Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur l'information révélée par le journal L'Express, ou son ancien directeur, Philippe Grumbach était un agent du KGB.
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00:00 Et Europ1.
00:02 Europ1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:09 On va être avec Lilié pour parler de la seule façon d'aimer,
00:13 chez Fayard, mais vous reconnaissez la musique originale de James Bond.
00:19 Pourquoi ?
00:22 Parce que sommes-nous entourés d'espions ?
00:24 Êtes-vous un espion ?
00:25 Vous-même, peut-être, je ne sais pas.
00:27 Un journaliste de la magazine L'Express a révélé que son ancien directeur, Philippe Grimbard,
00:31 était en fait un agent du service KGB, des services secrets russes à l'époque de l'Union soviétique.
00:35 Et il faut bien comprendre que Philippe Grimbard était une figure absolument incroyable de nos métiers.
00:41 C'est un journaliste brillant, mais aussi manifestement un traître à la France,
00:45 qui pendant 35 ans a émergé au KGB.
00:48 Son entourage intime a confirmé cette relation occulte à L'Express.
00:52 Il était pourtant proche de Mitterrand, de Giscard, il a été à l'insu de tous.
00:56 Un des plus grands espions soviétiques de la Ve République.
01:00 D'où cette question que nous nous posons.
01:02 Sommes-nous entourés d'espions ?
01:04 Et on est avec Alain Bauer, qui est professeur de criminologie au CNAM,
01:07 que vous connaissez Alain Bauer. Bonjour M. Bauer !
01:09 - Bonjour ! Bonjour à Didier Barnevillien surtout !
01:12 - Bonjour Alain !
01:13 - Ah, c'est gentil pour moi, je pensais que vous l'étiez.
01:15 - Bah j'adore Alain !
01:16 - Et puis pour Gérardine, pour vous.
01:17 - Non mais on se connaît depuis quelques temps.
01:18 - Je profite, Pascal, je profite de saluer Didier Barnevillien.
01:22 - Bon, je blague.
01:23 D'abord, ça vous a surpris ?
01:27 - Pas du tout, non.
01:28 Les archives Mitrokine, qui sont à l'origine de ces éléments,
01:31 sont bien connues depuis les années 90, au moment où il est passé à l'Ouest.
01:37 D'abord, il a essayé de vendre ses notes.
01:39 Ce ne sont pas des photocopies de documents avec un petit minox,
01:43 comme on en avait vu dans les films, c'est des notes manuscrites,
01:45 20 000 pages, qu'il a transitées au service britannique, au MI5,
01:52 au MI6, au MI5, après avoir tenté de les filer à la CIA, qui n'en a pas voulu.
01:58 Il a fallu deux années pour les décrypter.
02:01 Et au milieu des années 94-95, ces notes ont commencé à être diffusées un peu partout,
02:06 par les services britanniques, auprès de leurs alliés.
02:09 Alors certaines oui, certaines non.
02:11 Et puis dans les années 95, les Français ont compris ce qui leur arrivait,
02:16 pour beaucoup de dossiers.
02:17 Le dossier Fromentin, au cas d'un enchaîné, le dossier Hernu,
02:21 quelques autres.
02:22 Et donc ça n'est pas une immense surprise.
02:24 Et les archives ayant été finalement déclassifiées en 2014,
02:28 dix ans après la mort de M. Mitrokine,
02:30 les chercheurs commencent aujourd'hui à diffuser ce qui n'était pas totalement connu.
02:35 - Alors Philippe Grimbach se cachait derrière l'alias Brock.
02:40 Il est décédé en 2003, il avait 79 ans.
02:43 Il a occupé des fonctions de rédacteur en chef de 56 à 60,
02:46 avant de devenir le directeur de la rédaction en 74 de L'Express.
02:50 Je le répète pour ceux qui n'ont pas connu cette période,
02:52 c'est vraiment une figure très importante et de la vie intellectuelle parisienne
02:56 et du monde du journalisme.
02:57 Mais qu'est-ce qu'il donnait comme informations ?
03:00 - D'abord les journalistes, comme vous le savez,
03:03 peuvent avoir des sources, des confidences.
03:05 Et surtout lui, c'était plutôt un homme d'influence.
03:08 Dans ce qui est indiqué dans les archives en question,
03:11 en fait il donnait des vraies ou des fausses informations aux uns,
03:14 pour essayer d'empêcher des alliances, de mettre en question des relations.
03:22 C'était plutôt Zizanix que l'agent secret.
03:25 Par ailleurs, il a aussi été membre d'institutions,
03:29 il a été à la haute autorité de la communication audiovisuelle, je crois.
03:32 Donc il n'était pas qu'un journaliste,
03:35 il était un homme d'influence avec beaucoup d'influence.
03:37 Je crois qu'il diffusait plus de fausses informations
03:39 qu'il nous rapportait de vraies informations,
03:41 mais suffisamment pour être très bien payé par les Russes,
03:45 parmi les 10 agents les mieux payés en France à l'époque.
03:48 - Alors justement, la motivation, c'est des motivations, j'ai envie de dire politiques,
03:52 ou c'est une motivation uniquement financière ?
03:54 Est-ce que vous avez idée de l'argent qu'il recevait ?
03:56 - Alors l'idée, elle a été donnée, je crois,
03:59 à l'équivalent à peu près de 300 000 euros en francs de l'époque.
04:04 - Sur toute la période ? Sur 20 ans ou 30 ans ?
04:08 - Au début, ça c'est ce qu'on sait de ce qui a été retrouvé des notes Mitrokhin.
04:14 - Et on est payé comment dans ces cas-là ? On est payé en virements ?
04:18 - Avec des jolis petits billets donnés dans des petites enveloppes,
04:22 ou plutôt moins grandes d'ailleurs.
04:23 - Comme dans les films, c'est John le Carré, c'est Philby.
04:26 - Ah ben c'est exactement ça, oui.
04:28 John le Carré n'a jamais été aussi près de la vérité,
04:31 parce que c'est un ancien agent qui raconte dans un roman ce qu'est la réalité.
04:35 Mitrokhin, c'est l'archiviste du KGB qui organise le déplacement
04:40 de l'ancien siège de la Lubyanka au nouveau siège de Yasenovo.
04:43 Et donc pendant 10 ans, il va livrer des centaines de milliers d'archives,
04:47 et il prend des notes.
04:48 Et donc dans ces notes, il y a une partie sur la France,
04:51 une partie sur l'Angleterre, une partie sur l'Italie, une partie sur l'Inde,
04:54 et évidemment une grosse partie sur les États-Unis.
04:56 Et donc on sait une partie des choses, mais il ne prend pas tout en notes,
05:01 parce qu'il n'en a pas les moyens.
05:03 - Arnaud Bauer, vous qui êtes une personnalité particulière,
05:05 qui parlez au président de la République et au pluriel,
05:08 qui avez été un moment des fonctions importantes dans la franc-masonnerie,
05:13 puisque vous étiez grand maître,
05:15 est-ce que vous-même, j'imagine, vous avez été abordé pour être espion ?
05:18 Alors vous ne me direz pas si vous avez répondu oui ou non,
05:20 mais j'imagine qu'un homme comme vous est capable de donner des renseignements.
05:25 Donc est-ce que certains pays sont venus vers vous ?
05:30 - Alors moi je fais plutôt l'inverse,
05:32 je forme ceux dont la mission est de détecter les espions des autres
05:36 et d'analyser les renseignements et les informations.
05:40 Donc à une exception près,
05:42 quand j'étais un modeste vice-président de la Sorbonne
05:45 avec un attaché d'ambassade tchèque qui a fait quelques approches,
05:50 visiblement j'ai été considéré comme pas particulièrement réceptif.
05:54 - Bon, on va marquer une pause,
05:56 et je ne sais pas, peut-être que dans le monde de la chanson il y a des espions,
06:00 on ne sait pas.
06:01 - Je le sais, mais franchement moi je suis tombé de l'armoire
06:03 quand j'ai entendu ce nom-là.
06:05 Je ne voulais pas croire que c'était le vrai,
06:07 parce que je me souvenais d'avoir lu des éditoriaux dans l'Express et tout ça.
06:13 Je me disais "c'est possible que ce soit lui ?"
06:15 - Une pause, notre ami Olivier Guénèques, je le subsonne d'être un espion.
06:20 - Il a une tête en tout cas.
06:22 - Mais oui, parce que je trouve qu'il a tout de l'espion,
06:26 parce qu'on peut le prendre vraiment pour quelqu'un de normal, si j'ose dire.
06:32 - Alors, en fait, on va encore réaliser.
06:34 - Et ça c'est une couverture merveilleuse,
06:36 cette couverture de légèreté, j'allais dire de naïveté qu'il a.
06:39 - Rien que ses vêtements sont suspects.
06:41 - Ça c'est sûr qu'une chemise en nylon, je suis d'accord avec vous.
06:46 - Il a encore une bonne répartie Didier, dis donc.
06:48 - Non, non, ça va, non, non, non.
06:50 - Vous avez vu comment il vous traite.
06:51 - Non, pardon.
06:52 - Mais c'est dingue.
06:53 - Mais franchement.
06:54 - C'est le vrai, ça se filme.
06:56 - Bon, 12h14, vraiment c'est passionnant ce sujet
07:00 et notre ami Alain Bauer reste avec nous pendant quelques secondes encore.
07:04 - Ah, il est parti, mince.
07:05 - Je vais le rappeler, je vais le rappeler.
07:06 - Non, il avait dit l'essentiel.
07:08 - On sera avec François, qui pense qu'il y a des espions partout.
07:10 - Ah, ben alors on va être avec François.
07:12 - François de Deauville.
07:14 - Mais c'est marrant parce qu'en fait, c'est des structures,
07:17 j'allais dire, de méfiance, pour ne pas employer un autre nom ou mot,
07:22 par rapport au monde, d'imaginer qu'il y ait des espions partout.
07:26 Moi, je ne pense pas qu'il y ait des espions partout,
07:28 mais on en parle dans une seconde.
07:30 - Vous écoutez Pascal Froid et vous de 11h à 13h sur Europe 1.
07:33 - Appelez Pascal Froid au 01-80-20-39-21.
07:37 - Il est midi 18h, bienvenue sur Europe 1, Pascal Froid et vous la suite,
07:40 c'est dans moins d'une minute, on parle espionnage avec vous aussi,
07:43 vos réactions, 01-80-20-39-21, à tout de suite sur Europe 1.
07:47 - 11h, 13h.
07:49 - Pascal Froid sur Europe 1.
07:51 - Peugeot.
07:53 - Vous êtes au volant de votre utilitaire et vous réalisez que votre planning
07:56 est aussi chargé que votre véhicule.
07:58 Vous vous dites que c'est le bon moment pour vous offrir les services
08:00 d'un nouvel équipier, un utilitaire plus adapté au rythme de vos journées,
08:04 mais que le bon moment, c'est maintenant, pas dans 6 mois.
08:07 - Chez Peugeot, pas besoin d'attendre pour compter sur un pro.
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08:16 Rendez-vous en point de vente et sur professionnel.peugeot.fr
08:19 dans la limite des stocks disponibles.
08:21 - Carrefour.
08:23 - Quand vous me dites... - Il faut soutenir la pêche française, monsieur.
08:26 - Mais tout à fait, et plus que jamais.
08:28 C'est d'ailleurs pour ça que le bon plan du week-end,
08:30 c'est les coquilles Saint-Jacques issues de la pêche française
08:33 à 5,29 euros le kilo seulement.
08:35 - Ah bah alors là, je dis bravo.
08:37 - Et c'est jusqu'à dimanche chez Carrefour et Carrefour Market.
08:40 Carrefour, on a tous droit au meilleur.
08:42 Pecten Maximus, pêché en Atlantique Nord-Est.
08:44 Détails sur carrefour.fr.
08:46 - Europe 1.
08:48 - Et prôlez-vous.
08:50 - Vous avez pas connu ça ?
08:57 - Mission impossible.
08:59 - Vous avez pas connu ça ?
09:01 - J'étais gosse. - Je connais très bien Tom.
09:03 - Tom ? - Tom Cruise.
09:05 - C'est pas Tom Cruise ?
09:07 - Ah oui mais... - Ah il y a aussi la série.
09:09 - C'est le générique de "Bonjour Monsieur Phelps".
09:12 - Il ouvrait une enveloppe à chaque fois.
09:15 "Bonjour Monsieur Phelps, cet homme que vous voyez,
09:18 c'est Didier Barbe-Livière.
09:20 Il est agent soviétique et il a cambriolé
09:23 la semaine dernière à la place Vendôme."
09:25 Alors il y avait une petite série, puis à la fin...
09:28 - Il rentrait d'un cabine téléphonique.
09:31 - Exactement. - Et après ce message...
09:33 - S'autodétruira. - Bah oui, c'est ça.
09:36 - C'était le générique, c'était le début de l'émission.
09:39 Et après il faisait la mission.
09:41 - D'accord. - Je sais pas, c'est pas l'allochiffrine.
09:44 - C'est exactement l'allochiffrine.
09:46 - C'était Monsieur Phelps. - C'est lui ?
09:48 - Je crois qu'il s'appelait Peter Graves.
09:50 - Oui, Peter Graves, l'acteur principal.
09:53 - Et il y avait quelqu'un qui s'appelait Barnet dedans,
09:56 parce que c'était une équipe Mission Impossible.
09:58 - Phil Barnet ? - Pas Phil Barnet.
10:00 - Oh, merde !
10:02 - Oh là là !
10:04 - Mais c'est pas possible !
10:06 - Ils sont déchaînés, les anglo-britis.
10:08 - C'est des plaisanteries de garçons de main
10:11 qu'il fait en permanence.
10:13 - C'est un humour de garde champêtre qu'il a.
10:16 - Ah, je sais, j'en peux plus !
10:18 - Franchement, c'est pas possible.
10:20 Bon, François !
10:22 - Oui ? - Bonjour.
10:24 Vous vous êtes persuadé qu'il y a des espions partout ?
10:26 - Bien naturellement, c'est-à-dire ?
10:28 - Bien évidemment, il y a des espions partout.
10:31 Vous-même d'ailleurs, vous êtes un espion du KGB, par définition.
10:34 Je vous ai vu.
10:36 - C'est des espions comme les Chinois.
10:38 On est en train de se diriger vers un régime communiste,
10:40 c'est-à-dire qu'on pourra plus payer autrement
10:42 et qu'en fait, ils sont obligés d'être fichés avec la carte bleue.
10:44 On a l'intelligence artificielle,
10:46 on aura des robots devant vous continuellement.
10:50 Il y a des caméras dans les villes.
10:52 - Ah oui, on est espionné, mais là, c'est vrai que vous avez raison.
10:55 Par exemple, le portable, aujourd'hui,
10:57 permet de ce qu'on appelle "borner"
10:59 et on voit bien, lorsqu'il y a des affaires criminelles,
11:01 ceux qui sont retrouvés parfois,
11:04 c'est parce que leur portable a été borné quelque part.
11:06 Ça, je suis d'accord avec vous, mais bon,
11:08 ça, c'est le monde technologique qui est un espion.
11:10 Je pensais que vous alliez me parler de personnes physiques.
11:13 - Ah non, mais attendez, ils n'ont pas besoin.
11:15 Ils sont dans les bureaux avec le synthétisme que vous avez,
11:17 votre téléphone que vous avez en main.
11:19 Ils savent que vous êtes à un mètre près.
11:21 Alors, ils n'ont pas besoin de bouger sur le terrain.
11:23 - Laissez entendre l'auditeur.
11:25 - Non, justement, François n'appelle pas par hasard,
11:27 il appelle par anneau, les garçons.
11:29 - Ah !
11:31 - C'est Fabrice qui vous l'a donné, celle-ci ?
11:33 - Ah ben, c'est de les voir, moi, ils m'entraînent.
11:35 - Non, mais sérieusement, la question de l'ami Barbelie
11:39 vient juste. Est-ce que vous êtes un peu parano ?
11:41 - Ben, je ne suis pas parano du tout.
11:43 C'est une réalité.
11:45 Pourquoi voudriez-vous que je sois parano ?
11:47 - Pourquoi vous voulez que je sois parano ?
11:49 - Il y a 900 millions de Chinois,
11:53 les Chinois, vous savez.
11:55 - Mais pourquoi les Chinois ?
11:57 - Ben, attendez, ils payent tous avec leur téléphone,
11:59 ils n'ont même plus de billet.
12:01 - Mais quel rapport avec vous, vous êtes à Deauville,
12:03 vous croyez que... Mais vous habitez Deauville.
12:05 - Oui.
12:07 - Vous allez au restaurant. Non, mais si, allez-y, allez-y.
12:09 - Non, mais vous habitez Deauville.
12:11 En quoi les Chinois viennent à Deauville ?
12:13 - Non, mais c'est pour une comparaison dans le système
12:15 qui est en train de s'installer.
12:17 La Chine, elle a réglé son peuple.
12:19 C'est-à-dire qu'elle a mis tout le monde à payer
12:21 avec le téléphone. Alors, excusez-moi de vous dire,
12:23 à chaque fois que vous irez au restaurant,
12:25 vous avez payé à tel et tel second prêt.
12:27 Donc, vous êtes fichés, synthétisés partout.
12:29 Votre voiture, quand vous arrivez au payage,
12:31 vous avez vu, vous n'avez même plus besoin
12:33 de payer avec une carte. Vos plaques de numéros
12:35 et pas de vous passer des tétés sur votre cou.
12:37 - Oui, mais ça, moi, j'en ai rien à faire que l'on sache
12:39 que je sois passé à 12h13 à la barrière
12:41 de Saint-Arnoux. - Mais si, quand même.
12:43 - Mais pourquoi ? - Mais si, quand même.
12:45 - Moi, je m'en fiche. - Oui, mais vous pouvez
12:47 toujours vous en plus. Ça s'aggrave
12:49 de plus en plus. C'est-à-dire que ça se resserre
12:51 sur vous, votre étot. Bientôt, ils vont nous mettre
12:53 une caméra dans le lit.
12:55 - Mais c'est déjà frappé.
12:57 - Oui.
12:59 - Quand vous aurez du temps, vous pouvez payer une taxe
13:01 quand vous ferez l'amour, même si
13:03 vous êtes à votre compte avec votre dame.
13:05 - Oulah ! Même si, je vous en prie,
13:07 on ne peut pas imaginer
13:09 une autre hypothèse.
13:11 Même si vous êtes à votre compte avec votre dame.
13:13 Ça sera déjà frappé.
13:15 On se croirait dans un film de Michel Audière.
13:17 Est-ce que vous êtes à votre compte avec votre dame ?
13:19 Madame Lucette, le 3 pour M. Jacques,
13:21 s'il vous plaît. Vous montez. Bonjour, M. Jacques.
13:23 Au revoir, M. Dames.
13:25 - C'est la journée de l'humour.
13:27 - Mais non, mais vous êtes... Enfin, moi, je vois pas des espions
13:29 parler. Je vais vous dire. D'abord,
13:31 ça ne me dérange pas, mais c'est vrai que...
13:33 Vous êtes sur Facebook ?
13:35 - Non, pas du tout.
13:37 Alors là, pas du tout.
13:39 Je veux surtout pas de la conciergerie comme ça.
13:41 Parce que ça renseigne tout le monde.
13:43 Toute votre vie est là-dessus. Je vois pas l'intérêt.
13:45 - C'est les gens qui l'aiment eux-mêmes.
13:47 - Oui, mais vous avez raison.
13:49 - C'est les gens qui mettent leur vie.
13:51 Ils mettent leur photo, leur femme, leurs enfants.
13:53 - La France est un
13:55 pays de droite avec une sale
13:57 mentalité de gauche. Le voisin
13:59 doit toujours savoir sur son voisin.
14:01 - Mais quel est le rapport ?
14:03 - Ah bien, c'est un rapport.
14:05 - Parce que c'est la mentalité de gauche de savoir
14:07 ce qu'on veut sur son voisin.
14:09 - Vous savez ce que c'est que la mentalité communiste ?
14:11 Le communiste, c'est toujours étatiser tout.
14:13 - Bah écoutez, par contre, c'est clair.
14:15 - Le communiste s'étatise et
14:17 met le totalitarisme au bout. Et après,
14:19 vous payez l'addition avec la raquette.
14:21 - Je suis d'accord avec vous, mais bon, faut pas exagérer
14:23 quand même. On n'est pas en urs.
14:25 - Ah bah attendez, vous êtes pas en urs
14:27 parce que je vois pas... Pourtant, vous êtes
14:29 super intelligent, monsieur Proulx. Je vois pas
14:31 pourquoi vous puissiez pas vous imaginer une chose
14:33 comme ça. Regardez, vous avez
14:35 les agriculteurs, quand ils ont une haie,
14:37 vous avez vu, on a vu ça à la télé, c'est
14:39 par synthétisme, ils n'ont pas le droit de faire
14:41 n'importe quoi. Par synthétisme, ils ne bougent
14:43 même pas, les contrôleurs de
14:45 de... comment je vais dire ? De l'État.
14:47 La piscine, si vous avez une piscine, ils tapent
14:49 votre adresse de maison et hop,
14:51 ils savent que vous avez une piscine.
14:53 Ils n'ont même plus besoin de bouger. On est
14:55 synthétisés partout. Mais vous le savez
14:57 très très bien. - Ça doit être sympa de...
14:59 Ça doit être sympa de vivre...
15:01 Vous avez...
15:03 Ils sont partout, ils sont parmi nous !
15:05 - Oui, vous avez entièrement raison.
15:07 Vous avez entièrement raison. C'est le régime communiste
15:09 à France maintenant. - Quel est votre programme
15:11 du week-end, François ? Qu'est-ce que
15:13 vous allez faire ? - Programme du week-end ? Alors là,
15:15 aucune idée. J'aime pas toujours
15:17 programmer parce que quand on programme, c'est pas toujours ce qui
15:19 arrive. - Oui, ça c'est...
15:21 Ce sont des aphorismes que vous dites là.
15:23 - Effectivement. Mais vous avez prévu un petit...
15:25 Vous avez des enfants, des petits-enfants que vous allez accueillir,
15:27 peut-être un petit dîner ? - Oui, oui,
15:29 naturellement, oui. Mais ça, c'est un...
15:31 On fait l'improvision en... On improvise
15:33 en direct, quoi. - Vous habitez dans le centre de Deauville ?
15:35 - Oui, oui, collé à Deauville,
15:37 oui. - Voilà. - Oui.
15:39 Le centre de Deauville, ça n'est pas des moyens.
15:41 - Ah, c'est cher, aujourd'hui, le centre
15:43 de Deauville ? C'est très cher ? - Bah oui.
15:45 Vous savez très très bien que Deauville, c'est le 21e arrondissement
15:47 de Paris, vous devriez être au courant, monsieur.
15:49 - Non, mais...
15:51 - Ah, mais c'est pas mal, celle de Deauville !
15:53 - Moi, j'aime bien aller à Deauville
15:55 parce que quand je passe devant la mairie,
15:57 je crois que pour
15:59 la... Comment dire ?
16:01 La sonnerie
16:03 des heures,
16:05 c'est...
16:07 - Un carillon ? - C'est un carillon...
16:09 - Celui d'Europe 1 ? - Non, c'est le carillon de Michel
16:11 Legrand dans
16:13 "Un homme et une femme". - Ah !
16:15 - "Un homme et une femme", c'est Francis Ley.
16:17 - Bah oui ! - Alors, c'est le carillon de
16:19 Francis Ley, pardonnez-moi.
16:21 Puisque "Un homme et une femme" a été tourné à Deauville,
16:23 et vous entendez devant...
16:25 - *chante*
16:27 *chante*
16:29 - C'est vraiment ça ?
16:31 - Ça sonne tout le temps ? J'ai plus de souvenirs,
16:33 ça chante comme ça.
16:35 - Si Pascal le dit,
16:37 Pascal Praud, c'est quand même un agent.
16:39 - C'est sympa, Deauville. - Je suis allé nulle part !
16:41 Vous savez très bien ! - Au casino. - Je vais pas faire le malin,
16:43 mais c'est quand même parmi nos espions un agent
16:45 les mieux informés. - Vous allez au casino
16:47 de temps en temps, François Adeuville ?
16:49 - Non, je suis pas joueur du tout.
16:51 - Ah, il va pas se faire espionner.
16:53 - Non mais, c'est pas une question
16:55 de ça, c'est magnifique, c'est un très très...
16:57 - Et vous êtes né à Deauville ?
16:59 - Non. - Non.
17:01 - Et pourquoi vous êtes venu à Deauville ?
17:03 - Bah, raison sentimentale,
17:05 comme vous le dites. - Ah !
17:07 - Vous avez suivi Madame.
17:09 - Par exemple, oui.
17:11 - Et elle est toujours à Deauville ?
17:13 - Oui, c'est une émission spéciale...
17:15 - Non, c'est un homme et une femme
17:17 de Deauville, donc nous on aime bien
17:19 connaître la vie
17:21 de nos auditeurs.
17:23 - Bien sûr, naturellement, c'est sentimental,
17:25 c'est tout, quoi.
17:27 - Je vois ce que je veux vous dire, bien évidemment.
17:29 Et elle est où, Madame, là, en ce moment ?
17:31 - Bah, Madame, elle est en train de préparer...
17:33 - C'est une espionne !
17:35 - C'est une espionne !
17:37 - Elle s'appelle
17:39 Novna Valodyunia,
17:41 et je l'ai
17:43 connue à Moscou.
17:45 Elle s'appelait Nathalie,
17:47 sur la planche rouge.
17:49 - Et vous,
17:51 M. Proulx, vous venez souvent à Deauville, non ?
17:53 - Pas souvent, mais ça m'arrive.
17:55 - Il est dans le 22e arrondissement,
17:57 en Loire-Atlantique. - Moi, ça m'arrive,
17:59 j'aime bien passer de temps en temps
18:01 un week-end à Deauville, mais ça peut arriver.
18:03 Mais il y a longtemps que je n'y suis pas allé. Pour tout vous dire,
18:05 je vais vous dire la vérité vraie, on avait un ami qui s'appelle
18:07 Jean-Louis Burga, que vous connaissez,
18:09 Jean-Louis, et il avait une maison à Deauville.
18:11 Donc, quand il y allait,
18:13 on allait dîner de temps en temps chez lui.
18:15 Mais depuis, c'est un homme, Jean-Louis Burga,
18:17 qui change souvent de maison.
18:19 Maintenant, il est sur la côte Basque,
18:21 donc il n'est plus à Deauville, donc on y va moins.
18:23 Il est 12h28, c'est intéressant la vie
18:25 qu'on a. François, on vous embrasse !
18:27 - De même,
18:29 bon week-end à tous ! - Merci !
18:31 - Merci, François. - Merci, merci.
18:33 - Ils sont parmi nous. - On vous embrasse tous.
18:35 - Voilà. - À bientôt.
18:37 - Nous avons quelqu'un qui est entré dans ce studio et qui nous espionne
18:39 depuis quelques minutes.
18:41 C'est Cédric Chasseur,
18:43 qui va nous donner les informations dans une seconde.
18:45 - À tout de suite, c'est vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
18:47 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.