Dans ses interviews, Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal Ethic, se met dans la peau des patrons...
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00:00 Michel Corbière, bonjour. Je suis très heureuse de vous accueillir parce que vous représentez le loisir.
00:05 Ça fait du bien. Une vraie entreprise de loisir, mais beaucoup mieux que le loisir, le sport.
00:10 Oui, c'est un mélange loisir-sport.
00:12 Et je vais vous laisser nous raconter cette merveilleuse aventure parce que vous êtes le plus gros complexe.
00:18 Oui, c'est vrai que l'Aquaboulevard en particulier, outre nos autres lieux de loisir,
00:23 est un très très grand centre de loisir, probablement le plus grand centre de loisir urbain
00:28 qui a été construit il y a maintenant 33 ans.
00:31 En France ?
00:32 Oui, mais même à l'étranger, on ne trouve pas l'équivalent dans une ville, sur un terrain pareil, d'un lieu aussi important.
00:40 Et c'est drôle ça. Qu'est-ce qui vous a poussé à être finalement mégalo dans ce projet, dans le bon sens du terme ?
00:49 Écoutez, je crois que si la seule formule que je pourrais retenir et apprécier de Donald Trump, c'est "Big is beautiful".
00:57 Parce qu'effectivement, il y a un certain nombre d'affaires ou d'entreprises sur lesquelles on peut se dire "Big is beautiful".
01:04 Et ça a été le cas quand on a vu le terrain qui nous a été proposé par la Ville de Paris, 6 hectares dans le 15e.
01:09 On s'est dit, il faut être mégalo, il faut y aller, il faut faire grand, il faut faire étonnant.
01:14 Et pas seulement pour un arrondissement du 15e, mais pour la Ville de Paris, pour la région parisienne, voire pour les Français qui voyagent, etc.
01:22 Et ça a marché tout de suite ?
01:23 Oui, même presque trop bien. Parce qu'on est tombé dans une année de sécheresse où il y a eu 6 mois à 30 degrés tous les jours.
01:30 C'était quand ?
01:31 C'était il y a 33 ans, l'âge du Christ. Et ça a marché très vite. Et comme le maire de Paris avait souhaité qu'on construise ça très vite,
01:41 on n'a fait que 18 mois de travaux, ça a été inouï pour faire un 140 000 m² de construction.
01:47 L'ouverture a été assez difficile, il a fallu recruter 500 personnes en 2 mois. Et brusquement, il y a eu un climat extraordinaire et 6 mois de canicule.
01:57 Donc il y a eu trop de monde, trop de succès, beaucoup de médias, beaucoup de communications et probablement trop parce que ça a handicapé les années suivantes.
02:06 C'est-à-dire ?
02:06 Parce que les gens étaient passionnés de venir voir ce qui s'y passait, puis ils ont trouvé qu'il y avait un peu trop de monde, peut-être un peu trop d'attentes dans les restaurants.
02:14 Et ça en a un petit peu éloigné certains pendant quelques années.
02:17 C'est un vrai complexe. Il y a effectivement tout l'aspect sportif, mais vous avez développé ça.
02:22 Oui, je vais vous dire, à l'origine, moi j'ai créé un groupe qui s'appelle Forestil et qui est devenu leader en 10 ans du tennis quasiment en Europe.
02:32 On vous voit gros soutien de Roland-Garros d'ailleurs.
02:34 Oui, absolument. Et puis d'abord le tennis a commencé à s'effacer petit à petit, le squash aussi.
02:44 Et je me suis dit qu'on était dans un monde sportif qui concernait environ 5% de la population.
02:51 Seulement ?
02:51 Et oui. Et encore quand on y inclut les associations qui sont un peu nos concurrents indirects à travers les villes et les régions.
03:00 Donc j'ai cherché des produits qui soient susceptibles d'intéresser, comme Tintin, 5 ans à 95, les grands-pères, les pères, les enfants, etc.
03:10 C'est vrai que c'est très multigénérationnel quand on va…
03:13 Ça l'est totalement.
03:14 Oui, totalement.
03:15 Ça l'est totalement et notamment…
03:17 Du shopping pour les femmes.
03:18 Oui.
03:19 Et les hommes.
03:20 Oui, c'est vrai. Et donc l'avantage énorme de ce produit, c'est que les gens s'amusent en étant autoporteurs eux-mêmes.
03:29 L'eau est un alibi, est un facteur d'amusement et de plaisir et de sport.
03:35 Et ça concerne aussi bien des enfants que leurs parents, que leurs grands-parents.
03:40 Et donc ça devient un sport qui concerne 95% des gens et c'est pour ça que ça a duré tellement bien.
03:44 Alors, on comprend tout ça, mais est-ce que vous n'avez pas un petit problème du fait de la crise de l'énergie, du fait des écolos qui, de toute façon, sont contre ?
03:56 Bien sûr.
03:56 Parce que finalement, c'est une bassine que vous avez.
03:59 Oui, enfin, je ne sais pas si ça favorise les agriculteurs.
04:02 Il va y avoir le salon de l'agriculture bientôt pour qu'on aille voir une cohabitation de la bassine d'Aquaboule-Marais des agriculteurs.
04:08 Non, effectivement, en réalité, l'explosion du prix de l'énergie a été très, très violente pour nous.
04:15 Malgré les précautions de contrat qu'on avait prises, au-delà, il y avait tout de même des compléments qui étaient considérables.
04:21 Le prix de l'eau qui a monté aussi énormément, les charges un peu de nature.
04:26 C'est combien de centaines de litres d'eau ?
04:30 C'est des milliers de tonnes.
04:31 C'est une facture qui fait un million d'euros par an.
04:34 Ah oui ?
04:35 L'électricité, un et demi.
04:37 Enfin, c'est des sommes énormes.
04:38 Donc vous êtes un très gros consommateur d'énergie et d'électricité et d'eau.
04:43 C'est vrai.
04:44 Et c'est vrai que ça a été un problème.
04:46 Et alors, venant après deux années de Covid, c'est vrai que ça a été extrêmement dur et violent parce qu'on a été impacté de plein fouet.
04:54 Complètement, complètement.
04:56 En réalité, ça a repris immédiatement, très vite.
04:59 Les gens sont défoulés ou ils avaient perdu l'habitude.
05:02 Il y a également à l'Aquaboule-Marais le plus grand club de sport.
05:05 Alors clairement de sport, de fitness, je dirais du monde, puisqu'on a 30 000 membres.
05:10 C'est quand même considérable.
05:12 Et ça, ça n'a pas tout à fait redémarré aussi fort, comme d'ailleurs les trois quarts des clubs de forme qui ont été un peu handicapés par le télétravail, par le Covid, par le fait que les gens n'étaient pas à Paris.
05:26 Et puis, par le fait qu'il y a eu du low cost qui s'est installé un peu partout, c'est à dire des clubs de sport par centaines, un peu dans tous les coins de rue à des prix.
05:36 Mais des clubs de sport avec pas du tout la même chose que vous aussi.
05:39 Non, pas tout à fait, même pas du tout.
05:41 Des clubs de gym en tout cas.
05:42 Parce qu'il n'y a pas d'encadrement de la même façon, qu'il n'y a pas d'ambiance, qu'il n'y a pas de suivi, qu'il n'y a pas de parking.
05:48 Mais néanmoins, ça concerne une partie importante de la population qui était un petit peu en manque de ce type d'équipement.
05:54 Et tout le monde s'y est mis, comme toujours en France.
05:57 Du coup, les municipalités s'y sont mis, les associatifs s'y sont mis, les villes s'y sont mis, les privés s'y sont mis.
06:03 Et il y a un côté quand même très pagnangès, quand les gens attendent longtemps avant de se mettre dans un style nouveau.
06:08 Mais quand ça démarre, tout le monde s'y est mis.
06:09 Mais justement, comment vous voyez finalement l'évolution du sport dans les dix ans à venir?
06:15 Est ce que les gens vont en faire plus?
06:17 Est ce que je suis intéressée de voir que l'éducation nationale, on a décidé de multiplier le sport.
06:25 On multiplie tout à l'éducation nationale, d'ailleurs, même les cours de théâtre.
06:28 Mais donc, le sport me paraît judicieux pour les enfants.
06:31 Mais on a expliqué que ça allait en faire beaucoup plus.
06:33 Est ce que peut être que vous avez un créneau là?
06:37 Écoutez, depuis une trentaine d'années, même une réaction forcible, c'est il y a 40 ans.
06:42 On a un discours quasi permanent sur les bienfaits du sport à l'école, dans la vie, pour les cardiaques, pour les jeunes, les vieux, etc.
06:50 Le résultat n'est pas spectaculaire. Malgré les récentes déclarations.
06:54 Vous voulez dire dans la santé des gens, dans leur physique ou pour vous?
06:56 C'est très bon dans leur santé, mais c'est quand même pas appliqué dans de telles proportions par les institutions.
07:02 Les gens à titre personnel le font. Ça, c'est vrai.
07:05 Mais l'orchestration et l'organisation par les écoles, par les entreprises n'est pas encore aussi spectaculaire qu'elle pourrait l'être.
07:12 On n'en est pas au niveau des collèges anglais où ils faisons des après midi entiers de sport.
07:17 Dans les écoles, ça, je comprends bien. Dans les entreprises, on essaie pour la santé des salariés.
07:24 On voit très souvent nos salariés qui, à l'heure du déjeuner, partent en short en courant dans l'ascenseur.
07:28 Ce qu'on ne voyait pas tellement avant. Oui, mais de moins en moins. Pourquoi?
07:32 Effectivement, en théorie, plus. Écoutez, il y a surtout ce qui est épouvantable, c'est la diminution du temps de travail.
07:39 Parce que oui, non seulement la diminution du temps de travail.
07:43 Dieu sait, vous avez été fervente sur le sujet et très, très présente, notamment à l'époque, à l'époque des 35 heures.
07:54 Oui, et qui nous a été très, très, très. Il n'a pas cessé de nous nuire.
07:59 On a continué dans les proportions considérant parce qu'on s'imaginait que les gens allaient utiliser 5 heures à tout à fait autre chose que ce qui s'est passé.
08:06 Pas du tout. Ils les ont concentrés pour partir à 13h01 le vendredi et supprimer une demi journée de présence d'entreprise, de sport, etc.
08:15 Sur le côté, le télétravail. Alors le télétravail, ça a été dix fois pire.
08:19 Parce que le télétravail pour nous, ma femme est comédienne. Elle a pu voir ce que c'était de.
08:25 C'est clair, c'est énormément. Mais effectivement, elle a pu constater dans Marlène Etrich, notamment que le télétravail faisait que un certain nombre de gens restaient un ou deux ou trois jours par semaine chez eux et que le théâtre en général ne fonctionnait pas de la même façon qu'il y a cinq ou dix ou quinze ans.
08:43 Alors c'est vrai. Je ne voudrais pas aller contre le goût d'un nouveau rapport au travail sur lequel les entreprises sont les seules capables de travailler.
08:54 J'aimerais bien préciser que ce n'est pas à l'État de nous expliquer quel est le nouveau rapport au travail qui commence par ses propres salariés.
08:59 C'est très bien, mais le nouveau rapport au travail fait que les gens sont partis aussi.
09:05 Donc, ça peut aussi accentuer un petit peu le goût de l'air du sport, de l'exercice.
09:09 Puis, alors, vous avez une mère de Paris qui a quand même qui veut transformer.
09:13 Il n'y a plus de voiture dans Paris, donc le vélo, c'est aussi. Vous faites quelque chose pour le vélo?
09:18 Nous, on a beaucoup de vélos, des centaines même de vélos qui sont animés par de la musique, qui sont animés par des coachs, etc.
09:24 Mais un mot quand même sur le télétravail. Prenez une séance à une semaine de cinq jours.
09:31 Si les gens ont deux jours de télétravail, ce qui est fréquent pour pas dire parfois, et bien pendant ces trois jours là, ils sont à Montfort-Lamorie, à Chartres ou à Sartre-Trouville.
09:40 Mais ils ne sont pas à Paris et ils ne sont pas ni au théâtre, ni dans les restaurants à midi qui se sont vidés,
09:45 ni non plus dans nos salles de sport, ni malgré ce que vous croyez voir à l'heure du déjeuner dans les mêmes proportions que ce qui était avant.
09:52 Ça, c'est les deux ou trois jours où ils ne sont pas là. Et les deux ou trois jours où ils sont là, vous doutez bien qu'il faut bien qu'ils se montrent un petit peu.
09:58 Parce que loin des yeux, loin du cœur, on ne peut pas faire une carrière derrière un ordinateur chez soi à la maison.
10:05 On dit il faut faire coucou, bonjour, je suis là, vous m'avez vu, je travaille bien et tout.
10:08 Et ils ne consacrent pas de temps pendant les jours où ils sont à Paris, ni au théâtre, ni au restaurant à midi,
10:14 ni à faire du sport à midi, ni le soir à 17h30 comme ils le faisaient avant les 35 heures.
10:19 Autrement dit, il y a eu un impact évident, plutôt négatif sur la consommation de loisirs et de sport à l'heure du déjeuner et le soir, sans parler des loisirs, théâtre, cinéma, etc.
10:30 Alors je comprends bien, toutefois, moi je suis très interpellée par la crise parce que les agriculteurs sont des chefs d'entreprise comme les autres.
10:39 Ils trinquent encore plus que nous, mais les chefs d'entreprise, nous sommes à leur côté, ils sont parmi nous et on comprend ça.
10:48 Il y a aussi autre chose, c'est le concept de campagne et de ruralité.
10:55 Et c'est vrai que si les gens se mettent à aller 3-4 jours par semaine dans un environnement rural, il va falloir retrouver un peu des théâtres là-bas,
11:06 il va falloir trouver d'autres activités.
11:08 Et je pense que développer tout le territoire comme ça peut être quelque chose de bien,
11:11 à condition qu'on le prenne dans le bon sens.
11:13 Mais c'est vrai qu'en attendant, nous sommes dans une période d'incompréhension et difficile,
11:19 avec un mauvais raisonnement pour les jeunes qui ne veulent pas perdre leur vie à la gagner, entre guillemets.
11:24 Donc c'est vrai que c'est difficile.
11:26 Mais en attendant, justement, ce rapport différent au travail devrait vous les amener un peu plus ?
11:34 Oui, le rapport différent au travail, vous le retrouvez aussi dans le sport.
11:38 Si vous voulez que le sport soit bénéfique, utile et positif, il faut avoir le sens de l'effort.
11:44 Et pas seulement pour le travail, il faut l'avoir aussi dans le sport.
11:46 On est récompensé à condition de faire l'effort.
11:49 Si on ne fait pas d'effort et qu'on pense que ça se fait tout seul, etc.,
11:53 les résultats, il n'y en a quasiment pas, ni moralement, ni psychologiquement, ni physiquement.
11:58 Et vous pensez que les Français sont plutôt contemplatifs dans le sport ?
12:01 Ils le sont moins qu'ils ne l'ont été.
12:04 Ils courent davantage au bois de Lologne, ils font beaucoup de VTT, de vélo.
12:07 Et ça, c'est excellent, on est bien d'accord.
12:09 Mais je crois que les normes de santé, la recherche, notamment la connaissance cardiovasculaire
12:17 et tout ce qui est rabâché à longueur de journée et à juste titre sur toutes les télés et les médias,
12:23 est d'excellente facture par rapport à ça.
12:25 Et vous faites des examens, par exemple à Cois Boulevard, Forestier, etc. ?
12:29 Est-ce qu'il est possible de prendre sa tension si on ne se sent pas bien ?
12:32 Est-ce que vous couplez aussi un aspect d'accompagnement médical ?
12:35 Ce n'est pas directement en phase avec nos abonnements, etc.,
12:39 mais on a des cardiologues et on a des kinés qui travaillent avec nous dans les différents clubs
12:44 et à la Cois Boulevard aussi, on est vigilant avec ça.
12:46 En tout état de cours, ce qu'on sait, c'est que ce qu'on fait, leur fait du bien.
12:49 Parce que c'est fait de façon raisonnable, pas intense, pas dans un effort gigantesque,
12:56 mais ça leur fait un bien fou, ça, il n'y a pas longtemps.
12:58 Vous pensez que vous n'avez pas un rôle ou un créneau entrepreneurial à prendre pour les jeunes ?
13:04 Parce que ce qui se passe, c'est qu'on dit qu'ils fassent du sport.
13:06 Les écoles actuellement, privées ou publiques, ont de grosses difficultés.
13:12 Parce qu'annoncer qu'on va faire du sport, vous n'avez jamais pensé qu'il y ait un organisme privé
13:17 qui aide les écoles à développer le sport ?
13:19 Il y a quelque chose de très curieux en France, c'est que le sport était un univers
13:25 qui avait été un peu squatté, qui avait été un peu préempté par l'État, les régions, les villes.
13:33 Et la relation au sport et à l'argent a toujours été, enfin dans mon éducation...
13:37 Le sport, c'est terrible, oui.
13:38 Il était assez nauséabond. On disait que le sport et l'argent, c'est un vilain mariage.
13:44 Comme dans le foot, quand même.
13:45 Oui, mais pas pour tout le monde, d'ailleurs. C'est le paradoxe, d'ailleurs.
13:50 Mais en réalité, petit à petit, les gens ont compris qu'on pouvait dépenser un peu d'argent
13:56 pour faire du sport, dans les bonnes conditions, etc.
13:58 Mais ce n'était pas forcément le cas.
13:59 Parce que c'était quasiment gratuit.
14:01 Pendant des années, c'était le fait, la préemption du sport et des loisirs, du pain des jeux, des politiques.
14:08 Et qui disaient, on va construire ceci, faire ça.
14:11 Donc les équipements sont nombreux.
14:13 Ce qui n'est pas aussi vertueux pour autant, c'est les animations.
14:17 C'est-à-dire la liaison entre le client et l'équipement.
14:20 Alors les équipements, il y en a partout.
14:22 Mais vous en voyez beaucoup qui sont sous-utilisés. Et c'est là la difficulté.
14:27 Alors, je vais conclure traditionnellement par une question à laquelle vous ne pourrez répondre que par oui ou par non.
14:34 Réfléchissez bien.
14:35 Est-ce que vous pensez que nous serons en mesure d'assurer pleinement notre rôle d'accueil des Jeux Olympiques ?
14:46 Oui, je pense. Parce que si je peux faire un commentaire avec ça.
14:50 Vous n'avez pas le droit, mais je vous laisse 30 secondes.
14:52 Oui, un simple commentaire.
14:53 Je pense que si le risque que ce ne soit pas en capacité de l'assurer,
14:58 je pense, parce que c'est ma philosophie, puis je ne peux pas imaginer que ce ne soit pas la même,
15:01 qu'il peut et qu'il doit y avoir forcément des plans B et des plans C,
15:04 s'il y avait des dérives qu'on puisse constater en temps et en heure.
15:08 Et j'espère qu'on a des responsables qui ont imaginé des plans B et des plans C.
15:13 Merci beaucoup Michel Corbière et à très bientôt, j'espère.
15:17 Merci à vous en tout cas, Sophie.
15:19 Merci.
15:21 [Musique]
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