Décroissance = pauvreté !? Que nenni - Piccard

  • il y a 7 mois
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Lire "Réaliste, soyons logiques autant qu'écologiques" https://lafureurdelire.leslibraires.fr/livre/21969286-realiste-soyons-logiques-autant-qu-ecologiques-bertrand-piccard-pocket

Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2082
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particulier/
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://derniererenovation.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr

Source
Piccard Team for the Planet https://www.youtube.com/watch?v=NUGosHlUEPE
TV5 https://www.youtube.com/watch?v=-u16HzJ8xTM
Musique https://www.youtube.com/watch?v=UJdogwBtZvw

Réponses au quiz de fin :

/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
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Quel est rendement d'un mother thermique ?
25%.

A quoi pourraient servir les voitures électriques ?
Source d'énergie pour le réseau électrique en mettant à disposition l'énergie stockée dans leurs batteries.

Que faut-il découpler selon Piccard ?
La création de valeur et la qualité de production et consommation.

#piccard #écologie #économie #onycroit #technosolutioniste #décharge #méthane #recyclage #recycling #interview #extrait #TV5 #tftp #ethiqueettac

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Transcript
00:00 [Musique]
00:07 – En même temps, vous avez sans doute connu cette période,
00:10 vous étiez très jeune j'imagine, mais à l'époque on ne parlait pas beaucoup
00:13 de réchauffement de la planète, de réchauffement climatique,
00:15 c'était plutôt la question de la couche d'ozone.
00:17 – Oui, et la couche d'ozone a eu le problème résolu par un consensus international.
00:23 Et on a cru qu'on aurait le même consensus international
00:26 pour le changement climatique.
00:28 Et on voit que c'est très compliqué parce qu'en fait on a opposé pendant longtemps
00:31 l'écologie, l'économie, l'industrie, la politique, c'était fragmenté,
00:35 c'était clivé et on a eu une guerre de tranchées pendant des années.
00:39 Moi ce que j'essaye de faire, et notamment à travers ce nouveau livre,
00:42 c'est d'être réaliste, c'est-à-dire de chercher à aboutir à un résultat
00:47 en prenant ce qui est de bon dans l'écologie,
00:49 en prenant ce qui est de bon dans l'économie et de les réconcilier.
00:53 En fait de trouver une intersection dans laquelle l'écologie
00:57 devient la force motrice de l'économie pour arriver à créer des nouveaux emplois
01:01 avec des nouvelles dimensions industrielles mais qui soient axées sur l'efficience,
01:06 sur la protection de l'environnement, où on remplace ce qui pollue
01:08 par ce qui protège la nature.
01:09 – Arrose sur le gaspillage, vive le recyclage, on va en parler,
01:12 mais restons si vous voulez sur cette question tout de même.
01:14 On sait qu'il y a quelques mois, au printemps dernier,
01:16 la justice néerlandaise a condamné Shell à réduire ses émissions de CO2
01:19 de 45% d'ici 2030.
01:21 Vous dites Bertrand Piccard que Total Energy fait des progrès,
01:24 mais est-ce que selon vous il faut une justice climatique ?
01:27 Est-ce qu'il faut des procès ?
01:28 Et est-ce qu'il faut que ces géants pétroliers qui ont pollué
01:30 mettent la main à la poche, mettent la main au portefeuille
01:33 et paient pour la pollution ?
01:35 – Alors il faut un cadre légal qui interdise de polluer
01:39 parce que jusqu'à maintenant, il faut bien voir les choses en face,
01:41 c'était permis de polluer, c'était permis de mettre autant de CO2
01:44 qu'on voulait dans l'atmosphère, autant de plastique qu'on voulait
01:46 dans des océans et ça ce n'est pas normal.
01:49 Donc le cadre légal il doit s'appliquer aux pollueurs,
01:53 aux pétroliers, aux industries les plus lourdes,
01:56 mais également aux consommateurs
01:59 parce que les pétroliers n'ont pas consommé tout leur pétrole tout seuls.
02:03 Pourquoi est-ce que nous en avons en tant que consommateurs
02:06 utilisé tellement de ce pétrole, tellement de cette énergie ?
02:09 Mais c'est parce que tous les systèmes énergétiques
02:11 sont inefficients, sont archaïques.
02:14 Quand vous faites un plein d'essence dans votre voiture,
02:18 les trois quarts de ce plein sont perdus en force de frottement,
02:22 en force de chaleur, en force de résistance, etc. dans votre moteur.
02:25 – Mais comment on fait alors ? Parce qu'il faut bien les travailler.
02:27 Là on est par exemple à Paris, ceux qui viennent de la grande banlieue
02:29 prennent leur voiture, on n'a forcément d'autre choix.
02:31 – Les moteurs thermiques sont totalement archaïques,
02:34 donc c'est clair qu'il faut passer sur des moteurs électriques
02:37 qui ont des rendements jusqu'à 97% comme les moteurs de la Poste.
02:40 – Est-ce vraiment la panacée ? C'est là où c'est toujours particulier.
02:42 – Et puis les bâtiments sont mal isolés, les chauffages sont inefficients,
02:47 les éclairages avant de passer aux LED c'était totalement inefficient.
02:50 Alors la France a des LED mais le reste du monde continue
02:52 à avoir des ampoules à incandescence.
02:54 Donc c'est tout ça qu'il faut rendre beaucoup plus efficients.
02:57 – Mais est-ce que ce n'est pas un mirage électrique ?
02:58 Certes si on achète un véhicule électrique,
03:00 il n'y a pas d'émission de gaz à effet de serre,
03:02 mais les batteries on le voit, on voit en ce moment la bataille
03:04 pour les puces électroniques sur les smartphones.
03:06 On voit qu'après il faut aussi stocker ces déchets, les détruire,
03:09 ça pollue aussi en fait.
03:11 – Alors en fait ce qui est intéressant c'est de voir que le recyclage des déchets,
03:14 l'entrée dans une économie circulaire, c'est des opportunités économiques.
03:18 C'est-à-dire que vous pouvez avoir des nouveaux débouchés pour des industries
03:23 qui sont clairement écologiques,
03:25 qui sont clairement axées sur la protection de l'environnement
03:30 et vous pouvez avoir une mobilité électrique
03:33 dans laquelle vous exploitez des ressources de manière écologique
03:37 en respectant les droits humains,
03:39 ou vous avez un recyclage des batteries, ça se fait déjà,
03:42 il faut arrêter de dire que les batteries ne sont pas recyclées.
03:44 Vous avez une entreprise comme Umicore en Belgique
03:47 qui est l'ancienne union minière qui s'est recyclée dans le recyclage des batteries.
03:51 Donc c'est intéressant.
03:53 Et puis la voiture électrique, ce n'est pas seulement pour rouler,
03:55 ce n'est pas que pour faire des embouteillages supplémentaires,
03:58 ça devrait être utilisé aussi pour être raccordé au réseau électrique
04:02 et puis utiliser les batteries pour alimenter le réseau
04:05 au moment où il n'y a plus assez de vent, plus assez de solaire,
04:08 plus assez d'énergie renouvelable intermittente.
04:11 Et puis là c'est les voitures électriques qui alimentent le réseau
04:13 plutôt que des sources supplémentaires au charbon, au gaz, etc.
04:19 Donc il faut vraiment voir systémique.
04:21 On ne peut pas juste séparer les domaines des uns des autres.
04:26 – Rien ne disparaît, tout se transforme.
04:28 Un autre exemple, il y a 20 000 décharges à ciel ouvert dans le monde,
04:31 au moins ça pollue, vous nous dites, 28 fois plus que le dioxyde de carbone.
04:35 Il y a un exemple intéressant, est-ce que vous pouvez nous le raconter en quelques mots ?
04:38 – Oui, c'est une entreprise française qui s'appelle Ouaga Energy.
04:41 Ouaga c'est "wasted gas".
04:43 Et ils récupèrent ce méthane qui est émis jour et nuit
04:46 par les 20 000 décharges publiques du monde pour le tourner en énergie.
04:50 Donc ça c'est ce que j'appelle clairement une opportunité industrielle écologique.
04:54 C'est une start-up qui grandit, qui engage des salariés,
05:00 qui participe au bien commun, qui alimente en énergie
05:03 en enlevant des produits polluants qui sinon seraient émis journellement dans l'atmosphère.
05:08 – Quand on vous écoute, c'est du congrès, c'est très éluisant,
05:10 mais la COP26 est dans un peu moins de deux semaines maintenant.
05:14 Il y avait eu celle de Paris, la COP21 bien entendu, qui avait été très prometteuse.
05:17 On avait parlé d'un accord historique de réduire la hausse des températures
05:21 à 1° et demi d'ici 2100.
05:24 Mais on a le sentiment en vous écoutant, vous êtes très réaliste, très positif,
05:27 mais qu'il y a un vrai décalage avec les gouvernants de ce monde.
05:30 Et surtout aussi, ce dont on ne parle quasiment jamais, les lobbys.
05:33 – Vous savez, ceux qui ont le pouvoir aujourd'hui, c'est les lobbys et les gouvernements.
05:37 Et eux, c'est quoi leur langage ?
05:40 C'est la création d'emplois, sinon ils ne sont pas réélus,
05:42 et c'est le profit, sinon ils sont virés par leur conseil d'administration ou leurs actionnaires.
05:47 Donc pour moi, ce qui est important, c'est d'apprendre à parler leur langage.
05:52 C'est leur montrer qu'il est maintenant vital pour eux et pour leur survie,
05:56 comme hommes politiques ou comme industriels,
05:59 d'entrer dans cette transition écologique.
06:01 – Mais est-ce que certains n'ont pas lâché parce que ça fait 20 ans ?
06:03 – Attendez, ça fait 20 ans, au moins qu'on parle de transition écologique pour voyeuses d'emploi,
06:07 vous l'avez cité aussi tout à l'heure, on a du mal à voir venir.
06:10 Il y a des expériences concrètes, mais à l'échelle d'un pays, ce n'est pas grand-chose.
06:16 – Mais ça ne marchait pas parce que les solutions n'étaient pas financièrement rentables.
06:19 Les énergies renouvelables coûtaient cher, le recyclage coûtait cher,
06:23 l'efficience énergétique coûtait cher.
06:25 Aujourd'hui, tous ces investissements sont rentabilisés
06:28 par les économies d'énergie qu'on fait.
06:30 L'énergie la moins chère dans le monde aujourd'hui,
06:33 c'est l'énergie solaire à 1,5 centime par kilowattheure au Portugal,
06:38 produite par une entreprise française qui est AQO Énergie.
06:42 – Mais regardez les éoliennes, on dit qu'il y a beaucoup de subventions,
06:45 je ne sais pas quel est le cas chez vous en Suisse,
06:46 mais en France, beaucoup de subventions pour des résultats, là encore, décevants.
06:50 – Aujourd'hui, dans la plupart des cas, il n'y a absolument plus besoin de subventions
06:53 pour l'éolien quand l'éolien est mis au bon endroit.
06:56 Il ne faut pas le mettre devant un village en coupant la vue des habitants.
07:00 C'est évident que ça crée des oppositions, ce n'est pas ça qu'il faut.
07:04 Ce qu'il faut maintenant, c'est les mettre là où il y a vraiment du vent,
07:07 c'est-à-dire en mer, avec des blocs de béton
07:10 qui sont comme ceux qu'on a labellisés avec la fondation Solar Impulse,
07:13 qui favorisent la constitution d'un écosystème marin
07:16 parce que c'est des bétons spéciaux, avec des formes spéciales,
07:21 une porosité adéquate pour que les coquillages, les algues,
07:24 viennent s'incruster dessus et ça reconstitue un système marin.
07:29 Donc ça veut dire quoi tout ça ?
07:31 Ça veut dire que vous avez besoin des écologistes qui démontrent le problème,
07:37 qui le démontrent, qui font prendre conscience de ce problème.
07:40 Mais ensuite vous avez besoin de l'économie pour mettre sur le marché les solutions
07:46 qui vont donner confiance à la COP26.
07:48 Parce qu'à la COP26, c'est quoi le problème ?
07:50 C'est que les pays doivent faire des contributions annoncées à l'avance.
07:55 S'ils ont l'impression que c'est un sacrifice pour leur pays,
07:58 ils ne vont pas le faire et la COP sera un échec.
08:00 S'ils ont l'impression que toutes les solutions qui existent aujourd'hui,
08:03 comme celles qu'on labellise à la fondation Solar Impulse,
08:06 vont leur permettre de faire des contributions à la COP très ambitieuses
08:11 et extrêmement réalistes, ils le feront parce que c'est rentable.
08:18 Donc il faut leur montrer cet intérêt économique.
08:20 Un deuxième aspect quand on pense au technosolutionnisme,
08:24 c'est ce côté croissance, alimenter la croissance.
08:30 Et on le sait, aujourd'hui il y a beaucoup d'acteurs,
08:32 notamment des gens comme Marc Jancovici par exemple,
08:34 qui insistent beaucoup sur la décorrelation entre la nécessité de la décroissance qui arrive,
08:40 qu'elle soit contrainte ou qu'elle soit anticipée,
08:42 la déconnexion du PIB et du carbone.
08:45 Quelle est ta position vis-à-vis de cette notion de décroissance ?
08:49 Est-ce que c'est incompatible, déconnecté entre Solar Impulse Fondation et la décroissance ?
08:56 J'aime bien la manière dont tu poses la question Denis,
08:58 parce que tu parles de décroissance.
09:02 Et décroissance c'est quoi ?
09:04 Les gens doivent se positionner, doivent dire je suis pour ou contre,
09:07 quand on parle de décroissance ou de croissance,
09:09 sans qu'on précise ce qu'on veut décroître et ce qu'on veut croître.
09:15 Par conséquent c'est un grand malentendu.
09:18 Et souvent les gens qui disent je suis pour ou contre,
09:21 ils parlent d'autre chose que celui qui a posé la question.
09:24 Donc c'est très dangereux.
09:25 Si on parle de réception économique plutôt,
09:27 si on parle de décroître la pollution,
09:31 décroître l'inefficience, décroître la démesure,
09:35 décroître le gaspillage,
09:38 je suis totalement pour.
09:40 Je suis totalement pour décroître ça.
09:43 Si on parle de décroître les salaires, les retraites,
09:48 les assurances-vie, le tissu social,
09:54 je suis contre, totalement contre,
09:56 parce que c'est les plus démunis qui vont souffrir le plus.
09:59 Ce n'est pas possible, Jeff Bezos s'en sortira très bien,
10:02 mais pas ses salariés.
10:04 Donc on voit qu'il faut décroître ce qui est nuisible,
10:08 il faut croître ce qui est positif.
10:10 Et aujourd'hui, qui sont les actionnaires
10:13 des grandes entreprises multinationales ?
10:16 La plupart du temps, c'est des caisses de retraite,
10:19 des caisses de pension.
10:21 C'est ce qui alimente les retraites des gens
10:23 qui arrivent à la fin de leur vie.
10:25 Ça, on ne peut pas le couper.
10:27 Et c'est pour ça que je dis que ce qui doit continuer à croître,
10:32 c'est la création de valeur,
10:34 c'est la création de richesse,
10:36 parce que sans création de richesse,
10:37 il n'y a pas de redistribution possible.
10:40 Il faut la création de richesse qui paie des impôts
10:43 et qui permette de faire fonctionner un système économique.
10:46 Mais maintenant, c'est clair qu'il faut décroître
10:48 les excès de la pollution, les excès du gaspillage, etc.
10:52 Donc il faut être très subtil et très prudent
10:55 quand on parle de croissance ou de décroissance.
10:57 Donc moi, ce que je pense, c'est qu'aujourd'hui,
11:00 on est au bout d'un cycle qui est extrêmement polluant
11:03 et extrêmement dangereux,
11:05 et c'est celui où la création de valeur
11:08 est couplée à la quantité de production et de consommation.
11:13 Et on doit produire de plus en plus,
11:16 vendre de plus en plus,
11:17 consommer de plus en plus,
11:19 de moins en moins cher,
11:20 avec des salaires de moins en moins hauts,
11:23 où on exploite de plus en plus de gens,
11:25 et les marges sont extrêmement faibles.
11:28 C'est pour ça qu'il faut vendre tellement.
11:30 Et ça, c'est un système qui ne va pas pouvoir durer longtemps.
11:33 Je pense que la création de valeur,
11:35 la création de richesse,
11:36 elle doit être couplée à la qualité de l'efficience.
11:40 Est-ce que c'est antagoniste du coup ?
11:42 Donc en fait, on vend une manière de consommer moins.
11:46 On vend une manière de gaspiller moins.
11:49 On vend de la qualité.
11:51 Et ça, c'est complètement différent.
11:54 C'est des opportunités industrielles nouvelles
11:56 où on va pouvoir faire marcher une entreprise
11:59 en remplaçant ce qui pollue
12:01 par ce qui protège l'environnement.
12:03 Mais sinon, on n'aura pas les moyens
12:05 de remplacer ce qui pollue.
12:06 Donc en fait, moi, j'ai exactement le même but
12:09 que tous les écologistes.
12:12 Pourquoi ? Parce que je suis profondément écologiste.
12:15 Mais mon moyen d'y arriver,
12:18 c'est beaucoup plus d'impliquer l'industrie,
12:20 d'appliquer le monde politique,
12:22 d'impliquer ceux qui ont le pouvoir,
12:24 pour pas qu'ils partent en courant.
12:26 Parce que quand vous avez parlé de décroissance économique
12:29 à des industriels,
12:31 vous les faites partir en courant
12:33 et au monde politique aussi.
12:35 Par conséquent, vous créez une résistance
12:38 beaucoup plus forte contre la cause
12:40 qu'on veut promouvoir, qui est la cause écologique.
12:42 Et on a moins d'acteurs qui veulent s'y mettre.
12:45 Par conséquent, on est perdant.
12:47 On est perdant en tant qu'écologiste
12:50 si on n'adopte pas le langage
12:52 de ceux qu'on veut convaincre.
12:55 L'État est un acteur.
12:57 L'État est un acteur.
12:59 L'État est un acteur.
13:01 L'État est un acteur.
13:03 L'État est un acteur.
13:05 L'État est un acteur.
13:07 L'État est un acteur.
13:09 L'État est un acteur.
13:11 L'État est un acteur.
13:13 L'État est un acteur.
13:15 L'État est un acteur.
13:17 L'État est un acteur.
13:19 L'État est un acteur.
13:21 L'État est un acteur.
13:23 L'État est un acteur.
13:25 L'État est un acteur.
13:27 L'État est un acteur.
13:29 [Musique]

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