Présidence Actu du 12 Février 2024

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00:01:13 Bonsoir, la jeunesse cambrounaise est l'aujourd'hui et le demain.
00:01:18 Elle doit être à la pointe du mouvement de transformation de notre société.
00:01:22 Être à l'avant du train de mutation qui s'opère en sa faveur et non à la remorque.
00:01:28 Elle doit se méfier des clichés, de la rhétorique, de l'intox et de la facilité.
00:01:33 Voilà la trame du message du chef de l'État à la jeunesse samedi dernier, 10 février 2024.
00:01:40 Le message du père de famille à sa progéniture.
00:01:44 Un exercice du parler vrai, un message galvanisateur dans les jeunes cambrounais.
00:01:50 Avec grand besoin, eux qui sont de plus en plus exposés aux discours alarmistes qui alimentent la peur et le découragement.
00:01:58 Dans cette édition de votre magazine, Présidence Actu, nous allons réécouter les grands actes du message présidentiel à la jeunesse.
00:02:06 Nous allons écouter les réactions des jeunes à la suite de ce message.
00:02:10 Et nous allons surtout, en compagnie de Nunu Mafutu, ministre de la Jeunesse et de l'Éducation civique,
00:02:16 prolonger le décryptage pour en faciliter davantage la compréhension et le mettre en perspective.
00:02:24 Nous ferons dans un instant le temps pour nous de revisiter l'abondante activité institutionnelle du président cambrounais,
00:02:31 notamment sur le terrain diplomatique au cours de ces dernières semaines.
00:02:35 Chers téléspectateurs, merci de nous accorder votre hospitalité.
00:02:39 L'interdépendance naturelle et la communauté de destin qui lie le Tchad et le Cameroun
00:02:55 ont fini par créer dans le même temps une proximité d'intérêt qui oblige les deux parties à garder le contact, à se parler fréquemment.
00:03:04 C'est le sens à donner à l'audience que le président de la République, Paul Biya,
00:03:09 accorde ce mardi 30 janvier 2024 à une délégation dépêchée auprès de lui par son homologue tchadien,
00:03:16 le général président de la transition, président de la République, Mahamat Idris Debi Idno.
00:03:22 Accueilli à sa descente de voiture par le chef du protocole d'État, Simon Pierre Bikélé,
00:03:27 puis au pluron par le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Vondoyolo.
00:03:34 La délégation tchadienne qui est conduite par le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République du Tchad,
00:03:40 Mahamat Ahmad Alabo, comprend par ailleurs Taï Amid Gilim, ministre des Finances et du Budget,
00:03:49 et Madame Dulenoji Alice Naimbaï, la ministre tchadienne des hydrocarbures.
00:03:55 Dans les rangs, on note aussi la présence de l'ambassadeur du Tchad dans notre pays, son excellence, Jida Moussa Oudman.
00:04:04 Monsieur Mahamat Ahmad Alabo, ministre des Etats tchadien, secrétaire général de la présidence.
00:04:10 Bonjour, soyez-y bienvenus. Merci beaucoup.
00:04:19 L'accueil de la délégation tchadienne par le président Biya sera des plus bienveillants.
00:04:23 Après avoir reçu le pli fermé de son homologue tchadien des mains du chef de délégation,
00:04:28 le président Biya va par la suite s'entretenir avec les membres de celle-ci pendant près d'une heure.
00:04:34 Une audience élargit côté cambrounen au ministre directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Vondoyolo,
00:04:41 et qui, au dire de Mahamat Ahmad Alabo, s'inscrit dans la dynamique de raffermissement de l'accès yaoundé n'Djaména.
00:04:48 Les Camerouns et les Tchads sont des pays frères et amis, liés par l'histoire et la géographie.
00:04:55 Nous avons des frontières communes et malheureusement parfois même des problèmes communs.
00:05:01 Et donc il est de tradition que les présidents des deux pays se concertent très souvent sur tous les sujets d'intérêt commun.
00:05:11 Et quand quelqu'un, l'un d'eux a des problèmes, il expose à son collègue et vice-versa.
00:05:20 A la question de savoir si le profil des membres faisant partie de sa délégation n'était pas en lien avec la nature des sujets en discussion au cours de cette audience,
00:05:29 le ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République tchadienne, Oura Semou.
00:05:34 Je sais que les Tchads et les Camerouns font partie de la CEMAC.
00:05:41 La CEMAC c'est un regroupement qui gère des problèmes financiers entre les pays.
00:05:50 Il y a six pays au niveau de la CEMAC.
00:05:54 Ce qui est particulier au niveau de la CEMAC, c'est que cinq autres pays sont frontaliers avec les Camerouns.
00:06:01 Et il y a des pays de la CEMAC qui n'ont pas de frontières entre eux.
00:06:05 Et les Camerouns sont en quelque sorte une interface entre les différents pays de la CEMAC.
00:06:13 Ce sont des sujets importants que nous discutons traditionnellement.
00:06:18 Le chef d'Etat échange entre eux et le président que nous avons reçu a suggéré que l'on continue la discussion avec nos collègues.
00:06:30 Par exemple, entre les Tchads et les Camerouns, les Tchads sont un pays enclavé.
00:06:40 Donc, le port de Douala et de Kribi sont notre voie de sortie sur les mers.
00:06:48 Et c'est avec des égards identiques à ceux reçus à son arrivée que la délégation tchadienne va quitter le bureau présidentiel
00:06:55 pour poursuivre ses échanges avec d'autres hauts responsables de la République.
00:07:00 La présence à Yaoundé, ce vendredi 19 janvier 2024, de Marama, à Bakar, rentre dans le cadre d'une tournée sous-régionale
00:07:21 qui l'a conduite précédemment dans d'autres pays de la sous-région.
00:07:24 Elle s'inscrit surtout dans une dynamique de réchauffement de l'axe Yaoundé-Djaména
00:07:29 dans laquelle se sont engagés les deux pays depuis la parenthèse Savana Energies.
00:07:34 Monsieur Marama Kassouyouti à Bakar, ministre tchadien de l'économie du plan et de la coopération internationale.
00:07:41 Monsieur le président, je vous remercie pour votre soutien et le bien-être national et électoral.
00:07:48 Dans ce ciel à nouveau sans nuage entre les deux capitales, le ministre tchadien de l'économie du plan et de la coopération internationale
00:07:56 en voie spéciale du président Mahamad Idris Déby-Hidnaud vient au palais de l'unité remettre au président de la République Paul Villa
00:08:04 un pli fermé de son homologue tchadien et évoquer avec lui diverses questions d'intérêts partagés.
00:08:10 Je suis porteur d'un message de son excellence à le général Mahamad Idris Déby-Hidnaud, le président de la République du Tchad.
00:08:16 C'est un message qui porte sur la coopération sous-régionale dans la zone Semak, mais au-delà.
00:08:22 C'est un message aussi de fraternité du peuple tchadien au peuple kamourna.
00:08:26 On a eu à discuter des sujets d'intérêts en commun, notamment de l'état de la communauté.
00:08:32 Aussi on a discuté des sujets qui portent sur la relation bilatérale entre le Tchad et le Kamoun qui sont très florissants.
00:08:40 Comme vous le savez, nos deux pays sont des pays frais.
00:08:42 Les questions qu'on a discutées sont notamment des questions qui portent sur la zone Semak.
00:08:47 Éventuellement, les deux chefs d'état vont se retrouver très bientôt pour discuter plus en profondeur de ces questions.
00:08:53 Aux rangs des présences qui ne sont pas passées inaperçues à l'arrivée de l'émissaire tchadien au palais présidentiel,
00:08:58 celle du Dr Mahamad Hassan Borgo, secrétaire général adjoint de la présidence de la République du Tchad,
00:09:04 son excellence Djida Moussa Oudman, ambassadeur du Tchad dans notre pays,
00:09:09 et celle de Abastoli, le gouverneur sortant de la Banque des Etats de l'Afrique centrale, bien qu'en abrégé.
00:09:15 Monsieur Abastoli vient à la fin de son mandat d'ici quelques semaines.
00:09:20 Comme vous l'avez constaté, monsieur Abastoli a conduit beaucoup de réformes qui ont porté des fruits.
00:09:27 C'était aussi une occasion pour présenter ses résultats au chef de l'état et prendre ses conseils à visée.
00:09:35 L'audience entre le président Bia et l'envoyé spécial du président Mahamad Idris Deby, idna du Tchad, a duré près de trois quarts d'heure.
00:09:43 L'hospitalité fait partie de l'identité camerounaise.
00:09:57 Elle se donne à voir dans les paysages, les attitudes et les honneurs rendus, entre autres.
00:10:03 Et ce mercredi 17 janvier 2024 encore, le palais de l'unité en est une parfaite illustration.
00:10:10 Au centre de l'action, le président de la république Paul Bia, toujours disposé à s'ouvrir à l'autre,
00:10:16 à ouvrir les grilles du palais présidentiel aux amis du Cameroun,
00:10:19 toujours disposé à ouvrir son pays à ceux et celles qui veulent l'accompagner dans sa marche en avant.
00:10:25 Ce 17 janvier 2024, c'est le tour pour Liu Guozong, vice-premier ministre du conseil de l'état de la république populaire de Chine,
00:10:34 membre du bureau politique du parti communiste chinois et représentant spécial du président Xi Jinping, d'être reçu.
00:10:41 A la tête d'une importante délégation au sein de laquelle on retrouve des membres du gouvernement chinois
00:10:46 et des responsables de l'agence de coopération internationale de ce grand pays ami du Cameroun,
00:10:51 Liu Guozong vient à la rencontre du président camerounais, raffermer les deals anciens entre Yaoundé et Beijing
00:10:58 et explorer sans doute les possibilités de la consolider.
00:11:01 Bénéficiant de toutes ces petites attentions qui contribuent à tisser davantage une amitié forte,
00:11:06 le représentant spécial du président chinois sera conduit dans la plus grande solennité au bureau présidentiel
00:11:13 par le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la république, Samuel Vondoyolo.
00:11:19 Monsieur Liu Guozong, vice-premier ministre chinois.
00:11:23 Pendant près d'une heure, Paul Bia et Liu Guozong vont ressasser les acquis de cette relation fructueuse et pragmatique
00:11:39 et examiner ensemble les belles promesses qui honorent davantage celle-ci.
00:11:43 Témoin de ces instants uniques, le ministre directeur du cabinet civil de la présidence de la république, Samuel Vondoyolo, côté camerounais,
00:11:52 pendant que côté chinois, deux personnalités membres de la suite officielle de l'Ode chinoise la compagnent.
00:11:58 Et comme pour porter définitivement témoignage du caractère fégond de cette deal,
00:12:02 et rappeler que cette amitié est de celle qui compte le plus pour les deux pays,
00:12:07 le président camerounais et le vice-premier ministre chinois vont procéder à un échange de cadeaux souvenirs
00:12:13 et mettre le point final à ce premier acte du séjour officiel au Cameroun de Liu Guozong.
00:12:19 Un séjour qui s'achève ce 18 janvier 2024 avec une escale significative au futur immeuble siège de l'Assemblée nationale.
00:12:29 Le président du Cameroun
00:12:33 Sylvie Baipo-Témoin est le ministre centrafricain des affaires étrangères de la francophonie et des centrafricains de l'étranger.
00:12:47 Elle est à son deuxième séjour officiel au palais de l'unité après une première rencontre le 10 février 2021 avec le président Billa.
00:12:56 Et comme toujours, c'est dans la plus grande hospitalité que les grilles du palais de l'unité lui seront ouvertes pour une nouvelle audience avec le président camerounais.
00:13:05 Madame Baipo-Témoin, ministre centrafricain des affaires étrangères.
00:13:20 Passé les civilités d'usage, l'émissaire du président Touadéra va remettre au président Billa le pli d'une téléporteuse
00:13:27 avant de procéder avec lui à un large tour d'horizon des questions d'intérêts mutuels.
00:13:33 En vedette, la circulation des personnes et davantage des biens entre le Cameroun et son pays,
00:13:39 mais également la situation sous-régionale et l'actualité la plus actuelle de la RCA.
00:13:45 Je suis en terre camerounaise, particulièrement à Yaoundé en tant qu'émissaire de son excellence professeur Faustin-Archange Touadéra.
00:13:52 Il m'a instruit de venir porter plusieurs messages à son frère, son excellence Paul Billa,
00:14:00 notamment de transmettre ses meilleurs voeux dans cette période de nouvelle année,
00:14:06 de transmettre également ses sincères remerciements, tentation d'action dans le cadre, vous savez,
00:14:11 la RCA avec la République du Cameroun entretiennent des excellentes relations.
00:14:18 Nous avons des liens fraternels très très forts.
00:14:21 Et dans le cadre d'un don qui a été fait par la Fédération de la Russie à la RCA,
00:14:26 qui est passé par 14 étés par doigt là, l'implication de son excellence Paul Billa était importante
00:14:34 pour permettre d'aboutir au terme de la transaction qui devait se faire, en tout cas du transit de ce don en série à Léandé.
00:14:44 Et d'autre part également, il était aussi important de faire le point sur certains sujets qui concernent notre sous-région
00:14:51 et donner aussi l'actualité de la réflexion trafiquelle à son frère.
00:14:56 Ce sera l'occasion également pour elle de transmettre les voeux de bonne année du président de RCA à son homologue camerounais
00:15:02 et de recevoir en retour les siens pour le même exercice en direction du président centrafricain.
00:15:07 Comme à son arrivée, c'est en compagnie de l'ambassadeur de la République centrafricaine dans notre pays,
00:15:12 son excellence Jeannette Marcel Gouchanga, que Mme Baye Potemone va quitter le palais de l'unité.
00:15:31 Alistair Marfel est un haut diplomate britannique qui a été plusieurs fois ambassadeur de son pays sur le continent africain
00:15:38 et notamment au Soudan du Sud, en Éthiopie et à Djibouti avant d'être désigné représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'Union africaine
00:15:47 et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique.
00:15:50 Ce mardi 16 janvier 2024, c'est en qualité d'envoyer du gouvernement britannique pour le sommet sur l'investissement au Royaume-Uni Afrique,
00:15:59 rendu cette année à sa deuxième édition et prévue au mois d'avril prochain à Londres, qu'il est reçu au palais présidentiel.
00:16:06 Comme avec toutes les personnalités de Oran, il va recevoir à son arrivée au palais de l'unité,
00:16:12 un accueil des plus relevés de sa descente de voiture au bureau présidentiel où le conduit le ministre,
00:16:19 directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Bondoyolo.
00:16:24 Dr Alastair Maffel, envoyé du gouvernement britannique.
00:16:29 En compagnie du haut commissaire britannique au Cameroun, son excellence Barry Lowen,
00:16:42 l'envoyé du gouvernement britannique va décliner l'objet de sa visite et recevoir en retour les précieux conseils du président camerounais.
00:16:50 Je suis ravi d'être ici au Cameroun. C'est ma première visite en tant qu'envoyé pour le sommet sur l'investissement
00:16:58 entre le Royaume-Uni et les pays africains. J'ai eu l'honneur d'avoir une audience avec monsieur le président.
00:17:09 Nous avons discuté du sommet qui aura lieu à Londres au printemps et nous avons discuté des secteurs les plus intéressants
00:17:25 et les plus importants de tous les deux pays. J'ai eu l'opportunité de bénéficier de la sagesse de monsieur le président
00:17:38 comme chef d'état.
00:17:40 Avant de prendre congé de lui, le président Bia va lui offrir un cadeau souvenir, en l'occurrence une pipe en bronze.
00:17:48 Vous êtes trop gentil. Merci beaucoup.
00:17:54 Il est à noter que la présence du docteur Alistair Maffel ce mardi 16 janvier 2024 à Yaoundé rentre dans le cadre d'une tournée africaine
00:18:05 qu'il a déjà conduite à RDC et au Royaume du Maroc, entre autres.
00:18:10 Monuna Foutso, ministre de la jeunesse et de l'éducation civique, bonsoir.
00:18:25 Bonsoir Emmanuel Mahé Diouf.
00:18:27 Nous sommes très heureux monsieur le ministre de vous accueillir dans le cadre de ce magazine, Présidence Actu,
00:18:34 au lendemain de la célébration de la 58e édition de la fête de la jeunesse.
00:18:39 Monsieur le ministre, comment on se sent au lendemain d'une célébration, d'une organisation comme celle-là ?
00:18:45 Soulagé, surtout que les festivités se sont passées dans de très bonnes conditions, malgré, comme vous le savez, l'incident qui est arrivé à Cambay.
00:18:58 Mais je pense que c'est un incident marginal par rapport à l'ensemble de la ferveur dans laquelle les jeunes ont su célébrer
00:19:12 leur fête sur l'ensemble du territoire national, galvanisé par le message du chef de l'État de la veille, surtout.
00:19:20 Et donc je pense que nous devons, en tant qu'encadreurs, être satisfaits de ce travail.
00:19:29 Alors, pour rester un moment sur Cambay, monsieur le ministre, on sait que ces événements malheureux mettent généralement au devant de la scène des jeunes.
00:19:40 Qu'est-ce que vous diriez à ces jeunes qui sont manipulés ou qui sont utilisés pour ces fins malsaines ?
00:19:50 Je pense qu'au courant de cette célébration, les jeunes eux-mêmes ont eu à parler à ces jeunes.
00:19:59 La preuve, c'est qu'à marge du camp mondial de la jeunesse, le Conseil national de la jeunesse, avec d'ailleurs leurs pères venus de la sous-région d'Afrique et du monde,
00:20:12 ont tenu ce forum sur le développement. Ils ont fait une déclaration sur la jeunesse, paix et sécurité,
00:20:19 invitant tous les jeunes qui malheureusement sont à la fois victimes et acteurs de cet extrémisme violent, notamment des questions d'insécurité,
00:20:32 d'être au devant de la scène, de se mobiliser, de parler à leurs pères qui sont enrôlés dans des bandes armées, dans l'extrémisme violent.
00:20:41 Et ceci pour mettre en œuvre le plan d'action jeunesse, paix et sécurité dans notre pays, conforme à la résolution 2250 du Conseil des Nations Unies.
00:20:52 Donc je pense que ce plan d'action national va mobiliser tous ces leaders-là pour qu'ils parlent à leurs pères jeunes.
00:21:00 Il se fit la même déclaration au niveau des parlementaires jeunes, au niveau du Parlement jeunesse, où cette Chambre a connu la mise en place de la Chambre haute, le Sénat jeune.
00:21:17 Donc ces 280 jeunes parlementaires qui ont également fait une déclaration forte allant dans ce sens, appelant ces jeunes-là enrôlés dans l'extrémisme violent à déposer les armes et à rejoindre les centres DDR.
00:21:33 Vous savez les opportunités qui sont aujourd'hui ouvertes par le gouvernement dans ces centres.
00:21:40 Il faudrait qu'ils en bénéficient. La clémence apportée par le chef de l'État en direction, n'est-ce pas, de l'amnistie pour ceux qui déposent ces armes.
00:21:52 Mais je pense que c'est une œuvre de longue haleine.
00:21:57 Et avec nos programmes d'éducation civique, nous continuons cette sensibilisation également pour toucher la sensibilité, le cœur de ces jeunes et les ramener au bon sentiment pour rejoindre le trame de développement national.
00:22:18 Monsieur le ministre, je ne vous apprends rien. La raison principale de votre présence ce soir sur le plateau de Présidence Actue, c'est le message à la jeunesse du chef de l'État le 10 février dernier.
00:22:30 Ce message va constituer la matrice de nos échanges.
00:22:34 Avec votre permission, je vais permettre que nous puissions réécouter quelques grandes lignes dans cet élément que nous propose Joseph-Clément Ombar comme pour planter le décor.
00:22:45 Deux pas sont impéraments. Le président Poulbilla, dans sa posture de père de la nation, s'est une fois de plus affirmé comme emparant à l'écoute de sa jeunesse parfaitement au fait, des faits qui caractérisent le pays.
00:23:08 Lui qui a souvent cité un exemple, les lions indomptables, dont il loue le fighting spirit, évaluant le degré de déception des jeunes après la mésaventure ivoirienne, Poulbilla félicite les jeunes restés dignes dans la défaite et leur demande également de s'inspirer des valeurs montantes comme Francis Ngannou.
00:23:26 Je vous félicite d'être resté digne dans la défaite comme vous l'avez été tant de fois par le passé dans la victoire.
00:23:38 La victoire n'est toutefois pas le fait du hasard.
00:23:42 Elle exige certes du talent, mais aussi du courage, de la discipline, de l'organisation et un travail acharné.
00:23:55 Voilà certainement le secret de notre compatriote Francis Ngannou qui a émerveillé le monde entier lors de son premier combat de boxe anglaise.
00:24:08 Touché par cette marque de reconnaissance, Francis Ngannou en est ému.
00:24:12 Il y a une chose qui est le dénominateur commun de toute réussite, c'est la foi, la détermination, le rêve, l'ambition.
00:24:21 Ce sont des facteurs très importants dans la réussite, quel que soit notre secteur d'activité.
00:24:25 Souvent je dis aux gens qu'on peut être champion dans tout ce qu'on fait.
00:24:30 On peut être femme de ménage, être champion dans son domaine.
00:24:35 On peut être mécanicien, être champion dans son domaine.
00:24:39 On peut être taximane, maçon, être champion dans son domaine.
00:24:43 Il suffit d'y croire, de se donner à fond, d'avoir la motivation, d'aimer son boulot, d'avoir la foi en nous, au succès, à ce qui peut arriver.
00:24:53 Et je pense qu'à partir de là, le succès n'est qu'une question de temps.
00:24:56 Parce qu'être champion, ce n'est pas juste combattre dans la cage ou sur le ring.
00:25:03 Ce n'est pas uniquement le métier auquel on peut être champion.
00:25:06 On est champion dans tous les secteurs d'activité.
00:25:09 Et ça, à partir du moment où on a ce dénominateur commun, on devient champion.
00:25:13 Abordant le réajustement des prix du carburant, dont les répercussions sont inévitables dans la vie quotidienne de jeunes,
00:25:20 Paul Biat tient un langage de vérité.
00:25:22 Vous devez savoir que cette opération s'est avérée inévitable.
00:25:28 En raison des contraintes budgétaires actuelles et de notre souci d'éviter les pénuries.
00:25:36 Aux mesures d'accompagnement déjà lancées, le président Paul Biat préconise d'alléger le fardeau de la professionnalisation des enseignements.
00:25:44 Les frais de scolarité dans les centres de formation professionnels d'excellence seront révisés à la baisse.
00:25:50 J'ai également prescrit la réduction des frais de scolarité dans les centres de formation professionnels d'excellence.
00:26:00 Ces frais sont passés de 500 000 francs CFA à 50 000 francs CFA.
00:26:06 Dans l'optique de permettre au plus grand nombre de jeunes d'accéder à une formation de qualité.
00:26:14 Entre le plan trénal spécial jeunes, l'auto-emploi, l'entrepreneuriat, Paul Biat ne lutte pas le problème du chômage des jeunes.
00:26:22 L'état d'éploi de nos sacrifices consente d'énormes efforts pour doter les jeunes de structures permettant de construire leur autonomie.
00:26:30 Là c'est la poudre de gingembre, la poudre d'ail, le poivron de penja, là nous avons le clou de girofle.
00:26:35 Par mois nous pouvons faire deux tonnes de poudre, les variétés confondues.
00:26:40 Nous avons trois produits qui sont certifiés, la menthe, le clou de girofle celui-ci et Natuzena, le mélange de condiments.
00:26:48 Ils ont été certifiés par l'agence des normes grâce à l'appui du PNUD.
00:26:52 Nous avons aussi eu l'appui de l'Union Africaine.
00:26:54 Le mine commerce nous appuie pour la commercialisation de nos produits.
00:26:58 Le mine Meza nous accompagne au quotidien, dans les conseils.
00:27:02 Malgré le contexte économique difficile, la fonction publique a continué à recruter les jeunes en 2023.
00:27:09 Pour l'année 2023, nous avons recruté 6231 jeunes gens s'agissant de la fonction publique, de l'Etat, dans le cadre du statut général.
00:27:24 Parce qu'il y a d'autres recrutements qui sont faits par exemple au niveau de l'armée, au niveau de la police et même de l'enseignement supérieur.
00:27:32 Le ministère de la fonction publique et de la réforme administrative.
00:27:37 Du secrétaire général jusqu'aux plus petits des responsables et même des plus petits des agents.
00:27:44 Ils ont tous entre 55 ans et 30 voire 25 ans. Ils sont tous jeunes.
00:27:52 Dans le corps préfectoral, vous verrez que les sous-profets et les profets qui sont nommés ces dernières années,
00:28:00 beaucoup ont moins de 35 ans.
00:28:03 Dans la direction générale des sociétés, vous allez trouver des jeunes allés à Kamwater, allés à la Sonamine, allés à l'Enam.
00:28:13 L'Enam, c'est un autre exemple qui a fait école. C'est des jeunes gens qui n'ont pas 45 ans.
00:28:19 Devenu récurrent dans ses discours, l'immigration clandestine, il recommande aux jeunes d'éviter le miracle de l'El Dorado à l'étranger,
00:28:27 tout en tournant la page de la déprimation des mœurs.
00:28:30 La déprimation des mœurs, les comportements inciviques et déviants, la violence, l'indiscipline, la consommation de l'alcool et des stupéfiants,
00:28:42 l'intolérance, progressent dans notre société.
00:28:47 Le milieu scolaire n'y échappe pas.
00:28:51 Les réseaux sociaux, qui sont désormais le terrain d'expression favori des jeunes, sont dévoyés et deviennent le théâtre de toutes sortes d'extrémisme.
00:29:03 En bon père de famille, Bobilla manie le bâton et la carotte, distribuant les bons et les mauvais points.
00:29:09 Un scénariste prodigue-t-il de précieux conseils.
00:29:12 Être des exemples vivants, d'adeur au travail, des modèles avérés de patriotisme, des prototypes de tolérance,
00:29:18 clés de voûte de vivre ensemble.
00:29:21 Les jeunes sont le présent et l'avenir du pays.
00:29:24 Le Cameroun va aussi se construire grâce à leur vitalité, leur ingéniosité et leur maturité.
00:29:30 Toutes proportions gardées, le dernier message présidentiel à la jeunesse avait toutes des allures de cours magistrales,
00:29:36 inscrits en bonne page sous le cahier de réarmont moral pour les jeunes.
00:29:42 Le retour à vous, Moulana Foutou, ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique.
00:29:56 Quel sentiment général, après avoir écouté le chef de l'État ?
00:30:01 Réconforté et rassuré, parce que, comme vous le savez, le chef de l'État, à travers son message,
00:30:12 choisit toujours les mots justes pour rassurer cette jeunesse,
00:30:16 la piser dans ses inquiétudes, ses préoccupations, et donc ça facilite notre travail.
00:30:23 En même temps, il apprécie, il évalue le travail que nous faisons pour cette jeunesse,
00:30:30 et surtout, donne de grandes orientations, de grandes directives,
00:30:35 qui nous permettent de continuer ce travail dans la bonne direction.
00:30:42 Pour nous, ce message a été galvanisateur, à la fois pour la jeunesse et pour les encadrés de cette jeunesse que nous sommes.
00:30:53 Sur le plan personnel, quelques annonces, quelques phrases fortes qui vous ont marquées, M. le ministre ?
00:30:59 Beaucoup, parce que le chef de l'État, qu'est-ce que vous voulez ?
00:31:04 Il a su, comme nous disons, M. le ministre, réarmer cette jeunesse-là, en citant d'ailleurs des exemples,
00:31:14 comme Francis Gannou, qui, je dois le dire, nous l'utilisons déjà comme modèle pour que les jeunes s'inspirent de son exemple.
00:31:24 Il a été d'ailleurs parrain de la première édition des Jeux Nationaux du sport extrascolaires,
00:31:32 qui concerne cette jeunesse extrascolaire, d'où il est parti, où il a réussi.
00:31:37 C'est un modèle qui inspire les jeunes, et dans le cadre de l'initiative que nous encourageons,
00:31:43 c'est un rôle modèle pour connecter les jeunes, pour inspirer d'autres jeunes.
00:31:47 Là également, au niveau, il est venu apaiser, mieux expliquer à la jeunesse la décision en ce qui concerne l'augmentation des prix de gazole et de carburant.
00:32:04 Et là également, vous savez, pendant la onzaine, nous avons lancé la caravane de sensibilisation au patriotisme économique,
00:32:12 pour davantage appeler les jeunes et les populations résilients face à cette flambée de prix qui pourrait en découler.
00:32:23 Donc, là également, nous avons les éléments pour expliquer aux populations en général, et aux jeunes en particulier,
00:32:30 la nécessité de comprendre et d'apprécier ce travail que le gouvernement a fait.
00:32:37 Au niveau de l'annonce forte, et nous pensons vraiment qu'elle est forte, c'est par exemple la formation professionnelle.
00:32:45 Elle était chère dans ce centre d'excellence de la formation professionnelle, au point où, à travers le plan de traînage spécial jeune,
00:32:54 le ministère de la Jeunesse et le ministère de l'Emploi et la formation professionnelle subventionnaient déjà cette formation-là pour certaines catégories de jeunes.
00:33:05 Ils ont lancé un concours spécial pour subventionner cette formation.
00:33:10 Donc, c'est pour dire une fois de plus que le chef de l'État connaît les préoccupations de sa jeunesse,
00:33:16 et voilà qu'il est venu prendre cette décision, que les jeunes ont applaudi à tous les niveaux.
00:33:25 Ensuite, ces autres annonces concernant les projets d'insertion, vous savez, c'est important.
00:33:37 L'Emploi, jeunes et au centre de préoccupation de la jeunesse, il a su également apprécier ce qui est fait.
00:33:44 Il a reconnu que ce n'est pas suffisant, et les appels à s'enrôler davantage dans le plan de traînage intégré import-substitution,
00:33:52 qui est lancé d'ailleurs.
00:33:56 Donc, ça nous vient de nous réconforter dans ce que nous faisions avec les villages qui venaient de deuxième génération,
00:34:04 les clusters que nous développions.
00:34:06 La diaspora, là également, il l'a interpellé fortement.
00:34:11 Cela nous permet d'avoir les bonnes orientations pour la mise en œuvre du programme 2,
00:34:20 ou plutôt à l'incession des jeunes de la diaspora, qui fait déjà ce travail de sensibilisation des jeunes du terroir,
00:34:27 de ne pas aller en aventure, et d'encourager ceux de la diaspora qui ont réussi de venir investir,
00:34:34 de servir de modèle à leurs pères jeunes, pour qu'ils ne rêvent pas, pour qu'ils ne croient pas que le meilleur est ailleurs,
00:34:44 mais le meilleur est ici, dans notre pays.
00:34:48 Donc, évidemment, l'incivisme, il est toujours constant dans cette pédagogie d'éducation de cette jeunesse-là,
00:35:03 et à travers le programme national d'éducation civile par le réarrangement moral civil entrepreneurial,
00:35:09 nous pensons également que c'est le moment d'intensifier la mise en œuvre de ce programme.
00:35:18 Nous nous réjouissons que beaucoup d'activités pendant la onzaine ont été faites pour former les grands formateurs,
00:35:26 et d'autres activités pour que ce programme puisse se déployer en milieu scolaire, universitaire, extrascolaire,
00:35:33 et même dans les milieux ouverts de nos villages et quartiers, pour toucher toute la cive.
00:35:38 Toute la cible, parce qu'il a interpellé pas seulement la jeunesse, mais également les parents et les encadreurs, les éducateurs.
00:35:46 Donc, ça veut dire que c'est de la responsabilité de tous, et chacun doit être armé pour accompagner cette jeunesse-là.
00:35:52 Alors, M. le ministre, vous étiez en immersion avec les jeunes pendant la onzaine,
00:35:58 pendant tout le temps qu'a duré la onzaine, jusqu'à ce message du président de la République à la jeunesse,
00:36:05 et même jusqu'à hier dimanche. Comment les jeunes ont accueilli ce message du président de la République ?
00:36:12 Avec beaucoup d'enthousiasme, parce que, comme vous avez dû le suivre,
00:36:17 nous avons écouté ce discours du chef de l'État au stade Omnisport,
00:36:22 et il y a eu plein de jeunes, notamment ceux qui sont venus au camp mondial.
00:36:28 Mais cette soirée a été ouverte au public avec la grande soirée de réarmement moral, civil, entrepreneurial,
00:36:36 suivie de la prière de la jeunesse pour la paix et la sécurité dans notre pays.
00:36:42 C'est pour vous dire une fois de plus que les jeunes sont conscients de cette question de sécurité et de paix dans notre pays.
00:36:51 Et évidemment, suivez la remise des awards pour imprimer les meilleurs jeunes,
00:36:58 et évidemment, valoriser les talents.
00:37:03 Ensuite, nous avons donc terminé par l'écoute du discours du chef de l'État.
00:37:08 Et donc, ce stade plein de jeunes a vibré.
00:37:13 C'est pour dire que chaque annonce a touché le cœur de ces jeunes-là,
00:37:19 surtout réamorcés, parce que ce camp mondial visait à leur inculquer l'éducation,
00:37:32 le changement de mentalité, parce que c'était avec des experts coréens qui nous accompagnaient dans l'organisation,
00:37:39 visait le développement de Mind Education ou éducation au changement de mentalité.
00:37:44 Donc, en quatre jours, nous sentions ce changement de mentalité manifester en nous,
00:37:50 parce que l'objectif de ce programme de Mind Education, c'est de toucher le cœur du jeune pour l'amener au changement.
00:37:57 Et donc, je pense que ces jeunes changés, effectivement, percevaient mieux le message du chef de l'État et les enjeux qu'il y avait derrière.
00:38:07 Donc, je pense que ça s'est poursuivi.
00:38:11 Vous avez vu la manifestation après, le lendemain, avec le défilé sur l'ensemble du territoire,
00:38:17 notamment au boulevard, avec ce slogan qui était à la fois des engagements patriotiques civiques
00:38:27 pour lutter contre les différents phénomènes et fléaux sociaux qu'il a décrits dans son message.
00:38:34 Et en même temps, leur engagement a participé dans le chantier de l'impôt-substitution et du patriotisme économique,
00:38:44 tel que le thème de la 18e édition de la Fête de la Jeunesse l'évoquait.
00:38:51 Donc, globalement, je pense que l'accueil est plus enthousiaste, mais tout est dans la suite,
00:39:03 parce qu'il faut mettre en œuvre tout ce qui a été dit.
00:39:07 Et c'est là que ce message, pour nous, est un guide qui va nous amener à ajuster notre feuille de route de l'année 2024.
00:39:19 Alors, à votre suite, une de nos équipes est descendue sur le terrain pour donner la parole aux jeunes, directement cette fois-là.
00:39:28 On va écouter leurs avis, compilés par William Baddy.
00:39:34 Le discours du président de la République à la Jeunesse le 10 février dernier a été, comme par le passé, très suivi et très instructif,
00:39:52 comme preuve, s'il en était besoin de le démontrer, ces nombreuses réactions positives de la jeunesse, originaires du nord au sud, de l'est à l'ouest.
00:40:02 Ce que j'ai pu retenir de ce discours est qu'il a réduit le coût des écoles de formation, qui étaient de 500 000 à 50 000,
00:40:11 pour au moins avoir beaucoup plus de jeunes formés.
00:40:16 Il nous interpelle à utiliser les réseaux sociaux comme des jeunes responsables.
00:40:21 Face au discours du chef de l'État, il a demandé de rester au Cameroun pour qu'on puisse faire en sorte que le Cameroun puisse agrandir.
00:40:30 Il ne faut pas que nous tous sommes chers à cesser de crier. Ça ne va pas aux yeux de toute la situation.
00:40:36 Pour la jeunesse camerounaise, le président Paul Biya s'est montré proche de ses réalités, de ses préoccupations et de ses aspirations tout le long du discours.
00:40:45 Nous sommes d'un continent. Il dit que c'est vous qui détenez le secret, pourquoi vous le dites.
00:40:51 Le président de la République hier a été très proche de la jeunesse. Tout ce qu'il a dit, tout ce qu'il a évoqué, a un rapport avec la jeunesse.
00:41:01 Nous disons merci pour cette attention si particulière.
00:41:05 Nous sommes tous appelés à construire notre nation.
00:41:09 Il n'est pas question d'aller trouver le paradis à l'extérieur de notre pays.
00:41:13 Ça veut dire que même chez soi, on peut construire notre paradis. Et même aller à l'étranger, il y a autant de risques.
00:41:21 Mieux chez soi, on peut créer notre mieux-être.
00:41:24 On parle de "import substitution". Ça veut dire que nous produisons ce que nous consommons.
00:41:30 Nous devons consommer les produits locaux que nous produisons chez nous.
00:41:34 De la participation des lions indomptables à la Coupe d'Afrique des Nations, en passant par la hausse des prix du carburant à la pompe,
00:41:41 les problèmes liés à la formation de la jeunesse et à son insertion socioprofessionnelle,
00:41:47 l'usage responsable des réseaux sociaux, tous ces sujets et bien d'autres ont été relevés dans le discours du chef de l'État au plus grand bonheur de la jeunesse camerounaise.
00:41:57 Le chef de l'État a à cœur les préoccupations de la jeunesse et que la jeunesse peut compter sur lui.
00:42:03 Tout comme lui a toujours compté sur cette jeunesse qu'il appelle d'ailleurs à être responsable, à être ambitieuse.
00:42:12 Cette jeunesse qui est le fer de lance de la nation.
00:42:15 Nous voulons dire que nous pouvons en tout temps observer, et cela est d'ailleurs visible, une fusion, une symbiose, une communion entre le chef de l'État et la jeunesse camerounaise.
00:42:30 S'agissant de l'avenir de ces jeunes, le chef de l'État prend la peine de prodiguer les conseils en leur faisant savoir que le paradis ce n'est pas simplement de l'autre côté.
00:42:41 Ce n'est pas seulement du côté de l'Occident. On peut bien s'en sortir au niveau du Cameroun.
00:42:46 Il est d'ailleurs de notre devoir, nous la jeunesse, de travailler à ce que le Cameroun devienne une nation prospère.
00:42:53 Plusieurs programmes gouvernementaux, plusieurs outils sont mis en place par différentes administrations dans le but d'accompagner la jeunesse à être responsable et à oeuvrer grandement pour le développement de ce pays.
00:43:09 Selon moi, vu ses propos, je crois que c'est un président proche de la jeunesse qui met devant les jeunes tous les moyens possibles pour pouvoir accéder à un Cameroun un peu plus émergent demain.
00:43:23 Un discours, en somme, porteur d'espoir pour cette jeunesse qui n'a jamais cessé de faire confiance au président Paul Biya.
00:43:33 [Musique]
00:43:43 Monsieur le ministre, la transition intergénérationnelle est-elle véritablement en marche dans notre pays ?
00:43:51 Le sentiment qu'on a, ou que certains observateurs ont, c'est que d'un côté on a un chef d'État volontariste, déterminé, mais de l'autre, curieusement, on a une frange de la jeunesse qui reste encore un peu dibitative,
00:44:06 qui a le sentiment qu'on n'en fait pas assez pour elle. Pour vous, c'est une vue de l'esprit ?
00:44:14 Je crois que tous les mécanismes pour favoriser cette transition intergénérationnelle sont en place.
00:44:24 Le chef de l'État les a même cités dans son message, où il salue ce que le Conseil national de la jeunesse de Cameroun fait, avec ses 14 000 organisations de jeunesse.
00:44:40 Les conseils régionaux jeunes, les conseils municipaux jeunes, le Sénat jeune, qu'on vient de mettre à la Chambre haute du Parlement, qu'on a mis en place lors de cette session du Parlement jeunesse,
00:44:56 pour compléter le dispositif. Tout cela participe de l'apprentissage et du mentoring de cette jeunesse-là, pour l'amener à la relève.
00:45:08 Je pense que depuis que ce Parlement jeunesse existe au niveau de la 7e édition, il y en a qui sont passés de jeunes parlementaires à des parlementaires seniors.
00:45:20 C'est ça, la transition intergénérationnelle. C'est ce que nous avons commencé également avec les conseils municipaux jeunes, les conseils régionaux jeunes,
00:45:29 qui sont aujourd'hui des lieux d'apprentissage. Comme il l'a dit, il y a 8 000 volontaires qui se sont engagés dans ce chantier, pour participer à prendre la démocratie locale, la gestion des affaires publiques locales.
00:45:46 Et quand ils accéderont aux pleins titres de conseils régionaux, ils seront mieux étudiés pour porter cette décentralisation, qui aujourd'hui, quoi qu'on dise, a quelques limites à cause de la méconnaissance des acteurs.
00:46:04 Donc c'est ça la préparation intergénérationnelle, qui permet de mieux préparer la jeunesse à prendre la relève.
00:46:15 Et je dois dire au niveau de notre administration aussi, il y a des palmarès. Vous savez, l'Observatoire national de la jeunesse sort chaque année le palmarès jeune.
00:46:25 Cela dit que les responsabilités qui sont tenues par les jeunes dans notre administration...
00:46:31 La courbe, elle est croissante ?
00:46:34 Oui, parce que la base, comme vous le savez, la décision dans une administration, ce n'est pas nécessairement le ministre, ni le secrétaire général, ni le directeur qui prennent ces décisions.
00:46:46 C'est souvent le chef de bureau, c'est même un cadre qui prépare la note. Le chef de service, c'est l'opérationnel, vous comprenez ?
00:46:56 Et cette base, c'est les jeunes qui portent ça. Cela veut dire que les décisions qui sont prises dans nos administrations sont prises par les jeunes.
00:47:04 Nous souhaitons simplement qu'ils soient responsables et compétents. Ce qu'ils proposent à la hiérarchie comme décision soit celle qui résulte de leur professionnalisme et de leurs compétences.
00:47:15 C'est la raison pour laquelle nous insistons sur ce réarmement moral, civil et entrepreneurial de cette jeunesse qui doit pouvoir lui inculquer ce fighting spirit de nos Lions indomitables de football.
00:47:28 Pour que chacun se considère comme un Lion indomitable dans son domaine d'activité et de compétence.
00:47:34 Donc pour aider chacun dans son domaine, pour que son domaine rayonne.
00:47:40 D'où vient-il donc, Monsieur le ministre de la Jeunesse et de l'Éducation civique, malgré toutes ces actions, malgré toutes les démonstrations que vous faites,
00:47:48 qu'il y ait des jeunes, en nombre assez élevé quand même, qui soient toujours dubitatifs, qui aient du mal à voir ou à croire en ce qui est fait en leur faveur ?
00:48:06 Là, j'insiste encore sur ce réarmement moral, civil et entrepreneurial.
00:48:11 Vous savez, le entrepreneurial qu'on a mis là, c'est pour ouvrir l'esprit.
00:48:17 C'est pourquoi nous insistons sur le mind-education, sur l'éducation au changement de mentalité.
00:48:23 Parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de jeunes qui ont soif au bord de l'eau parce qu'ils ne savent pas qu'il y a l'eau sous le pied.
00:48:31 Vous comprenez ? Donc, ce réarmement les amène à ouvrir les yeux et découvrir les opportunités qu'il y a autour d'eux.
00:48:40 C'est comme le chef de l'État dit, il y en a qui sont même insérés ici, mais qui rêvent qu'il y a un meilleur ailleurs.
00:48:49 Parce qu'ils ne le savent pas. Donc, notre rôle, c'est de les amener à ouvrir les yeux, à découvrir ces réalités, pour dire qu'il n'y a pas mieux ailleurs.
00:48:57 Mais ils ont tout autour d'eux. Et c'est ça donc la difficulté.
00:49:03 Et nous utilisons donc des pères éducateurs, le rôle modèle, pour leur parler, pour leur dire, moi je suis parti de votre milieu, j'ai réussi.
00:49:12 Alors, vous pouvez faire la même chose. Vous comprenez ?
00:49:16 Donc, ce chantier-là, nous ne pouvons pas, comme le chef de l'État a dit, les préoccupations, juste, c'est comme ignorant.
00:49:26 Quand la personne ne connaît pas, il vaut mieux l'amener à voir la réalité et non le stigmatiser.
00:49:36 Donc, nous ne pouvons pas stigmatiser cette jeunesse qui, parfois, est ignorante de ce qu'on fait pour elle-même.
00:49:42 Alors, nous, ce que nous demandons, c'est qu'elle aille chercher la bonne information.
00:49:47 Ça aussi, c'est un autre élément, parce que parfois, elle est manipulée.
00:49:51 Si l'ignorance est manipulée, évidemment, ça l'amène à être enrôlée dans l'extrémisme violent.
00:49:57 Or, il est question aujourd'hui de dire, les opportunités sont là.
00:50:02 La main est tendue.
00:50:04 Et le chef de l'État, dans ses actions quotidiennes, chaque fois, montre des exemples, en tendant la main à cette jeunesse,
00:50:14 en faisant émerger ceux qui méritent cette confiance.
00:50:20 C'est un signe pour dire qu'il faut que les autres suivent l'exemple.
00:50:26 Je crois qu'il faut voir ça comme le bébé qui pleure tout en tétant.
00:50:34 Mais je crois que dans sa pédagogie habituelle, le chef de l'État, chaque fois qu'il a pris la parole,
00:50:45 il a su apaiser ses préoccupations.
00:50:49 Et nous, qui sommes chargés d'implémenter cette vision, nous essayons autant que possible d'aller dans cette direction.
00:50:57 Les mécanismes sont en place.
00:50:59 Ce que nous demandons aux jeunes, c'est cette résilience, ce fighting spirit, cet engagement civique et patriotique.
00:51:06 Parce que le chef de l'État a envie de leur léguer ce pays, mais qu'il soit en de bonnes mains.
00:51:14 Alors, Monsieur le ministre, des jeunes ont été mis au devoir de l'actualité, au devoir de la scène, ces dernières semaines.
00:51:21 À Douala, pour des questions de délinquance sexuelle présumées, on va dire.
00:51:27 Et ici même à Yaouda et Togébé pour des actes de civisme.
00:51:32 Est-ce que cela ne témoigne pas de ce que beaucoup reste encore à faire pour conscientiser les jeunes Camerooniens ?
00:51:39 Oui, je pense que beaucoup reste à faire à cause de ce contexte assez complexe, comme vous le savez,
00:51:48 où nous avons à la fois l'éducation traditionnelle, nationale et internationale.
00:51:57 Nous vivons dans un monde ouvert où la jeunesse ne se contente pas que de ce qui lui est servi au plan national.
00:52:06 Mais, aujourd'hui, je peux vous rassurer que le programme national d'éducation, si je parle réellement, moral, civil, entrepreneurial,
00:52:14 qui est adopté aujourd'hui par tous les ministères sectoriels en charge de l'éducation,
00:52:21 même les autres ministères en charge des milieux sociaux professionnels,
00:52:26 vise effectivement à ce changement de mentalité, à mener les jeunes à changer de mentalité.
00:52:33 Il va se déployer en milieu scolaire, universitaire, extrascolaire, dans le milieu socio-professionnel aussi,
00:52:41 et dans nos villages et quartiers, par l'éducation populaire.
00:52:46 Tout ceci pour toucher toute la société, pour qu'elle prenne l'enfant, l'éducation du jeune, comme le faisaient nos parents à l'époque.
00:52:57 Parce que le jeune, c'est le jeune de la nation. L'enfant était l'enfant du village.
00:53:02 Chacun apportait quelque chose pour son éducation, pour sa réussite.
00:53:08 Parce que sa réussite, c'est la réussite du village.
00:53:12 Aujourd'hui, le jeune, sa réussite, c'est la réussite du pays.
00:53:16 Donc chacun doit apporter du sien.
00:53:18 Et quand le jeune n'est plus dans cette synergie-là, nécessairement, il va s'ajuster à la ligne directrice.
00:53:27 Donc, je vais vous donner un exemple. Par exemple, aujourd'hui, on est en train d'opérationnaliser le centre local du réarmement moral-civil-entrepreneurial,
00:53:40 qui, tout au long de l'année, va pouvoir interagir avec les établissements environnants.
00:53:46 C'est-à-dire que tous les jeunes conseillers ou décelés comme étant à problème ou déviants, vont tous les après-midi, les mercredis, après-midi,
00:53:56 prie en charge au niveau du centre de réamorce local, de manière à l'amener au changement de comportement, avec l'appui, effectivement, des parents.
00:54:06 Parce qu'il faudrait que les parents adhèrent à ce mécanisme-là.
00:54:09 Donc, tous les week-ends également, ceux qui sont conseillers, ceux qui sont indisciplinés, sont pris en charge dans ce centre-là,
00:54:17 avec donc le principe de « mind education », de l'éducation au changement de mentalité.
00:54:23 Puisqu'on vient de former les grands formateurs qui vont, dans la semaine suivante, former les formateurs au niveau régional et départemental,
00:54:33 on aura une catégorie de grands formateurs dans ce centre de réamorce.
00:54:39 Et à la fin de l'année, ceux qui n'auront pas changé de comportement vont être enrôlés automatiquement au Service civique national de participation et de développement.
00:54:49 Parce que vous savez, quand on dit les appeler du service, ça veut dire qu'on les enrôle automatiquement à cause d'un certain nombre de critères.
00:54:58 Pour avoir une période plus longue, pour les amener à ce changement de comportement.
00:55:07 C'est pourquoi le camp mondial qu'on a organisé à l'occasion de cette onzaine était très important,
00:55:13 parce que ça nous a permis d'édifier certaines pratiques pédagogiques visant à amener les jeunes à ce changement de mentalité.
00:55:23 Parlons du plan triennal spécial jeune, mis en place en 2016, si je ne m'abuse, et qui malgré toutes ces années n'a jamais véritablement atteint le but initial.
00:55:36 Êtes-vous satisfait de son niveau de mise en œuvre? Quel bilan vous pouvez en faire aujourd'hui?
00:55:43 Oui, je pense qu'il faut être satisfait de réalisation du plan triennal spécial jeune au regard du contexte.
00:55:52 Parce que vous connaissez, c'est le langage que nous tenons aux jeunes.
00:55:56 Vous savez, ce plan a été lancé par des chefs de l'État, mais à peine quelques mois, la crise sécuritaire s'est déclenchée dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.
00:56:10 Alors que le lancement de ce plan, nous pensions résoudre le problème de la secte bobo-arabe, qui créait déjà des problèmes dans l'extrême nord.
00:56:19 Dans ce contexte, avec tout ce que vous connaissez, d'autres crises qui sont venues financer, etc.,
00:56:25 le programme ne pouvait pas mobiliser les ressources telles que les chefs de l'État les avaient annoncées,
00:56:32 c'est-à-dire les 102 milliards en un seul triennal. C'est la raison pour laquelle il y a eu des glissements.
00:56:40 Mais, aujourd'hui, nous pouvons dire que les résultats qui ont été atteints sont satisfaisants et encourageants.
00:56:50 Et les chefs de l'État lui-même ont reconnu que ces résultats, oui, aujourd'hui, on peut dire que c'est quand même près de 40 000 jeunes qui ont été réellement financés.
00:57:00 Le programme ne visait pas seulement le financement. Je rappelle qu'il visait le premier acte, c'était l'opérationnel de l'Observatoire national de la jeunesse,
00:57:09 qui fait de l'UNICEF le médecin de famille de cette jeunesse, c'est-à-dire capable de l'écouter, de l'orienter vers les meilleurs guichets qui répondent à ses préoccupations.
00:57:22 C'est cet observatoire, aujourd'hui, opérationnel, avec un siège, un mini-data center, avec près de 1,15 million de jeunes enregistrés à cette plateforme,
00:57:36 qui sont accompagnés quotidiennement par des conseils en insertion, à travers soit la plateforme, soit le numéro vers 15,05, à tout moment, 24h sur 24,
00:57:48 à travers les antennes que sont les centres multifonctionnels de promotion des jeunes, qui sont 434, et donc il y a au moins un par arrondissement.
00:57:58 Donc les jeunes peuvent aller physiquement là-bas, avoir la bonne information, avoir l'orientation nécessaire,
00:58:05 et nous nous résoutons d'ailleurs que le chef de l'État a annoncé dans son message l'opérationnalisation des centres d'information et d'orientation professionnelle également,
00:58:14 au niveau du Minifop, dans ces localités-là, qui viennent donc renforcer cet écosystème, pour que les jeunes soient réellement pris en charge.
00:58:24 Parce que le plan entraînant visait la facilitation de l'insertion. Alors la facilitation de l'insertion, c'est pas la bonne information, la première chose.
00:58:33 Ensuite, maintenant, ceux qui sont enregistrés, c'est vrai, il y a 53% qui recherchent des financements.
00:58:40 C'est une bonne chose, parce qu'aujourd'hui, le chef de l'État a dit dans son discours, c'est l'auto-emploi et l'entrepreneuriat jeunesse qui est la meilleure solution pour l'insertion.
00:58:51 Donc il faut que les jeunes montent des projets. Et là également, nous avons tous ces dispositifs mis en place,
00:59:01 qui ont permis aujourd'hui d'orienter les jeunes vers des projets soutenables et durables, les villages pionniers de deuxième génération,
00:59:10 les clusters organisés dans une logique de chaîne de valeur.
00:59:14 C'est dans ce plan autonome ?
00:59:16 Oui, aujourd'hui il y a 168 villages pionniers de deuxième génération qui sont mis en place.
00:59:23 Cela veut dire que cela prend une filière de la production jusqu'à la transformation, jusqu'à la consommation,
00:59:30 avec donc des interactions au niveau local, régional et national.
00:59:36 Les clusters séparés, donc 187 clusters, et je dis que c'est près de 40 000 jeunes qui sont mobilisés dans cet écosystème.
00:59:46 La preuve, c'est qu'aujourd'hui vous avez le CIPRON Jeunes, le salon de promotion de l'entrepreneuriat jeunesse qui s'est tenu en fin d'année,
00:59:55 a montré des success stories de ce plan entraînement spécial jeunes, qui sont dans des secteurs de pointe,
01:00:01 des secteurs de l'impôt-substitution effectivement.
01:00:04 Beaucoup de choses aujourd'hui peuvent être nées dans le Cameroun, simplement.
01:00:09 Les villages jeunesse qui ont été organisés à l'occasion de la Onzaine de la Jeunesse.
01:00:14 Si vous y allez, au quartier impôt-substitution, vie moins chère, vous allez avoir des merveilles.
01:00:22 On a entendu des aînés, je m'excuse de vous interrompre, dire pendant cette Onzaine que les jeunes n'avaient rien à voir avec la politique d'impôt-substitution,
01:00:34 ou du patriotisme économique, c'est des problématiques qui concerneraient davantage leurs aînés.
01:00:41 Je suis désolé, les jeunes sont plutôt dans cette logique-là.
01:00:46 Je vous salue également la diaspora camerounaise qui a compris, parce que depuis de plus en plus ces dernières années,
01:00:54 la Onzaine de la Jeunesse fait amener au pays de nombreux jeunes de la diaspora,
01:01:00 qui viennent, cette année on leur a créé également un quartier, qui viennent aider le milieu du Cameroun à se porter.
01:01:09 Et ce mode en jeune, vous savez qu'en 2021, nous avons lancé le programme "Diaspora and Local Youth, Young Venture",
01:01:18 qui visait à encourager les jeunes de la diaspora à s'associer à ceux du terroir,
01:01:24 pour créer des co-entreprises dans des filières porteuses de notre économie.
01:01:29 Et aujourd'hui, c'est quelque chose qui marche.
01:01:32 Sur le terrain, il y a beaucoup de projets, d'ailleurs dans le domaine agro-pastoral,
01:01:36 que le Minadère a lancé par-ci, par-là, ou encore le ministère de l'Élevage.
01:01:41 Donc, je pense que la jeunesse camerounaise est engagée depuis longtemps dans cette politique d'impôt subservient,
01:01:48 de production de "made in Cameroun", de valoriser nos produits locaux, mais également de consommation.
01:01:54 Et c'est pourquoi nous avons lancé la caravane de patriotisme économique lors de la Onzaine,
01:01:59 pour sensibiliser toute la jeunesse et les populations en général à consommer "made in Cameroun",
01:02:04 comme le chef de l'État a dit, produisant ou consommant camerounais.
01:02:08 Et donc, avec surtout ce contexte de vie chère, c'est en consommant, en produisant davantage les produits locaux,
01:02:17 et en clé consommant, que nous pouvons lutter contre cette vie chère qui nous est imposée, comme le chef de l'État a dit.
01:02:25 Mais un programme qui a moins de succès jusque-là, c'est le fonds de garantie au profit des jeunes entrepreneurs,
01:02:35 qui lui tarde à se mettre en place.
01:02:38 Si, il n'y a pas de problème, parce que ce fonds de garantie est en train d'être mis en place par la capitalisation,
01:02:46 des acquis du plan de réunion spéciale jeunes. Et là, je peux vous dire que techniquement, le fonds de garantie est opérationnel.
01:02:55 Le fonds, le Fogageune, comme nous l'appelons, le fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs,
01:03:01 vient remplacer le FONIJ, le Fonds National d'Incession des Jeunes.
01:03:06 Donc, on a muté le projet de mise en œuvre du Fonds National d'Incession des Jeunes en fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs,
01:03:14 en capitalisant le Revolving Fund, généré par le précédent programme d'insertion, le Pagère-U, le PIVMAZ, etc.,
01:03:24 et le plan de traînage spécial aux jeunes.
01:03:27 Donc, aujourd'hui, techniquement, il est opérationnel. Les comités de crédit se sont tenus déjà, en fin d'année.
01:03:35 Et la prochaine étape, c'est quoi ?
01:03:37 Voilà. Mais, au plan institutionnel, les concertations, parce que vous savez, le fonds de garantie vient aussi dans un écosystème financier et bancaire.
01:03:48 Donc, les concertations intersectorielles se sont déjà achevées.
01:03:53 Et aujourd'hui, on est au niveau des rencontres interministérielles au niveau de la coordination gouvernementale,
01:04:00 pour que, au plan institutionnel, ce mécanisme soit mis en place.
01:04:06 Donc, je pense qu'il n'y a pas de retard dans la mise en œuvre de cette très haute prescription du chef de l'État.
01:04:15 On est dans l'approche progressive qui permet de faire jouer véritablement le rôle à ce guichet,
01:04:25 qui, faut-il le dire, l'an dernier, a instruit qu'il y ait un guichet spécial pour la diaspora au sein de ce fonds de garantie.
01:04:35 Et selon ces dispositions qui sont prises, je rappelle qu'en 2023, il y a eu effectivement 28 projets de jeunes de la diaspora,
01:04:46 jeunes jeunes avec ceux du terroir, qui ont été financés à hauteur de 418 millions.
01:04:52 Donc, c'est pour vous dire que, techniquement, ce fonds de garantie est opérationnel.
01:04:58 Le projet d'appui au développement des enseignements de compétences pour la croissance et l'emploi dont le chef de l'État a parlé,
01:05:06 il y en a qui en ont entendu parler pour la première fois, quels pourraient en être les contours, quels pourraient en être l'impact ?
01:05:15 Je crois que ce projet est opérationnel et sous la coordination du ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
01:05:23 et du ministère des Enseignements secondaires, parce qu'il s'agit en réalité de renforcer davantage la professionnalisation,
01:05:32 à la fois pour les formateurs, mais également pour les acteurs de terrain.
01:05:38 C'est pourquoi il parlait des acteurs du secteur informel, pour faciliter la migration du secteur informel vers le formel.
01:05:45 Et donc, je pense que j'ai participé au lancement, d'ailleurs au niveau de Douala, avec tous les ministères sectoriels.
01:05:54 Donc, ce programme est opérationnel avec les partenaires au développement.
01:05:59 Donc, je crois qu'ici, c'est pour marquer davantage l'adéquation formation-emploi.
01:06:07 Parce que vous savez, aujourd'hui, le chef de l'État a annoncé le grand chantier minier.
01:06:14 Il faudrait qu'il y ait de la compétence, il faudrait que les filières soient bien identifiées.
01:06:21 Comme le ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle le dit souvent,
01:06:25 il faut qu'il y ait davantage de jeunes orientés vers l'enseignement technique et la formation professionnelle.
01:06:31 Et ça, encore, c'est le travail du Programme National d'Éducation, géré par le Réarmement Mora,
01:06:37 parce qu'il faut changer de mentalité, il faut amener les populations à changer de paradigme.
01:06:42 Les jeunes et les parents, pour davantage accepter que la formation professionnelle, aujourd'hui, est la meilleure formule.
01:06:50 Au lieu de laisser les jeunes aller jusqu'au master dans des filières générales,
01:06:57 autant très tôt les orienter vers la formation professionnelle.
01:07:02 Et aujourd'hui, je pense, avec la professionnalisation des enseignements,
01:07:07 les jeunes peuvent partir de l'enseignement technique à la formation professionnelle
01:07:12 et progresser jusqu'à atteindre le niveau master professionnel, puisque tout ce dispositif est en place.
01:07:20 Il faut que les jeunes et les parents soient informés. On peut partir du CAP, le brevet d'études professionnelles,
01:07:29 le brevet professionnel BTS, licence professionnelle, master professionnel, vous comprenez?
01:07:36 Tout en étant dans la formation professionnelle, on n'a pas besoin nécessairement de faire une série
01:07:41 pour aller directement faire le concours pour entrer à Polytechnique.
01:07:46 Et avec la possibilité de travailler en alternance, c'est-à-dire de progresser tout en étant travailleur déjà dans son secteur.
01:07:56 Et aujourd'hui, je pense, avec l'annonce de la diminution des frais de scolarité dans les centres de formation professionnelle d'excellence,
01:08:06 où il y a des filières de pointe, nous pensons qu'on va avoir une pépinière, n'est-ce pas, de jeunes,
01:08:12 qui pourraient donc, après, évoluer vers les BTS professionnels et haute licence professionnelle,
01:08:19 avoir vraiment un écosystème de gens qui pourraient servir de modèle pour nous,
01:08:24 pour sensibiliser les pères, plus leurs jeunes cadets, pour les orienter davantage vers ces filières-là.
01:08:32 Donc, c'est un travail, je pense que tous les ministères sont impliqués dans la mise en œuvre de ce programme de développement de compétences,
01:08:43 et nous, nous allons jouer notre partition.
01:08:46 Alors, on continue à éplucher le message du chef d'État à la jeunesse.
01:08:50 L'une des annonces fortes également est celle qui se rapporte à la mise en place du plan triennal d'impôt-substitution 2024-2026.
01:09:00 Quel en est le contenu, quelles en sont les cibles et quel en est le budget ?
01:09:07 Je pense que je ne peux pas vous donner toutes ces précisions, parce que ce n'est pas le ministère de la Jeunesse qui coordonne ce programme,
01:09:15 mais ce que je peux vous dire, c'est que nous, nous sommes partis prenants d'elle, nous avons pris les dispositions pour arriver nos villages pionniers
01:09:24 de deuxième génération et nos clusters dans ces filières politiques d'impôt-substitution.
01:09:30 Et nous avons également mené et pris part aux concertations pour qu'il y ait un volet jeune dans la mise en œuvre de ce plan triennal intégré impôt-substitution,
01:09:45 sous les yeux du ministère de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, celui de la Rurale, de l'Élevage, etc.
01:09:53 et les autres ministères qui sont impliqués.
01:09:58 Et donc, tout ce que nous, dans notre rôle de médecin de famille, c'est d'appeler cette jeunesse-là, à la suite de ce que le chef de l'État a dit,
01:10:08 de s'enrôler davantage dans nos différents guichets.
01:10:12 Comme je dis, nous recevons tous les jeunes dans nos centres multifonctionnels, qui sont dans toutes les communes et même parfois dans certains gros villages et quartiers.
01:10:20 Donc, ils peuvent venir à ces guichets-là. Nous allons les enrôler dans ce programme-là, à travers la plateforme de l'Observatoire National de la Jeunesse,
01:10:31 à travers la carte zone biométrique, parce que nous leur donnons ces outils-là pour non seulement les faire bénéficier à certains services sociaux de base à des coûts préférenciers.
01:10:44 C'est effectif, M. le ministre ?
01:10:46 Oui, aujourd'hui, plus de 56 000 jeunes ont bénéficié.
01:10:51 Quels sont les services auxquels ils ont droit ?
01:10:55 Je peux vous dire qu'il y a une centaine de partenaires qui offrent des services différents.
01:10:59 Ça veut dire que les jeunes dans le transport santé, la formation professionnelle, surtout, parce que vous savez que la formation professionnelle coûte cher.
01:11:08 Lorsque nous réussissons avec les partenaires à avoir des bourses dans ces centres de formation professionnelle, des réductions de l'ordre de 50 % parfois,
01:11:19 ça facilite l'insertion, parce qu'aujourd'hui, aucune insertion ne peut avoir lieu sans une bonne formation professionnelle, sans métier, parce qu'il faut donner des métiers aux jeunes.
01:11:32 Donc, je pense que la carte est bénéfique et aujourd'hui, il est question, parce que jusqu'à présent, le gouvernement finançait après avec le plan entraînement spécial jeunes,
01:11:43 mais aujourd'hui, avec la loi de finance qui a intégré cette carte de jeunes biométriques, il va falloir que les jeunes déboursent 10 000 francs.
01:11:51 Mais je rappelle que 10 000 francs, c'est bénéficier d'un service de 50 000 francs avec une réduction de 20 %.
01:12:01 C'est-à-dire que si, dans les exercices que vous faites, si vous faites une transaction qui vous coûte 50 000, avec 20 % de réduction, vous avez amorti votre carte et le reste, vous continuez.
01:12:13 Donc, il ne faut pas que les jeunes voient comme étant un changement dans l'approche et qu'il y a une non.
01:12:20 Il faut d'abord, c'est un statut de valorisation du statut du jeune, mais également de crédibilisation du jeune,
01:12:29 parce que quand le jeune a la carte de jeunes biométriques, quand il va à différents guichets, il est crédible,
01:12:34 parce que quand on lui donne, on lui fait également le réarmement moral civil-entrepreneur, qui fait de lui un bon risque vis-à-vis des partenaires vers lesquels on le regarde.
01:12:44 Donc, tout ce mécanisme-là vise à faire en sorte que, véritablement, le jeune soit servi et bénéficie du maximum de services,
01:12:57 y compris le plan intégré traînant impôts, substitutions, dans lequel il devrait s'engager, comme le chef de l'État l'a dit dans son message à la jeunesse.
01:13:08 Alors, une dernière question avant de nous quitter, mais nous n'en avons pas trop.
01:13:13 Vous êtes au contact des jeunes au quotidien. Quelles sont les plus grandes attentes des jeunes camerounais aujourd'hui
01:13:20 et quels sont vos chantiers prioritaires à la suite de ce que le chef de l'État a dit, à la suite de vos échanges avec ces jeunes au quotidien?
01:13:31 C'est l'autonomisation de la jeunesse. Comme le chef de l'État a dit, il connaît bien sa jeunesse.
01:13:40 La jeunesse camerounaise est un peu inquiète pour son avenir parce qu'elle n'est pas autonome, elle n'est pas insérée.
01:13:50 Elle a envie d'avoir des emplois décents. Et comme il a dit, l'emploi décent aujourd'hui, ça passe par la création de la richesse.
01:14:00 Donc, l'entrepreneuriat jeunesse, l'auto-emploi, il faut qu'il y ait une partie de la jeunesse qui crée pour employer d'autres,
01:14:07 qui auront ses compétences. Il faut développer ses compétences.
01:14:11 C'est-à-dire que ce qui crée est de la compétence sur place disponible, y compris les grands chantiers qui viennent aujourd'hui.
01:14:18 Il faut qu'il y ait de la compétence disponible. Donc, il faut que les jeunes camerounais se forment pour avoir les compétences nécessaires.
01:14:26 Ensuite, qu'ils créent, qu'ils acceptent de s'engager dans l'entrepreneuriat.
01:14:30 Tout ce programme de Pronec, ce qui vise à leur inculquer ce fighting spirit, cette créativité, d'aller s'engager, de risquer, de baiser, comme le chef de l'État a dit.
01:14:41 Donc, il y a une partie qui dépend du jeune. Il faut qu'il cause, qu'il prenne ses risques, qu'il se forme, qu'il aille davantage vers la création de richesse.
01:14:53 Le gouvernement a mis en place toute cette dynamique-là pour l'accompagner.
01:14:59 La participation également. C'est en l'excellence qu'on détecte les talents et qu'on est rassuré de cette transition intergénérationnelle.
01:15:12 Donc, ça encore à nouveau, ça dépend du jeune, de se crédibiliser, de se valoriser et de rassurer les aînés qu'ils sont prêts.
01:15:21 Et ça, les programmes sont là pour les y accompagner.
01:15:26 Donc, je pense que leurs inquiétudes, leurs préoccupations sont pris en compte par le chef de l'État dans ces différents programmes.
01:15:35 Il leur revient à présent de jouer leur rôle en tant qu'acteurs et bénéficiaires de ces programmes.
01:15:42 Merci Moulana Foutso. Merci M. le ministre de la Jeunesse et de l'Éducation civique d'avoir trouvé du temps et de l'énergie pour venir nous parler dans le cadre de cette édition de Présidence Actu,
01:15:57 qui se situe dans une sorte d'entre-deux au lendemain de la fête de la jeunesse et la veille du jour anniversaire du président de la République, son excellence Paul Biya,
01:16:11 à qui nous souhaitons un joyeux anniversaire. C'est le président de la République. Vous lui diriez quoi, M. le ministre?
01:16:18 Nous sommes en train de préparer effectivement cet anniversaire avec la jeunesse qui a toujours su célébrer cet anniversaire de leur papa.
01:16:28 Je pense que cette année encore, ils sauront le démontrer.
01:16:32 Merci.
01:16:43 Cette édition de votre magazine est à présent terminée. Merci de l'avoir regardée. Retrouvons-nous dans deux semaines. Bon anniversaire M. le président de la République, par anticipation.
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