Au Coeur de la Mêlée : Toulon, la culture de l'incertitude

  • il y a 8 mois
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Quentin Cabanis, Antoine Mazère, Julien Tomas, Clément Combes et Rémy Mességué en direct de Castres.

4 débats vont rythmer l'émission :
- Quel bilan pour le XV de France après 2 journées du Tournoi ?
- Quels changements dans la composition pour recevoir l'Italie ?
- Quelle fut la rencontre la plus marquante de la 15ème journée de Top 14 ?
- Toulon : la culture de l'incertitude

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-02-18##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Vous êtes au coeur de la mêlée sur Sud Radio, très heureux d'être avec vous pour parler de rugby,
00:05 pour clôturer cette 15ème journée du Top 14 qui nous a réservé beaucoup de surprises.
00:10 Ah ça, ça a été de la surprise !
00:12 C'était le week-end qui a tué les parieurs.
00:14 Je ne suis pas parieur personnellement, mais je pense à Antoine Mazère,
00:18 je pense à Desjamies, à Joseph Ruiz, à Félix Ponguiraud,
00:22 Félix Ponguiraud qui voit sa carrière se terminer donc,
00:25 et bien immédiatement, puisque c'est vrai que c'est un drôle de week-end,
00:29 il va se poursuivre parce que c'est un match indécis ce soir sur Sud Radio,
00:32 Castretoulon, nous sommes aussi à quelques jours désormais de France, Italie,
00:36 et on en parlera dans un instant sur notre antenne.
00:39 Soyez au rendez-vous 0826 300 300.
00:43 Salut Quentin Kévanis, comment ça va ?
00:45 Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous, ça va moi pour un samedi soir presque 18h, ça va très très bien.
00:51 Est-ce que tu penses qu'on va avoir un presque 18h ?
00:54 J'ai dit 18h parce qu'on est le 18 février,
00:57 d'ailleurs sache que dans 9 jours c'est mon anniversaire, j'attends un gros cadeau.
01:00 Bon écoute, va falloir m'augmenter.
01:02 Pour mes 27 ans ça me ferait plaisir.
01:04 Tu m'augmentes, je t'offre un cadeau plus gros.
01:07 Attends, mais moi je suis pour rien, moi je peux pas augmenter les gens,
01:11 sinon déjà je m'augmenterais moi.
01:13 Je pensais que tu avais plus de pouvoir que ça, je suis déçu.
01:15 Bah écoute, tu peux être déçu,
01:17 sache que c'est pas aussi facile que ça les augmentations.
01:20 Quentin Kévanis, est-ce que d'après toi on va avoir un dimanche soir aussi fou que le samedi après-midi ?
01:26 Avec les succès à l'extérieur, je sais pas, ça m'arrangerait pas forcément,
01:30 mais ça peut être un week-end avec beaucoup de surprises de partout.
01:34 Je pense qu'il y aura des surprises ce soir.
01:36 Allons-nous avoir des surprises ce soir ?
01:38 Antoine Mazère, bonjour, bonsoir.
01:40 Il est pas 18h, il est 20h et 4 minutes.
01:42 Comme vous l'avez bien précisé Romain Brouillas aux informations.
01:45 Oui, écoute, pas mal de surprises en top 14,
01:48 et pas forcément qu'en top 14 on aura le temps d'y parler.
01:50 Je suis en train de vous préparer un petit article sur Alex Burin.
01:52 Pour tous les auditeurs, si vous voulez le découvrir,
01:56 vous allez avoir un petit article sur le site officiel, sur la page Sud Radio Rugby,
01:59 dans quelques minutes, un petit article pour comprendre un petit peu qui est cet Agenet,
02:02 d'où vient-il, son style de jeu, dans quelques minutes à retrouver.
02:06 Il n'y a que quelques supporters Agenet qui le connaissent.
02:09 Non, je dis ça en rigolant bien évidemment, on est très heureux pour lui.
02:12 C'est vrai que c'est une vraie surprise générale,
02:15 et on va en parler dans un instant sur Sud Radio.
02:17 Salut Clément Combes.
02:18 Salut Alexandre, salut à toutes et à tous.
02:21 Salut Julien Thomas.
02:23 Et bonsoir à toutes et à tous, Alexandre Priam.
02:26 Deux cartons bleus en deux minutes, c'est pas trop mal.
02:30 Pourquoi deux ?
02:31 Parce que 18h, bonjour, bonsoir, enfin une phrase que tu as faite.
02:36 Ça c'est une question, non mais attends.
02:38 On peut envoyer des biscottes bien sûr pour animer cette soirée.
02:41 Oui, les biscottes doucement quand même.
02:43 Et on a un arbitre tout à l'heure qui arrive pour donner des biscottes,
02:48 c'est Laurent Cardona, spécialiste de la biscotte,
02:51 il en a donné quelques-unes dans sa vie.
02:53 21h, 23h sur Sud Radio, il commencera le match de Castre-Hautelon.
02:57 Comment ?
02:58 Il n'y a que 20h05.
02:59 Ça démarre bien.
03:00 Ah non mais on parle de carton jaune, je ne comprends pas pourquoi ça vous fait marrer.
03:03 Mais bon, très bien.
03:04 Il y a quelque chose que je n'ai pas saisi,
03:06 ou peut-être que j'ai saisi et ça m'embête de le dire.
03:09 Salut Rémi Mességuet du côté de Castre, c'est le théâtre de cette soirée.
03:13 Salut.
03:14 J'espère que le match va être bien parce que c'est déjà un peu roux libre là.
03:17 T'inquiète-toi, 20h05 et 45 secondes.
03:19 C'est tellement roux libre qu'on n'a même pas entendu Quentin dire
03:22 "Un bon samedi soir" alors qu'on est dimanche, déjà, pour les cartons.
03:27 C'est vraiment…
03:29 Merci Rémi.
03:30 Voilà, mais ça va être un bon match et surtout, comme vous l'avez dit,
03:35 quand on voit les résultats du week-end,
03:38 est-ce que tout le monde va venir faire un coup à Castre ?
03:41 Et presque comme l'année des Castriers…
03:43 Je suis en train de me dire, est-ce que la voix de Rémi va durer jusqu'à la fin du match ?
03:47 Oui. Elle est encore à Toulouse il y a deux semaines.
03:50 C'est surtout ça le problème.
03:52 Avec la passe au pied de Dupont.
03:55 Quel match d'Antoine Dupont et quel match-là.
03:57 D'ailleurs, on va en parler juste dans un instant des résultats de cette journée.
04:01 On a quatre débats à vous proposer sur Sud Radio le premier.
04:03 Quel bilan pour les Bleus après deux journées ?
04:05 Pourquoi des changements dans le jeu des Bleus ?
04:09 Pourquoi Féminic-Galtier change-t-il tout dans le jeu des Bleus ?
04:12 Que faut-il faire ? Quel compo faut-il aligner face à l'Italien ?
04:16 On va jouer au sélectionneur, on adore ça jouer au sélectionneur.
04:18 Surtout que c'est beaucoup plus facile pour nous dans notre position.
04:21 Le troisième débat, quelle fut la rencontre la plus marquante de cette 15e journée ?
04:25 Que se passe-t-il du côté du Racing 92 ?
04:29 Ce sera une question importante dans le débat avec Ligue de France.
04:32 On verra sur le choix Alex Burin.
04:36 Et puis le quatrième débat, le RCT semble cultiver l'incertitude.
04:40 On en parlera avec Julien Perpère et vous au 0826 300 300.
04:43 Cet effectif qui change régulièrement.
04:45 Paul Augarbizy annoncé ne pas avoir eu envie de partir de Montpellier,
04:49 mais transféré de force du côté de Toulon.
04:53 Dans un entretien au journal d'équipe, il y aura beaucoup de choses à dire.
04:56 On a hâte d'en parler tout à l'heure pour terminer cette heure avant ce match entre Castres et Toulon.
05:00 Mais d'abord les informations, Quentin Cavanisse.
05:03 Oui, les informations et on va démarrer avec la nouvelle concernant Thomas Laclaia
05:08 qui est forfait pour l'équipe de France, le pilier du Racing 92,
05:11 qui est sorti à la cinquantième minute hier de la rencontre face à Montpellier
05:15 dans la défaite du Racing 44 à 20.
05:17 Il est touché aux côtes, les examens ont révélé une fracture du cartilage costal,
05:21 synonyme de trois à quatre semaines d'absence.
05:23 Il faisait partie de la liste des 34 du 15 de France
05:25 pour préparer le match du tournoi contre l'Italie dimanche à Lille.
05:29 Laclaia ne pourra pas rejoindre Marcoussi du coup.
05:32 C'est un remplaçant un peu surprise qui débarque, même totalement surprise,
05:36 il s'agit du joueur d'Agen Alex Burain, champion du monde U20 en 2019.
05:41 Voilà donc Alex Burain qui débarque en équipe de France
05:45 suite au forfait de Thomas Laclaia.
05:47 La liste est bleue donc justement pour préparer l'Italie.
05:50 On va retrouver en première ligne Baye, Taufifenua, Priso, Aldeguerri, Atonio
05:54 et pas de Laclaia mais donc Alex Burain en talonneur,
05:57 Lamotte qui remplace Barlo, lui aussi forfait,
05:59 Julien Marchand et Movaca en deuxième ligne,
06:01 Wauquiez, Gabriag, Tulagi, Taufifenua et Algaü.
06:05 Troisième ligne cross, Boudehan, Olivon, Capitaine,
06:08 Roumat, Esteban Abedi et Marco Gazzotti.
06:11 En demi de mêlée, Lucu et Legarek,
06:12 demi d'ouverture, Jalibert, Giber, au centre, Tantifi, Ficou,
06:15 deux portaires, Moefana et Gaïton,
06:17 Elie, Penau, Bielbiare, Lebel, Arrière, Barré et Ramos.
06:22 Côté italien, il y a aussi un choix important à noter,
06:24 c'est celui de Tommaso Alan,
06:26 qui a choisi de mettre entre parenthèses sa carrière internationale.
06:29 Il ne disputera donc plus de matchs du tournoi Destination cette année.
06:32 Il a joué hier pourtant avec l'USAP et a inscrit les 19 points de son équipe
06:37 avec un essai, des transformations et des pénalités.
06:39 Un mot de rugby à 13 aussi,
06:41 puisque les Dragons catalans se sont imposés hier pour la première fois de la saison,
06:46 16 à 10 face à Warrington.
06:49 Et puis un dernier rappel, évidemment,
06:51 c'est des nouvelles d'Antoine Dupont,
06:53 qui va débuter son aventure dans le tournoi de rugby à 7 le week-end prochain.
06:57 Ce sera à Vancouver et il y aura un autre tournoi,
06:59 ce sera celui de Los Angeles lors de la première semaine de Mars, Alexandre.
07:03 Exactement, ça donne envie d'y aller.
07:05 On va bien évidemment évoquer tous ces sujets-là.
07:09 Et quand même, quel choc incroyable,
07:11 quel plaquage incroyable hier du joueur des Dragons catalans.
07:14 C'est Sims, qui a éclaté son adversaire de Warrington.
07:18 Excellent commentaire de Esteban Arana, journaliste Sud Radio et l'équipe.
07:23 On vous conseille d'aller tout simplement sur les réseaux sociaux de l'équipe.
07:26 Vous allez tout de suite retrouver cette séquence exceptionnelle.
07:28 Ou des Dragons catalans directement.
07:30 C'est vrai que la séquence est exceptionnelle et Esteban Arana, qu'on salue, nous a régalé.
07:34 Allez, on va parler du 15 de France.
07:36 Le 15 de France, donc, qui a débuté ce tournoi des Destinations depuis deux journées.
07:40 C'était un petit peu un week-end de repos pour les Bluons.
07:42 Enfin, un week-end de repos, un week-end de travail aussi peut-être.
07:45 Puisque les Bluons, on le rappelle, sont quatrièmes de ce tournoi des Destinations 2024,
07:50 avec une défaite face à l'Irlande 17-38,
07:52 puis un succès en Écosse 20 à 16.
07:55 J'invite tout le monde autour de la table.
07:57 J'invite Quentin, j'invite Julien, Antoine, Clément, Rémi, Mességuet.
08:01 Et puis vous, 0826-300-300.
08:04 Tiens, on va rejoindre tout de suite Vincent.
08:05 Salut Vincent !
08:06 Il arrive dans un instant, Vincent.
08:08 Il est en train de se préparer pour rentrer dans l'arène.
08:11 Un mot, un seul.
08:13 Julien Thomas, un seul mot.
08:15 Et pas deux.
08:16 Pour décrire le début du tournoi des Bleus.
08:18 Poussif.
08:20 Poussif.
08:22 Ok.
08:23 Pourquoi Poussif ?
08:24 Est-ce que tu trouves que...
08:27 On jugera après les choix des mots de chacun,
08:29 mais pourquoi Poussif, Julien Thomas ?
08:31 Poussif parce que, face à l'Irlande,
08:33 la nation, quand même, les Irlandais étaient en place.
08:37 C'était pour moi, actuellement, la mieux organisée.
08:40 Et l'après-coupe du monde, on sait très bien
08:42 que c'est quand même compliqué de réorganiser,
08:46 de remettre, on va dire, des équipes dans le droit chemin.
08:50 Et puis surtout, avec l'équipe de France,
08:52 qui a été totalement prise par tous les secteurs du jeu irlandais.
08:59 Honnêtement, je n'ai pas vu exister cette équipe de France,
09:02 donc ça m'a déçu.
09:03 Et puis Poussif du fait qu'en Écosse,
09:06 eh bien, pas si terrible que ça,
09:09 mais on la gagne.
09:10 Au final, on la gagne.
09:11 Donc ça permet d'avoir Poussif.
09:14 Donc ce n'est pas totalement négatif,
09:16 mais un peu dubitatif.
09:18 Ce n'est pas parfait.
09:19 Antoine Mazère, quel est ton choix de mot ?
09:21 Logique.
09:22 Ah, logique.
09:24 Je sens qu'on va s'amuser.
09:26 Pourquoi logique, Antoine ?
09:28 Pourquoi logique ?
09:29 Parce que finalement, on en parlait,
09:31 même sur Sud Radio, on avait fait des débats,
09:33 on le sentait qu'on pouvait arriver à ce niveau-là,
09:37 arriver à ce constat-là du 15 de France.
09:40 On l'a pris, avec Félix Panguero,
09:42 il en parlait, Yoann Ujet,
09:43 tous nos consultants le répétaient,
09:44 que ce traumatisme de la Coupe du Monde,
09:46 il allait rester ancré au moins quelques mois
09:48 dans cette équipe de France-là
09:50 et que les équipes autour travaillent,
09:52 elles progressent.
09:53 Il fallait sûrement réinjecter une nouvelle dynamique,
09:56 quelque chose de nouveau.
09:57 Forcément, ça allait prendre du temps.
09:59 Et que forcément, peut-être aussi avec le nouveau staff
10:01 de l'équipe de France,
10:02 je ne m'attendais pas à ce qu'on roule sur l'Irlande,
10:04 à ce qu'on roule sur l'Écosse directement.
10:06 Et donc moi, je voyais, comme on en avait parlé,
10:08 si toi aussi, Alexandre, tu le disais,
10:10 perdre face à cette équipe d'Irlande
10:11 et avoir un match très compliqué face à cette équipe écossaise.
10:14 Je trouve qu'on est plutôt sur quelque chose de logique,
10:16 ça ne nous fait pas plaisir.
10:17 On aimerait voir une équipe de France
10:18 beaucoup plus flamboyante comme on l'a vu ces derniers mois,
10:20 même ces dernières années avec Fabien Galchier.
10:22 - C'est intéressant ce choix du mot logique.
10:25 Antoine, parce que ça va nous amener sur la suite du débat,
10:28 pourquoi en fait, pourquoi il y a autant de...
10:30 Pourquoi le jeu des Bleus est en telle décrépitude,
10:33 pourquoi il y a de tels changements dans le jeu des Bleus ?
10:35 Et ça va nous amener sur la question
10:37 de la logique post-Coupe du Monde.
10:39 Clément Combes, quel est ton choix de mot ?
10:41 - Demi-teinte.
10:42 C'est un mot composé.
10:43 - Demi-teinte.
10:44 Donc demi-teinte, oui, poussif,
10:46 on est un peu dans ce style-là ?
10:48 - Oui, on est dans ce style-là.
10:50 Je rejoins l'analyse d'Antoine sur le fait
10:52 qu'il y a une certaine forme de logique.
10:54 Maintenant, demi-teinte, oui,
10:56 parce que la défaite est grande
10:58 et dans les grandes largeurs en Irlande.
11:00 En Écosse, il y a quand même du mieux
11:02 sur les attitudes, sur le comportement,
11:04 sur la défense.
11:05 Oui, tout n'est pas parfait,
11:07 tout est loin d'être parfait,
11:09 mais il y a eu quand même du mieux en deux semaines.
11:12 Donc voilà, ça peut tendre vers le positif.
11:15 - Moi, je vous trouve quand même ultra sympathique.
11:19 Poussif, demi-teinte...
11:21 - On va essayer de dire la nuance,
11:23 on ne va pas dire catastrophique.
11:25 - Non, mais d'accord,
11:27 oui, j'entends bien qu'il y ait de la nuance,
11:29 mais là, c'est du...
11:31 - Le mot plus dur sera en fin de tournoi, je pense.
11:33 - Non, mais si on dit décevant.
11:35 - Bah oui, mais...
11:37 Attendez, vous êtes...
11:39 Exactement, Quentin.
11:40 Vous n'êtes pas déçu, vous, des débuts de tournoi ?
11:42 - Moi, je suis déçu.
11:43 - Je suis très déçu.
11:44 - Est-ce que quelqu'un le donne ?
11:46 - Bah voilà, moi j'arrive et je dis décevant.
11:48 - Quentin, décevant, pourquoi décevant ?
11:50 Est-ce que tu as ressenti la déception ?
11:52 Est-ce que tu en ressens toujours ?
11:53 - Oui, je suis désolé.
11:54 Moi, je suis déçu, déjà par l'entrée en matière
11:56 où on se fait rouster par les Irlandais.
11:58 Moi, j'espérais une révolte suite à la défaite
12:00 en quart de finale de la Coupe du Monde.
12:02 Je voulais voir l'équipe de France revancharde.
12:04 Ce n'est pas ce que j'ai vu sur le premier match.
12:06 Dans le deuxième match, je suis désolé,
12:08 on ne peut être que déçu par le jeu.
12:10 On a gagné dans la rencontre face à l'Ecosse.
12:12 Alors oui, on a gagné, c'est un bon résultat d'aller gagner là-bas.
12:14 Mais je veux dire qu'on était tous à faire des débats.
12:16 Pourquoi l'équipe de France joue aussi moche ?
12:18 Pourquoi il y a autant de coups de pied ?
12:20 On était tous déçus.
12:21 On a été déçus par certains joueurs aussi,
12:23 des cadres sur le premier match.
12:24 On a remis en question la paire de centres
12:26 Ficou-Danty sur le premier match.
12:28 On a remis en doute Lucu sur les deux matchs.
12:31 Donc oui, moi je trouve qu'on peut être déçu
12:33 par cette équipe de France sur les deux premiers matchs du tournoi.
12:35 - Alors, vous noterez que Quentin a choisi décevant.
12:38 Julien Thomas a choisi poussif.
12:40 Clem Rancôme, demi-teinte.
12:42 Antoine Mazère, logique.
12:43 Quel est le mot, toi ?
12:44 Bonsoir Vincent.
12:45 Salut Vincent.
12:46 - Bonsoir Vincent, bonsoir Sud Radio.
12:49 - Très heureux de t'avoir avec nous, Vincent, auditeur Sud Radio.
12:52 Quel est le mot que tu as choisi
12:54 pour décrire le début du tournoi des Bleus, Vincent ?
12:57 - Oui, c'est un peu un sentiment,
13:01 comme vous l'avez dit, un peu mitigé, décevant.
13:04 - Antoine, mitigé.
13:05 Ton mot, c'est mitigé.
13:06 - Méconnaissable.
13:08 Pas au rendez-vous qu'on a espéré,
13:11 alors que pourtant l'équipe, en tout cas sur le terrain,
13:14 est restée assez identique.
13:17 Mais on la trouve, après la Coupe du Monde,
13:19 sans jus, sans jeu, sans génie.
13:22 - Et du coup, c'est quoi ton mot, Vincent ?
13:24 C'est méconnaissable ? C'est mitigé ? C'est quoi ?
13:27 - Je garderais méconnaissable pour l'instant,
13:30 mais j'espère qu'il me fera maintenir
13:31 pour les trois derniers matchs du tournoi.
13:33 - Méconnaissable.
13:35 Là, encore une fois, c'est intéressant.
13:37 On a d'un côté, Antoine Mazère, qui nous dit "c'est logique",
13:40 et de l'autre côté, on a Vincent Despachs,
13:42 qui nous dit "c'est méconnaissable".
13:44 Comment expliquer la différence
13:48 entre le tournoi Destination 2022,
13:50 où clairement, on survole le rugby,
13:54 le tournoi Destination 2023,
13:56 où oui, il y a une défaite en Irlande,
13:58 mais c'est un match d'une immense intensité,
14:01 le reste du tournoi n'est pas parfait,
14:03 mais c'est quand même globalement cohérent.
14:05 Il y a la Coupe du Monde,
14:07 où il y a un très gros match face à la Nouvelle-Zélande,
14:09 et puis le reste, un petit peu embêtant,
14:12 jusqu'à ce quart de finale,
14:14 où on n'est finalement pas loin.
14:16 Comment expliquer cette logique ?
14:17 Comment expliquer que cette équipe de France,
14:18 aujourd'hui, elle est...
14:20 Vous avez entendu les qualificatifs qu'on a utilisés,
14:24 comment expliquer qu'on soit aussi partagé
14:26 sur le jeu de cette équipe de France ?
14:27 Pourquoi on a la sensation d'ailleurs
14:29 que Fabien Galtier revient un petit peu à zéro,
14:31 Julien Thomas ?
14:33 Parce que Fabien Galtier nous a dit quand même,
14:35 on n'était pas loin, on avait fait les bons choix,
14:37 on est très proches, ça ne s'est joué à rien,
14:39 on aurait mérité de gagner,
14:40 mais pourquoi il change-t-il tout alors ?
14:42 Et on a fait quasiment le meilleur match
14:44 que l'équipe de France sous son air existe.
14:47 Depuis un siècle !
14:49 C'était limite un siècle qu'il nous disait !
14:50 C'est exactement ça.
14:51 Non, c'est qu'on rentre là dans une bataille,
14:55 une stratégie de joue au pied, de dépossession.
14:58 L'après-coupe du monde, avec quelques nouveaux joueurs,
15:02 avec peut-être une reconstruction peut-être offensive aussi
15:06 dans ce cas de France,
15:08 Fabien Galtier veut, je pense,
15:10 serrer un petit peu les boulons
15:13 du fait de ne pas s'exposer,
15:15 alors que rien n'est huilé dans le jeu français
15:18 et dans ce cas de France offensivement.
15:20 Donc c'est la dépossession qui est prioritaire,
15:23 sauf qu'on ne la gagne pas.
15:25 C'est-à-dire qu'on tape,
15:28 mais souvent les coups de pied ne sont pas maîtrisés,
15:30 voire trop longs ou pas assez hauts pour contest.
15:33 Et même dans les contests aériens,
15:35 on a été défaillant face à cette équipe d'Ecosse,
15:37 on a perdu nombre incalculable dans ces duels.
15:41 Et puis surtout, il y a quand même cette défense,
15:44 parce que tu te dépossèdes du ballon,
15:46 c'est avoir une grosse défense, être hermétique,
15:49 et puis à un moment donné, faire le bon choix dans un rug
15:51 pour créer le turnover.
15:53 Sauf qu'on a une défense, c'est quasi passoire,
15:56 depuis ce début du tournoi.
15:58 Et donc c'est ça qui fait...
16:00 L'équipe de France la rend autant fébrile, je trouve.
16:03 Donc il y a un problème déjà sur la défense.
16:05 Vincent, comment tu expliques ?
16:07 Est-ce que c'est des choix volontaires de Fabien Galthier
16:10 de changer le jeu des Bleus ?
16:12 Ou est-ce que ce sont les joueurs qui ne sont plus capables
16:14 d'appliquer ce qui fonctionnait ces dernières années ?
16:17 Alors c'est forcément un peu tout ça,
16:19 mais c'est vrai que j'ai rejoint Julien,
16:21 parce que Sean Edwards doit s'enrichir
16:23 et les peu de cheveux qu'il lui reste sur le crâne.
16:25 C'est vrai que malheureusement, on enquête beaucoup d'essais,
16:27 5 essais face aux Irlandais,
16:29 de nombreux 4 essais en quart final
16:31 contre l'Afrique du Sud,
16:33 encore contre l'Écosse, oui,
16:35 comme dirait Frank Maniel, on défend un peu
16:37 comme des ports de saloon,
16:39 alors que pourtant c'était le point fort,
16:41 comme vous l'avez dit, c'était possession,
16:43 c'est-à-dire qu'on envoie le ballon dans le cas adversaire,
16:45 puis on cherche à gagner la bataille des Vogue.
16:47 Et là on se rend compte que depuis quelques temps,
16:49 malheureusement, la formule ne fonctionne plus.
16:51 Donc oui, Galtier est en train de chercher la solution
16:55 avec son nouveau strafe qu'il a mis en place,
16:57 mais on sent que là c'est poussif.
16:59 Pourtant les joueurs, il y a une stabilité,
17:01 donc on se dit qu'a priori,
17:03 ils vont comprendre le message,
17:05 mais là on les trouve vraiment traumatisés
17:07 par la claque qu'ils ont prise au Vélodrome.
17:09 Ils sont en plein manque de confiance,
17:11 c'est flagrant, tétanisé, comme on l'a dit,
17:13 et sans la découverte,
17:15 notamment c'est flagrant face au boxe,
17:17 qui a vraiment très fait bruit sur ses réceptions de ballons aériens.
17:19 Vraiment très maladroit, c'est incroyable.
17:23 Pourtant, Laurence Apéré qui est arrivée,
17:25 était connue sur le français
17:27 pour avoir organisé une touche très performante,
17:29 et là en touche, on est catastrophique.
17:33 C'est pas une rampe de lancement idéale,
17:35 on a des ballons très brouillons.
17:37 Donc c'est pour ça que l'équipe de France est méconnaissable,
17:39 alors que pourtant Fabien Galtier jouait sur la stabilité.
17:43 Là clairement, surtout à France 3,
17:45 il va garder son équipe.
17:47 A mon avis, les modifications vont arriver à la tournée d'été,
17:51 pas avant.
17:53 J'espère que tous les joueurs vont se retrouver,
17:55 s'ils sont rincés.
17:57 Pourtant les Irlandais aussi étaient rincés,
17:59 avaient un traumatisme à évacuer.
18:01 Je ne sais pas comment ils ont fait,
18:03 mais manifestement ils ont réussi.
18:05 Après, ils ont l'habitude de perdre en quarts de finale de Coupe du Monde,
18:07 les Irlandais.
18:09 Ils ont l'habitude de perdre en quart de finale de Coupe du Monde,
18:11 les Irlandais.
18:13 Nous aussi, ça commence trois fois de suite.
18:15 Parce que c'est vrai que les Bleus, on le rappelle,
18:17 n'ont pas fait mieux que 2015 et 2019 au final.
18:19 Tout à fait.
18:21 Est-ce que quand même,
18:23 vous gardez l'espoir que les Bleus jouent mieux dès l'Italie,
18:29 ou dès la fin de ce tournoi ?
18:31 Quand je veux dire mieux jouer, c'est plus jouer notamment.
18:33 Avec des avances, ça peut le faire.
18:35 Oui, il faut, je pense,
18:39 ils vont monter en puissance.
18:41 J'en suis certain,
18:43 le fait de retrouver un petit peu...
18:45 Pour moi, cette victoire,
18:47 elle est à la fois bizarre,
18:51 du fait que ça fait plaisir dans les cerveaux,
18:55 mais dans le contenu,
18:57 elle est très défaillante.
18:59 Pour te dire, Alexandre,
19:01 j'étais en Écosse,
19:03 j'étais avec des mecs après,
19:05 notamment avec Jonathan Danty,
19:07 qui a fait deux matchs où il est passé quand même à côté.
19:09 Vous le reconnaissez, de ses performances.
19:11 Ils sont marqués.
19:13 Ils sont marqués honnêtement,
19:15 les joueurs, psychologiquement,
19:17 peut-être encore de cette Coupe du Monde,
19:19 mais à la fois de la semaine passée,
19:21 pour préparer l'Écosse,
19:23 ils ont été foudroyés
19:25 parce que l'Irlande leur a fait totalement mal au cerveau,
19:29 et ils étaient en totale perte de confiance.
19:33 Donc, une équipe de France qui déjà joue de la dépossession,
19:35 alors qu'ils ont,
19:37 comme on l'a dit,
19:39 notre jeu français d'attaque,
19:41 de "french flare", comme on peut l'appeler.
19:43 Tu mets Jalibert en 10,
19:45 qui est un 10 joueurs,
19:47 et tu joues de la dépossession.
19:49 Donc les joueurs ne comptent pas.
19:51 Si je t'écoute bien,
19:53 les joueurs ne comptent pas,
19:55 le plan de jeu est au-dessus des joueurs.
19:57 On ne s'adapte pas.
19:59 Oui, avec Fabien, oui.
20:01 Tout à fait.
20:03 Le constat fait un peu mal quand même.
20:05 Pour l'équipe de France,
20:07 sur quoi on attend les bleus en termes de jeu ?
20:09 Je précise bien, Antoine Maizert.
20:11 Quels axes de progression on veut rapidement identifier ?
20:15 Qu'est-ce que tu vas regarder particulièrement
20:17 sur la suite de ce tournoi ?
20:19 Est-ce que c'est vraiment du jeu que j'attends de cette équipe ?
20:21 C'est la première question que je me pose.
20:23 Parce que quand une équipe n'est pas en confiance,
20:25 est-ce qu'on lui demande de faire du beau jeu ?
20:27 Je ne suis pas sûr que ce soit
20:29 la première des choses qu'on va demander à une équipe qui est...
20:31 Pourquoi on dit "pas en confiance" ?
20:33 C'est quand même hallucinant.
20:35 Déjà, il nous manque beaucoup de joueurs.
20:37 On n'a pas été éclatés en face de poule
20:39 de Coupe du Monde quand même.
20:41 Oui, il y a quand même des absents dans cette équipe-là
20:43 qui sont des absents majeurs
20:45 de ce XV de France-là, qui font souvent
20:47 les différences dans les grands matchs, dans les moments importants.
20:49 Moi, ce n'est pas forcément sur la qualité de jeu.
20:51 C'est plus dans la qualité de confiance,
20:53 de groupe, de collectif que j'ai envie de voir ça.
20:55 Parce que moi, ce que je trouve,
20:57 ce que j'ai perdu, c'est une équipe.
20:59 Ce que je trouve que j'ai perdu, c'est des mecs solidaires ensemble.
21:01 C'est ça, moi, d'abord, que je vais regarder.
21:03 Tu ne veux pas avoir des lancements de jeu ?
21:05 Non, pas dans un premier temps. Ça viendra après.
21:07 D'abord, j'ai envie de retrouver une équipe.
21:09 Moi, j'en attends plus des Bleus. Je suis désolé, j'en attends beaucoup plus.
21:11 Avec un entraîneur qui a récupéré un groupe,
21:13 il y a un peu plus d'entraîneurs comme Patrick Carlettas,
21:15 Laurent Sampéry qui viennent juste d'arriver.
21:17 C'est difficile de mettre déjà leurs pattes,
21:19 de demander à des joueurs...
21:21 Dans les top 14, Julien l'a connu,
21:23 quand les joueurs reviennent après un nouveau staff
21:25 ou après une nouvelle saison...
21:27 La première chose qu'on met en place,
21:29 c'est de faire un jeu simple avant d'élaborer des plans de jeu.
21:31 Mais qu'est-ce qu'on change de notre défense ?
21:33 On n'a pas besoin de la changer. Elle fonctionnait, non ?
21:35 Je ne sais pas.
21:37 La preuve, elle n'a pas fonctionné.
21:39 Sur les matchs qu'on a vus sur l'Irlande,
21:41 on s'est fait trouver plusieurs fois contre les Irlandais.
21:43 Contre l'Ecosse, c'est miraculeux.
21:45 Mais le premier essai, notamment, on se fait percer dessus.
21:47 On n'est pas loin de prendre d'autres essais
21:49 où il y a des sauvetages un peu miraculeux qui sortent de nulle part.
21:51 Notre défense, encore aujourd'hui, je suis honnête,
21:53 je suis un peu désolé, mais je trouve que ce n'est pas encore au point.
21:55 Il y a quand même des sacrés manques dans notre défense.
21:57 On n'est plus aussi dominant.
21:59 Peut-être que ça vient aussi du choix des hommes,
22:01 du capitaine de défense qu'on met en place,
22:03 des leaders qu'on va mettre en place dans ce secteur-là.
22:05 Pour moi, on n'est pas encore au niveau, déjà, sur ce secteur-là.
22:07 Une fois qu'on aura mis la défense en place,
22:09 on pourra commencer à évoluer point pour point.
22:11 Mais avant de demander du jeu,
22:13 je pense qu'il faut déjà qu'on se ressente sur nos bases collectives.
22:15 Pour toi, il ne faut pas en attendre du mieux dans le jeu prochainement.
22:17 Quentin, toi, tu n'as pas l'air d'accord.
22:19 Toi, tu attends des choses précises.
22:21 Déjà, contre l'Italie, c'est une équipe qu'on est censé dominer.
22:23 Moi, j'aimerais voir un peu plus de jeux.
22:25 Oui, j'aimerais voir des lancements aux touches qui aboutissent à quelque chose.
22:27 J'aimerais voir aussi les arrières prendre un peu plus de plaisir.
22:29 On ne peut pas parler qu'ils n'ont pas d'automatisme.
22:31 Ils se connaissent par cœur, normalement.
22:33 On a une charnière qui joue ensemble toute l'année.
22:35 Derrière eux, quand même, ils ont déjà joué avec Figo.
22:37 C'est vrai.
22:39 Ils ont déjà joué avec Figo.
22:41 C'est vrai.
22:43 C'est vrai.
22:45 Ils ont déjà joué avec Figo et Danty.
22:47 Ils ont déjà tous joué avec eux.
22:49 Sur les ailes, ils les connaissent aussi.
22:51 Figo et Danty, ils ont quoi ?
22:53 Ils ont 35 sélections en commun ?
22:55 Ramos est là à chaque fois aussi.
22:57 Je pense que derrière, on est censé avoir des automatismes.
22:59 Déjà, c'est des joueurs qui se connaissent.
23:01 On ne repart pas de zéro non plus.
23:03 Donc oui, j'espère voir plus de choses contre l'Italie, évidemment.
23:05 Oui.
23:07 Moi, je te rejoins.
23:09 Clément et Julien, ensuite.
23:11 Non, moi, je n'attends rien.
23:13 Je suis d'accord.
23:15 Mais je ne sais pas ce que tu as au fond du trou.
23:17 C'est la dépression.
23:19 Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
23:21 Moi, je n'attends rien de cette équipe.
23:23 Moi, en tout cas, je n'attends rien de cette équipe.
23:25 En termes de jeu.
23:27 J'attends des victoires, évidemment, et une remontée au classement à la fin de ce tournoi.
23:29 Mais je comprends
23:31 quand Quentin dit
23:33 "J'aimerais voir un peu plus de folie des arrières,
23:35 j'aimerais voir un peu plus de lancement de jeu."
23:37 Les seules choses que j'attends, entre guillemets,
23:39 c'est une conquête plus propre,
23:41 un meilleur défense,
23:43 et c'est tout.
23:45 J'ai l'impression, les gars, qu'on fait le constat de l'équipe de France
23:47 post-2015.
23:49 Cette équipe n'a pas de folie.
23:51 Est-ce que cette équipe en a déjà eu ?
23:53 Je ne suis pas sûr. C'est tout.
23:55 C'est pour ça que je n'attends pas forcément de folie.
23:57 Julien Thomas.
23:59 Ensuite, Vincent.
24:01 Moi, c'est à rejoindre
24:03 totalement cette équipe de France
24:05 avec cette confiance. La confiance t'amène
24:07 à faire la passe de plus, à amener peut-être
24:09 l'alternance dans le jeu offensif.
24:11 Honnêtement, je suis sorti
24:13 du match à l'Écosse, je me suis dit
24:15 "On a joué comme des Sud-Africains."
24:17 Sauf qu'on ne l'est pas. On n'est pas Gaillard.
24:19 On a joué sur des jeux
24:21 offensifs à une passe.
24:23 On n'a pas la même longueur au pied.
24:25 Ah, pas la même longueur au pied. On a été déjà
24:27 défaillants dans ce secteur-là.
24:29 Si tu veux jouer comme ça, tu mets Jaminet, tu vois.
24:31 Exactement. Et surtout, même
24:33 offensivement, je n'ai pas vu d'alternance,
24:35 de jouer dans le dos, d'aller chercher
24:37 peut-être des couloirs, d'étirer
24:39 la défense écossaise,
24:41 d'alterner un petit peu notre registre,
24:43 de renverser le jeu dans des petits côtés,
24:45 puis repartir à l'opposé.
24:47 Il n'y a pas eu d'alternance offensive
24:49 côté français. Et du coup,
24:51 ça aussi, c'est la confiance
24:53 qui t'amène à être plus libéré et
24:55 de pouvoir maîtriser ton jeu.
24:57 Maintenant, c'est compliqué.
24:59 J'ai une question, Julien, et même Alexandre,
25:01 enfin à tout le monde. Moi, j'ai la sensation
25:03 que Fabien Galtier, il a
25:05 changé beaucoup de choses dans sa façon
25:07 de voir les choses, uniquement
25:09 parce qu'il a perdu un quart de finale
25:11 contre l'Afrique du Sud. Et il s'est dit, ce modèle
25:13 marche avec un groupe
25:15 ultra expérimenté et beaucoup
25:17 de trentenaires. - Donc, il a fait Galtier
25:19 des pulls ? - Et un jeu
25:21 qu'on peut qualifier quand même de restrictif.
25:23 Donc, comme
25:25 ils sont champions du monde, il faut faire comme ça.
25:27 - Moi, j'ai vu des Sud-Africains jouer plus que
25:29 les Bleus. - Et j'ai vu
25:31 des Français perdus totalement dans un jeu
25:33 offensif que même eux,
25:35 dans l'organisation, étaient
25:37 sur une moitié de terrain.
25:39 - Vincent, pour clôturer.
25:41 - Je suis là pour vous dire que l'Italie, ça reste un bon souvenir,
25:43 les gars. On a joué il n'y a pas longtemps
25:45 à la Coupe du Monde. - L'année dernière,
25:47 ce n'était pas un super souvenir.
25:49 - On va en mettre plus
25:51 sur son point, quand même. C'est le record
25:53 pour une victoire face aux 30 Alpes.
25:55 Donc, avec une équipe dans laquelle il manque
25:57 déjà un ton du pont, comme je vous l'ai indiqué.
25:59 L'effectif sera quasiment le même.
26:01 Pour moi, c'est un match idéal pour se relancer
26:03 à l'Italie, sans vouloir faire un jeu à nos voisins
26:05 militariens. Mais s'il y a un match
26:07 pour lequel il faut reprendre confiance, c'est celui-ci.
26:09 Prêt pour finir en apothéose au tournoi,
26:11 gagner au pays légal, battre l'Angleterre
26:13 et finir deuxième. Pour moi, c'est l'objectif.
26:15 C'est tout à fait jouable pour l'équipe de France.
26:17 - Tu voulais adresser un petit mot à Gersoy.
26:19 - Oui, oui.
26:21 J'avais une pensée très particulière
26:23 pour la famille Broncan.
26:25 Pour Pierre-Henri,
26:27 qui a un de ses enfants
26:29 qui viennent d'une bataille qu'on ne doit pas mener
26:31 à cet âge-là.
26:33 Donc, vraiment, toutes mes pensées pour la compagnie
26:35 dans ce combat.
26:37 En espérant sortir vainqueur, bien sûr.
26:39 - On pense à Alex et à toute la famille
26:41 de Pierre-Henri Broncan. Merci beaucoup Vincent
26:43 d'avoir été avec nous. Dans un instant,
26:45 on va jouer aux sélectionneurs avec Marc Delisle-Jourdain
26:47 dans le Gers. Quel changement
26:49 dans la compo pour recevoir l'Italie ?
26:51 On mobilise un petit peu Rémi Messagué sur cette question.
26:53 - Sud Radio, au cœur de la Mêlée,
26:55 Alexandre Priam.
26:57 - Vous êtes sur Sud Radio
26:59 à 30 minutes du coude en voie de Castro-Toulon.
27:01 On est en train de parler de l'équipe de France.
27:03 Quel changement dans la compo pour recevoir l'Italie
27:05 le week-end prochain ? C'est le deuxième débat
27:07 de ce dimanche soir. Nous sommes en direct
27:09 jusqu'à 23h. Et demain, soyez au rendez-vous
27:11 au cœur de la Mêlée, le magazine, entre 20h et
27:13 21h avec François Trilliot, Philippe Spanghero
27:15 et Yoann Huger. Plein d'invités
27:17 concoctés par Antoine Mazère.
27:19 On va jouer aux sélectionneurs.
27:21 - Je sais que t'es
27:23 le manager de cette équipe.
27:25 Tu as le diplôme.
27:27 J'ai aussi le diplôme, désormais.
27:29 - Félicitations.
27:31 - Je le suis aussi.
27:33 - Coach de Seven, toi Alex, non ?
27:35 - Je coache du Seven et du 15.
27:37 Coach de Seven, c'est vrai que ça fait toujours marrer les gens.
27:39 Je vous déteste, c'est tout.
27:41 - Le Seven qui finit avec un 3 général.
27:43 - Sans déconner, c'est vrai.
27:45 On s'est retrouvés avec quelques
27:47 petits soucis de carton jaune et de carton rouge une fois.
27:49 - L'équipe est souvent à l'image
27:51 de l'entraîneur, tu sais.
27:53 - Peut-être.
27:55 - On va jouer aux sélectionneurs.
27:57 En plus, tu connais bien Fabien Galthier,
27:59 Julien Thomas.
28:01 Du 1 au 15, combien
28:03 de maillots pourraient changer de locataire
28:05 selon toi ?
28:07 On se base sur France-Ecosse ou sur France-Irlande
28:09 selon vous ?
28:11 Sur Ecosse-France.
28:13 On va reprendre la composition de Ecosse-France.
28:15 Je vais vous la donner et vous allez me dire
28:17 combien de maillots, sans nommer les maillots
28:19 bien évidemment, mais combien de maillots
28:21 doivent changer de locataire.
28:23 Au poste de pignes gauches, on avait
28:25 Cyril Baye.
28:27 Je ne veux pas trahir le truc
28:29 mais je crois que ça ne devrait pas trop poser problème.
28:31 Je vais aller plus vite.
28:33 Peatou Movacca,
28:35 numéro 2, numéro 3 Antonio,
28:37 numéro 4 Wocky, numéro 5 Gabriag,
28:39 numéro 6 Cross, numéro 7 Aolivon,
28:41 numéro 8 Aldrit,
28:43 la charnière Lucu-Jellibert,
28:45 numéro 9 Dielbiere-Penaud, au centre d'Antificou
28:47 et à l'arrière Ramos.
28:49 On va faire jusqu'au 15, on ne va pas aller plus loin.
28:51 Combien de maillots
28:53 vont changer de locataire, sans nommer les maillots,
28:55 sans donner les numéros ? Combien ?
28:57 Julien Thomas.
28:59 3.
29:01 3. On compte les blessures.
29:03 C'est combien on veut ?
29:05 C'est vous sélectionneur.
29:07 D'accord.
29:09 2.
29:11 2 seulement.
29:13 2 seulement.
29:15 3.
29:17 Quentin Kamenys ?
29:19 3 ou 4.
29:21 3 ou 4 ?
29:23 Il faut faire un choix.
29:25 Allez...
29:27 3 et demi.
29:29 Non, 4.
29:31 On va commencer par toi.
29:33 J'avais oublié la blessure d'Aldrit.
29:35 J'ai oublié aussi.
29:37 Moi je m'en suis mis à 4.
29:39 Quels sont les 4 numéros
29:41 qui vont changer de locataire ?
29:43 Moi j'aimerais revoir
29:45 Marchand en numéro 2.
29:47 Titulaire ?
29:49 Oui, j'aimerais voir Tulagi titulaire à la place de Gabriag.
29:51 Ah d'accord.
29:53 J'aimerais voir Deporter à la place de Danty.
29:55 C'est un rugby manager.
29:57 Et du coup, moi j'aimerais bien voir
29:59 Roumat en titulaire en 8.
30:01 Pour remplacer le Fortel d'Aldrit.
30:03 Donc les 4 numéros qui changent, c'est le numéro 5,
30:05 le numéro 8, le numéro 2
30:07 et le numéro 12.
30:09 2, 5, 8, 12.
30:11 2, 5, 8, 12.
30:13 Qui sont des numéros importants.
30:15 Julien Thomas,
30:17 combien de numéros changent de locataire ?
30:19 Combien de maillots changent de locataire ?
30:21 Le maillot ne nous appartient pas au rugby, on le rappelle.
30:23 3.
30:25 Je verrais Alexandre Roumat
30:27 à la place de Bessure en 8.
30:29 Je verrais Bessure Marchand
30:31 au talon.
30:33 Au talonnage.
30:35 Et j'aimerais
30:37 le verrais bien le Garec
30:39 à la mêlée.
30:41 Donc tu gardes la paire de cendres
30:43 d'Antti Ficoum et tu changerais
30:45 le Garec pour l'associer à
30:47 Jalibert. On va poser la question à Marc.
30:49 Salut Marc ! Oui, bonsoir.
30:51 Bienvenue sur Sud Radio Marc.
30:53 Vous nous appelez de l'Île Jourdain,
30:55 dans le Gers, amoureux de rugby.
30:57 Vous êtes au bon endroit Marc.
30:59 On va parler dans un instant
31:01 des petites nouveautés,
31:03 des petites surprises. Mais d'abord, combien de maillots
31:05 changerait de locataire selon vous ?
31:07 Alors, je sais.
31:09 Tout dépend. Vous sélectionneur.
31:11 Il ne faut pas pronostiquer ce que va faire
31:13 Fabien Galti. C'est vous, vous faites vos choix.
31:15 Non, non, tout à fait.
31:17 Alors, tout dépend du jeu
31:19 qu'on veut faire.
31:21 Tout dépend. Si on veut jouer la dépossession...
31:23 Vous êtes Gersois, vous voulez jouer.
31:25 Marc, on le sait, les Gersois jouent.
31:27 Tous les Gersois sont absents quasiment.
31:29 Voilà.
31:31 Alors, si on reste dans le même
31:33 schéma de dépossession,
31:35 d'envoyer des coups de pompe
31:37 et de faire du gros possigne
31:39 derrière et plaquer,
31:41 ce n'est pas la peine
31:43 de changer grand chose.
31:45 Bon, je reviens.
31:47 Effectivement, on met Gausse-Nierre...
31:49 C'était un tir bien déguisé, bien mis en lumière.
31:51 C'était bien fait.
31:53 Fabien Galati, vous prenez le 10 de Montauban,
31:55 Gausse-Nierre, il a un gros coup de pompe.
31:57 Il n'a pas la peine de mettre Jadiver.
31:59 C'est vrai, en partant par là.
32:01 Jadiver en 10.
32:03 Tu mets Marquesse en 9,
32:05 Bosviel en 10 et tu joues.
32:07 Marquesse, il a un problème de nationalité.
32:09 C'est vrai, il est un petit peu portugais.
32:11 Mais bon, on peut s'arranger.
32:13 Donc, c'est quoi ?
32:15 On change quoi ?
32:17 On change quel joueur, Marc ?
32:19 Alors, moi, je pense que je referais
32:21 démarrer marchand.
32:23 Et mon vacances
32:25 n'impactent d'ailleurs sur les...
32:27 Donc le numéro 2,
32:29 déjà, il change de locataire.
32:31 Oui. Après, à droite,
32:33 on n'a pas trop le choix.
32:35 Ah bon ?
32:37 Non.
32:39 Après, en seconde ligne,
32:41 je ferais peut-être démarrer
32:43 Pozzolo.
32:45 Pozzolo ou Thao Frifenois ?
32:47 Pozzolo, parce que je préfère toujours
32:53 Thao en impact payer.
32:55 En finisseur.
32:57 En finisseur.
32:59 Donc Pozzolo titulaire, le numéro 5,
33:01 on a déjà le 2 et le 5 qui changent de locataire.
33:03 Est-ce qu'il y a d'autres maillots ?
33:05 Il y a Aldric par la force des choses.
33:07 Le numéro 8 va changer.
33:09 Mais surtout,
33:11 le Garrec en titulaire.
33:13 Donc, vous êtes déjà deux à choisir le Garrec.
33:17 Je reviens quand même sur vos choix
33:19 au global. Tiens, Marc, ton choix,
33:21 tu mets qui en 8, toi ? Tu mets Roumat comme les autres
33:23 ou est-ce que tu fais autre chose ?
33:25 Oui, je mets Roumat parce qu'il faut
33:27 en touche, si tu ne mets pas
33:29 Wauquiez, quand même, il faut
33:31 même si c'est Olivon,
33:33 et Pozzolo en
33:35 5, il faut mettre
33:37 Roumat en 8.
33:39 Il faut 3 super sauteurs.
33:41 Et d'ailleurs, moi je comprends
33:43 tout à fait ce choix-là d'avoir Roumat
33:45 en 8 qui est un super sauteur
33:47 et contreur, Wauquiez super sauteur et contreur,
33:49 Olivon super sauteur et contreur.
33:51 Mais il y a quand même un monde, il y a quand même une possibilité
33:53 que Fabien Galtier choisisse
33:55 de mettre Boudet en 6 et
33:57 Croce en 8. C'est pas impossible, Julien Thomas,
33:59 Clément Combes. Clément, c'est ton choix, toi.
34:01 Oui, mes choix, c'est
34:03 je garde
34:05 Movaca au talon. Mais numéro 5,
34:07 je change, je mets Tahou titulaire, Thuila Gui sur le banc,
34:09 je fais rentrer Thuila Gui plus tôt,
34:11 par contre, parce que j'aimerais le voir sur
34:13 quasiment un bout de deuxième mi-temps.
34:15 Ouais, genre à la cinquantième.
34:17 Ensuite, le Garrec titulaire, j'ai envie de le voir
34:19 démarrer. Non pas que le Q
34:21 doit être remplaçant, mais j'ai envie de voir le Garrec
34:23 débuter. Et Moefana
34:25 à la place de Danty en numéro 12.
34:27 Parce qu'il faut que Yoram
34:29 joue à son vrai poste,
34:31 qui est premier centre. Il est
34:33 bon, voire très bon depuis le début de la saison à Bordeaux.
34:35 Et ça serait intéressant
34:37 de le voir en équipe de France à son vrai poste.
34:39 D'accord, intéressant.
34:41 Très intéressant.
34:43 Anton Mazert, tu as quelque chose d'autre à nous proposer ?
34:45 Ouais, moi c'était 3 joueurs, donc je rejoins
34:47 tout le monde sur la table sur Roumat
34:49 en 8 et le Garrec en 9.
34:51 Et moi je change la paire de centres, je change Gaël Ficou
34:53 et je mets Emilien Gaëton.
34:55 Ah.
34:57 Ah oui, Ficou, c'est plutôt pas mauvais
34:59 contre l'Ecosse. Il sort Ficou, qui a quand même fait
35:01 partie des... Il joue pas au même
35:03 poste, Gaël Ficou, il joue plutôt à 13.
35:05 Ouais, mais Ficou, il joue en 13 aussi
35:07 en équipe de France. Ah oui, c'est pardon, oui, Ficou
35:09 il joue à 13 aussi. Tu vois, ça le surprend.
35:11 Tellement qu'il pensait que t'avais dit Danty. Non, mais parce que
35:13 quand il est associé dans cette équipe de France,
35:15 il a été associé une seule fois, Emilien Gaëton,
35:17 il a fait un très bon match face à l'équipe d'Ecosse.
35:19 C'est un joueur qui performe, il a encore performé face à l'UBB
35:21 ce week-end en top 14.
35:23 C'est un joueur qui est très intelligent,
35:25 qui comprend beaucoup de choses et surtout qui a un talent exceptionnel.
35:27 Ça se joue entre lui et deux portaires
35:29 pour moi, mais je trouve que
35:31 il a déjà eu sa chance, il avait répondu présent.
35:33 En plus, il est associé avec Louis Bielbaret, un joueur qu'il connaît
35:35 très bien, avec qui ils jouent toujours souvent ensemble.
35:37 Donc voilà, j'aimerais bien le voir au moins une fois.
35:39 Non, mais très bien.
35:41 Très bien, très bien.
35:43 Je note l'idée.
35:45 Donc, une dernière question.
35:47 Alex Burin,
35:49 vous êtes surpris sur 10, à combien
35:51 du choix d'Alex Burin ?
35:53 Ben, ben, ben, pourquoi pas, peut-être disponible.
35:55 Jean-Jean et Colombes, disponible.
35:57 Moses Salomé,
35:59 a priori disponible. Et on choisit Alex Burin.
36:01 Donc, 12 titularisations
36:03 cette saison en
36:05 Pro D2 sur 21 journées.
36:07 24 ans, le jour d'Agin.
36:09 Julien Thomas, tu m'as dit
36:11 quand il y a eu le truc, tu m'as dit "qu'est-ce que c'est que ce bordel ?"
36:13 Non, tu m'as pas dit ça.
36:15 Est-ce que ça t'est passé par la tête ?
36:17 Ah oui, oui, non, passé par la tête.
36:19 Surpris, ça c'est sûr.
36:21 Donc, mais en tout cas,
36:23 vu les performances, méritées
36:25 quand même pour ce joueur
36:27 qui fait une très belle
36:29 saison avec son équipe d'Agin.
36:31 Mais c'est quand même
36:33 surprenant que
36:35 malgré ces joueurs dont tu viens de citer
36:37 disponibles, Fabien
36:39 Galtier a cherché. Donc,
36:41 je pense qu'il y a quand même une philosophie de Fabien
36:43 d'aller déjà provoquer
36:45 et mettre en place cette prochaine
36:47 échéance de Coupé du Monde.
36:49 Il est en train de construire petit à petit.
36:51 Alors, il ne veut pas prendre une marée sur ce tournoi.
36:53 Donc ça, ça fait partie... C'est un OVNI ?
36:55 Je pense que oui.
36:57 Il faut dire que c'est un OVNI quand même.
36:59 C'est un OVNI, personne ne l'a vu venir.
37:01 Personne ne l'a vu venir.
37:03 Non mais d'accord, dans ce sens-là, oui.
37:05 C'est un OVNI. Marc,
37:07 quand vous avez appris que c'était Alex Burin,
37:09 vous avez été surpris ? Il a cherché qui c'était sur Internet.
37:11 Oui, un peu.
37:13 Parce que moi, je trouve
37:15 que Colomb,
37:17 il est encore jeune, il peut aller jusqu'à la
37:19 Coupe du Monde,
37:21 la prochaine Coupe du Monde.
37:23 Colomb, c'est l'Antonio
37:25 d'il y a 5-6 ans.
37:27 Mais ils ont 6 mois
37:29 d'écart, hein. En tout cas, c'est entre Burin et Colomb.
37:31 Burin, je crois qu'il a pris la place
37:33 de Colomb dans OVNI, un truc comme ça.
37:35 C'est la génération générale. Vraiment.
37:37 Moi, je
37:39 parlerais plutôt sur Colomb.
37:41 Après, Burin, je
37:43 le trouvais, c'est pas la question.
37:45 Mais
37:47 moi, je
37:49 parlerais plutôt Colomb, oui.
37:51 Je pense que si on le prend en main,
37:53 Colomb, ça peut être
37:55 un futur Antonio, quand même.
37:57 Il faut qu'il fasse
37:59 des efforts
38:01 que Antonio a fait pour se mettre
38:03 au niveau et
38:05 avoir un super billet à l'âge de 30 ans.
38:07 Moi, je parierais plutôt sur Colomb.
38:11 Est-ce que là, ils le prennent pas juste en partenaires
38:13 d'entraînement et il a pris le
38:15 mec qui est... ça va peut-être aller pas déranger
38:17 personne. Non, mais attends, dans ce cas-là, tu veux bien faire des tests
38:19 en tournée en Argentine. On va jouer
38:21 l'Argentine, le Ruguey, tout ça. Mais là,
38:23 on tourne à destination. Pour moi, ils le prennent juste en partenaires
38:25 d'entraînement. Mais non, mais Quentin, attends.
38:27 Mais non, mais il va y avoir des partenaires d'entraînement
38:29 au milieu de la semaine. Il fait pas partie de ce
38:31 groupe-là. Tu vois ?
38:33 On est passé de 42 à 34, et on
38:35 fait des tests. On va dire qu'on grille une place
38:37 comme ça. Moi, je le sens comme ça.
38:39 Je peux pas imaginer
38:41 un instant qu'il soit sur la feuille
38:43 contre l'Italie. Tu vois ?
38:45 Sur 100 chances.
38:47 Mais non, mais à combien qu'il est sur la feuille
38:49 de match ? Bah en fait, sur 100 chances, ça va
38:51 dépendre. Imagine si t'as
38:53 Antonio qui se pète cette semaine. Moi, je pense qu'Antonio se pète,
38:55 il rappelle quelqu'un d'autre. Tu penses ? Ouais.
38:57 Alors, c'est quoi ? Alors, quel est la logique ?
38:59 Alors, quel est la logique ?
39:01 Alors, quelle est la logique ?
39:03 Il met Aldeguerriti-Touillard si Antonio se pète.
39:05 Et il prend quelqu'un d'autre pour remplacer. Oui, mais du coup, tu mets qui sur le...
39:07 Pour moi, il appelle quelqu'un d'autre. Donc, il appellerait
39:09 Bamba ou Colombe ? Ouais. Mais peut-être
39:11 même Bamba, qui connaît l'équipe de France.
39:13 Oui, oui. Moi, je vois ça comme ça.
39:15 Ah, mais je veux bien. Quelle logique,
39:17 Antoine ? Quelle est la logique ? Parce qu'en plus, tu pénalises
39:19 du coup, le SUA qui est un peu en difficulté
39:21 en pro D2. Tu pénalises le SUA, du coup,
39:23 tu enlèves un de tes joueurs qui est titulaire.
39:25 Et du coup, tu le prives d'une semaine
39:27 de traitement. Combien de fois Galtier a pris des joueurs pour jamais les faire jouer ?
39:29 Je veux dire, ça arrive souvent.
39:31 Oui, mais du coup, si là... Type Nicolas Deporter, par exemple ?
39:33 Oui, bah Deporter, on peut se blesser devant lui.
39:35 Là, si on parle, si jamais
39:37 il y a un blessé... Ouais, mais
39:39 en vrai, de ce que dit Quentin, c'est
39:41 possible, en plus. Mais il n'y a pas de logique.
39:43 Souvenez-vous, au poste de pilier, il y a des piliers
39:45 qui étaient remplaçants. Il a fait venir d'autres joueurs
39:47 pour jouer titulaire plutôt que mettre le pilier remplaçant.
39:49 Ben, il fait la terre.
39:51 Ah, il a le déguéris. Pourquoi faire simple
39:53 quand on peut faire compliqué ?
39:55 Junot Thomas, pourquoi faire simple quand on peut
39:57 faire compliqué ?
39:59 Non, je ne suis pas d'accord avec Quentin. C'est pas juste
40:01 le joueur qui vient faire
40:03 partenaire d'un entraînement
40:05 et qui repart le
40:07 mercredi. C'est dans un groupe
40:09 comme ça, Fabien Galtier, lui,
40:11 si tu rentres dans ce groupe,
40:13 c'est que quand même déjà, tu as ta carte
40:15 de visite et que tu fais partie
40:17 un petit peu du panel.
40:19 Il sera probablement en Argentine cet été.
40:21 Exactement.
40:23 Et il va lui donner de l'expérience
40:25 et de le faire monter petit à petit en puissance
40:27 jusqu'à ce qu'il
40:29 prouve peut-être ou qu'il ne soit plus sélectionné.
40:31 Mais en tout cas, s'il a fait des bons matchs,
40:33 il va lui donner des temps de jeu
40:35 conséquents pour que les prochaines
40:37 séances et notamment la Coupe du monde
40:39 soient performantes avec de l'expérience
40:41 pour lui.
40:43 Voilà donc autour de l'équipe de France,
40:45 la probable composition des Bleus pour affronter
40:47 l'Italie. Merci beaucoup Marc d'avoir été avec nous
40:49 sur Soudradio. De rien, je vous en prie.
40:51 Bonne soirée.
40:53 L'île Jourdain, ça a donné quoi ce week-end au rugby ?
40:55 On a gagné un point de bonus.
40:57 35-7.
40:59 Où ça ?
41:01 Contre Lavore à la maison.
41:03 Je ne t'ai pas entendu, excuse-moi. Pardon Marc ?
41:05 On a gagné 35-7 contre Lavore
41:07 à la maison.
41:09 Ah, c'est très bien.
41:11 C'est une grosse victoire.
41:13 On se replace dans les 3 premiers.
41:15 C'est bon.
41:17 Bravo à l'USL. Merci beaucoup.
41:19 L'objectif est de jouer à Marrages à la maison.
41:21 Merci beaucoup Marc
41:23 d'avoir été avec nous sur Soudradio.
41:25 On va parler du top 14.
41:27 On va rappeler les résultats et le classement.
41:29 Mais d'abord, tiens, un essai marquant.
41:31 Merci, au revoir Marc.
41:33 Et on va récupérer une pénalité du côté des Montpellierains
41:35 qui ont enfoncé les Racing Mans.
41:37 On va jouer l'avantage avec Kobus Reinhardt
41:39 qui a pris de la vitesse, qui passe une fois, qui passe deux fois,
41:41 qui a un 2 contre 1 joué.
41:43 Il a feinté la passe pour y aller tout seul.
41:45 Et c'est incroyable course de Kobus Reinhardt
41:47 qui est allé tout seul
41:49 et qui a éliminé trois Racing Mans
41:51 et qui est bien inscrit.
41:53 Déjà le quatrième essai.
41:55 Le quatrième essai de cette partie.
41:59 Les résultats et le classement. Quentin Kébeniss.
42:01 Les résultats avec le succès du Loup
42:03 face à la Rochelle, 28 à 17.
42:05 La victoire du Stade Français face à l'USAP,
42:07 32 à 19. Montpellier qui s'est imposé
42:09 au Racing 92, 44 à 20.
42:11 Large succès également pour Toulouse
42:13 face à Rionna, 61 à 34.
42:15 Une surprise dans cette journée,
42:17 la victoire de Pau sur la pelouse
42:19 de l'UBB, 20 à 10.
42:21 Et puis Bayonne a battu Clermont, 21 à 13.
42:23 Ce soir il y aura Castres-Toulon
42:25 à partir de 21h05. Au classement,
42:27 le Stade Français est leader. Égalité de points
42:29 avec le Stade Toulousain. Les deux équipes ont 46 points.
42:31 Ensuite on va retrouver dans l'ordre l'UBB, le Racing,
42:33 Toulon, Pau, Clermont, Castres, la Rochelle,
42:35 Bayonne, Lyon, Perpignan, 12e,
42:37 Montpellier, 13e, Ollonnax, dernier.
42:39 Pour le classement, quelle fut la rencontre
42:43 la plus marquante de cette 15e journée ?
42:45 On en parle avec William. Salut William !
42:47 - Salut William, bonsoir à tous !
42:49 - Bonsoir William. - Comment ça va William ?
42:51 - Ça va, ça va, ça va plutôt bien.
42:53 En beau week-end rugby, ça va, ça va.
42:55 - Ça a gagné à Malmore ou pas ?
42:57 - Malmore, je sais pas. Là j'étais
42:59 en Dordogne aujourd'hui, je rejoue là.
43:01 J'ai un club à côté.
43:03 On a rejoué, on se régale.
43:05 - Avec quel club ? - Interassons
43:07 un club entraîné par un copain
43:09 là, et donc on allait filer un coup
43:11 de main et puis le dimanche
43:13 après-midi, à 40 ans,
43:15 on se roule dans la boue, on se régale.
43:17 - Parfait !
43:19 - C'est agréable, on revoit des moments
43:21 au rugby, des clubs un peu rugby, c'est sympa.
43:23 C'est très agréable.
43:25 - Ah bah oui, ça a l'air très sympathique !
43:27 Bon, quelle fut la rencontre la plus marquante
43:29 de cette 15e journée ?
43:31 William, tiens, on commence avec toi.
43:33 - Lyon-La Rochelle.
43:35 La défaite de La Rochelle, c'est sûrement pas prévu.
43:37 Le club, voilà, champion d'Europe
43:41 qui est en difficulté.
43:43 On a vu par le passé des gros clubs
43:45 enchaîner les titres et une saison blanche
43:47 qui en amène d'autres. Donc celle-ci,
43:49 elle pose question, malgré les absences.
43:51 Et je trouve que c'est assez marquant de voir le stade
43:53 Rochelais perdre à Lyon, parce que sûrement pas
43:55 prévu dans le...
43:57 dans le plan de
43:59 dans le plan de marche du staff Rochelais.
44:01 - Ah bah, on va écouter Judy Kael
44:03 qui est encore au micro de Julien Vert.
44:05 C'est une chance manquée là
44:07 pour les Maritimes, parce qu'en plus
44:09 avec les autres résultats, bon ça, ils le savaient pas.
44:11 Ça s'est passé après le multiplex, mais
44:13 au final, à La Rochelle, si c'était imposé,
44:15 ouh là là là là, c'était vraiment une journée parfaite.
44:17 Malgré tout.
44:19 Finalement, ça n'a pas été le cas. On écoute Judy Kael qui est encore
44:21 au micro de Julien Vert. - Ouais, clairement,
44:23 on le sait, on le savait avant, on le sait encore
44:25 plus maintenant. C'est encore
44:27 une case qu'on avait
44:29 cochée, qui encore une fois a loupé.
44:31 Et il va falloir
44:33 vite se
44:35 bouger, ouais.
44:37 On sent de la déception
44:39 et on a vu les mots de
44:41 Renan Ogara, le manager de La Rochelle.
44:43 Il a dit, voilà, il y a des joueurs qui sont là
44:45 pour jouer au rugby, puis il y en a d'autres qui sont là pour regarder l'immobilier
44:47 sur l'île de Ré. - Je ne reste pas pas à l'île de Ré.
44:49 - Toute la semaine, ça a été ça.
44:51 C'est très cool, mais l'immobilier, par contre, c'est pas donné.
44:53 Je vous conseille de ne pas regarder.
44:55 Ça fait mal, ça pique les yeux.
44:57 Surtout l'île de Ré, ouais.
44:59 C'est clair, ça pique les yeux.
45:01 Bon après, toi, t'as 5 barraques sur l'île de Ré,
45:03 donc ça doit aller bien pour toi, Julien Thomas.
45:05 Ah non, pardon, tu t'appelles pas Félix Poincaré, pardon. - Non, lui, c'est Van.
45:07 - Mais c'est Van, pardon, excuse-moi.
45:09 - C'est pas donné, Van.
45:11 - C'est pas donné, Van. C'est une très belle ville, Van.
45:13 Très très belle ville.
45:15 Donc toi, William, tu as choisi ce Lyon-La Rochelle.
45:17 Quentin Kébenéz, quel est ton choix, toi ?
45:19 - Moi, je pense que c'est le succès de Montpellier
45:21 au Racing. Le large succès
45:23 à Montpellier au Racing. - Ça, celle-là,
45:25 elle est quand même surprenante. - On parle d'une équipe
45:27 qui jouait pour être leader.
45:29 - Julien Thomas, il est heureux.
45:31 - Il est content du choix.
45:33 - Non, mais on parle d'une équipe qui joue pour sa vie
45:35 contre une qui joue le titre.
45:37 Et à domicile, le Racing s'est fait
45:39 froisser par Montpellier dans cette rencontre.
45:41 - Et attend, pourtant, quand on regarde
45:43 la compo, honnêtement,
45:45 Erdocio, Macharachvili,
45:47 tu regardais,
45:49 t'avais les Ninouchi Capitaine à 20 ans,
45:51 t'avais Auguste Cadeau,
45:53 qu'on a peu vu, Thomas Darmon, qu'on a assez peu vu,
45:55 Alexandre Donnardi, qui était titulaire.
45:57 Je veux dire, c'était pas non plus
45:59 les surtitulaires tout le temps,
46:01 c'est une équipe un peu remaniée,
46:03 et t'éclates en mille morceaux
46:05 cette équipe du Racing 92,
46:07 et notamment devant, quand même, Julien,
46:09 c'était incroyable. - Incroyable
46:11 et en prenant le bonus offensif,
46:13 quand même. - Ah oui, non mais attends,
46:15 incroyable. - C'est carton plein, carton plein
46:17 face à une équipe du Racing qui...
46:19 - Tu dansais sur la table hier.
46:21 - Je dansais sur la table, je dansais
46:23 surtout que c'est une équipe de Montpellier
46:25 qui était pas taillée pour,
46:27 dans l'état d'esprit, de jouer
46:29 quand même le maintien et une zone
46:31 rouge aussi longtemps, parce que
46:33 c'est différent quand tu joues en top 6.
46:35 Donc il faut avoir le caractère,
46:37 il faut avoir un petit peu le
46:39 vestiaire qui soit soudé pour
46:41 justement jouer quand tu es debaut de tableau.
46:43 C'est différent quand tu es
46:45 dans le top 6, et Montpellier...
46:47 - 44 avant, on va dire. - Oui, oui,
46:49 80, le point de bonus,
46:51 et puis surtout un match, je trouve,
46:53 très fort devant,
46:55 assez pragmatique.
46:57 - On va donner tous les joueurs qui étaient
46:59 titulaires devant, parce qu'ils le méritent,
47:01 Erdosio, Panga Amosa, Macharachvili,
47:03 Vierak, Duguid, Kamara Tolègne,
47:05 gros match aussi de Marco,
47:07 et puis...
47:09 donc Leninouchi, capitaine,
47:11 magnifique quand même, Leninouchi
47:13 qui a été capitaine dans cette rencontre.
47:15 Antoine Mazère, quel est pour toi le match,
47:17 la rencontre la plus marquante de cette journée ? - C'est le succès
47:19 de la section paloise sur la pelouse de
47:21 Chaband Elmas. - Ah bah attends,
47:23 avant que tu développes, écoutons. - Abadi qui sort
47:25 rapidement le ballon pour Jefferson Poro,
47:27 avec maintenant, Matteo Garcia,
47:29 elle a sauté avec Ezehalla, l'interception
47:31 de Samuel Ezehalla, et le deuxième
47:33 essai pour la section paloise, juste avant
47:35 la mi-temps, oh là là, que de mauvais souvenirs,
47:37 on se rappelle déjà l'interception
47:39 face au Stade Français Paris, là c'est la même chose,
47:41 Ezehalla qui peut-être,
47:43 peut-être crucifie l'Ibébé dans cette
47:45 période à la 39ème minute de jeu,
47:47 ça fait 18 à 3, deuxième essai
47:49 pour les Palois. - Alors à ce moment-là,
47:51 c'était un peut-être, ça c'est confirmé,
47:53 - Bienvenue. - Quel réalisme
47:55 quand même, c'est vrai que ça a été un match marquant
47:57 Antoine Mazère. - Ouais les Palois qui s'étaient déjà imposés
47:59 au match allé 20 à 11, ils s'imposent 20 à 10
48:01 mais en terre girondine,
48:03 on faisait des débats justement sur ceux de Radio en se disant
48:05 "ça y est, Pau a peut-être passé le train du
48:07 top 6 après le meilleur début de
48:09 leur histoire en top 14 avec cette
48:11 période Coupe du Monde, mais c'est vrai que
48:13 les hommes de Sébastien Piccheroni avaient quand même engrangé beaucoup de points,
48:15 et en fait 4 défaites consécutives
48:17 en top 14, on se disait "ben voilà, ça y est,
48:19 Pau c'est terminé pour la course au top 6"
48:21 et en fait ils viennent de sortir un match un petit peu référence
48:23 du côté de la
48:25 Gironde avec cette semaine de coupure qui finalement
48:27 a fait énormément de bien aux hommes de
48:29 Sébastien Piccheroni et on a retrouvé une vraie
48:31 âme dans cette équipe, emmenée justement par Gaëton
48:33 et par un Samuel Ezella très inspiré.
48:35 - Ouais, il a été très très
48:37 bon. Kem' Encombe, un autre match
48:39 que t'as noté ? - Euh non pas un autre match,
48:41 je vais rejoindre Julien
48:43 et Quentin sur la victoire de Montpellier au
48:45 Racing. Et
48:47 on va dire directement, tiens,
48:49 on va dans quelques instants parler
48:51 de Toulon aussi parce que ce sera le match très
48:53 important de ce soir, Castre-Toulon. - Mais en tout cas,
48:55 les doublons ont fait mal à
48:57 certaines très grosses équipes.
48:59 - Ah ben on pense à l'UBB, l'UBB du coup,
49:01 les doublons dans cette proportion là... - Ah mais le Racing
49:03 c'est terrible parce que sur les 3 défaites
49:05 on a le doublon. - Non attends,
49:07 le Racing, oui d'accord, mais je crois que le problème
49:09 est plus vieux que ça. - Mais je vous ai pacté quand même.
49:11 - Attends, le Racing, l'interview
49:13 de... enfin la conférence de presse
49:15 de Stuart Lancaster,
49:17 il a l'air de découvrir que
49:19 le top 14, tout le monde,
49:21 que le top 14 est homogène. Il dit quand même
49:23 ce top 14 là,
49:25 même les petites équipes,
49:27 il dit quand même les petites équipes, même les équipes qui sont
49:29 en difficulté, les petites équipes jouent tout
49:31 et jouent avec la peur au ventre
49:33 donc avec cette énergie là.
49:35 Moi je suis très
49:37 surpris que Stuart Lancaster,
49:39 le 17 février donc hier, découvre ça
49:41 alors que Montpellier venait à la Paris
49:43 La Défense Arena. Enfin c'est
49:45 mal connaître, c'est une méconnaissance du rugby français.
49:47 De comprendre ça
49:49 maintenant je pense. - Ah je te rejoins
49:51 Alexandre, c'est surtout qu'ils venaient de perdre
49:53 quand même à domicile le Stade Toulousain
49:55 là une fois de plus Montpellier
49:57 et reçoivent quand même
49:59 dans le derby le Stade Français
50:01 qui n'est pas un match gagné encore une fois.
50:03 Donc je pense qu'ils
50:05 tombent de haut en voyant l'homogénéité
50:07 de peut-être des petites équipes qui se
50:09 battent justement pour venir
50:11 égrater le top 6 comme Montpellier
50:13 comme Lyon, La Rochelle
50:15 mais c'est surtout une bataille féroce
50:17 parce qu'ils ne se passent pas à domicile
50:19 ils se sentent plutôt à l'aise.
50:21 - Eh bien tiens on parle de bataille
50:23 pour le top 6, l'un est cinquième, l'autre est huitième
50:25 Toulon-Castre, enfin Castre-Toulon
50:27 c'est la rencontre de ce soir. On va parler de Toulon
50:29 on garde William évidemment, William Debré
50:31 et on accueille Julien Perper, le patron des Fils de Besagne
50:33 Salut Julien ! - Bonsoir
50:35 - Salut Julien. Patron
50:37 du groupe de supporters
50:39 le plus beau et grand groupe de supporters
50:41 du RCT
50:43 Julien, parlons un tout petit peu
50:45 du RCT. Alors ça a été
50:47 ces dernières semaines encore très difficile
50:49 les supporters voulaient le retour de Louis Carbonel
50:51 c'est finalement Paulo Garbizy qui arrive
50:53 sur la rade, c'est une sorte d'échange
50:55 avec Christophe Hortelot-Fouad dont on avait dit qu'il y resterait
50:57 jusqu'à la fin de la saison, puis finalement
50:59 il est tout de même transféré
51:01 devant l'insistance du joueur et de Montpellier
51:03 Paulo Garbizy qui dit il y a quelques
51:05 heures, minutes auprès du
51:07 journal de l'équipe qu'il ne voulait pas quitter Montpellier
51:09 qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
51:13 Qu'est-ce qui se passe
51:15 sur les changements d'effectifs du côté de Toulon ?
51:17 On rappelle que Jaminet est arrivé notamment au cours de saison
51:19 c'est le constat quoi d'un recrutement
51:21 qui a été complètement manqué ?
51:23 - Non parce que j'ai quand même l'impression
51:25 qu'on avait peut-être fait le meilleur
51:27 recrutement de ces
51:29 cinq dernières années
51:31 c'est par contre
51:33 remarque peut-être d'une inconstance
51:35 ça oui
51:37 ce recrutement il a beaucoup fait parler
51:39 en cours de saison, alors déjà parce qu'il y a
51:41 une communication quand même autour de
51:43 cet échange assez désastreuse qui a été
51:45 très mal comprise par les supporters
51:47 toulonnais, on a fait un
51:49 communiqué où on faisait les dirges et faire roucher
51:51 en nous expliquant que
51:53 on ne comprenait pas d'où venait le moteur
51:55 - Que les journalistes étaient des menteurs
51:57 - Et puis trois semaines
51:59 après on a dit
52:01 je crois que d'abord les supporters
52:03 toulonnais ils ont un petit peu ça en travers
52:05 parce que c'est un millième
52:07 sur la communication du RCT
52:09 et après
52:11 on arrive à comprendre
52:13 qu'un joueur qui va à tout prix partir
52:15 on va pas le retenir, c'est ce qu'a dit
52:17 Pierre Mignoni au sujet de Christophe Forteloffia
52:19 - Ouais mais l'autre il voulait pas venir
52:21 Paulo Garbisi dans l'autre sens quoi
52:23 - Par contre l'autre voulait pas venir
52:25 donc aujourd'hui qui est gagnant qui est perdant
52:27 je sais pas trop parce que récupérer un joueur
52:29 qui dit j'ai pas envie de venir
52:31 à Toulon on a du mal à imaginer
52:33 comment ça va se passer
52:35 - Il dit surtout je ne voulais pas quitter Montpellier
52:37 c'est plutôt ça
52:39 - Oui il dit qu'il voulait pas quitter Montpellier
52:41 bon voilà après forcément il y a un autre numéro 10
52:43 à Montpellier
52:45 qu'on aurait voulu aussi voir revenir
52:47 donc voilà
52:49 - Louis Carbonelle
52:51 non mais attends le RCT début de saison
52:53 en ZORV performant ?
52:55 - Oui - On peut le dire
52:57 retour de Dan Bigard
52:59 pas performant mais en ZORV aux oubliettes
53:01 et là du coup
53:03 tu assassines, t'as tué le mort
53:05 t'as assassiné le mec que t'as déjà assassiné
53:07 donc en ZORV qui se disait
53:09 "attends Dan Bigard il est pas bien, j'ai peut-être ma chance de revenir dans la rotation"
53:11 BOUM t'as maintenant Garbisi
53:13 quel est le message ?
53:15 - Le message
53:17 et je reviens encore sur ce cas Louis Carbonelle
53:19 mais on gère
53:21 le problème du numéro 10
53:23 depuis ce départ qui n'aurait pas dû avoir lieu
53:25 Louis Carbonelle et depuis on est dans la gestion
53:27 de ce poste de numéro 10 avec Aya West
53:29 qui est partie avant la fin de son contrat
53:31 on prend en effet
53:33 Dan Bigard un petit peu dans l'urgence
53:35 bon en Suisse
53:37 maintenant c'est Enzo Hervé qui en effet fait un très bon début de saison
53:39 personne aujourd'hui comprend trop
53:41 pourquoi il a disparu des écrans radars
53:43 c'est en effet les faux de Pierre
53:45 on les respecte mais en tout cas on les comprend pas
53:47 et puis
53:49 maintenant il y a Garbisi qui arrive
53:51 ça montre de l'instabilité
53:53 à ce poste
53:55 de numéro 10
53:57 et c'est compliqué parce que c'est un poste
53:59 bien évidemment clé dans une équipe de rugby
54:01 - Bien sûr, je reprends juste les mots
54:03 de Paulo Garbisi, j'invite tout le monde autour de la table
54:05 pour en discuter parce que c'est quand même fou
54:07 la question de
54:09 Jeff Paturro, notre excellent confrère
54:11 de l'équipe
54:13 pourquoi êtes-vous parti ? Question très simple mais intéressante
54:15 pourquoi êtes-vous parti ?
54:17 Réponse de l'intéressé, Montpellier avait vraiment besoin d'un tel honneur
54:19 puisque Toulouse Latour était parti à la Rochelle
54:21 a été parti à la Rochelle
54:23 mais Montpellier avait besoin aussi
54:25 de réduire son nombre de non-GIF
54:27 c'est comme ça qu'est parti cet échange
54:29 avec Christophe Forteloff qui a fait le chemin en sens inverse
54:31 le directeur sportif
54:33 de Montpellier
54:35 c'est Bernard Laporte
54:37 le directeur sportif du RCT
54:39 c'est aussi Bernard Laporte
54:41 pourquoi Toulon fait des cadeaux
54:43 au MHR
54:45 de cette ampleur là
54:47 Julien Perper rapidement ?
54:49 Je ne sais pas
54:51 vous avez même équipe dirigeante entre les deux clubs ?
54:53 non
54:55 mis à part la mitié qu'on a pour Bernard Laporte
54:57 je ne vois pas trop
54:59 c'est incompréhensible
55:01 et puis je veux dire, on perd aussi un tel honneur
55:03 alors que vous en avez fait
55:05 vous avez venu faire le prêt de Yanis Boulassel
55:07 à Béziers en plus
55:09 en 4 jours on fait le prêt de Yanis Boulassel
55:11 et on annonce le départ de Christophe Forteloff
55:13 si tu as un mec un petit peu
55:15 tanqué qui a joué au talon, qui a lancé 3-4 pizzas
55:17 dans ta vie, si tu passes à côté du campus du RCT
55:19 tu peux te trouver sur une feuille de match
55:21 on peut très vite te prêter
55:23 mais par contre on peut t'envoyer à Colomiers
55:25 aujourd'hui on a
55:27 l'agent est-ce le même pour les deux ?
55:29 alors là
55:31 c'est un sujet très compliqué
55:33 Julien Thomas, les agents et le RCT
55:35 l'agent et le RCT
55:37 on en parlera demain au coeur de la mêlée avec un agent
55:39 invité de François Trio
55:41 l'agent Garbizier
55:43 c'est très tendu
55:45 l'histoire d'agent avec le RCT
55:47 c'est quand même incroyable
55:49 ce genre de cadeau
55:51 je ne sais pas ce qu'il se passe
55:53 il y a une relation amoureuse entre les deux staffs
55:55 vu du côté des supporters
55:57 c'est incompréhensible
55:59 c'est des beaux cadeaux pour Patrice Colasso quand même
56:01 qui a laissé une belle image au RCT
56:03 on lui doit bien ça
56:05 mais oui c'est incompréhensible
56:07 je veux dire voilà
56:09 le jeune Yanis Boulassel
56:11 vous le connaissez bien
56:13 il est prêté à payer
56:15 le RCT lui dit
56:17 de toute façon Christophe Sautoffler va rester
56:19 et 4 jours après
56:21 on décide d'accepter le deal
56:23 c'est incompréhensible
56:25 donc aujourd'hui on a deux talons
56:27 Bobini Singleton
56:29 et après pour l'interrogation
56:31 certes on a le jeune Pierre Damont
56:33 Singleton est arrivé en cours de saison
56:35 et qui est arrivé en cours de saison
56:37 voilà donc
56:39 on se fragilise sur un poste
56:41 un poste spécifique
56:43 technique, tout le monde ne peut pas être talonneur
56:45 donc
56:47 donc oui voilà
56:49 on se rend une tâche
56:51 difficile et compliquée
56:53 c'est dur d'être supporter du RCT
56:55 j'imagine parfois
56:57 William Debrief très rapidement
56:59 il faut vraiment qu'on aille du côté de Castro
57:01 mais William, toi qui d'un point de vue extérieur
57:03 tu n'es pas supporter du RCT
57:05 comment tu vois tout ça ?
57:07 je vois une situation qui est un peu incompréhensible
57:09 et c'est hyper intéressant
57:11 de lever aussi
57:13 la question
57:15 et la problématique des relations
57:17 Barnes à la Porte RCT
57:19 ce sentiment est un peu psycho
57:21 mais c'est vrai que cet échange
57:23 à ce moment de la saison surtout
57:25 où c'est plutôt en marge
57:27 il était directeur sportif des deux clubs
57:29 bien évidemment
57:31 sur le ton de l'humour mais c'est vrai que ça peut quand même
57:33 lever la question et surtout à ce moment
57:35 où il y a des postes charrières comme le poste de talonneur
57:37 où tu te dis on est dans la course
57:39 pour les phases finales, si on se qualifie
57:41 c'est quand même des postes où on a besoin
57:43 d'avoir des mecs hyper sécures qui nous connaissent
57:45 et qui connaissent vraiment
57:47 le club, la culture du club
57:49 et donc changer des joueurs maintenant
57:51 surtout pour avoir sur le banc Singleton
57:53 qui est son mental honneur intéressant
57:55 mais Tolofois, clame international français
57:57 grosse bouteille
57:59 et utile au moment de la saison
58:01 il commence à être bien
58:03 il commence à être bien
58:05 Christophe Artelofois, il est bien préparé
58:07 pour être bon à Montpellier
58:09 exactement, il a été
58:11 décisif pour le bonus avec Montpellier
58:13 c'est ça
58:15 exactement
58:17 c'est grandiose
58:19 juste, tour de tête très rapide
58:21 vos pronostics pour
58:23 Castres, Toulon
58:25 Julien Perper
58:27 moi je suis chauvin
58:29 je vais dire 18-14
58:31 40 puntos, 18-14
58:33 ça va être un beau match ça
58:35 ça va être compliqué
58:37 William
58:39 un match dans le tard, un dimanche sort de février
58:41 je m'attends pas mieux
58:43 William
58:45 Toulon, 23-22
58:47 23-22, Julien Thomas
58:49 Castres
58:51 21-12
58:53 21-12
58:55 ça va être des grandes ovalees ce soir
58:57 je suis sûr que ça va être un magnifique match
58:59 rendez-vous dans un instant sur ceux de Radio La Radio du rugby
59:01 merci à tous, merci à Julien
59:03 merci à William, merci à toi
59:05 Julien Thomas d'avoir été avec nous dans un instant
59:07 c'est Laurent Cardona et Rémi Mességuet qui prennent les choses en main
59:09 du côté de Castres

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