DB - 11-07-2024
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00:00:00Sous-titrage MFP.
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00:04:09Nestor.
00:04:11Nestor.
00:04:17Vous devriez vous ménager à votre âge intestinal.
00:04:21Pouvez-vous moquer de notre intelligence, mais pas de notre âge ?
00:04:25Rappel.
00:04:27Rappel.
00:04:29Dernier avis avant saisie.
00:04:32Bon, écoutez.
00:04:33Vous allez écrire à tous les créanciers que je fais un tirage au sort une fois par mois de tous les gens que je vais payer.
00:04:40Et vous leur direz que j'ai le regret de leur annoncer qu'ils font pas partie du prochain tirage.
00:04:43Un chèque.
00:04:48Eh bien, il y a le grossier de Marseille qui débarque à la gare tout à l'heure.
00:04:52Le grossiste.
00:04:54Touchez du fric pour fuster ce cochon, franchement.
00:04:59Écoutez, salon de l'agriculture, c'est très fatigant, il a le droit de se détendre.
00:05:03Massage spéciaux, éducation anglaise, détente complète.
00:05:06J'aimerais lui envoyer un vrai rapport à la mère Galipette.
00:05:08Madame Galipette nous paye pour surveiller son mari, et lui nous paye pour la fermer.
00:05:13Tout le monde y trouve son compte.
00:05:14Bonjour Nestor, Pierre de Favreg à l'appareil.
00:05:17Je m'étonne que vous n'ayez pas répondu à mon courrier.
00:05:19Passe me voir demain matin à 10h précise, ce sera parfait.
00:05:24Décommande tous tes autres rendez-vous pour au moins une semaine.
00:05:27Voilà, au revoir.
00:05:31Qui c'est, Pierre de Favreg ?
00:05:34Et Galipette ?
00:05:35Vous vous en chargez.
00:05:36Ah non.
00:05:37C'est un ordre.
00:05:39Je vous préviens Nestor, si ce type me touche, je cogne.
00:05:42Il adorera.
00:06:05Qu'est-ce qui se passe ?
00:06:06Circulez s'il vous plaît.
00:06:08Je vais là-bas.
00:06:09Je vous ai dit de circuler.
00:06:10Vous avez entendu ?
00:06:12Je suis de la maison.
00:06:15Monsieur Burma.
00:06:16Qu'est-ce qui se passe ? Pierre a des ennuis ?
00:06:19Alors ?
00:06:20Monsieur de Favreg est mort, monsieur.
00:06:42Pauvre Pierre.
00:06:45Messieurs, être à l'heure.
00:06:49Hé, là-bas, écartez-vous.
00:06:52Burma ?
00:06:53On avait un cadavre, il nous manquait le vautour.
00:06:56Burma, c'est une enquête officielle.
00:06:58Sortez.
00:06:59Vous avez entendu ce qu'on vous a dit ?
00:07:01Ne voyez plus, fermez les yeux.
00:07:03Vous n'apprenez pas ça à l'école de police ?
00:07:05Vous le connaissiez ?
00:07:07J'avais cette chance, oui.
00:07:08Vous l'avez vu quand pour la dernière fois ?
00:07:11Quatre ans ? Cinq ans ?
00:07:13Oh, c'est un intime.
00:07:14Connard.
00:07:15Non, ça va.
00:07:17J'étais son ami.
00:07:18Perdu de vue depuis cinq ans.
00:07:20C'est l'amitié.
00:07:21Se jauger à la fréquence des contacts.
00:07:22Les flics et les arabes seraient copains d'homme cochon.
00:07:27Décès entre 11h et minuit.
00:07:29Suicide ?
00:07:30Y a doute.
00:07:31La balle n'a pas été tirée à bout portant, mais...
00:07:35Ça peut très bien être un suicide.
00:07:37Mais oui.
00:07:38Il vivait de ses rentes, il aimait les femmes et la vie,
00:07:40il avait toutes les raisons de se suicider.
00:07:41Les conclusions.
00:07:43C'est moi que ça regarde.
00:07:45À moins que monsieur nous avoue le meurtre de son ami.
00:07:50Je vais lui casser la gueule.
00:07:51Vas-y, vas-y.
00:07:52Ça suffit pour moi.
00:07:53Je vous arrête pour outrage à un genre.
00:07:55Salaud.
00:07:56Laissez-nous travailler, mon Dieu.
00:08:00Peut-être qu'il s'est vraiment suicidé
00:08:02et qu'il a camouflé son suicide en meurtre.
00:08:06Bon.
00:08:10Bon.
00:08:26On peut rejoindre l'escalier de l'appartement de Pierre
00:08:28par la cuisine et aussi par le restaurant.
00:08:30Oui, et monsieur a également son entrée privée
00:08:32qu'il donne sur le jardin.
00:08:33Il laissait tout ouvert.
00:08:34Monsieur pensait que fermer une porte
00:08:36n'empêche pas la mort d'entrée.
00:08:37Il avait tort.
00:08:38La grippe.
00:08:39La grippe.
00:08:40Mais ça rend pas moins chaud que je sache.
00:08:41Mais j'y peux rien.
00:08:42Il n'a pas intérêt à se pointer ici.
00:08:43Et toi, trouve-moi un plongeur avant ce soir.
00:08:45Problème de personnel, chef.
00:08:51Burma.
00:08:53Ravie de te voir en dépit des circonstances.
00:08:55C'est à cause du vieux qu'il est ici?
00:08:57Ah oui, je vois.
00:08:58C'est la patronne qui t'a fait venir?
00:09:00La patronne?
00:09:01Oui, madame d'Asti.
00:09:02C'est pas elle qui t'a demandé de venir?
00:09:04Ça, alors.
00:09:06Non, mais regarde-moi ça.
00:09:07De l'air, toi.
00:09:08Vire, vire, que je te montre un petit peu
00:09:09comment on passe une mousse au tamis.
00:09:11Oh, c'est pas vrai.
00:09:12Non, mais regarde-moi ça.
00:09:13Ça va pas monter.
00:09:14Voilà comment on passe une mousse au tamis.
00:09:16Là, voilà.
00:09:18Dis-donc, toi,
00:09:19si t'es ici,
00:09:21ça veut dire que le vieux
00:09:23ne s'est pas suicidé?
00:09:24Qui sait?
00:09:27Pas moi.
00:09:29Je connaissais le vieux Poirot.
00:09:30La tête blanche, mais...
00:09:31La queue verte?
00:09:33Non, non, un type comme ça
00:09:34qui aime la bonne chair,
00:09:35qui aime les grands premiers crus,
00:09:36la bouffe,
00:09:37ça se suicide pas.
00:09:38C'est pas possible.
00:09:39L'assassin, tu l'as vu monter, peut-être?
00:09:41Mais tu rigoles.
00:09:42J'ai quinze gusses à surveiller.
00:09:44J'ai quarante tables à traiter.
00:09:45Ah, justement.
00:09:46À l'oeil surtout.
00:09:48Non, non, moi, j'ai rien vu.
00:09:49Et cela dit,
00:09:50n'importe qui pouvait monter chez lui.
00:09:54Non, mais c'est pas vrai.
00:09:55Regarde-moi ça.
00:09:56Regarde-moi ça.
00:09:57Je lui ai demandé fin
00:09:58comme du papier à cigarette.
00:09:59Je lui ai fait dire,
00:10:00aujourd'hui, y a plus de cuistot,
00:10:01y a plus de plongeur,
00:10:02y a plus de service,
00:10:03y a plus rien.
00:10:04Pour la plonge,
00:10:05j'ai un gars pour toi.
00:10:06Un professionnel.
00:10:09Tu fais dans l'intérim, maintenant?
00:10:11Je fais dans le renvoi d'ascenseur,
00:10:12d'Alembert.
00:10:14Ah, je vois.
00:10:16Bon, ben, d'accord.
00:10:17D'accord, mais je te promets,
00:10:18s'il y a de la casse,
00:10:20tu paies la note.
00:10:21La patronne, elle est où?
00:10:22Elle est en salle.
00:10:23Je vais dire qu'elle m'a épaté
00:10:24parce qu'elle tient bien le choc.
00:10:27Qui appartient à le restaurant
00:10:28est également un monsieur,
00:10:29pratiquement.
00:10:31Continuez.
00:10:32Mais je ne peux pas, monsieur.
00:10:33Je ne suis pas marxiste.
00:10:35Ah, c'est elle qui bossait,
00:10:36lui qui empochait.
00:10:37Très exactement.
00:10:38Ça aussi, c'est dans l'art.
00:10:45Non, Dominique, non.
00:10:46Monsieur Vanot,
00:10:47c'est dans le petit salon bleu.
00:10:49Il a dit deux couverts.
00:10:50Et pour monsieur Molineux,
00:10:51madame Dastier,
00:10:52qu'est-ce que je fais?
00:10:53Il voudrait une table tranquille.
00:10:55Mon petit Dominique,
00:10:56tranquille pour un ministre,
00:10:57ça veut dire,
00:10:58bien en vue en retrait,
00:10:59mais sous les regards.
00:11:00Ce sera parfait.
00:11:01Madame Dastier?
00:11:02Non, non, inspecteur,
00:11:03pas maintenant.
00:11:04Voyez bien qu'on dresse les tables.
00:11:05Non, mais comme je l'ai dit
00:11:06à vos collègues cet après-midi,
00:11:07si vous voulez,
00:11:08vous me poserez toutes les questions,
00:11:09j'y répondrai.
00:11:10Oh, excusez-moi.
00:11:11Non, mais pourquoi avez-vous
00:11:12mis du jaune dans ce bouquet?
00:11:14Vous savez que je n'aime pas le jaune.
00:11:18Dites, j'ai l'air d'un flic.
00:11:20Madame a remarqué la bosse
00:11:21que votre outil de travail
00:11:22provoque sous votre bras gauche,
00:11:23monsieur.
00:11:25Alors, attends que ça.
00:11:26Parce que le costume
00:11:27de monsieur est bien coupé.
00:11:33Qu'est-ce qu'il se passe?
00:11:34Qu'est-ce qu'il se passe?
00:11:35Qui est là-dessous?
00:11:36Non, je veux savoir.
00:11:37Qu'est-ce qu'il s'est passé?
00:11:38S'il vous plaît, ne regardez pas.
00:11:39Non, non, s'il vous plaît.
00:11:40Laissez-moi, laissez-moi.
00:11:41Laissez-moi.
00:11:42Non, non.
00:11:43Mademoiselle Romane Chevalier,
00:11:44l'amie de monsieur.
00:11:45Je veux savoir, s'il vous plaît.
00:11:46Non.
00:11:56Vous êtes contente, hein?
00:11:57C'est ce que vous vouliez?
00:11:59Redressez-vous, ma petite.
00:12:00On vous regarde.
00:12:06C'est pas possible.
00:12:07Qu'est-ce qu'il s'est passé?
00:12:08Un accident.
00:12:12Oh, non, non.
00:12:14Non, non.
00:12:15Laissez-moi y aller.
00:12:17Vous ne l'interrogez pas?
00:12:18Je vais l'accompagner.
00:12:19Pour elle aussi, je peux attendre.
00:12:20Non, non, je vous en prie.
00:12:21Non, non, je vous en prie.
00:12:22Non, non, je vous en prie.
00:12:23Non, non, je vous en prie.
00:12:24Non, non, je vous en prie.
00:12:25Non, non, je vous en prie.
00:12:26Non, non, je vous en prie.
00:12:27Non, non, je vous en prie.
00:12:28Non, non, je vous en prie.
00:12:29Je veux partir aussi.
00:12:30Arrêtez.
00:12:31Laissez-moi monter.
00:12:32Allez, Pierre.
00:12:33C'était sérieux?
00:12:34Depuis quelques mois.
00:12:35Mais apparemment, ça a gassé.
00:12:37Monsieur a le sens des euphémismes.
00:12:41Elle habite où?
00:12:42Chez moi.
00:12:43À la demande de Monsieur de Fabregge, je loue une partie de mon appartement à mademoiselle
00:12:47Romane Chevalier.
00:12:49Vous étiez au courant de la lettre que Pierre m'avait écrite?
00:12:52Absolument pas.
00:12:54Dommage.
00:12:55Si Monsieur me permet, Monsieur a une fille, Alexandra.
00:13:00Je ne crois pas qu'on l'ait encore prévenue.
00:13:02Pauvre gosse.
00:13:03Ça doit être dur pour un enfant.
00:13:05Monsieur, l'enfant a 22 ans.
00:13:0722 ans?
00:13:08Qu'est-ce qu'elle va devenir?
00:13:09Elle est mariée?
00:13:11Non, Monsieur, elle danse.
00:13:16Mais qu'est-ce que tu fous?
00:13:17Mais enfin, saute.
00:13:18Aide-le, quoi.
00:13:19Allez, reprends.
00:13:20À deux jours du spectacle, il n'y a pas à dire.
00:13:22Ah, on est bien.
00:13:24Et cinq, six, sept, huit.
00:13:27Mais qu'est-ce qu'il se passe encore, Alexandra?
00:13:29Bouge ta grèce, chérie, ou change de métier.
00:13:40Vous pouvez me dire pourquoi Alexandra de Fabregge cache tôt pour gagner sa vie?
00:13:43Mademoiselle refuse depuis longtemps que Monsieur subvienne à ses besoins.
00:13:46Vous voyez, Monsieur, c'est une Fabregge.
00:13:49Il est mort.
00:13:50Elle hérite.
00:13:51Elle l'a vu récemment, son père?
00:13:52Je ne saisis pas.
00:13:54Elle l'a vu récemment, son père?
00:13:56Mademoiselle et Monsieur se voyaient rarement.
00:13:58Leur entretien tournait ordinairement à l'algara.
00:14:00Ils s'engueulaient?
00:14:02En quelque sorte.
00:14:03Et Romane, la maîtresse, est pleurée.
00:14:05Qu'est-ce qu'elle gagne à la mort de Pierre?
00:14:08Monsieur Burma, vous êtes indélicat.
00:14:10Un assassinat, c'est toujours sordide.
00:14:12Alors la délicatesse, vous pouvez la ranger au magasin des accessoires.
00:14:15J'ai une humeur qui s'impatiente.
00:14:18Mademoiselle, Romane n'avait aucune raison de tuer Monsieur.
00:14:21Absolument aucune.
00:14:22Vous voyez, on avance.
00:14:27Cinq, six, sept, huit.
00:14:29Et un, deux, trois, quatre.
00:14:31Ton bras, Alexandra.
00:14:34Six, sept, huit.
00:14:35Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.
00:14:39Arrête, ça suffit. Une pause.
00:14:42Mademoiselle, votre père est mort.
00:14:48Entre onze heures et minuit, j'étais à cette table
00:14:50avec le premier secrétaire de l'ambassade d'Allemagne
00:14:52et le consul de Suède.
00:14:53Oui, c'est l'usage de s'asseoir à table avec les clients.
00:14:56Mais ce sont des amis. Vous permettez?
00:15:04Je vous en prie.
00:15:05Ce sont des amis. Vous permettez?
00:15:14Entre onze heures et minuit, est-ce que vous avez quitté votre table?
00:15:17Non, inspecteur.
00:15:19Appelez l'ambassade si vous voulez vérifier.
00:15:22Qu'est-ce que vous cherchez?
00:15:24Vous pensez que je lui ai mis l'arme dans la main?
00:15:26Je sais pas, Madame d'Astier. Je m'interroge.
00:15:28Pardon.
00:15:29Le cadavre est à peine refroidi, l'affaire tourne à plein.
00:15:32Je sais pas, moi, un jour de deuil, c'était pas de trop.
00:15:34J'honore la mémoire de Pierre en laissant la tour d'Ivoire ouverte aujourd'hui.
00:15:38Exactement comme il aurait voulu que je fasse.
00:15:41Bon, ça va pour le moment. Je peux interroger votre personnel?
00:15:44Moi, je vous en prie.
00:15:45Et vous, vous vous tenez à notre disposition.
00:16:05Il m'a pas laissé le temps, l'idée qu'il l'aimait.
00:16:08Il m'a pas laissé le temps.
00:16:12Je suis un ami de votre père.
00:16:14Je suis là pour vous protéger.
00:16:17Vous êtes un ami de mon père?
00:16:19Nestor Burman, détective privée.
00:16:22Alors, vous savez qu'il a pas pu se suicider.
00:16:25Alexandra a téléphoné.
00:16:26Elle a dit qu'il était mort.
00:16:28Elle a dit qu'il était mort.
00:16:30Elle a dit qu'il était mort.
00:16:33Alexandra a téléphone. Une Jacqueline pour toi.
00:16:39Oui, on a besoin de la ligne.
00:16:42Ne leur dis pas que tu es venu ici.
00:16:44Ne leur dis rien.
00:16:45Moi, je ne t'ai pas vu.
00:16:47Pense à ton avenir, je t'en supplie.
00:16:49Pense à ton avenir. Pense à toi.
00:16:51Oui.
00:16:53C'est pas pour dire, mais c'est une chaise.
00:16:55Vous êtes un presario?
00:16:57Si on veut.
00:16:59Quelque part, on est tous dans le show business.
00:17:01Ça ne m'étonne pas qu'elle vous colle.
00:17:03Mais si c'est vous, pour le boulot, elle n'assure pas.
00:17:05Hier, elle n'était même pas là pour les répètes.
00:17:07Je ne vous dis pas.
00:17:09Elle est comme ça?
00:17:14T'as des hauts-grus. Toi, on reprend.
00:17:29Je peux vous parler?
00:17:30Pas maintenant. Je fais attendre tout le monde.
00:17:32Qu'est-ce que vous faisiez hier soir?
00:17:34J'étais chez moi.
00:17:36Vous êtes vraiment un ami, mon père?
00:17:46Drôle de fille, hein?
00:17:48Pas surprise, pas d'alibi.
00:17:50Monsieur Burma, vous allez trop loin.
00:17:52Pas une race de violents, les Favreg?
00:17:54Qu'est-ce que vous pensez?
00:17:55En gros, je ne pense pas.
00:17:56Ou alors, je pense à ce que pense la police,
00:17:58qui pense toujours mal.
00:18:06Hélène!
00:18:07Présente.
00:18:10Alors, Galipette?
00:18:12En pleine forme.
00:18:14Merci du cadeau.
00:18:16Eh bien, montrez.
00:18:18Le chèque.
00:18:22Monsieur Galipette, dix milles.
00:18:24Madame Galipette, cinq milles.
00:18:27On va pouvoir se mettre à fond sur l'affaire Favreg.
00:18:30Ah non!
00:18:32Ah non!
00:18:33Que vous enquêtez à l'oeil pour des smicards,
00:18:35passe encore.
00:18:36Mais les Favreg roulent sur l'or.
00:18:38Écoutez, je ne fais jamais payer les amis
00:18:40à plus forte raison quand ils sont morts.
00:18:42Pourquoi est-ce qu'il vous tient tant à cœur?
00:18:43C'est qui, c'est quoi, Pierre de Favreg?
00:18:45C'est un homme libre.
00:18:46Il m'a toujours dit, Burma,
00:18:48je viens de très loin, mais je vais nulle part.
00:18:50Foutez-vous de moi.
00:18:52Les Favreg, elles en ont partout dans les bouquins d'histoire.
00:18:54C'est vrai.
00:18:55C'est un ingrénier qui remonte à Saint-Louis.
00:18:58Courfendeur d'infidèles,
00:19:00courtisan sous les rois,
00:19:02ministre sous les républiques.
00:19:04Avec en fin de course, Pierre,
00:19:06qui s'en foutait.
00:19:10Faites-lui que j'écoute.
00:19:12Oui, bonjour, commissaire.
00:19:14Non, il n'est pas là.
00:19:17Oui, Fleurymont.
00:19:19Oui, j'arrive.
00:19:22Nestor,
00:19:25sur le fond, je suis d'accord.
00:19:28Mais la marmite,
00:19:30il faut bien la faire chauffer.
00:19:32La marmite.
00:19:34La marmite?
00:19:40Vous lui faites faire l'école hôtelière?
00:19:42Tu vas la faire, l'école hôtelière.
00:19:44Il y a la plonge encore.
00:19:46Qu'est-ce que c'est?
00:19:48Je vais t'expliquer en route.
00:19:51Je l'ai tout de suite senti.
00:19:53Un meurtre grossièrement maquillé.
00:19:55Oui.
00:19:57Vous aussi, vous avez deviné.
00:19:59L'expertise le confirme.
00:20:01La balle a été tirée de plusieurs mètres.
00:20:03Au moins cinq mètres.
00:20:05Cinq mètres.
00:20:07L'option suicide.
00:20:09Les fabriques ont le bras long, mais à ce point-là...
00:20:11Cinq mètres, c'est bien visé.
00:20:13Le bizarre, c'est qu'il ait reçu la balle dans la tempe.
00:20:16C'est-à-dire?
00:20:18Le bizarre, c'est qu'il ait reçu la balle dans la tempe.
00:20:20Comme s'il tournait la tête.
00:20:22Ah oui, c'est pas méfié.
00:20:24Il connaissait le meurtrier.
00:20:26Pierre pouvait très bien transformer un interlocuteur en assassin.
00:20:29Ça va, les hypothèses.
00:20:31Imaginez que quelqu'un vous menace avec une arme.
00:20:33Vous le provoquez, vous le rendez fou furieux.
00:20:35Prémédité ou pas, un meurtre, c'est un meurtre.
00:20:38Non, Florimond.
00:20:40Prémédité, c'est un assassinat.
00:20:49Tu parles d'un renvoi d'ascenseur, hein?
00:20:52Il nous lâche jamais, lui.
00:20:54J'ai entendu dire qu'il y avait eu un drôle de pataquès, là-haut.
00:20:57On a tué le patron, non?
00:20:59J'espère qu'ils vont pas fermer la boîte, ce serait con.
00:21:01Juste quand j'arrive, le patron s'est flingué.
00:21:03C'est pas ce que les flics racontent.
00:21:05On l'ose d'eux.
00:21:06Tu sais ce que racontent les flics, toi?
00:21:07Des fois, t'entends des trucs que tu devrais pas entendre...
00:21:09et puis tu vois des trucs que tu devrais pas voir.
00:21:11Tu dis des trucs que tu devrais pas dire.
00:21:13Oui, mais toi, t'as entendu un coup de feu?
00:21:19T'as rien entendu, hein?
00:21:21T'as rien vu? T'étais dans la semoule.
00:21:23Moi, je ferais mieux de jacter tout seul.
00:21:25Eh ben, c'est dommage.
00:21:26Remarque...
00:21:28si la police m'avait interrogé, elle l'aurait peut-être pas regretté.
00:21:30J'étais dehors, dans la cour.
00:21:32Sorti fumer une clope.
00:21:33Ben, j'ai vu passer une fille.
00:21:35Ah, ouais?
00:21:36Ouais. Une fille qui allait chez le vieux Fabregg.
00:21:38Oh, lui est arrivé plus tard.
00:21:40Ensuite...
00:21:41Ben, ensuite quoi?
00:21:43Ensuite...
00:21:45Ben, c'est là que ça se complique.
00:21:46Loïc?
00:21:47Madame?
00:21:48Venez dans le bureau, j'ai à vous parler.
00:21:52C'est mieux, non?
00:21:53Un peu vif pour un grand deuil.
00:21:55En Inde, on s'habille en blanc.
00:21:57C'est la couleur qu'on veut, la couleur du malheur.
00:21:59Vous irez comme ça à l'enterrement?
00:22:01Jacqueline déteste le jaune.
00:22:04Elle vous fout souvent les torgnoles, Jacqueline Dastier.
00:22:06Ben, mettez-vous à ma place.
00:22:08Depuis des semaines, elle menaçait Pierre.
00:22:10Et moi, je le retrouve mort.
00:22:11Alors, pour moi, c'était logique.
00:22:15Elle a menacé de quoi?
00:22:16Ben, de le tuer, évidemment.
00:22:18De le tuer, rien que ça?
00:22:19Oui, c'était des mots.
00:22:20Tout ça, c'est ce qu'elle disait.
00:22:22Des mots qui tuent, la preuve.
00:22:24Elle avait des raisons de tuer Pierre?
00:22:25Pas qu'un peu.
00:22:27Le restaurant, c'était à lui.
00:22:28Avec tout l'immeuble.
00:22:30Et il avait décidé de tout vendre pour partir avec moi aux Antilles.
00:22:33Et même en Australie.
00:22:35C'est loin.
00:22:36Ben, oui, justement, c'est loin, oui.
00:22:38Et c'est ce que je voulais, moi.
00:22:39Partir le plus loin possible avec lui.
00:22:41J'en avais ma claque de leur cuir en argent et toute leur connerie.
00:22:45Et puis, j'en avais marre de jouer les pièces rapportées.
00:22:51Pourtant, je l'aimais, moi, Pierre.
00:22:52Je l'aimais vraiment.
00:22:57Alors, pourquoi il s'est suicidé à votre avis?
00:22:59Pourquoi?
00:23:00A finir par trouver.
00:23:02Vous pensez que c'est de ma faute?
00:23:04Pour le moment, je pense pas.
00:23:07De toute façon, Pierre, il est mort maintenant.
00:23:09Oh la la, le tombeau. Je vais être en retard.
00:23:16Un autre enterrement?
00:23:18Non.
00:23:20Je suis guide aux Invalides.
00:23:22C'est Pierre qui m'a eu ce job.
00:23:24Il disait toujours, côtoyer l'empereur, c'est bon pour la culture.
00:23:32Charmante jeune femme.
00:23:33Charmante enfant, monsieur.
00:23:35Dis-moi, Jean-Philippe, est-ce que Madame Jacqueline d'Astier avait vraiment menacé Pierre?
00:23:39Madame d'Astier tient à la Tour d'Ivoire comme à sa vie, monsieur.
00:23:42Vous comprenez, c'est sa vie.
00:23:44Elle était comment, cette fille?
00:23:46Vous savez, dans le noir, très jeune.
00:23:48Avec des cheveux derrière, enroulés comme ça.
00:23:51En chignon.
00:23:52Vous l'avez vu aussi?
00:23:53Quoi d'autre?
00:23:54Pour elle, c'est tout.
00:23:56Non, c'est surtout quand j'ai monté les hutres à Monsieur de Fabregne.
00:23:59Vous êtes monté chez lui?
00:24:01Quand il est arrivé, il m'a commandé de numéro 3 spécial, avec du champagne.
00:24:05Vous le connaissez?
00:24:07Alors?
00:24:08Alors je suis monté.
00:24:10Il y avait de la musique.
00:24:11J'ai frappé, mais...
00:24:13Hein?
00:24:14Des fois, qu'il serait avec quelqu'un.
00:24:15Mais il n'a pas dû entendre.
00:24:17Alors, j'ai hésité.
00:24:19Non, non, il faut être discret.
00:24:21Et jusqu'où poussez-vous la discrétion?
00:24:26Le problème, ce n'est pas tellement ce que j'ai vu.
00:24:29Mais j'en peux plus, moi.
00:24:31La cuisine, ce n'est pas une vie.
00:24:32Ce n'est pas ma vie.
00:24:34J'ai toujours pris des coups dans la gueule, toujours fauché.
00:24:37Vous comprenez?
00:24:39Regardez mes mains.
00:24:40Des mains de pianiste et j'ouvre des huîtres.
00:24:42Vous trouvez que c'est une vie, ça?
00:24:47C'est terrible, la pauresse, non?
00:24:49Ça a un handicap.
00:24:52On peut toujours réfléchir le destin.
00:24:55Burma, si je vous apprenais qu'il n'y avait pas que les empreintes de Fabregne sur le revolver, hein?
00:25:00Je dirais que vous avez bu, commissaire.
00:25:02Et si j'ajoutais qu'il s'agit d'une empreinte de femme?
00:25:05Alors là, je vous dirais que ça ne m'intéresse pas, que ce n'est pas mon enquête.
00:25:08Eh bien, maintenant, allez, voilà.
00:25:10Rapport du légiste, les empreintes, les photos, tout.
00:25:13Mais là, vous me confiez des documents officiels.
00:25:15Il n'y a plus d'affaires officielles.
00:25:17Il n'y a plus d'affaires du tout.
00:25:19Les Fabregne ont le bras tellement long que l'un d'eux peut se suicider d'une balle tirée à 5 mètres de distance.
00:25:24Mais qu'est-ce que vous me dites, là?
00:25:26Emmerich de Fabregne, brillant neveu du défunt, envoyé plénipotentiaire en mission au Liban.
00:25:31Sujet sensible, mission discrète.
00:25:33Et alors?
00:25:34Nos princes ont peur que la presse impute l'assassinat de Fabregne à une faction.
00:25:38Et ça, ça leur fout les cauchemars.
00:25:40C'est loin, Liban.
00:25:41Oui, mais enfin, tant que les négociations continuent, pas de vagues.
00:25:44Autrement dit, un enterrement.
00:25:46Elle est où, la raison d'état, hein?
00:25:48Sur le trottoir, commissaire.
00:25:50Burba, j'ai besoin de vos médias.
00:25:52Ce ne serait pas la première fois.
00:25:53Mais, vous me tenez au courant heure par heure, non?
00:25:56Et je travaille avec quoi, moi?
00:25:58Avec l'argent du contribuable?
00:26:00Dis donc, vous ne croyez tout de même pas que je vais vous payer, non?
00:26:02Ah oui, il y a un truc que j'ai oublié de vous dire.
00:26:04Fabre a questionné Jacqueline Dasty.
00:26:07Elle a un alibi, mais alors inattaquable pour le soir du meurtre.
00:26:10Vous voulez dire le suicide?
00:26:11Oh, vous m'emmerdez, Burba, hein?
00:26:12Là, vous m'emmerdez, hein?
00:26:15Peut-être bien que la raison d'état avait pour une fois raison.
00:26:19Peut-être qu'il fallait mieux ne pas découvrir qui avait tué Pierre.
00:26:23Peut-être que Pierre lui-même n'aurait pas aimé ce que je risquais de trouver.
00:26:45J'en ai déjà marre de la plonge.
00:26:48Je file le type qui est là-bas, sur le banc.
00:26:51Il a vu une fille, le soir du meurtre.
00:26:53Quelle fille?
00:26:54Ah ben, je n'en sais rien, moi.
00:26:56C'est quel genre, ce type?
00:26:58Il n'est pas net, hein?
00:26:59C'est plutôt le genre nerveux à cogner facile.
00:27:02Retourne à ton boulot.
00:27:04Tu parles d'un boulot, toi?
00:27:06C'est un boulot.
00:27:07C'est un boulot.
00:27:08C'est un boulot.
00:27:09C'est un boulot.
00:27:10C'est un boulot.
00:27:11C'est un boulot.
00:27:12C'est un boulot.
00:27:13Tu parles d'un boulot, toi?
00:27:15Je parle.
00:27:44Le feu est du feu.
00:27:46Tire-toi, pédale.
00:27:48Jusqu'où tu es prêt à aller pour le savoir?
00:28:06Tout compte fait, j'ai du feu, connard.
00:28:08Ah, vous êtes flic?
00:28:09Bouge, bouge, bouge.
00:28:10Tout compte fait, j'ai du feu, connard.
00:28:12Ah, vous êtes flic?
00:28:13Bouge pas, tu vas te suicider.
00:28:15Mais t'es plein d'argent de poche, toi.
00:28:17Il est mesquin, ton mécène, hein?
00:28:19Mal payé pour dix ans de taule.
00:28:21Quoi?
00:28:22Dix ans de taule.
00:28:23Complicité d'assassinat, tu couperas pas un moins.
00:28:25Mais j'ai rien vu.
00:28:26La fille.
00:28:27La fille?
00:28:28Quelle fille?
00:28:29Tu sais que le meurtre, ça mène à la dissimulation et au mensonge.
00:28:33Qu'est-ce que tu dirais d'une garde à eux avec toi dans le rôle principal?
00:28:36La fille, je l'ai à peine aperçue.
00:28:38Blonde, brune, rousse, chaude.
00:28:40Brune.
00:28:41Avec les cheveux en arrière, un chignon.
00:28:43Marcher à grands pas, comme une danseuse.
00:28:46C'est tout.
00:28:47Ça, c'est pour te taire?
00:28:49Non, ça c'est mon fric, je l'ai gagné.
00:28:51Judas aussi l'avait gagné, hein?
00:29:08Bonjour inspecteur, j'ignorais que vous étiez là.
00:29:23Laissez.
00:29:24Ça, ça m'inspire.
00:29:27Elle et son père s'entendaient bien?
00:29:38Non, pas très bien.
00:29:40Caractère trop entier tous les deux, la même violence, la même intransigeance.
00:29:44Il s'est jamais occupé d'elle.
00:29:46Il lui donnait de l'argent, comme si l'argent pouvait tout combler.
00:29:50Le manque d'amour, c'est le pire pour une petite fille.
00:29:53Elle lui en voulait?
00:29:57Petit solde.
00:29:59Je ne pense pas.
00:30:02Vous semblez bien la connaître.
00:30:04Je l'ai quasiment élevée depuis la mort de sa mère.
00:30:06Sans m'en débarrasser comme lui.
00:30:09J'ai beaucoup de tendresse pour elle.
00:30:11Au point de l'inciter à fuir?
00:30:14Alexandra est instable.
00:30:16Sous le coup d'une forte émotion, ses réactions sont imprévisibles.
00:30:19Et vous savez comme moi que la police est souvent d'une extrême maladresse, inspecteur.
00:30:25Oh oui.
00:30:26La police peut maladroitement conclure un suicide.
00:30:29Malgré que la balle ait été tirée à cinq mètres.
00:30:31Et la police peut passer à côté d'un témoin important.
00:30:34Comme le garçon de cuisine qui était dans la cour.
00:30:36Et qui a vu monter une jeune fille juste avant le suicide.
00:30:40Qu'est-ce que vous racontez?
00:30:41Une jeune fille qui ressemblait furieusement à Alexandra de Fabregue.
00:30:44Il ment.
00:30:49La police peut classer l'affaire.
00:30:51Mais pas moi.
00:30:53Qui êtes-vous?
00:30:54Monsieur Burma, détective privée.
00:30:56Un ami de Pierre.
00:30:58Un ami de Pierre?
00:30:59Et vous osez soutenir sa fille?
00:31:02Je déteste comme vous cette idée.
00:31:12Monsieur Burma, vous n'avez rien à faire ici. Sortez.
00:31:17Je vois la vérité à Pierre.
00:31:21Et je la trouverai.
00:31:29Je ne veux pas.
00:31:30Tu n'as pas le choix.
00:31:31Disparais.
00:31:32Cache-toi.
00:31:33Je ne peux pas.
00:31:34Mais, écoute.
00:31:35Ils vont venir t'arrêter.
00:31:36Et alors?
00:31:37Mais tu n'as pas voulu.
00:31:38Pierre t'a manipulé.
00:31:39Tu étais inconsciente.
00:31:40Tu n'es pas coupable.
00:31:41Je ne sais pas.
00:31:42Il faut que tu files à l'étranger.
00:31:43Ce soir, tu vas à Bruxelles.
00:31:44À Amsterdam.
00:31:45Où tu voudras.
00:31:47C'est un prêt, non?
00:31:49Oui, c'est pour toi.
00:31:51Alexandra, on reprend le tango en place.
00:31:53On travaille le premier portet et on enchaîne.
00:32:08Je n'ai jamais aimé les coupables désignés.
00:32:10Et cette fois encore, je n'arrive pas à y croire.
00:32:14Ça, c'est déjà vu.
00:32:15Des filles qui tuent leur père quand ce sont des salauds.
00:32:17Pierre était tout sauf un salaud.
00:32:18Oui, alors ça, c'est ce que vous dites.
00:32:21Je vois ça d'ici.
00:32:23Drôle.
00:32:24Brillant.
00:32:25Brillantissime.
00:32:26L'autre parfait.
00:32:27L'ami des soirées et des nuits de beuverie.
00:32:31Et le père dans tout ça?
00:32:33Celui qui doit tout donner et rien attendre.
00:32:35Celui qui doit être là et toujours à l'écoute.
00:32:38Ce n'était pas le genre de Pierre.
00:32:40Elle l'a passé où son enfance?
00:32:42À Genève, dans un pensionnat tout ce qu'il y a de bien.
00:32:44Le Gotha des enfants riches.
00:32:46Eh bien, voilà.
00:32:47Le bretoit de son père.
00:32:53Ah, elle est là.
00:32:55Salut, Galipette.
00:32:56Monsieur Galipette.
00:32:58Bravo, Burma.
00:33:00Bravo.
00:33:01Eh bien, monsieur Galipette, pas content de nos services?
00:33:05Burma, j'ai trois jours de détente à Paris.
00:33:08Trois jours sans ma femme.
00:33:09Vous la connaissez, ma femme?
00:33:11Je m'en préserve.
00:33:12Et cette garce-là, hein?
00:33:14Moi, confiant, je lui demande hier soir où je peux aller.
00:33:16Enfin, normal, quoi, pour me détendre.
00:33:18Elle m'expédie à Vincennes.
00:33:19Au bois?
00:33:20Au Théâtre Bleu.
00:33:21Genre spécial, qu'elle me dit.
00:33:23Rien qu'avec des femmes.
00:33:24Ça vous plaira.
00:33:25Quatre heures que c'est duré, Burma.
00:33:27Quatre heures.
00:33:28Les Troyennes, tragédie antique.
00:33:29Ah, ça pourrait être tragique.
00:33:30C'était tragique, oui.
00:33:31Et question fesses, là-dedans.
00:33:33Question fesses.
00:33:34Elles étaient toutes enveloppées dans des gras.
00:33:35Des toges.
00:33:36Oui, qui ne les enlevaient jamais.
00:33:37Ça braillait en allemand.
00:33:41Enfin!
00:33:42Écoutez, c'est de ma faute s'il ne sait pas s'y prendre.
00:33:44Écoutez, Burma, j'ai payé pour voir.
00:33:47Je voudrais pas qu'on m'arnaque.
00:33:49Bon, alors, on s'excuse.
00:33:50Il y a eu une erreur d'aiguillage.
00:33:51J'avais jeune.
00:33:54Ça vous dirait, la Tour Eiffel?
00:33:56Enfin, merci bien.
00:33:57Non, pas la visite guidée.
00:33:59Et derrière les coulisses, des danseuses, la musique.
00:34:04C'est pas une gueule de guide touristique, non?
00:34:07Ça me prend pas la tête, au moins.
00:34:08C'est sans danger.
00:34:09La culture et vous?
00:34:10Le Kamasutra, Hélène, c'est aussi de la culture.
00:34:16C'est pas beau, ça?
00:34:17Paris est à nos pieds, regardez ça.
00:34:19La nuit est à nous, hein?
00:34:21C'est pas beau, ça?
00:34:27Allez, venez, Rastignac.
00:34:35Vous trouvez pas qu'il est un peu obsédé?
00:34:37Vous avez vu ça, vous?
00:34:40C'est pas beau, ça?
00:35:11Bonsoir.
00:35:38C'est vous qui étiez là hier soir?
00:35:39Oui.
00:35:40Tadéo m'a dit que vous organisez les tournées, c'est vrai?
00:35:42Ah non, le patron, c'est lui.
00:35:44Galivetovitch, il a tout le show business dans la manche.
00:35:47C'est pas vrai, mais je chante, moi, je danse et je chante.
00:35:50Ah ouais?
00:35:51Ah ouais, vous chantez et vous dansez, hein?
00:35:54Je suis comme une fleur.
00:35:55Il faut qu'on m'arrose pour que je ne m'épanouisse.
00:35:57Ah ouais?
00:35:58Mais oui.
00:36:04Bon, ben c'est bien.
00:36:05Ça commence à venir.
00:36:07Allez, Tadéo, tu sors. Les oiseaux, vous vous mettez en place.
00:36:15Tiens, l'ami de mon père.
00:36:18Vous êtes venu pour me voir ou pour me questionner?
00:36:20Vous questionnez.
00:36:22Alors laissez-moi tranquille.
00:36:23C'est sûrement un accident.
00:36:25Il y a souvent des accidents avec les armes à feu.
00:36:27Je comprends pas.
00:36:28Je suis presque sûr que vous êtes innocente.
00:36:32Vous voulez bien venir voir un témoin avec moi?
00:36:35Attendez-moi là. J'ai encore un numéro. J'arrive.
00:36:45C'est sympa d'être venu.
00:36:47Vous aimez ce que je fais sur scène?
00:36:49Oui, mais seulement sur scène.
00:36:51Dommage.
00:36:52Ma danse, pour moi, c'est seulement les danseuses.
00:36:55C'est pas vrai. Long comme ça?
00:36:57Oui.
00:36:58Alors, chaud bise. J'adore.
00:37:00Pauvre Galipette.
00:37:02Devais-je le prévenir que la jeune femme qu'il draguait avait tous les attributs d'un homme?
00:37:06Au fond, ça m'arrangeait.
00:37:08J'aurais pas pu mentir une fois de plus à sa femme.
00:37:11En disant qu'il était sorti avec un copain, je répondrais la stricte vérité.
00:37:18Mais dans le cas de mademoiselle de Fabregne,
00:37:21qu'est-ce que c'était que la stricte vérité?
00:37:33Vous n'auriez pu la surveiller.
00:37:35C'est ça, c'est de ma faute.
00:37:37Galipette, vous deviez vous en occuper. J'avais l'air fin dans les loges des danseuses.
00:37:40Maintenant, on sait que c'est elle.
00:37:42Jamais de la vie.
00:37:43Oui, alors pourquoi est-elle partie?
00:37:45Elle avait peur.
00:37:46De qui? Du grand méchant Burma? Elle a tort avec un avocat pareil?
00:37:49Ma secrétaire commence sérieusement à me les gonfler.
00:37:52Vous savez ce que c'est, l'expérience?
00:37:54J'ai pas l'âge.
00:37:56L'expérience, c'est quand on s'est trompé dans la vie.
00:37:58Et plus on s'est trompé, plus on a d'expérience.
00:38:01Alors maintenant, vous allez vous coucher.
00:38:03Et lui, Riffifi, va dîner.
00:38:08A défaut de la fille, vous vous rabattez sur le chat.
00:38:10Et c'est moi qui trinque.
00:38:15Méfie-toi des chattes, mon Riffifi.
00:38:17Et même comme Griffi, elle n'engage jamais de secrétaire.
00:38:31Qu'est-ce que vous faites là?
00:38:37Relevez-vous. Pierre ne reviendra pas.
00:38:41Qu'est-ce que vous en savez? Pierre est partout ici.
00:38:44Et vous, nulle part. Même pas une photo, rien.
00:38:48Pourquoi vous me détestez?
00:38:50Vous détestez? Ma petite, vous vous donnez beaucoup trop d'importance.
00:38:55Je suis passée à la morgue.
00:38:57On m'a dit que c'était peut-être un meurtre.
00:38:59Pourquoi pas? Un meurtre, un suicide, un accident.
00:39:02De toute façon, il est mort.
00:39:04Pour vous, ça revient au même.
00:39:06La porte.
00:39:11Dites ce que vous voulez, moi je sais que c'est un meurtre.
00:39:13Je n'étais pas là pour voir, et vous non plus.
00:39:15Mais moi j'ai la preuve que Pierre ne voulait pas se tuer.
00:39:18Ah bon?
00:39:19Il m'a appelée juste avant de mourir. Il voulait que je le rejoigne pour souper.
00:39:22Il m'a dit qu'il avait fait monter des huîtres et du champagne pour tous les deux.
00:39:25Alors il y a bien un témoin à le serveur qui est monté.
00:39:28Quelle imagination.
00:39:31Mais il avait envie que je vienne, il avait envie de dîner avec moi.
00:39:34Il n'avait pas envie de mourir.
00:39:36Quel homme, sinon une petite âme qui maintient debout un cadavre.
00:39:48J'aimerais...
00:39:49Oui?
00:39:50Quelque chose en souvenir de Pierre.
00:39:52Choisissez.
00:39:55Argent massif, vous avez l'air.
00:39:58C'est ma faute à moi si vous êtes vieille.
00:40:05C'est pourquoi Jésus a dit à Lazare,
00:40:08Méfie-toi, pécheur, du péché qui prospère.
00:40:13Mais, il savait bien, Jésus, que l'homme, s'il est faillible, ne l'est pas tout uniment.
00:40:21Il savait bien, Jésus, que certains, plus que d'autres, rachètent, sans pour autant l'effacer,
00:40:28par une vie exemplaire, le péché originel.
00:40:33Il savait bien, Jésus, que la tentation n'atteint que ceux qui sont tentés par tantal,
00:40:40tantal, en lequel le diable trouve un terrible allié.
00:40:46Et toi, Pierre?
00:40:48Dites, il n'y a pas foule pour une grande famille?
00:40:50M. Nutteker apprécie.
00:40:53Qui y a en gros, là?
00:40:55Le commandant Meunier, cousin de M.
00:40:57et diésarbe en cour de Fabregne, mes alliances.
00:41:00Sœur Léonie du Saint-Esprit, la tante de M.
00:41:04Et la grande qui dépasse, là-bas?
00:41:06Madame Perron-Latour, la sœur de M.
00:41:09Très proche de son frère?
00:41:11Non, M.
00:41:12Franchie?
00:41:14En froid, Madame Perron-Latour est d'une grande rigueur morale.
00:41:18Je désapprouve la rigueur morale.
00:41:20Elle s'enlève.
00:41:22Elle résiste rarement à la pression des événements.
00:41:24Non, Pierre!
00:41:26Ce n'est pas toi que souillait le péché!
00:41:31Tous, ici, nous te regrettons,
00:41:35comme l'agneau qui nous a prématurément quittés.
00:41:39Permettez.
00:41:40Tous, ici, nous te pleurons.
00:41:43Alors, vous en êtes?
00:41:44Je vous ai confié une enquête, c'est pas pour m'enterrer?
00:41:46J'avance, j'avance.
00:41:48Vous avez remarqué, sa fille n'est pas là.
00:41:51Les absents n'ont pas toujours tort, commissaire.
00:41:53Ça va, Burmarin n'a pas de leçons des résultats.
00:41:56Si vous harcelez votre adjoint toujours comme ça,
00:41:58je comprends pourquoi Fabre est bloqué.
00:42:00Adieu, Pierre.
00:42:03Repose en paix, Pierre.
00:42:06Amen.
00:42:08Faut y aller.
00:42:14Mes condoléances, monsieur.
00:42:17Mes condoléances, madame.
00:42:20Mes condoléances, monsieur.
00:42:23Mes condoléances, madame.
00:42:26Mes condoléances, ma soeur.
00:42:32Alors quoi, j'ai pas la gale, tout de même?
00:42:34Elle est belle, elle est jolie, la famille française.
00:42:39Mes condoléances, monsieur.
00:42:41Mes condoléances, madame.
00:42:43Mes condoléances, monsieur.
00:42:45Mes condoléances, madame.
00:42:48Merci, commissaire, vous progressez?
00:42:50L'enquête est close, madame.
00:42:52Il s'agit d'un suicide.
00:42:54Vous vous plaisantez?
00:42:55Non, pas du tout, l'affaire est classée.
00:42:57La police va toujours au plus simple.
00:43:05Je passe y me voir tout à l'heure à mon travail.
00:43:07Vous viendrez, hein?
00:43:08Je crois que j'irai.
00:43:10Allez, Burma, j'attends votre coup de fil.
00:43:12C'était près du téléphone, commissaire.
00:43:14Oh, c'est quand même un de vos amis qui s'est suicidé, non?
00:43:19Je sais pas, justement.
00:43:21J'ai l'impression que je vais pas aimer ce que je vais trouver.
00:43:24En tout cas, si c'est la fille, la laissez pas filer,
00:43:26parce que moi, je vous boucle, pour complicité.
00:43:28Complicité de suicide?
00:43:29Vous en abusez parce que je suis muselé, hein?
00:43:32Vous faites fausse route, commissaire.
00:43:34Une ultime conviction, ça suffit pas, Burma.
00:43:47J'avais déjà remarqué que les morts ne sont pas seuls à se réduire dans les cimetières.
00:43:52Autrefois, on appelait l'orgasme la petite mort.
00:43:55Ceci explique peut-être cela.
00:43:58Où sont les fleurs?
00:44:00Je savais aussi que vous viendriez, et ça me rassure.
00:44:13Il faudrait me réparer ça.
00:44:14Quelqu'un pour vous?
00:44:22Madame?
00:44:24Votre secrétaire est déplaisante.
00:44:26Son thé est imbuvable, quant à l'intérieur.
00:44:30Madame Perron-Latour.
00:44:32On s'est vus au cimetière.
00:44:33Enterrement à la sauvette.
00:44:35L'église n'aime pas les suicidés, ils nous l'ont fait sentir.
00:44:37Asseyez-vous, je vous prie.
00:44:42Est-ce que je peux pour vous?
00:44:43Trouvez l'assassin de mon frère.
00:44:45Mais l'affaire a éclaté.
00:44:47Mon frère a été tué, j'en ai la certitude.
00:44:49Pourquoi?
00:44:50Ses fréquentations.
00:44:51Pierre était une épave, baignant dans les milieux interlopes.
00:44:54Rien que ça.
00:44:55Quand on l'a tué, ça ne me touche guère.
00:44:57C'était un décadent.
00:44:58Un cynique et un grossier.
00:45:00Le décadent était généreux, et le cynique était lucide.
00:45:03Quant à la grossièreté de Pierre,
00:45:05il n'était jamais vu le guère.
00:45:07Je ne vous engage pas pour célébrer sa mémoire,
00:45:09mais pour trouver son assassin.
00:45:11Pourquoi voulez-vous savoir?
00:45:13Le suicide, c'est respectable, ça n'entache pas le nom des Fabregues,
00:45:16tandis qu'un assassinat...
00:45:17Aussi bas qu'il soit tombé, ce n'était pas une raison pour le tuer.
00:45:21Je vous répète, l'affaire est classée.
00:45:24Combien?
00:45:2630 000 d'accomptes, 6 000 par jour, 5 jours d'avance.
00:45:31Vous profitez de la situation, M. Burma.
00:45:35Rien ne vous force à faire appel à mes services.
00:45:37Apparemment, vous appréciez mon frère.
00:45:41Mettez donc autant de talent à trouver son assassin
00:45:43qu'à enjoliver son souvenir.
00:45:45Est-ce que vous êtes prête à accepter d'avance
00:45:47ce que je risque de dire?
00:45:49Ce que je risque de trouver.
00:45:51Je n'en ai pas peur.
00:45:53Je n'en aurai donc pas honte.
00:45:55Et si c'est un proche, très proche,
00:45:58et qu'un scandale éclate?
00:45:59Le plus grand des scandales serait de laisser l'assassin impuni.
00:46:02Dieu ne pourrait l'admettre.
00:46:06J'espère que vous croyez en Dieu, M. Burma.
00:46:09Ça ne mange pas de pain.
00:46:1260 000, cash, Hélène.
00:46:17Trop gros, pour être honnête.
00:46:19À votre place, je me méfierais.
00:46:22Vous savez qui c'est, Péron Latour?
00:46:24Un tiers de la Défense, une grande partie du Front de Seine.
00:46:28Il ne couche pas sous les ponts, lui.
00:46:30Il est construit.
00:46:41Il est construit.
00:47:11Il est construit.
00:47:41Il est construit.
00:48:07Et merde.
00:48:11Il est tombé en enterrement, suivi par un gros chèque,
00:48:14et se concluait par un tombou sorti de l'ordinaire.
00:48:17Salut à toi, bon appart.
00:48:32Fais bien ton travail.
00:48:35Qu'est-ce qui se passe?
00:48:38Je paye, je te jure.
00:48:41C'est Louis XIV?
00:48:43Non, Napoléon.
00:48:45C'est Louis XIV?
00:48:47Oui, Louis XIV construit, mais Napoléon Tombstone.
00:48:50Oh, désolé.
00:48:53Les langues, ce n'est pas mon fort.
00:48:55Ouvrez-moi.
00:48:57À propos de Pierre, il a été tué. Ce n'est pas un suicide.
00:49:00J'ai réfléchi, vous savez.
00:49:02Pierre m'a appelé, il voulait qu'on soupe ensemble le soir du crime.
00:49:05Visiter sa chapelle?
00:49:07Oui, par là. Je viens.
00:49:10Et il a insisté. Il m'a dit qu'il avait fait monter des suîtres pour tous les deux.
00:49:14Mais j'ai refusé, j'étais déjà au lit.
00:49:16Seul?
00:49:19Mais oui, seul. Je suis fidèle.
00:49:21C'était vers 11 heures. C'est vers l'heure de sa mort, non?
00:49:24Alors, si un larbat est monté, hein?
00:49:27Ce serait un témoin oculaire.
00:49:30Oculaire, j'en sais rien, mais il aurait vu quelque chose, ça, sûrement.
00:49:33C'est pas possible.
00:49:35Fais bien ton travail.
00:49:38Fais bien ton travail.
00:49:41Fais bien ton travail.
00:49:43Excusez-moi.
00:49:45Fais bien ton travail.
00:49:47Excusez-moi.
00:49:49Vous, alors? Bon, il faut que j'aille m'en occuper, sinon je vais me faire virer.
00:49:52Si on a monté un plateau à Pierre, Jacqueline Dasty est au courant?
00:49:57Oui, par moi, je lui ai dit hier soir.
00:49:59Elle a réagi comment?
00:50:01Elle se fout de ce que je lui raconte.
00:50:03Ça m'étonnerait.
00:50:04De toute façon, maintenant, elle est bien contente d'être débarrassée de moi.
00:50:07Merci.
00:50:08Désolée, hein?
00:50:10Sorry, but this man is police.
00:50:13Qu'est-ce que c'est que ça?
00:50:24Oh, mademoiselle!
00:50:26Qu'est-ce qu'il se passe?
00:50:28J'en peux plus.
00:50:30Je sais pas où aller.
00:50:31J'ai pas envie de dormir à l'hôtel.
00:50:33Ce type...
00:50:34Quel type?
00:50:35Le détective.
00:50:36Je m'avoue, s'il me tient, il me cherche partout.
00:50:39Qu'est-ce qui m'arrive?
00:50:40Il y a des fous dans ma famille.
00:50:42Pas depuis quelques siècles.
00:50:44Je peux rester là.
00:50:45C'est-à-dire, je partage cet appartement avec mademoiselle Romane?
00:50:48Juste quelques heures.
00:50:50Me reposer, prendre une douche.
00:50:53Vous êtes chez vous?
00:50:59Vous n'avez pas pu faire ça, même en ayant bu?
00:51:02Je ne sais pas.
00:51:04J'avais l'arme à la main et j'étais folle de rage.
00:51:07On va voir ce qu'il s'est passé.
00:51:16Merci de me remplacer.
00:51:35La violette Perron-Latour, vous l'avez bien eue.
00:51:38Elle vous paye alors qu'il lui suit le journal.
00:51:42Merde!
00:51:48Allô?
00:51:49L'hôpital Burma, je voudrais le commissaire Farouh.
00:51:52Trouvez-le, c'est urgent.
00:51:56Je l'ai trouvé.
00:51:59Commissaire, je suis vraiment...
00:52:01Salopard!
00:52:02Je vous ai fait confiance et vous me mettez dans le pétrin.
00:52:05Lui, j'avais votre parole.
00:52:07Qu'est-ce que ça veut dire?
00:52:09La secrétaire du célèbre détective nous le confirme par téléphone.
00:52:12Pierre de Fabregne a été assassiné d'une balle dans la tête.
00:52:15C'est faux! Je ne les ai jamais appelés.
00:52:17Qu'est-ce que je vous ai fait pour me faire des trucs pareils?
00:52:20Ça vous étonne? Burma rime avec...
00:52:22Trahison! Allez-y, Fabre.
00:52:24On va donner lui le dossier.
00:52:26Il n'y a pas de dossier.
00:52:28Il est où, le dossier?
00:52:30Là. Il faut taper dessus pour que ça s'ouvre.
00:52:32Fabre, ouvrez.
00:52:34Je vais vous dire ce que je fais.
00:52:36Mais mettez-vous en état d'écouter.
00:52:41Jean-Philippe?
00:52:50Qu'est-ce que vous faites là?
00:52:52Jean-Philippe m'a autorisé...
00:52:53A mettre mon peignoir? Mais vous gênez pas!
00:52:55Vous auriez pu venir ce matin.
00:52:57C'est votre père qu'on enterrait, non?
00:53:02Alors, ne me regardez pas comme ça.
00:53:04Je ne vais pas vous mordre.
00:53:06Je ne sais pas, moi, mais même si vous ne l'aimiez pas,
00:53:08le pardon, ça existe.
00:53:12J'ai une tête, moi.
00:53:15C'est aussi mort, celle de Bain!
00:53:17Eh bien, on va aller la voir, cette petite Romane.
00:53:19Elle a tant de choses à nous raconter.
00:53:21C'est pas la peine.
00:53:23Cette petite Romane, elle a tant de choses à nous raconter.
00:53:25C'est bien utile que je vous accompagne?
00:53:27Oui, parce que là, l'enquête reprend.
00:53:29Je vais vous montrer comment ça se passe.
00:53:31Avec une coupable désignée d'office.
00:53:33Oui, la FIFA braille parfaitement.
00:53:35Et ça aussi, vous le saviez.
00:53:37Allez, ne m'obligez pas à vous botter le cul.
00:53:39Audit, commissaire, permettez que je m'en charge.
00:53:41Oui.
00:53:53C'est bon.
00:54:23Stop.
00:54:33Ah!
00:54:35Oh!
00:54:37Ah!
00:54:39Oh!
00:54:41Ah!
00:54:45Ah!
00:54:47Ah!
00:54:49Ah!
00:54:51C'est pratique la sirène dans les entreteillages !
00:55:03C'est pas vrai !
00:55:29Bonne nuit !
00:55:31Ça, ça s'appelle un flag !
00:55:37Vous l'avez vu ?
00:55:44Burma, qu'est-ce que vous faites ?
00:55:49Burma, vous perdez votre temps !
00:56:01C'est pas moi ! C'est pas moi ! C'est pas moi !
00:56:18T'as été chercher un rasoir !
00:56:19J'étais sous ma douche !
00:56:20T'étais en colère !
00:56:21J'étais pas en colère !
00:56:22Tu habitais chez elle, mais tu la détestais !
00:56:24J'étais chez Jean-Philippe !
00:56:25Jean-Philippe ? Qui c'est ça, Jean-Philippe ? Il était là, Jean-Philippe ?
00:56:27Non !
00:56:28Alors t'étais seule quand tu l'as tuée !
00:56:29J'étais sous ma douche !
00:56:30Dans le living ? Dans la cuisine ? Pourquoi avec un rasoir ?
00:56:33Pourquoi avec un rasoir ?
00:56:34Pourquoi avec un rasoir ?
00:56:35Pourquoi avec un rasoir ?
00:56:36Arrêtez ! Je l'ai pas tuée !
00:56:38Alors qui ? Qui l'a tuée ?
00:56:39Qui l'a tuée ? Réponds, qui ?
00:56:41Qui ? Réponds !
00:56:43Qui ?
00:56:45Je sais pas ! J'ai tué mon père, mais pas elle !
00:56:50Et ben voilà ! Ça, c'est une bonne nouvelle !
00:56:54Laissez tomber, Farou ! Elle a pas tué son père, et encore moins cette fille !
00:56:57Elle vient d'avouer !
00:56:58Elle vient d'avouer !
00:56:59Mais ça prouve rien ! J'ai un preuve qu'elle a tué personne !
00:57:02On peut savoir ?
00:57:03Je suis sûr que c'est une vertèbre !
00:57:05Oh, ça va aller !
00:57:07Alors, vous allez nous raconter comment vous avez tué votre père, hein ?
00:57:12Je vous ai dit que je l'avais tuée, ça vous suffit pas ?
00:57:23Merci !
00:57:29Bon ben, les empreintes qui sont sur le couteau qui a tué la fille
00:57:33et le revolver de Fabrique sont les mêmes, les siennes.
00:57:36Comme par hasard !
00:57:37Commissaire ! Je veux vous parler !
00:57:41Bon, continuez, Farou ! Et faites-lui signer ses aveux, hein !
00:57:44Parce qu'alors, après, c'est des emmerdes !
00:57:46Ménard ! Vous vous souvenez de Ménard ?
00:57:48Florimont, ça tient pas, votre truc !
00:57:50Elle vient d'avouer !
00:57:51Vous feriez avouer ! Elle avait pire qu'il a tué le pape !
00:57:53Elle vient d'admettre qu'elle a tué son père !
00:57:55Elle se souvient de rien ! Elle vous a pas dit comment ?
00:57:57Dans les deux cas, elle était là, l'arme à la main !
00:57:59Elle a pas poignardé Romane, hein !
00:58:01Je suis bien placé pour le savoir !
00:58:03L'assassin a été planqué sous les toits !
00:58:05Écoutez, elle est au placard, et vous, vous allez chez le médecin !
00:58:09Ça, c'est une idée ! Voilà !
00:58:13Il est en ligne !
00:58:14Pour mes ordres de mission et pour mes prêtres,
00:58:17ça, tu me l'as fait, et ça, tu le prends pas !
00:58:19Ça, tu me fais chier ! Merde !
00:58:21Ah ! Toubib !
00:58:23Vous avez des lumières sur le sommeil ?
00:58:25Le sommeil ? C'est pas ma spécialité !
00:58:27Enfin, sauf le sommeil définitif !
00:58:29Les somnifères, ça joue sur la mémoire ?
00:58:31Ah oui, tout à fait !
00:58:32Les somnifères, c'est plus de la moitié des autopsies !
00:58:34Alors, je connais !
00:58:35C'est qu'on recircuite toujours les perceptions sensorielles !
00:58:38Alors, tu comprends...
00:58:39Signez-la !
00:58:42Qu'est-ce qu'il y a ? Vous êtes pas d'accord ?
00:58:45Qu'est-ce qu'il va m'arriver ?
00:58:47Signez, sinon, ça sera pire !
00:58:49Voilà ! Écoutez le monsieur !
00:58:55Parfait !
00:59:01Merci pour cette collaboration !
00:59:09Venez !
00:59:11On s'en va !
00:59:15Ne te laissez pas faire !
00:59:26Ça m'essuie faire !
00:59:30Jean-Louis !
00:59:31On va faire un tour dans votre mémoire !
00:59:36C'est ma maison d'enfance !
00:59:38Avant, il n'y avait pas le restaurant en bas !
00:59:41L'hôtel particulier était à maman !
00:59:44C'est le seul bien qui est resté de ma mère depuis sa mort !
00:59:47Qu'est-ce que vous avez dit que votre père allait vendre ?
00:59:49Jacqueline ! Elle m'a appelée !
00:59:51Je lui ai dit, j'arrive tout de suite, il faut que je lui parle !
00:59:53Quand je suis arrivée, elle m'attendait !
00:59:56Elle savait qu'entre mon père et moi, ça pouvait être violent !
00:59:59Et alors ?
01:00:00Alors, elle m'a donné un verre !
01:00:02J'ai bu, et j'en ai voulu un autre !
01:00:05Avec l'alcool, c'était pire, je ne me contrôlais plus du tout !
01:00:09Elle m'a dit, assieds-toi, calme-toi !
01:00:10Calme-toi, il faut que tu te calmes !
01:00:14Je criais, j'étais hystérique !
01:00:16J'aurais voulu tenir mon père là, et lui dire, t'es un salaud !
01:00:20Jacqueline m'a donné quelque chose !
01:00:22Un calmant !
01:00:24J'ai refusé !
01:00:25Elle a insisté, je l'ai pris !
01:00:28Et puis, j'ai bu encore !
01:00:30Jacqueline était ennuyée, elle devait retourner en bas !
01:00:32Alors, elle m'a dit...
01:00:33Jure-moi que tu seras calme pendant que je serai en bas, jure-le-moi !
01:00:35J'ai dit...
01:00:36Non !
01:00:40Elle m'a embrassée !
01:00:43Elle m'avait calmée !
01:00:46Elle est partie !
01:00:48Je pensais à lui !
01:00:49Je pensais à lui !
01:00:51Non seulement, il avait tué maman,
01:00:53mais il vendait tout ce qui restait d'elle !
01:00:56Pourquoi dites-vous que votre père a tué votre mère ?
01:00:58Parce que c'est la vérité !
01:01:00Quand ils ont eu l'accident, c'est lui qui conduisait comme un malade !
01:01:04Ma mère est morte sur le coup,
01:01:06et lui, il s'en est tiré avec un bras cassé !
01:01:11Et après, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
01:01:14Après...
01:01:16Longtemps après...
01:01:18Il était là, au-dessus de moi.
01:01:20Il m'observait.
01:01:22Il riait, comme si j'étais prise à piège.
01:01:25La musique...
01:01:26La musique...
01:01:28Il m'a dit...
01:01:30Tu es drôle quand tu es saoule, tu sais !
01:01:34Il riait, il riait, il riait, il riait, il riait, il riait, il riait, il riait !
01:01:38Allons-y, criez !
01:01:39Je vais te tuer, arrête !
01:01:41Ah, tu veux me tuer ?
01:01:43Bien sûr !
01:01:45Arrête !
01:01:46Un revolver, hein ?
01:01:48La roulette russe, tu connais ça ?
01:01:50Ta mère était russe.
01:01:52Et toi aussi, tu as cette ressente, hein ?
01:01:54Je prends l'arme.
01:01:57Et puis, il me provoque, il me provoque, il me provoque, il me provoque !
01:01:59Mais qu'est-ce qu'il fait ?
01:02:00Pourquoi il regarde derrière moi ?
01:02:02Pourquoi, pourquoi, pourquoi il dit...
01:02:04Entre-toi !
01:02:05Moi, il dit tire, tire !
01:02:06Moi, il dit tire, tire !
01:02:08Et je tire !
01:02:09Je tire !
01:02:10Vous tirez.
01:02:11Vous tirez vraiment.
01:02:13Vous appuyez sur la gâchette.
01:02:14Je ne sais pas.
01:02:17Je ne sais pas.
01:02:19On me secoue.
01:02:20Qui vous secoue ?
01:02:21Je ne sais pas.
01:02:24C'est plus tard.
01:02:26Il n'y a plus de musique.
01:02:29Elle était revenue.
01:02:31Jacqueline.
01:02:33Elle était inquiète.
01:02:34Tellement inquiète.
01:02:37Lève-toi.
01:02:41Papa était là, allongé là-bas.
01:02:42J'ai cru d'abord qu'il était endormi.
01:02:44J'ai aperçu le revolver.
01:02:46Non, non.
01:02:47Reste là, reste là.
01:02:48J'ai compris.
01:02:49Je l'avais tué.
01:02:50Je l'avais tué.
01:02:51Tu n'y es pour rien.
01:02:52Il est mort.
01:02:53C'est tout.
01:02:54Viens, viens, viens.
01:02:55Elle m'a dit, va-t'en, il est mort.
01:02:56Il n'y a plus rien à faire.
01:02:57Va-t'en.
01:02:58Je m'occupe de tout.
01:02:59Tu n'y es pour rien.
01:03:00Je ne voulais pas partir.
01:03:01Papa, là, qui m'observait.
01:03:02Plus de rire.
01:03:03Papa, plus rien.
01:03:04L'arme près de lui.
01:03:05Et Jacqueline qui me suppliait.
01:03:07Elle insistait.
01:03:08Elle insistait.
01:03:09Elle insistait.
01:03:10Elle insistait.
01:03:11Elle insistait.
01:03:12Elle insistait.
01:03:13Elle insistait.
01:03:14Je suis partie.
01:03:15J'ai marché dans la nuit.
01:03:16C'est tout.
01:03:19Oui.
01:03:20Je prends souvent des cuites, mais ça ne me fait pas ces faits-là.
01:03:25Ne bougez pas.
01:03:37Sonnerie.
01:03:53Le comprimé que vous a donnée Jacqueline,
01:03:55ça ressemblait à ça ?
01:03:59Peut-être.
01:04:00La taille ? La couleur ?
01:04:01La même couleur, je crois.
01:04:04Maktarol,
01:04:06Inducteur de sommeil.
01:04:09Avec de l'alcool, ça a un effet psychotrope.
01:04:12Perte de la mémoire, inhibition de la volonté.
01:04:16Une petite merveille.
01:04:18Le légiste dit que les psychiatres s'amusent comme des fous avec cette saloperie.
01:04:21C'est pas possible.
01:04:23Chaplin m'a toujours aidée.
01:04:25À vous retrouver aux assises ?
01:04:26Je vous ai dit que j'allais tirer.
01:04:27Dans la tombe ? À cinq mètres ?
01:04:30Et ivre morte ? Vous êtes une tireuse d'élite, hein ?
01:04:37Un piège.
01:04:39Un piège diabolique dans lequel on vous a fourré.
01:04:47J'ai ma petite idée.
01:04:52Et venez ici, on ne sait surprise.
01:05:06ARC de la Haye
01:05:19Oh,иях !
01:05:21Te dérange pas ?
01:05:22Je suis heureusement content de vous recevoir.
01:05:25Depuis que vous m'aviez promis...
01:05:27C'est quoi ce qu'il y a ici ?
01:05:29C'est chez maman.
01:05:31Enfin, c'était.
01:05:33Patate.
01:05:35C'est votre maman ?
01:05:36Oui.
01:05:37Ah.
01:05:38Et lui.
01:05:39Oui.
01:05:40Je vous sers quelque chose ?
01:05:41Ben non.
01:05:42On a besoin d'un lit pour l'mademoiselle, s'il faut qu'elle se repose.
01:05:45Ben il y a la chambre de maman.
01:05:47Merci, pas tout de suite.
01:05:49Je voudrais que tu me rendes un service.
01:05:51Ça s'appelle l'agence Fiat Lux.
01:05:52Moi ?
01:05:53Oui.
01:05:54Je veux que tu parles à Hélène.
01:05:55Qu'est-ce que je vais lui dire ?
01:05:56Que tu l'aimes.
01:05:57Une déclaration.
01:05:58Je ne sais pas où il est.
01:05:59Oh.
01:06:00Oh.
01:06:02Mais je vais le trouver, moi.
01:06:03C'est complètement idiot.
01:06:04De toute façon, c'est moi qui range.
01:06:05Oh.
01:06:06Mais je m'en fous.
01:06:07Oh, le gros, là.
01:06:08Ouh.
01:06:09Ouh.
01:06:10Ouh.
01:06:11Ouh.
01:06:12Ouh.
01:06:13Ouh.
01:06:14Ouh.
01:06:15Ouh.
01:06:16Ouh.
01:06:17Ouh.
01:06:18Ouh.
01:06:19Ouh.
01:06:20Ouh.
01:06:21Ouh.
01:06:22Ouh.
01:06:23Ouh.
01:06:24Ouh.
01:06:25Ouh.
01:06:26Ouh.
01:06:27Ouh.
01:06:28Ouh.
01:06:29Ouh.
01:06:30Ouh.
01:06:31Oh.
01:06:32C'est pour elle ?
01:06:33J'avais eu des pleurs.
01:06:34Par regularité, moi, j'ai pris beaucoup coups de main.
01:06:35J'ai eu d'autres coups de main.
01:06:36J'ai eu des règles, là.
01:06:37Donc on vient de tomber, toi et moi.
01:06:38C'est ça, c'est ça.
01:06:39Il faut être viril, c'est ça.
01:06:40C'est vrai.
01:06:41Il faut faire comme ça.
01:06:42Fabriquons quelque chose.
01:06:43Ça va fous la pictured ?
01:06:44Mais je n'aime pas me bourrer sur poets bizarres.
01:06:45Et puis parce que je vais me concentrer sur la question, je chevailler.
01:06:46Non, mais sérieusement, Tu vas aimer.
01:06:47Je staple, je patine.
01:06:48Je sais tout ce qui plaît, mon copain m'a tué, des seins, un tapot, le fouet.
01:06:57Non, mais vous allez vous taire, oui ? Vous avez de la chance qu'on ne vous entende pas.
01:07:03C'est moi, Hélène.
01:07:04Je suis 16 avatars.
01:07:05Arrivez tout de suite.
01:07:06Cochon !
01:07:07Oh non !
01:07:08D'abord les flics, après les maniaques.
01:07:10Ma poire, je reste aussi sous séquestre ?
01:07:13Oui, Burma.
01:07:14J'en sais rien, où il est ?
01:07:15Il ne vous a pas raté, hein ? Ça doit être une servicace.
01:07:21Vous, vous étiez inconsciente, donc hors-jeu.
01:07:24Romane, morte, donc innocente.
01:07:27Jacqueline était en salle au moment du meurtre.
01:07:29Attendez, ne bougez pas là-bas.
01:07:30Ça, Jacqueline a essayé de vous piéger pour vous faire porter le chapeau.
01:07:35Mais pourquoi ? Jacqueline est mon amie, elle m'a toujours aidée, même contre mon
01:07:39père.
01:07:40À vente de la Tour d'Ivoire, ça va laisser sur le carreau.
01:07:43C'est pas une raison.
01:07:44On ne tue pas pour ça.
01:07:45Si, on tue pour moins que ça, pour mille balles, pour cent balles, et même pour rien
01:07:50du tout.
01:07:51Qui a tiré sur Pierre ? Qui a tué Romane ? Sûrement la même personne.
01:07:55C'est sûrement le vertèbre, tu vois, il est déplacé.
01:08:00La police a arrêté le coupable.
01:08:03Déjà ?
01:08:04La fille fabrique.
01:08:06Alors là, bravo.
01:08:07J'ai été jusqu'au bout avec ses mains.
01:08:10Elles te plaisent, mes mains ?
01:08:13Beaucoup.
01:08:14Elles connaissent déjà la douceur, et va falloir leur apprendre le confort, la caresse
01:08:20du satin, et puis celle des billets.
01:08:23Bien sûr, Loïc.
01:08:25Bon, ben, oui, mais oh, oh, oh, oh, ouais, ouais.
01:08:43Ah, Nestor, déchaînez les duétistes.
01:08:45J'ai cru que je m'en sortirais jamais, Fab voulait me protéger.
01:08:48Ah, ben, avec Fab, vous étiez mal parti.
01:08:50Tenez, c'est arrivé aujourd'hui, le courrier de Pierre de Fabravie.
01:08:54Il s'était planté l'adresse.
01:08:56Le chèque est là.
01:08:57Oh, les pâteurs !
01:09:02Oh, pardon.
01:09:03Saviez que Mme Perron-Latour, votre tante, était ruinée ?
01:09:08Première nouvelle.
01:09:09Mais alors, c'est si vrai que c'est un chèque en bois ?
01:09:12Alexandra, vous savez ce qu'il y a dans cette lettre ?
01:09:15Votre père m'engage pour aller en Argentine et ramener par la peau des fesses M. Perron-Latour.
01:09:20Parce qu'il s'est fait la malle, le Perron-Latour.
01:09:23Faillite immobilière.
01:09:24Et votre tante, elle a tout tout sous la gorge.
01:09:27Il était peut-être cynique, Pierre, mais il avait le sens de la famille.
01:09:30J'aimerais bien connaître l'emploi du temps, cette chère Violette, induite du meurtre.
01:09:38Les patins.
01:09:42Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a là, ma voiture ? Elle gêne ?
01:09:45Je n'ai plus le droit de me garer en double-pile ?
01:09:48Une voiture de fonction, hein ? Et devant l'APJ ?
01:09:52Burma.
01:09:53Vous avez des droits, pas des privilèges.
01:09:56Eh ben, on va les appliquer les droits.
01:09:58Vous savez ce que ça coûte une complicité d'évasion ?
01:10:01Calmez-vous.
01:10:02Vous devriez me remercier.
01:10:03De quoi ?
01:10:04Elle est innocente, jamais couverte de meurtre.
01:10:06Merci de le reconnaître.
01:10:09Pour Romane, je vous ai dit que ce n'était pas possible.
01:10:12Je savais.
01:10:13Romane, on lui a brisé les vertèbres cervicales.
01:10:16Et ça, aucune femme n'a la force de faire ça.
01:10:18Enfin, pour son père, elle a avoué.
01:10:20Elle avait l'arme.
01:10:21Les empreintes sur l'arme.
01:10:23Cadeau pour vous.
01:10:24Qu'est-ce que c'est ?
01:10:25Le mobile du crime et le nom d'assassin.
01:10:27Côte civile.
01:10:28Ah, vous m'emmerdez jusque dans mes lectures.
01:10:31Page 638, article 712 bis.
01:10:34Lisez.
01:10:35Tout citoyen convaincu d'un meurtre et de facto privé de ses droits civiques
01:10:40et frappé d'indignité successorale,
01:10:43il ne peut en aucun cas hériter de sa victime.
01:10:46Ah, le législateur a tout prévu.
01:10:49S'il suffisait de trucider sa belle-mère pour hériter,
01:10:52quelle catombe ça serait ?
01:10:54Désignée comme coupable, Alexandre est déchu de ses droits.
01:10:57A votre avis, qui hérite si elle est coupable ?
01:11:00La famille.
01:11:01Les ascendants sont tous morts.
01:11:03Violette Perron-Latour, la sœur de Pierre.
01:11:06Rien.
01:11:07Et j'ai failli marcher.
01:11:08Violette Perron-Latour, Perron-Latour.
01:11:10Vous savez qui c'est ?
01:11:11Vous savez la fortune que c'est ?
01:11:13C'était.
01:11:14C'était.
01:11:16À cette heure, M. Perron-Latour est en vacances prolongées en Argentine.
01:11:19Vous pouvez téléphoner en avance.
01:11:21L'avenir de Madame, c'est la soupe populaire.
01:11:23Madame Perron-Latour déteste le populaire.
01:11:26Lisez la lettre que Pierre m'a écrite.
01:11:29Oh, Violette a dû supplier son frère de lui donner de l'argent.
01:11:33Tel que je le connais, je l'entends déjà.
01:11:35Oh, vous êtes ruinée, ma vieille.
01:11:37Pensez donc à la maison.
01:11:38Il y aura toujours un bol de soupe pour vous.
01:11:40Comme ça l'intriguait, il a demandé quand même d'alpaguer le mari.
01:11:43Tout ça, Burma, c'est des mots.
01:11:45Vous me voyez téléphoner au procureur.
01:11:47Il me faut des preuves, moi.
01:11:49Vous voulez que Pierre sorte de la tombe
01:11:51et que les assassins vous rejouent la scène devant vous ?
01:11:53Les assassins ?
01:11:54Jacqueline d'Astier et Violette Perron-Latour
01:11:57se sont mises à dos pour piéger Alexandra.
01:11:59Seigneur Dieu.
01:12:00Non, laissez Dieu, Wilhelm.
01:12:02Très bien, Wilhelm.
01:12:03Dieu.
01:12:04Vous, vous avez besoin d'un flagrant délit.
01:12:06Et j'ai l'homme qui vous faut.
01:12:08Hein ?
01:12:09Qui ça ?
01:12:11Je remercie Madame d'avoir bien voulu me recevoir
01:12:14et je suis venu lui faire des offres de service.
01:12:16Désolée, mon ami, mon personnel est au complet.
01:12:19Et quand bien même ça ne serait pas le cas,
01:12:21je ne songerais pas à vous.
01:12:23J'insiste, Madame.
01:12:25Vous ne manquez pas d'audace.
01:12:26Avec le respect que je dois à Madame,
01:12:28vous n'ignorez pas que Mademoiselle Alexandra
01:12:31va être inculpée du meurtre du frère de Madame.
01:12:34Elle sera déshéritée.
01:12:36Madame va pouvoir disposer de la totalité des biens de Monsieur,
01:12:40ce qui a rendu bien Madame.
01:12:43Parce que vous êtes ruinée.
01:12:45D'où tenez-vous ces racontards ?
01:12:47Ce ne sont pas des racontards.
01:12:49Je répète ce que j'ai entendu.
01:12:51De qui ?
01:12:52J'ai surpris, bien malgré moi,
01:12:54une conversation entre Madame d'Astier et ce détective.
01:12:58Nestor Burma ?
01:12:59C'est cela même.
01:13:00Et j'ai pris sur moi de prévenir Madame.
01:13:05C'est drôle comme sont les choses.
01:13:07À l'instant, je vous soupçonnais de malveillance.
01:13:09Et Madame se trompait.
01:13:13Écarsomme toute personne n'est parfaite.
01:13:15Je ne vous raccompagne pas.
01:13:17Nous allons nous revoir très vite, Jean-Philippe.
01:13:19Mais oui, Madame.
01:13:27Si je peux me permettre, Monsieur, elle est mue.
01:13:30Merci, Jean-Philippe.
01:13:31Je suis terminé pour vous.
01:13:43Debout.
01:13:46Alexandra ?
01:13:51Mais ce n'est pas vrai.
01:13:56Oui, Hélène.
01:13:57Alexandra s'est échappée.
01:13:58Pourvu qu'elle n'applique pas celle-là.
01:14:00Vous, ça va ?
01:14:01Pas de problème, je file Violette.
01:14:03Viens, je vais t'appeler.
01:14:05Je vais t'appeler.
01:14:06Je vais t'appeler.
01:14:07Je vais t'appeler.
01:14:08Je vais t'appeler.
01:14:09Je vais t'appeler.
01:14:10Je vais t'appeler.
01:14:11Je vais t'appeler.
01:14:12Violette Perron-Latour avait marché au quart de tour.
01:14:15Et elle fonçait vers la tour d'Ivoire.
01:14:17Se jeter dans la gueule du loup.
01:14:25Allô, commissaire ?
01:14:27C'est Brochet partout.
01:14:28Parti pour le duplex.
01:14:31Et là, vous m'entendez, commissaire ?
01:14:33Cinq sur cinq.
01:14:43Qu'est-ce que vous faites dans mon bureau ?
01:14:45Ah, bonjour, madame.
01:14:47C'est monsieur Wallenberg.
01:14:48Il m'a dit qu'il devait venir ici.
01:14:50Un jour de fermeture.
01:14:51Oui, c'est ça.
01:14:52C'est ça.
01:14:53C'est ça.
01:14:54C'est ça.
01:14:55C'est ça.
01:14:56C'est ça.
01:14:57C'est ça.
01:14:58C'est ça.
01:14:59C'est ça.
01:15:00Un jour de fermeture.
01:15:01Bah oui, parce que...
01:15:02Il m'a proposé pour une promotion.
01:15:05Vous étiez avec Loïc l'autre jour, n'est-ce pas ?
01:15:08Que vous a-t-il dit ?
01:15:10Loïc ?
01:15:12Loïc ?
01:15:14Loïc.
01:15:16Ne faites pas l'idiot.
01:15:17Je déteste ça.
01:15:30Burma, je vous arrête.
01:15:32Mais je marche avec Farouk.
01:15:34Écoutez, ça fait deux fois en 24 heures.
01:15:36Ne me prenez pas pour un con, hein.
01:15:38Si vous continuez, si.
01:15:39Oui, eh bien, le con, il continue.
01:15:41Oui.
01:15:42Ça urge, là-bas.
01:15:43Il y a danger de mort.
01:15:44C'est à bavarder.
01:15:45On se calme.
01:15:46Regardez, j'ai tout ce qu'il faut.
01:15:47Je vous dis qu'il y a danger de mort.
01:15:48Mais non, il n'y a pas danger de mort.
01:15:49Je vous le dis.
01:15:50Mais non, mais...
01:15:51Ah !
01:15:52Ah !
01:15:53Ah !
01:15:54Ah !
01:15:55Ah !
01:15:56Ah !
01:15:57Ah !
01:15:58Ah !
01:15:59Ah !
01:16:00Ah !
01:16:02Là !
01:16:03Ah !
01:16:04Ah !
01:16:05Airlines !
01:16:06Oui, ça va.
01:16:07Il me fait le coup à chaque fois.
01:16:09Il va crever, là.
01:16:10Mais, non, il crève pas.
01:16:11Arrêtez, Burma !
01:16:12Arrêtez !
01:16:13Par exemple.
01:16:15Allez chercher le sammur.
01:16:16Bien.
01:16:17Bien, GUY.
01:16:18Arrêtez, Burma !
01:16:19Merde !
01:16:20Burma, quoi ?
01:16:24Le samur, vite.
01:16:26Etack.
01:16:27Jacqueline ?
01:16:29Jacqueline ! Jacqueline ! Qu'est-ce que vous avez raconté
01:16:38à ce détective ? De quoi parlez-vous ? Je ne comprends pas.
01:16:41Si je plonge, vous plongerez. Mais qu'est-ce qui vous prend ? Vous êtes
01:16:44folle. L'idée est de vous. Je ne repars la seule à porter le chapeau.
01:16:47Violette, qu'est-ce que vous faites ? Samuel ! Samuel, oui ! Allez, quoi, revenez !
01:16:53Burma ! Partez pas ! Burma ! Mais je vous aime bien, espèce de sale con ! Vous allez
01:16:59pas me laisser tout seul, non ? Oh, merde ! Burma ! C'est vrai que je suis un con,
01:17:06vous avez raison. Même ma mère me le dit. Tiens, même ma femme.
01:17:09C'est pas vrai. Il m'aurait roulé une
01:17:23pelle, ce con ! Mais arrêtez, arrêtez ! Voulez-vous me dire
01:17:47quel intérêt j'aurai à vous trahir ? Alors pourquoi Jean-Philippe est au courant ?
01:17:51Jacques-Philippe ? Alors c'est vous. C'est bien vous. Mais non, Alexandra,
01:18:01souviens-toi, c'est toi. C'est toi qui a tiré sur ton père.
01:18:05Lâche-moi. Vous êtes ensemble. Il était contre moi.
01:18:08Des intérêts communs, tout au plus. Vous l'avez tué de sang-froid, votre frère,
01:18:12alors qu'il était prêt à vous aider. Je ne l'ai pas tué. Je l'ai abattu. Un
01:18:17porc qui déshonorait notre titre et notre nom. Oh, ma tante, laissez la noblesse à nos
01:18:22ancêtres. Vous l'avez tuée pour de l'argent, du fric. Et vous, Jacqueline ? Vous, mon amie,
01:18:29pourquoi ? Vous qui devez tout à mon père. La fidèle Jacqueline. Celle que l'on prend
01:18:39et dont on se lasse. Et que l'on garde à la maison. Et qui sert à tout faire. Et qui
01:18:44doit sourire à la petite garce. Parce qu'enfant, vous étiez déjà une sale petite garce. La fidèle
01:18:50Jacqueline. Qui travaille. Et qui alimente la caisse. Mais la caisse, c'est à monsieur. La
01:18:55caisse, c'est pour monsieur. Dix ans à trimer comme une malade. À tenir l'affaire à bout de
01:19:00bras. Mais comme employée. Employée toujours. Employée seulement. La tour d'Ivoire, c'était
01:19:07moi. Moi et moi seule. Elle marchait grâce à moi. Elle vivait grâce à moi. Et il aurait vendu.
01:19:15Il m'aurait remercié d'un geste. Et vous croyez que j'allais laisser faire ? Alors dans le fond,
01:19:23qu'il soit mort maintenant, qu'il soit mort plus tard, qu'est-ce que ça change ? J'aurais fini
01:19:30par le tuer. Pauvre femme. Vivre comme ça, je n'aimerais pas être à votre place.
01:19:38Écartez-vous.
01:19:54Qu'est-ce que vous foutiez, commissaire ? J'attendais le flag. Vous y est tombé sur le cadavre de la petite ?
01:20:00Ah, embarquez ces deux femmes. Lesquelles ? Emmenez-les, on vous dit. Ça va, vous me le paierez.
01:20:06Vous me le paierez. Vous devriez me remercier. Ah, quand même, Burma, moi j'aimerais bien qu'on m'explique.
01:20:10Qui a tué ? Les deux. La tête, le bras. Vous voulez que je vous explique ? J'y verrai plus clair.
01:20:19Suivez-moi.
01:20:25C'est ma terre.
01:20:29C'est caillé, là-dedans. Oui. Vous n'avez rien de chaud.
01:20:34Regardez, commissaire. Il est au frais, l'assassin de Roman. Vous me suivez, Florimont ?
01:20:42Jacqueline prévient Alexandra que son père a l'intention de vendre. Ce soir-là, Alexandra arrive folle de rage.
01:20:49Jacqueline l'a drogue. Puis elle s'en va. Alexandra attend son père, commence à avoir la tête qui tourne, se sent mal.
01:20:57Pierre arrive. Alexandra est toujours là.
01:21:04Elle ignore qu'elle n'est pas la seule à l'attendre.
01:21:09Ici, quelque part, Violette Perron-Latour est en planque depuis quelques heures.
01:21:13Personne ne l'a vu entrer et elle assiste à l'altercation entre Pierre et sa fille.
01:21:19Rappelez-vous, Alexandra, au moment de perte de conscience, vous avez le souvenir flou, mais le souvenir quand même, que Pierre s'adresse à quelqu'un.
01:21:30À cette porte.
01:21:32Mais honte, honte, monsieur, honte, honte !
01:21:35Alors, c'est ta dernière trouvaille ?
01:21:50Violette attendait le moment. Elle sort de l'ombre. Pierre l'aperçoit et certainement se moque d'elle.
01:21:55Violette s'empare du pistolet, Pierre n'a pas peur d'elle. Il la méprise et il a tort.
01:21:59Violette n'a pas tremblé, elle n'est pas droguée et s'est très bien tirée.
01:22:03Ça fait partie des sports qu'elle pratique. La chasse.
01:22:16Jacqueline Dastier intervient à ce moment-là.
01:22:19Un peu plus tard. Alexandra est une coupable idéale.
01:22:22On prend soin de mettre ses empreintes sur le revolver. Jacqueline lui dit qu'elle a tué son père.
01:22:27Elle lui conseille de fuir.
01:22:29Mais pourquoi ? C'est idiot.
01:22:30Non, pas du tout.
01:22:32Si elle avait prévenu les flics tout de suite, on aurait pu croire à son innocence.
01:22:36Le doute aurait pu s'installer, tandis que la suspecte en fuite.
01:22:39Hein, Faroult ? Plus d'hésitation, plus de doute. N'est-ce pas, madame Dastier ?
01:22:42La même chose pour Violette, qui réclame mes services pour trouver l'assassin.
01:22:47La police classe en l'affaire.
01:22:49On demande à Burma de relancer les mécaniques en s'appuyant un peu sur la presse.
01:22:53L'ennui, madame Perron-Latour, c'est que j'ai trouvé les coupables.
01:22:56Les vrais coupables.
01:22:58Et Romane, le chevalier, qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans ?
01:23:00Ça, c'est le grain de sable.
01:23:02Loïc, le garçon de cuisine, a vu le meurtre. Romane, sans doute, s'en ouvre à Jacqueline.
01:23:07Et par ce fait, se condamne.
01:23:09La raison pour laquelle ce brillant jeune homme a eu son avenir brutalement compromis,
01:23:14je pense, commissaire, qu'il faut que vous demandiez des informations plus détaillées à madame Dastier.
01:23:19Les femmes sont effrayantes.
01:23:21Non.
01:23:23Elles sont charmantes.
01:23:25Peut-être un peu dangereuses.
01:23:27Bonsoir, mesdames.
01:23:29Je suis sûr que vous vous ferez des relations en prison.
01:23:32Quant à vous, vous allez vous faire une beauté, vous dînez avec moi.
01:23:34Sur les hauteurs. On respire mieux.
01:23:40Je ne suis pas monté sur la tour Eiffel avant la quarantaine.
01:23:43Il y a très peu de Parisiens qui connaissent la tour Eiffel.
01:23:47Regardez ça.
01:23:50Burma !
01:23:52Ça, mon vieux, c'est mon meilleur séjour à Paris.
01:23:55Vous vous souvenez de Barbara ?
01:23:57Je l'emmène à Marseille.
01:23:59Je divorce pas. Elle aura son studio et ses meubles.
01:24:02Quoi ?
01:24:03Tout le monde a sa maîtresse maintenant. C'est une question de standing.
01:24:06Évidemment.
01:24:07Mon vieux Burma, salut.
01:24:10Et encore merci.
01:24:20Étonnant qu'ils aient beaucoup d'enfants.
01:24:22Qu'est-ce que vous en savez ?
01:24:50Quand toute la ville dort, n'est-ce pas
01:24:58Vingt mètres sont les deux
01:25:06À l'heure où son chat s'endort
01:25:13La nuit devient son écart
01:25:25Quand toute la ville dort, n'est-ce pas
01:25:33Je les reverrai seuls de temps
01:25:39Ils ne rentrent qu'à l'aube
01:25:47Car voilà l'ennui
01:25:51Il y a dans ces nuits
01:25:55Trop peu de temps pour l'amour
01:26:08Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org