• il y a 10 mois
Régis Le Sommier, directeur de la rédaction d'Omerta, au sujet de la grève des contrôleurs SNCF ce week-end : «Ces grèves-là sont devenues un peu réactionnaires. C'est-à-dire que c'est pour conserver quelque chose».

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Transcription
00:00 Le problème, c'est au départ, oui, la vie des cheminots était...
00:03 On a toujours cette vision de Zola, des motrices, des gens qui se lèvent et qui travaillent très dur.
00:13 C'est sans doute encore un métier difficile, mais je pense qu'il s'est quand même nettement amélioré.
00:18 Et le problème en France, c'est qu'on aime bien toujours...
00:20 On n'est jamais... Le marxisme, on va le dire, n'existe plus dans le monde.
00:24 Mais par contre, la vision marxiste, elle perdure.
00:27 On a toujours cette idée des gens qui triment par rapport à des gens qui s'enrichissent.
00:32 On voit toujours les choses un peu de cette façon-là.
00:34 Je pense que malheureusement, ces guerres-là, pardon, ces grèves-là, elles sont devenues un peu réactionnaires
00:40 parce que c'est des gens qui ont même une certaine sécurité de l'emploi, qui ont...
00:44 Je ne dis pas qu'ils travaillent de façon difficile, mais on est dans...
00:48 Voilà, il y a quand même à côté des gens qui sont au chômage.
00:52 Vous avez des tas de gens qui ont énormément de difficultés en France et dont on n'entend pas parler.
00:59 Et c'est toujours les mêmes.
01:00 Et aujourd'hui, ces grèves, malheureusement, elles sont un peu réactionnaires, je trouve.
01:04 C'est-à-dire que c'est pour conserver quelque chose.
01:07 Et puis je vais matraquer mon droit et j'ai la possibilité, je vais dire, de... Comment ?
01:14 D'embêter tout le monde, quelque part. Voilà.
01:16 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:18 [Musique]

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