Un Mystère par Jour - 1973 - Série 3 - Episode 05

  • il y a 6 mois
DB - 04-03-2024
Transcript
00:00 Bonsoir. Comment le jeune lieutenant de pompier avait-il découvert que Rossillon, le comptable
00:17 Adélica, avait volontairement mis le feu à la vieille imprimerie? Hum? Rappelez-vous.
00:25 Ah, je comprends. C'est à cause de la bougie. Oui. Eh oui. Le dossier était tout en haut de l'étagère.
00:33 Alors je suis monté sur un escabeau. J'ai levé la bougie à bout de bras pour m'éclairer. Au plafond,
00:38 il y avait des toiles d'araignée. Un vrai matelas. La flamme de la bougie a dû les toucher. Tout s'est
00:45 enflammé d'un seul coup. Alors je suis monté en courant pour chercher l'extincteur. Il était vide.
00:51 Eh bien non. C'était faux. Pourquoi? Vous voulez savoir pourquoi? Bon, eh bien parce que les toiles
01:01 d'araignée ne brûlent pas. Elles sont incombustibles. Je vous en ferai bien la démonstration,
01:07 mais il n'y en a pas dans ce bureau. Inutile de vous dire que le comptable Adélica fut condamné
01:12 à une lourde peine de prison et au remboursement des sommes détournées. Et le vieux monsieur
01:18 Paranqué retrouva enfin le sommeil. Il était un peu plus de minuit lorsque le drame a éclaté dans
01:47 la maison de Marcel Vermeule.
01:49 C'est pas un spectacle. Et puis tu m'apportes la bouteille. Je l'aurai besoin.
02:14 Bon, donne moi la bouteille. Allez, monte avec elle.
02:42 Allô, allô, la gendarmerie? Oui, ici Marcel Vermeule. Oui, c'est ça, l'entreprise
03:10 Verneule, c'est moi. Oui. Il vient de se passer chez moi un drame épouvantable. Ah
03:16 oui, un cambrioleur a essayé de s'introduire chez moi en passant par la fenêtre avec une
03:22 échelle. Je l'ai surpris. Il a eu peur. Il est tombé de l'échelle et il s'est tué.
03:27 Ah oui, ça, oui, ça, je crois qu'il est mort. Non, non, non, non, j'ai touché à
03:36 rien. Ah non, qu'est ce que vous voulez? Puisqu'il était mort. Oui, ben oui, c'est
03:44 ça, c'est ça, c'est ça, je vous attends. Suzanne, tu vas t'habiller, on va voir la
03:57 visite des gendarmes. Oh, puis toi, Francy, tu vas me faire le plaisir de te faire, hein,
04:20 compris? C'est vrai. C'était peut être minuit, minuit cinq. Je dormais pas. On avait
04:23 dit après tout de suite. J'étais là, à ruminer dans le noir. Vive là que tout d'un
04:29 coup, j'entends du bruit dans la cour. Quel genre de bruit? Un bruit de voiture? Non,
04:35 non, le bruit d'un homme à pied, du côté des hangars. Un seul homme ou plusieurs? Ah,
04:41 ça je saurais pas dire. Bon, alors? Alors, je dis à ma femme, tiens, en voilà encore
04:49 un qui veut se servir tout seul. Je vais lui apprendre. Hein, qu'est ce que je t'ai dit,
04:54 Suzanne? C'est vrai. Parce qu'il faut vous dire que c'était pas la première fois qu'on
04:57 venait me barboter des matériaux en pleine nuit. Et vous n'aviez jamais porté plainte?
05:01 Non, pas porté plainte pour une busse de cheminée ou un sac de plat. Mesdames, si
05:10 j'avais pu tenir voleur, il aurait passé un sale quart d'heure, c'est moi qui vous
05:14 le dis, parce que faudrait quand même pas me prendre pour une poire. Donc, cette nuit,
05:18 vous avez cru à des voleurs de matériaux? Pas d'âme, forcément. Alors, je me suis
05:23 habillé sans lumière. J'ai chargé mon fusil, une cartouche de cendrille et puis une déchevrotine.
05:30 Tiens. Pas d'âme, oui. La première pour faire peur et puis la deuxième en cas de
05:36 besoin. Où est-il ce fusil? Ah, voilà, tiens, tenez. Il est là, vous pouvez regarder,
05:42 je m'en suis même pas servi. Alors là, j'ai ouvert la porte sans faire de bruit. Et puis
05:55 je l'ai vu là, dans le clair de lune, en haut de l'échelle. Il essayait d'entrer
05:58 par la fenêtre. Donc, ce n'était pas pour chaparder des matériaux? Ah mais non, c'était
06:02 pour venir quand me brioler chez moi. Alors, j'ai armé mon fusil et puis j'ai crié
06:08 "On y va". Alors, je ne sais pas si c'est qu'il a eu peur ou si c'est qu'il a perdu
06:14 l'équilibre en levant les bras. En tout cas, tout ce que je sais, c'est qu'il est tombé
06:19 du haut de l'échelle et il s'est tué sur le cou. Elle est impressionnante. Oui, elle,
06:28 son âge, c'est tout naturel. Dis donc, vous l'aviez vu déjà, votre montant l'air?
06:37 Parfois non. C'est un ouvrier italien qui travaille à la carrière. Vous auriez déjà
06:42 pu le rencontrer. C'est possible, mais je n'ai pas fait attention. Il a laissé papier
06:48 sur lui, un certain Sergio Donati, 25 ans, né à Véron. Non. Allez, Susan, emmène-donc
06:55 la petite. On n'a pas besoin de vous ici. Allez, allez, allez, allez, allez, allez,
07:01 allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez,
07:27 allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez,
07:56 - T'as pas eu peur? - Oh, pas tant que lui!
08:00 C'est moi qui lui ai fait peur. J'ai même pas eu à tirer un coup de fusil.
08:04 Il est tombé tout seul. Sa tête a dû porter là.
08:07 - C'est lui qui a fait ça? - Bah, oui. Les plantations de ma femme.
08:12 Ha! Eh bien... Tiens!
08:16 Ha! Ha! Ha!
08:19 - Ah! Salut, Gaston. - Salut.
08:38 Ah, bah, dis donc. Je suis bien content que tu sois là.
08:43 Suzanne est là-bas. Elle t'attend.
08:46 Tu parles d'une histoire, dis donc. Tiens. Regarde donc. Ha! Dans les dégâts.
08:52 Suzanne est là.
08:55 - Qui c'est? Il me semble que je le connais. - C'est un cousin de ma femme.
09:00 Il est instituteur. C'est le parrain de la petite.
09:02 Il est venu la chercher pour passer quelques jours chez lui.
09:05 - Il était au courant de ce qui s'est passé cette nuit?
09:08 - Oh! J'en ai touché deux mots.
09:11 - Dis donc. C'est une échelle à toi, ça? - Oui. C'est pas culotté, non.
09:15 On vient me prendre mon échelle pour cambrioler chez moi.
09:18 Il ne faut plus gêner, maintenant.
09:21 - Allez, au revoir, Marcel.
09:32 Je t'ai laissé tout ce qu'il faut pour ton déjeuner dans la cuisine.
09:35 Je rentrerai soir par le quart de six heures. - Je me débrouillerai.
09:38 - Bon, à ce soir. Je l'emmène de ma part.
09:41 - Bonjour, M. le curé. Alors, je vois qu'on vous a prévenu.
10:05 - Les mauvaises nouvelles vont plus vite que les bonnes. - Oui.
10:08 - Vous voyez, M. le curé, c'est le bon Dieu qui l'a puni, le bandit.
10:11 Il se trouve que je le connaissais un peu, ce malheureux garçon.
10:14 Je crois pouvoir vous dire que ce n'était pas un bandit.
10:17 - Comment vous appelez ça, vous?
10:19 Un homme qui vient cambrioler chez moi, moi, je regrette, M. le curé,
10:22 mais j'appelle ça un bandit, moi. - Dites, M. le curé,
10:25 un type qui prend une échelle pour rentrer chez vous en pleine nuit,
10:28 par la fenêtre, comment vous appelez ça?
10:31 Un petit saint?
10:35 - Vous êtes sûr que les choses se sont passées comme vous dites?
10:38 - Bien, naturellement.
10:41 C'est impossible. - Quoi?
10:44 - Pourquoi ne pas dire la vérité? Ce serait tellement plus simple.
10:47 - Avez-vous trouvé pourquoi le récit
10:55 de l'entrepreneur de maçonnerie
10:58 était invraisemblable?
11:01 Hein?
11:04 Avez-vous remarqué les indices
11:07 qui ont permis au curé du village
11:10 de convaincre Verniole de mensonges?
11:13 Non? Bon. Eh bien, si vous n'avez pas trouvé,
11:16 tâchez de patienter quelques heures.
11:19 Demain, nous ferons ensemble toute la lumière sur cette curieuse affaire.
11:22 À demain. Bonsoir.
11:26 (indicatif musical)
11:29 Sous-titrage Société Radio-Canada
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11:51 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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