• il y a 10 mois
Le journal se réjouit de la hausse du nombre de ses lecteurs, notamment le dimanche où il remporte la bataille des titres de la presse nationale, malgré l’arrivée d’un nouveau concurrent, « La Tribune Dimanche ».

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Transcription
00:00 - Votre invité média, Céline Baydarcourt, est le directeur de la rédaction du Parisien Aujourd'hui en France,
00:04 le journal qui est le troisième titre le plus vendu de la presse quotidienne nationale,
00:08 derrière Le Monde et Le Figaro.
00:10 - Oui, avec 258 000 exemplaires chaque jour en 2023, en légère hausse.
00:14 Bonjour Nicolas Charbonneau. - Bonjour.
00:16 - Je voudrais commencer par votre édition du dimanche,
00:17 parce qu'on a uniquement parlé du match entre le JDD et la Tribune Dimanche
00:21 qui s'est lancé au mois d'octobre, alors qu'il y a énormément de titres ce jour-là,
00:24 notamment des quotidiens régionaux, qui se vendent d'ailleurs beaucoup plus que les nationaux,
00:29 West France par exemple est numéro un, l'équipe aussi est très bien placée,
00:32 et puis il y a le Parisien Aujourd'hui en France, où se situe-t-il dans cette bataille dominicale ?
00:37 - Alors il est leader, c'est une grande fierté.
00:42 Vous savez, on a observé ce match qui démarrait le 8 octobre dernier avec un nouvel entrant,
00:48 c'est toujours salutaire et on a salué l'arrivée d'un challenger, réellement parce que...
00:53 - Ça ne vous a pas inquiété ?
00:54 - Non, pas réellement, parce qu'on est le Parisien Aujourd'hui en France,
00:59 et que l'inquiétude n'aurait pas été énergisante, non.
01:04 On était prêts, on a voulu transformer l'édition du dimanche en une édition un peu différente de celle de la semaine, c'est vrai,
01:12 avec beaucoup plus de longs formats, beaucoup plus de récits, beaucoup plus d'enquêtes,
01:16 - Plus de culture, plus de sport ?
01:17 - Plus de culture bien sûr, de la littérature, de la food, évidemment, tout ce qui concerne les gens.
01:22 Des chroniqueurs, des signatures, des gens comme Sophia Aram, qui nous ont rejoint,
01:29 des gens comme François Langlais, qui nous ont rejoint, des gens comme Routet-le-Trièvre, comme Marc Lévy...
01:32 - Vous êtes quand même un peu inquiété face à l'arrivée de la tribune dimanche ?
01:35 - On a proposé autre chose, autre chose que ce que l'on peut faire réellement dans la semaine,
01:40 c'est le Parisien, mais c'est le Parisien dans son édition du dimanche, avec encore une fois,
01:44 beaucoup plus de récits, beaucoup plus d'enquêtes, les chiffres sont là,
01:47 on est ravi parce qu'on a gagné des lecteurs, on a gagné plusieurs milliers de lecteurs,
01:51 notre challenger est là, vous lui poserez la question du nombre de lecteurs qu'il a pu empocher...
01:59 - Mais c'est vexant d'être exclu d'un tel match ou pas ?
02:02 - Vexant, c'est-à-dire nous on est...
02:04 - On ne parlait pas de vous en fait au moment du lancement, moi la première,
02:07 on ne parlait que du JDD et de la tribune dimanche.
02:10 - Alors ce n'est pas vexant parce qu'au fond, on est là, on est puissant, on est leader,
02:13 donc il n'y a rien de vexant dans tout ça, on n'a pas du tout été déstabilisé, très honnêtement,
02:18 et moi je suis très fier de ce que la rédaction a proposé,
02:20 je suis très fier de ce que la rédaction propose, on avait encore avant-hier
02:24 la première interview presse écrite de Gabriel Attal, le Premier ministre,
02:28 on avait, il y a une quinzaine de jours, une enquête très très forte
02:32 sur l'enfer à l'hôpital, que vous avez pu lire,
02:35 donc voilà, on n'est pas déstabilisé du tout, on est le Parisien.
02:38 - Ça c'est la nouveauté du Parisien, alors ne plus se contenter de suivre l'actu,
02:42 parce qu'elle est partout, sur les chaînes d'info, sur les réseaux,
02:45 maintenant vous créez l'actu, vous allez la chercher ?
02:47 - Alors ce n'est pas de la nouveauté, parce que pour le coup, le Parisien a toujours créé l'info.
02:52 Parisien, vous savez, c'est très agréable avec cette rédaction,
02:54 c'est qu'on a tous collectivement l'obsession du lecteur et du scoop,
02:58 c'est-à-dire que si c'est dans le commerce, d'une certaine manière, on va faire autre chose.
03:03 Là, en ce moment même, il se déroule une conférence de rédaction à laquelle je ne suis pas ce matin,
03:08 mais où on se pose la question de qu'est-ce qu'on va mettre à la une demain,
03:12 et qu'est-ce qu'on va mettre à la une, qu'on n'aura pas entendu chez vous ou chez d'autres toute la journée,
03:19 qu'est-ce qui va faire que demain, on va aller dans le Parisien,
03:22 qui est ce journal qu'on connaît, qui est prescripteur, qui est influent.
03:25 - Vous cherchez la différence tous les jours ? - Toujours, toujours.
03:27 - C'est pour ça que vous n'avez pas fait de une, et ça vous a été reproché par une partie de la rédaction,
03:31 la Société des journalistes, de une sur la polémique Amélie Oudéa Castelard ?
03:34 - Parce qu'on n'avait rien de différent.
03:37 En revanche, et on a une ligne éditoriale qui est très claire,
03:40 c'est que nous, on est attaché à quelques valeurs, on a écrit une ligne éditoriale,
03:45 on est attaché aux valeurs de la République, aux valeurs de la laïcité, aux valeurs de l'Europe,
03:50 on est un journal populaire, ce qui ne veut pas dire populiste, j'y tiens fortement.
03:56 En revanche, on va faire des unes qui sont différenciantes, des unes qui sont engagées.
03:59 - Et engagées dans quel camp ?
04:01 - La neutralité, c'est quelque chose d'assez mortifère, donc il faut y aller.
04:05 Quand on fait une une, on a été le premier journal, le seul, à publier les photos
04:11 de tous les otages français entre les mains du Hamas, avec ce titre,
04:16 "C'était un dimanche, ne les oublions pas".
04:17 Ça, c'est une une qui est engagée, c'est une une qui est différente.
04:20 De la même manière qu'on a fait il y a une quinzaine de jours, trois semaines maintenant,
04:23 c'était une plus 1000% qui était la hausse des actes antisémites.
04:27 Voilà, ça c'est quelque chose qui est à nous, qu'on revendique,
04:31 et ça ne veut pas dire qu'on ne traite pas le reste de la faute.
04:33 D'abord, on a d'autres supports pour traiter le reste de l'info.
04:35 On a un site internet, on a une appli, on a de la vidéo, on a des podcasts.
04:40 Aujourd'hui, la rédaction du Parisien, ce sont 400 journalistes,
04:44 et je dis toujours, il y a des tiktokers et des grands reporteurs.
04:48 Donc vous voyez, ça ouvre des champs incroyables.
04:50 - Mais le Parisien est historiquement neutre ? Ce n'est plus le cas ?
04:54 - La neutralité, je ne sais pas très bien ce que ça veut dire.
04:57 Faire une une, ce n'est pas être neutre.
04:59 Se dire que demain, on va faire la une sur Crépole.
05:02 Par exemple, quand on est revenu sur le drame de Crépole,
05:05 ce jeune Thomas qui a été assassiné dans des conditions effroyables.
05:08 On a fait une une contre enquête.
05:10 Elle n'était pas neutre cette contre enquête.
05:11 Et d'ailleurs, elle a surpris, on nous a accusé de faire partie du système.
05:14 - Non mais vous entendez bien quand même, le choix des mots est important.
05:17 Là, quand vous faites l'enquête sur Crépole, ça se base sur une enquête de police.
05:21 Donc ce sont les faits, finalement.
05:22 Ce n'est pas un engagement, ce sont pas des faits.
05:25 - Ce qui est un engagement, c'est de le porter à la une.
05:27 Ce que je veux dire par là, c'est que quand on fait la une avant-hier,
05:30 il y a trois jours, sur l'OMERTA, la fin de l'OMERTA,
05:34 avec les propos de Judith Gaudrech,
05:36 avec tout ce qu'on a fait, on a fait quatre pages.
05:40 C'est ça ce que j'appelle ne pas être neutre.
05:42 Ça veut dire que la neutralité, encore une fois, ne pas avoir d'avis pour ou contre.
05:46 Non, je ne sais pas très bien ce que c'est.
05:47 À un moment donné, dire les choses.
05:49 C'est ça aussi ce qu'on attend d'un journal,
05:50 un journal compagnon, et le Parisien est le compagnon de ses lecteurs.
05:53 - On va dire un mot sur vos podcasts, parce que c'est important.
05:55 Ils marchent très bien. Il y a un million de téléchargements.
05:57 - Un million de téléchargements mensuels.
05:59 - Un million de téléchargements mensuels.
06:00 - Un million de téléchargements mensuels.
06:01 - Un million de téléchargements mensuels.
06:02 - Un million de téléchargements mensuels.
06:03 - Un million de téléchargements mensuels.
06:04 - Un million de téléchargements mensuels.
06:05 - Un million de téléchargements mensuels.
06:06 - Un million de téléchargements mensuels.
06:07 - Un million de téléchargements mensuels.
06:08 - Un million de téléchargements mensuels.
06:09 - Un million de téléchargements mensuels.
06:10 - Un million de téléchargements mensuels.
06:11 - Un million de téléchargements mensuels.
06:12 - Un million de téléchargements mensuels.
06:13 - Un million de téléchargements mensuels.
06:14 - Un million de téléchargements mensuels.
06:15 - Un million de téléchargements mensuels.
06:41 - Merci à vous.
06:42 - Effectivement on n'était pas dans la Saint-Valentin.
06:43 - Merci beaucoup.
06:44 - Tout à fait.
06:45 - Merci beaucoup.
06:46 - Merci beaucoup.

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