Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud reçoit Bertrand Deckers, jounaliste et spécialiste de la famille royale britannique. Ensemble, ils reviennent sur l'annonce faite hier par le palais de Buckingham Palace du cancer du roi Charles III.
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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 [Générique]
00:02 Europe 1, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:07 Bienvenue sur Europe 1 de 11h à 13h, vous réagissez témoignez avec Pascal Praud, vous réagissez en composant le 01-80-29-21.
00:14 Le roi, bonjour Géraldine, bonjour à Fabrice Laffitte, bonjour également à Olivier Guenecq qui va s'occuper de la page Facebook.
00:21 Hier d'ailleurs on n'a pas dit bonjour Olivier, s'il y avait eu des nouveaux entrées sur cette page Facebook.
00:26 Ah mais bien sûr, c'est exponentiel, on est à presque 18 000 là, vous vous rendez compte ? 18 000 !
00:32 Non mais là c'est beaucoup là, effectivement parce que la dernière fois que je vous ai interrogé c'était 11 000.
00:36 Oui oui, mais je travaille, je travaille.
00:38 Oui mais vous ne nous dites pas magnifiquement...
00:40 La labeur monsieur !
00:41 Oui oui, la labeur, non on dit pas ça ?
00:43 La labeur, le labeur.
00:45 Comment ça le labeur ?
00:46 C'est le ?
00:47 Non, vous le faites exprès.
00:49 C'est le labeur.
00:50 Quand c'est laborieux le labeur.
00:52 Ah oui, bon bah je vais regarder ça, bon en tout cas j'aurais dû me taire.
00:55 Excusez-moi.
00:57 Labeur, non mais franchement.
00:59 Pardon monsieur Dekers.
01:00 11h07 oui.
01:01 Monsieur Dekers qui parle mieux le français que vous.
01:04 Oui, pardon, pardon.
01:05 On a un jour aussi triste, voyez-vous.
01:07 Mais vous savez que c'est à sa fonction quasiment numéro un.
01:10 Ah on n'a pas entendu, qu'est-ce qu'il a dit ?
01:11 Il a dit que vous arrivez à le faire rire pour un jour aussi triste.
01:15 Ah ça me touche, merci beaucoup.
01:17 D'accord, mais il s'en fiche du jour qui est triste manifestement.
01:20 C'est vrai que d'abord monsieur Dekers, on ne sait pas grand chose, disons-le.
01:25 Non c'est vrai, c'est vrai, enfin on ne sait pas grand chose, c'est en même temps,
01:28 il fut un temps où on n'aurait rien su du tout.
01:30 Si on remonte un tout petit peu, simplement il y a deux ans, c'était encore Elisabeth II
01:33 qui était au pouvoir, sur le trône, il a vraiment fallu attendre qu'elle soit alitée,
01:37 qu'on soit bien certain qu'elle ne sortirait plus de son lit,
01:39 pour que le palais commence à nous dire "il y a un léger problème".
01:42 Donc je trouve quand même qu'en deux ans on a une révolution de communication.
01:45 Et je vous rejoie sur le fait qu'en effet, si le terme "cancer" a été prononcé,
01:50 qu'on sait que ce n'est pas un cancer de la prostate, pour le reste nous ne savons rien du tout.
01:54 Alors on peut imaginer, on était tout à l'heure dans une autre émission et sur une autre antenne
01:58 avec le professeur David Kayad, qui est cancérologue,
02:01 qui imaginait qu'au moment où il y a eu cette opération,
02:04 peut-être a-t-il subi ce qu'on appelle un "pet scan",
02:08 qui permet de savoir précisément si on est atteint d'un cancer ou pas,
02:12 et il est possible que c'est lors d'un examen de ce type
02:16 que Charles III ait appris cette mauvaise nouvelle.
02:18 Oui absolument, il semblerait qu'il soit vraiment au courant de ce cancer depuis hier matin.
02:24 Et alors voilà les questions de mort, on sait que déjà hier il a subi des premiers soins,
02:30 maintenant quels sont-ils exactement ? Est-ce qu'il y a la présence d'une tumeur ou pas ?
02:34 Quel organe est touché ? On ne le sait pas.
02:36 Est-ce qu'on parle de chimiothérapie, de radiothérapie, d'immunothérapie ?
02:40 Nous n'avons pas encore les réponses à ces questions.
02:43 Écoutons David Cahillat précisément, qui était sur Europe 1 et sur CNews
02:48 entre 9h et 9h30 tout à l'heure.
02:51 Quand on va faire un prélèvement sur la prostate,
02:53 puisque c'est ce qui s'est passé il y a une dizaine de jours,
02:55 on a un champ opératoire extrêmement limité, c'est d'ailleurs par robot la plupart du temps,
03:00 et donc on voit que la prostate.
03:02 Et si on prélève, on prélève que la prostate.
03:04 Donc moi je continue de penser que c'est peut-être quand même un cancer de prostate.
03:09 Ceci dit, ce n'est pas tout à fait vrai,
03:11 parce que quand on a été chercher, on a suspecté un cancer de la prostate
03:15 pour aller faire un prélèvement, mais avant de faire le prélèvement,
03:17 on a fait un bilan. Pet scan, scanner, et j'imagine que lui,
03:20 il a eu les meilleurs, les examens les plus complets.
03:23 Et là on peut trouver un cancer qu'on ne cherchait pas.
03:26 Il est 11h09, on va marquer une première pause,
03:29 on va être avec Franck dans un instant, qui va évoquer cela.
03:32 Il est déjà avec nous, Franck, je le salue. Bonjour Franck.
03:35 Salut Pascal, salut à tous, je suis très dispo.
03:38 Eh bien restez avec nous.
03:42 Je suis au taquet, comme on dit.
03:46 Eh vous êtes au taquet, eh bien nous revenons dans un instant.
03:49 On n'a pas été d'accord avec votre invité, c'est clair, on ne va pas être d'accord lui et moi.
03:52 Mais on n'a pas été d'accord ou pas ?
03:54 D'accord de quoi ? On va débattre.
03:56 De quoi ? Ça sera après la pause.
03:59 Après la pause.
04:01 Et M. Didier Fappe peut-être rendre hommage au roi d'Angleterre
04:06 avec l'hymne du "God Save the King".
04:09 "God Save the King", "God Save the King" ?
04:12 Oui, à partir du moment où il a créé, évidemment.
04:15 Qui serait d'ailleurs parti de France.
04:18 C'est Lully, alors je ne sais pas si c'est une légende urbaine ou pas.
04:22 La fameuse fistule du roi.
04:25 Lorsque Louis XIV a été diagnostiqué ayant une fistule,
04:28 on a crât pour la vie du roi.
04:31 On a commencé à faire des interventions sur des milliers de ports
04:34 pour être certain que l'intervention soit précise.
04:37 Le roi s'en est sorti.
04:39 On a donc créé une musique en cet honneur.
04:42 "Dieu sauve le roi".
04:44 Et cette musique est partie...
04:46 Et depuis elle a été reprise par les Angleterres.
04:48 C'est exactement la même partition ?
04:50 Oui, c'est absolument la même musique.
04:52 Mesdames et Messieurs monsieurs,
04:54 elle est la même.
04:56 "God Save the King" chanté par un capella.
04:59 Et c'est le roi ne chante pas, c'est-il ?
05:05 Il ne chante pas en son propre honneur.
05:07 Oui, ça c'est absolument magnifique.
05:09 Je voyais ça avec la reine d'Angleterre.
05:11 Tout le monde chantait sauf elle qui écoutait.
05:13 C'était... ça c'est beau.
05:15 A tout de suite.
05:16 11h13h vous écoutez "Pascal Proévous" sur Europe 1.
05:18 Europe 1.
05:19 Pascal Proévous.
05:20 Pascal Proévous de 11h à 13h.
05:21 Evo 0 à 90, 30, 9, 21.
05:23 Pour la santé du King Charles III.
05:26 Bertrand Descaires, c'est journaliste spécialiste des familles royales.
05:29 Et Franck voulait vous poser une question.
05:32 Bonjour Franck, vous habitez Nice ?
05:34 Oui, bonjour Pascal.
05:36 Mais il n'y a pas de matière à débattre sur ce sujet ?
05:39 Peut-être parce que les gens vont être friands.
05:41 Mais moi je pense que, ok, on a eu l'info qu'il a un cancer de la prostate.
05:45 C'est malheureux, c'est triste pour lui.
05:47 Mais après il va falloir arrêter qu'on en parle matin, midi et soir dans les médias.
05:50 Mais on fera l'information à 12h.
05:53 Oui mais...
05:54 Elle a moins de 2h, on en parle aujourd'hui, je ne vais pas en parler tous les jours.
05:58 Oui mais peut-être pas vous Pascal, mais on sait très bien que les gens vont être friands les jours d'avis.
06:01 Mais on ne va pas en parler tous les jours.
06:03 Là l'information est tombée hier.
06:05 Mais je peux parler, je peux m'exprimer, c'est pas Pascal.
06:07 Ce n'est pas le concept de l'émission.
06:09 Oui, mais moi mon avis, je vous le donne, j'ai appelé, je vous donne mon avis.
06:14 Sinon ce n'est pas grave.
06:15 Moi je pense que si on en parle tout le temps, ça va bousiller son règne.
06:18 Ça va le pénaliser pour son règne.
06:21 Et donc on aurait peut-être fallu, moi je pense, le cacher peut-être plutôt.
06:25 C'est difficile de cacher un cancer.
06:28 Au début, pardon, oui, quand on vous le fait, après si vous avez le traitement, si vous avez la chimiothérapie,
06:32 si vous avez des rayons, voire autre, on va le voir.
06:35 Je vais faire un parallèle avec le président de la République, Pompidou.
06:38 Au bout d'un moment, on l'a vu qu'il était malade, les premières semaines, les premiers mois de sa maladie.
06:42 On ne le voyait pas physiquement.
06:43 Mais c'était une autre époque.
06:45 C'était peut-être cette bonne époque qu'il faudrait peut-être garder.
06:48 Et que maintenant, je pense que ça va être psychologiquement pour le roi Charles III,
06:52 ça va peut-être être compliqué pour lui, mais c'est juste mon avis.
06:55 Et qu'après, les gens vont le regarder dans tous ses déplacements officiels.
06:59 Et puis on va dire "Oh là là, mais il n'y a pas de canard."
07:01 - Non mais là, Franck, où je vous rejoins sur une chose,
07:04 c'est que chacun se pose cette même question.
07:07 S'il était malade, est-ce qu'il le dirait ?
07:10 Et effectivement, je ne suis pas sûr qu'il faille le dire,
07:14 parce que le regard des autres change à ce moment-là.
07:18 Bon, alors entre ceux qui te voient déjà entre quatre planches
07:21 et qui te disent que tu as un cancer, pourquoi pas ?
07:23 Ou ceux qui s'apitoient, ou ceux que...
07:25 Bon, que sais-je.
07:26 Mais en même temps, un cancer, ça peut se voir au bout d'un moment.
07:29 Parce qu'on est fatigué, parce qu'on perd ses cheveux, etc.
07:31 C'est pour ça que c'est difficile.
07:32 Bertrand Descaires, ce que pouvez-vous dire à notre ami Franck ?
07:35 - Qu'indépendamment de cela, il y a quand même une volonté de communication.
07:37 C'est ce que je vois.
07:38 Parce que dans le fond, il n'aurait pu ne pas communiquer
07:40 sur cette fameuse intervention de la prostate.
07:42 Personne n'en aurait rien su, personne ne l'aurait vu.
07:44 Et je vous assure qu'il y a eu vraiment des effets bénéfiques.
07:47 Puisque, je vous disais tout à l'heure que le fameux site du NHS,
07:51 qui est le système de santé anglais,
07:53 estime qu'il y a 1000% de consultations supplémentaires sur le site
07:58 qui a été fait par rapport au problème de prostate.
08:01 Tout le monde s'est un peu intéressé à sa prostate,
08:03 tous les hommes en tout cas, suite à Charles III.
08:05 Et bien c'est en cela que la famille royale est intéressante, voyez-vous.
08:09 Parce que le fait de communiquer va permettre de mettre des sujets de communication
08:15 qu'on n'arriverait pas à forcer.
08:17 - Ça peut-être sauvé la prostate de Charles,
08:19 et peut-être en train de sauver la prostate de certains britanniques.
08:23 - OK pour une politique de santé publique en Grande-Bretagne,
08:26 comme en France, très bien.
08:27 Comme le dépistage du cancer du sein, quand on en parle au mois d'octobre,
08:30 les femmes vont aller faire des mammographies, vont aller consulter.
08:33 Très bien, très bien.
08:34 Mais pour la personne malade, il faut aussi penser à elle,
08:37 la personne qui a son cancer, elle n'a peut-être pas envie que ça se sache,
08:40 qu'on soit connu ou pas connu, que ça se sache de son entourage, de son quartier.
08:44 Parce que psychologique, c'est partie du traitement.
08:47 - Non mais la difficulté, on avait parlé de ça pour la famille Delon,
08:50 la difficulté de ceux qui vivent dans la lumière,
08:53 c'est qu'effectivement ils sont souvent privés de vie privée.
08:56 - Oui, la communication, attention, tue la communication.
09:00 - Oui, mais quand vous êtes le roi Charles, quand vous êtes Alain Delon,
09:03 rien n'échappe effectivement aux journalistes.
09:06 - Hélas, pour eux, bien sûr, j'entends ce que vous dites.
09:09 - Et donc la reine Elisabeth II, on va dire qu'elle est morte de vieillesse,
09:12 ce qui est logique à passer 90 ans, mais elle n'avait jamais de pathologie,
09:15 elle a simplement eu des petits rhumes, une petite grippe durant toute sa vie.
09:18 On nous a peut-être caché des choses et que dans 100 ans ou dans 200 ans,
09:21 je ne sais pas, là, il pourra nous le dire votre invité,
09:23 quand est-ce qu'on va pouvoir ouvrir les mémoires de la reine Elisabeth II ?
09:26 Il y a un délai, je crois.
09:27 - Non, il y a un petit, alors puisque vous en parlez,
09:29 il y a une petite interrogation sur les dernières heures de la reine d'Angleterre.
09:32 - Apparemment, oui, puisque vous évoquez le sujet, on a dit de vieillesse,
09:35 ça c'est le communiqué un peu officiel,
09:38 il semblerait que ce serait peut-être un cancer du système osseux,
09:42 nous dit-on tout compte fait.
09:44 Mais vous savez, sous l'ère d'Elisabeth II,
09:46 on était dans le "never complain, never explain",
09:48 on ne se plaignait pas, on ne s'expliquait pas.
09:51 Et en cela, je vois aussi une révolution de Charles III,
09:54 de se dire on était sous cette ère-là et maintenant on communique.
09:58 Et pour revenir sur ce que vous disiez tout à l'heure,
10:01 ce n'est pas le commun des mortels, le roi ne s'appartient pas,
10:04 il appartient à ses sujets, il appartient à la nation,
10:07 et en cela, il l'a compris.
10:09 - Eh bien, il est un peu le roi comme celui qui vient d'arriver dans la régie,
10:13 qui ne s'appartient pas vraiment,
10:15 qui appartient aux auditeurs d'Europe 1 depuis de nombreuses années,
10:18 c'est Marc Menand.
10:20 Marc Menand ne s'appartient pas, il a quelque chose,
10:22 il ne s'appartient pas.
10:24 C'est vrai qu'il a fait don de son corps,
10:27 non pas à la science, mais au public.
10:31 La science n'en a pas voulu.
10:34 Mais il sera là, je le salue, parce que je l'aime beaucoup Marc Menand,
10:38 vous le savez, et figurez-vous qu'on va parler d'amour avec lui,
10:41 c'est un sujet qu'il connaît je pense,
10:43 et sexualité c'est un sujet qu'il connaît encore mieux,
10:46 manifestement, et il y a un sondage IFOP qui est tombé aujourd'hui,
10:49 donc il sera là. Je le salue, Marc Menand, il est là.
10:53 Le roi ne s'appartient pas, voilà, voilà une belle phrase.
10:56 Bon Franck, qu'est-ce que vous allez faire, vous êtes infirmier je crois ?
10:59 Oui, exactement.
11:00 Je reconnais votre voix.
11:02 Oui, c'est l'écuilis du rouge au bleu.
11:05 Ah, vous êtes infirmier où ça, à l'aéroport avez-vous dit ?
11:08 Non, à Nice, dans un laboratoire d'analyse médicale,
11:11 mais là aujourd'hui je suis en région parisienne, en famille.
11:14 Vous êtes infirmier en famille ?
11:16 Non, je suis infirmier à Nice en temps normal,
11:19 mais là j'ai pris quelques jours et je suis remonté en région parisienne,
11:22 dans le Val-de-France pour aller voir la famille.
11:24 Ah, mais vous venez d'où en région parisienne ?
11:26 Eh bien, je suis dans la commune du Plessis-Bouchard.
11:28 Ah, le Plessis-Bouchard, je ne connais pas du tout,
11:31 mais j'imagine, et là vous êtes chez vos parents,
11:34 vous êtes chez votre oncle ?
11:35 Non, une cousine, et on est allés se promener dans Paris.
11:39 Allez, je vous dis tout parce que moi je...
11:40 Mais dites-nous où vous êtes dans Paris,
11:41 moi j'aime bien savoir ce que les uns et les autres font.
11:43 Non, je ne suis pas dans Paris, je suis dans le 94 ou le 95,
11:45 je ne sais pas le quoi.
11:46 Oui, mais vous dites que vous êtes allés vous promener dans Paris,
11:47 vous avez fait quoi dans Paris ?
11:48 Alors exactement, je suis allé à la pleine Saint-Denis,
11:51 il y a des studios d'enregistrement à la pleine Saint-Denis,
11:53 ça vous parle, et je viens de participer à un jeu télé.
11:56 Non, et vous avez gagné ?
11:57 Bah non, si je fais des dessins avec vous, je vous appelerai.
12:00 Bon, allez, ne me bâchez pas, je n'ai rien dit.
12:03 Bon, en tout cas, c'est toujours sympa de vous avoir...
12:05 Je n'ai pas le droit de rien dire,
12:06 j'ai le droit de rien dire puisque c'est enregistré,
12:07 mais bon, je suis perdu quand même.
12:08 Et vous repartez quand pour Nice ?
12:11 Eh bien, je reprends l'avion demain vers 10h,
12:13 on se fait un resto entre midi et 2,
12:14 vous m'invitez à la cantine de repas ?
12:16 Entre midi et 2, c'est impossible,
12:17 parce que jusqu'à 13h, je suis là.
12:20 Et puis...
12:22 Franchement, pour le connaître, ça ne vaut pas le coup.
12:24 Ils mangent en 10 minutes, alors.
12:26 Non, mais à l'occasion,
12:27 si vous m'invitez pour passer une matinée avec vous,
12:29 pour voir comment ça se passe...
12:30 Eh bien, écoutez, avec plaisir.
12:32 ...mais le direct, en coulisses, sur le plateau,
12:34 moi, c'est Boubou qui m'appelle, là, le fou du roi,
12:37 parce qu'aujourd'hui, c'est le fou du roi, M. Boubou.
12:39 M. Boubou, c'est le fou du roi, c'est le bouffon.
12:41 Vous connaissez cette anecdote célèbre...
12:45 - Avec grand plaisir, si vous m'invitez, on s'organise ça, et voilà.
12:48 - Avec plaisir.
12:49 Écoutez, simplement, il nous faut un petit billet,
12:52 parce que nous, on n'en est pas gratos.
12:54 Ça, c'est...
12:55 Boubou, malgré son immense fortune aujourd'hui,
12:58 parce qu'il a eu un contrat européen,
13:00 et bon, c'est vrai que ça a un peu plombé les caisses de la finance...
13:04 Eh bien oui, puisque M. Liberté a été allégée devant ses chaussures.
13:07 - Oh non ! Pour me financer !
13:09 - Pour financer votre...
13:11 - Ce sera 100% à vos frais, Pascal.
13:14 - Mais évidemment. Alors, puisque c'est le bouffon du roi,
13:17 M. Menand, qui connaît bien l'histoire, m'a raconté cette histoire
13:20 de nombreuses fois un jour, Louis XIV en nuit,
13:23 il dit "bouffon", et tout le monde est passé à table.
13:26 [Rires]
13:30 - C'est mieux en mieux.
13:32 - C'est mieux en mieux. C'est l'esprit Almanach-Vermo.
13:35 C'est l'esprit Almanach-Vermo !
13:37 Bon, on a terminé avec...
13:40 - On organise ça avant la fin de la séance.
13:42 - C'est pas ce que vous voulez dire !
13:44 Il faut nous laisser maintenant, Franck !
13:46 J'ai bien compris que vous vouliez bouffer à l'oeil, mais franchement, ça va !
13:49 - Bonne émission, alors !
13:51 - On vous aime. Vous raccrochez, sauf si vous souhaitez parler à quelqu'un,
13:54 parce qu'il y a encore des gens avec qui vous pouvez parler, à Europe 1.
13:57 Il y a plein de gens qui s'ennuient.
13:59 - Ah bah, bien avec plaisir !
14:01 - Qui s'ennuient pas, d'ailleurs, mais qui ont du temps libre pour vous parler.
14:04 Bon, on vous embrasse en tout cas, Franck.
14:06 - A bientôt, bonne émission !
14:08 - M. Boubou, que se passe-t-il ?
14:10 - Marie-Christine !
14:12 - Bonjour, Marie-Christine.
14:14 - Bonjour, Pascal.
14:15 - Comment allez-vous ?
14:16 - Oh, mais fort bien !
14:18 Je regrette que vous ne soyez plus tout à côté de moi, mais c'est pas grave.
14:22 - Je ne suis plus à côté de vous ?
14:24 Vous savez ce que vous en prenez, par là ?
14:26 Parce qu'il y a peut-être des gens qui écoutent et qui seraient surpris de cette phrase !
14:30 J'en ai envie que tu sois partie ce matin, si tôt !
14:33 On était bien ensemble !
14:36 - Vous savez que vous êtes privée, il y a peut-être des gens qui vont s'étonner de cette phrase !
14:40 - À RTL, vous étiez tout près, c'est tout !
14:42 - Je n'ai pas compris le nom que vous avez dit, je ne sais pas de quoi vous parlez, Marie-Christine.
14:48 - Bon, bref, c'est pas grave !
14:50 - Bon, vous habitez Neuilly ?
14:52 - Oui !
14:53 - Bon, tout va bien ?
14:54 - Je suis pas chez vous, j'étais près de RTL, voilà.
14:56 - Oh !
14:58 - J'ai compris, j'ai compris, mais deux fois, ça vrille dans mon cerveau !
15:02 - Mais non, mais j'adore Europe 1 !
15:04 - Mais non, mais j'adore Europe 1 !
15:06 - Non !
15:08 - Qu'est-ce que vous adorez, Marie-Christine ?
15:12 - J'adore Europe 1 !
15:14 - Ah !
15:16 - J'ai pas compris, vous aimez quoi, Marie-Christine ?
15:20 - J'aimerais parler avec vous, c'est tout !
15:22 - Marie-Christine !
15:24 - Ah oui !
15:26 - Bon, et alors ?
15:28 - C'est bien, c'est un dialogue intéressant qu'on a tous les deux !
15:32 - J'attends, j'ai prêt à vous répondre, mais j'attends !
15:36 - Écoutez, vous savez, répondre à quoi ? Répondre pourquoi ? Répondre comment ?
15:40 - À quoi bon tout ça ?
15:42 - Oh là là ! C'est le début d'émission, là !
15:44 - On va marquer une pause !
15:46 - Marc Menon, il écoute derrière.
15:48 - J'ai jamais vu Marc Menon à 11h20, vous savez, d'habitude, Marc Menon arrive l'après-midi,
15:51 - Mais oui, oui !
15:52 - Puisqu'il fait cette célèbre émission avec Christine Kelly.
15:54 - Mais oui !
15:55 - Alors là, comme je le connais un peu, il a dû se lever vers 3h, 3h30,
15:57 - Ha ha ha !
15:58 - Il a fait ses ablutions, et après, il fait...
16:01 - Mais vrai, authentique, c'est ce qu'il nous dit !
16:03 - J'espère que c'est vrai, il fait de la gymnastique tous les matins, 1h, bien sûr !
16:06 - Et il prend un bain froid, d'eau froide, et il l'a dit l'autre jour !
16:09 - Alors il se réchauffe dans le bain, parce que c'est rarement tout seul qu'il prend son bain !
16:12 - Ha ha ha !
16:15 - Mais il prend des poids, des trucs comme ça, il fait de la gym, mais c'est vrai !
16:22 - Mais vous aussi, non, le matin, petite gym ?
16:25 - Non, non, moi un gym, mais un gym Ramy !
16:28 - Non, non, je n'ai pas sa discipline !
16:32 - Mais oui, mais arrêtez !
16:33 - C'est vrai que la dernière fois qu'il a mangé, je pense que Pompidou était président de la République,
16:37 c'est un homme qui se nourrit de graines, si vous voulez !
16:40 - Ha ha ha !
16:41 - C'est vrai, il ne mange pas de viande, il ne mange pas de sucre, mais...
16:43 - Ah oui ?
16:44 - Il nous fait aujourd'hui, c'est notre médecin, il n'a jamais vu un médecin de sa vie, il est incroyable !
16:49 - C'est une force de la nature !
16:50 - Il est en forme ?
16:51 - Je dirais oui, en tout cas, il a quelque chose de particulier !
16:54 - À son âge, oui, il est bien conservé !
16:55 - Oh !
16:56 - Oh !
16:57 - Oh !
16:58 - Là, je vais être vulgaire, et j'espère qu'on va me pardonner ça, mais il vous emmerde son âge !
17:06 - Ha ha ha !
17:07 - Il vous emmerde son âge, Monsieur Boubou !
17:09 - Ha ha ha !
17:10 - Parce que quand vous aurez... Voilà un homme qui a fait les Jeux de 20 heures, avec Maître Capello !
17:14 - Oui, oui, parlez-nous !
17:15 - Voilà un homme qui a connu Daniel Gilbert et qui faisait ses émissions !
17:18 - Parlez-nous, Monsieur Mellon !
17:19 - Un homme qui a interrogé Pelé, Wiscain, Seycreif !
17:23 - Oui, oui, non mais arrête !
17:24 - Oh là là !
17:25 - Bien sûr qu'il a traversé la vie !
17:26 - Et vous, vous avez quoi ? 6 mois de métier ?
17:28 - Ha ha ha !
17:29 - Et vous parlez comme ça, Monsieur Menard ?
17:30 - Ha ha ha !
17:31 - Et vous dites qu'il va dans des bains d'eau froide, avec sa femme, ou je sais pas quoi !
17:34 - Oh là là !
17:35 - Non mais vraiment ! Tenez-vous ! Tenez-vous le pournis !
17:38 - Ha ha ha !
17:39 - Il est 11 ans, en fait, tout de suite !
17:41 - Ha ha ha !
17:42 - On est fou, plus ça va, plus on est fou !
17:43 - Ah oui, ça c'est vrai !
17:44 - Monsieur Descaires, vous restez avec nous ?
17:46 - Ecoutez, si vous voulez...
17:47 - Ah !
17:48 - Moi j'aime bien quand vous êtes là !
17:49 - Moi aussi !
17:50 - Et puis vous, vous êtes aussi des Descaires, donc c'est toujours parfait !
17:52 - Oh !
17:53 - C'est pas possible !
17:54 - Oh !
17:55 - Vous écoutez pas ce qu'elle ferait, il vous dit 11h à 13h, si elle ne se tirerait pas !
17:57 - On était avec Marie-Christine, qui évoquait effectivement le cancer de Charles III.
18:02 Marie-Christine, vous vouliez nous dire quelque chose ?
18:06 - Moi, personnellement, je trouve que c'est bien dommage pour ce cher Charles,
18:12 mais j'estime surtout que c'est le destin,
18:15 mais je pense qu'il peut laisser le trône à William, je trouve que c'est bien, ça serait bien, voilà.
18:22 - Bon, est-ce que ça c'est envisageable ? Je crois que c'est impossible.
18:26 - ...de la décision du roi, ou alors il faudrait qu'un conseil médical se réunisse
18:30 et qu'il soit vraiment décrété dans la capacité de régner.
18:34 On n'en est pas encore là, en tout cas, ce qui va arriver dans les semaines qui viennent,
18:38 c'est que le roi va être suspendu totalement de ses fonctions,
18:41 donc ça va être les conseillers de la couronne, les conseillers d'État qui vont le remplacer.
18:46 Le premier de ces conseillers d'État, c'est Camilla, qu'on appelle la reine consort, qui est son épouse,
18:51 c'est ensuite le prince William, et puis ses frères, et c'est ça.
18:54 - Et c'est bien que le prince Harry vienne au chevet, quoi, au chevet en tout cas, voir ?
18:58 - Oui, mais le fait qu'il arrive aussi vite, je trouve, nous inquiète tout de même,
19:02 il est dans un avion à l'heure actuelle, il n'a pas attendu du tout, ça veut dire...
19:06 - Ça veut dire que c'est la réaction normale d'un fils qui vient d'apprendre que son père est malade ?
19:12 - Absolument, et vous avez raison de dire que c'est rassurant par rapport à toutes ces polémiques
19:15 et tous ces conflits quand même qu'il y a eu, parce qu'il y a un an, quasiment jour pour jour,
19:19 sortait ce fameux livre, le suppléant, dans lequel il carchérisait l'ensemble de la famille royale et son père également.
19:25 - En fait, toutes ces familles, on le voit parfois aussi dans la famille Delon,
19:29 c'est toutes ces familles parfois en la même histoire, lorsque le père est malade,
19:32 lorsque la mère est malade, on peut à un moment se réconcilier.
19:36 - Et puis ils ont perdu leur grand-mère qui était une figure très importante,
19:38 ils ont perdu leur mère, William et Harry, donc ils leur restent uniquement leur père.
19:42 Et le Télégraphe titrait hier soir dans une édition spéciale presque nocturne,
19:47 "le prince William va avoir besoin de... nous avons besoin désormais du prince William,
19:53 et le prince William va avoir besoin de son frère le prince Harry".
19:57 - Il faut qu'il se réconcilie.
19:58 - Il faut qu'il se réconcilie.
19:59 - C'est vrai qu'ils ne s'entendent pas forcément très bien, on sait à peu près tout de cette famille.
20:03 Mais là aussi c'est comme dans les familles...
20:06 - A vos ordres !
20:08 - Excusez-moi !
20:09 - Blessure !
20:10 - Excusez-moi !
20:11 - Vous la commandez !
20:13 - Mais non, Marc Menand est entré dans ce studio et il nous apporte des virus,
20:18 donc c'est un homme qui ne se soigne pas et à l'arrivée on est en difficulté.
20:23 - Mais c'est vrai, Pascal !
20:25 - Alors ce que vous dites que c'est une...
20:27 - Excusez-moi !
20:28 - Que c'est une histoire de famille, mais attention, on parle de Charles III le père, certes, le mari, certes,
20:33 mais aussi le chef d'entreprise de cette firme Windsor qui travaille en effet pour la couronne et pour les sujets.
20:39 - Marie-Christine, est-ce que vous avez un dernier mot avant qu'on change de sujet et qu'on parle de la sexualité ?
20:43 Bon, non pas de la sexualité du prince Charles, bien sûr, dont on appelle...
20:48 - Qui est roi ?
20:49 - Oui, du prince Charles du roi, bien sûr, du prince avant qu'il ne fût roi, ce qui est le principe du prince.
20:55 Marie-Christine ?
20:58 Allez-y Marie-Christine, est-ce que vous avez...
21:00 - Sans forcer !
21:02 - Monaco, on est prince tout le temps !
21:04 - On est prince tout le temps !
21:06 Marie-Christine, est-ce que vous avez quelque chose à ajouter ?
21:09 - J'aurais bien participé au sujet suivant, c'est tout, mais là c'est normal.
21:15 - Rester au sujet suivant, vous savez, nous c'est ouvert, alors participer au sujet suivant avec Marc Menand,
21:22 faire très attention parce qu'on sait comment on commence, mais on ne sait pas forcément où ça vient.
21:26 Bon, merci en tout cas, merci, mais restez avec nous, merci avec nous, en revanche, je vais peut-être remercier Bertrand Descaires,
21:32 c'est toujours un plaisir d'être avec vous, et puis on va évoquer ce sujet qui est inquiétant,
21:38 parce qu'on en parle avec le sourire, mais qui est inquiétant à 11h37.