Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur le cliché déjà historique de Trump se relevant le poing levé après la tentative d’assassinat contre lui.
Le dossier du jour sera consacré au rôle joué par les médias dans la montée de la violence contre l’ancien président américain et les théories du complot entourant les circonstances de l’attentat.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) L’extrême gauche assume et revendique le grand remplacement
2) Le vol du patrimoine des Français pour rembourser la dette ?
3) Cérémonie des JO : ça promet !
4) Le gouvernement allemand censure un magazine patriote !
5) Groupe Canal : l'inquisition de l’Arcom
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Céline Pigalle.
Le dossier du jour sera consacré au rôle joué par les médias dans la montée de la violence contre l’ancien président américain et les théories du complot entourant les circonstances de l’attentat.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) L’extrême gauche assume et revendique le grand remplacement
2) Le vol du patrimoine des Français pour rembourser la dette ?
3) Cérémonie des JO : ça promet !
4) Le gouvernement allemand censure un magazine patriote !
5) Groupe Canal : l'inquisition de l’Arcom
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Céline Pigalle.
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00:00C'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude, de boucler notre budget
00:04pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:07Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:30Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté, et bienvenue dans le numéro
00:58510 Média, l'émission de décryptage des médias.
01:01Bonjour Jean-Yves.
01:02Bonjour Lucas, pour cette 500ème.
01:04500ème émission, un beau chiffre rond.
01:06Aujourd'hui, dans l'image de la semaine, nous reviendrons, bien sûr,
01:10sur ce cliché saisissant, déjà historique de Trump,
01:14se relevant le point levé après la tentative d'assassinat contre lui.
01:18Le dossier du jour, quant à lui, sera lié à cette image de la semaine,
01:22puisqu'il sera consacré au rôle joué par les médias
01:25dans la montée de la violence contre l'ancien président américain
01:28et les théories du complot entourant les circonstances de cet attentat.
01:33Les pastilles de l'info ne seront pas oubliées.
01:36Le portrait piquant du jour sera consacré à Céline Pigalle.
01:39N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches,
01:43de vous abonner à TV Liberté, c'est important.
01:45C'est parti pour le immédiat numéro 500.
01:48L'image de la semaine, l'attentat contre Donald Trump,
01:57cette photo, point levé, triomphant, avec le drapeau américain en fond,
02:01visage ensanglanté après avoir reçu une balle dans l'oreille,
02:06assurément un cliché qui entrera dans l'histoire récente des États-Unis et du monde.
02:10Jean-Yves, on voit le rôle très important joué par les photographes de campagne
02:14et du point de vue médiatique vraiment.
02:16Est-ce que cette image, Donald Trump, est-ce qu'il vient de gagner l'élection présidentielle ?
02:21Il faut être prudent.
02:23Évidemment, l'image, iconique, et puis la main de Dieu,
02:28d'un certain point de vue, qui détourne la balle ou qui détourne la tête de la balle,
02:32va avoir un effet électoral.
02:35Donc il y a une séquence, évidemment, qui va par contre-coup bénéficier à Trump,
02:40de même que la séquence de la convention républicaine,
02:45avec le choix de son vice-président, Vance, qui paraît assez pertinent,
02:50le ralliement d'une partie de la Silicon Valley et de quelques milliardaires,
02:56ce qui ne fait jamais de mal, sont plutôt en faveur d'une élection de Trump.
03:02Mais il ne faut pas oublier qu'on est à quelques mois encore de l'élection.
03:07Il ne faut pas oublier que la quasi-totalité du système médiatique américain
03:12reste hostile à Trump.
03:14Lors des élections de 2016, sur les 200 principaux médias américains,
03:18193 roulaient à fond les manettes contre Trump.
03:22Ça n'a pas changé.
03:24Et puis, il y a enfin la fraude électorale.
03:26Et on se rappelle qu'en 2016, 80 millions d'électeurs avaient voté par correspondance.
03:32Or, on ne peut pas sécuriser le vote par correspondance.
03:35Donc, c'est une élection qui n'est pas jouée,
03:38d'autant que Biden va probablement être remplacé par un autre candidat un peu plus frais
03:44et que ça va redistribuer les cartes.
03:47En tout cas, médiatiquement, ce qu'il faut retenir,
03:51c'est l'opposition de la masse des médias, on va le voir,
03:55et puis cette image qui est quand même extrêmement forte.
04:00Cette tentative d'assassinat contre l'ancien président américain
04:03s'inscrit dans un climat de violence,
04:05notamment créé par les médias du système.
04:08Et nous allons développer cela dans notre Dossier du jour.
04:16Dossier du jour, médias et propagande anti-Trump.
04:19Comme le souligne le journaliste de CNews Mathieu Boccoté,
04:22bilan des deux derniers jours, dans une certaine frange de la gauche,
04:25ils sont nombreux à légitimer l'assassinat politique,
04:28pour peu qu'on assassine les bonnes personnes.
04:30Et quand on s'attarde sur les réactions de la presse,
04:33d'abord américaine, on voit un prisme très anti-Trump
04:36qui s'est développé, dans les titres des articles notamment,
04:39avec ces exemples.
04:40Le New York Times qui titre,
04:41le parti républicain instrumentalise la fusillade
04:44pour en déclarer que Trump est persécuté.
04:47Autre une honteuse, cette fois du Sunday Denver Post,
04:50un tireur mort dans une attaque,
04:52gunman dies in attack,
04:54et du même à Kaby, immédiatement après l'attentat,
04:57CNN ment, et hontément, à son public
05:00pour limiter l'impact de l'événement,
05:02en titrant, le Secret Service évacue Trump
05:04après qu'il soit tombé à son meeting.
05:07Ainsi, dans la sphère mainstream,
05:09c'est un incident, on prétend qu'il est tombé.
05:12Jean-Yves, comment analysez-vous ces titres de la presse américaine ?
05:16Précisément par l'hostilité globale de la presse américaine.
05:20Je vous ai cité le chiffre de 2016,
05:23je n'ai pas le chiffre actuel,
05:24mais l'ordre de grandeur n'a pas dû changer.
05:26193 médias hostiles parmi les 200 principaux médias,
05:30et donc comme les médias se recopient les uns les autres,
05:33que les journalistes se surveillent les uns les autres,
05:35eh bien, tout de suite, on a tenté de minimiser les faits
05:42avant évidemment de reconnaître quand même la réalité
05:46de la tentative d'assassinat.
05:49Et de notre côté, un titre que nous retenons
05:51pour sa formule bien trouvée,
05:53c'est celle du Times of India.
05:55Donald Trump's death, traduite en français, cela donne
05:58Donald trompe la mort.
06:00Et ensuite, du côté de la presse française,
06:03ce n'est pas mieux pour minimiser l'attaque contre Trump,
06:06le journal anarcho-bancaire Libération titre
06:09Donald Trump, a story of violence.
06:11Et idem pour le journal prétendument de droite Le Figaro
06:15qui titre Donald Trump victime et héros de la violence politique.
06:19Alors Jean-Yves, ces articles, en creux,
06:21on a l'impression que si Trump est victime d'une tentative d'assassinat,
06:24c'est un peu de sa faute.
06:26Il l'a bien cherché.
06:27Alors en fait, c'est ce qu'on appelle le discours de haine
06:29que les médias, l'adhoxa dominant, développent.
06:32Les discours de haine, qu'est-ce que c'est un discours de haine ?
06:34C'est un discours qui refuse l'adhoxa.
06:36Donc si vous refusez l'adhoxa, l'adhoxa émigrationniste,
06:38l'adhoxa mondialiste, l'adhoxa sur l'Ukraine,
06:40l'adhoxa sur l'alarmisme climatique,
06:43vous tenez un discours de haine.
06:45Tout simplement parce que vous n'êtes pas d'accord
06:48avec le point de vue dominant.
06:50Et si vous tenez un discours de haine,
06:52vous légitimez la haine contre vous.
06:54Et ça, c'est la thématique de libération,
06:57qui est quand même absolument extraordinaire.
07:00C'est aussi la thématique qu'on trouve,
07:02effectivement, vous l'avez souligné à juste titre,
07:04dans le Figaro, pas de n'importe qui au Figaro,
07:07de Mme Laure Mandeville,
07:09qui suit les affaires américaines,
07:12et qui, c'est sans doute une coïncidence,
07:15est une contributrice, une collaboratrice
07:19de l'Atlantic Council,
07:21qui est un instrument d'influence
07:24de l'État profond américain en Europe.
07:27Donc, elle relaie ce qu'on peut trouver
07:30dans la presse démocrate des États-Unis.
07:33– Et en tous les cas, la presse française…
07:35– Retenez son nom, Laure Mandeville,
07:37de l'Atlantic Council.
07:38– Très bien, encore une.
07:39Et en tous les cas, la presse française et américaine
07:41tente d'amoindrir la gravité des événements,
07:44notamment par le vocabulaire employé,
07:46comme le souligne l'influenceur canadien
07:48Alexandre Cormier-Denis.
07:50Le narratif médiatique sur l'attentat contre Trump
07:52est hallucinant.
07:53Trump évacué, Trump blessé, détonation entendue
07:56au rassemblement de Trump.
07:57Les médias de gauche refusent de tirer
07:59correctement l'incident.
08:01Trump survit à un attentat.
08:03Alors, l'un des exemples les plus éloquents
08:06de cette minoration de l'attentat
08:08est le JT de France 2,
08:10qui redouble d'inventivité
08:12pour trouver des termes péjoratifs ou méprisants
08:15pour parler de l'ancien président américain.
08:17Écoutez.
08:19Sonné, Donald Trump semble d'abord obsédé
08:22par les chaussures qu'il a perdu.
08:24Il se relève et brandit le poing.
08:29Battez-vous, grimace-t-il à la foule qui l'acclame.
08:32Des photos où il se pose en survivant héroïque.
08:35Sonné, obsédé, l'ancien homme de télé,
08:38son sens de la mise en scène,
08:40grimace-t-il, se pose-t-il en survivant héroïque.
08:43J'en ai vu leur amertume et la manière
08:45dont il parle d'un homme qui vient de frôler la mort quand même.
08:48On a presque l'impression que ces journalistes du JT
08:51regrettent que le tireur ait manqué son coup.
08:53Un peu, oui.
08:54Alors le côté sens de la mise en scène,
08:57c'est quand même un peu honteux
08:59parce qu'on lui tire dessus,
09:01il se relève parce qu'il a de l'énergie
09:03et il lève le poing parce qu'il a de l'énergie.
09:05Ce n'est pas de la mise en scène, c'est de la vitalité.
09:08Et il y a un autre élément important dans cette histoire,
09:10ce sont les zones d'ombre sur les circonstances de l'attentat
09:13et sur l'identité du tireur
09:15qui donnent lieu à des théories du complot.
09:18Et en tous les cas, les médias insistent
09:20sur la couleur de peau du tireur,
09:22comme Libération et BFM qui titrent
09:2420 ans blanc et républicain.
09:26Et pour les médias mainstream,
09:27une information est donc essentielle à souligner,
09:29c'est la couleur de peau, l'assaillant est blanc.
09:31Jean-Yves, est-ce que les médias auraient souligné
09:33cette information si le tireur n'avait pas été blanc ?
09:35Je ne pense pas.
09:36Encore qu'ils auraient pu expliquer
09:38que compte tenu du fait que Trump
09:40avait peu d'électorats noirs,
09:42il pouvait susciter une hostilité des noirs,
09:44peut-être qu'il l'aurait dit quand même,
09:46ce n'est pas impossible.
09:47L'élément dont on est moins sûr,
09:49c'est les affiliations politiques du tireur.
09:51Selon certaines sources, il s'agirait d'un antifa.
09:53Et comme le relaie ici l'écrivain Grégory Rouze,
09:56Jean-Yves, on a entendu aussi
09:58plusieurs théories du complot.
10:00Le tireur aurait été un adhérent du parti républicain,
10:02mais selon les informations qui proviennent des États-Unis,
10:05Thomas Matthieu Crookes fait un don récent aux démocrates
10:08et militait dans les groupes gauchistes.
10:10Par ailleurs, on voit bien que le tireur
10:12serait apparu aussi à BlackRock
10:14selon ces vidéos qui tournent sur Internet.
10:28On voit également une autre vidéo
10:29qui circule sur les réseaux sociaux
10:31où le tireur présumé déclare
10:33« Je déteste Trump, je déteste les républicains ».
10:36Pour l'instant, on a des doutes
10:38sur la véracité de ces éléments.
10:40Alors il faut prendre avec des pincettes ces informations.
10:42Mais Jean-Yves, on voit qu'on peut avoir
10:45quelques théories du complot,
10:47notamment qu'il était adhérent au parti républicain.
10:49On pourrait torquer qu'il aurait pu adhérer
10:51simplement pour voter contre Trump lors de la primaire.
10:53Vous, quelle est votre opinion à ce sujet ?
10:55– Quels sont les faits ?
10:59Les faits, c'est une tentative d'assassinat politique
11:03plutôt bien conduite d'ailleurs.
11:05L'assassin a manqué de chance.
11:07Trump a eu de la chance, l'assassin a manqué de chance.
11:09Une tentative d'assassinat politique.
11:11Une tentative d'assassinat politique,
11:13on peut quand même penser à deux hypothèses.
11:18Un acte militant, plutôt d'un antifa.
11:22D'ailleurs, il y a quand même des éléments
11:24comme quoi il avait donné un peu de sous
11:26à des associations d'extrême-gauche.
11:30Ce sont des éléments à peu près confirmés.
11:32Parce que pour le reste, il y a beaucoup de choses douteuses.
11:35Donc, la première hypothèse,
11:37c'est une tentative d'assassinat politique
11:39d'un opposant politique à qui on a expliqué
11:42ou qui s'est auto-personné que Trump, c'était le mal
11:45et donc qui veut bannir le mal.
11:47C'est la première hypothèse.
11:48La deuxième hypothèse, c'est une manipulation des services
11:54sur lequel il n'y a pas beaucoup d'éléments.
11:56Il faut quand même savoir qu'aux États-Unis,
11:58les États-Unis, c'est une grande démocratie.
12:00Grande démocratie.
12:01Corrigée par une puissance médiatico-judiciaire considérable,
12:07Nixon qui avait été contraint à démissionner,
12:09corrigée par la fraude électorale,
12:12Bush qui a été élu par la fraude électorale,
12:14les troubles qu'il y a eu,
12:16Kennedy élu aussi en partie par la fraude électorale,
12:20et corrigée aussi par l'assassinat à Kennedy.
12:23Donc, les États-Unis, c'est quand même la vie démocratique,
12:28démocratique, démocratique aux États-Unis.
12:30Ce n'est pas un long fleuve tranquille.
12:32Donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
12:36Ce qui est sûr, c'est qu'il y a eu une tentative
12:39d'assassinat politique de Trump.
12:41Alors, ce qui me paraît le plus étrange quand même,
12:44c'est que là, nous parlons maintenant,
12:46quatre jours après l'événement,
12:49et qu'il y a peu d'informations officielles
12:53qui sortent sur le tireur.
12:56Alors, on peut quand même penser
12:58que les services de police et de justice
13:00ont eu le temps de regarder son environnement,
13:04de regarder son ordinateur,
13:06de regarder son téléphone.
13:08Et donc, pour le moment, au moment où je parle,
13:11en tout cas où nous parlons, c'est le blackout.
13:13Pourquoi ?
13:14– De même, concernant la théorie du complot,
13:16selon plusieurs témoignages sur place,
13:18le tireur aurait été repéré et signalé aux autorités
13:20plusieurs minutes avant, au moins deux minutes avant les tirs.
13:23Jean-Yves, incompétence des services de sécurité
13:26ou inaction volontaire ?
13:28– Alors, il y a un article paru mercredi
13:32du Washington Post qui…
13:35Washington Post, donc là, on est dans le mainstream quand même.
13:38C'est tout ce qu'il y a de plus politiquement correct.
13:41Qui, d'après une étude audio,
13:45estime qu'il y a eu dix tirs.
13:48Dix tirs sont entendus,
13:50dont huit émanant de l'auteur de l'attentat.
13:54Huit tirs.
13:56Et que la présence de l'auteur de l'attentat sur le toit
14:02avait été signalée aux autorités
14:06au moins 80 secondes avant le premier tir.
14:13Donc, ça ne plaide pas dans le sens
14:17de la qualité des services de sécurité
14:22qui ont été affectés à Trump.
14:25Alors, évidemment, on peut imaginer beaucoup de choses.
14:29Ce qui est sûr, c'est que les discours de haine contre Trump
14:33ne peuvent que susciter le type d'acte auquel on a assisté,
14:38c'est-à-dire la tentative d'attentat.
14:40Et cette tentative d'attentat peut susciter d'autres vocations.
14:44Voilà, ça, c'est un peu l'aléa.
14:47Si, en plus, les services de sécurité
14:51ne mettent pas le maximum de moyens pour protéger Trump,
14:57il semblerait qu'il avait demandé des moyens plus importants,
15:00que ses équipes avaient demandé des moyens plus importants,
15:03au fond, on pourrait dire que l'État profond tente sa chance.
15:07S'il lui arrive un accident, il lui arrive un accident.
15:10Bon, indépendamment de choses encore pires qu'on peut imaginer
15:15mais sur lesquelles on n'a pas d'éléments,
15:18vous savez que 50 ans après l'assassinat du président Kennedy,
15:22on ne sait toujours pas vraiment ce qui s'est passé,
15:26et on ne le saura peut-être jamais.
15:28Mais ce ne sont pas les seules théories du complot.
15:31Du côté de la gauche et des démocrates,
15:33certains accusent Trump d'avoir tout organisé lui-même.
15:36Comme le relaie la journaliste Aude Lancelin,
15:38les théories du complot explosent aux États-Unis après l'assassinat manqué
15:42et sans surprise les démocrates se surpassent,
15:44comme lors du Russiagate.
15:46Mais on a aussi droit au complotisme de la gauche française,
15:49avec Tristan Mendes France qui tweet très subtilement
15:52« difficile de ne pas penser à la tentative d'assassinat de Bolsonaro
15:55et de son élection peu après ».
15:57Trump se fait tirer dessus mais c'est un complot pour être élu,
16:00un peu risqué quand même.
16:01Il y a eu aussi l'hypothèse qui a circulé dans les milieux démocrates américains
16:04comme quoi il n'avait pas été touché à l'oreille
16:07mais il avait percé une poche de sang.
16:12C'est pour ça, je crois que c'est intéressant à dire,
16:16il faut, sur tout ce qui circule immédiatement après un événement,
16:20il faut être extrêmement prudent.
16:22Parce qu'il y a beaucoup de ce qu'on appelle les deepfakes,
16:26c'est-à-dire des choses qui sont un peu fabriquées,
16:29des surinterprétations, dans les deux sens d'ailleurs.
16:32Il faut être systématiquement prudent dans un premier temps
16:36avant de croire quelque chose et a fortiori avant de le rallier.
16:41Déjà là, franchement, on a un, une tentative d'assassinat,
16:45deux, une tentative d'assassinat finalement en partie légitimée par les médias
16:50et on a des services de sécurité, le secret service,
16:55qui ne sont quand même pas d'une performance éblouissante.
16:59Ça c'est déjà des fêtes.
17:02En tous les cas, après cette tentative d'assassinat,
17:05on se souvient de toutes ces déclarations de cette intelligence CIA bien pensante
17:09qui souhaitait la mort de Donald Trump sur le service public français notamment.
17:14On avait M. Laurent Ruquier.
17:16Je m'aperçois que je ne vous ai pas encore parlé ce soir de Donald Trump
17:20et une semaine sans une connerie de Donald Trump ne serait pas une bonne semaine.
17:24C'est quand même le seul Donald dont on aimerait qu'il soit abattu pour cause de grippe aviaire.
17:28Notez bien que s'il continue comme ça,
17:34la CIA ne devrait pas tarder à lui organiser une petite balade en décapotable à Dallas.
17:38Attention !
17:41C'est le seul Donald qu'on aimerait bien qu'il soit abattu.
17:44On avait également l'humoriste Florence Foresti.
17:48Est-ce que vous avez déjà souhaité la mort de quelqu'un ?
17:51Je ne crois pas, sincèrement, je ne crois pas.
17:53Si, Trump, mais je pense qu'il va se faire descendre.
17:56J'ai décidé qu'il allait se faire descendre.
17:58Décidément, il y a certaines incitations à la haine qui passent mieux que d'autres.
18:02Oui, c'est-à-dire, qu'est-ce que c'est l'incitation à la haine ?
18:08En fait, c'est l'incitation à la haine contre ceux dont on ne partage pas les opinions.
18:14C'est un monde inversé.
18:17On vous accuse de tenir un discours de haine parce que vous ne partagez pas l'opinion de tout le monde.
18:22Et comme vous tenez un discours de haine, on légitime la haine contre vous.
18:25Et ça, c'est valable aussi dans beaucoup de domaines.
18:28En politique intérieure française, ça joue aussi.
18:31Malgré la propagande des médias, Donald Trump sort rassurément renforcé de cette séquence.
18:36On l'a notamment constaté avec son arrivée triomphale à l'investiture à la Convention des Républicains,
18:42au réolet de la Providence.
18:54Les Américains sont un peuple, on le sait, très religieux, très démonstratif.
18:58Il est certain que le candidat républicain bénéficie pour quelques mois d'un triomphe mystique.
19:04On a d'ailleurs pu assister à une propagande des médias dans ce cadre.
19:08Comme LCI qui manipule en twittant « Donald Trump s'est-il vraiment endormi pendant la Convention républicaine ? »
19:13et Eric Techner qui était présent sur place à la convention,
19:16nous apprend qu'en fait, il était très ému et que ça se sentait,
19:20puisqu'il y a eu également des prières et des bénédictions comme ça se fait souvent chez les Américains,
19:24au moment de la photo, c'est un vrai hommage.
19:26Alors, le milliardaire peut aussi compter sur des nombreux soutiens puissants,
19:30à l'instar de son nouveau vice-président, J.C. Vance,
19:34qui a écrit un livre, adapté d'ailleurs sur Netflix, et qui est un catholique converti au passage.
19:38C'est une sorte de Christophe Guilly français,
19:40qui a analysé la bascule du vote des classes populaires blanches,
19:44des démocrates aux républicains,
19:46et en tous les cas, ce nouveau vice-président de Trump a des positions très affirmées,
19:50comme on le voit dans cette vidéo.
19:57Il veut couper les livres à Zelensky, il est contre les délires de la secte climatique, je cite,
20:02il fustige l'Union Européenne.
20:04Jean-Yves, en 2016, Vance était opposé à Trump,
20:07est-ce qu'il est le symbole de l'élargissement de cette base électorale ?
20:11D'abord, c'est un homme qui analyse, donc, il a une idée,
20:15il a une idée de ce qu'il veut faire,
20:17il a une idée de ce qu'il veut faire,
20:19il a une idée de ce qu'il veut faire,
20:21il a une idée de ce qu'il veut faire,
20:23d'abord, c'est un homme qui analyse,
20:25donc, c'est un élargissement, en quelque sorte, de sa base intellectuelle,
20:29de sa base idéologique, c'est un homme qui a analysé,
20:32à partir de son exemple d'ailleurs,
20:34le basculement de la classe populaire blanche
20:38depuis les démocrates vers les républicains,
20:43phénomène qu'on voit d'ailleurs en France,
20:45vous avez dit que c'était un peu le guigny français,
20:47la France périphérique,
20:49et là, c'est l'Amérique périphérique, d'ailleurs,
20:51la carte des Etats-Unis,
20:53tout est rouge républicain,
20:55sauf un petit bout de la côte est,
20:57et un petit bout de la côte ouest.
20:59– Voilà, France.
21:00– Ce qui est intéressant aussi quand même, on l'a dit,
21:02c'est qu'une partie de la Silicon Valley,
21:05avec Trump, mais aussi avec d'autres entrepreneurs du numérique,
21:11est en train de rompre avec les folies wokistes.
21:16– On a un autre soutien très puissant de Trump,
21:18comme vous le souvenez,
21:19puisqu'il s'agit d'un des hommes les plus riches du monde,
21:21c'est Elon Musk,
21:22qui va donner pas moins de 45 millions de dollars par mois
21:25à la campagne de Donald Trump,
21:27et décidément, en ce moment,
21:28Musk en voit valser le système,
21:30c'est d'ailleurs ce que vous disiez à l'instant, Jean-Yves,
21:32il a annoncé le déménagement de SpaceX et de X au Texas
21:36après le vote en Californie d'une loi sur la transidentité
21:39comme le relaie ici le parisien.
21:41Alors Jean-Yves, on peut se demander quand même une chose,
21:43on voit que les hommes les plus influents du monde,
21:45dans leurs domaines respectifs,
21:47Elon Musk dans les affaires,
21:49Tucker Carlson dans les médias,
21:50Donald Trump en politique,
21:52s'allient en quelque sorte contre l'État profond.
21:54Alors pourquoi les élites des États-Unis s'opposent-elles ?
21:59– Je pense qu'il y a une partie des élites
22:01qui se rend compte que le système va vers l'effondrement,
22:05que le wokisme c'est la déraison et non pas la raison,
22:09et donc il y a une prise de conscience à l'intérieur même des élites
22:14et au début de l'an, il faut savoir qu'il n'y a jamais
22:17de grand changement politique sans qu'une partie des élites
22:20se rallie à ce changement politique.
22:23Et donc c'est un élément extrêmement important
22:28auquel on assiste aux États-Unis,
22:31même si c'est le début d'un phénomène,
22:33enfin peut-être, on espère, le début d'un phénomène.
22:36– Mais le clivage serait peut-être plus simple qu'il n'y paraît,
22:39comme le montre ce tweeto,
22:41deux mondes s'affrontent, les raisonner contre les zinzins,
22:44et après avoir vu la propagande des médias
22:46contre Trump et les théories du complot sur sa tentative d'assassinat,
22:50place au Pastis de l'Info.
22:54Première pastille, l'extrême-gauche assume et revendique
22:57désormais le grand remplacement.
22:59Un média d'extrême-gauche, PHD, relaie dans une de ses émissions,
23:02avec des journalistes de Mediapart, dans l'encadré en bas à droite,
23:05une cagnotte pour soutenir le grand remplacement.
23:08L'extrême-gauche assume enfin le vouloir,
23:10le remplacement de la population de souche
23:12par une population extra-européenne,
23:14c'est ce qu'avait dit notamment Jean-Luc Mélenchon,
23:16il veut que la créolisation soit l'avenir de l'humanité.
23:19Jean-Yves, l'avantage, c'est comment les clivages sont clairs ?
23:23– Et que le constat du grand remplacement doit être définitivement admis,
23:30et il est inutile de continuer à le nier,
23:34puisque non seulement on le constate dans les faits,
23:37on le constate dans les statistiques démographiques,
23:39on le constate dans les rues,
23:41mais il est revendiqué par l'extrême-gauche,
23:47et notamment par Mélenchon qui parle du nouveau peuple.
23:50– Et sur cette même chaîne, PHD,
23:52on peut entendre le retour du discours racialiste et identitaire
23:55de la part de la gauche, écoutez.
23:59– Ben disons que je peux…
24:00– Du coup t'es bien placée pour dire quelque chose.
24:02– Ben voilà, pour dire qu'on peut trahir sa classe et sa race,
24:06pour le coup je me reconnais dans Blanche, là dont tu viens de parler,
24:10elle est plutôt moins blanche que Sophia Aram,
24:13et je dois dire que je me sens blanche comme blanche et blanche,
24:15c'est-à-dire pas très blanche.
24:16– Rouler pour le pouvoir blanc,
24:18le retour de la race dans le débat public,
24:20est-ce que ça ne serait pas la pire erreur de la gauche ?
24:22– La race, le mot a été supprimé de la Constitution,
24:25mais on n'en a jamais autant parlé depuis que le mot a été supprimé de la Constitution,
24:30parce que peut-être les faits sont têtus,
24:32et que les données d'origine sont premières,
24:36avant les données de langue, avant les données de culture qui se surajoutent.
24:41C'est le retour du réel, d'un certain point de vue.
24:46– Deuxième pastille, le vol des Français pour rembourser la dette.
24:49On commence à voir apparaître ce genre de graphique sur Internet,
24:52comparant le patrimoine financier des Français à celui de la dette.
24:55Alors c'est assez inquiétant, parce que comme l'appelle de ses vœux Sandrine Rousseau,
24:59on pourrait mobiliser l'épargne pour reprendre la main sur notre dette.
25:03Alors Jean-Yves, est-ce que vous avez un compte en Suisse pour vous en sortir ?
25:06– J'aimerais bien, j'aimerais bien.
25:09J'aime beaucoup les montagnes suisses, mais je ne connais pas les banques suisses.
25:13Je le regrette, je le regrette.
25:15– Oui, mais ce qui coûte cher par exemple,
25:17c'est de rendre baignable la Seine avec l'argent public des Français.
25:20– Alors ce qui est intéressant effectivement,
25:22c'est qu'alors que le sujet de la dette apparaît au premier plan,
25:26que le coût de la dette, c'est 40 milliards par an aujourd'hui,
25:30et qu'on pense que ce sera assez vite 80 milliards,
25:34c'est-à-dire 40 milliards de plus à trouver,
25:36on continue de dépenser et d'amuser le public,
25:40puisque, alors qu'il y a ce problème de la dette,
25:42qui est un problème aujourd'hui considérable,
25:45au fond les médias s'occupent du cirque, du cirque autour de la Seine,
25:50la baignade de Mme Gugliela Castera,
25:52la médiade de Mme Hidalgo,
25:55la médiade du préfet de la région Lille-de-France,
25:59on amuse les gens, tout ça coûte cher.
26:01– 30 euros par Français.
26:02– 30 euros par Français pour payer un bain de 5 minutes
26:07à 2-3 vedettes défraîchies, c'est quand même un peu coûteux.
26:12– Cela nous permet de faire la transition avec notre troisième pastille.
26:16Troisième pastille, cérémonie des JO, ça promet.
26:20Alors que le JO commence dans quelques jours,
26:23maintenant on monte en puissance dans ce qui nous attend,
26:26notamment avec Patrick Boucheron qui a participé à organiser la cérémonie d'ouverture.
26:30Il nous dit qu'il y aura un refus de la démonstration patriotique
26:33lors de cette cérémonie et qu'il y aura aussi,
26:37on va prôner un métissage planétaire pour déconstruire les stéréotypes.
26:41Alors, ça promet.
26:43– Ça promet, alors c'est le même esprit, mais à plus grande échelle encore,
26:48que ce qu'il y avait eu lieu en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution,
26:54qui avait été commémoré aussi sous l'angle de la République universelle,
26:58avec les tambours du Bronx, etc.
27:00Et là, c'est un peu le même esprit.
27:02Alors ce qui est intéressant, c'est qu'au fond,
27:04leur objectif c'est de faire un entier Puy-du-Fou.
27:07Sauf que le Puy-du-Fou, c'est 3 millions de visiteurs par an,
27:11ce sont des gens qui payent pour voir ça, qui payent pour aller au Puy-du-Fou,
27:16alors que là, c'est le contribuable qui va payer
27:20pour imposer un spectacle de déconstruction devant le monde entier,
27:29sans forcément avoir un grand succès,
27:32parce qu'on a l'impression que les JO, ça n'a pas vraiment démarré,
27:38ça n'enthousiasme pas encore grand monde en France.
27:41– Aujourd'hui, 3 millions de billets sont encore en vente.
27:44On a aussi droit, encore une fois, à une drag queen,
27:46et comme le souligne Destination TV,
27:48la drag queen Minima Guesté a porté la flamme olympique
27:51cet après-midi au musée Carnavalet à Paris.
27:53La flamme était juste avant, à la mosquée de Paris,
27:56et les organisateurs n'avaient pas choisi la drag queen
27:59pour porter la flamme dans ce lieu de culte.
28:01– Comme c'est curieux.
28:03– Oui c'est curieux, ça s'annonce grandiose quand même.
28:06– Oui, c'est-à-dire que tout le déplacement de la flamme,
28:11c'est des opérations de communication autour de cas particuliers,
28:18de minorités ethniques, de minorités religieuses, de minorités sexuelles.
28:25C'est une opération de propagande.
28:27C'est une opération de propagande massive.
28:32– Quatrième et dernière pastille,
28:34le gouvernement allemand censure un magazine Patriot.
28:37En Allemagne, le magazine Compact,
28:39mensuel diffusé à plus de 40 000 exemplaires,
28:41a été interdit par le ministère de l'Intérieur
28:43car il irait à l'encontre de l'ordre constitutionnel.
28:46Il s'opposait notamment surtout à l'immigration
28:49et des perquisitions ont notamment été effectuées.
28:52Le matériel de la rédaction de Compact a été saisi par la police.
28:55Jean-Yves, les Allemands sont-ils pires que la France
28:58en matière de censure des Patriotes ?
29:00– Je pense que la situation est plus difficile en Allemagne.
29:05L'Allemagne, si vous voulez,
29:07elle est héritière de trois polices politiques.
29:10Il y a eu la Gestapo, il y a eu la Stasi,
29:13et il y a, qui reprend un peu d'ailleurs le double héritage,
29:17l'Office fédéral de protection de la Constitution
29:20qui permet d'opérer des opérations d'infiltration,
29:25voire de manipulation dans les milieux
29:28considérés comme idéologiquement dangereux.
29:32Donc oui, je pense que la situation est plus dure en Allemagne qu'en France.
29:38– On arrive déjà au terme de ce numéro 500 d'Immédiat.
29:41Merci pour votre fidélité.
29:42N'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
29:44de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté.
29:47À la semaine prochaine, peut-être Jean-Yves,
29:49vous serez en vacances et sûrement à distance.
29:51– Mais il y aura toujours Immédiat, de toute façon.
29:53– On verra bien.
29:54En tous les cas, on ne se quitte pas sans le portrait piquant du jour
29:57qui sera consacré à Céline Pigalle.
30:01Céline Pigalle n'est pas la plus connue des journalistes de radio-télévision.
30:07Mais elle représente une sorte d'archétype du monde libéral-libertaire,
30:12marqué à la fois par l'intolérance, l'entre-soi et la bonne conscience.
30:16Céline Pigalle est née en 1972 dans la région parisienne, étude à Sciences Po,
30:21puis à l'école de journalisme de l'ESJ de Lille,
30:25la plus gauchiste des écoles de journalisme.
30:28Elle sera plus tard membre du conseil d'administration de l'école.
30:32Elle remporte une bourse qui lui permet de rentrer à Europe 1,
30:34service économie, correspondante à Berlin, à Bruxelles,
30:38puis rédactrice adjointe de la rédaction.
30:40Elle rejoint Canal Plus et ITélé en 2011,
30:43dont elle est évincée par Vincent Bolloré en 2015.
30:45Elle sera une des plus acharnées pour interdire d'antenne Eric Zemmour sur ITélé en 2014.
30:52La chaîne sera alors condamnée à 50 000 euros de dommages
30:55pour rupture abusive de contrat.
30:57Suis un épisode burlesque,
31:00qui illustre en partie les mœurs de certains journalistes.
31:03Elle est accueillie sur LCI, qu'elle quitte trois mois après
31:07pour rebondir à BFM TV,
31:09où elle retrouve Marc-Olivier Fogiel,
31:11qu'elle avait déjà rencontré à Europe 1.
31:14Le plus drôle, c'est qu'elle avait vertement critiqué BFM TV
31:17lorsqu'elle était sur ITélé.
31:19Elle voulait alors développer, je cite,
31:21un discours autour de valeurs
31:23pour se démarquer de la première chaîne d'information BFM TV,
31:27mêlant la recherche d'un recul
31:29contre l'immédiateté de l'information réelle
31:32et la défense d'un certain humanisme.
31:35Fin de citation.
31:36Un humanisme, un géométrie variable
31:39pour celle qui devient directrice de la rédaction de BFM TV.
31:42Le mouvement des gilets jaunes et la crise du Covid
31:44seront des chemins de croix pour BFM,
31:46accusés de suivre de trop près
31:49le discours gouvernemental.
31:51Elle se défendra maladroitement en soulignant, je cite,
31:55dans un moment aussi où on dit qu'on est en guerre,
31:59avec toute la notion de cohésion générale de la société,
32:03vous êtes rappelé au fait qu'il ne faut pas
32:05non plus trop troubler les gens.
32:07Finalement, même si on a tenté au maximum
32:11de s'extraire de tout ça,
32:13pas trop aller à rebours de la parole officielle,
32:16puisque ce serait fragiliser un consensus social.
32:20Fin de citation.
32:21Traduction.
32:22On peut mentir, pas trop, un peu,
32:25mais de bonne foi, pour conforter une parole politique.
32:29Reconnaissons à Céline Pigalle le mérite de la franchise.
32:32En février 2023, elle est nommée
32:34à la tête du réseau de radio publique local France Bleu,
32:37en lieu et place de Jean-Emmanuel Casalta.
32:40Il lui incombe de faire cesser l'érosion progressive des audiences
32:43et de mettre en œuvre le rapprochement forcé avec France 3,
32:46ce qui lui a valu d'entrer une motion de défiance.
32:49Céline Pigalle intègre du même coup
32:51le comité de redirection de Radio France.
32:53Pour revenir au renvoi d'Éric Zemmour,
32:55dit-elle, elle se justifie ainsi.
32:57Je cite.
32:58Éric a longtemps eu une lecture des événements enregistrantes,
33:01mais lors de la sortie du Suicide français,
33:03il a multiplié les provocations gratuites
33:05pour mieux vendre son livre.
33:07Je ne l'ai pas licencié par idéologie,
33:09mais par pragmatisme.
33:11Il ne respectait plus rien.
33:14Fin de citation.
33:15Explication de texte.
33:16Éric Zemmour ne respectait plus les codes
33:19du journalisme de la gauche progressiste de son milieu.
33:23Comme le chantait Guy Béart, il a dit la vérité.
33:25Il doit être exécuté de préférence par ses confrères.