On attend toujours la suite du gouvernement !

  • il y a 8 mois
Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-02-05##

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News
Transcription
00:00 On attend toujours le gouvernement, l'édito d'Arlette Chabot ce matin.
00:04 Bonjour Arlette.
00:04 Bonjour à vous tous.
00:05 Emmanuel Macron, visiblement, n'est pas pressé de compléter l'équipe de Gabriel Attal.
00:09 Oui, c'est un peu une habitude chez le Président de la République.
00:12 On a peut-être oublié qu'à l'été 2020, déjà, il a fallu attendre 20 jours
00:16 pour connaître l'équipe au complet du Premier ministre de l'époque, Jean Castex.
00:22 Mais ce n'était pas si grave, parce qu'on attendait au fond les secrétaires d'État.
00:25 Cette fois, ce qui rend la chose un peu plus difficile,
00:29 c'est que des domaines aussi essentiels que le logement,
00:32 grande préoccupation des Français, secteur en crise, la santé,
00:37 autre priorité des Français et du gouvernement, c'est ce qu'il affiche en tout cas,
00:42 mais aussi les transports, les départements et territoires d'outre-mer,
00:46 et il y en a d'autres, n'ont pas de titulaire direct.
00:49 Ce qui est plutôt mal vécu, non seulement par les collaborateurs des ministres
00:53 qui rongent leurs freins, surtout quand ils ne sont pas fonctionnaires,
00:55 mais aussi par les Français, les syndicats, les associations,
00:58 qui sont liées, évidemment, à ces ministères.
01:01 En fait, il y a une explication.
01:03 C'est qu'on a bien compris qu'Emmanuel Macron voulait un gouvernement extrêmement resserré,
01:06 donc il a dessiné des grands pôles autour d'un seul responsable.
01:11 Alors, par exemple, on a vu Catherine Vautrin,
01:14 elle est responsable, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités.
01:18 Donc, qui viendra l'épauler pour ces ministères aussi importants ?
01:22 Je rappelle qu'il y a eu six ministres de la Santé depuis 2017, par exemple.
01:26 On voit aussi que Christophe Béchut, lui, alors il est en surcharge,
01:30 transition écologique, il est aussi dans son portefeuille.
01:34 Il y a les transports, le logement, on l'a vu, hyper actif sur la crise agricole.
01:39 Et puis, à Bercy, les couloirs sont vides,
01:41 parce que Bruno Le Maire, pour l'instant, est tout seul.
01:43 Il avait quatre ministres délégués ou secrétaires d'État dans l'équipe précédente.
01:47 Alors, le président de la République n'est pas pressé,
01:51 parce qu'au fond, il estime qu'il a fait l'essentiel.
01:53 Et l'essentiel, c'était faire partir Elisabeth Borne,
01:57 la techno un peu rigide, et la remplacer par Gabriel Attal,
02:01 qui est, lui, beaucoup plus jeune, changement de génération, changement de style.
02:05 Il est adepte, on le sait, du dialogue direct.
02:08 Et pour l'instant, ça a plutôt bien marché,
02:10 parce que Gabriel Attal, quand même confronté à la crise agricole,
02:13 a réussi à l'éteindre en 15 jours.
02:16 Et aujourd'hui, il est plus populaire que le président de la République.
02:19 - Oui, alors le choix d'une quinzaine de ministres et secrétaires d'État
02:23 ne devrait être qu'une formalité ou pas ?
02:25 - Bah non, parce que vous savez, en fait, c'est jamais si facile que ça.
02:28 On dit "bah c'est pas compliqué, on va en trouver 15,
02:30 il y a tellement de postulants que c'est pas compliqué".
02:32 Si, c'est toujours délicat, faut pas vexer ses amis,
02:34 François Bayrou ou Édouard Philippe, par exemple.
02:37 Et puis, il y a toujours un cas extrêmement difficile, cette fois,
02:40 c'est le cas Amélie Oudéa Castera.
02:43 Doit-elle rester ? Doit-elle partir ?
02:45 On rappelle quand même qu'elle est en charge de l'éducation,
02:48 et qu'en quelques déclarations, les premières,
02:50 elle a réussi à anéantir tout le travail de réconciliation
02:53 avec les enseignants, réalisé par Gabriel Attal.
02:57 Le Premier ministre voudrait qu'elle parte,
02:58 le président qui l'a choisi ne veut pas céder,
03:01 donc en principe, elle devrait rester.
03:03 Vous voyez, c'est pas si simple que ça,
03:05 surtout que le président a en tête aussi l'envie de poursuivre
03:09 son opération politique réussie avec Rachida Dati,
03:12 c'est-à-dire récupérer encore des Républicains,
03:14 affaiblir un peu plus le parti, ce serait peut-être possible.
03:17 Il confirmerait ainsi la réorientation de son mandat à droite toute.
03:22 Et puis peut-être qu'il attend la décision concernant François Bayrou,
03:25 le président du MoDem, qui devrait savoir aujourd'hui
03:28 s'il est condamné ou pas dans l'affaire des assistants parlementaires européens,
03:32 parce qu'on parle, il y a son nom qui circule beaucoup
03:34 pour le ministère de l'Éducation.
03:36 L'éducation au cas où.
03:37 Oui, au cas où, absolument.
03:39 Merci Arlene Schiavo, vous revenez tout à l'heure à 8h15
03:42 dans Dites-le Franchement, avant de retrouver l'invité politique.

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