• il y a 8 mois
DB - 17-02-2024

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00:59 La terrible découverte du savant indien Sri Bahamba est un secret jalousement gardé depuis 15 ans.
01:04 Aujourd'hui, Jeanne Corbet est sur le point de revoir Roland Fournier, l'homme qu'elle aimait.
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01:13 Aidé par l'agent secret Samuel Friend et par son mari, le généreux docteur Corbet, mais dissuadé par les plus hautes autorités de l'État,
01:24 Jeanne a mené ses recherches en Amérique du Sud, où elle a retrouvé puis reperdu Friend.
01:31 En Grande-Bretagne, où la reine elle-même l'a reçue. En Bavière, où elle a été victime d'une machination. En Inde, enfin, où l'a rejointe Annie, la fille de Roland.
01:54 Grâce à un informateur, elle a pu retrouver un ancien pilote devenu un saint homme qui lui a parlé de Bahamba.
02:01 Mais Annie, la fille de Roland, a disparu à son tour.
02:06 Un étrange coup de téléphone de la jeune fille confirme à Jeanne que Roland est bien en vie.
02:14 De nouveau sur la brèche, Jeanne enquête aux États-Unis, où elle retrouve la femme de Friend.
02:24 Elle sera conduite enfin devant le président Reagan en personne. Elle retrouvera Roland à condition de disparaître à son tour.
02:33 Le docteur Corbet est officiellement informé de la mort de sa femme.
02:40 Jeanne a retrouvé à nouveau son vieil ami Samuel Friend, qui l'accompagne sur un îlot perdu au milieu de l'océan.
02:53 Derrière cette porte l'attend l'homme qu'elle recherche depuis 15 ans.
03:00 Il est à l'étage de la maison de Samuel, où il se trouve.
03:05 Il est en train de se faire un petit déjeuner.
03:10 Il est à l'étage de la maison de Samuel, où il se trouve.
03:15 Il est en train de se faire un petit déjeuner.
03:20 Il est à l'étage de la maison de Samuel, où il se trouve.
03:25 Jeanne, je te vois.
03:30 Tu me regardes.
03:38 Tu restes cachée.
03:47 Roland.
03:54 Montre-toi.
03:57 Montre-toi.
04:02 J'y suis obligé. Avant de me montrer, il faut que je te prévienne. Tu vas éprouver un choc.
04:09 Un choc ?
04:13 Je comprends.
04:20 C'est quoi ?
04:23 Ce sont les chutes de l'incendie.
04:26 Tu veux parler de mille Juifs ? Non, Jeanne, pas sur toi.
04:31 Je ne suis pas défiguré, ni infirme. Et pourtant, tu vas éprouver une grande surprise.
04:38 Je suis venue, Roland.
04:44 Qu'attends-tu ?
04:48 Je t'attends.
04:51 - Roland. - Oui ?
05:16 Je t'aime.
05:19 Je t'aime toujours.
05:22 Mais tu n'as pas...
05:28 Tu n'as pas vieilli.
05:32 Non.
05:36 Que s'est-il passé ?
05:39 - Qu'as-tu fait ? - C'est ça, le grand secret.
05:44 Non.
05:47 Je ne veux pas qu'on m'explique.
05:51 Regarde.
05:58 Regarde-nous.
06:03 Tu n'as pas vieilli d'une seule journée.
06:13 - Non. - Moi...
06:16 J'ai honte.
06:20 J'ai honte. Je veux m'en aller.
06:24 - Je veux partir. - J'ai honte aussi, mais je t'aime.
06:28 - Je ne veux pas que tu me regardes. - Tu es belle, Jeanne.
06:33 Je veux m'en aller.
06:37 Personne ne peut s'en aller.
06:41 Mais quand tu sauras pourquoi, tu ne le regarderas pas.
06:45 Dans le monde où tu viens, le plus grand amour a toujours une fin.
06:50 Ici, Jeanne, écoute-moi.
06:53 Ici, l'amour est éternel.
06:56 Éternel ?
07:00 Nous sommes immortels.
07:03 Nous sommes comme les dieux.
07:06 Nous sommes tous mortels.
07:10 Jeanne ?
07:14 Jeanne ?
07:17 Jeanne ?
07:41 Jeanne ?
07:44 Tu as bien dormi ?
07:50 Qu'est-ce qu'on entend ?
07:59 Les gens, les habitants de 307.
08:02 C'est vrai. Ils sont tous là.
08:05 Tous les disparus sur lesquels tu as enquêté.
08:08 Ils sont tous comme toi.
08:11 Ne m'en regarde pas ainsi. Je ne suis pas un phénomène.
08:15 Nous sommes tous pareils. Ici, tout le monde a cessé de vieillir.
08:19 C'est troublant, je sais. Mais je te le répète.
08:23 Mon cœur est le même. Tu me crois ?
08:28 Oui, je te crois.
08:35 Je veux tellement te croire.
08:38 Mais toutes ces années où j'ai vieilli sans toi...
08:47 Mais qu'est-ce que c'est, 15 ans ? 15 minutes ? 15 secondes ?
08:51 Nous avons l'éternité devant nous. Tu ne comprends pas ?
08:55 Non. Je ne comprends pas, justement.
08:59 Tu parles de longévité, d'éternité.
09:02 Comment faut-il l'entendre ?
09:05 Comme une réalité. Écoute.
09:08 Tout vient de la découverte de Shri Bamba.
09:11 Le sérum qu'il a appelé le JL-3.
09:14 A l'origine, il s'agissait d'un traitement anticancéreux expérimental...
09:17 sur lequel étaient exécutés des tests systématiques.
09:20 Un travail de pure routine.
09:23 Maître ! Maître, je dois vous parler.
09:30 Je vous écoute.
09:33 Depuis deux jours, je suis l'objet de troubles visuels...
09:37 totalement inexplicables.
09:42 Des troubles visuels ?
09:47 Je ne souffre pas. Je ne ressens rien de particulier.
09:50 Mais quand toutes les lumières sont éteintes dans l'obscurité totale...
09:58 Je suis un raciste.
10:01 Je peux distinguer tout ce qui est rouge.
10:04 Asseyez-vous là.
10:09 Je voudrais une réponse sans détour.
10:24 Vous avez absorbé du JL-3 volontairement ou accidentellement ?
10:28 Non, maître.
10:30 Eh bien, moi je l'ai fait.
10:33 Oui, je me suis inoculé une dose de ce produit.
10:36 Et je vais vous dire en quoi consiste cette découverte.
10:39 S'il protège du cancer, ce sérum a d'autres conséquences sur l'organisme.
10:44 Il prémunit contre toutes les infections, contre les maladies...
10:48 toutes les maladies, quelles qu'elles soient.
10:51 Et ce n'est pas tout.
10:54 Le JL-3 interrompt le vieillissement de toutes les cellules.
10:58 Vous comprenez ce que cela implique ?
11:01 Oui, le JL-3, c'est l'immortalité.
11:06 L'immortalité.
11:09 La démarche que vous faites aujourd'hui me prouve tardivement...
11:28 que j'ai été d'une rare imprudence en expérimentant le JL-3...
11:32 et que je ne pouvais pas le penser.
11:35 Car j'ai pris conscience qu'elle est transmissible, cette immortalité.
11:39 Elle est contagieuse et je vous ai contaminé.
11:42 Macaria, c'est mon immortalité que vous avez attrapée...
11:45 comme vous auriez attrapé la grippe.
11:48 Maître, comment en être sûr ?
11:51 Moi aussi, je distingue le rouge dans l'obscurité.
11:54 Regardez, nous les avons traités au JL-3 il y a des semaines...
11:58 et regardez cette rose. Elle n'a pas perdu un pétale.
12:01 Elle a vécu 47 fois la durée de son existence normale.
12:05 Le papillon et la rose sont immortels.
12:08 Car il y a comme moi et comme vous.
12:12 Rouge ?
12:15 Mais si tu étais contaminé, j'aurais dû l'être aussi.
12:18 Il existe une période d'incubation plus ou moins longue...
12:21 pendant laquelle le virus n'est pas transmissible.
12:24 Quand tu m'as vu pour la dernière fois, je n'étais pas encore contagieux.
12:27 Et maintenant ?
12:29 Maintenant ?
12:32 Nous le sommes tous, bien sûr.
12:35 C'est pourquoi nous sommes enfermés ici.
12:38 Car tu t'en doutes, Bamba a compris très vite ce que sa découverte impliquait.
12:42 Le bonheur de l'humanité.
12:45 Vous l'auriez plutôt dit, des douleurs sans nom.
12:48 Macaria, vous connaissez le mythe occidental de la boîte de Pandore ?
12:53 J'ai ouvert la boîte qui contient toutes les calamités.
12:58 Le JL3 ne guérira pas de la dénutrition, on mourra encore de faim.
13:02 Les agressions et la violence ne disparaîtront pas.
13:06 Et surtout, la surpopulation amènera en quelques temps...
13:11 les guerres et les famines.
13:14 Et ce sera pour les sociétés l'effondrement.
13:17 Car ne l'oubliez pas, la contagion concernera aussi les animaux et les végétaux.
13:22 Le JL3, je vous le rappelle, stabilise à jamais les plantes...
13:27 et les stades de la fleur.
13:30 Comme cette rose.
13:33 Ce qui veut dire plus jamais de fruits et plus jamais de légumes.
13:37 Imaginez des milliards d'hommes immortels s'entassant de plus en plus nombreux...
13:43 sur un globe où ne pousserait plus rien. On pourrait plus nourrir.
13:47 Des dizaines de bombes H feraient moins de ravages.
13:51 - Et les échantillons ? - Oui.
13:53 Nous avons expédié des échantillons de JL3 à 14 laboratoires étrangers.
13:56 J'ai encore l'espoir que nous aurons le temps de prendre les contre-mesures qui s'imposent.
14:00 - Qui appelez-vous ? - D'abord le Premier ministre, Mme Gandhi.
14:05 Allô ?
14:07 C'est ainsi que Baamba a commencé son voyage autour du monde.
14:15 Tous ceux qui avaient été contaminés devaient être mis en quarantaine...
14:19 avant que l'épidémie ne se propage à l'humanité tout entière.
14:24 Tous les chefs d'État ne pouvaient qu'accepter le plan proposé, c'est-à-dire...
14:28 préserver le secret à tout prix et isoler ceux qui avaient approché le JL3.
14:33 Les isoler de gré ou de force.
14:35 Et le président Nixon proposa la base 307 et voilà.
14:40 - Annie ! - Jeanne, je suis si contente !
14:45 Moi aussi !
14:47 Ça te plaît ?
14:54 Et toi ?
14:56 Quand je suis arrivée, je m'attendais pas du tout à ça.
14:58 Ça fait drôle au début, non ?
15:01 L'avantage, bien sûr, c'est cette histoire de devenir immortelle.
15:05 Tu sais, quand papa m'a raconté ça, ça m'a fait comme un coup sur la tête.
15:12 Il m'a expliqué quelle chance on avait.
15:15 J'étais tellement contente de l'avoir retrouvée.
15:21 Tu crois qu'on sortira d'ici un jour ?
15:24 C'est une question qu'on a le droit de se poser.
15:29 Moi, ce que je regrette, c'est mamie et puis aussi Paris.
15:32 Et puis l'Inde.
15:33 Les autres de mon âge, ils sont arrivés ici quand ils étaient petits, ils se rendent pas compte.
15:37 C'est pas très grand, tu trouves pas ?
15:41 Comment occupes-tu tes journées ?
15:47 En ce moment, je fais un stage d'horticulture. On peut choisir les cours qu'on veut.
15:50 Et puis, il y a des clubs, on joue aux échecs, on fait du sport.
15:54 Tu sais, il a fallu plein de gens pour construire tout ça.
15:57 Des maçons, des menuisiers, des architectes, bien sûr.
16:01 Enfin, tout ce que papa appelle la seconde vague.
16:04 La première vague, ce sont les savants, comme papa et les autres.
16:07 Tu connais l'histoire ?
16:08 Oui.
16:09 La seconde vague, ce sont tous ceux qu'on a fait venir ici pour faire fonctionner la boutique,
16:13 les cuisiniers, les boulangers, tout ça.
16:15 Tout ça n'a rien à voir avec le JL3. Que leur a-t-on offert en échange d'un tel sacrifice ?
16:19 La vie.
16:21 La vie ?
16:23 Ils étaient tous cancéreux, inopérables, condamnés.
16:26 Grâce au JL3, ils ont pu être guéris.
16:29 Les convaincre n'a pas posé de problème.
16:31 En effet.
16:32 C'est Jeanne.
16:33 Bonjour.
16:34 Et c'est Anne.
16:35 Hello.
16:36 Allez.
16:40 Bye-bye.
16:42 Bye-bye.
16:43 Ça va ?
16:47 Oui.
16:48 J'ai toujours rêvé qu'on se retrouverait comme ça tous les trois.
16:56 C'est votre message du nouvel an à la radio qui a tout déclenché.
17:00 J'ai réclamé ce qu'ils appellent une action spéciale.
17:04 Et on m'a amené...
17:08 ...
17:09 Une action spéciale ?
17:15 Tu veux dire que j'aurais pu venir ici dès le début ?
17:18 Oui !
17:20 Et que ton attenté de t'enlever en Écosse et rue de Vaugirard, c'était à ma demande.
17:26 Et c'est ton propre courage qui a fait échouer l'opération.
17:30 En tirant sur les agents chargés de t'intercepter, tu as fait annuler le projet.
17:36 Il y a 13 ans de cela.
17:38 Je vieillis pour rien.
17:41 Ici, Jeanne, on ne vieillit plus.
17:48 Ici, rien ne meurt jamais.
18:02 À moins d'être tué.
18:04 Ils auront à leur tour des enfants qui auront des enfants et cet endroit n'est pas extensible.
18:08 As-tu remarqué qu'il n'y a aucun enfant de moins de 15 ans ?
18:14 Tous sont nés avant notre arrivée.
18:16 Dès notre installation, nous avons institué une contraception généralisée.
18:21 Des produits anticonceptionnels sont introduits journellement dans l'eau et dans l'alimentation.
18:26 Nous étions 1500 il y a 15 ans, nous sommes 1500 aujourd'hui.
18:32 Pauvres immortels condamnés à n'avoir jamais de descendance.
18:35 Non, ils en auront une un jour.
18:37 Cette situation n'est que provisoire.
18:40 Et je t'assure que le provisoire est extrêmement relatif quand on sait qu'on a l'éternité de François.
18:53 Qu'est-ce que tu crois ? On travaille ici. Et beaucoup.
18:57 Mais je le connais, c'est...
19:02 Bertin.
19:03 Oui, mon ancien assistant.
19:05 Maintenant, il dirige un groupe de recherche.
19:07 Et les enfants ? Que vont-ils devenir ?
19:18 Nous avons déjà quelques petits génies parmi eux.
19:22 Ils vont grandir jusqu'à leur puberté et puis ils se stabiliseront eux aussi.
19:26 Alors, tu veux dire que Annie et les autres auront 18 ans juste...
19:30 Jusqu'à la fin des temps.
19:32 Je sais ce que tu penses.
19:36 Mais c'est merveilleux, au contraire.
19:39 Tu es effrayée seulement parce que tu n'as pas reçu le JL3. Pas encore.
19:44 Je ne suis pas sûre de le vouloir.
19:47 Angel.
19:59 Qu'est-ce que c'est ?
20:00 C'est l'extinction.
20:02 Pour nous, c'est comme le coucher du soleil. On s'y amuse très vite, tu verras.
20:06 Il y a 16 heures diurnes, 8 heures nocturnes.
20:09 Nous avons recréé ce rythme des jours et des nuits.
20:12 Mais pas celui des saisons.
20:15 Ici, c'est toujours le printemps.
20:17 Tu n'as pas faim ?
20:19 Viens, j'ai tout préparé.
20:22 Je t'en prie.
20:23 Bonjour à tous, mes chers amis.
20:47 Je suis le président de la compagnie de la vie de Jeanne Corbet.
20:51 Et de Georges Bass.
20:54 Vous connaissez tous l'histoire de Jeanne.
20:56 Je ne pense pas qu'elle tienne à ce qu'on l'évoque publiquement.
21:00 Rappelez-vous simplement le choc que vous-même avez éprouvé il y a maintenant 15 ans.
21:07 Je vous demande de l'aider à s'adapter à une situation surprenante
21:13 qui a été encore plus compliquée depuis les dernières années.
21:17 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:20 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:23 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:26 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:29 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:32 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:35 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:38 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:41 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:44 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:47 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:50 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:53 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:56 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
21:59 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:02 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:05 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:08 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:11 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:14 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:17 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:20 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:23 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:26 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:29 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:32 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:35 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:38 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:41 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:44 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:47 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:50 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:53 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:56 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
22:59 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:02 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:05 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:08 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:11 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:14 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:17 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:20 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:23 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:26 Je vous demande de vous aider à s'adapter à la situation.
23:29 - Je suis désolée de vous avoir fait chez moi, mais... - Je dois dire que cet endroit est particulier.
23:33 Particulier ? Comme vous avez dû vous moquer de moi quelquefois.
23:37 À la fin, ils savaient tout et moi rien.
23:40 Je vous ai admiré constamment.
23:43 Je vous envis, être aimé d'une telle femme est un privilège.
23:46 Ce privilège, je l'ai attendu 15 ans, monsieur Bass.
23:50 Jeanne, est-ce que vous voyez rouge ?
23:57 Moi, si. Depuis la nuit dernière.
24:00 Vous voilà immortel.
24:03 C'est vrai. Ça va me donner le temps de m'améliorer.
24:24 Jeanne.
24:27 Je ne sais que penser de cet homme.
24:30 Il a fait beaucoup pour moi.
24:35 Oui, sans doute. Mais pourquoi est-il ici ?
24:38 Il n'a aucune attache sur 307.
24:41 Et il s'est porté volontaire.
24:44 Qu'est-ce que ça cache ? Qu'est-ce qu'il veut ?
24:47 C'est un idéaliste.
24:50 Ou un fanatique.
24:54 Jeanne.
24:57 Tu te souviens de lui ?
25:03 C'est le professeur Emblay.
25:06 Madame Cromwell.
25:10 Je ne vous ai pas encore souhaité la bienvenue.
25:12 Je n'ose vous demander si vous vous souvenez de moi.
25:15 Professeur Emblay, vous n'avez pas changé.
25:17 Voilà une formule qui est à prendre au pied de la lettre pour une fois.
25:20 Je vous souviens de la femme de l'hôtel, Margaret MacLeod.
25:23 Vous vous souvenez, non ?
25:24 Bien sûr, le sourire du chat.
25:26 La femme du professeur MacLeod.
25:28 Ah, mais non. Non, sa fille.
25:31 Eh oui, les enfants grandissent et nous, nous ne vieillissons plus.
25:35 Ça fait l'affaire de tous, voyez-vous.
25:38 Sauf de ma pauvre madame Piron. Vous vous souvenez ?
25:41 Madame Piron, ma femme de ménage.
25:44 Ah, oui.
25:45 Elle ne s'habitue toujours pas.
25:47 Elle s'ennuie. Mortellement.
25:50 Le professeur Emblay avec la petite fille du sourire du chat.
26:04 L'idée de ce savoir immortel transforme la mentalité.
26:07 Donne à tout une coloration différente.
26:10 Nous sommes en train d'inventer une société nouvelle, des mœurs nouvelles.
26:16 Avec une petite place pour le grand amour.
26:19 Mais Jeanne, de toute façon, les gens ne font que suivre leur penchant profond.
26:23 Emblay se défoule. Bravo pour lui.
26:26 Mais nous deux, nous deux...
26:29 Parfois, je me dis que Bahaman n'a fait cette découverte que pour toi et moi.
26:35 Rien que pour nous deux.
26:37 Quand voudras-tu admettre enfin que nous sommes l'un à l'autre, pour toujours et à jamais ?
26:43 Qu'est-ce que c'est ?
26:45 Oh, quelle horreur.
26:55 C'est une alouette.
26:57 Elle s'élance vers la lumière et s'écrase là-haut, contre la voûte.
27:02 Cela, alors, est un peu comme un peu de la vie.
27:06 C'est un peu comme un peu de la vie.
27:09 Elle s'écrase là-haut, contre la voûte.
27:12 Cela leur arrive parfois.
27:15 J'avais oublié.
27:19 D'une maladie, du vieillissement...
27:23 Mais la mort violente, possible à chaque instant.
27:27 Oui, c'est ça aussi, le JL III.
27:32 L'immortalité sous réserve.
27:35 L'éternité à... à condition.
27:39 Je n'aime pas cet endroit.
27:43 J'ai peur.
27:45 Le professeur Bahomba va vous parler.
27:52 Je voudrais que vous m'écoutiez tous.
27:56 Vous en particulier, mes chers enfants.
27:59 Écoutez-moi bien.
28:02 Je vais mourir bientôt.
28:04 J'ai dépassé le temps normalement accordé à un homme sur la Terre.
28:08 J'ai fait le bilan de mon existence.
28:11 J'ai décidé de m'en aller.
28:13 J'ignore si la découverte que j'ai faite est due à mon imprudence...
28:18 ou si c'est Vichenot, le conservateur, qui l'a voulu.
28:21 Mais ce que je sais, depuis l'arrivée de M. Bass...
28:25 et le message dont il était porteur...
28:28 c'est que vous n'avez plus besoin de moi.
28:32 Mes convictions m'interdisant de détruire par la violence...
28:36 le corps que les dieux m'ont prêté...
28:39 je vais l'anéantir en cessant de m'alimenter.
28:42 Je vais commencer mon jeûne et le poursuivre...
28:46 jusqu'à ce que mon corps libère mon esprit.
28:49 Je continuerai à boire de l'eau pour laver mes infirmités.
28:54 Et ceci retardera ma faim...
28:57 car je veux que vous acceptiez l'idée de la mort...
29:01 et qu'elle ne vous fasse pas peur.
29:04 Vous, les adultes...
29:06 je vous prie de ne pas utiliser ma faiblesse...
29:09 pour m'imposer une alimentation.
29:12 Respectez ma volonté...
29:15 et n'intervenez jamais.
29:17 Je vous en conjure.
29:19 Et vous, mes enfants...
29:23 je vous demande de venir me voir...
29:25 quand vous le voudrez.
29:28 Vous verrez peu à peu arriver jusqu'à moi la mort paisible...
29:32 la mort naturelle...
29:34 que certains regardent comme une fin définitive...
29:37 et qui pour moi...
29:39 est un commencement.
29:41 Quand ce sera terminé...
29:43 je demande que mon corps soit donné au feu...
29:46 ce feu qui purifie tout.
29:49 Et ce jour-là...
29:53 réjouissez-vous.
29:57 Un de trois.
29:58 Car moi, je serai heureux.
30:01 Oh, mes enfants...
30:03 il faut aimer.
30:05 Aimer toute chose.
30:10 Aimer tous les hommes.
30:13 Aimer tous les hommes.
30:16 Aimer tous les hommes.
30:20 [Bruit de porte]
30:46 [Bruit de clavier]
30:49 Tout est en place.
30:54 Je répète, tout est en place.
30:58 Je viens de procéder à une simulation.
31:01 Attention.
31:03 Cinq, quatre, trois, deux, un.
31:06 Top.
31:09 Simulation terminée.
31:14 Simulation réussie.
31:17 Mesdames et messieurs, le président est satisfait.
31:35 La base 307 est entièrement sous contrôle.
31:42 Le colonel Bass a mis son dispositif en place.
31:45 Il peut intervenir à tout moment.
31:47 Mais vous n'avez pas dit en quoi consiste ce dispositif.
31:51 Il y a 15 ans, l'armée américaine a procédé à des expériences...
31:56 dans le sous-sol de 307.
31:58 Et nous avons pu...
31:59 Quel genre d'expérience ?
32:02 Il s'agissait de tester les capacités d'un nouveau principe d'implosion.
32:08 Ah !
32:10 Implosion.
32:12 Vous voulez dire, Etats-Unis ont fait ce clandestin.
32:18 C'est une violation de tous les accords.
32:21 Docteur Petrov,
32:25 les expériences n'ont jamais été menées à terme,
32:27 et vous en savez la raison.
32:29 La base a dû être évacuée pour faire place aux 1500 personnes...
32:33 contaminées par le JL-3.
32:35 Mais le matériel expérimental fut laissé sur place,
32:39 au moment où le colonel Bass a réactivé.
32:42 "Matériel expérimental", dites plutôt "une bombe".
32:46 Une bombe réactivée sous les pieds des 1500 habitants de 307.
32:50 Simple précaution, professeur.
32:53 Bientôt, nous l'espérons tous,
32:55 l'antidote au JL-3 sera découvert,
32:57 et nous n'aurons plus à redouter la contamination.
32:59 Mais en attendant, vous envisagez froidement...
33:02 l'élimination de toute une collectivité.
33:05 Professeur, nous sommes obligés de tout prévoir.
33:09 Imaginez que les habitants de 307...
33:12 décident un jour de quitter l'île.
33:14 Mais ce sont des savants, des gens responsables.
33:18 Ils ne feront pas cette folie.
33:20 Il y a une chose que vous oubliez.
33:23 Le professeur Baramba est en train de se laisser mourir de faim volontairement.
33:30 Qui vous dit que sa disparition...
33:32 ne va pas déstabiliser cette petite société ?
33:34 C'est vrai. C'est chose possible.
33:37 Professeur Baramba est coupable d'abandon de poste.
33:42 Ne dites pas ça !
33:43 Si, si.
33:44 Lui parle et dit à ceux qui sont là...
33:48 à cause de sa découverte.
33:50 Maintenant, de quoi allez-vous ?
33:52 Il a fait un choix qui ne regarde que lui.
33:54 Il a des sorties.
33:55 Et ça regarde tout le monde.
33:58 Et c'est bien pourquoi l'île doit rester sous contrôle direct.
34:02 Mais pas avec une bombe amorcée.
34:05 Mesdames et messieurs...
34:07 Toutes ces discussions sont sans objet.
34:14 La décision a été prise.
34:16 Tous les chefs d'État concernés ont donné leur accord.
34:20 Et si un jour il faut en venir au pire...
34:23 ce seront les chefs d'État en personne qui décideront...
34:27 d'appuyer sur le bouton.
34:29 Pas vous.
34:31 Voici les recommandations finales.
34:34 Je vous prie de les transmettre...
34:36 avec les compliments du président des États-Unis.
34:39 Pour M. Gandhi...
34:42 pour le premier secrétaire...
34:46 pour M. Deng Xiaoping...
34:50 pour la Reine...
34:55 et pour le président.
35:00 Mes amis...
35:02 il ne reste à souhaiter qu'une chose.
35:05 Que ces enveloppes ne soient jamais ouvertes.
35:09 [Bruit de vent]
35:12 [Musique]
35:20 [Musique]
35:23 Ils veillent sur Bahamba. Ils vont chanter pour lui.
35:46 Bon sommeil, bon repos.
35:48 [Musique]
35:52 [Musique]
36:20 [Bruit de vent]
36:23 Tu as vu ?
36:28 Cette main entre tes deux mains neuves.
36:31 C'est idiot.
36:34 Écoute, arrête.
36:36 Heureusement, je n'ai mis que 15 ans à te retrouver.
36:39 Autrement, c'était une grand-mère qui retrouvait son petit-fils.
36:42 Miroir, dis à Jeanne qu'elle est belle et que je l'aime.
36:45 Qu'elle est belle et que je...
36:46 Pour le moment, peut-être.
36:48 Je vais continuer à vieillir.
36:51 Tu seras bien la seule ici.
36:53 Tu vas attraper l'immortalité.
36:55 Sinon, je t'en injecterai une petite dose.
37:00 Et je deviendrai une Juliette d'arrière-saison.
37:05 Oh, Roméo, sais-tu bien à quoi tu t'exposes.
37:09 Tu ne m'aimes pas comme je t'aime.
37:16 Oui, je t'aime.
37:18 Oui.
37:20 Comme au premier jour, comme la première fois.
37:23 J'ai peur.
37:27 Tu ne veux pas essayer quand même ?
37:34 Juste un siècle ou deux ?
37:38 Un an plus tard...
37:42 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
37:48 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
37:51 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
37:57 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:02 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:07 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:11 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:16 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:21 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:26 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:32 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:36 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:41 Le jour où je me rends compte que je ne peux plus vivre sans toi.
38:46 Tu sais à quoi je pense ?
38:50 Oui.
38:51 Non.
38:52 Oui.
38:53 Non, ce n'est pas vrai.
38:54 Je te parie que si.
38:56 On le dit ensemble ?
38:59 Bon.
39:00 Un, deux, trois, le parc Monsouris.
39:03 Des milliers et des milliers d'années ne seraient suffirent pour dire
39:12 la petite seconde d'éternité où tu m'as embrassé.
39:19 Où je t'ai embrassé ?
39:21 Un matin dans la lumière de l'hiver
39:27 au parc Monsouris, à Paris.
39:30 À Paris, sur la terre.
39:33 La terre qui est un astre.
39:35 Je voudrais être à Paris sur la terre.
39:38 On y est.
39:39 Rue de Vaugirat ?
39:40 On y est. Madame Bruges vient de monter le courrier.
39:43 La concierge, celle-là.
39:46 Elle t'a encore regardée de travers ?
39:48 Non, aujourd'hui elle m'a parlé.
39:50 Et qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
39:51 Gourgandine.
39:53 Pourquoi ?
39:54 C'est comme ça qu'elle m'a appelée Gourgandine.
39:56 Elle a raison, c'est ce que tu es, une Gourgandine.
39:58 Tais-toi !
39:59 Une dévergondée, une licencieuse.
40:02 Roland !
40:04 Je vois les fleurs.
40:07 Rouges.
40:09 Jeanne, c'est fini.
40:13 Tu es contaminée.
40:15 Je ne pourrai plus jamais mourir doucement, sans violence.
40:21 C'est horrible.
40:24 Non, non, non.
40:26 Bienvenue au club.
40:28 Professeur Corvé, comment allez-vous ?
40:51 Carette.
40:53 Décidément, mon cher, on vous voit dans tous les congrès.
40:56 Je suis là pour un groupe de revue scientifique.
40:59 Je sais que vous préparez un exposé pour demain.
41:01 Vous voudrez bien me le communiquer ?
41:03 Bien sûr.
41:04 Et pour gagner du temps, je peux même vous le donner tout de suite.
41:09 Ou ça vous évitera la Corvé de venir vous délecter de mes paroles.
41:12 Je vous remercie beaucoup.
41:14 J'ai appris pour Mme Corvé.
41:17 Croyez bien que je compatis.
41:20 Ne vous fatiguez pas, mon vieux.
41:23 Jeanne est vivante.
41:25 Et j'en suis heureux.
41:27 Vivante ?
41:29 Vous en avez la preuve ?
41:31 Je n'ai pas besoin de preuve.
41:33 Je sais que Jeanne a trouvé ce qu'elle cherchait.
41:37 Il faut que je trouve une secrétaire pour me retaper tout ça à la machine.
41:49 Vous ne voulez pas croire que Jeanne a atteint son but ?
41:52 C'est pourtant vous qui lui avez parlé de la base 307.
41:58 Sans doute, mais...
42:00 Allons, garé !
42:01 307 existe.
42:05 Et Jeanne est là-bas.
42:07 Cela me suffit.
42:09 Ne tuais pas mon rêve.
42:11 Tiens, tenez.
42:14 Je vous en prie.
42:15 Demandez à le roi Champier.
42:22 A tout à l'heure.
42:25 Le roi Champier !
42:27 Professeur.
42:29 N'est-ce pas, cher ami, que la base 307 est une réalité ?
42:36 La base 307 ?
42:38 Vraiment, je ne vois pas.
42:40 Il ne voit pas.
42:42 Il ne sait pas.
42:44 Personne ne sait.
42:46 Ah, mademoiselle.
42:48 Ce n'est pas grave.
42:50 Bon, mademoiselle.
42:52 Savez-vous qu'il est persuadé que sa femme est bien vivante ?
42:55 Et vous, professeur ?
42:57 Madame Corbet est morte dans un accident aux États-Unis.
43:01 C'est officiel.
43:02 Et depuis 15 ans, quelques centaines de savants ont disparu avec leur famille.
43:06 Il paraît d'ailleurs que le colonel Bass aurait disparu aussi.
43:11 Bass ?
43:12 Ça fait beaucoup de disparitions, hein, le roi Champier ?
43:16 Je sais, je sais.
43:18 Vous êtes conseiller du président de la République.
43:21 Vous ne direz rien.
43:23 Mais depuis des années, quelque chose vous tracasse énormément.
43:26 Vous et aussi quelques initiés,
43:29 comme par exemple le professeur Lichtenberg à Washington.
43:33 Qu'est-ce que ça peut bien être, hein ?
43:36 Garrett le sait, lui.
43:41 Est-ce qu'il va disparaître aussi ?
43:43 Garrett est un excellent journaliste scientifique,
43:47 mais son imagination l'emporte.
43:49 Il devrait écrire des romans d'espionnage.
43:51 Vous n'appartenez vraiment pas à Scientific International Corporation, professeur ?
43:55 Je ne vois pas de quoi vous parlez.
43:57 Et l'amiral Parrish, vous ne connaissez pas non plus ?
43:59 L'amiral Parrish ?
44:01 Et la Force Spéciale, professeur ?
44:04 Ça ne vous dit vraiment rien ?
44:06 Rien. Je ne sais rien, monsieur Garrett.
44:08 Moi, ce que je retiens, c'est que Jeanne est vivante et heureuse.
44:12 Quant à votre secret d'État, cher ami, franchement, je m'en fous.
44:24 Je vous laisse.
44:26 Je vous laisse.
44:28 Je vous laisse.
44:31 Je vous laisse.
44:34 Je vous laisse.
44:37 Je vous laisse.
44:39 Je vous laisse.
44:41 Je vous laisse.
44:44 Je vous laisse.
44:47 Je vous laisse.
44:50 Je vous laisse.
44:53 Je vous laisse.
44:56 Franchement, monsieur, je suis assez content de vous céder cette charge.
44:59 Quand on commande depuis un an la Force Spéciale, ça devrait compter au moins qu'en pas une double.
45:03 Est-ce que vous avez idée de ce qui se trame exactement sur ce petit bout de caillou ?
45:08 Ah oui. La bombe atomique qui aurait dû exploser en 1972 est encore là, dans le sous-sol.
45:14 Je suppose que les scientifiques sont en train de préparer une arme nouvelle.
45:18 Il faut croire que c'est une chose vraiment terrifiante si on en juge par les mesures de sécurité.
45:22 De l'autre côté de l'île, il y a un port et des installations qui permettent l'accès des gros transports.
45:27 Carburant, matériel électrique.
45:29 L'entrée de la grotte que vous voyez sert à l'approvisionnement de tous les jours.
45:32 C'est ce qu'on pourrait appeler une entrée de service.
45:34 Vous voyez les bouées ? Elles sont toutes équipées de radars, de sonars, de détecteurs infrarouges pour le brouillard et l'obscurité.
45:41 Aucun être vivant ne peut sortir de l'île sans que vous n'en soyez prévenu aussitôt.
45:45 Si cela arrive quand même, vous connaissez les ordres.
45:49 Détruire par le feu le ou les fugitifs, mais également le ou les embarcations et tout ce qu'elles pourraient contenir.
45:56 Traiter de la même manière tout animal, tout objet et tout déchet flottant en provenance de l'île.
46:04 En provenance de l'île.
46:06 Vous connaissez le contenu de ces caisses-là ?
46:27 Dents réalimentaires, matériel scientifique et technologique.
46:31 Vous n'en saurez jamais plus.
46:33 Je vous en prie, ne les ravitaillez pas une fois par mois et de les empêcher de sortir le reste de l'année.
46:38 Pour le moment, regardez.
46:40 Qu'est-ce qu'ils font des embarcations ?
47:01 Ils les empêchent de sortir le reste de l'année.
47:03 Ils les stockent et tous les six mois ils les détruisent.
47:06 Rien ne doit revenir de cette île.
47:08 Dieu sait pourquoi, mais c'est la consigne.
47:10 Monsieur, on a encore cette foutue janque chinoise.
47:13 Elle semble aller vers l'île.
47:14 Dégagez, monsieur.
47:15 Alors il faut lui foutre la paix.
47:18 Chalutier un peu trop curieux.
47:21 Balenier rigaré, paraît-il.
47:23 Prétendu chasseur de phoques.
47:25 Chaque fois qu'on les signale à la miroter, c'est le même ordre qu'on reçoit.
47:28 Ne pas s'occuper d'eux.
47:29 On est à Washington.
47:31 De qui ou de quoi sommes-nous les gardiens ?
47:34 Je vous laisse face à cette question, monsieur.
47:37 A partir de cet instant, c'est vous qui commandez la force spéciale.
47:41 Tu vas avoir un bébé.
47:43 Un bébé ?
47:45 Un bébé ?
47:47 Je vais avoir un bébé ?
47:50 As-tu cessé de boire et de te nourrir ?
47:53 Oui, bien sûr. Quand Bamba a décidé de jeûner, j'en ai fait autant.
47:59 Longtemps ?
48:01 Deux... deux jours et demi.
48:03 Et toi, Dan ?
48:05 J'ai tenu trois jours.
48:08 Vous avez fait l'amour pendant ces trois jours ?
48:10 Ah oui. Tout le temps, bien sûr.
48:14 Et quand va-t-il naître ?
48:16 Ce sera un vrai bébé ?
48:18 Un bébé comme on voit dans les films ?
48:21 Oui, un vrai bébé.
48:24 Vous pouvez vous en aller.
48:26 Trois jours de jeûne, c'est catastrophique.
48:36 Les contraceptifs mêlés à l'eau et à la nourriture n'ont pu agir.
48:40 Vous vous rendez compte de ce que ça représente ?
48:44 C'est une aventure
48:48 C'est le grand secret
48:53 Irrondie la littérature
48:58 Toute la science courante
49:03 C'est une aventure
49:08 Toute la science courante
49:14 C'est une espérance
49:20 C'est le grand secret
49:25 Depuis douze jours, chacun y pense
49:31 Pourtant personne ne connaît le secret
49:36 Toi, mon amour
49:42 Qui viens le fil de mes jours
49:47 Toi qui as trouvé les chemins du cœur
49:57 Toi aussi devant le noir
50:03 Quelquefois tu pleures
50:10 C'est un grand mystère
50:25 C'est le grand secret
50:30 Certains soient tout des espèces
50:36 Et certains tu te crois tout près du secret
50:41 Toi, mon amour
50:46 Qui viens le fil de mes jours
50:52 De l'autre côté du rideau de nuit
51:02 Tu sauras de quelle couleur était l'infini
51:14 Tu sauras au point du vide
51:40 [Musique]

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