Le Nouvel I-Média - Mathilde Panot traînée au tribunal, censure ?

  • il y a 5 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent sur le traitement médiatique de la mort du jeune Philippe Coopman, massacré pour une prétendue histoire de site de rencontre.
Le dossier du jour sera consacré à la tourmente que connaît La France insoumise notamment avec la convocation par la police de la députée Mathilde Panot pour apologie du terrorisme.
Les pastilles de l’info :
1) Propagande propagande : Les perles du service public
2) Les ciseaux de la censure : Fabius et le Conseil constitutionnel
3) Le coup de chapô : Nouvelle action du Collectif Némésis
4) Décryptage : La promotion de la GPA par le gouvernement ?
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Hugo Clément, un journaliste et écolo pas tout à fait comme les autres !
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Portrait piquant : Hugo Clément
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OJIM : www.ojim.fr

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Transcript
00:00♪ Générique ♪
00:21Bonjour à tous chers téléspectateurs de TV Liberté
00:24et bienvenue dans le numéro 488 d'E-Média,
00:27l'émission de décryptage des médias.
00:29Bonjour Jean-Yves.
00:30Bonjour Lucas.
00:31Aujourd'hui, dans l'image de la semaine,
00:33nous reviendrons sur le traitement médiatique
00:35du massacre du jeune Philippe Koopman
00:37tué pour une prétendue histoire de site de rencontre.
00:41Le dossier du jour, quant à lui,
00:42sera consacré à la convocation par la police
00:45de la députée France Insoumise Mathilde Panot
00:48pour apologie du terrorisme.
00:50Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info
00:53et le portrait piquant du jour qui sera consacré à Hugo Clément,
00:57un journaliste et écologiste pas tout à fait comme les autres.
01:01N'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
01:03de la partager avec vos proches,
01:05de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté, c'est important.
01:08C'est parti pour le numéro 488 d'E-Média.
01:13La météo de l'info, c'est un trou noir.
01:15Un trou noir sur une information importante.
01:19Et camouflée, dissimulée, occultée par les médias de grand chemin.
01:25Une manifestation agressive et violente
01:28d'un millier de migrants afghans dans Paris.
01:31Préoccupants, s'agissant de la nationalité,
01:35sollicitant et obtenant le plus grand nombre de titres de séjour
01:40au titre de l'asile.
01:43Sans la moindre retenue à l'égard de la France
01:46de la part de nombreux de ses bénéficiaires.
01:50C'est pour cela que les médias vous le cachent.
01:53Pour que personne ne puisse penser
01:55que le temps de la remigration est venu.
02:02L'image de la semaine, c'est le meurtre du jeune Philippe Koopman de 22 ans.
02:06Dans la nuit du 15 au 16 avril, Philippe Koopman, un jeune homme,
02:09a été tué à coups de batte de baseball et de hache
02:12à proximité d'un lycée à Grande-Synthe dans le Nord.
02:15Émotion dans le pays et des réactions indignées
02:18de la part des responsables politiques
02:19dans un contexte marqué par l'explosion de la violence
02:23commise par les jeunes de banlieue.
02:24Vendredi 19 avril, la procureure de la République de Dunkerque
02:27a fait savoir que deux jeunes suspects ont été mis en examen pour assassinat.
02:31Les deux adolescents, âgés de 15 et 14 ans,
02:34ont été placés en détention provisoire
02:36et tous deux prétendent avoir organisé un rendez-vous
02:39avec la victime via le site de rencontre coco.gg
02:42en se faisant passer pour une jeune fille mineure.
02:45Par ailleurs, le 20 avril, le journal du dimanche rélevait
02:48qu'un membre de la famille d'un des agresseurs présumés de Philippe
02:52ayant été passé à tabac dans la nuit.
02:55Eh bien, il a été placé en garde à vue cet adolescent de 15 ans
02:59qui fait lui aussi partie des meurtriers présumés de Philippe.
03:02Alors Jean-Yves, première question, quand on voit ce visage de Philippe,
03:07est-ce le visage d'un francocide supplémentaire ?
03:09Il y a de bonnes raisons de le penser.
03:11D'abord, c'est un jeune Français, un jeune Français d'origine flamande
03:15puisque le nom de Koopman, c'est tout à fait un nom de la région de Dunkerque.
03:22Alors, on n'a pas de précision sur l'origine de ces meurtriers
03:29qui sont mineurs ou de meurants,
03:31mais précisément parce qu'il n'y a pas de fuite sur les prénoms et les noms des meurtriers
03:38et compte tenu de l'endroit où a eu lieu d'ailleurs l'agression,
03:42eh bien oui, il y a de très bonnes raisons de penser que c'est un francocide, un de plus.
03:47C'est d'ailleurs pour ça que l'affaire est un peu occultée
03:52et qu'il y a une désinformation de la part des médias sur ce sujet-là,
03:56sur cette affaire-là, comme sur beaucoup d'autres.
03:58Et du point de vue du traitement médiatique, justement,
04:01on a le journal Le Parisien qui s'est particulièrement illustré.
04:04Paul Émire, on a fait un article, mais on vous explique aussitôt dans e-médias.
04:08En fait, les journalistes du Parisien ont voulu faire passer Philippe assassiné pour un pédophile.
04:14Les rédacteurs de cet article affirment que Philippe s'est rendu au rendez-vous
04:17de ses agresseurs volontairement dans le cadre du site de rencontre Coco
04:21pour rencontrer une jeune fille mineure.
04:24Alors, comme le rapporte la procureure de la République de Dunkerque,
04:27la version de l'appli de rencontre est celle des agresseurs.
04:30Elle n'est pas crédible et elle a été démentie d'ailleurs par deux témoignages des amis de Philippe.
04:36De plus, un autre homme s'est déclaré à la police
04:39comme étant celui qui aurait dû faire l'objet du guet-apens.
04:42Écoutez.
04:43C'était faux, pourquoi ils faisaient ça ?
04:44Ils m'ont sorti, c'est la res.
04:46Donc la res, entre parenthèses, ça veut dire en gros, c'est la galère.
04:50Il affirme avoir contacté la famille de Philippe,
04:52puis avoir raconté son histoire aux policiers du commissariat de Dunkerque
04:56après avoir appris le meurtre.
04:59Aujourd'hui, il dit culpabilisé, persuadé que cela aurait dû être lui.
05:03Ainsi, ce qui serait encore plus tragique, Jean-Yves,
05:05c'est qu'il y aurait erreur sur la personne.
05:08Philippe est un autre que celui qui était visé.
05:11Et ce qui est grave, en fait, dans le traitement médiatique du Parisien,
05:14c'est que cette fake news a imprimé plus de 9 millions de vues
05:18sur son tweet en dessous de l'article.
05:20Écrit notamment par Jean-Michel Décujis,
05:22Jean-Jérémy Famly et Timothée Boutry.
05:25Et lisez, par exemple, ses réactions de post sur Twitter
05:28au sujet de Philippe après cette fake news.
05:31Chaise électrique pour Philippe le pédo.
05:33Il a tué un pédo.
05:35Ils ne vont rien lui faire, Philippe.
05:36Il a donné un rendez-vous à une petite fille de 14 ans
05:38qui aurait pu être notre petite sœur.
05:39Ainsi, les contre-vérités énoncées par le Parisien
05:43ont un peu cassé la dynamique de la réinformation
05:46et l'hommage qui aurait dû être normalement rendu à Philippe.
05:49Jean-Yves, est-ce qu'il y a mensonge,
05:52manque de professionnalisme de la part du Parisien ?
05:55Très grand professionnalisme de la part du Parisien.
05:57Très grand professionnalisme dans la désinformation.
06:01Parce que cette fausse information,
06:03ils reprennent comme étant la vérité,
06:06la version donnée par les agresseurs et l'avocat des agresseurs.
06:13Ils la reprennent sans précaution, sans distance,
06:18avec un but précis qui est d'étouffer l'affaire
06:22et de salir la victime.
06:24Et ça a fonctionné d'ailleurs,
06:25puisqu'il y a eu un moment de doute
06:28parmi ceux qui s'interrogeaient sur ce crime,
06:32sur ses causes, sur la victime, sur les auteurs.
06:35Il y a eu le doute lancé par cette opération de désinformation.
06:41Ce sont des grands professionnels de la désinformation.
06:44Jean-Yves, on remarque que ces journalistes en question,
06:47qu'on a cités, n'en sont pas à leur coup d'essai
06:49en matière d'approximation et de fake news.
06:51Comme le montre le travail justement de Polémia,
06:54ces journalistes menteurs, je cite,
06:56ont déjà propagé des contre-vérités,
06:58notamment messieurs Famlet et Décujis,
07:00qui n'en sont pas leur premier bobard.
07:02Est-ce que vous pouvez nous rappeler leur passif ?
07:04Alors, Famlet a fait partie des journalistes,
07:08toujours là au Parisien, comme là,
07:11a fait partie des journalistes qui ont désinformé
07:15dans l'affaire de Crépole,
07:17en expliquant que c'était peut-être plus compliqué que ça,
07:20qu'il allait y avoir des surprises, etc.
07:23pour créer le doute sur l'agression raciste
07:29des jeunes de Romand-sur-Isère sur le bal de Crépole.
07:33Donc voilà, ça c'est pour monsieur Famlet.
07:36Alors, quant à monsieur Décujis,
07:38lui, c'est assez extraordinaire,
07:40parce que je ne vais citer que deux de ses plus gros bobards.
07:43On ne peut pas tout citer,
07:45il a un palmarès trop exceptionnel.
07:48Le premier, d'abord, c'est lors de l'affaire Mera.
07:51Vous vous souvenez de l'affaire du terroriste Mera,
07:52du terroriste de Toulouse, terroriste islamiste.
07:56Monsieur Décujis avait expliqué que c'était un néo-nazi.
08:01Voilà, carrément.
08:03Monsieur Mera, avant qu'on sache, évidemment,
08:05que c'était monsieur Mera, vous savez,
08:08on ne connaissait rien de l'auteur du crime,
08:13puisqu'il avait des gants et un casque intégral de moto.
08:17Mais ça ne fait rien, on savait qu'il était blond aux yeux bleus
08:19et qu'il était nazi.
08:21En tout cas, monsieur Décujis savait ça.
08:23Et puis alors, monsieur Décujis, il a encore été plus fort.
08:26Il a fait la une, la une du Parisien avec Dupont de Ligonnès.
08:31On a retrouvé Dupont de Ligonnès.
08:34Voilà, en une du Parisien.
08:36– C'était en 2019, ça.
08:37– En 2019.
08:38Alors, ce qui est extraordinaire,
08:39c'est qu'il continue d'opérer.
08:43Il continue d'opérer.
08:45Et comment il continue d'opérer ?
08:47Eh bien, il a, comme beaucoup de journalistes,
08:49il a des relations avec les services de police,
08:53voire les officines de police,
08:55qui lui donnent souvent des vraies informations
08:58et puis qui, de temps en temps,
09:01intoxiquent pour étouffer une affaire.
09:04Et donc là, il a rempli sa mission.
09:07Il a étouffé l'affaire.
09:10Voilà, bravo, monsieur Décujis.
09:12Si les journalistes et le Parisien étaient sérieux,
09:18ils diraient, bon, écoute Jean-Michel, ça va,
09:21ça fait plusieurs affaires où tu nous plantes,
09:24on se passe de tes services,
09:26ou on te met dans un autre service.
09:28Pas du tout.
09:29Il continue d'opérer.
09:30Donc, c'est bien de la désinformation professionnelle.
09:36– Et par ailleurs, rappelons à qui appartient le journal Le Parisien.
09:39À un proche de monsieur Macron.
09:41C'est la famille Arnaud.
09:42Alors, en tous les cas, cet énième francocide rappelle
09:45qu'être français de souche et vivre en banlieue émigrée,
09:49ce serait un véritable enfer.
09:51Comme en témoigne ce jeune.
09:52Écoutez par exemple.
09:53– Tranquille, je fais mon petit sport dehors.
09:55On me dit, salle blanc, t'as rien à foutre ici,
09:57c'est pas ta place, c'est chez nous, pas chez toi.
09:59Pssartek.
10:00On tourne dans la même cité.
10:02Ça, nous cherche la merde pour rien
10:04parce qu'on n'a pas dit bonsoir, apparemment.
10:06Attention, c'est grave.
10:07Ça nous sort un couteau.
10:08Évidemment, ils étaient trois, on était deux,
10:10sinon c'est pas marrant, et en plus avec un petit couteau, attention.
10:12– Un fait notable, c'est qu'on entend de plus en plus dans les médias,
10:15dans la parole publique,
10:16cette revendication de ce nouveau fait de société
10:21qu'est la tribalisation et le rôle de l'immigration.
10:23Par exemple, l'avocat Thibault de Montbréal.
10:25Écoutez.
10:26– Des conséquences culturelles de l'immigration
10:28sur cette explosion de violence.
10:30– C'est ce qui manque dans son discours.
10:32Pas un mot sur, en tous les cas, pas de phrase, pas de diagnostic,
10:36pas de conséquence sur l'immigration.
10:38– Sonia Mabrouk, la majorité des violences
10:42dont vous avez rappelé la litanie de la semaine dernière,
10:45ce sont des violences tribales.
10:47– Même France Info, Jean-Yves, commence à commettre des lapsus à ce sujet.
10:52Ils sont français, on fait avec.
10:54– Parce qu'on a de plus en plus de jeunes
10:56qui ont des papiers français mais qui n'ont pas le cœur en France,
10:58qui n'aiment pas notre République.
11:00– Ils sont français, on fait avec.
11:02– Ça veut dire que, oui, comme vous dites.
11:03– La vérité est sortie de manière spontanée
11:08de la part d'une journaliste de France Info.
11:12Je pense qu'elle va… France Info ou France Inter ?
11:14– France Info.
11:15– France Info.
11:16Je pense qu'elle va se faire taper sur les doigts.
11:18Il faut quand même un peu mieux maîtriser l'antenne.
11:21Elle a essayé de maîtriser l'antenne,
11:22mais là, ça n'a pas été totalement réussi.
11:25– Place maintenant à notre dossier du jour,
11:26consacré à Mathilde Panot,
11:28qui est convoquée au tribunal pour apologie du terrorisme.
11:31Nous allons nous interroger.
11:33Est-ce un recul des libertés ?
11:35Partie pour le dossier du jour.
11:40Ce mardi 23 avril, la chef de file des députés de la France Insoumise
11:44a annoncé être convoquée par la police
11:46pour apologie du terrorisme sur l'affaire du Hamas.
11:49Alors, la semaine dernière, une conférence de Mélenchon était déjà interdite,
11:53comme le rapporte ici le journal La Croix.
11:55Il semblerait que la France Insoumise soit sous le feu.
11:58Elles connaissent une chute de son ascendant moral, on pourrait dire.
12:02Et on constate qu'une partie des commentateurs
12:04se félicitent de l'envoi de Mathilde Panot au tribunal,
12:07au poste de police pour l'instant.
12:09Un exemple sous le poste de l'article du JDD.
12:11Enfin, il était temps.
12:13Ça continue, il y a beaucoup de bonnes nouvelles en ce moment.
12:16Elle doit être poursuivie et condamnée.
12:17Enfin, jouissif, les antisémites vont enfin manger la poussière.
12:20Jean-Yves, même si on n'apprécie pas forcément Mathilde Panot
12:23ou la France Insoumise,
12:24est-ce que cette judiciarisation de la politique est une bonne ou une mauvaise chose ?
12:30Non, alors effectivement, on peut être tenté de sourire et de rire
12:36à voir Mathilde Panot sous le feu de la critique, voire de la censure,
12:43parce que c'est un peu l'arroseur arrosé.
12:46Les gens de LFI passent leur temps à vouloir interdire
12:50à leurs adversaires de s'exprimer dans les facultés,
12:52passent leur temps à vouloir faire condamner par les juges
12:56leurs adversaires pour des propos, et crac, ça tombe sur eux.
13:01Donc, c'est plutôt drôle, quoi, voilà.
13:03Ça n'en est pas moins inquiétant,
13:07car, si vous voulez, la démocratie suppose la liberté d'expression,
13:15et y compris la liberté d'expression, et surtout même, je dirais,
13:19pour les idées qu'on juge tout à fait mauvaises ou condamnables.
13:25La liberté d'expression, ça n'a de sens que pour les idées contraires aux vôtres, voilà.
13:31Et donc, de ce point de vue-là,
13:33ce n'est pas une très bonne nouvelle de poursuivre Mathilde Panot,
13:38parce que ça s'ajoute à d'autres poursuites,
13:41ça ne supprime pas les autres poursuites, ça se rajoute aux autres, voilà.
13:45Mais bon, voilà, c'est l'arroseur arrosé,
13:47mais ce n'est quand même pas très bon, parce qu'il y a de plus en plus d'eau partout.
13:50– Jean-Yves, Mathilde Panot est quand même présidente de groupe,
13:53elle n'est pas simplement députée.
13:55Est-ce que vous pensez que l'immunité parlementaire, par exemple, est une bonne chose ?
13:58– Alors, il faut savoir que dans la conception traditionnelle
14:02de la démocratie parlementaire et de la démocratie représentative,
14:07et dans la conception qui a été celle de la France jusqu'à une époque très récente,
14:11les députés étaient protégés juridiquement de deux manières,
14:15par ce qu'on appelle l'inviolabilité,
14:19c'est-à-dire que tout propos tenu en tribune d'assemblée
14:23est insusceptible d'aucune poursuite, c'est l'inviolabilité,
14:27et l'immunité qui fait qu'aucune poursuite judiciaire,
14:34soit pour des propos, soit pour des actes,
14:37ne pouvait être engagée sauf levée de leur immunité parlementaire.
14:45Et ce système d'immunité parlementaire a aujourd'hui quasiment disparu.
14:50Alors on va dire, c'est très bien, il y a beaucoup de gens qui disent,
14:52c'est très bien, ils sont comme les autres, il n'y a pas de raison, etc.
14:55Non, parce que ça veut dire que le député, à ce moment-là,
14:59il est susceptible d'être contrôlé par le pouvoir exécutif, la police,
15:06le pouvoir judiciaire, et donc il perd de sa liberté.
15:11Voilà, alors vous me direz, bon, on n'aime pas Mathilde Panot,
15:15alors on rigole, oui, mais c'est un recul général des libertés,
15:20un recul général de la démocratie représentative.
15:23Je crois d'ailleurs qu'aujourd'hui, on est de moins en moins en démocratie,
15:26on est de plus en plus en post-démocratie.
15:29Mais on peut quand même se dire qu'il y a une indignation un peu à géométrie variable.
15:32On constate quand même que lorsqu'une conférence de Liade a été annulée
15:35ou Génération Identitaire dissoute, la gauche ne s'est pas émue,
15:39et a même plutôt soutenu la censure.
15:41Comme vous le rappelez d'ailleurs dans votre tweet.
15:43On a vraiment un deux poids, deux mesures dans cette indignation.
15:47Jean-Yves, la France insoumise et l'extrême gauche ont usé et abusé de cette diabolisation,
15:53notamment contre le FN autrefois, n'est-ce pas un juste retour de boomerang ?
15:56Oui, ça peut paraître comme un juste retour de boomerang,
16:00encore une fois, c'est le côté comique de l'affaire.
16:04Mais ça ne protège pas pour le reste, au contraire,
16:07parce que si on peut faire ça à la gauche,
16:09alors on peut encore aller plus loin contre la droite, si vous voulez.
16:15Donc je ne crois pas que ce soit si bon que ça.
16:21Et puis quand vous dites que la gauche a plutôt approuvé les persécutions
16:26contre les identitaires ou l'interdiction du colloque d'hommage à Dominique Wehner par l'ILIAD,
16:33oui, mais il y a eu surtout le silence à droite.
16:39Le silence des médias de droite, c'est quand même assez piquant et attristant
16:48de voir que les mêmes qui n'avaient rien à dire,
16:52pas de protestation à faire pour des interdictions
16:56sans aucune légitimité d'association ou de mouvement identitaire ou crypto-identitaire,
17:05là disent, à partir du moment où la gauche est menacée,
17:08c'est pas supportable.
17:10C'est-à-dire que génération d'identitaires et d'issus sans aucun motif,
17:15sans avoir jamais été condamnés, Figaro n'en parle pas, ou très peu.
17:22Mathilde Panot est convoquée, la gauche.
17:26Donc il y a toujours, malgré tout, il y a toujours le privilège de gauche.
17:30Mais néanmoins, de droite comme de gauche,
17:32il y a ceux qui déplorent cette judiciarisation de la politique,
17:35à l'instar de Jean-Sébastien Ferjou dans Atlantico, qui dit
17:39« Tous ceux qui se réjouissent de cette convocation d'une élue au Parlement
17:42pour un propre politique réalisent que cette judiciarisation du débat public
17:46pourrait très facilement se retourner contre eux. »
17:48On a également Paul Suzy du Figaro hallucinant de convoquer au commissariat
17:52la présidente d'un groupe parlementaire d'opposition
17:55pour s'expliquer sur la ligne politique de son parti.
17:58Un commentaire à faire ?
17:59Oui, ils ont assez raison de dire ça,
18:01mais je pense que la prochaine fois que M. Darmanin
18:07dissoudra une association identitaire,
18:10on attend qu'il monte aussi au créneau de la liberté.
18:17Alors on va les surveiller.
18:18Le recul des libertés ne serait-il pas le grand thème, en fait, de cette question ?
18:23Parce que derrière le cas particulier de Héléphy,
18:26il y a quand même ce thème plus global des lois liberticides.
18:28On en a déjà parlé dans E-Médias, souvenez-vous.
18:32On a notamment la loi Lefèvre en préparation sur la sanction des propos jugés haineux
18:37dans le domaine non public, en entreprise par exemple.
18:40Et à ce sujet, on peut saluer cette tribune de Thibault Mercier
18:43du collectif Droits et Libertés dans Le Figaro
18:46qui dénonce cette dérive orwellienne qui peut toucher tout le monde.
18:49Alors Jean-Yves, on peut penser à la France insoumise,
18:53mais ceux qui votent les lois liberticides aujourd'hui
18:56seront peut-être ceux qui les subiront demain.
18:58Alors, précisons quand même, s'agissant de la loi Lefèvre
19:01qui a été votée en première instance au Parlement.
19:03C'est-à-dire la loi Lefèvre, c'est la criminalisation des propos privés
19:07en entreprise, mais aussi dans un bar, mais aussi dans une réunion de famille.
19:14Il n'y a pas de limite.
19:16Il n'y a pas eu d'opposition.
19:20Il n'y a pas eu d'opposition.
19:22C'est-à-dire qu'aussi bien les gens de Héléphy que les gens de l'URN
19:27ne se sont pas opposés, au mieux, ils se sont abstenus.
19:32Et évidemment, il n'y a pas de raison que demain,
19:39ça ne s'étende pas, ça ne vise pas ceux qui, par prudence ou par lâcheté,
19:48n'osent pas s'opposer à ce type de loi.
19:50C'était notre dossier du jour.
19:52Place maintenant aux pastilles de l'info.
19:55Première pastille, propagande, propagande, les perles du service public.
20:00Le service public, payé par les impôts des Français,
20:03nous ont offert plusieurs petites anecdotes
20:08lors de la semaine qui vient de s'écouler.
20:10Je vous propose d'en faire le tour.
20:12Alors, toujours champion du politiquement correct et de l'entre-soi bobo,
20:16le service public organise des débats où tout le monde est d'accord.
20:20Par exemple, sur le sujet d'Ayana Kamoura et des Jeux Olympiques,
20:23le Média Destination Télé souligne
20:26« Nouvelle honteuse émission 100% à gauche hier à 19h sur le service public
20:30en société » présentée par Karim Rissouli.
20:33Tous d'accord et sans aucune contradiction pour Ayana Kamoura au JO.
20:38Écoutez cet extrait.
20:40On considère que parce qu'elle cumule tous les handicaps,
20:42la banlieue, donc le mépris de classe, la femme, donc le sexisme,
20:45la couleur de peau, donc le racisme,
20:48tout ce qu'une partie ne veut pas voir et ne veut pas accepter.
20:52Tant pis pour eux.
20:53Non mais ce n'est pas seulement une partie, c'est pour ça.
20:55Une partie importante aujourd'hui des médias quand même.
20:56Donc il faut le dire tranquillement, il y a des plateaux de télévision,
21:00aujourd'hui Nathalie, qui transmettent de l'infamie.
21:04Précisons que c'est la 5 qui est la télé bobo quoi.
21:09Dans un autre genre, on a France TV qui nous offre une série
21:12sur l'extrême droite, financée par vos impôts encore une fois.
21:15Ça fait peur, ça fait peur.
21:17Et le budget de cette série est de 2 millions d'euros.
21:19Bon, nous sommes toutes assez modestes.
21:21En effet, France TV Slash propose sa nouvelle série 9-3-bébé,
21:25son pitch après la mort de son fiancé,
21:27un policier infiltré dans un groupe d'extrême droite,
21:30Laila doit se reconstruire.
21:32Réalisée et coproduite par Abdelmalik, écrite par sa femme Walen.
21:36Regardez un petit extrait de cette série.
21:37Ah d'ailleurs en parlant de ça,
21:39c'est pas les fils de putes du bloc identitaire ?
21:41Je les ai vus à la manif la dernière fois.
21:43Ah ouais, t'es sûr ?
21:45Tu sais quoi, j'en suis sûr.
21:46Oh les fachos, on se balade !
21:49On se la raconte moins sans ses potes SS.
21:58Alors Jean-Yves, peut-être qu'on va voir un personnage fictif qui vous représente ?
22:02Écoutez, je ne pense pas.
22:03En tout cas, je ne suis pas tout à fait apte au combat de rue.
22:05Je vous rassure tout de suite.
22:07Mais autre exemple à la fois à la radio, avec France Inter,
22:12qui est encore relevé par le compte xDestinationTV,
22:15que nous vous invitons à suivre, qui est vraiment très intéressant.
22:18Hallucinant, 9h actuellement sur France Inter,
22:20un débat entre Jean-Michel Apathy et Pablo Piovivien, animé par Nicolas Demorand.
22:25Ils sont d'accord sur tout, c'est la faute encore de l'extrême droite.
22:29L'extrême droite, attention, prononcez correctement, l'extrême droite.
22:35Pour autant, la patronne de France Inter, Adèle Vendrette, est fière d'elle,
22:39en déclarant, trop macroniste, trop libérale, trop à droite, trop à gauche.
22:43Chacun voit France Inter par le bout de sa lorgnette.
22:46L'effet est que nous sommes une radio progressiste, nous dit Adèle.
22:50Alors Adèle Vendrette, sur France Inter, toujours elle, déclare,
22:53nous avons décidé de ne pas donner la parole à des personnes
22:57qui contesteraient la cause écologique.
23:00On a pris les mêmes précautions pendant le Covid.
23:02Écoutez.
23:03En ce qui concerne, par exemple, le réchauffement climatique et la cause écologique,
23:07de ne pas donner la parole à des personnes
23:09qui contesteraient le fait même du réchauffement climatique.
23:13C'est un engagement.
23:14C'est un engagement de Radio France au nom d'une valeur
23:17qui est à la hauteur de la mission qu'on doit accomplir.
23:19Oui, et même chose à la France Télévisions.
23:21Ça n'est pas du blacklisting de personnes en particulier.
23:23Je pense qu'on a pris les mêmes précautions pendant le Covid.
23:25Ce qui est intéressant aussi, c'est que la journaliste de France Télévisions
23:29rajoute, on fait la même chose à France Télé.
23:32Adèle Vendrette, directrice de France Inter,
23:34affirme qu'avec l'argent public,
23:36elle pratique une censure justifiée pour l'intérêt général.
23:40Pourtant, j'arrive par idéologie,
23:42cette personne ne desservirait-elle pas l'intérêt général ?
23:45Alors, l'intérêt général, c'est la diversité de l'opinion, pour deux raisons.
23:49D'abord, parce que les gens qui regardent, qui payent leurs impôts,
23:53ils ont des opinions diverses.
23:54Ces opinions diverses doivent être représentées.
23:56Et ensuite, et ensuite, c'est presque le plus important,
23:59on ne peut accéder à la vérité que par la confrontation des opinions.
24:04Alors, je vais prendre les exemples que cette dame, elle parle du Covid.
24:09Pendant le Covid, ils ont repris intégralement la thèse officielle.
24:14Un, le confinement, c'est bien.
24:16Deux, le vaccin, ça n'a pas d'effet secondaire,
24:20y compris pour les jeunes et pour les enfants.
24:23Trois, le vaccin protège de la contagion.
24:29C'est-à-dire qu'il se vante d'avoir propagé des fausses informations.
24:34Et ce qui est extraordinaire, c'est qu'elle s'en vante trois ans après.
24:38À l'époque, à vrai dire, on pouvait douter, on pouvait ne pas savoir.
24:44Aujourd'hui, on sait, et bien elle persiste.
24:47Au fond, elle dit, nous avons désinformé,
24:49parce que c'était de la désinformation.
24:52La même chose, elle parle du réchauffement climatique.
24:55Dans le réchauffement climatique, il y a deux éléments.
24:58Il y a le réchauffement lui-même et il y a l'origine, anthropique ou non.
25:03Là aussi, elle veut imposer un dogme, comme la femme de France Télévisions,
25:10parce que sur France Télévisions, ils ont une série,
25:13enfin après le journal télévisé, qui s'appelle Météo-Climat,
25:17où on mélange deux choses très différentes,
25:19à savoir la météo qui varie tous les jours
25:22et le climat qui s'inscrit dans le temps long.
25:25Bon, et donc on a une désinformation.
25:27Alors, d'où elle vient ? D'où elle vient, cette femme ?
25:30Alors, c'est fabuleux, parce que c'est vraiment l'hyper-entre-soi.
25:34C'est la compagne de M. Raphaël Antoven,
25:38qui est aussi un grand seigneur des médias,
25:41qu'on voit partout répandre la bonne parole conformiste,
25:46la bonne parole conformiste sur l'Ukraine,
25:48sur la guerre ukraino-russe ou otano-russo-ukrainienne,
25:55la bonne parole sur le Covid,
25:58la bonne parole sur le climat.
26:01C'est l'entre-soi conformiste, voilà.
26:04Avec l'argent des contribuables.
26:08Pour rappel, la dotation attribuée de l'État à Radio France
26:12pour l'exercice 2024 est de 644 millions d'euros.
26:16Oh bon.
26:18Ça va ? Ça va.
26:19Et combien pour TV Liberté ?
26:21Eh bien évidemment, pas de subventions, pas de publicité,
26:25mais nous avons besoin, chers amis, de vos dons,
26:28parce que nous ne vivons que des dons de ceux qui nous regardent
26:32et qui nous soutiennent.
26:33On n'a pas l'impôt.
26:35Voilà.
26:35Donc vous payez l'impôt, mais vous pouvez en payer moins,
26:38parce que si vous donnez, vous avez droit à une déduction fiscale.
26:41C'est pour ça que le slogan de TV Liberté,
26:43nous, c'est vous.
26:46Deuxième pastille, les ciseaux de la censure.
26:50Fabius et le Conseil constitutionnel,
26:52alors les prétendus sages du Conseil constitutionnel,
26:55n'aiment pas beaucoup la démocratie.
26:57Et se drapant dans la vertu juridique,
26:59ils empêchent la volonté du peuple français de s'exprimer
27:02au nom de l'État de droit.
27:04Et pour rappel, alors que le PS pèse moins de 2% dans les suffrages,
27:08les anciens ponts de ce parti contrôlent le Conseil constitutionnel,
27:13le Conseil d'État et la Cour des comptes.
27:15Alors, Laurent Fabius, là encore démontré sur LCI,
27:18au micro de Darius Rochebas, écoutez.
27:21Ce qui compte, c'est le droit.
27:22Le Conseil constitutionnel, c'est le rempart de la Constitution et du droit.
27:28Et c'est précisément parce qu'il est ce rempart
27:30que parfois il est une cible.
27:32Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel,
27:34nous dit donc que le Conseil constitutionnel est le rempart de la Constitution.
27:39Aujourd'hui, il est la cible du RN,
27:41parce qu'on veut menacer l'État de droit.
27:44Jean-Yves, que pensez-vous des propos de Laurent Fabius
27:46et faut-il conserver ce Conseil constitutionnel ?
27:49Je ne crois pas.
27:51Je ne crois pas parce que le Conseil constitutionnel,
27:55il fait ce qu'il ne devrait pas faire
27:58et il ne fait pas ce qu'il devrait faire.
28:00Qu'est-ce qu'il devrait faire dans la Constitution de 1958,
28:03telle que voulue par le général de Gaulle ?
28:05Il devrait contrôler la séparation entre le domaine de la loi
28:09et le domaine du règlement.
28:10C'est-à-dire éviter que les lois ne soient trop bavardes
28:13et ne rentrent dans les détails,
28:14parce que ça, c'est le domaine du règlement.
28:16Il ne le fait pas.
28:18Il ne le fait pas.
28:19Par contre, il sommelle de dire
28:23« telle loi est contraire à ce que je considère
28:27comme un principe à valeur constitutionnelle »,
28:31ce qu'il a lui-même déclaré,
28:35c'est-à-dire qu'au fond,
28:37il traduit en normes juridiques une idéologie.
28:41Voilà.
28:42Et donc, il n'y a aucune légitimité à cela
28:46et je pense que la question de l'existence du Conseil constitutionnel,
28:51aujourd'hui, à l'éposé,
28:53il faudra choisir entre le Conseil constitutionnel et la démocratie.
28:58Troisième pastille, c'est un coup de chapeau.
29:00Nouvelle action du collectif Nemesis.
29:02Alors, on parle beaucoup du collectif Nemesis dans l'immédiat,
29:04mais c'est parce qu'il faut saluer leur courage,
29:06leur sens de l'initiative.
29:08Alors, le collectif dirigé par Alex Cordier était présent à Sciences Po Paris
29:12pour protester contre la venue de Jean-Luc Mélenchon.
29:15Regardez une vidéo de leur action.
29:28Et médiatiquement, la présidente de ce collectif était présente sur CNews
29:32pour raconter un petit peu comment ça s'est passé.
29:34Écoutez également.
29:35Et on a été confrontés, en effet, à des jeunes,
29:38extrêmement vile relents, des jeunes de la France insoumise,
29:40mais pas qu'eux, il y avait aussi des jeunes d'associations pro-Palestine
29:44qui étaient là pour venir écouter Mélenchon.
29:47Ce n'étaient même pas des étudiants de Sciences Po
29:49et qui étaient d'une extrême violence à notre égard,
29:52tout simplement parce qu'on a remis en question le fait
29:54qu'au sein de la France insoumise, on ne reconnaisse pas,
29:56ou on ait du mal à reconnaître d'abord les viols du Hamas
29:59et le Hamas comme association terroriste.
30:01Et nous, c'est quelque chose qui nous gêne.
30:03Alors, Jean-Luc, nous avons abordé le sujet de Mélenchon
30:05et de la France insoumise dans ce numéro d'immédiat.
30:08Mais que pensez-vous de l'action du collectif Nemesis pour le coup ?
30:11Et est-ce normal que Mélenchon soit un peu le seul
30:13à pouvoir se produire dans une université comme Sciences Po ?
30:16Alors, le vrai problème, c'est effectivement l'utilisation des universités
30:22comme lieu de campagne électorale.
30:26Et donc, où on admet que les universités soient des lieux de campagne électorale
30:31ou d'information, à ce moment-là, on l'admet pour tout le monde.
30:34C'est-à-dire Mélenchon à Sciences Po, pourquoi pas ?
30:37Mais à ce moment-là, il faut aussi Bardella, il faut aussi Bellamy,
30:42il faut aussi Marion Maréchal, par exemple.
30:46Ou alors, il y a une vraie rupture d'égalité dans les campagnes électorales.
30:54Je dois dire que les universités, c'est précisément l'endroit
30:58où il devrait y avoir la plus grande liberté d'expression,
31:00puisque c'est ce qu'on appelait les libertés académiques.
31:04Je crois qu'on pourrait peut-être encore en parler, mais à l'imparfait.
31:11Quatrième pastille, décryptage.
31:13Est-ce que le gouvernement promeut la GPA ?
31:16C'est la question.
31:17Et comme le rapporte ici le journal Le Parisien,
31:19le designer français Simon Porte Jacquemus et son compagnon Marco Maestri
31:23sont devenus, je cite, « papa de jumeaux »,
31:25une petite fille et un petit garçon, prénommés Mila et Son,
31:30nés le 20 avril dernier.
31:32Alors, même Jean-Yves, avec tout l'amour du monde,
31:35on sait que deux hommes ne peuvent pas avoir d'enfants ensemble.
31:38La question, c'est est-ce qu'ils ont fait appel à une GPA ?
31:41Et c'est un peu le sujet que Reconquête et Marion Maréchal
31:44ont mis sur la table en commentant « Où est la maman ? ».
31:47Alors là, c'est formidable, parce que le tweet de Marion Maréchal,
31:52quatre mots, six millions de vues.
31:57Tellement la question était forte,
32:01car derrière la question « Où est la maman ? »,
32:05il y a une prestataire de service qui a loué son ventre
32:10pour qu'on y implante deux ovules de sexes différents.
32:16Enfin, c'est un marché, c'est la gestation pour autrui,
32:20c'est-à-dire la commercialisation du vivant et une nouvelle forme d'esclavage.
32:26Donc la question de Marion Maréchal, elle était extrêmement forte.
32:32Comme le rapporte le JDD, il y a eu plusieurs réactions politiques,
32:36notamment de la France Insoumise, du Rassemblement National,
32:39mais aussi des membres du gouvernement,
32:41tels que la ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique,
32:44je ne sais pas encore quel est ce ministère,
32:45et porte-parole du gouvernement Prissat-Eveneau,
32:48qui nous dit « Cette homophobie décomplexée est hallucinante ».
32:51Ou encore l'ancien ministre homosexuel revendiqué Clément Beaune,
32:55jamais la dernière pour un propos dégueulasse sur une famille et des enfants.
33:00Jean-Yves, ce chantage à l'homophobie est-il fait pour faire oublier
33:06que la GPA est pour l'instant interdite en France ?
33:09Le chantage à l'homophobie, comme le chantage au racisme,
33:12le chantage à tout ce qu'on veut, ça a pour but d'interdire l'expression.
33:18Et donc, en rappelant une évidence quand même absolue,
33:23à savoir qu'effectivement, pour avoir un enfant, il faut une femme,
33:26et que deux hommes ne peuvent pas faire d'enfant, une évidence absolue.
33:30Et une deuxième évidence, c'est que la GPA aujourd'hui est interdite en France,
33:34qu'elle vient d'être, d'ailleurs, condamnée par un vote au Parlement européen.
33:41Eh bien, on veut interdire à Marion Maréchal de dire cela,
33:45avec l'argument « homophobie, homophobie, homophobie ».
33:50Eh bien, c'est précisément la responsabilité d'un homme politique
33:54ou d'une femme politique que de transgresser les interdits
33:58quand il s'agit de faire progresser le débat d'opinion
34:04et interdire, empêcher une dérive toujours plus scandaleuse.
34:13On arrive déjà au terme de ce numéro 498 d'Immedia.
34:17Merci à tous pour votre fidélité.
34:18N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos amis,
34:22de la commenter, parce qu'on lit vos commentaires.
34:24Et on passe désormais au portrait piquant du jour,
34:27qui est consacré à M. Hugo Clément,
34:30un journaliste et écolo pas tout à fait comme les autres.
34:34Vous allez le voir.
34:36Parlons écologie et journalisme à succès,
34:40avec Hugo Clément, un écolo pas tout à fait comme les autres.
34:44Visage lisse et allure de genre idéal,
34:47le journaliste vedette ressemble à s'y méprendre à son ami Martin Weil.
34:52Chroniqueur sur France Inter, animateur sur France 5,
34:56rédacteur en chef de Vaquita, un média en ligne,
34:59il s'est imposé, à moins de 35 ans,
35:02comme le visage de la protection de l'environnement.
35:05Parcourant le monde tel un Tintin végétarien,
35:07il s'emploie à dénoncer les abus des multinationales
35:11et les traditions archaïques en matière de bien-être animal.
35:15Sa proximité avec certaines ONG,
35:18qui peut parfois faire douter de sa déontologie,
35:22en fait un militant écologiste de premier ordre.
35:25En acceptant de débattre d'écologie avec Jordan Bardella en avril 2023,
35:30il a franchi la ligne rouge pour la presse libérale-libertaire,
35:35qui y a vu un véritable crime.
35:37Il naît en 1989 à Strasbourg.
35:40Ses parents, tous deux professeurs d'université,
35:42s'installent plus tard dans une banlieue de Toulouse.
35:45Baccalauréat en poche, il intègre Sciences Po sans décrocher de diplôme.
35:49Puis il rallie la plus gauchiste des écoles de journalisme,
35:53le SJLil, dont il sort diplômé en 2012.
35:57Étudiant, il pige déjà, pour La Dépêche, 20 minutes ou même le Midi libre.
36:03En 2012, il remporte la bourse Jean d'Arcy,
36:06qui lui ouvre la voie à France Télévisions, où il restera 3 ans.
36:10À partir de 2015, il rejoint Canal+, l'équipe du Petit Journal.
36:14Il ralliera l'année suivante TMC,
36:17pour participer en tant que chroniqueur à Quotidien.
36:20Dans des conditions un peu houleuses,
36:22il cesse sa collaboration avec Quotidien et rejoint l'écurie Combini.
36:27Ce nouvel acteur sur le marché de l'information,
36:30mis sur des vidéos courtes, la grèche prend.
36:33Et le journaliste dévoile ses convictions en signant des reportages
36:38qui lui tiennent particulièrement à cœur.
36:402019, c'est le retour sur France 2, où il a carte blanche
36:44pour animer des enquêtes consacrées à l'environnement.
36:47En 2023, il fonde son propre média, Vaquita,
36:51dont les thèmes sont, sans surprise,
36:52environnement, féminisme, cause animale, précarité.
36:57Parmi les investisseurs, il y a du beau monde.
36:59François Pinault, Xavier Niel, Mathieu Pigasse.
37:02Même s'il confesse une affinité idéologique avec le député Émeric Caron,
37:08dont il dit partager beaucoup d'idées,
37:10il déplore, je cite,
37:18Il en va de même pour les écologistes radicaux,
37:20dont, selon lui, la violence décrédibilise complètement le mouvement.
37:26Végétalien, proche de l'association L214,
37:31Hugo Clément n'a pas que des amis,
37:32ce qui lui vaut parfois des menaces de mort.
37:35Les chasseurs, les pêcheurs, les éleveurs,
37:38les amateurs de viande rouge sont ses cibles favorites,
37:41sans oublier les musulmans qui égorgent les moutons sans étourdissement.
37:45Auteur à succès, parfois surnommé Ego Clément,
37:50il suscite engouement ou détestation.
37:53Acceptant de participer à un débat organisé par Valeurs Actuelles
37:57avec Jordan Bardella,
37:59il s'est fâché avec nombre de ses anciens amis.
38:02Reconnaissons-lui de la constance dans ses engagements
38:05et aussi une bonne dose de courage.
38:08Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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