• il y a 2 ans

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Bertrand Deckers à l’occasion de la parution de son livre "Mon petit dictionnaire de la Royauté" aux éditions Robert Laffont.
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00:00 - Europe 1, Pascal Praud.
00:02 - Merci de nous rejoindre sur Europe 1. 11h13h, c'est Pascal Praud et vous sur Europe 1.
00:06 Pascal, on vous retrouve avec votre invité Bertrand Descarces à l'occasion de la sortie du livre "Mon petit dictionnaire de la royauté" paru aux éditions Robert Laffont.
00:12 - Et j'ai une passion, mais nous avons une passion pour Bertrand Descarces parce qu'on aime vous écouter
00:17 et
00:19 on apprend tellement de choses avec vous et puis dans la bonne humeur, ce qui est important. Bonjour.
00:24 - Bonjour Pascal et merci.
00:25 - C'est une journée importante aujourd'hui, on est le 14 novembre et qui célèbre son anniversaire aujourd'hui ?
00:31 - Charles III à Cherst, your majesty. Bon anniversaire à sa majesté qui fête 75 ans aujourd'hui.
00:37 Les grandes manifestations publiques étaient hier à Highgrove en Écosse.
00:41 Il a reçu toute une série de manifestations et de personnes qui fêtaient elles aussi leurs 75 ans.
00:46 Aujourd'hui ce sera plus dans l'intimité, sur le coup des vators à Clarence House.
00:50 Vous savez, c'est la résidence qu'il possède à quelques mètres seulement du palais de Buckingham.
00:54 Il y aura un dîner intime pour une trentaine de couverts.
00:57 - Mais alors qu'apprend-je ?
00:59 Un de ses fils n'est pas là, n'est même pas invité.
01:02 - Harry, le prince Harry n'a pas reçu de carton d'invitation.
01:06 - Ça on est sûr ou pas ?
01:07 - Oui, en tout cas c'est le porte-parole des sexes de Harry et Meghan qu'il a fait savoir.
01:11 Donc c'est une information qui peut être validée comme étant formelle.
01:14 - Mais pourquoi il n'invite pas son fils ? C'est pas bien, on invite son fils.
01:17 - Ce n'est pas bien, méchant Charles III.
01:19 - Mais je ne sais pas, mais qu'en pensez-vous ?
01:21 Parce qu'il était présent récemment, il est venu pour le couronnement.
01:27 - Il a eu plusieurs déplacements, il est venu pour le couronnement, alors il a fait un aller-retour ultra express.
01:31 La cérémonie était à peine terminée, ils étaient en séance de photo que Harry était déjà dans le jet qui le ramenait en Amérique.
01:37 C'est vraiment un service minimum de la part d'Harry et Meghan.
01:40 On rappelle que Meghan n'était pas là lors du couronnement tout de même.
01:42 - Elle n'était pas souhaitée.
01:43 - Voilà, n'ayons pas peur des mots, l'ambiance n'est pas bonne.
01:46 La guerre fait rage entre les Sussex et Charles III.
01:49 On rappelle quand même aussi que Charles III...
01:51 - Les Sussex, quand vous dites les Sussex.
01:53 - C'est Harry et Meghan, c'est le titre qu'ils possèdent, c'est le titre qui a gratifié Elisabeth II au moment de leur mariage.
02:00 C'est une tradition entre Windsor, le Matta, lorsque vous vous mariez, on vous gratifie d'un titre.
02:05 - Quand vous dites les Sussex, tout le monde ne connaît pas.
02:08 Vous dites ça comme je dirais les Guinec ou les Graffites.
02:11 Les Sussex, est-ce que tu dis les Sussex ?
02:15 - Ils sont duc et duchesse de Sussex.
02:20 - Conteste de Don Barton, Baron Kekul.
02:23 - En tout cas, il ne sera pas là.
02:25 Alors ce dictionnaire, mon petit dictionnaire de la réalité, c'est formidable parce qu'il y a évidemment, c'est un dictionnaire,
02:30 donc il y a à chaque lettre des mots, alors par exemple à A, il y a abdication.
02:35 - C'est un peu drôle de commencer, c'est-à-dire le premier mot, c'est un peu drôle de commencer un livre par abdication.
02:39 - Bah oui, absolument.
02:40 - C'est chaque fois l'occasion de revenir sur des termes.
02:42 Alors c'est une cour de récréation plus qu'un dictionnaire.
02:45 Moi, j'ai voulu emmener les gens, les gens m'arrêtent et me disent "Mais Bertrand, on voudrait tellement en savoir davantage.
02:49 Lorsque tu vas en radio, lorsque tu vas en télé, tu es limité à un certain nombre de temps.
02:53 On voudrait tellement que tu puisses développer davantage."
02:55 Eh bien, ce livre, en 450 pages, me permet de développer davantage un petit peu toutes les thématiques qui me sont chères.
03:01 Ça va de tous les personnages qui ont bercé mon enfance, de Grasse, Kelly à Sissi, en passant évidemment par Diana,
03:07 à des choses beaucoup plus pointues.
03:09 Par exemple, il y a Babar, il y a Winnie l'Ourson.
03:12 J'ai à chaque fois fait des recherches.
03:14 Par exemple, est-ce que vous savez que Babar, c'est Jean de Bruneau qui est son créateur ?
03:20 Eh bien absolument pas.
03:21 En réalité, c'était son frère, c'était le frère de Jean.
03:24 C'était Laurent de Bruneau qui a continué à écrire les Babars, puisque Jean est mort d'un tragique accident.
03:30 D'ailleurs, on ne le sait pas forcément.
03:31 Et concernant Winnie l'Ourson, sachez que ce n'était pas un ourson, c'était une oursonne Winnie.
03:35 Bon, écoutez, effectivement, je me coucherai moins bête ce soir.
03:39 Il est 12h22 et nous allons m'offrir une pause.
03:43 Et Bertrand Decker, c'est avec nous.
03:45 Et moi, je vous adore.
03:46 Alors, à tout de suite.
03:47 11h13, c'est Pascal Proévaut sur Europe 1.
03:49 Europe 1.
03:50 Pascal Proévaut.
03:51 Et de 11h à 13h, vous réagissez au 01-80-20-39-21 comme Eric qui est en ligne.
03:56 Par un salut plus fort que lui, je n'en connais pas.
04:01 Qui vous porte à bout d'appui.
04:03 C'est pas... Ah si, le prince Ali.
04:05 C'est pas le prince Harry, le prince Ali.
04:07 C'est la scène Gotha made in Disney que je préfère.
04:10 L'entrée du prince Ali dans la cité royale d'Agraba, terre de la belle Jasmine.
04:16 Vous l'avez vu, impossible autrement.
04:17 Dans son habit d'or, Aladin vient tout droit de son lointain royaume du désert pour conquérir la fille du sultan, etc.
04:24 C'est une entrée prince Ali dans ce petit dictionnaire de la royauté qui est publié chez Robert Laffont.
04:31 Qui est avec nous, il voulait sans doute peut-être vous poser une question, Bertrand Descarces.
04:35 Bonjour Eric.
04:36 Bonjour Pascal, merci de prendre mon appel.
04:39 Et vous habitez Londres.
04:41 Exactement, mais je ne suis pas le prince Eric.
04:44 Non, prince Eric.
04:46 Voilà.
04:48 Je n'avais pas de question particulière, mais j'avais moi quelques commentaires à faire sur cette royauté.
04:54 À titre personnel, moi je n'ai pas beaucoup d'estime pour la famille royale telle qu'elle est aujourd'hui.
05:00 Je trouve qu'elle ne se singularise pas par sa classe et sa distinction.
05:04 Autant la reine qui est décédée, je trouve qu'elle tenait bien son rang.
05:08 Elle est restée pendant un certain nombre de décennies.
05:11 Ça en tant que telle, avoir une bonne santé n'est pas un mérite particulier.
05:14 Mais je trouve qu'elle était digne.
05:16 La famille actuelle entre les frasques presque criminels du frère Andrew, le roi dont il y a eu des rumeurs insistantes
05:26 sur le fait qu'il aurait été un sacré goujat.
05:29 Et puis les enfants qui ont sorti soit un truc sur Netflix ou un livre pour expliquer qu'ils s'étaient une fois battus.
05:34 Je trouve que ça manque beaucoup de...
05:36 Pourquoi goujat, Charles ?
05:38 Parce que je crois qu'il connaît Camille depuis un certain nombre d'années.
05:42 Ah oui, c'est ça.
05:44 Donc vous remettez en cause qu'il n'était pas fidèle à Diana.
05:47 J'en ai aucune preuve, mais vous savez, c'est les rumeurs.
05:51 Et puis quand il y a eu les rumeurs, il n'y a pas tumé 100 feux.
05:54 Et puis les autres enfants de la Reine Elizabeth, on ne les entend pas parce qu'ils n'ont pas de casserole.
06:00 Alors je ne suis dans mon petit dictionnaire pas très tendre avec Charles III.
06:04 Néanmoins, quand même, le terme de goujat, oui, pourquoi pas.
06:08 Écoutez, si vous voulez, si ça vous fait plaisir.
06:10 Néanmoins, concernant Charles III, il n'a eu qu'une seule histoire d'amour indépendamment de Camilla.
06:17 Il n'a pas eu d'autres maîtresses Charles III.
06:20 Et croyez-moi, on le saurait, il est suivi à la trace depuis sa plus tendre adolescence.
06:26 Pauvre Charles III, j'ai envie de dire.
06:28 Aujourd'hui, Pascal, si la monarchie ne tient, et c'est pareil dans toutes les courbes d'Europe,
06:31 on est dans des monarchies constitutionnelles, c'est uniquement le pouvoir de l'image qui les fait tenir.
06:35 Ils n'ont plus vraiment de rôle politique.
06:37 Ils coupent des rubans, ils serrent des mains, c'est uniquement tout.
06:40 Et en effet, d'un point de vue image, Charles III a une image qui est écornée.
06:44 En permanence, il était écrasé entre deux femmes, à savoir entre sa mère,
06:48 qui était déjà une légende vivante, et il s'est marié avec Diana, qui très vite est devenue une icône.
06:53 Donc, il a été en permanence écrasé entre deux figures qui font que, même encore aujourd'hui,
07:00 il ne jouit pas d'une image positive.
07:02 Il ne jouit pas d'une image "bunkable", pour reprendre un terme très anglais.
07:06 Pourquoi ? Parce que la monarchie, si elle est intéressante aux yeux des Anglais,
07:11 c'est parce qu'elle rapporte de l'argent, uniquement cela.
07:14 Et en effet, Charles III rapporte beaucoup moins qu'Elisabeth II.
07:18 Et à mon sens, où il va être révolutionnaire, c'est qu'il le sait très bien,
07:22 il le sait pertinemment, il connaît ses faiblesses, et il ne serait pas étonnant,
07:27 disent les plus grands spécialistes anglais, qu'il viendrait un petit peu à donner un coup de pied
07:32 dans cette institution millénaire, à moderniser la chose, et à être le premier roi à abdiquer
07:37 de façon volontaire pour laisser sa place.
07:39 Dans quelques années, et pas dans dix ans, on parle même d'un très court règne,
07:43 il a déjà 75 ans, on pense que dans cinq ans plus ou moins,
07:46 il se retirerait au profit de William, qui sera guillotin.
07:49 - Non, personne ne se retire jamais, Bertrand.
07:51 - Il pourrait. - D'ailleurs, il y a abdication, on en a parlé tout à l'heure.
07:54 Vous connaissez des gens qui se retirent ?
07:56 - Il pourrait le faire, parce qu'il est au courant, il est conscient vraiment de cette faiblesse d'image qu'il a.
08:01 - Et ce serait William ?
08:03 - Et ce serait William qui prendrait le... - William a une image parfaite ?
08:05 - C'est surtout Kate Middleton qui est parfaite, c'est pas tellement William.
08:09 Kate est plus royale que William, elle fait mieux le job que lui.
08:13 Et Charles l'adore, Charles en est conscient.
08:16 Et Elisabeth II, qui pourtant ne disait rien, a multiplié les gestes envers Kate Middleton,
08:21 la désignant un peu comme sa propre héritière.
08:24 Elle lui prêtait par exemple des bijoux fabuleux, ce qu'elle n'a jamais fait avec personne.
08:27 - Bon, c'est un dictionnaire où il y a pas mal d'entrées, on parle pas que de la famille britannique,
08:32 on parle d'Albert II, alors moi j'ai été très surpris,
08:35 et ça va surprendre peut-être monsieur Guenec ?
08:38 - Dites-moi ! - Albert II, prince de Monaco.
08:41 Vous savez comment l'appellent ses sœurs ?
08:44 - Ah, bébère ? - Non.
08:46 - Mais dites-moi !
08:48 - Ses sœurs l'appellent Abby, mais ses neveux l'appellent bébère.
08:53 - Ah bah oui ! - Franchement je trouve que plus rien ne va dans la famille de Monaco !
08:57 Enfin comment on peut appeler son altesse, comment on dit son altesse sérénissime ?
09:01 - Son altesse sérénissime, ils sont altesses sérénissimes,
09:04 ils ne sont pas altesses royales, pour la petite anecdote aussi, puisque vous aimez cela.
09:07 - Quelle est la différence entre l'oie ? - Il est à l'air riche, il est à la salive de chat.
09:10 Donc il n'y a jamais de chat dans les palais princiers.
09:13 - Mais pourquoi vous voulez rembrasser un chat ? Il peut avoir un chat, sa salive...
09:16 - Oui mais s'il est frôlé par un chat, ça lui pose quelques problèmes.
09:19 Et il déteste ses pieds !
09:21 - Ah mais vraiment, je vous le disais tout à l'heure,
09:24 je vais mourir moins bête, mais pourquoi ?
09:28 Qu'est-ce qu'ils ont ces pieds ? Ils sont particulièrement grands ?
09:30 - Oui, ils sont particulièrement grands, il est particulièrement inesthétique.
09:33 Vous ne verrez d'ailleurs très très peu de photos, en tout cas aucune photo officielle,
09:36 où il est pied nu, non absolument pas, il déteste cela.
09:39 - Bon, Bebert...
09:42 - Mais ce qui est très intéressant avec Albert, c'est que lorsque vous faites partie d'un voyage de presse,
09:45 et que par exemple vous voyagez... - Il est gentil, moi je l'ai interviewé plusieurs fois.
09:48 - Il est adorable, Albert, il est vraiment bienveillant.
09:51 - C'est un homme... - Oui.
09:53 Et alors on rappelle quand même que c'est très particulier, pardon, Monaco,
09:57 parce que je vous disais tout à l'heure que ce sont des monarchies constitutionnelles,
10:00 à l'exception, voilà, de Monaco, il est vraiment chef d'entreprise de son État.
10:04 Rien à Monaco ne se fait sans un paraffin signature du prince Albert.
10:08 Il a vraiment un pouvoir réel, il pourrait être assimilé au prince du Qatar, par exemple.
10:13 - Et c'est vrai que Monaco est tout à fait particulier,
10:16 moi j'y suis souvent allé parce que je suivais de temps en temps la S-Monaco,
10:19 on se sent bien à Monaco, parce qu'on peut être complètement allergique à cette ville-là, bien sûr,
10:24 mais t'as l'impression d'être dans une sorte à Disneyland.
10:27 - Une monarchie de Perrettes. - Bien sûr, parce que...
10:30 - Pourquoi Pascal ? - Parce que t'es en papier carton, presque.
10:32 - Mais surtout que t'es en sécurité totale.
10:34 - Ah oui. - C'est-à-dire que tu vas sur une pelouse à Monaco,
10:37 t'as trois policiers qui sont là immédiatement, et tu termines au cachot.
10:42 Ça ne rigole pas à Monaco, je peux vous dire que vous ne faites pas...
10:45 - C'est surtout pour la famille princière une usine à rêve, Monaco, ne l'oublions pas,
10:50 et là je voudrais quand même avoir une pensée, puisque vous parlez de Monaco pour Charleine, quand même,
10:54 qui est vraiment tombée dans un... c'est pas Albert pour le coup,
10:57 c'est vraiment le système monégasque qui fait que la pauvre Charleine,
11:01 vraiment, on a bien savené la planche pour qu'elle glisse dessus.
11:04 - Oui, et puis on ne peut pas divorcer, manifestement, elle ne peut pas partir Charleine.
11:06 - Ce serait compliqué, je ne sais pas, et honnêtement, après enquête, je ne sais même pas si elle faut divorcer.
11:11 - Monaco, regardez, ça c'est notre chanson fétiche de l'été.
11:13 - 28 degrés à Londres. - Monaco...
11:16 - C'est fou. - Vous ne connaissez pas cette chanson ?
11:19 - Non. - Ah bah oui, mais parce que vous n'êtes pas au goût du jour, c'est une chanson de 85, 80.
11:24 - J'étais pas née. - On dirait mes enfants, quand je leur parle de quelque chose,
11:29 ils me disent "j'étais pas née". Napoléon, j'étais pas née.
11:31 - Vous n'avez pas grondé. Gondé, Bertrand aussi. - Vous me dites grondé.
11:35 On a parlé du français tout à l'heure, grondé.
11:37 - Macron, grondé. - Grondé !
11:39 - Napoléon, moi j'étais née. - Janvier ! 45 rue de Polio, c'est 800 francs.
11:45 - Oh la la. - C'est fini.
11:48 - Et on reviendra avec Stéphanie. - Ah oui.
11:52 - Inoubliable Stéphanie de Monaco. - Houragan.
11:55 - Bien sûr. - Je la trouvais très belle Stéphanie.
11:59 - On la voit moins aujourd'hui peut-être. - Princesse meurtrie.
12:02 - Princesse meurtrie dites-vous ? - Oui Stéphanie, une grande souffrance de la part de Stéphanie.
12:06 - On en parle après la pause. Stéphanie de Monaco.
12:09 - 11h13h, c'est Pascal Proévaut sur Europe 1.
12:21 - C'était je crois Romano Musumara. - Exactement en 86.
12:27 - Et ça avait été proposé à Jeanne Masse qui l'avait refusé.
12:29 - Donc vous parlez de Stéphanie bien sûr dans ce dictionnaire Stéphanie de Monaco.
12:36 - Et vous dites "princesse meurtrie".
12:39 - C'est Jeanne Masse pour la petite info qui devait enregistrer le titre.
12:43 - Oui, c'est ce qu'a dit Djifa.
12:46 - Alors oui parce qu'en effet Mariet pourquoi pas vous souffrez.
12:49 - Je crois d'ailleurs que c'est Jeanne Masse qui devait l'enregistrer.
12:51 - Oui qui devait l'enregistrer et qui n'en veut pas.
12:53 - Elle a 16 ans lorsqu'arrive, vous savez cet accident de voiture de grâce.
12:57 - Oui 1942. - Qui va endeuiller la principauté et le monde entier.
13:00 - Elle ne sera pas à l'enterrement d'ailleurs.
13:02 - Elle ne sera pas à l'enterrement puisqu'elle est à l'hôpital.
13:04 - Elle a une épaule et un bras brisés.
13:07 - On dit que, je raconte dans le dictionnaire, que des témoins ont dit à l'époque qu'elle n'a pas crié.
13:12 - Elle n'a pas eu de cri, elle n'a pas eu de hurlement. C'était davantage un chouinement comme le ferait un loup en quelque sorte.
13:19 - Il paraît que son cri est atroce mais il est silencieux.
13:22 - Et bien toute sa vie elle va porter cette douleur parce que toute sa vie il va y avoir cette éternelle question.
13:27 - Est-ce que c'était elle qui était au volant ? - T'as qu'une vraie bêtise.
13:29 - Puisqu'on ne le saura jamais. Sur ordre du prince régné, directement on ne peut pas aller inspecter la carcasse de la voiture.
13:36 - Il n'y aura pas d'enquête ce qui fait que les questions pullulent, les questions de mort.
13:40 - Stéphanie va se charger, Stéphanie va faire beaucoup de mariages qui vont avorter, elle va faire de mauvais choix, de drôles de choix.
13:47 Et je pense quand même que c'est Grasse-Kelly malgré tout, alors qu'il a un peu sauvé cette principauté de Monaco.
13:53 Au moment de son mariage en 1956 avec Régné, personne ne connaît Monaco.
13:56 Régné fait un mariage de confinance avec Grasse-Kelly pour en effet il épouse une actrice hollywoodienne.
14:00 Pourquoi ? Pour que l'on parle du petit confetti en bord de mer qui est le sien et que personne ne connaît.
14:05 Et Grasse elle va prendre son job à bras de corps, elle était actrice vous vous souvenez, et elle a un job qui est fait pour elle.
14:12 Elle n'aura plus de réalisateur, elle n'aura plus de metteur en scène, elle répondra au protocole certes.
14:17 Elle va tellement bien faire son job que Stéphanie, elle va se dire en permanence qu'elle ne sera jamais à la hauteur de cette mère idyllique.
14:23 Alors qu'une Caroline totalement en totale opposition va tenter de faire tout ce qu'elle peut pour remplacer Grasse-Kelly.
14:29 Et va être assez remarquable.
14:32 - J'ai une surprise pour vous, je vous trouve un peu sévère sur Monaco parce que Monaco dans les années 20, la Riviera était quand même présente,
14:38 Sacha Guitry avait fait un film qui s'appelait "Le roman d'un tricheur" qui était tourné à Monaco.
14:44 - Mais au moment du mariage ce n'est plus ça, on est un peu perdu de son prestige.
14:48 - J'ai une surprise pour vous, j'ai une surprise de quelqu'un qui est dans votre dictionnaire.
14:55 Ah oui, il est dans votre dictionnaire. Est-ce que vous avez une idée de qui va pouvoir venir ?
15:03 - Et ce n'est pas Bébère. - Ce n'est pas Bébère, non ce n'est pas Alice Jouy, on l'appelle Bébère.
15:07 Dans votre dictionnaire. Alors, à la lettre B, il y a un nom célèbre.
15:15 - Il fête son anniversaire aujourd'hui.
15:17 - C'est son anniversaire, effectivement. Il est né le 14 novembre. Madame, monsieur, bonsoir.
15:22 J'accueille à l'instant Stéphane Berne que je salue. Madame, monsieur, bonjour.
15:27 Stéphane Berne que vous pouvez entendre tous les jours sur l'antenne d'Europe 1, madame, monsieur, bonsoir.
15:31 - Entre 15h et 16h. - Nous vous souhaitons, cher ami, un bon anniversaire.
15:34 Parce que d'abord nous vous aimons Stéphane, parce que vous êtes merveilleux.
15:37 - C'est l'antenne d'Europe 1. - Vous êtes merveilleux.
15:39 Et c'est vrai que vous vouliez être présent pour saluer, c'est bien d'ailleurs, cette générosité
15:45 de saluer un jeune confrère qui marche sur vos pas, Stéphane.
15:50 - Mais c'est bien, c'est bien que la relève apporte...
15:53 D'abord je salue Bertrand Descartes très amicalement et merci Pascal de cette invitation.
15:59 Je trouve que c'est bien qu'il y ait comme ça plein de jeunes.
16:02 Il y a Pierrick Jey, il y a Amatch, il y a aussi Thomas Pernet à Point de vue.
16:08 Il y a plein de jeunes maintenant qui se mettent à se passionner pour l'histoire des Têtes couronnées
16:12 et qui me rendent publiquement d'ailleurs parfois des petits hommages en disant que j'ai bien dépoussiéré le genre
16:19 en le rendant plus actuel, en tout cas plus moderne, depuis le temps de notre cher et regretté Léon Zitrone.
16:26 Donc c'est bien, moi je trouve que chacun porte son style, chacun porte sa patte et Bertrand le fait à sa manière.
16:34 - Merci Stéphane et je vous souhaite un très heureux anniversaire.
16:37 - Vous avez vu ce qu'il écrit sur vous quand même, il est le monsieur royal par excellence.
16:41 - Je vous le lis, il est le monsieur royal par excellence à tel point qu'on oublie parfois qu'il y en eut d'autres.
16:45 Léon Zitrone, Frédéric Mitterrand, "Bonsoir, le 6 septembre 1997, c'est en écoutant les commentaires de Stéphane Bern
16:52 que je prends conscience que plus tard moi aussi je serai chroniqueur royal, je l'avoue, je l'assume.
16:58 Devenu adolescent à la question Bertrand, quel métier veux-tu exercer ? Ma réponse, Stéphane Bern."
17:03 - C'est très gentil, ça me touche beaucoup parce que c'est vrai que ce jour-là, et puis la pression était très forte,
17:11 je me souviens très bien de ce 6 septembre, les funérailles de la princesse de Galles,
17:16 tout le monde voulait me faire dire, déjà j'avais été le 31 août en direct dans le journal de Claire Chazal,
17:21 tout le monde voulait me faire dire que c'était les photographes qui l'avaient tué, les paparazzis.
17:25 Or on a su par la suite que c'est la voiture qui était dans un état déplorable et que le chauffeur avait pris de l'alcool
17:32 et des musiques à ment. Mais s'il vous plaît, il fallait résister et essayer de dire, je crois avoir essayé d'apporter un style
17:40 où on décrypte ce qu'on voit à l'antenne, plutôt que de raconter ma vie ou ce que je pense, ce que les gens attendent,
17:47 c'est qu'est-ce qu'on voit à l'antenne, à quoi ça sert, tous ces rites, tous ces rituels, il faut les décrypter, les expliquer,
17:55 c'est ce que j'essaie de faire.
17:56 - Mais c'est vrai que l'incarnation aussi est importante et vous, avec votre style, votre intelligence, votre culture,
18:02 vous avez incarné, et notamment moi je me souviens parce que j'étais à TF1 à ce moment-là,
18:06 les téléspectateurs vous ont découvert et aimé lors de la mort de la princesse Diana,
18:13 et il y a eu un phénomène Berne à ce moment-là, vous étiez très présent à l'antenne,
18:19 et ce phénomène Berne s'est poursuivi et se poursuit encore des années durant parce que le public,
18:25 et c'est toujours le public forcément qui décide, le public a toujours été près de vous
18:30 et a apprécié la manière dont vous lui racontez des histoires, Stéphane Berne.
18:34 - Merci, c'est très gentil de le penser, c'est vrai que les alipas, ça me permet de rester jeune aussi,
18:40 c'est-à-dire qu'il faut se renouveler dans cette, faire des émissions, je suis très heureux d'être européen aussi,
18:45 l'après-midi à 15h dans "Historiquement Votre", parce que c'est des médias où on a envie d'être présent partout,
18:51 c'est-à-dire la presse écrite, la radio, la télévision, vous en êtes le parfait exemple aussi Pascal,
18:58 c'est que je crois qu'on a envie de partager nos passions avec le public,
19:02 et d'essayer d'être présent pour échanger.
19:07 - Et bien on va marquer une pause, et on vous écoutera cet après-midi Géraldine, à 15h,
19:13 et puis Stéphane, on se connaît un peu maintenant à travers les années,
19:16 ce qui est agréable avec Stéphane c'est qu'il est à la ville comme il est à l'écran,
19:19 et il y a quelque chose qui est important, c'est qu'on peut rire avec lui,
19:23 c'est pas si fréquent parfois, on peut pas rire avec tout le monde, figurez-vous,
19:27 mais quand on se voit, on est même capable de dire du mal des gens de temps en temps,
19:31 mais ça peut arriver, mais en tout cas, merci en tout cas Stéphane,
19:38 c'est un bonheur de vous avoir sur cette antenne.
19:41 - Et amitié à Bertrand, merci à tous.
19:44 - Merci et bon anniversaire !
19:46 - Bon anniversaire !
19:48 - Grasse Kelly, est-ce que vous avez vu des films de Grasse Kelly ?
19:51 - Non, on va faire la pause parce que...
19:53 - Vous allez me mettre en difficulté. Grasse Kelly ?
19:56 - Oui, Grasse Kelly. Grasse c'est le prénom.
19:58 - Oui, non mais je...
20:00 - Grasse Kelly.
20:02 - Quelle est votre question ?
20:03 - Est-ce que vous avez vu des films d'elle ?
20:05 - Bien sûr !
20:06 - Qu'est-ce que vous avez vu d'elle ?
20:07 - Non mais là je vais pas tout dire, on a pas le temps, mais bien sûr.
20:09 - Vous savez que c'était l'actrice Fekish ?
20:10 - Avec Hitchcock, mais évidemment !
20:12 - La main au collet, par exemple.
20:14 - Notamment, oui.
20:16 - Les oiseaux, non, c'est...
20:18 - Non, c'est Tippi Hedens.
20:20 - Très correct.
20:22 - Les oiseaux, d'Hitchcock.
20:24 - Et il y a ce film très important qui est, avec la clé à la fin de Grasse Kelly,
20:32 "Le meurtre était presque parfait".
20:34 - Ah oui !
20:35 - Ça c'est un film tout à fait extraordinaire.
20:36 - Je vais le regarder alors.
20:37 - De Alfred Hitchcock.
20:38 - Son tout dernier film c'est "Hide Society".
20:40 - Ah oui, "Hide Society".
20:41 - Et elle porte une bague de fiançailles, de réunier.
20:43 Il faut reprendre en permanence les séquences, tellement la bague brille, brille, brille.
20:47 - Eh oui !
20:48 - Bon, en tout cas ce livre est formidable, c'est une bonne idée de cadeau de Noël.
20:51 - "Mon petit dictionnaire", parce qu'on peut écrire sa lettre au Père Noël,
20:54 comme nous l'a dit Émilie Dez aujourd'hui.
20:56 - Et si vous voulez, "Mon petit dictionnaire de la royauté",
21:00 ça, mes grands-parents seraient encore vivants, je leur aurais offert.
21:03 - Ma grand-mère elle aimait beaucoup ça, et je pense que je vais peut-être l'offrir à ma mère.
21:06 - C'est le premier dictionnaire que je vais acheter, moi.
21:08 - Oui.
21:09 - Bien sûr, ce sera le dernier aussi.
21:11 - Avant de marquer la pause, je vous rappelle juste que chaque jour dans "Europe 1 Matin",
21:14 présenté par Dimitri Pavlenko, vous retrouvez "La Revue de Presse" à 9h45
21:18 avec Olivier Dutelagard, qui pour vous lit, analyse et commente
21:22 ce qui fait la une de vos journaux.
21:24 Rendez-vous demain matin à 9h45 pour "La Revue de Presse",
21:27 à réécouter ou écouter sur europe1.fr.

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