis du XV de France
00:37:57 avec une aussi
00:37:59 faible potentialité rubistique
00:38:01 pour offrir à un adversaire
00:38:03 qui lui était en place et qui était incontestablement
00:38:05 beaucoup plus enthousiasmé
00:38:07 à la fois dans sa santé
00:38:09 et dans sa volonté de jouer.
00:38:11 Merci Daniel.
00:38:13 On se retrouve face à l'Ecosse.
00:38:15 A l'évidence.
00:38:17 Rentrez bien. A très bientôt.
00:38:19 Allez, ciao les minots. Ciao, ciao.
00:38:21 François, t'es toujours là
00:38:23 ou tu veux aussi prendre ton congé ?
00:38:25 Je suis toujours là. Je vais fermer le stade.
00:38:27 Elle est jardinière moi.
00:38:29 Salut Daniel.
00:38:31 On a Dristan à 29.06
00:38:33 qui nous dit "Pour moi, ça montre les limites d'une méthode
00:38:35 plus que les joueurs, même si c'est un
00:38:37 mauvais match des joueurs évidemment ce soir-là."
00:38:39 Alors moi, je suis un peu partagé
00:38:43 parce que
00:38:45 c'est vrai que cette équipe, elle peut réagir.
00:38:47 Je trouve que ce qui est inquiétant
00:38:49 et je comprends le désarroi des supporters, c'est que
00:38:51 on n'a pas vu
00:38:53 vraiment une attitude
00:38:55 de cette équipe qui pourtant
00:38:57 a toujours été résiliente
00:38:59 à l'intérieur des matchs,
00:39:01 toujours fraîche
00:39:03 autant physiquement que dans son agressivité.
00:39:05 Là, on ne l'a pas vue ce soir.
00:39:07 Donc pourquoi ? Est-ce que c'est
00:39:09 à cause du carton rouge ? Sans doute.
00:39:11 Ça a joué. Mais quand même,
00:39:13 dès le début du match, contrairement je trouve à ce que
00:39:15 dit Fabien,
00:39:17 on a l'impression qu'on a joué, on a fait que
00:39:19 du jeu au pied, dans la boîte,
00:39:21 pour ne pas prendre de risques.
00:39:23 Mais à un moment, il faut en prendre un peu
00:39:25 quand même des risques. Et alors, on peut se faire
00:39:27 contrer, mais à un moment, de ne pas
00:39:29 construire. L'an dernier, quand même,
00:39:31 ce qu'on avait vu, on perd 32-19,
00:39:33 c'est vrai, mais on avait vu quand même une première mi-temps.
00:39:35 Il y a eu 46 minutes de temps de jeu
00:39:37 effectif dans le match l'an dernier. On avait vu un match
00:39:39 mais vraiment une première mi-temps. Mais pour moi,
00:39:41 c'est l'une des meilleures premières mi-temps que j'ai jamais
00:39:43 vu dans un match de rugby. Même si
00:39:45 à la fin, on perd. Mais on
00:39:47 avait vu des choses. Là,
00:39:49 sincèrement, c'est pas que
00:39:51 l'absence de Dupont, c'est pas que la faute
00:39:53 de Galtier. Je sais pas,
00:39:55 c'est peut-être... - C'est une stratégie, moi, je pense.
00:39:57 - Julien, rapidement, avant de retourner à la conf,
00:39:59 en direct. - Non,
00:40:01 stratégie Fabien-Galtier, moi, je pense qu'elle est
00:40:03 passée à côté totalement de...
00:40:05 Et c'est d'où l'échec de ce match. Dans
00:40:07 le fait qu'avec des nouveaux
00:40:09 joueurs, connaissant un peu Fabien, c'est pas
00:40:11 exposer, c'est pas vouloir... Parce que le jeu n'est pas huilé
00:40:13 dans le collectif, offensivement.
00:40:15 Donc il s'est reposé sur sa dépossession,
00:40:17 sauf qu'on est passé à côté. Et une
00:40:19 dans le combat que d'habitude on doit exceller.
00:40:21 Et défensivement, vraiment
00:40:23 subir les 1 contre 1 et la passoire
00:40:25 qu'on a pu connaître pendant cette partie.
00:40:27 Donc forcément, en face, ça a déroulé.
00:40:29 - On a Guigui qui nous dit
00:40:31 "ça fait combien d'années que Ramos n'a pas relancé un ballon
00:40:33 en équipe de France ? Il y a quelques années, on le présentait comme
00:40:35 un joueur frisson, sous Galtier.
00:40:37 C'est un joueur dépression." Alors ça va
00:40:39 peut-être un peu loin, la formule je la comprends, Guigui.
00:40:41 Mais c'est quand même pas mal trouvé.
00:40:43 C'est vrai que du côté de Toulouse, c'est pas exactement le même Thomas Ramos.
00:40:45 On revient du côté de l'auditorium
00:40:47 du Vélodrome avec la conférence de presse
00:40:49 en direct sur Sud Radio de Fabien Galtier
00:40:51 et du capitaine Grégory Aldryd.
00:40:53 - Ça se passe mal, c'est une sélection.
00:40:55 Et je vais payer les conséquences
00:40:57 du fait que ça se passe mal. Surtout pas.
00:40:59 Surtout pas.
00:41:01 Surtout pas, donc j'imagine pas
00:41:03 aujourd'hui, à
00:41:05 mise à part les blessés, le forfait.
00:41:07 On a deux forfaits, donc Romain Ntao
00:41:09 qui a une infection, finalement
00:41:11 à la jambe, de plaie.
00:41:13 Qui était forfait aujourd'hui.
00:41:15 On a Paul Villemsé qui a pris
00:41:17 un rouge,
00:41:19 donc il pourra pas jouer en Écosse.
00:41:21 Et on a Reda Havardi qui est blessée au poignet.
00:41:23 Je pense qu'il sera forfait.
00:41:25 Donc c'est les seuls changements qui sont prévus
00:41:27 dans l'encre.
00:41:29 Pour la semaine prochaine.
00:41:31 - Fabien Galtier,
00:41:33 attends,
00:41:35 attends, quand même.
00:41:37 Reda Havardi blessée au poignet, forfait,
00:41:39 Ntao infection à la jambe,
00:41:41 quand même, ça a l'air d'être...
00:41:43 - Il semblait vraiment très touché, moralement,
00:41:45 parce que pendant que vous discutiez,
00:41:47 j'écoutais Fabien Galtier
00:41:49 et il disait "là pour l'instant l'émotion
00:41:51 est trop forte pour pouvoir faire une vraie analyse.
00:41:53 Il va falloir se remettre mentalement
00:41:55 de cette défaite."
00:41:57 - Effectivement,
00:41:59 on repart du côté de l'auditorium.
00:42:01 - Et de l'exposition.
00:42:03 - C'est l'exposition que l'on doit avoir
00:42:05 quand on porte le maillot d'équipe de France
00:42:07 ou quand on est responsable, comme moi,
00:42:09 de cette équipe.
00:42:11 - Fabien,
00:42:15 tu avais expliqué à l'annonce de l'équipe
00:42:17 avoir fait le choix
00:42:19 de l'intensité combattue.
00:42:21 Est-ce qu'aujourd'hui tu as un regret par rapport à ça ?
00:42:23 - Non. Honnêtement,
00:42:25 on n'a pas eu...
00:42:27 Malheureusement, le scénario du match
00:42:29 nous a pas permis
00:42:31 d'aller là où on voulait aller.
00:42:33 Pas uniquement à cause du carton rouge,
00:42:35 mais beaucoup à cause du carton rouge.
00:42:37 Mais aussi par les faits
00:42:39 et le fait qu'on se retrouve
00:42:41 à courir après le score.
00:42:43 Malgré le fait qu'on revienne
00:42:45 à 17 à 10 à la mi-temps,
00:42:47 on se dit "c'est possible",
00:42:49 mais on n'a pas de marge de manœuvre.
00:42:51 Ensuite,
00:42:53 il a fallu s'adapter
00:42:55 le mieux possible
00:42:57 pour coacher assez vite
00:42:59 pour essayer d'apporter de l'énergie.
00:43:01 On est revenu encore à 7 points
00:43:03 après avoir encaissé un essai.
00:43:05 Et ensuite,
00:43:07 on a pris ce cinquième essai.
00:43:09 Donc...
00:43:11 Difficile de...
00:43:17 par rapport à la stratégie
00:43:19 et à l'équipe qu'on avait mis au départ,
00:43:21 de dire qu'on s'est rapproché
00:43:23 de ce qu'on voulait faire.
00:43:25 - Là, pour le coup,
00:43:27 on sent Fabien Galtier
00:43:29 assez net
00:43:31 avec ses mots.
00:43:33 On est quand même moins
00:43:35 dans des grandes formules.
00:43:37 Par contre, François Julien
00:43:39 dit
00:43:41 l'intensité qu'on battait.
00:43:43 On n'a pas pu faire ce qu'on voulait faire
00:43:45 pour pas mal de choses.
00:43:47 Parce que le carton rouge,
00:43:49 pas que, mais surtout,
00:43:51 est-ce qu'il n'y a pas le risque
00:43:53 de se ranger derrière ce carton rouge ?
00:43:55 Julien Thomas ?
00:43:57 - Ah, complètement !
00:43:59 - Je te vois quand même réagir quand je te dis ça !
00:44:01 - C'est à chaque phrase d'interview
00:44:03 ou question que répond Fabien Galtier.
00:44:05 Déjà, pour moi,
00:44:07 il ne dit rien du fait qu'il résume
00:44:09 le match.
00:44:11 Il y a des périodes,
00:44:13 forcément, ça s'est passé comme ça.
00:44:15 Tout le monde l'a vu et tout le monde l'a entendu
00:44:17 à Sud Radio, sur Sud Radio.
00:44:19 Maintenant, c'est surtout ce carton rouge.
00:44:21 À chaque fois, il y revient.
00:44:23 Et c'est la dernière phrase.
00:44:25 Pas uniquement à cause du carton rouge,
00:44:27 mais le carton rouge nous a quand même fait...
00:44:29 Bon, moi, je vais vous dire quelque chose.
00:44:31 C'est que le carton rouge,
00:44:33 Paul Willemsie,
00:44:35 je pense qu'on n'est pas prêts de le revoir.
00:44:37 C'est vraiment ce sentiment
00:44:39 que j'ai parce que,
00:44:41 déjà qu'il n'était pas invité
00:44:43 après cette coupe du monde et sa blessure,
00:44:45 là, je pense qu'on n'est pas prêts de le revoir.
00:44:47 - Toi, sélectionneur,
00:44:49 est-ce que tu aurais mis Paul Willemsie
00:44:51 dans un des matchs ?
00:44:53 Déjà, il y a aussi la responsabilité
00:44:55 de ceux qui le mettent sur le terrain.
00:44:57 - Ah, tout à l'heure.
00:44:59 Après, ce n'est pas Fabien qui lui a dit
00:45:01 "prends un rouge".
00:45:03 - Ah non, mais bien sûr, j'entends bien.
00:45:05 Il lui a dit "il faut combattre".
00:45:07 - Il lui a dû lui dire "t'es là pour combattre".
00:45:09 - Voilà, t'es là pour combattre,
00:45:11 t'es là pour te maîtriser aussi
00:45:13 parce que t'es au niveau international
00:45:15 et c'est surtout que Willemsie
00:45:17 n'a pas joué cette coupe du monde, etc.
00:45:19 - Toi, sélectionneur, est-ce que tu aurais mis
00:45:21 Paul Willemsie sur ces trucs-là ?
00:45:23 - On entend un écho chez quelqu'un.
00:45:25 Je pense que c'est...
00:45:27 - C'est chez Ahmed.
00:45:29 - Il faut couper le retour Sud Radio.
00:45:31 Pour terminer avec toi, Thibaut,
00:45:33 Thibaut de Paris,
00:45:35 quel objectif maintenant pour le 15 de France,
00:45:37 pour la suite du tournoi ?
00:45:39 Est-ce qu'il faut continuer d'avoir l'impératif du résultat
00:45:41 ou construire, quitte à être un peu plus
00:45:43 light sur l'impératif du résultat ?
00:45:45 - Je pense qu'il faut
00:45:47 gagner en Écosse,
00:45:49 match après match, comme on dit.
00:45:51 Et puis...
00:45:53 - Il faut construire par la victoire ?
00:45:55 Et seulement par la victoire ?
00:45:57 - Oui, oui, rien que la victoire.
00:45:59 Rien que la victoire,
00:46:01 peu importe si c'est d'un point.
00:46:03 Mais rien que la victoire.
00:46:05 Après, d'après ce que j'entendais
00:46:07 à la conf de presse
00:46:09 et de ce que vous avez
00:46:11 diffusé sur Sud Radio,
00:46:13 il y a quand même
00:46:15 bien abattu
00:46:17 Fabien Galtier.
00:46:19 - Il l'est.
00:46:21 - Il l'est.
00:46:23 Et...
00:46:25 Et je ne sais pas
00:46:27 les changements qu'il va faire,
00:46:29 mais...
00:46:31 - On aura le temps d'en parler, Thibaut.
00:46:33 - Oui, bien sûr, c'est minimum
00:46:35 deux matchs, d'après ce que je comprends.
00:46:37 - Oui, oui, Taofi Fenoa ne sera pas là
00:46:39 en Écosse puisqu'il est blessé.
00:46:41 Red Awardi ne sera normalement
00:46:43 pas là non plus. Donc voilà, c'est vrai que ça fait déjà
00:46:45 beaucoup de forfaits. Merci beaucoup Thibaut.
00:46:47 On prend la direction
00:46:49 de Jonathan. Bonsoir Jonathan.
00:46:51 - Bonsoir à vous.
00:46:53 - Merci d'écouter Sud Radio.
00:46:55 Jonathan, je t'ai senti en colère.
00:46:57 Pour tout dire sur Sud Radio,
00:46:59 vous savez, on travaille avec Joseph Ruiz aussi.
00:47:01 Joseph Ruiz m'a dit
00:47:03 "J'ai un auditeur, il est vraiment en colère."
00:47:05 Jonathan, on va écouter
00:47:07 ta colère aussi. On accueille aussi Ed.
00:47:09 Ed Sarraf, journaliste spécialisé du rugby
00:47:11 irlandais. Bonsoir Ed. - Ed est en train
00:47:13 de se connecter. - Ed est en train de se
00:47:15 connecter. On va le rejoindre dans un instant. On lui demandera si c'était une
00:47:17 grande équipe d'Irlande
00:47:19 aujourd'hui. Jonathan, pourquoi tu es en colère ?
00:47:21 D'où vient cette colère ? Dis-nous.
00:47:23 - Je suis en colère et je suis inquiet aussi.
00:47:25 Je suis très inquiet de ce que j'ai vu.
00:47:27 J'ai revu l'équipe de France.
00:47:29 Par moments, il y a Vremont,
00:47:31 Saint-André et Brunel.
00:47:33 Pas d'idée. Tout droit.
00:47:35 Que des lignes droites. On n'a pas de création.
00:47:37 On est battus
00:47:39 dans la conquête. On est
00:47:41 sans génie offensif.
00:47:43 On fait des erreurs d'en avant.
00:47:45 Tous ceux qui jouent au rugby savent que les en avant, la plupart du temps,
00:47:47 c'est parce qu'on ne sait pas quoi faire d'abord avant
00:47:49 qu'elle arrive.
00:47:51 Et là, quand j'entends la conférence
00:47:53 de presse, je suis encore plus inquiet
00:47:55 parce que
00:47:57 je vois un staff, enfin voilà,
00:47:59 un gâchis qui est un peu perdu,
00:48:01 qui ne sait pas trop quoi dire, qui me moque un peu le poisson
00:48:03 avec ses réponses. Julien Thomas a complètement
00:48:05 raison. Il nous fait juste
00:48:07 adapter ce qu'on a déjà vu. Il n'y a aucune
00:48:09 explication. Et puis derrière, en plus, après,
00:48:11 il nous parle du carton rouge.
00:48:13 Ce qui est très inquiétant aussi, c'est que
00:48:15 cette équipe qui vendait depuis
00:48:17 4 ans un QI rugby très élevé,
00:48:19 on avait une capacité d'adaptation
00:48:21 constamment, on avait des idées, on avait du génie
00:48:23 même parfois. Et là, aujourd'hui,
00:48:25 c'était un QI
00:48:27 rugby. On a perdu 100 points de QI rugby.
00:48:29 On est revenu vraiment...
00:48:31 Là, j'ai vu l'équipe de France-Saint-André
00:48:33 2011-2015. Il ne se passait
00:48:35 rien.
00:48:37 Et du coup,
00:48:39 le carton rouge, certes,
00:48:41 c'est un fait de match qui fait basculer
00:48:43 les matchs. Mais il faut se rappeler aussi qu'on a
00:48:45 joué avec les 3e lignes.
00:48:47 C'est 4e, 5e et 6e choix
00:48:49 parce qu'on avait beaucoup de blessés en 2e ligne.
00:48:51 Et donc, du coup, Olen Fé, il n'aurait sûrement
00:48:53 pas été là s'il n'avait pas eu les blessés.
00:48:55 - Jonathan,
00:48:57 quand tu évoquais
00:48:59 les souvenirs des
00:49:01 époques, notamment
00:49:03 Nouvelle-Est, Brunel, Saint-André,
00:49:05 François, en direct du Vélodrome,
00:49:07 vous pouvez le voir d'ailleurs sur la chaîne Twitch de Sud Radio,
00:49:09 tu acquiescais, François.
00:49:11 - Non, mais c'est ce que
00:49:13 j'ai l'impression qu'on a
00:49:15 fait un recul ce soir de "On peut
00:49:17 perdre, on peut prendre un carton rouge".
00:49:19 Mais dans l'attitude,
00:49:21 dans l'inconsistance
00:49:23 du jeu, oui,
00:49:25 j'ai eu la sensation d'un retour vers le passé. Je l'ai dit
00:49:27 d'ailleurs pendant le commentaire, c'était mes mots.
00:49:29 J'ai eu ce sentiment-là
00:49:31 et je le dis sans
00:49:33 aucune acrimonie.
00:49:35 Ça ne nous a pas
00:49:37 fait marrer de voir ça.
00:49:39 Parce qu'au-delà de cette
00:49:41 défaite qu'on peut effectivement réduire au
00:49:43 carton rouge si on veut voir les choses par le petit bout
00:49:45 de la lorgnette, moi j'ai vu des choses
00:49:47 plus inquiétantes. Et comme
00:49:49 Jonathan, comme les auditeurs,
00:49:51 et comme tous ceux qui aiment le rugby.
00:49:53 Donc voilà, au moins,
00:49:55 on n'est pas obligé de gagner tous les matchs, on est aussi
00:49:57 en reconstruction, mais qu'on fasse des choses,
00:49:59 qu'on construise, qu'on
00:50:01 fasse passer un peu d'émotion, là parfois,
00:50:03 bon c'était un peu tristos quand même.
00:50:05 Ce soir, au-delà du carton
00:50:07 rouge et au-delà des faits de match.
00:50:09 C'est un peu ça moi qui m'embête.
00:50:11 Et j'ai l'impression que les joueurs, ils
00:50:13 s'accommodent un peu de ça.
00:50:15 Pas vu beaucoup de révolte ou en tout cas
00:50:17 d'essayer de secouer
00:50:19 le cocotier ce soir. C'est un peu ça.
00:50:21 On peut perdre, il n'y a aucun problème.
00:50:23 Mais peut-être pas comme ça. Voilà, c'est tout.
00:50:25 Est-ce que tu as l'impression que les joueurs sont restés dans
00:50:27 un cadre très défini, très restrictif
00:50:29 au lieu de laisser
00:50:31 l'orgueil les guider
00:50:33 sur le terrain ? C'est quand même
00:50:35 pas un super signal.
00:50:37 Mais voilà,
00:50:39 tu sais, j'ai toujours cette phrase que je restitue
00:50:41 très mal, donc vous allez m'excuser,
00:50:43 de Arsène Wenger qui disait "la confiance,
00:50:45 on l'acquiert en montant un escalier
00:50:47 et on la perd
00:50:49 en descendant un ascenseur".
00:50:51 C'est comme un ascenseur qui descend quand on la perd.
00:50:53 Ça va très vite.
00:50:55 Et le sport, que ça soit de haut niveau
00:50:57 ou de niveau moindre, ce sont des choses
00:50:59 qui sont difficilement
00:51:01 palpables. Mais
00:51:03 voilà, on se remet le doute.
00:51:05 Ce soir, on s'est remis
00:51:07 puissance 10 de doute
00:51:09 alors qu'on en avait qui couvait
00:51:11 depuis l'élimination aux Coupes du Monde,
00:51:13 depuis tout ce qu'on a
00:51:15 dit, tout ce qu'on n'a pas dit
00:51:17 aussi. Et au final,
00:51:19 il va falloir se le traîner.
00:51:21 C'est vrai qu'il reste 4 matchs comme le disait
00:51:23 Fabien, mais ces 4 matchs,
00:51:25 j'espère qu'on va voir autre chose
00:51:27 que ce qu'on a vu ce soir.
00:51:29 - Ça me donne envie d'un petit tour de table
00:51:31 avec Phyllis Panguirau, avec Julien Thomas
00:51:33 et notre auditeur Jonathan.
00:51:35 Est-ce que pour la première fois
00:51:37 du mandat Galtier, depuis 4 ans,
00:51:39 depuis 2019,
00:51:41 et sa mise en application
00:51:43 au tournoi Destination 2020,
00:51:45 est-ce que pour la première fois, vous doutez
00:51:47 réellement
00:51:49 du 15 de France ? Phyllis Panguirau
00:51:51 d'abord.
00:51:53 - Je crois qu'on sera vite rassuré,
00:51:55 mais là, forcément, ce soir, il y a un mal de tête
00:51:57 certain. Et puis,
00:51:59 encore une fois, on n'a
00:52:01 pas grand-chose sur quoi s'appuyer
00:52:03 pour se dire qu'il y a de la confiance
00:52:05 à aller chercher sur des secteurs de jeu,
00:52:07 sur des hommes. C'est vrai que là, c'est
00:52:09 assez dur le constat, donc oui,
00:52:11 forcément, il y a de l'inquiétude.
00:52:13 - Donc, il y a des doutes. Julien Thomas,
00:52:15 qui se mange les ongles
00:52:17 absolument comme moi, là, en m'entraînant dans la même chambre.
00:52:19 - Oui, oui, non, parce qu'il y a de tout
00:52:21 à dire. Mais c'est cette équipe, quand même,
00:52:23 quand on regarde le 15 de départ, à part Gabriel
00:52:25 qui revient et Will MC, mais qui faisait partie
00:52:27 du pool prétendant Coupe du Monde
00:52:29 et qui était blessé, c'est un 15
00:52:31 de départ qui a connu les airs
00:52:33 galtiers avec ses succès jusqu'à ce match
00:52:35 dont on parle quand même comme
00:52:37 si c'était la fin du monde. Mais
00:52:39 moi, ça m'inquiète dans le fond,
00:52:41 parce que justement, c'est cette confiance collective.
00:52:43 Et comme le disait François Triault,
00:52:45 justement, avant le débat,
00:52:47 c'est qu'une équipe qui perd,
00:52:49 et notamment comme ça à domicile, avec
00:52:51 presque 40 points, et
00:52:53 le manager, qu'on a vu,
00:52:55 un sélectionneur en conférence,
00:52:57 très, vraiment meurtri
00:52:59 par cette défaite. Et est-ce
00:53:01 qu'il ne faut pas tomber dans cette spirale négative
00:53:03 et surtout creuser le trou
00:53:05 et s'enfoncer entre eux ?
00:53:07 Donc, c'est la confiance que
00:53:09 je n'ai pas vue. En plus du jeu,
00:53:11 je pense que c'est ça.
00:53:13 La liberté que les garçons
00:53:15 sur le terrain ne l'ont pas eue, qu'on a pu voir
00:53:17 avec la grande confiance sur
00:53:19 la série de victoires qu'on avait vécues
00:53:21 ces derniers temps. Maintenant, ce soir,
00:53:23 aussi, il y a quelque chose à dire, c'est que
00:53:25 les leaders de jeu
00:53:27 qui sont passés à côté
00:53:29 et les leaders carrément du groupe,
00:53:31 et donc, ça a mené
00:53:33 encore une fois cette spirale négative
00:53:35 de confiance pendant le match.
00:53:37 Philippe,
00:53:39 salut ! Il nous dit bonjour.
00:53:41 Ah pardon, je croyais qu'il y avait quelqu'un d'autre
00:53:43 qui me parlait, j'avais dit que je devais vous quitter.
00:53:45 Salut les gars ! Salut Philippe !
00:53:47 Écoute, tu as dit
00:53:49 au revoir à toute la France.
00:53:51 Jonathan,
00:53:53 avant d'aller retourner à Ahmed,
00:53:55 Jonathan,
00:53:57 est-ce que tu doutes réellement
00:53:59 de cette équipe de France ?
00:54:01 Je ne vais pas dire que je doute de l'équipe de France.
00:54:03 Maintenant, après, je suis vraiment inquiet
00:54:05 parce que, comme il a été
00:54:07 dit là, on avait une équipe,
00:54:09 une composition d'équipe qui était dans la lignée
00:54:11 de la continuité, donc on aurait dû avoir de la continuité.
00:54:13 On a des leaders qui ont failli.
00:54:15 Maintenant, après,
00:54:17 il nous manque la charnière du pont Intermac.
00:54:19 Pour moi, ils ne sont pas remplaçables dans le style
00:54:21 de jeu, ni par Lucu, ni par Jalibert.
00:54:23 Donc il nous manquait. Il nous manquait Jelon aussi,
00:54:25 qui est quand même un leader de combat, soit sur le banc,
00:54:27 soit titulaire. Par contre, après,
00:54:29 je suis vraiment inquiet sur un point,
00:54:31 c'est qu'on a failli en conquête, on a failli
00:54:33 dans les lancements de jeu, et on a
00:54:35 failli physiquement. Et c'est les trois prérogatives,
00:54:37 les trois nouveaux du staff. Que ce soit
00:54:39 Jean-Jean à la préparation physique,
00:54:41 ou que ce soit
00:54:43 Arletaz au lancement de jeu.
00:54:45 Donc ça, c'est pas subitement inquiétant,
00:54:47 par contre, parce que c'est les trois prérogatives
00:54:49 des trois nouveaux du staff.
00:54:51 Je ne sais pas encore d'où je suis, mais je suis un peu inquiet.
00:54:53 Et François Trio, acquiesce
00:54:55 à nouveau.
00:54:57 Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:54:59 je n'acquiesce pas complètement
00:55:01 sur le...
00:55:03 Moi, c'est plus l'attitude en général,
00:55:05 et surtout, c'est de voir comment cette équipe,
00:55:07 qui semblait parfois invincible
00:55:09 pendant les quatre années, je parle notamment de l'année 2020,
00:55:11 je ne sais pas, souvenez-vous,
00:55:13 au Pays de Galles,
00:55:15 qu'on gagne avec des séquences défensives
00:55:17 énormes. Moi, celle-là, je ne les ai pas retrouvées.
00:55:19 - Mental en titane, je me souviens à l'époque.
00:55:21 - Mais oui, un truc avec une résilience
00:55:23 incroyable sur des
00:55:25 trucs où les mecs, je ne sais pas, ils avaient l'impression
00:55:27 qu'ils avaient une immunité,
00:55:29 une invincibilité.
00:55:31 Là, ce soir, je n'ai pas vu
00:55:33 cette résistance, cette férocité.
00:55:35 Je ne l'ai pas vue, mais peut-être parce que
00:55:37 c'était conjoncturel, je l'espère.
00:55:39 - C'est peut-être
00:55:41 qu'un gros faux pas du côté de l'équipe
00:55:43 de France. Pour justement mieux comprendre,
00:55:45 est-ce qu'on a vu une grande équipe de l'Irlande
00:55:47 en face ? Bonsoir, Ed Sarraf,
00:55:49 journaliste spécialisé du rugby irlandais.
00:55:51 On dirait que vous nous appelez Dublin, c'est ça ?
00:55:53 On est à Dublin, c'est ça, Ed ? - Belfast.
00:55:55 - Belfast, pardon,
00:55:57 Irlande du Nord. Est-ce qu'on a vu une grande équipe
00:55:59 d'Irlande aujourd'hui face au bleu ?
00:56:01 Réellement ? - C'est compliqué à dire,
00:56:03 parce qu'on a eu une équipe de France
00:56:05 mais vraiment pauvre.
00:56:07 Donc c'est très compliqué à dire.
00:56:09 D'ailleurs, ça a été dit
00:56:11 sur ITV4
00:56:13 tout à l'heure.
00:56:15 Il y avait Benjamin Kaiser
00:56:17 et Brian Weston.
00:56:19 - Qu'on salue notre ancien consultant.
00:56:21 - C'est compliqué à dire.
00:56:27 Il y a plusieurs joueurs
00:56:29 qui ont fait un grand match.
00:56:31 Je pense surtout à Joe McCarthy.
00:56:33 Et on avait des doutes aussi
00:56:35 sur Jack Crawley. Il a fait un match
00:56:37 totalement monstrueux, surtout
00:56:39 dans les périodes où ça a été
00:56:41 parfois un peu plus compliqué.
00:56:43 Donc il s'en est plutôt bien sorti.
00:56:47 C'est difficile à dire.
00:56:51 C'est difficile à dire parce qu'en face
00:56:53 il y avait une équipe de France étonnamment
00:56:55 à faune.
00:56:57 - T'as été surpris du niveau de l'équipe de France ?
00:56:59 - Comment ?
00:57:01 - Tu as été surpris du niveau de l'équipe de France ?
00:57:03 Toi qui est un observateur privilégié
00:57:05 du rugby rendez-vous.
00:57:07 - Terriblement surpris parce que
00:57:09 j'imagine comme tout le monde
00:57:11 on ne s'attendait pas à ça.
00:57:13 Et comme l'a dit François,
00:57:15 en fait ce n'est pas forcément
00:57:17 les joueurs.
00:57:19 Il y a la qualité, il y a tout ce qu'il faut dans cette équipe.
00:57:21 C'est surtout le comportement.
00:57:23 C'est surtout l'attitude.
00:57:27 Là ce n'est pas une question d'Antoine Dupont
00:57:29 qui n'est pas là ou Romain Le Tabac
00:57:31 qui est blessé
00:57:33 ou Emmanuel Mahafou ou ce que tu veux.
00:57:35 C'est vraiment l'attitude
00:57:37 de cette équipe.
00:57:39 Le talent
00:57:41 il y est.
00:57:43 - Quand tu parles d'attitude
00:57:45 c'est d'adhésion à un projet ?
00:57:47 D'adhésion à ce qu'il fallait faire
00:57:49 sur le terrain ? Les joueurs un peu
00:57:51 qui n'avaient pas l'air en phase avec ce qu'il fallait faire ?
00:57:53 C'est pour ça que tu parles d'attitude ?
00:57:55 - C'est surtout que c'était une équipe
00:57:57 de France qui a joué à contre-courant.
00:57:59 À l'inverse justement de l'Irlande.
00:58:01 C'est-à-dire qui a joué contre-courant
00:58:03 et qui a joué contre-nature aussi.
00:58:05 C'est surtout ça.
00:58:09 J'ai eu cette impression-là.
00:58:11 Et ce n'est pas la défaite à titre personnel.
00:58:13 Ce n'est pas la défaite
00:58:15 qui m'embête le plus.
00:58:17 C'est vraiment l'attitude.
00:58:19 Tu peux perdre, ça arrive.
00:58:21 C'est la loi du sport.
00:58:23 C'est comme ça.
00:58:25 Mais c'est surtout l'attitude.
00:58:27 J'ai eu l'impression d'avoir...
00:58:29 J'ai vu des joueurs qui...
00:58:31 Je ne sais pas si c'est une question d'envie.
00:58:33 Je ne pense pas. J'ai envie de penser
00:58:35 que ce n'est pas le cas.
00:58:37 Mais juste que tout simplement les consignes
00:58:39 n'ont pas été complétes.
00:58:41 - Il y a un problème
00:58:43 de communication, de plan de jeu.
00:58:45 Pour terminer sur cette équipe d'Irlande,
00:58:47 Ed,
00:58:49 elle va pouvoir désormais
00:58:51 éclaircir sa route vers le Grand Chlem.
00:58:53 Parce qu'elle est désormais l'ultra-favorite
00:58:55 de cette...
00:58:57 - C'est la très grande favorite.
00:58:59 - Il y aura encore l'Angleterre.
00:59:01 Il faudra les gagner en Angleterre.
00:59:03 C'est ça si je ne me trompe pas.
00:59:05 Parce que les Irlandais iront en Angleterre.
00:59:07 Pourquoi pas, on peut avoir une grosse équipe d'Angleterre.
00:59:09 On ne sait pas vraiment.
00:59:11 On peut avoir des surprises, comme on a été surpris ce soir.
00:59:13 Mais j'imagine que du côté irlandais,
00:59:15 on s'imagine faire
00:59:17 deux Grands Chlems consécutifs.
00:59:19 Ce n'est pas un mince exploit,
00:59:21 faire deux Grands Chlems consécutifs.
00:59:23 - Connaissant un peu Andy Farrell,
00:59:25 il ne va pas...
00:59:27 s'extasier dessus.
00:59:29 Ou quoi que ce soit.
00:59:31 Mais évidemment, l'Irlande,
00:59:33 avec en plus le point de bonus,
00:59:35 est totalement devant.
00:59:37 Je ne vois pas vraiment comment
00:59:39 l'Angleterre...
00:59:41 Je pense que l'Angleterre va gêner un peu l'Irlande.
00:59:43 Mais je ne vois pas par exemple l'Ecosse ou le Pays de Galles
00:59:45 embêter
00:59:47 cette équipe d'Irlande.
00:59:49 Elle est huilée de partout.
00:59:51 On avait quelques doutes sur Jack Crowley
00:59:53 parce qu'on pensait que
00:59:55 ça allait être un peu compliqué
00:59:57 avec le fait que Sexta
01:00:01 ne soit plus là et tout ça.
01:00:03 On pensait que ça allait être un peu plus compliqué.
01:00:05 Visiblement non.
01:00:07 On a eu une première réponse
01:00:11 ce soir.
01:00:15 Tout est fait pour qu'elle gagne le Grand Chlem.
01:00:17 Après, il peut y avoir une surprise
01:00:21 et je pense que la surprise peut venir d'Angleterre.
01:00:23 Petite stat pour
01:00:29 conforter les propos de Ed.
01:00:31 Sachez que la deux dernières fois
01:00:35 que l'Irlande a gagné en France
01:00:37 2014-2018, les Irlandais ont remporté le titre.
01:00:39 Le Grand Chlem, mais enfin c'était le titre.
01:00:43 Ils sont donc
01:00:45 plutôt sur la bonne
01:00:47 pente les Irlandais.
01:00:49 Sincèrement, je les ai retrouvés
01:00:51 au niveau qu'on les avait laissés.
01:00:53 Et surtout, on sent qu'ils sont convaincus.
01:00:55 Gagner sans Sexta face au Bleu,
01:00:57 c'est quand même une anomalie dans l'histoire récente de l'Irlande.
01:00:59 On l'avait dit dans l'avant-match.
01:01:01 Je ne sentais pas
01:01:03 la retraite de Sexta comme un
01:01:05 problème pour les Irlandais.
01:01:07 On sent que tout est millimétré
01:01:09 chez eux. On sent qu'ils sont tous
01:01:11 détenteurs, ils s'approprient tous
01:01:13 le projet de jeu et qu'ils ont envie
01:01:15 de jouer ensemble.
01:01:17 C'est simple.
01:01:19 Parfois, le rugby, c'est vrai que
01:01:21 si le plan de jeu est clair et que les
01:01:23 joueurs ont la sensation de pouvoir
01:01:25 y participer, voire
01:01:27 porter des choses particulières dedans,
01:01:29 quand on voit aujourd'hui que McCarty,
01:01:31 qu'on a très peu vu ces dernières
01:01:33 années, avec ce maillot-là
01:01:35 et qui prend la place de James Ryan
01:01:37 et qui fait un match monumental,
01:01:39 on se dit effectivement que le plan
01:01:41 de jeu, ça donne envie de jouer dedans.
01:01:43 Ça donne envie de jouer dans ce plan de jeu-là de l'Irlande.
01:01:45 Il a été un des plus vieux et ça c'est
01:01:47 à l'image de sa saison avec
01:01:49 le Leinster. C'est une des
01:01:51 satisfactions du Leinster,
01:01:53 c'est justement lui.
01:01:55 Et Ryan Bird aussi.
01:01:57 Merci beaucoup Ed
01:02:01 d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
01:02:03 On ne t'oublie pas évidemment
01:02:05 de ce tournoi Destination.
01:02:07 C'est toujours
01:02:09 super d'avoir un avis aussi éclairé que le tien.
01:02:11 Merci beaucoup Jonathan, j'espère que
01:02:13 demain, parce que demain quand même il y a la suite du tournoi
01:02:15 Destination avec l'Italie-Angleterre,
01:02:17 avec aussi Pays de Galles-Ecosse
01:02:19 et puis avec la 14e journée du Top 14,
01:02:21 tout ça ce sera évidemment direct en intégralité
01:02:23 sur Sud Radio. Merci d'avoir été
01:02:25 avec nous Jonathan, au lécoeur.
01:02:27 Ça va nous aider à digérer
01:02:29 la décède de ce soir, de voir la suite du
01:02:31 week-end. Et puis honnêtement
01:02:33 le tournoi Destination c'est toujours mieux.
01:02:35 De voir du pourvu que tout l'autre.
01:02:37 Quelle phrase horrible.
01:02:39 Quelle douleur. Merci François
01:02:41 de cette douleur. Si vous nous rejoignez
01:02:43 sur Sud Radio, les équipes de France
01:02:45 s'éteignent les 17h38. Les réactions demain
01:02:47 dans le grand matin week-end, le journal
01:02:49 des sports avec Morgane Thomas.
01:02:51 Et puis si vous voulez tout de suite
01:02:53 avoir des réactions, vous allez
01:02:55 sur la page Twitter de Sud Radio
01:02:57 rugby, il y a des extraits de toutes les émissions,
01:02:59 il y a même les essais,
01:03:01 des extraits de la conférence de presse. Tout ça a été
01:03:03 formidablement concocté par Clément
01:03:05 et Antoine. Merci à tous, ça a été
01:03:07 une très belle soirée de rugby
01:03:09 malgré la défaite. On était très heureux d'être avec vous
01:03:11 sur Sud Radio. Belle soirée à tous, bonne nuit
01:03:13 et on espère que demain ce sera un meilleur jour.
01:03:15 meilleur jour.

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