Sébastien Chenu (RN) : "Manouchian n’est pas otage d’un parti politique"

  • il y a 8 mois
Avec Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement National

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-02-21##

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News
Transcription
00:00 (Générique)
00:07 Bonjour à tous, mon invité ce matin c'est Sébastien Chenu, bonjour.
00:11 Bonjour monsieur.
00:12 Député du Nord, vice-président du Rassemblement National.
00:15 Marine Le Pen au centre des débats ce matin, sa présence polémique à la cérémonie au Panthéon pour Manoukian et son invitation de Gabriel Attal.
00:24 Pour débattre aussi de l'agriculture on va en parler comme le droit de grève, l'imam du Gard, l'immigration ou encore Julien Assange.
00:30 Alors pourquoi Sébastien Chenu, Marine Le Pen persiste à assister à la panthéonisation de Missak Manoukian
00:37 alors que le comité de soutien aux résistants communistes juge sa présence inacceptable ?
00:43 Bon, permettez-moi d'abord de vous dire monsieur Angers qu'il y a des sujets qui sont largement j'allais dire surtraités par la classe politique
00:51 mais sous-traités par les français, c'est-à-dire qu'il y a des polémiques qui sont allumées par la classe politique
00:57 et en tous les cas par le président de la République aujourd'hui, comme cette idée de ne pas accepter intellectuellement la présence de Marine Le Pen au Panthéon
01:06 qui en réalité sont à côté des grands sujets auxquels les français sont confrontés.
01:09 Il faut aussi voir la réalité en face, les français ne parlent pas matin, midi et soir de la panthéonisation de Manoukian et de la présence de Marine Le Pen.
01:18 Non mais c'est aussi une réalité.
01:21 C'est une réalité sauf que c'est dans l'actualité ce matin, si ce n'est pas si important que ça, finalement pourquoi vous vous déplacez ?
01:28 Nous nous déplaçons parce que d'abord nous sommes invités, à partir du moment où c'est un hommage national par l'Elysée, par le président de la République.
01:35 Vous avez un carton très officiel.
01:37 Absolument, je l'ai reçu moi-même et j'accompagnerai évidemment Marine Le Pen.
01:40 Vous-même aussi Sébastien Genu vous irez.
01:42 Oui, en tant que vice-président de l'Assemblée Nationale, je serai présent.
01:44 C'est un hommage national. On peut débattre de ce que doit être un hommage national, mais si dans un hommage national on considère que Marine Le Pen,
01:55 qui représente 42% des français lors de la dernière élection présidentielle, n'est pas la bienvenue,
02:00 alors on fait un hommage pour les gens qui pensent comme Emmanuel Macron ou pour les gens qui, entre eux-mêmes, ont envie de se retrouver.
02:08 Et on n'est plus dans un hommage national.
02:10 Oui, mais parmi les arguments de certains, notamment dans le comité de soutien et d'autres,
02:15 vous êtes héritier d'un parti fondé par des nazis et des collaborationnistes. Qu'est-ce que vous en répétez ?
02:23 Il y a plusieurs choses d'ailleurs. Je vais y répondre très clairement.
02:27 Monsieur Sakoun, qui est le président du comité pour la panthéonisation de Manoukian,
02:31 lui a dit "le Rassemblement National fait partie des corps constitués", je reprends ses propos,
02:36 "je respecte les institutions". Donc vous voyez que ça fait quand même débat au-delà même de la pensée présidentielle.
02:43 Moi la première chose, c'est que je regrette que le président de la République ne cherche pas à unir les français.
02:47 Mais vous me direz, il ne l'a jamais fait. La politique d'Emmanuel Macron, la pratique politique...
02:52 Vous ne cherchez pas non plus vous-même aussi l'union, à quel moment vous critiquez le président de la République ?
02:58 Non, non, non, mais attendez. Qu'on critique le président de la République lorsqu'on est dans l'opposition, c'est normal.
03:05 C'est la démocratie et je dois dire que même les électeurs nous ont désignés pour cela.
03:09 Que le président cherche à diviser les français, ne cherche jamais à les unir, ce qu'il a fait depuis qu'il est élu.
03:15 Jouant les pauvres contre les riches, les jeunes contre les vieux, les villes contre les campagnes.
03:21 Emmanuel Macron a sans arrêt divisé les français. Je crois même que c'est le premier président de la République qui divise à ce point les français.
03:28 Je pense que c'est en dillons sur le cynisme d'Emmanuel Macron. La deuxième chose...
03:31 Parce qu'il vous avait quand même, il avait dit dans un premier temps qu'il était plutôt favorable à ce qu'il y ait des discussions avec le Rassemblement National.
03:40 Puisque Jordan Bardella a été invité à Saint-Denis.
03:43 C'est d'ailleurs toute l'ambiguïté, le cynisme et le "en même temps" qui est un zigzag permanent du président de la République.
03:52 C'est-à-dire qu'un jour il vous dit "il faut parler au Rassemblement National", il invite Jordan Bardella, donc il fait des compliments aux rencontres de Saint-Denis...
03:59 - Il lui a fait des compliments à Bardella.
04:01 - Oui, vous vous rappelez, dans toute la presse on a entendu "Jordan Bardella est un type solide, est un type bien, etc."
04:06 J'ai été impressionné, ils l'ont fait fuiter dans toute la presse.
04:09 Puis ensuite, il ne faut pas parler au Rassemblement National.
04:13 La semaine d'après, quand Elisabeth Borne utilise un argument moral contre le Rassemblement National,
04:18 Emmanuel Macron lui dit "surtout pas, il ne faut pas utiliser ce genre d'argument, c'est ridicule".
04:22 Puis il revient lui-même à des arguments moraux.
04:25 Le président de la République ou ne sait pas où il habite, ou s'amuse.
04:29 Moi je crois qu'en réalité d'ailleurs, lorsqu'il dit que le Rassemblement National ne fait pas partie de l'arc républicain,
04:34 c'est-à-dire qu'il dit l'inverse de ce que dit le Premier ministre, c'est une pierre dans le jardin du Premier ministre.
04:40 A chaque fois il corrige les propos de ses premiers ministres, Mme Borne, M. Attal, pour des raisons totalement opposées.
04:46 Et je pense que ça en dit plus long sur la pratique du pouvoir qu'a Emmanuel Macron avec ses premiers ministres.
04:51 - Vous estimez que votre présence ce matin est nécessaire, aujourd'hui, à cette cérémonie.
04:57 Vous-même et donc Marine Le Pen, des représentants du Rassemblement National.
05:01 - Parce que Manoukian n'est pas l'otage d'un parti politique, n'est pas l'otage d'une quelconque sensibilité.
05:09 - Non, il a été l'otage de Stasi, il a été même fusillé, il est la police française de l'époque.
05:14 - Exactement, il a été un grand résistant, il est aussi une façon, peut-être aussi, de rappeler ce que nous devons à un certain nombre d'Arméniens, à la communauté arménienne.
05:23 Je le dis parce que, voyez-vous, dans le même temps, puisqu'on dit qu'il était communiste et arménien,
05:28 eh bien la semaine dernière, pas il y a un mois, pas il y a six mois, pas il y a un an, le Parti communiste, les élus communistes se sont abstenus
05:34 sur une résolution à l'Assemblée Nationale parlant du nettoyage ethnique qui pourrait être fait dans le Haut-Karabagh,
05:40 et soutenant l'Arménie. Eh bien nous, nous l'avons voté. Les communistes se sont abstenus.
05:45 Alors, moi j'aime bien qu'on vienne donner des leçons de morale à la terre entière, qu'on vienne dire, montrer du doigt,
05:50 qui est acceptable, trier les hommes politiques qui ont tous été élus de la même façon,
05:55 mais il faut savoir balayer devant sa porte. Et je crois que les communistes, le Parti communiste d'aujourd'hui,
06:01 qui porte le même nom qu'il a toujours porté depuis la nuit des temps, avec un héritage bien lourd, bien lourd,
06:07 en termes de ce qu'il a pu soutenir, en termes de régime, eh bien devrait être un peu humble et retenu dans sa critique.
06:14 - Oui, Sébastien Chenu, vous à propos d'héritage, qu'est-ce que vous faites justement aussi des fondations du Front National
06:22 qui est devenu aujourd'hui Rassemblement National ? Comment vous voyez ça ? En plus, vous ne venez pas des rangs du FN,
06:30 vous étiez à l'UMP auparavant. Quel regard vous portez là-dessus ? Vous ne pouvez pas...
06:35 - Mais n'y est ! Non seulement je ne nie rien, mais je dis tout. Le Front National s'est créé en 1972.
06:44 Il a, avec lui, agrégé un certain nombre de gens qui avaient fait des choix différents dans l'histoire de notre pays.
06:50 Oui, il y avait des gens qui n'avaient pas été, c'est le moins qu'on puisse dire, résistants. Mais il y avait aussi d'authentiques résistants.
06:56 Je pense à Georges Bidot. Pourquoi tous ces gens, en 1972, se réunissent sous le leadership de Jean-Marie Le Pen ?
07:04 Parce qu'en 1972, la menace, c'est l'URSS, c'est le communisme. Et que ces gens qui étaient non gaullistes,
07:11 alors ils avaient été résistants ou pas résistants ou attentistes, je rappelle qu'il y a eu beaucoup de gens qui étaient attentistes
07:16 dans l'histoire de notre pays. Tout le monde n'était pas un héros, tout le monde n'était pas un salaud.
07:20 Eh bien, ces gens se sont réunis, ils n'étaient pas gaullistes et ils étaient des résistants à l'Union soviétique qui avançait.
07:28 Donc voilà comment s'est structuré le Rassemblement National, avec des gens qui étaient d'authentiques résistants
07:33 et aujourd'hui, au sein du Rassemblement National, il n'y a pas de gens qui ont été affiliés à ces idées, justement, néonazis.
07:43 - Mais c'est même la raison... - Dites-moi, est-ce que vous avez fait le ménage avec Marine Le Pen ?
07:47 - Mais je ne sais pas... - Parce qu'on le dit souvent.
07:49 - Je ne sais pas combien de temps et jusqu'où il faudra qu'on le dise, mais je veux dire, la raison la plus objective
07:54 de la façon dont Marine Le Pen a voulu changer les choses en créant le Rassemblement National,
08:01 c'est qu'elle a exclu Jean-Marie Le Pen pour les propos qu'il pouvait tenir, qu'il tenait,
08:06 et avec lesquels elle a été en profond désaccord, et je vais même au-delà quand Marine Le Pen...
08:11 - Donc au sein du parti, vous avez fait complètement le ménage.
08:16 - Mais la question me semble même saugrenue, je vais vous dire aujourd'hui, totalement saugrenue.
08:20 - Elle mérite... - Parce que c'est une question qu'on nous pose.
08:22 - Oui, enfin, on nous la pose tous les six mois, on répond tous les six mois...
08:25 - Non, mais parce qu'il y a un événement dans l'actualité qui nous ramène évidemment à cette histoire.
08:29 - Mais je crois, je crois, M. Roger, que nous on n'a pas beaucoup d'ambiguïté,
08:32 mais j'aimerais que les autres en aient tout autant pour eux.
08:35 Quand le parti communiste, l'année dernière, propose une résolution qualifiant Israël d'État d'apartheid,
08:42 tout le monde trouve ça très bien. - Non, pas tout le monde.
08:45 - Quand les gens de LFI ne condamnent pas les attentats terroristes du Hamas,
08:51 bon, ça ne fait pas... ça ne heurte pas grand monde visiblement. - Ah bah, vous vous étonnez, si, si.
08:55 - Non, mais on ne leur pose pas la question toutes les semaines.
08:57 Nous, toutes les semaines, il faut qu'on se justifie sur la création d'un mouvement...
09:00 - Il y a eu en fait des invités à qui on a posé la question ici en studio.
09:03 - Et je vais vous dire, je vais vous dire même, ce procès en fait, l'idée de nazifier ses adversaires politiques,
09:09 de les ramener sans arrêt à l'histoire de notre pays, non seulement n'est pas acceptable,
09:14 mais on devrait dans le débat politique ne jamais toucher à la Shoah,
09:19 ne jamais instrumentaliser cette époque épouvantable de notre histoire.
09:24 On ne devrait jamais insulter un adversaire politique de nazi parce que ça banalise les choses
09:29 et parce que la Shoah devrait rester un intouchable de la vie politique.
09:33 Donc qu'on arrête ces procès, qu'on arrête de montrer du doigt des hommes et des femmes
09:38 qui sont d'authentiques patriotes, qui sont élus par les Français.
09:41 Les Français les ont tranchés depuis longtemps.
09:43 - Oui, à travers en tout cas des événements tels que celui-ci aujourd'hui,
09:46 ça permet aussi de remettre en fait du contexte et de remettre l'histoire au centre.
09:50 - Oui, c'est vrai, mais dans l'histoire par exemple...
09:55 - Faut pas oublier...
09:57 - Aujourd'hui l'humanité fait une une sur Manoukian,
10:01 mais elle faisait une une sur Staline lorsqu'il est mort.
10:04 Donc l'humanité dont les dirigeants communistes négocient avec l'occupant nazi pour qu'elle puisse reparaître.
10:08 Donc vous voyez, quand on veut regarder l'histoire,
10:11 eh bien on la regarde dans son entièreté et on ne décroche pas, on ne donne pas...
10:15 - Bon, on ne va pas revenir sur évidemment toutes...
10:17 - Bah oui, mais là on ne peut pas revenir sur les enjeux événements...
10:19 - Et pourtant le parti communiste s'appelle toujours le parti communiste,
10:22 et il a un héritage au minimum un peu lourd en ce qui concerne les idéologies qu'il a soutenues à travers le monde.
10:28 - Sébastien Chenu, venons-en à l'imam Madjoubi, l'imam du Gard.
10:33 Est-ce qu'il va être possible de l'expulser ?
10:35 Alors il y a un député du Rennes du Gard, Pierre Meurin,
10:38 qui lui offre un billet d'avion pour quitter le territoire.
10:40 Ce n'est pas un peu de la provocation ça ?
10:42 - Bah, surtout moi je...
10:43 - Non, pourquoi ce serait... on en ferait un billet d'avion à un imam ?
10:46 Enfin je veux dire, il faut qu'on l'expulse, il n'y a pas de raison de...
10:49 - Bah c'est un député de chez vous.
10:50 - Oui, c'est même très gentil.
10:51 - Vous condamnez ça ?
10:52 - Non.
10:53 - Ce genre d'action ?
10:54 - Non, parce que ça dit ce que nous souhaitons,
10:57 et ça dit surtout, ça souligne la faiblesse de la réponse de l'État.
11:01 Reprenons un petit peu l'histoire...
11:03 - Bah la faiblesse de l'État, c'est qu'il y a une enquête préliminaire qui a été ouverte.
11:06 - Oui, d'abord, première chose, cet imam du Gard,
11:09 son discours a été mis en exergue, mis dans la lumière par des députés du Rassemblement National.
11:14 Nicolas Maisonnet, député du Gard, Madame Pascale Borde, députée de Bagnole,
11:18 qui, la ville dans laquelle prêchait cet imam,
11:21 ont dénoncé, pas hier, pas avant hier, depuis déjà un certain temps,
11:25 les propos inadmissibles de cet imam.
11:27 S'ils ne l'avaient pas fait, peut-être que Gérald Darmanin aurait détourné le regard,
11:32 parce que Gérald Darmanin, il fait semblant de combattre tout ça.
11:34 - Le préfet du Gard s'est saisi de cette histoire, quand même.
11:36 - Oui, enfin, parce que les députés du Rassemblement National ont joué leur rôle de lanceurs d'alerte,
11:40 et c'est tout à leur honneur, et il faut le dire.
11:42 Moi, j'aimerais, là encore, qu'on n'allume pas des polémiques stériles,
11:46 mais qu'on regarde les choses telles qu'elles sont.
11:49 Gérald Darmanin devait exclure, après l'assassinat du professeur Bernard,
11:55 à Arras, 183 étrangers radicalisés.
11:58 Où en sommes-nous ? Qui a-t-il exclu ?
12:01 Gérald Darmanin nous dit "Ah ben, nous avons augmenté de 26%
12:05 les expulsions d'étrangers radicalisés jugés comme dangereux."
12:08 Ça veut dire 9 personnes, en réalité. 9 personnes !
12:11 - Parce que les procédures sont assez longues.
12:14 - Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr, mais il faut faire évoluer...
12:19 - À travers cette initiative, il passe au-dessus du droit.
12:23 - Non, non, c'est un symbole. Parce qu'il faut faire évoluer le droit.
12:27 Il faut faire changer le droit.
12:29 Et Gérald Darmanin, qui fait semblant, parce qu'il sait très bien lui-même
12:32 qu'avec l'état du droit actuel, il n'est pas possible d'expulser aussi rapidement
12:37 que nous le souhaiterions des gens qui tiennent ce type de propos,
12:40 et bien refuse, en réalité, de faire évoluer le droit.
12:43 C'est pas sa minable loi sur l'immigration qui...
12:45 - Minable ?
12:46 - Oui, c'est minable. Le résultat...
12:48 - Vous l'avez votée ?
12:50 - Mais oui, parce que...
12:51 - Vous l'avez votée ? Vous avez voté une loi minable, alors ?
12:53 - Mais oui, c'est tout petit !
12:54 - Ah bon ? D'accord.
12:55 - Non mais, attendez, c'est quelque part...
12:56 Vous savez, Marine Le Pen a eu cette expression, elle a dit
12:58 sur le chemin qui mène de Paris à Brest, lorsque vous arrivez finalement au Mans,
13:05 où vous êtes dans la bonne direction, mais vous n'avez fait que la moitié du chemin.
13:09 - Non, je n'ai fait que la moitié du chemin.
13:10 - Bon, c'est un peu ça.
13:11 - En tout cas, c'est une loi minable.
13:12 - C'est tout petit, c'est minable, c'est ridicule.
13:15 Ça allume un signal qui dit que, oui, enfin, on a compris qu'il fallait aller dans ce sens-là,
13:21 raison pour laquelle nous l'avons votée.
13:23 - Sauf que le Conseil constitutionnel ne voulait pas.
13:26 - Je rappelle que si nous avions voté contre Patrick Roger,
13:29 cette loi n'aurait même pas pu être adoptée.
13:31 Donc le Conseil constitutionnel, ensuite, j'allais dire,
13:35 abîmé un peu plus et la vidée de son sens.
13:40 - Sébastien Chenu, à ce propos, Marie Lebec, ministre en charge des relations avec le Parlement,
13:44 qui était mon invitée hier matin, disait qu'en aucun cas,
13:47 elle ne travaillait avec le Rassemblement national.
13:51 Vous qui êtes à l'Assemblée, vous êtes vice-président de l'Assemblée nationale,
13:55 est-ce que vous travaillez avec la majorité ?
13:58 - Alors, c'est pas travailler avec.
14:00 D'abord, c'est bizarre que la ministre des Relations avec le Parlement
14:02 dise qu'elle ne travaille pas avec le principal groupe d'opposition.
14:05 Nous sommes le premier groupe d'opposition.
14:07 Donc en fait, elle est ministre des Relations avec la majorité,
14:10 ou des Relations avec les groupes politiques qu'elle choisit.
14:13 Pas que les Français l'ont choisi, mais qu'elle a choisi.
14:15 - Mais c'est pour faire passer des textes, ce genre de mots.
14:17 Sauf que sur la loi immigration, c'est passé.
14:19 - Nous, nous avons une logique, et je dirais, elle est transparente,
14:22 les Français l'ont vue, à chaque fois que nous considérons
14:25 que quelque chose va dans le bon sens.
14:27 Si petit soit-il, si minable, ai-je utilisé le terme tout à l'heure,
14:31 soit-il, à partir du moment où c'est le début d'une histoire
14:34 qui peut aller dans le bon sens, nous le votons.
14:37 A chaque fois que ça ne va pas dans le sens de l'intérêt des Français,
14:40 je pense à la réforme des retraites, nous nous y opposons.
14:42 C'est assez simple comme principe.
14:44 - Donc vous travaillez avec la majorité.
14:46 - On ne travaille pas avec. Nous soutenons des textes,
14:48 et nous avons soutenu des textes et des amendements
14:50 de tous les groupes politiques, Patrick Roger.
14:52 Pas uniquement de la majorité, lorsque nous...
14:54 - Pour moi, en français, c'est avec.
14:56 - Non mais attendez, quand nous considérons que ça va dans le bon sens,
14:59 moi j'ai soutenu des amendements, et je n'ai pas travaillé avec.
15:02 J'ai soutenu des amendements de la gauche,
15:04 des LR et de la majorité.
15:06 Ça veut dire que je travaille avec eux.
15:08 Quand quelque chose va dans le bon sens, regardez,
15:10 lorsque Gérald Darmanin propose des dispositifs
15:14 qui peuvent aller dans le bon sens sur le droit du sol à Mayotte,
15:17 nous le défendons, nous n'allons pas nous y opposer aujourd'hui.
15:21 On ne travaille pas avec le gouvernement, on s'y oppose.
15:23 Mais si, là aussi, si petit soit-il,
15:26 un effort peut être fait pour un mieux-être de nos compatriotes maorais,
15:30 eh bien nous allons le voter.
15:31 Mais c'est du bon sens, et c'est même l'inverse du sectarisme,
15:35 et c'est même ce que demandent les Français,
15:37 qu'on puisse dépasser des appartenances politiques,
15:39 pour un moment, voter des textes qui peuvent améliorer la situation,
15:42 mais aussi s'opposer.
15:44 - Il faudra réinventer un autre mot qu'avec.
15:46 - Bah oui, mais c'est pas ça.
15:48 Avec, c'est se mettre autour du table et travailler ensemble sur un texte.
15:51 - Jordan Bardet, là.
15:53 - À Trabec, c'est pas ça.
15:54 - On fait notre boulot de député d'opposition,
15:56 et on fait notre boulot de député responsable.
15:58 - Jordan Bardet, là.
15:59 Veux-tu organiser les États généraux de l'immigration,
16:02 puisqu'on parlait de l'immigration.
16:03 À quoi ça va ressembler, alors ?
16:04 Ça va avoir lieu fin mars à Paris.
16:07 Ça rassemblera qui ? Pourquoi ?
16:10 - Alors, ça aura lieu le 26 mars à Paris.
16:13 Moi, je me souviens, et je trouve qu'il y avait des bonnes pratiques
16:16 à une époque dans la vie politique française,
16:18 qui étaient les États généraux.
16:20 Il y a eu, dans les années 80, 90, 2000,
16:23 notamment à droite, mais je crois aussi que la gauche faisait
16:26 des États généraux sur des grands sujets,
16:28 qui étaient les grandes préoccupations des Français.
16:30 Ça nourrissait le débat public, le débat politique,
16:33 ça permettait de confronter des points de vue
16:36 avec des experts, des intellectuels, des politiques,
16:40 des analystes, des gens qui avaient un témoignage à apporter
16:45 sur ce qu'on appelle les grands défis de notre société.
16:47 Nous, nous considérons, évidemment, et les Français avec nous,
16:50 si j'en crois les sondages, que l'immigration
16:54 est un défi majeur pour notre société.
16:56 Par conséquent, un défi intérieur et un défi extérieur.
17:00 Extérieur parce que les problématiques de migration
17:03 sont devant nous, les migrations climatiques,
17:05 les migrations économiques, et puis aussi les conséquences
17:09 d'une immigration totalement dérégulée à l'intérieur de notre pays.
17:12 - Donc vous voulez prendre les choses un peu à plat pour poser tout ça ?
17:15 - Je crois que c'est important de faire les choses dans la lumière,
17:18 avec beaucoup de sérieux, et de démontrer aussi les solutions
17:21 qu'on peut apporter.
17:22 - Avec qui ?
17:23 - Je utilise le mot "avec" là Sébastien.
17:25 - Oui mais avec qui ?
17:27 - Parce que, soit des états généraux vous invitez beaucoup de monde,
17:31 sinon c'est un petit séminaire de partie.
17:33 - Vous avez raison, moi je crois qu'il faut...
17:35 - Il faut utiliser les mots.
17:36 - Il faut être très ouvert.
17:37 - Alors là, qui est invité ?
17:39 - Écoutez, la liste n'est pas encore faite.
17:41 - Il y aura des gens extérieurs au Rassemblement National ?
17:44 - J'espère bien !
17:45 - Il y a beaucoup de gens qui ont des choses à dire en matière d'immigration.
17:48 Quand je lis les tribunes de Jean-Éric Schottel, de Noël Lenoir,
17:52 qui a été membre du Conseil Constitutionnel,
17:54 ces gens-là ne sont pas du Rassemblement National.
17:56 Mme Lenoir, elle vient de la gauche, elle a été ministre sous Dominique de Villepin de mémoire.
18:01 - Donc vous voudriez qu'il y ait des gens de la société civile,
18:05 extérieurs à vos idées du Rassemblement National aujourd'hui,
18:08 viennent à ces états généraux ?
18:10 Vous allez les inviter.
18:11 Est-ce que vous êtes prêts même à inviter des gens de gauche ?
18:14 - Mais il n'y a aucun problème à aujourd'hui demander à des hommes et à des femmes
18:18 qui ne partagent pas nos options de livrer leur analyse,
18:21 leur conviction et leurs propositions.
18:23 Vous savez, ça demande quoi ?
18:25 Ça demande d'une certaine forme, pour eux, probablement de courage,
18:28 mais aussi de liberté intérieure.
18:30 S'affranchir de la tutelle des partis politiques,
18:33 ou de la tutelle des inclinaisons politiques,
18:35 pour venir débattre d'un sujet fondamental qui fait consensus.
18:39 Rappelons que l'immigration, ça fait consensus dans la population française.
18:43 Une majorité de français aujourd'hui disent qu'il faut moins d'immigration,
18:47 sont favorables à un durcissement.
18:49 - Une autre immigration ?
18:50 - Non pas une autre immigration, moins d'immigration.
18:52 - Avec des critères économiques ?
18:54 - Non, les français vous disent non.
18:56 - Des gens qui sont pourchassés de chez eux ?
18:58 - Non, non, non, dans tous les sondages, les français vous disent,
19:01 il faut moins d'immigration.
19:03 Il faut d'abord arrêter le flux.
19:05 On ne peut pas continuer à accueillir 500 000 personnes par an.
19:08 Après, que le droit d'asile puisse être maintenu,
19:10 bien sûr que le droit d'asile, nous y sommes attachés,
19:12 à condition qu'il ne soit pas détourné,
19:15 qu'il ne soit pas déployé.
19:17 - Et sur un plan économique également ?
19:19 - Non, il n'y a pas besoin d'immigration économique.
19:21 - On les envoie à tous les chefs d'entreprise, partout, dans le bâtiment.
19:24 Ils n'arrivent pas à trouver.
19:26 S'ils n'avaient pas ces gens-là, mais les chantiers n'avanceraient pas.
19:30 - Ce ne sont pas des faux débats.
19:32 - Sébastien Genu, vous avez discuté avec des patrons de petites entreprises,
19:37 notamment dans le secteur du bâtiment.
19:39 Comment peuvent-ils faire ?
19:41 - J'y viens, dans le Nord, dont je suis élu.
19:44 Il y a chez nous plus de chômage qu'il n'y en a ailleurs.
19:47 Il y a donc plus de gens, de compatriotes, de Français,
19:50 qui cherchent du boulot, qui méritent d'être formés,
19:52 et d'être élus sur des boulots.
19:54 Et pourquoi pas dans ces secteurs-là ?
19:56 Parce qu'ils sont souvent peu rémunérateurs,
19:58 parce que lorsque vous êtes serveur dans une grande ville,
20:02 dans une brasserie, il faut pouvoir vous loger,
20:04 il faut pouvoir vous transporter,
20:06 et qu'en ne traitant pas la question salariale,
20:08 en ne traitant pas la question du logement,
20:10 en ne traitant pas la question des transports,
20:12 on se met dans ce type d'impasse.
20:14 Traitons la question de la formation, la question des salaires,
20:16 je vous rappelle que dans nos propositions,
20:18 nous portons celle d'une hausse des salaires de 10%
20:20 jusqu'à 3 fois le SMIC,
20:22 en échange d'un gel des cotisations patronales,
20:24 et puis il faudrait la question du transport et du logement,
20:26 enjeu majeur qui est devant nous.
20:28 Si on ne traite pas ces questions-là,
20:30 on se met dans des impasses.
20:32 - Sébastien Genu, la médaille de Bardella,
20:34 des policiers ont remis une médaille lors d'une visite sur le terrain.
20:36 Un commandant d'une compagnie de CRS.
20:38 Est-ce que les fonctionnaires ont manqué à leur devoir de neutralité ?
20:41 - Non, pas du tout d'ailleurs.
20:43 Là encore, quelle polémique,
20:45 un peu stérile sincèrement.
20:47 Gérald Darmanin ouvre donc une enquête...
20:49 - Il a demandé un rapport administratif.
20:51 - ...contre ces services. C'est quand même intéressant.
20:53 - Est-ce qu'il y a un devoir de neutralité ?
20:55 - Mais remarquez, dès que le Rassemblement national bouge une oreille,
20:57 Darmanin demande une enquête.
20:59 On parle de l'imam Madjoubi,
21:01 hop, une enquête est ouverte. Très bien.
21:03 Jordan Bardella reçoit une médaille
21:05 de la part des CRS lors d'un déplacement,
21:07 hop, une enquête est ouverte.
21:09 Est-ce que sincèrement, Gérald Darmanin pourrait mettre son énergie
21:11 à autre chose qu'à ouvrir des enquêtes
21:13 contre ses propres services
21:15 lorsqu'ils le remettent,
21:17 après avoir fait vérifier toute la légalité de ceci ?
21:19 Les services ont demandé...
21:21 - C'était légal ?
21:23 - Bien sûr, ils ont demandé les autorisations préfectorales
21:25 pour remettre, comme ils le font en général
21:27 à tous les hommes politiques qui viennent les saluer,
21:29 une médaille sans aucune réserve.
21:31 - Pour vous, circuler, il n'y a rien à voir.
21:33 Je rêve qu'un jour ce soit
21:35 un responsable, un leader, un ministre
21:37 du Rassemblement National qui remette une médaille
21:39 aux CRS parce que non seulement
21:41 ils en ont bien besoin, mais ça voudra dire
21:43 deux choses, ça voudra dire que nous serons aux responsabilités
21:45 et que nous, nous saurons, au lieu de
21:47 mener des enquêtes contre nos services, nous saurons reconnaître
21:49 leurs efforts.
21:51 - Sébastien Chenu, à propos des agriculteurs,
21:53 Gabriel Attal propose un débat à Marine Le Pen.
21:55 Pourquoi refuse-t-elle ?
21:57 - C'est quand même amusant.
21:59 Gabriel Attal et Emmanuel Macron
22:01 nous disent "cette semaine".
22:03 Là aussi, pas il y a six mois, "cette semaine".
22:05 Marine Le Pen, le Rassemblement National, ne sont pas
22:07 dans l'arc républicain. Mais
22:09 on lui propose de débattre. Est-ce qu'à un moment
22:11 ces gens vont être cohérents
22:13 avec eux-mêmes ? Est-ce qu'à un moment
22:15 où vous avez en face de vous des adversaires
22:17 que vous considérez comme étant, avec lesquels il est
22:19 possible de discuter, de débattre
22:21 parce que vous les considérez dans le débat républicain,
22:23 dans le champ républicain,
22:25 où vous dites "non, ils n'y sont pas" et alors on ne leur parle pas.
22:27 Bon, donc ils sont en pleine incohérence.
22:29 Gabriel Attal,
22:31 on a compris, il veut...
22:33 C'est un garçon de communication, ça trouve ses limites,
22:35 on est en train de le voir.
22:37 - Il a une forte popularité.
22:39 - Oui, elle a beaucoup baissé d'ailleurs.
22:41 - Non, non, non, il passe devant...
22:43 - Non, non, elle a beaucoup baissé, là, cette semaine-ci.
22:45 Ah oui, oui, devant Édouard Philippe qui ne fait plus vraiment de politique.
22:47 Mais Gabriel Attal,
22:49 il veut profiter de la lumière de Marine Le Pen
22:51 pour exister. Marine Le Pen lui dit
22:53 "vous êtes Premier ministre, monsieur Attal,
22:55 allez débattre avec celui qui sera Premier ministre
22:57 de Marine Le Pen, avec Jordan Bardella.
22:59 C'est exactement là où on vous demande
23:01 d'agir. Et puis, monsieur Attal,
23:03 arrêtez de débattre, agissez,
23:05 arrêtez le blabla, activez-vous,
23:07 arrêtez de taper
23:09 dans le dos des agriculteurs, aujourd'hui
23:11 et demain, aux enfants d'agriculture.
23:13 Vous laissez continuer à négocier
23:15 le Mercosur, lorsque vous continuez
23:17 les mêmes logiques se poursuivre
23:19 sur le dos des agriculteurs.
23:21 - Oui, il y a un débat, mais c'est Jordan Bardella
23:23 et ce n'est pas Marine Le Pen.
23:25 C'est la logique institutionnelle.
23:27 On nous a dit "Gabriel Attal, c'est l'arme
23:29 anti-Bardella, c'est celui qui va empêcher Bardella
23:31 de faire un score incroyable aux européennes".
23:33 Eh bien, Marine Le Pen n'est pas
23:35 candidate aux élections européennes, et bien que
23:37 Gabriel Attal aille débattre avec Jordan Bardella
23:39 mais peut-être que ça lui fait peur.
23:41 - Oui, Sébastien Chenu, est-ce qu'il faut
23:43 sanctuariser le droit de grève ?
23:45 C'est-à-dire que
23:47 déclarer 60 jours
23:49 par exemple, ou 30 jours,
23:51 une période pendant laquelle
23:53 il ne pourrait pas y avoir de grève, notamment
23:55 dans les services publics et à la SNCF.
23:57 C'est une proposition qui vient des Républicains, notamment.
23:59 - Le droit de grève, il est déjà
24:01 sanctuarisé, il est dans la Constitution.
24:03 Sur ça, il faut aussi dire les choses,
24:05 on ne va pas réouvrir des débats, moi je ne suis pas
24:07 pour qu'on remette en cause le droit de grève.
24:09 En revanche, qu'il y ait des jours
24:11 dans lesquels, des jours fixes
24:13 dans lesquels il n'y ait pas de grève,
24:15 on peut y être attentif dans, j'allais dire, trois
24:17 secteurs, les transports,
24:19 le rail, l'énergie
24:21 et les hôpitaux. Mais à une
24:23 condition, que ce ne soit pas le gouvernement
24:25 qui décide, c'est que ça se fasse
24:27 avec les partenaires sociaux
24:29 et dans un dialogue social qui aujourd'hui est très
24:31 abîmé. On peut imaginer
24:33 dans un pays moderne qu'effectivement, il y ait
24:35 des jours, notamment les vacances scolaires, les grands
24:37 week-ends de chasse et croisée. - Ça vous dit être favorable ?
24:39 - Mais on peut ! Il n'y a pas
24:41 de tabou, mais d'abord
24:43 un, ça n'empêche pas
24:45 et ça ne vient pas entamer le droit de grève
24:47 auquel nous nous sommes évidemment
24:49 attachés, il est constitutionnel,
24:51 mais il ne faut pas que ce soit à la main
24:53 du gouvernement. Il ne faut pas que ce soit le gouvernement
24:55 qui décide... - Bon, mais vous seriez prêt à voter
24:57 une telle loi ? - Ce n'est pas exactement ce qu'il y a
24:59 dans le texte qui est
25:01 déposé par l'UDI,
25:03 je crois, plutôt que les LR, au Sénat.
25:05 Ce n'est pas cela qui est défendu.
25:07 - Si ça vient, vous pourriez le voter ?
25:09 - En tout cas, pas le texte qui est déposé là, non.
25:11 - Non, mais vous êtes favorable.
25:13 - On peut regarder pour qu'il y ait
25:15 des jours fixes, je viens de vous le dire. On peut regarder pour qu'il y ait des jours
25:17 fixes, ça peut être un élément du débat.
25:19 - Sébastien Genut, Julien Assange,
25:21 une décision est attendue aujourd'hui sur une possible extradition
25:23 du lanceur d'alerte vers les Etats-Unis.
25:25 Alors Marine Le Pen le défend.
25:27 Nathalie Loiseau réplique en disant
25:29 "Bah oui, il a
25:31 aidé, il a participé
25:33 à la manipulation d'élections
25:35 américaines de 2016."
25:37 C'est pour ça, on comprend pourquoi Marine Le Pen
25:39 le défend. Qu'est-ce que vous répondez ? - Non, mais Madame Loiseau
25:41 qui est complotiste, mais c'est normal,
25:43 elle a commencé dans les rangs de l'extrême droite,
25:45 elle a été militante, étudiante au GUD,
25:47 donc il lui reste un peu de quelque chose de complotiste,
25:49 voire des complots partout.
25:51 Et navrant, Marine Le Pen
25:53 a indiqué que notre pays se grandirait
25:55 à accueillir Julien Assange,
25:57 donc nous réitérons cette proposition.
25:59 - Merci Sébastien Genut, député
26:01 du Nord, vice-président du RN et
26:03 vice-président de l'Assemblée
26:05 Nationale. Dans un instant, vous allez pouvoir
26:07 réagir à cette interview, à tous les sujets
26:09 qu'on a évoqués, aussi au mouvement des
26:11 agriculteurs qui repartent, on l'a entendu ce matin
26:13 sur Sud Radio, avec le reportage de Christine Bouillaud
26:15 du côté de l'As 62.
26:17 62

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