ÉCOSSE-FRANCE LE DÉBRIEF : LES BLEUS MIRACULÉS

  • il y a 6 mois
L'après-match de la victoire douloureuse du XV de France en Écosse (20-16) pour leur 2e match dans ce Tournoi des 6 Nations 2024.

Présenté par Alexandre Priam, avec nos commentateurs en direct d'Édimbourg Joseph Ruiz et Daniel Herrero, François Trillo en studio, nos consultants Yoann Huget et Philippe Spanghero et nos auditeurs.

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-02-10##
Transcript
00:00 Sud Radio, la radio du rugby. François Trio.
00:05 Avec vous les passionnés de rugby sur Sud Radio, la radio du rugby.
00:09 Vous vous appelez bien sûr au 0826 300 300.
00:11 On débriefe Ecosse France cette victoire des bleus dans le tournoi Destination.
00:15 La première dans ce tournoi 2024.
00:17 Bien sûr, on débriefe avec vous, on débriefe aussi avec la team Sud Radio.
00:21 Daniel Herrero est toujours avec nous dans les tribunes de Murray Field.
00:24 Il y a également Joseph Ruiz qui était au commentaire.
00:27 Alexandre Priam bien sûr. Et puis on accueille Philippe Smanghero et Yoann UG.
00:30 Bonsoir messieurs.
00:32 Bonsoir.
00:33 Salut à tous.
00:34 Avant de libérer Daniel et Joseph qui vont aller bien sûr écouter les réactions des Français.
00:39 Daniel, juste une réaction. Est-ce que ce soir on peut dire qu'on est soulagé,
00:44 mais est-ce qu'on est rassuré par ce 15 de France ?
00:47 Fatalement dans ta question, François, il y a la réponse.
00:50 On est soulagé d'une victoire.
00:52 On n'est pas soulagé d'une guérison ou d'une conviction que notre équipe a retrouvé son bon niveau,
01:01 son écrédible psychologique, ses forces vives dans la construction du rugby.
01:05 On a eu un match étrange, je dirais que dans l'allure générale,
01:09 ce match n'a pas eu le grand label international.
01:12 Une équipe d'Ecosse qui quand même a produit pas mal de jeux
01:15 et qui en produisant du jeu, tant bien que mal, a maîtrisé le déroulement du match.
01:20 Elle était devant, mais elle nous a pas débordé.
01:22 Les Français, sur une assez jolie vaillance, tu vois, dans l'organisation défensive,
01:27 les Français n'ont pas trop trop subi, ils n'ont pas encaissé.
01:30 Ils n'ont encaissé que cet essai-là en premier mi-temps.
01:32 Ils arrivent en seconde mi-temps, les Français, avec cette volonté, je dirais,
01:38 mais quand même peu basée sur un esprit de construction du jeu qui nous amène à être dangereux.
01:43 On l'a pas trop été, mais un quart d'heure de la fin, nous avons que 6 points de retard.
01:47 Et on comprend bien qu'ils pourraient se jouer quelque chose dans un match qui est plutôt bas,
01:51 plutôt bas, avec l'originalité de...
01:54 pas une fluidité de construction, pas un rythme époustouflant,
02:01 pas une variété technique, tu vois, séduisante,
02:04 mais quand même ces 6 points de retard qui n'apparaissent pas d'aboliques.
02:08 Un exploit de Biel-Biarritz nous met devant, il reste 10 minutes à jouer.
02:11 Et cette fin est assez palpitante parce que les Ecossais font quand même 2 ou 3 trucs.
02:14 Ils font 2 ou 3 occasions dans la fin de match, les Français vont défendre.
02:17 Le coaching, on vous l'a dit déjà et on le redit sans doute, me semble-t-il,
02:20 4 ou 5 joueurs qui apportent fraîcheur, notamment dans la tonicité des avants, dans le défensif,
02:25 et même un peu dans le secteur de la percussion,
02:30 d'attaquer un peu cette défense ou cette attaque écossaise,
02:34 qui fait qu'ils ont encore 2 ou 3 occasions, et la fin du match, vous l'avez compris,
02:38 dans cette embrouillamine énigmatique, tu vois, d'un mot, d'un tas,
02:46 d'un piquengo innommable de laideur, tu vois, qui vient s'écrouler sur la ligne de but
02:52 et qui fait que, tiens, à la fin, c'est les Français qui gagnent.
02:56 - Yohan UG, qui est avec nous, hold up ou pas hold up, Yohan, pour les Bleus ?
03:02 Gros état d'esprit, bel esprit d'équipe et de solidarité, mais y'a hold up ou pas selon vous ?
03:07 - Non, y'a pas hold up, du moment où les Écossais n'ont pas su jouer le match.
03:11 - Ah si, y'a hold up.
03:13 - Non, y'a pas hold up, parce qu'ils ont 3 points,
03:15 s'ils prennent les 3 points avant la mi-temps au lieu de prendre la mêlée,
03:18 ils ont un peu plus de large, c'est différent,
03:22 et ils n'ont pas maîtrisé tant que ça non plus, les Écossais, à part taper au ballon.
03:25 On a l'habitude de voir une équipe écossaise tenir le ballon, nous mettre à mal cliniquement,
03:30 et on n'a pas senti une équipe écossaise dominer son sujet non plus
03:34 sur la possession, sur le fait de tenir...
03:38 Moi je m'attendais à 100% à voir une équipe écossaise qui allait tenir le ballon,
03:42 qui allait nous mettre à mal, comme elle le fait,
03:45 comme elle a l'habitude de faire depuis des années, dans son cycle de progression.
03:51 Aujourd'hui les Français sont pas en confiance, on le sent,
03:55 t'as une équipe française qui est pas en confiance, mais ils se sont accrochés,
03:57 et ils ont fait preuve de solidarité avec un banc extraordinaire.
04:00 J'ai vu cette phrase de l'un de nos auditeurs sur Sud Radio Rugby, sur la page Twitter,
04:09 c'est le braquage des misérables !
04:11 C'est le braquage des misérables aujourd'hui !
04:14 Moi j'ai aucun problème à dire qu'aujourd'hui je ne vois pas comment on peut mériter ce succès,
04:21 parce qu'on a produit, parce qu'on a proposé...
04:24 On a eu un arbitrage, mon cher Alex, qui a été à la limite catastrophique,
04:31 contre nous, il faut le dire des fois, et là aujourd'hui il a été aussi contre nous,
04:35 sur plusieurs décisions, j'ai trois décisions importantes en début de seconde mi-temps,
04:42 il n'y avait rien à notre avantage, et les Français, sincèrement,
04:45 ils ont fait preuve de courage et d'abnégation pour aller chercher cette victoire.
04:49 Oui, c'est vrai. Daniel, ce que vous avez, avec Joseph, perçu de la tribune,
04:58 d'abord sur l'état physique, parce que la semaine dernière à Marseille,
05:01 on avait l'impression que les joueurs étaient un peu en difficulté,
05:03 est-ce que toi tu les as sentis mieux physiquement,
05:05 sur un peu ce qu'on voit hors caméra, hors plan large nous, devant les écrans ?
05:09 Non mais tu le ressens aussi François, sur l'allure et sur le comportement des joueurs.
05:14 On a vu des Français pendant, j'allais dire, 60 minutes, pas franchement très mal,
05:21 mais pas franchement très bien, ça s'est déplacé avec application,
05:25 et surtout l'équipe de France a été relativement bien organisée,
05:30 relativement généreuse en engagement physique dans le secteur défensif,
05:34 puisqu'on a quasiment rien produit en construction collective,
05:37 tu vois quand il y en a 15 qui courent et qui courent vite avec des ballons qui se libèrent vite,
05:41 et puis il y a un plafond où ça met du pétillant, où tu peux estimer qu'il y a de la fraîcheur.
05:45 Là nous avons vu une allure pendant 60 minutes qui était...
05:49 Qui coiffait une pince en quatre !
05:51 Oui mais qui ne ressemblait pas à une équipe gaillarde,
05:55 qui ne ressemblait pas à une équipe, je ne sais pas les mots,
05:58 mais pétillante, active, incisive dans sa construction.
06:02 Est-ce qu'ils sont en bourreau descente ? Probable.
06:06 Est-ce qu'ils sont en grande forme ? Sûrement pas.
06:08 Au point que, on fait rentrer 4 ou 5 juniors à 10 minutes de la fin,
06:12 et ça nous crée.
06:14 On fait rentrer d'ailleurs de la jeunesse qui n'apporte presque que sa fraîcheur,
06:17 puisque sa technicité, elle apporte plus sa tonicité que sa stratégie.
06:22 Les 5 ou 6 rentrants de dernier quart d'heure
06:25 qui vont donner la sensation qu'il y a un peu plus de fraîcheur,
06:27 qu'il y a un peu plus de gaillardise,
06:28 et c'est peut-être heureux que ce soit un des plus frais, en l'occurrence Biel Biarré,
06:32 qui dans une désespérance de son aile, tu vois sur un petit par-dessus,
06:35 va à lui par sa vitesse de course, faire gagner le match.
06:37 Je ne crois pas que les Français soient dans le trou physiquement,
06:40 alors je ne les crois sûrement pas qu'ils soient non plus revenus
06:43 à un niveau de santé athlétique qui leur permet de construire au tout terrain comme des avions.
06:47 Ça, ça fait longtemps que ça nous a passé.
06:49 Aujourd'hui, l'arbitre de Rango, là, il n'y a rien à dire sur l'arbitre,
06:53 mais alors, vraiment, si on commence à critiquer l'arbitre aujourd'hui,
06:56 alors là, je suis sûr, c'est un défaut d'analyse considérable.
06:58 Là, nous avons deux équipes qui aujourd'hui ne sont pas au mieux de leur qualité,
07:04 des Ecossais qui ont, comme d'habitude, essayé de faire des choses,
07:07 des Français qui, comme d'habitude, n'en ont pas fait beaucoup,
07:10 mais qui, à l'heure actuelle, avec ce climat un peu dépressif qui les envahit,
07:14 ont réussi quand même, sur leur courage et leur solidarité, à sauver un match.
07:18 - On va revenir, bien sûr, sur ce débrief avec vous, avec Yoann Hugé.
07:23 On va vous libérer, Daniel.
07:25 - Allez, ciao, ciao, les collègues.
07:26 - Et Joseph, on a vécu ça en direct sur Sud Radio.
07:31 Merci, Joseph Ruiz.
07:32 - Merci à tous.
07:33 - Et vous avez gagné votre passeport pour le débrief, vous, si vous nous écoutez sur Sud Radio 0800 26.
07:39 - Tout est une histoire de passeport.
07:40 - 300, 300.
07:41 - Et encore une histoire de passeport, ces trucs.
07:43 Allez, les collègues, à très très bientôt.
07:45 - Philippe Spanguero, t'as pas encore entendu, Philippe,
07:47 mais est-ce qu'ils ont un peu perdu leur mojo, les Français ?
07:51 On a l'impression, avant, qu'il n'y avait rien qui pouvait les atteindre.
07:54 Là, on les sent, Daniel disait dépressifs,
07:56 mais on les sent quand même un peu tenaillés par le doute, ces Français.
07:59 Quand on voit leur joie à la fin, ça s'est joué à peu de choses, on le sait,
08:03 mais c'est vrai qu'on a l'impression qu'ils ont perdu un peu ce qui faisait avant leur force.
08:08 - Ah ben, clairement, clairement.
08:10 Et ça, ce mojo, il s'est cassé après ce match en Coupe du Monde, on va pas y revenir.
08:14 Et puis, tout de suite, on a cherché à se rassurer avec ce premier match raté la semaine dernière à Marseille.
08:20 Et donc, là, le mal de tête s'est installé chez nos Bleus.
08:24 Et donc, la victoire, aujourd'hui, elle était impérative pour changer un peu de dynamique.
08:28 On n'est pas complètement rassurés sur le contenu, mais en tous les cas, on va retenir la victoire.
08:34 Je suis d'accord avec Johan, cette capacité de caractère collectif,
08:38 il y a plusieurs temps de forme, il y en a eu juste avant la mi-temps,
08:41 en effet, avec l'erreur de choix des écossais et ce caractère pour ne pas prendre le point avant la mi-temps.
08:47 Et puis, un bon coaching, on a assez dit que notre banc n'était pas capable de faire basculer des matchs en notre faveur.
08:54 Aujourd'hui, c'est l'inverse, je crois que c'est notre banc qui nous fait gagner.
08:57 Donc, il y a quand même, contrairement à la semaine dernière, des choses positives à retenir.
09:01 Mais on sent quand même que le doute n'est pas complètement estompé.
09:06 Et je vous écouter pour terminer.
09:09 Pardon, pour terminer honnêtement, il y a eu des décisions arbitrales dont on peut parler.
09:17 Mais si cette occasion d'essai écossaise, elle ne fait pas basculer le match à la 80e,
09:23 si elle est 10 minutes plus tôt, il l'accorde.
09:25 Honnêtement, attendez, attendez, attendez, les gars, vous êtes en train de nous dire qu'il y a du positif.
09:31 Mais si on perd ce match, si l'essai est validé à la fin, vous avez la même lecture ?
09:35 Oui, mais en attendant, je ne suis pas certain qu'on aurait la même lecture.
09:39 On serait là à s'apitoyer en disant on est catastrophique parce qu'on a été catastrophique.
09:43 Après, honnêtement, ces écossais sont incapables de tuer ce match.
09:47 Parce qu'ils ont été très mauvais aussi. Attention.
09:51 Il y a un péché d'orgueil ou de suffisance en deuxième période,
09:55 justement au moment où on a ce banc qui rentre et où on reprend l'ascendant psychologiquement,
09:59 où on rentre dans ce ping-pong rugby dans lequel on a su répondre quand même aujourd'hui en plus.
10:05 Et là, les écossais à six points d'avance pensent qu'ils sont à l'abri et arrêtent complètement de jouer,
10:12 alors qu'ils sont dominateurs.
10:14 Tu as du bon dire sur ta chaise.
10:15 On va se retrouver dans un instant parce qu'il faut faire une petite pause.
10:18 Quentin fait les gros yeux et quand il fait les gros yeux, moi je suis obligé de m'incliner.
10:22 Vous restez avec nous, vous nous appelez au 0826 300 300,
10:24 youanujfilippes.guéraud, toute l'équipe est là bien sûr,
10:27 pour revenir sur cette victoire des Français 20 à 16 face à l'Écosse.
10:30 Sud Radio, la radio du rugby, bien sûr, on est dans le débrief après la victoire de la France en Écosse 20 à 16.
10:42 Il faut les savourer ces victoires en Écosse, elles sont rares.
10:44 C'est la deuxième depuis dix ans.
10:47 On a joué tout à l'heure avec les auditeurs et on a un gagnant, on va y revenir.
10:52 Juste quand même le temps de dire qu'on est avec youanujfilippes.guéraud,
10:55 avec Alexandre Priam bien sûr, pour débriefer de ce match de façon brillante.
11:00 Oui, on l'espère, en tout cas de façon brillante.
11:03 C'est mieux brillante que brillantement.
11:04 Voilà, brillamment et brillante.
11:05 Bon allez, Frédéric est avec nous, il nous appelle de Muray.
11:09 Bonsoir Frédéric, et vous avez gagné le cadeau offert tout à l'heure par notre père Noël à nous.
11:15 Deux places pour Toulouse aux Yonas, ce sera samedi prochain à 17h.
11:18 On vous offre toujours deux places aux 0826, 300, 300 jusqu'à 18h.
11:22 Deux places encore à gagner, il y en a déjà deux qui partent donc chez Frédéric.
11:25 On les en vaut ou Frédéric vaut deux places ?
11:27 A Muray.
11:28 Sur Muray.
11:29 D'accord.
11:30 Eh ben allons-y.
11:31 Eh bon, on va faire ça.
11:32 Qu'est-ce que vous en avez pensé vous des Bleus Frédéric ?
11:34 Déjà, c'est vrai que dès le départ quand même, on s'est fait un peu décapité
11:40 et je pense que ça a pesé sur le moral.
11:43 Parce que, il y a eu une faute qui n'a pas été sifflée à mon goût.
11:48 Je ne sais pas ce que vous en pensez.
11:50 C'est peut-être celle dont parlait Johan tout à l'heure.
11:53 Apparemment, il n'y a pas eu de faute d'arbitrage.
11:56 Je n'ai pas été choqué par des fautes d'arbitrage personnellement.
11:59 Paraitre à l'Alex, on n'a rien connu.
12:02 Regarde, sur l'action où il nous cible pénalité alors que...
12:09 Ah oui, sur la touche en jeu de lignes.
12:13 Celui-là, je l'ai trouvé dur.
12:15 Celui qui fait 13 en fait.
12:16 Bien sûr.
12:17 Exactement.
12:18 Il nous a renaissis.
12:19 Celui-là était un peu dur, effectivement.
12:21 Revenons avec Frédéric.
12:22 Alors, on va revenir sur l'arbitrage.
12:24 Mais d'une manière générale, Frédéric, comment vous les avez trouvés quand même ?
12:27 Est-ce qu'ils vous ont rassuré ces Français ?
12:29 Franchement, je trouve que c'était un petit peu compliqué.
12:33 Un peu brouillon.
12:34 On a perdu trop de ballons.
12:36 On a perdu trop de ballons, surtout aux pieds.
12:39 On les a donnés, les ballons aux pieds.
12:44 En fin de match, à partir du second essai, vers la 70ème,
12:50 ça nous a fait du bien et ça nous a mis en confiance.
12:55 On a eu de la chance phénoménale.
12:59 Est-ce que c'est une histoire de chance ce soir ?
13:03 J'ai l'impression qu'on a fait un braquage et que les Écossais nous ont donné les clés du coffre-fort.
13:08 En disant "Vous pouvez venir nous braquer, mais on vous donne quand même les clés, ça va être plus facile pour vous".
13:11 C'est un petit peu comme ça que je l'ai perçu.
13:13 Parce que les Écossais font quand même beaucoup de mauvais choix, Frédéric.
13:16 Oui, ils font beaucoup de mauvais choix.
13:18 Mais c'est vrai que sur la fin de match, on ne peut pas dire qu'on n'a pas été un peu...
13:24 Mais on a été courageux.
13:26 Courageux, voilà. C'est plutôt le terme. Courageux.
13:28 Oui, on a été résistants.
13:30 On a montré aussi un bel esprit d'équipe, Johan.
13:33 C'est ce que toi tu retiens aussi.
13:35 On le sait, depuis la semaine dernière, cette équipe est forcément dans le doute.
13:40 Elle a souffert. Il y a aussi beaucoup de blessés.
13:42 Est-ce que là, on a vu Alexandre Oumad débuter aujourd'hui ?
13:46 On a vu cette équipe quand même...
13:47 La joie des Français était assez impressionnante à la fin.
13:50 Un peu en décalage par rapport au scénario et à l'ampleur du score.
13:53 Mais en tout cas, ça sentait ça, ce bel état d'esprit.
13:57 Oui, c'est un bel état d'esprit.
14:00 On a senti des Français libérés, déjà juste pour la victoire,
14:03 parce qu'ils ont subi quand même une semaine compliquée.
14:05 Tout le monde a été attaqué, du 1 au 15, jusqu'au staff.
14:09 Aller s'imposer à Muretville, comme vous l'avez dit, c'est très compliqué.
14:13 On dit qu'il y a eu quand même des conditions climatiques difficiles.
14:17 Un ballon glissant...
14:19 Sincèrement, ils n'avaient rien pour eux aujourd'hui.
14:21 Et ils ne nous ont rien montré également, mis à part une très très bonne défense.
14:25 Mais quand une équipe est dans le dur,
14:27 pour moi, montrer de la solidarité, elle passe par de l'animation défensive.
14:35 Et c'est ce qu'on a aimé chez eux.
14:37 Durant les 10 dernières minutes, on a vu un gars de Ficou mettre des plaquages offensifs.
14:41 On a vu une solidarité incroyable, même de la part de Mathieu Jalibert,
14:45 revenir sur ce dernier plaquage, créer un en avant.
14:48 Voilà, c'est des choses...
14:50 Jalibert, 10 plaquages réussis.
14:54 C'est costaud.
14:56 C'est pas mal, effectivement.
14:57 Frédéric ?
14:58 C'est une belle équipe.
15:00 J'ai aimé cette équipe de France, dans la diversité en tout cas.
15:04 Frédéric, on va vous...
15:05 On a des plaises à Alex.
15:06 Oui, bien sûr.
15:07 Non mais...
15:08 Mais Alex, c'est exigeant.
15:11 Il est comme les auditeurs Sud Rado.
15:13 Il est passionné.
15:15 Il est passionné et exigeant.
15:16 On va remercier Frédéric quand même.
15:18 On peut remercier Frédéric qui a joué avec nous,
15:21 qui a gagné deux places pour Toulouse-Au-Yona,
15:24 et qui est surtout fidèle à Sud Radio et à la team rugby de Sud Radio.
15:27 Vous pouvez aller sur le site, Sudradio.fr,
15:29 sur l'appli bien sûr, nous suivre,
15:31 et voir tous ces débats passionnés,
15:33 où parfois, Yohann peut s'énerver,
15:36 notamment quand il perd au "Qui je suis" contre Philippe Spanguet.
15:39 Enfin moi, ça c'est...
15:40 Je m'en porte.
15:41 C'est surtout contre toi qu'il a perdu, c'est pour ça que tu le rappelles.
15:44 Merci Frédéric.
15:46 Merci, et j'en profite pour faire un bisou à ma filleule,
15:49 qui joue au rugby à Colomiers,
15:51 et c'est avec elle que j'ai fait voir le match.
15:53 Ah bah super !
15:54 Et comment elle s'appelle votre filleule ?
15:55 Chloé.
15:56 Et elle joue en quelle catégorie ?
15:58 C'est cadeau Chloé.
15:59 13 ans.
16:00 Ah bah super.
16:01 Voilà, Chloé, merci en tout cas Frédéric et Chloé de nous avoir appelés,
16:05 et vous irez donc voir le Stade Toulousain
16:08 le week-end prochain pour la reprise du Top 14.
16:11 Merci Frédéric.
16:12 C'est Laurent qui nous a appelés maintenant,
16:14 au 0826-300-300,
16:16 Laurent de Carignan, près de Bordeaux.
16:18 Bonsoir Laurent.
16:19 Salut à tous.
16:21 Merci.
16:22 Il paraît que vous...
16:23 Ouais, ça va bien.
16:24 Yoann Hugé est là,
16:25 Philippe Spanguero,
16:26 Alexandre Priam qui est un petit peu agacé,
16:28 comme vous l'avez entendu.
16:30 Alors bon, Laurent,
16:31 vous vous avez dit à Quentin,
16:32 qui vous a pris au téléphone,
16:34 puisque vous avez appelé le 0826-300-300,
16:36 "J'ai vu le match, malheureusement."
16:37 C'est vrai que vous avez dit ça ?
16:38 Ah, on est d'accord.
16:40 Je sens qu'on va s'entendre.
16:41 Bah oui, mais bien sûr,
16:43 pour que ça se finisse sur un pilou face,
16:45 c'est quand même laborieux.
16:46 C'est quand même...
16:48 Heureusement qu'on joue l'Italie, je crois,
16:49 la semaine prochaine, c'est ça ?
16:50 Ou dans deux semaines.
16:52 Voilà, pour rebondir.
16:54 Enfin, on va essayer de rebondir,
16:55 parce que déjà,
16:57 la meilleure ligne de trois quarts du monde,
16:59 soit disant,
17:00 c'est toujours pareil,
17:01 on devait être champion du monde,
17:02 on l'avait annoncé à tout le monde.
17:03 On a la meilleure ligne de trois quarts,
17:05 je peux en parler,
17:06 je regarde du bébé de temps en temps,
17:08 je vais les voir jouer.
17:09 La meilleure, pardon,
17:11 ligne de trois quarts du monde
17:12 qui s'est fait trouver d'entrée
17:13 par la moins bonne ligne de trois quarts éco-saise,
17:16 soit disant,
17:17 mais on s'est bien fait passer
17:18 par le 15,
17:20 qui joue à 7 apparemment,
17:21 qui est le troisième 15,
17:22 qui était à la portière.
17:23 Le 17ème match professionnel de sa carrière.
17:25 Voilà.
17:26 On l'a appelé pour jouer,
17:29 et puis le type s'est bien ébrouillé,
17:30 entre autres.
17:31 C'était très, très laborieux.
17:34 Il ne faut pas non plus...
17:35 Il faut arrêter de dire qu'on est les meilleurs.
17:38 Ils n'arrêtent pas de dire
17:39 qu'ils bossent, qu'ils bossent, qu'ils bossent,
17:40 mais je ne sais pas,
17:42 parce que là devant,
17:43 ce n'est pas terrible.
17:44 Derrière, c'était encore moins bon que bon.
17:46 Jalibert, il a fait du basket
17:47 toute l'après-midi.
17:48 En défense, il n'y a personne.
17:50 C'est dommage.
17:52 Romain n'est pas là.
17:53 Romain Ntamac,
17:54 merci la Coupe du Monde.
17:55 Merci, merci, merci le reste.
17:57 Voilà.
17:58 C'est ce que j'avais à dire.
17:59 - C'est bien de l'exprimer, en tout cas,
18:01 sur l'antenne de Sud Radio,
18:03 la radio du rugby.
18:04 Philippe Ponguéro, peut-être réaction,
18:06 notamment.
18:07 C'est intéressant,
18:08 ce qu'il disait
18:09 entre la meilleure ligne de trois quarts du monde.
18:11 Il faisait référence aux trois quarts français.
18:14 Laurent,
18:15 et puis également aux joueurs de l'UBB,
18:17 qu'on a vu flamboyant dans leur club
18:19 et un petit peu moins en équipe de France
18:21 depuis ces deux semaines.
18:23 Comment toi, Philippe, tu l'expliques ?
18:25 - Je l'explique par le fait
18:27 qu'il y a une sinistrose
18:28 qui s'est installée dans cette équipe de France
18:30 et c'est par la victoire
18:31 qu'on va un peu déverrouiller tout ça.
18:33 Donc, ce que j'ose espérer,
18:35 c'est que je sens qu'au-delà des joueurs,
18:37 parce qu'on aime nos joueurs,
18:38 il y a une désaffection du public
18:40 avec le staff et un peu Fabien Galtier.
18:42 Et dans la victoire,
18:44 je crois que c'est plus facile de se dire les choses.
18:46 Et il faut aussi qu'on fasse le constat objectif.
18:48 Cette victoire,
18:49 on peut expliquer comment on est allé la chercher,
18:51 par le bon coaching,
18:53 par l'apport de ce banc,
18:54 par du caractère collectif.
18:56 Mais malgré tout,
18:57 on ne peut pas occulter le déchet qu'on a,
19:00 cette difficulté en conquête en première période.
19:03 Je crois qu'il y a trois ou quatre ballons perdus en touche.
19:05 Cette difficulté à avoir des sorties de balles rapides
19:08 sur nos rucks.
19:10 Mais ça, il faut savoir le dire.
19:12 Quand Fabien Galtier, à la mi-temps,
19:14 dit qu'il est super content,
19:16 et qu'on fait une super première mi-temps,
19:18 très bonne première période,
19:20 ce n'est pas possible.
19:21 On ne peut pas aujourd'hui avoir été habitué à ça.
19:24 Et c'est pour ça aussi, quelque part,
19:26 qu'on est dur dans l'analyse.
19:27 On est la deuxième meilleure équipe du monde l'année dernière.
19:30 On a légitimement l'ambition de mettre champion du monde.
19:33 Et trois mois après cette défaite contre l'Afrique du Sud,
19:37 on en est là et on se satisfait de ça.
19:39 Et ça, ce n'est pas possible.
19:41 Laurent, réaction de Carignan près de Bordeaux,
19:45 auditeur Sud Radio, vous êtes d'accord avec Philippe ?
19:48 Oui, oui, oui.
19:49 Après, voilà, Galtier, il n'a pas fait son temps.
19:52 C'était le meilleur entraîneur du monde il y a six mois.
19:56 Tout le monde le plébiscitait.
19:58 On finit gagné tout, patati patata.
19:59 On ne peut pas non plus tout remettre en question.
20:01 Ce n'est pas vrai.
20:02 Mais bon, après, moi, sincèrement,
20:04 j'aurais mis des gaietons,
20:07 deux portaires, je les aurais fait un petit peu.
20:12 Pardon de vous couper,
20:14 je ne remets pas en question la compétence de Fabien Galtier.
20:18 Je pense que sa communication a marqué une capture des supporters avec l'équipe.
20:26 Oui, mais ça, on ne le découvre pas maintenant.
20:29 Galtier a toujours été comme ça.
20:30 Depuis qu'il est là, il ne s'est pas gagné.
20:33 C'est comme son interview d'après match.
20:36 Son interview d'après match aussi, elle a à redire.
20:39 Il y a deux retours, on est là, faites attention.
20:43 Il a dit qu'on était sur la lune.
20:44 C'est des trucs lunaires qu'il nous raconte.
20:46 Il a dit on est deux retours, on est là, faites attention.
20:48 Oui, bien sûr, il avait le point levé et tout ça.
20:51 On le connaît, Galtier.
20:54 C'est comme ça, c'est comme ça.
20:56 Après, je suis franchi, je suis content.
21:00 T'as mieux pour nous, on a gagné.
21:02 Il faut supporter les Français.
21:03 Il n'y a pas de souci.
21:04 Après, il ne faut pas non plus se voir trop beau.
21:07 Sur quoi?
21:09 Sur quoi?
21:10 Qu'est ce qu'on garde de cette victoire?
21:11 Quel est le socle de ce match?
21:15 Donc toi, Johan, c'est la solidarité.
21:19 Mais rugbystiquement, qu'est ce qu'on va garder de ce match pour travailler?
21:22 Rugbystiquement?
21:23 Rugbystiquement, on peut s'appuyer sur une belle défense qu'on a retrouvée,
21:27 sur un jeu au pied qu'on a retrouvé.
21:30 Et après, le travail, c'est le travail offensif.
21:32 Donc on va se remettre au travail offensivement,
21:34 parce qu'offensivement, on a été plus stériles aujourd'hui.
21:37 Défensivement, tu trouves que la défense a été retrouvée?
21:42 Parce qu'elle avait été quand même assez perméable le week-end dernier.
21:45 Bien sûr, elle a été retrouvée.
21:46 Elle a été retrouvée aujourd'hui.
21:47 Est ce que ça se traduit en stats, Alex?
21:49 En statistique, oui.
21:51 En termes de statistiques, on a 91% de réussite au plaquage.
21:54 Ce qui est effectivement, comme le dit fort justement Johan, c'est très, très bon.
21:58 Après, il faut regarder le nombre de plaquages offensifs,
22:00 le nombre de plaquages où on a fait reculer l'adversaire.
22:03 Je ne suis pas certain qu'il y en ait beaucoup, honnêtement.
22:05 Mais au moins, on a fait tomber le plus possible.
22:08 Et c'est plutôt positif sur ce point. J'en conviens.
22:12 Laurent, on va vous libérer et on va vous remercier d'avoir appelé Sud Radio.
22:18 Et surtout, on vous félicite parce que vous avez quand même gagné deux places.
22:21 C'est le cadeau Sud Radio, deux places pour le Stade Toulousain face à Oyonnax.
22:25 Et donc, ça vous fait un petit peu de route.
22:28 Non, non, non. Mais enfin, je vais réduire.
22:32 Ça sera sympa. Enfin, je vais réduire.
22:35 Je sens qu'on se marre avec vous.
22:38 Je sens qu'il y a un côté girondin que j'apprécie.
22:42 Vous êtes le bienvenu au standard Sud Radio.
22:45 Votre petit côté poil à gratter nous plaît.
22:48 Je sens qu'on peut se marrer. Rappelez-nous.
22:51 Et on est content de vous avoir...
22:54 Avec plaisir.
22:57 Merci Laurent. A bientôt.
23:00 Et merci d'avoir appelé au 0826 300 300.
23:03 Johan Hugé, toujours avec nous.
23:05 Philippe Spanghero également.
23:06 Et puis vous, les auditeurs au 0826 300 300.
23:09 Peut-être Alexandre, une autre stat qui t'a intéressé ou pas ?
23:12 Tu veux du positif ou tu veux du négatif ?
23:14 Du positif. Moi, je suis positif.
23:17 Je trouve que c'est important dans le contexte actuel d'avoir gagné 20 à 16 en Écosse
23:20 comme les Français l'ont fait.
23:22 Même si, c'est vrai, s'il n'y a pas la chaussure de Moéphana à la 84ème minute...
23:27 Je te dis, il faut faire une statue au crampon qui est le moule du crampon de Moéphana.
23:31 C'est vrai, une toute autre analyse. Mais je veux du positif, Alexandre.
23:35 Allez, on va prendre du positif.
23:38 Je vais rester un petit peu sur la défense.
23:39 Je le disais, 91% de réussite au placage.
23:42 On a eu un très grand François Croce aujourd'hui.
23:44 18 survets au placage, c'est très très solide.
23:46 Grégory Galtryd qui est sorti à la 55ème.
23:48 On vous le rappelle, on a suspecté quelque chose de très grave au final.
23:51 Ils ont eu peur d'une fracture ouverte.
23:53 C'est finalement une entaille au niveau de la cuisse.
23:56 Il a eu quelques points et tout va bien normalement pour Grégory Galtryd.
23:59 14 sur 15 au placage en 55 minutes, ce qui est extrêmement sérieux.
24:03 Et puis une stade comme ça que je vous laisse en discuter.
24:07 Je ne veux pas trop orienter le débat.
24:09 Gael Ficou, une passe dans le match.
24:11 C'est un 13 et un essai, effectivement.
24:15 Une passe, est-ce que ce chiffre-là d'une passe révèle des choses
24:18 où ça peut arriver qu'un deuxième centre ne fasse qu'une seule passe dans un match ?
24:22 Il y a un UG.
24:23 Quand ils jouent 80 minutes.
24:25 Quand ils jouent 80 minutes, quand ils n'ont pas trop la possession,
24:28 parce qu'ils ont beaucoup tapé au pied.
24:30 Oui, ça peut arriver.
24:31 Aujourd'hui, on est tombé sur des conditions climatiques
24:33 où ça a été une bataille féroce devant.
24:38 Je ne suis pas choqué par ça, par cette stade, Alex.
24:43 Ce qui est choquant, c'est qu'on n'a pas su avoir des animations offensives
24:47 et qu'au bout de deux temps de jeu, taper des chandelles quand on est dans l'heure 40,
24:51 ça c'est un peu plus choquant, admettons.
24:53 Pour moi, c'est...
24:55 C'est intéressant ça, Johan Thott.
24:56 Tu penses qu'il aurait dû davantage porter le ballon et moins taper
25:00 et essayer de prendre plus le jeu à son compte ?
25:04 Oui, mais encore une fois, il aurait fallu prendre plus le jeu à son compte.
25:08 Mais il y avait des conditions climatiques qui ne le permettaient pas.
25:11 Il ne permettait que de faire tomber un ballon, de prendre un essai en contre.
25:13 Donc il y avait plusieurs paramètres qui font qu'aujourd'hui,
25:16 les Français n'étaient pas venus pour envoyer du jeu,
25:19 mais ils étaient venus pour défendre, occuper et exploiter des ballons
25:23 comme ils le font depuis maintenant 4-5 ans en contre.
25:27 Est-ce que cette équipe aura joué pareil avec Antoine Dupont, par exemple ?
25:30 Antoine Dupont qui, j'imagine, a dû regarder le match avec attention, Johan.
25:34 Oui, on l'a regardé ensemble.
25:36 Ah ! Nous avions l'information, Johan.
25:40 Alors comment il a réagi, Antoine, à tes côtés ?
25:46 Comme vous l'imaginez, avec beaucoup d'expression, il coulait partout.
25:50 Il t'écoute, là ?
25:52 Non, non, non.
25:54 Il le regarde avec un fusil et il dit "attention à ce que tu dis".
25:58 Non, mais il sait très bien qu'aujourd'hui, les deux équipes n'ont pas fait un bon match.
26:08 Les Français ont gagné, il était content de cette dernière action.
26:14 Malheureusement, et heureusement pour nous, les Écossais ont deux actions,
26:19 une en fin de première mi-temps et une en fin de match.
26:21 Et ça tourne en notre faveur parce qu'on a réussi à faire preuve de solidarité.
26:26 J'ai la phrase exacte de Fabien Galtier, au micro de France 2 et d'Isabelle McCurdy,
26:34 si je ne dis pas de bêtises.
26:36 Notre semaine de préparation a été très particulière.
26:38 On savait qu'on allait tomber dans une atmosphère hostile
26:40 avec 80 000 personnes qui allaient pousser à l'écosse.
26:42 Bon, plus que Nam, c'est 67 000.
26:44 De Murrayfield, c'est 67 000.
26:46 Mais il y avait beaucoup de supporters français.
26:48 Une victoire en Écosse, ça se coche, surtout dans le contexte actuel.
26:51 Là, il se met à rigoler.
26:53 Je peux vous assurer qu'on va revenir très fort.
26:55 Le groupe est là, les hommes sont là, on est de retour.
26:57 Dit Fabien Galtier.
26:59 On n'était pas très loin.
27:02 Oui.
27:04 J'aime beaucoup votre silence.
27:07 On va y repartir, mais de retour, ça veut dire qu'on était parti.
27:10 Alors oui, on a eu une absence contre l'Irlande,
27:12 mais on espère effectivement que les bleus ne sont pas partis.
27:15 Non, en fait, il répond à la question.
27:19 Vous basculez dans un autre tournoi.
27:22 C'est vrai, ce qui est vrai d'ailleurs.
27:23 Et on est de retour dans le tournoi, j'imagine.
27:25 C'est ça qu'il veut dire.
27:26 Voilà.
27:27 On peut remettre les choses dans leur contexte.
27:29 Il sort passé un début de temps blanc, il dit,
27:31 vous offrez l'opportunité de jouer à un autre tournoi
27:34 qu'après une défaite en Écosse.
27:39 D'accord.
27:40 Précision importante faite par Yohann Uger,
27:44 qui a quand même toujours aussi cette rigueur
27:47 que les anciens champions et sportifs de haut niveau ont.
27:51 Merci en tout cas à vous de nous appeler au 0826 300 300.
27:55 Vous êtes les bienvenus.
27:57 On va faire une petite pause.
27:58 On revient pour terminer ce briefing avec vous.
28:02 Il y a peut-être un petit qui je suis.
28:03 Toujours, toujours.
28:04 Allez, à tout de suite sur Sud Radio, la radio du rugby.
28:06 C'est le débrief, le débrief de la victoire des Bleus en Écosse.
28:15 20 à 16 victoires au Forceps.
28:18 Oui, parce qu'il y a eu un décès repousé dans les derniers instants.
28:20 On est avec Yohann Uger, Philippe Spanguero, Alexandre Preyam
28:23 et vous les éditeurs au 0826 300 300.
28:25 Grégory est avec nous. Il nous appelle de Gironde.
28:28 Bonsoir, Grégory.
28:29 Bonsoir, les garçons.
28:30 Merci de me recevoir.
28:32 Je suis content d'être à vos côtés.
28:33 Nous aussi.
28:34 C'est un très grand plaisir.
28:35 Alors, est-ce que vous, Grégory, vous êtes rassuré par ces Bleus
28:39 après cette victoire, certes difficile, mais...
28:42 J'adore la question.
28:44 Rassuré, content parce qu'on a gagné.
28:46 On ne peut pas oublier qu'on a gagné le match,
28:48 ce qui est déjà un petit peu miraculeux
28:50 en regard de ce que vous avez dit précédemment.
28:52 On a pris une énorme fessée pendant la Coupe du Monde.
28:54 Je pense qu'on a eu du mal à s'en remettre.
28:56 On s'est fait assassiner contre les Irlandais.
28:59 Là, on sort miraculé d'un match où,
29:02 allez, si on le rejoue dix fois, on ne le gagne jamais.
29:05 Donc, moi, je suis content déjà de ce qui s'est passé aujourd'hui
29:07 parce que tout est à notre faveur.
29:09 Mais alors, je ne suis vraiment pas rassuré,
29:11 mais pas du tout, du tout, du tout pour l'après.
29:13 Hold up, on est gagné parce qu'il faut...
29:15 Hold up, c'est...
29:16 Ouais, hold up, parce que je crois que c'est Johan qui disait
29:18 qu'il y a deux essais.
29:19 Dans la dernière minute, on doit...
29:20 C'est un bras qui traîne.
29:22 À la fin de la première mi-temps, pareil,
29:24 c'est un essai qu'on aurait pu prendre.
29:26 Et je n'ai rien vu dans le jeu qui m'a rassuré.
29:28 J'ai vu, par contre, effectivement, des gens courageux,
29:30 de l'abnégation, et des gars qui se battaient.
29:33 Puis un sursaut de Louis, donc un béglé, un garçon.
29:37 Donc...
29:38 Non, mais que des jours, aujourd'hui. C'est fou.
29:40 C'est... Bah, bah...
29:41 Mais ce n'est pas rassurant.
29:43 Mais, effectivement, on est encore dans la course.
29:46 Si un miracle finit en premier, deuxième, pourquoi pas.
29:50 Imaginons qu'Irlande perde un match au hasard, on ne sait jamais.
29:53 Mais non, mais non, c'est complexe.
29:54 C'est compliqué.
29:55 Est-ce que vous reconnaissez, vous, les joueurs de l'UBB
29:58 qu'on a vu sifflant boyant, et notamment Mathieu Jalibert,
30:00 de la charnière, qui a été décriée après le premier match ?
30:03 Comment vous avez trouvé aujourd'hui ?
30:04 Je vais aller rétoriquer ta question.
30:05 Non, non, mais...
30:06 Je...
30:07 En fait, en fait, il y a quelque chose que je trouve assez facile à dire.
30:12 On s'est tellement fait rouler dessus contre l'Irlande,
30:16 par des gens...
30:17 Ils avaient toujours un temps d'avance sur nous.
30:19 On n'a pas pu poser le jeu, rien du tout.
30:21 Aujourd'hui, c'était super difficile.
30:24 Je crois qu'il faut aussi remettre ça en question.
30:26 C'est que les adversaires sont bons, sont très très très bons.
30:29 Et je ne sais pas, il y a peut-être un manque de confiance aussi.
30:32 Est-ce que le discours dans le vestiaire passe encore ?
30:34 Je me pose la question, parce que je suis un peu circonspect
30:37 de ce que j'ai entendu, effectivement, de Fabien Gaëltier aussi,
30:40 sur sa nouveau tournoi.
30:41 Je suis content de mes équipes et tout, de dire que putain, on a du bol,
30:43 on s'en sort bien.
30:44 Je suis hyper content du courage qu'ont eu les garçons aujourd'hui.
30:46 Allez, on se remet en selle.
30:48 Je les ai mis ce genre de discours-là un peu plus humble, en fait.
30:51 Donc je ne sais pas, est-ce qu'ils n'ont pas la trouille, les garçons, maintenant ?
30:53 Puisqu'ils ont pris dans la tronche.
30:54 C'est peut-être de ça.
30:55 Oui, c'est une analyse intéressante, en tout cas.
30:59 Yohan, peut-être en réaction avec ces propos de Grégory ?
31:03 Non, mais il a tout à fait raison dans son analyse sur le fait que les garçons,
31:07 aujourd'hui, sont en manque de confiance et qu'on ne peut pas passer du néant
31:12 qu'on a vu la semaine dernière passer à l'Irlande,
31:15 à une équipe de France flamboyante avec l'envie de jouer de 80 mètres.
31:20 Aujourd'hui, ils ont ce facteur psychologique.
31:23 On n'est pas forcément dans les meilleures conditions de confiance,
31:29 mais on va se raccrocher à ce qu'on sait faire depuis quatre ans,
31:32 c'est-à-dire bien défendre, jouer en contre.
31:35 C'est ce qu'ils ont réussi à faire pour l'emporter, tout simplement.
31:40 Tout simplement.
31:41 On va remercier Grégory de nous avoir appelés.
31:43 En Gironde, bien sûr, et dont l'analyse était précieuse,
31:46 comme vous tous qui nous avez appelés ce soir au 0826 300 300
31:50 et vous tous qui serez avec nous lundi soir à 20h dans "Au coeur de la mêlée",
31:54 le magazine où on retrouvera aussi Philippe Spanguero, aussi Yohan Uge
31:58 et bien sûr, vous, les auditeurs.
32:00 Philippe, un petit dernier mot pour la fin,
32:02 puisque Quentin est en train de commencer à faire les gros yeux.
32:05 Je ne suis pas sûr qu'on joue.
32:07 Un dernier mot rapidement.
32:09 C'est vrai qu'on n'est pas rentré encore dans les performances individuelles.
32:12 On n'a pas eu le temps pendant cette heure de débrief.
32:14 En tous les cas, je suis impatient de voir la composition du prochain match contre l'Italie.
32:19 Et je pense que quelques-uns des finisheurs vont venir un peu chambouler la hiérarchie.
32:24 Comme qui ?
32:26 Comme qui alors ?
32:27 Comme le Garec peut-être, comme le retour de Julien Marchand,
32:31 peut-être, que j'avais dit déjà lundi dernier.
32:34 Voilà.
32:35 Oui, c'est intéressant.
32:36 J'avais dit Biel Baret aussi.
32:38 Voilà.
32:39 Tu vas finir sélectionneur, Philippe ?
32:41 Mais non, je n'ai pas le temps.
32:42 J'ai trop de peine sur la planche, tu le sais.
32:44 Mais sinon, pourquoi pas ?
32:45 Ce que je vous propose, Philippe et Yoann,
32:49 c'est de faire passer l'entretien à Philippe Longuero lundi dans Au coeur de la Mêlée.
32:53 On refera un débrief un peu plus sur les joueurs.
32:56 On fera la suite.
32:57 Allez, on vous remercie.
32:58 On remercie Quentin, toute l'équipe, Clément Combe, Antoine Mazère,
33:01 et puis vous les auditeurs qui nous avez appelés, qui nous avez suivis.
33:04 On remercie également Daniel et Joseph qui étaient à Murrayfield.
33:07 Et voilà, à suivre.
33:09 On se retrouve lundi à 20h dans "Au coeur de la mêlée".

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