Le portrait sonore des comédiens Corinne Touzet, Anny Duperey, Francis Perrin et Pascal Légitimus

  • il y a 7 mois
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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi 22 février, c'est Corinne Touzet, Anny Duperey, Francis Perrin et Pascal Légitimus.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcript
00:00 - Europain Culture Média - 9h30 - 11h - Thomas Hine
00:04 Merci, merci d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:07 Notre indispensable du jour va nous rejoindre Olivier Benkemoun pour le cinéma.
00:12 Un seul indispensable ce matin parce que j'ai la chance de recevoir non pas un, non pas deux, non pas trois,
00:17 mais quatre grands acteurs ce matin.
00:20 Corinne Touzet, bonjour Corinne. - Bonjour. - Annie Dupéret, bonjour Annie.
00:25 Francis Perrin, bonjour Francis. Et Pascal Légitimus. - Bonjour.
00:30 Bienvenue à tous les quatre et merci d'être là au matin de votre première ce soir au Théâtre de Paris.
00:38 Lequel de vous quatre est le plus stressé là ?
00:40 Peut-être Annie non ? - Moi oui. - Parce que vous c'est votre vraie première.
00:43 - Oui. - C'est ça la différence avec les autres qui ont déjà joué la pièce.
00:45 - J'ai rejoint le projet un peu tardivement.
00:47 C'est une expérience, c'est une expérience.
00:50 - Parce que voyez-vous, ces camarades là qui sont de bons camarades n'avaient pas envie de recommencer à répéter un mois et demi avec moi.
00:57 Donc j'ai quand même répété toute seule à la maison avec le texte et les places et je les ai eus quatre jours tous ensemble.
01:03 Donc ça va être une vraie aventure. - Ça va être une vraie première ce soir, on a hâte de voir ça.
01:08 Ça va Olivier Benkemoun ? - En plein temps de voir Annie Dupéret. - Les autres aussi.
01:16 Avant de parler de votre pièce, on va faire un petit blind test sur vos carrières. Je vais vous passer des génériques de séries, de films, d'émissions auxquelles vous avez participé.
01:23 On va voir si vous vous en souvenez. On commence facile.
01:26 - Voilà voilà !
01:34 - Qui concerne les génériques ? - C'est Corinne.
01:36 - C'est Corinne, bien reconnue Francis. - Ah oui ? - Qu'est-ce qu'on entend là ?
01:39 - Les tambours du Bronx. - Une femme d'honneur. - Une femme d'honneur bien sûr.
01:42 - Bien sûr. - En 13 ans Corinne Touzet, vous avez été une femme d'honneur.
01:45 - Il est beau, il est beau, c'est les tambours du Bronx. - C'est ça.
01:47 - C'est vous qui avez voulu arrêter d'ailleurs, vous en aviez marre au bout d'un moment. Il n'y avait pas assez d'action.
01:51 - Je vous en supplie, ça fait 20 ans que je réponds à cette question, depuis 20 ans j'en peux plus.
01:55 - Vous en pouvez plus ? - Oui non.
01:57 - Un prof de maths était un des tambours du Bronx.
01:59 - Pardon ? - Un prof de maths était tambour du Bronx. - C'est vrai ? - Oui.
02:03 - Ah mais c'est une anecdote. - C'est très original.
02:07 - C'est plein d'éléments professeurs qui m'écoutent. - Allez générique suivant.
02:13 - Ah bah c'est bien joué. - Vous l'avez dit à qui ?
02:16 - Il tourne une ménage ça non ? - Non, il tourne une ménage.
02:18 - Ah pardon. - Il tourne une ménage.
02:20 - C'est marrant de voir. - Mais il n'a rien du tout.
02:23 - Il paraît que vous êtes en train de préparer un film avec vos copains. - On ne prépare rien du tout.
02:27 - Ça fait un moment que vous préparez. - Nous sommes en jachère, on est sur le côté de la route,
02:31 et puis on est à la station essence, on attend. En fait c'est Riad Satouf qui est en train d'écrire pour nous,
02:36 et on attend le scénario, mais bon. En tout cas, ce qui était amusant à l'époque c'est qu'on a dit tous oui,
02:40 sans se concerter sur le projet, et tout le monde est partant. Donc affaire à suivre.
02:44 - Allez sur.
02:46 - Pas beau ça. - Pas un générique ça ?
02:51 - Non, c'est une jolie musique de film, signée Vladimir Kosman.
02:55 - Ah oui, évidemment. - Un mélange. - Un mélange d'un trompet normaux.
02:58 - Quel merveilleux ce film. - Avec une scène culte.
03:01 - Ah oui. - Bien sûr.
03:03 - Vous vous souvenez de l'année ou pas ? - 1975.
03:05 - 1976. - Bravo !
03:07 - L'année de J.P. Roubaix.
03:09 - Vous qui pénétrez... - Ah bon, 76 ?
03:12 - Est-ce que vous vous souvenez de cette phrase de Jean Rochefort ?
03:15 "Vous qui pénétrez dans mon cœur, ne faites pas attention au désordre."
03:18 - Ah, c'est beau. - C'est joli.
03:20 - Jean-Loup Dabadie. - Magnifique Jean-Loup Dabadie.
03:22 - Magnifique. - Vous savez, à l'époque, il n'y avait pas de casting, pas de choses comme ça.
03:26 Ils sont venus tous les deux, Dabadie, me venir me présenter le scénario au théâtre,
03:30 en s'excusant de... moi je cherchais les contre-emplois,
03:34 des rôles très différents comme ça, pour me sortir de la grande belle, etc.
03:38 Ils m'ont dit "Excuse-nous, on va te proposer exactement l'inverse."
03:41 Alors j'ai commencé à lire le scénario en train du théâtre,
03:44 et je vous jure qu'au quart du scénario, je me suis dit "Je suis en train de lire un petit chef-d'oeuvre."
03:47 - Ah ouais. - Je suis en train de lire un classique.
03:49 - Moi c'est ce que j'ai dit quand j'ai lu le duplex.
03:51 J'ai dit "C'est le casque qu'on va jouer ce soir."
03:53 Je me suis dit "Ça va devenir un petit chef-d'oeuvre."
03:57 - Allez, le prochain générique, il concerne deux d'entre vous.
04:06 - Vous l'avez ? - Oui, "Mon Juille", bien sûr.
04:08 - "Mon Juille", c'est vrai. - On avait tourné avec Anil,
04:11 la scène de Louise, un des épisodes.
04:14 - Vous avez joué en "Sanctuary" en 2019.
04:16 - Voilà, contre-emploi et une paysanne, on va l'adorer !
04:19 - Combien d'épisodes tu as fait sur "Mon Juille" ?
04:21 - 28. - Ah oui, quand même.
04:23 - 9 ans sur France 3, puis...
04:25 - Et puis là, ça cartonne sur celui-là.
04:28 - C'est incroyable. - C'est incroyable.
04:30 C'est comme ce soir, c'est incroyable.
04:33 - On a de l'avance, on a 1000 places par jour.
04:36 - Il paraît qu'on vaut des 1000 places par jour.
04:38 - C'est fou, ça. - Avant qu'on ait commencé, oui, c'est bien.
04:41 - Vous, tous les deux, Anil Dupéré et Francis Perrin,
04:43 vous vous connaissez depuis longtemps.
04:45 Vous avez même eu une petite idylle, on peut le dire, à une époque.
04:48 - On peut en parler. - On peut en parler.
04:50 - On peut en parler. - Parce que c'est marrant que vous
04:52 vous rejouiez un coup. - C'est formidable.
04:54 - Et puis on avait fait des galas de lune, un galas de lune,
04:57 surtout mémorable. On avait fait un mur de trapèze, absolument...
05:00 - De trapèze ? - Sans aucune sécurité et tout.
05:03 - Haut de voltige ? - Ah oui, oui. Haut de voltige.
05:06 - Et puis on a fait des lectures, on s'est retrouvés.
05:08 - Oui, on s'est retrouvés. - On s'est retrouvés, oui.
05:10 - Les lectures cet été. - Il se passe des drôles de trucs,
05:12 - artistiquement. - Moi je vous le dis.
05:14 - Artistiquement. - Allez, l'expression.
05:17 - C'est peut-être plus dur, ça.
05:21 - Ça concerne qui, ça ?
05:23 - Ça vous concerne, Pascal. - C'est vieux, ça.
05:28 - C'est Pino Simpleflik. - Oui, ok.
05:31 - Pino Simpleflik. - Il est venu en 83 ?
05:33 - Exactement, 84. - 84, pas si vieux.
05:36 - Musique de Louis Chédide. - Exact.
05:39 - Et vous jouiez le rôle de Thomas, dit Tom.
05:42 - Et j'avais un copain qui s'appelait Dominique,
05:45 donc on était tous les deux antillais, à forte pigmentation,
05:48 et Juno nous le disait "Dom-Tom".
05:51 Il raccourcissait les prénoms, Dominique et Thomas, ça faisait "Dom-Tom".
05:55 - C'était le gag de l'époque, je sais pas si on peut plus dire des choses comme ça.
05:58 - Si, si. - Il faut y revenir.
06:01 - Allez, le suivant. - Un peu.
06:03 - C'est connu, ça. - Ah oui, ça je sais que c'est le générique.
06:10 - C'est pas "Salut les..." ? - Non, pas du tout.
06:13 - C'est une série américaine. - Alors ça a été une...
06:16 Vous avez raison les experts, mais ça a été repris
06:19 par une émission de télé, à laquelle l'un d'entre vous a participé.
06:22 - Alors là... - Non ? - Non.
06:25 - Ça vous dit rien ? - Il me regarde !
06:28 - Annie Dupéré, vous avez pas fait quelque chose l'an dernier ?
06:31 - L'an dernier ? - Dans un costume.
06:34 - Ah, euh... - Un costume de Félix.
06:37 - Mask Singer ! - Mask Singer !
06:40 - C'était un très bon souvenir. - C'était chouette, ça ?
06:43 - Très chouette, très chouette. - Vous avez été démasqué à la 3ème émission.
06:46 - Voilà, à mon avis c'était un peu prévu,
06:49 parce que j'essayais de chanter en voix de tête,
06:52 "Ziggy, il s'appelle Ziggy",
06:55 là tu me reconnais pas. Et si je me mets à chanter
06:58 "Yano estas mas amela do corazon", j'étais sûr
07:01 qu'on me reconnaitrait tout de suite. Donc c'était un tout
07:04 petit peu scénarisé comme ça, mais c'était
07:07 absolument formidable. J'ai pris des cours de chant au moment où je montais
07:10 un spectacle de café-concert, et puis j'ai été,
07:13 je le redis, émerveillé que dans une émission
07:16 de télé comme ça, on emploie autant d'artisans
07:19 du spectacle. - Ah oui ? - Dessinateurs, costumiers,
07:22 couturières, c'est hallucinant, c'est formidable,
07:25 12 danseurs à chaque truc, qui
07:28 changeaient de costume à chaque numéro. J'ai trouvé ça
07:31 merveilleux qu'à la télévision, on emploie
07:34 autant d'artisans du spectacle. - On vous l'a proposé
07:37 les uns les autres ou pas, Mask Singer ? - Moi on m'a proposé deux fois.
07:40 - Oui, moi aussi. - N'hésitez pas, c'est super chouette.
07:43 - Oui, et pour l'instant, vous n'osez pas y aller. - Ça me fait flipper, moi j'y vais pas.
07:46 - Mais non, c'est super drôle. - Ça se trouve, vous êtes dans la prochaine saison.
07:49 - J'espère bien. - Voilà.
07:52 - En attendant, pour l'instant, vous êtes sur scène tous les soirs, et dans un instant, on va parler
07:55 de la pièce qui vous réunit tous les quatre, ça s'appelle le duplex,
07:58 deux couples, deux appartements, plusieurs solutions. A tout de suite sur Ordin.

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