L'Equipe de France, entre réductions des coûts et capitalisation de l'image

  • l’année dernière
La chronique sport/éco de Philippe Spanghero. Le point sur la situation économique autour de l'Équipe de France avec Alexandre Priam, Quentin Cabanis et Adrien Abadie
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##RUGBY_ECOXPERT-2023-12-15##
Transcript
00:00 C'est un an avant, c'est un an avant pour être...
00:02 Sud Radio, la radio du rugby.
00:04 Vous êtes millions, vous êtes charmantes.
00:08 Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, Larmina ?
00:10 Où est l'argent ? Où est l'argent ?
00:12 C'est une chose morte, il n'y a pas de moyens ici.
00:14 En fait, je viens retirer de l'argent.
00:16 Ami, ouvrez votre cœur.
00:18 N'en ayez pas peur.
00:20 L'argent ne fait pas de bonheur.
00:24 Shut up and take my money !
00:26 Alors on va parler de l'équipe de France.
00:28 Entre réduction des coûts et capitalisation de son image.
00:33 Je reprends le chapeau d'un article très bien détaillé de Jean-François Patturo auprès de l'équipe.
00:38 Je cite en proie à un déficit d'exploitation conséquent.
00:42 La FFR a demandé aux 15 de France comme au reste des départements fédéraux de mieux contrôler ses dépenses.
00:47 Voilà, c'était la citation de ce qu'écrivait Jean-François Patturo, notre confrère au journal l'équipe.
00:52 C'est vrai, Félix Panguirou, que la fédération a comptabilisé 16 millions de déficits en 2022-2023.
00:57 Puis un déficit de 23 à 24 millions pour l'année de la saison 2023-2024.
01:03 Au lieu des 9 millions prévus.
01:06 Est-ce que la situation est critique ?
01:08 C'est quand même la question d'abord que j'ai envie de te poser.
01:11 Avant d'évoquer ce qui va être mis en place auprès du 15 de France notamment.
01:15 Alors la situation n'est pas critique, mais elle est vraiment très préoccupante.
01:20 Quand on voit les écarts existants entre les prévisionnels qui ont été faits et ce qui arrive aujourd'hui.
01:25 Qui s'explique par de nombreux petits facteurs, mais principalement des projections complètement surréalistes
01:32 concernant les retombées de cette Coupe du Monde.
01:35 Et elle est très préoccupante dans le sens où dans 2 ans et demi, 3 ans maintenant,
01:41 les revenus de CVC vont s'arrêter.
01:44 Et on a vendu les droits du Six Nations, qui sont une des sources de revenus principales de la fédération chaque année.
01:52 Et donc là, l'équation va devenir assez complexe.
01:56 Il va falloir inventer de nouvelles sources de revenus.
01:59 Alors on voit que l'engouement pour le 15 de France est énorme en termes d'attentes, de billetterie, etc.
02:04 Mais on n'a pas de stade de 120 000 personnes pour contenter tout le monde.
02:08 Donc les leviers ne sont pas évidents à trouver.
02:11 Mais de toute façon, il faudra du côté de la gouvernance de la fédération,
02:15 être extrêmement rigoureux en gestion et à la fois inventif.
02:19 Et justement, quelles pistes sont évoquées ?
02:23 On parle de plusieurs choses.
02:25 Déjà des hôtels moins chers, moins de sparring partners,
02:28 moins de gens mobilisés aussi par le 15 de France,
02:31 des avions qui ne seraient non plus à fretter, mais des avions sur des lignes régulières.
02:36 C'est autant de pistes. Est-ce qu'elles sont toutes réalisables, Félix Manguero ?
02:40 Je crois qu'elles sont toutes réalisables.
02:43 Je crois qu'il fallait vraiment changer de braquet.
02:46 On a vécu trop longtemps dans une forme de confort,
02:50 sans trop se soucier des lendemains.
02:52 En étant très généreux sur la vie autour de la fédération,
02:57 sur les déplacements lors des matchs,
02:59 avec énormément de personnes invitées,
03:02 sur la façon de vivre globalement.
03:04 C'est la faute de personne en particulier.
03:07 Ça s'est installé comme ça.
03:09 C'est un système qui n'est pas propre au rugby.
03:12 C'est le vieux monde pour moi des fédérations sportives
03:15 qui est en train de basculer.
03:17 Parce que l'argent public se fait rare.
03:19 Il faut aller chercher des ressources avec de l'argent privé.
03:22 Il faut avoir une vision d'entreprise
03:25 qu'on n'avait pas forcément avant du côté des dirigeants.
03:29 C'est ce qui est en train de se passer de façon accélérée
03:32 du côté de la Fédération française de rugby, parce qu'il y a urgence.
03:35 Voilà pour ces pistes-là.
03:38 On note notamment, tiens, je vais reprendre une citation de l'équipe de France.
03:45 L'équipe de France qui représente donc, comme le disait Florian Grille,
03:48 80% de nos revenus.
03:50 Mais l'objectif n'est pas de couper drastiquement ces moyens.
03:53 C'est ce que disait le patron de la Fédération française de rugby.
03:56 Parce qu'on ne va pas non plus réduire le staff de l'équipe de France.
04:01 Parce qu'il y a un moment où quand tu réduis les coûts,
04:04 tu peux aussi entacher, entamer un petit peu la performance sportive.
04:09 Est-ce qu'il n'y a pas ce risque-là, Philippe ?
04:11 Alors c'est exactement ce qui s'est passé.
04:13 Et là, ce que je veux dire est hyper important.
04:15 C'est-à-dire qu'il faut comprendre dans quel sens s'est faite la réflexion.
04:18 La réflexion de la gouvernance de la Fédération française de rugby,
04:21 ça a été de dire que les revenus, principalement,
04:24 proviennent de l'équipe de France et de sa performance.
04:27 Comment on maintient la performance de l'équipe de France ?
04:31 Quel est le prérequis ?
04:33 Et autour de ça, on va travailler.
04:35 Donc, des réflexions ont été menées pour réduire éventuellement
04:39 le nombre de joueurs mis à disposition et les indemnités journalières.
04:43 Pour faire peut-être un peu moins de stages en dehors de Marcousy,
04:46 qui sont forcément plus coûteux,
04:48 puisque Marcousy est l'outil propriétaire de la Fédération.
04:51 Pour avoir des stratégies un peu différentes sur la logistique des voyages.
04:56 Mais tout ça n'a pas été dicté à Fabien Galtier, qui le subit.
05:01 Fabien Galtier a dit "Voilà, moi, sur la feuille de route des quatre prochaines années,
05:06 voilà ce dont j'ai besoin pour maintenir la performance
05:09 et nous donner les moyens d'être champion du monde".
05:12 Et autour de ça, s'est construite une stratégie.
05:16 Donc, je pense qu'il faut faire attention à ne pas donner l'impression,
05:20 quelque part, qu'il y a une opposition entre la situation financière
05:24 et la performance sportive.
05:26 Je crois qu'aujourd'hui, ils sont parvenus à un compromis
05:29 qui permet de donner les moyens à Fabien Galtier et son staff
05:32 de maintenir une ambition très forte,
05:35 mais à la fois en faisant quelques compromis.
05:38 Bien sûr que c'est confortable d'aller faire des stages à Monaco,
05:42 mais forcément, tu es en dehors de Marcousy,
05:45 il y a des coûts d'hôtel, il y a des coûts de transport,
05:48 il y a des coûts d'infrastructure que tu n'as pas quand tu es chez toi.
05:51 Donc, c'est aussi important que les joueurs changent d'air de temps en temps,
05:55 c'est important pour la performance, pour l'état d'esprit, etc.
05:58 Tout ça, ce sera des jeux d'équilibre,
06:01 ce qu'il faudra réussir à faire.
06:03 Mais c'est vrai que la situation n'est quand même pas agréable,
06:06 parce que pèse en plus l'épée de Damoclès
06:11 au-dessus de la tête de la Fédération qui concerne le Stade de France.
06:14 On sait à quel point ne plus avoir le Stade de France demain
06:17 serait préjudiciable en termes de revenus.
06:20 Aujourd'hui, on est dans l'inconnu sur ce qui va se passer autour du Stade de France.
06:25 Et si demain, le Qatar, à travers le PSG,
06:29 décidait de préempter le sujet, de faire une offre financière mirabolante
06:33 et qu'il préempte le Stade de France,
06:35 on sait très bien que le rugby n'y jouerait jamais.
06:37 Il y aurait toujours des problèmes de pelouse,
06:39 il y aurait toujours de bonnes excuses pour que le rugby n'y joue pas.
06:41 Donc, il y a en plus de tous les autres sujets,
06:44 ce sujet majeur du Stade de France qui, pour moi,
06:46 n'avait pas assez bien été anticipé depuis des années,
06:49 et qui là, aujourd'hui, arrive sur la table en même temps que tout le reste.
06:53 Et justement, je reprends les propos de Florian Grille,
06:56 il parle quand même de la locomotive de l'équipe de France.
07:01 Comment capitaliser justement sur cette génération actuelle des bleus,
07:05 malgré la défaite, cet échec en Coupe du Monde,
07:07 malgré que cette Coupe du Monde soit passée désormais ?
07:10 Est-ce qu'on peut encore mieux valoriser cette équipe de France de façon économique ?
07:16 Et est-ce que la question de l'équipe Mantier est-elle centrale à l'avenir ?
07:20 La question de l'équipe Mantier, elle est centrale, oui et non.
07:24 Il y a une nouvelle négociation qui a été faite, qui a été plutôt bien menée.
07:29 Il y a certainement toujours mieux à aller chercher,
07:32 mais on va parler peut-être de 1 million, 2 millions d'euros par an.
07:35 Là, il y a 25 millions à trouver.
07:38 Alors, c'est les petits risseaux qui font les grandes rivières,
07:41 mais est-ce qu'on peut mieux capitaliser sur les joueurs ?
07:44 Certainement, même si le choix de reprendre Altrade sur le maillot
07:49 était un choix un peu subi quelque part,
07:52 parce que personne ne s'était positionné au niveau financier du groupe Altrade.
07:57 Donc, sur là, sans trahir les montants,
08:02 on est sur des fourchettes hautes de marché de prix de maillot.
08:07 Donc, c'est difficile de faire beaucoup mieux.
08:09 Donc, il faudra peut-être vendre des nouveaux emplacements tenus.
08:12 Il faudra voir comment optimiser au maximum la billetterie
08:16 sur tous les matchs de l'équipe de France.
08:18 Il faudra voir comment élargir un peu le programme marketing
08:21 pour faire de la place à d'autres sponsors.
08:23 Mais il va falloir réussir à mener tous ces combats de front.
08:27 Effectivement.
08:29 Et Arnaud Rey me souffle comme ça en rentaine,
08:32 surtout que cette année, pas d'Antoine Dupont dans le tournoi de destination,
08:35 puisqu'il sera avec l'équipe de France à 7.
08:37 J'ouvre la partie des badges, justement, pour Taka Banissé.
08:40 Quelque part, pour finir là-dessus, ça sert le rugby français.
08:44 Donc, c'est poche droite, poche gauche.
08:46 C'est-à-dire que la lumière qu'Antoine Dupont n'amènera pas au 15 de France,
08:51 il l'amènera au rugby à 7.
08:53 Donc, ça servira toujours au rugby français.
08:56 Ce n'est pas pour autant qu'ils vont vendre plus de maillots de rugby à 7, je pense.
08:59 Je n'en sais rien, tu me diras.
09:01 Non, mais ce n'est pas pour autant qu'ils vendront moins de place
09:03 pour les matchs du 15 de France.
09:05 Donc, je...
09:07 Et puis honnêtement, je vais dire quelque chose qui va peut-être surprendre,
09:10 mais c'est peut-être un mal pour un bien,
09:12 parce que cette équipe aussi, elle ne peut pas être à ce point d'épanate
09:16 d'Antoine Dupont et de la médiatisation qu'il a sur le groupe.
09:19 Ça sert beaucoup le rugby français.
09:21 Mais quelque part, je trouve que ça écrase certains joueurs aussi
09:26 qui auraient pu prendre une place encore différente en images
09:30 et qui ne l'ont pas prise.
09:31 Donc, c'est aussi... Il faut voir des opportunités partout.
09:33 Ça va aussi être une période intéressante.
09:35 Et j'amène une question de débat avec Adrien Abadie et Quentin Kévinis
09:40 avant de basculer sur en haut de l'affiche.
09:42 Fabien Galtier, il a perdu son mentor Bernard Laporte
09:45 à la direction de la Fédération française de rugby.
09:47 Il y a eu le départ aussi de Serge Simon,
09:51 enfin voilà, de beaucoup de proches.
09:52 Départ de Raphaël Ibanez, alors dans des conditions un peu plus obscures.
09:56 Alors, Bernard Laporte, oui, Serge Simon, pas proche du tout de Fabien Galtier.
10:01 D'accord. Merci de le signaler, Philippe.
10:03 J'ai eu du mal à travailler ensemble.
10:05 On sent qu'il y a quand même quelques petites choses
10:08 qui se passent autour de Fabien Galtier.
10:09 Donc réduction a priori budgétaire pour l'équipe de France.
10:12 Est-ce qu'il peut s'émouvoir de sa situation,
10:16 qu'il pourrait considérer sur une dégradation ?
10:21 J'ouvre d'abord le débat à Quentin Kévinis et Adrien Abadie.
10:25 Et puis ensuite, réponse de Philippe Anghiro.
10:27 Est-ce que demain, le sélectionneur des Bleus peut dire
10:30 "j'ai de moins bonnes conditions qu'avant,
10:32 donc je vais probablement moins bien performer" ?
10:35 Philippe, Quentin Kévinis, ton avis ?
10:37 Après, on se doutait qu'il n'allait peut-être pas avoir
10:39 les mêmes conditions que dans une année ou dans une période
10:42 où on allait recevoir la Coupe du Monde.
10:45 Forcément, tout avait été mis au service de cette équipe de France.
10:48 Donc on s'attendait forcément à ce qu'il ait moins d'armes,
10:53 si j'ose dire comme ça,
10:55 ou qu'il soit moins appuyé, peut-être moins libre dans ses choix,
11:00 puisqu'on ne va pas accueillir la prochaine Coupe du Monde.
11:02 Ça y est, c'est fait.
11:04 Il a eu une énorme chance avec tout le rugby français à son service.
11:09 Donc forcément, on savait que cette situation allait être moins bonne.
11:12 Après, de là à s'en plaindre, je ne suis pas sûr que ce soit lui qu'il faut plaindre.
11:17 Il va quand même avoir un staff conséquent,
11:19 il est bien entouré, etc.
11:21 Je ne pense pas qu'il va se plaindre tout de suite.
11:24 En tout cas, il a de quoi travailler, c'est évident.
11:27 Il sera peut-être moins bien armé, mais il restera quand même très bien armé.
11:30 Adrien, votre avis ?
11:32 Oui, un peu comme Quentin.
11:34 C'est vrai que c'est compliqué pour Fabien Galtier de venir se plaindre.
11:37 On sait qu'on a beaucoup investi.
11:39 Après, malheureusement, les revenus avec la Coupe du Monde,
11:42 on est sur un déficit un peu plus important que prévu.
11:45 Ensuite, oui, on l'a dit, c'est la locomotive du rugby français, l'équipe de France.
11:50 Oui, on a besoin d'investir aussi sur l'équipe de France et sur son image.
11:54 Maintenant, on sait que l'équipe de France va pouvoir travailler,
11:58 que le staff est là, que les joueurs sont là.
12:00 On a une génération incroyable avec des jeunes talents qui arrivent.
12:04 Honnêtement, je ne suis pas sûr que Fabien Galtier ait beaucoup de raisons de se plaindre.
12:08 A postériori, quand on voit l'équipe et les moyens qu'il a,
12:12 il peut travailler dans un cadre qui est très adéquat.
12:17 Oui, mais attends, il peut quand même,
12:19 et je me fais un peu l'avocat du diable pour l'importer de la contrepartie,
12:22 on lui demande de faire mieux que ce qu'il a fait à la Coupe du Monde, très clairement.
12:26 Une élimination en quart de finale, ce n'est pas satisfaisant.
12:29 Alors comment il va devoir trouver d'autres axes sportifs,
12:32 mais peut-être moins misés sur la coopération globale du rugby français, Phineas Panguiro ?
12:37 Il peut s'en émouvoir quand même le sélectionneur des Bleus, non ?
12:40 Alors d'abord, ce qu'il faut rappeler, c'est qu'il y a une convention qui existe et qui est signée jusqu'en 2027.
12:47 Donc sur le papier, il peut très bien avoir les mêmes moyens
12:51 si la fédération considère que c'est comme ça que ça doit se passer.
12:56 C'est écrit et le rugby pro était d'accord avec les clauses de la convention.
13:02 Mais encore une fois, c'est pour ça que je disais en préambule que pour moi,
13:06 il ne peut pas s'en émouvoir parce qu'il ne le subit pas.
13:09 Et c'est ça qui est intéressant.
13:10 Et comme je disais tout à l'heure, quand je te contredisais,
13:13 quand tu disais qu'il a perdu ses mentors,
13:15 il y avait une relation très particulière avec Bernard Laporte, c'est vrai,
13:18 mais il n'y avait pas une relation extrêmement intéressante avec Serge Simon.
13:27 Ils ne travaillaient pas ensemble pour bâtir une vision.
13:32 Aujourd'hui, j'ai l'impression que...
13:33 Oui, mais là, par exemple, il voulait pire en ébranlant, il n'a pas pu, par exemple, tu vois ?
13:37 Oui, mais après, ça, il y a des arbitrages à prendre.
13:41 Mais je veux dire, Fabien, si on lui disait qu'il n'y a pas de question budgétaire,
13:46 il en voudrait toujours plus.
13:49 Et c'est normal, comme tout manager,
13:50 puisque tu as envie d'avoir vraiment tout ce qui peut exister sur le marché pour t'aider.
13:57 Mais il y a des contraintes économiques.
13:59 Et encore une fois, je ne pense pas qu'ils s'en émeuvent
14:03 parce que c'est quelque chose qui a été bâti avec Jean-Marc Lhermé.
14:10 Je crois qu'ils travaillent bien ensemble, s'entendent bien.
14:13 Et encore une fois, il y a de l'échange et du partage.
14:16 Et le postulat de base, ça a été de dire
14:18 que la priorité, c'est de mettre les moyens au service de l'équipe de France.
14:22 Donc, qu'est-ce qui est raisonnable pour maintenir une ambition très forte
14:26 et de bâtir quelque chose autour de ça,
14:28 sur lequel je pense que Fabien et son staff ont été force de proposition.
14:33 Donc, moi, je crois qu'il n'y a pas de débat là-dessus.
14:36 Et au final, quelque part, ce qui va se passer,
14:39 ça va servir quelque part le rugby français dans son ensemble.
14:43 Pour trouver un modèle à plus long terme, un modèle fiable, viable.
14:49 Ça va servir la FED pour quelques économies,
14:53 mais ça va aussi servir la Ligue qui potentiellement, demain,
14:56 aura moins de joueurs à mettre à disposition de la part de ses clubs pros.
15:00 Merci beaucoup, Félix Fanguero.
15:03 Excellente chronique, on s'est régalé.
15:05 Super intéressant, absolument passionnant.

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