La France devient le premier pays au monde à faire entrer le droit à l’avortement dans la constitution

  • il y a 7 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Tom Connan et Jean Petaux, politologue

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-03-04##

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Transcription
00:00 Vraie Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03 Je suis très émue, c'est un grand jour.
00:05 C'est le premier pays au monde à inscrire l'IVG dans sa constitution.
00:08 À titre personnel, moi je suis très attaché à ce droit, comme Marine Le Pen.
00:11 Ce n'est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux.
00:14 Le droit à l'avortement n'est pas menacé.
00:16 Et est-ce qu'il est utile de faire entrer tous les droits sociaux ?
00:18 C'est une avancée de droits humains fondamentale.
00:20 On va pouvoir sanctuariser tout simplement la liberté des femmes.
00:23 C'est aussi un message envoyé aux Américaines, aux Hongroises,
00:26 à toutes les femmes qui partout dans le monde ne peuvent pas avoir accès à l'IVG.
00:30 Et donc la France devient le premier pays, en tout cas aujourd'hui contemporain,
00:36 à faire entrer le droit à l'avortement dans la constitution,
00:39 après le vote à l'Assemblée, puis au Sénat.
00:41 Ce sont 925 parlementaires des deux assemblées
00:44 qui se sont réunis au congrès de Versailles aujourd'hui
00:46 pour voter solennellement cette réforme constitutionnelle.
00:48 Alors parlons vrai.
00:49 Trouvez-vous que l'IVG, à l'image de l'abolition de la peine de mort
00:52 ou du principe de précaution, n'a rien à faire en la constitution ?
00:54 Ou trouvez-vous au contraire que la constitution doit aussi porter en elle des symboles et des principes ?
00:59 Craignez-vous qu'un jour l'IVG soit remis en cause en France ?
01:02 Et à cette question, l'IVG dans la constitution c'est, vous dites anecdotique pour 70% d'entre vous,
01:07 19% symbolique, 6% historique, 5% une sécurité pour l'avenir.
01:12 Vous voulez réagir ?
01:13 Aude, attend vos appels au 0826 300 300.
01:16 Et dans un instant on va en parler avec Jean Poteau, politologue.
01:19 Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
01:22 Philippe Bilger.
01:24 Pardon, j'ai été trop long tout à l'heure parce que j'ai télescopé les sujets.
01:28 Mon premier point c'est de dire que c'est un immense détournement de l'essentiel.
01:33 Je veux dire, Emmanuel Macron avait mille raisons pour nous obliger à nous consacrer à quelque chose
01:41 qui n'est pas fondamental alors qu'il y a d'autres choses qui auraient dû nous solliciter.
01:46 Deuxième élément, je refuse qu'on me dise que parce que je trouve que la constitutionnalisation est une absurdité
01:54 que je ferais un ringard qui serait en quelque sorte hostile au droit à l'avertement.
02:00 C'est complètement faux.
02:02 Et troisième élément, je trouve extrêmement dangereuse cette pente qui consiste à introduire en effet,
02:10 comme l'a dit Gérard Larcher, des droits sociaux dans la constitution.
02:16 Ils terminent malheureusement, la droite et le centre au Sénat ont montré en réalité leur absolu lâche-nez et leur démagogie totale.
02:26 Tom Collins.
02:27 Je pense que ce n'est pas du tout une question d'être ringard ou pas ringard, progressiste ou pas progressiste.
02:31 C'est une question assez pragmatique.
02:32 Effectivement aujourd'hui le droit à l'avortement heureusement n'est pas menacé.
02:35 Il ne me semble pas qu'il y ait un parti important qui milite pour sa suppression, fort heureusement.
02:39 Néanmoins demain il pourrait l'être.
02:41 Donc voilà, ça peut être une garantie effectivement.
02:43 Aujourd'hui c'est peut-être superfétatoire parce qu'elle est déjà assez protégée, encore une fois, heureusement, je répète volontairement.
02:50 Mais demain, voilà, il pourrait y avoir un autre gouvernement en place, un changement de majorité qui milite à un moment donné.
02:56 Vous l'imaginez Tom ?
02:57 Non, je ne l'imagine pas aujourd'hui, mais c'est pour cette raison en réalité que la constitutionnalisation sera une garantie.
03:03 On ne reviendra pas dessus.
03:04 En revanche, je pense qu'effectivement le débat doit être assez rapidement, non pas terminé mais achevé,
03:10 parce que justement il n'y a pas débat sur le fond.
03:12 La plupart des Français et même la plupart des partis en réalité sont favorables, heureusement, à la conservation de ce droit.
03:19 Donc, sanctuarisons-le, c'est un peu difficile à dire.
03:23 Comme ça on peut passer à autre chose, s'attaquer à d'autres réformes essentielles.
03:26 Elisabeth Lévy.
03:27 Si la société, parce qu'en fait le problème, s'il y avait une majorité importante dans les assemblées,
03:34 ça voudrait dire, pour le supprimer, ça voudrait dire que la société a évolué dans ce sens,
03:39 et à un moment la constitutionnalisation ne protège de rien du tout.
03:43 Ce qu'on met dans une constitution, on peut l'enlever mon cher Tom.
03:46 C'est compliqué quand même, de modifier la constitution.
03:48 Non mais ce que je veux dire, c'est que dans l'hypothèse où vous vous placez, ça voudrait dire qu'il y a un basculement de la société.
03:54 Ce ne sont pas des sujets simplement qui sont dans l'ère politique.
03:58 Ça pourrait arriver.
03:59 Bon, pardon, excusez-moi, je vais quand même néanmoins essayer d'aller au bout de mon propos.
04:03 Donc, moi j'ai un peu la pression, si vous voulez, moi je trouve que ça n'a pas grand intérêt,
04:08 mais c'est pas non plus un scandale.
04:10 En fait, si vous voulez, ça n'ajouterait à la seule chose, c'est que je voudrais effectivement qu'on se rappelle,
04:16 et je cite l'exemple du pape François qui est l'idole des gauchistes.
04:20 Donc le pape François est contre l'IVG parce que les croyants sont contre l'IVG,
04:25 tant qu'on n'empêche pas les femmes d'accéder à ce droit, tant qu'on ne le conteste pas pour elles,
04:31 ce qui serait une remise en cause de la loi.
04:33 C'est-à-dire, on a le droit, si vous voulez, d'être personnellement, que ce soit pour le pratiquer, pour le subir,
04:40 pour ce que vous voulez, contre, sans se faire traiter de tout.
04:43 Et la deuxième chose, c'est que moi j'aimerais quand même qu'un jour on parle, on dit, on poursuit l'œuvre de Simone Veil.
04:48 Vous l'avez tous écouté, Simone Veil a commencé son propos en disant "l'avortement c'est toujours un drame".
04:53 Or aujourd'hui c'est devenu un peu, parce que le nombre d'avortements n'a pas baissé avec la contraception.
04:59 Donc je trouve qu'il ne faut pas non plus avoir une espèce de légèreté en disant "c'est égal, c'est mieux d'y arriver avec la pilule quand même".
05:07 - Est-ce que c'est possible de dire un autre point ?
05:09 - On va laisser Jean Poteau nous expliquer.
05:14 Alors il y avait deux actes finalement dans ce grand débat.
05:18 C'était de dire oui, constitutionnaliser ou pas.
05:22 Et deuxième autre, l'acte finalement, le côté politique.
05:26 Parce que c'est un peu avant 8 mars, on est vraiment dans une conjoncture qui fait que l'événement prend peut-être une ampleur un peu plus politique.
05:35 - Quand vous avez une décision politique de nature juridictionnelle ou constitutionnelle qui va aboutir à une révision constitutionnelle,
05:44 vous ne pouvez pas faire abstraction, j'allais dire, de la petite politique qui va derrière.
05:49 Ça fait en quelque sorte un peu partie du paquet.
05:52 C'est-à-dire presque un peu peut-être malheureusement.
05:55 Bon là il y a un enjeu qui est très important, qui est celui effectivement d'une sorte de protection de la loi Veil.
06:02 Alors en l'inscrivant dans le marbre, si je puis dire, de la constitution.
06:07 Tom Conan a raison, c'est plus facile de changer une loi ordinaire, comme la loi Veil, que de changer ou de modifier la constitution.
06:15 Les conditions juridiques et institutionnelles du changement de la constitution sont lourdes.
06:21 Je rappelle en quelques mots, article 89, il faut que le texte soit voté à la virgule près, à la majorité simple, par chacune des deux chambres.
06:28 Et après il y a deux options, référendum ou congrès, avec majorité des trois cinquièmes.
06:33 Il faut que 555 des 925 parlementaires votent le texte à Versailles aujourd'hui.
06:40 Bon ça c'est la règle.
06:41 C'est quand même plus compliqué, pardon Madame Lévy, c'est un peu plus compliqué de modifier la constitution qu'une loi simple.
06:47 Oui un peu plus bien sûr, vous y aurez raison.
06:49 Qui peut passer, j'allais dire, un peu facilement.
06:51 Là où je suis aussi un peu embêté, c'est que j'ai tendance, je vais consulter d'ailleurs peut-être si vous permettez,
06:55 parce que je suis plutôt d'accord avec les trois personnes qui se sont exprimées avant moi,
06:59 tout en étant aussi réservé sur chacun des arguments.
07:03 Alors je veux dire, c'est pas...
07:04 Vous faites le même plan, nous vous écoutons.
07:07 Je pratique en même temps, je suis sur une très mauvaise pente, j'en conviens.
07:10 Bon, Philippe Bilger, vous avez raison de dire que finalement, cette histoire en quelque sorte ranime
07:19 à un débat où se saisit d'une revendication pour la mettre à l'agenda politique.
07:25 Bon, cela dit aussi, dans la constitution, il y a déjà des droits sociaux.
07:30 Alors je veux dire, c'est pas vrai.
07:31 Pas dans la constitution du 4 octobre 1958, mais dans le préambule de 46,
07:36 qui est dans le bloc de constitutionnalité, c'est-à-dire sur lequel le conseil constitutionnel peut s'appuyer
07:41 pour rendre des décisions, c'est dans le préambule de 46, qui est un préambule très social.
07:48 Et la déclaration des droits de l'homme, et du citoyen de 1789, qui est aussi dans le bloc de constitutionnalité
07:55 et qui contient aussi les droits de la propriété...
07:58 Merci Tom, sauf que l'IVG n'était pas véritablement encore dans la constitution des droits de l'homme et du citoyen du 25 août 1989.
08:05 C'était plutôt dans le texte de l'âme de gauche, la pauvre, qui était la déclaration du droit des femmes
08:10 et qui s'est fait guillotiner parce qu'elle était trop audacieuse.
08:14 Donc, il y a déjà des droits sociaux. Deuxième élément par rapport à Elisabeth Lévy, je suis parfaitement d'accord avec vous,
08:20 il faut poursuivre l'oeuvre de Simone Veil et en particulier, il faudrait, un, beaucoup plus multiplier les campagnes vis-à-vis de la contraception,
08:32 ça c'est évident, deuxièmement, rendre un peu plus égalitaire l'accès à l'interruption de grossesse,
08:37 quand vous voyez les différences qu'il y a par exemple entre les pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
08:43 C'est une différence qui va parfois du simple au double par rapport à mille femmes.
08:48 - Comme pour le reste de la médecine et de la santé en fait. - Exactement.
08:51 - Vous avez parfaitement raison. - En revanche, là où je suis un petit peu plus réservé,
08:56 c'est que vous dites des tendances lourdes, il faut des tendances lourdes dans la société pour remettre en cause la loi sur l'avortement.
09:03 Parlez-en aux femmes polonaises, ça n'a pas été tout à fait leur lot, si je puis dire,
09:08 jusqu'à ce que le gouvernement Kaczynski, enfin en fait officiellement autre que Marozeski,
09:17 mais officieusement Kaczynski, dégage aux dernières élections législatives,
09:21 autrement dit que le gouvernement hyper réactionnaire de PiS soit renvoyé en quelque sorte dans l'opposition.
09:28 - Mais vous avez raison, mais là vous parlez quand même d'un cas très particulier,
09:31 parce que le passage d'un pays catholique, si vous voulez, d'anthropologie catholique,
09:35 qui est comme ça complètement déstructuré par le communisme, qui revient au catholicisme,
09:40 je pense que le cas de la Pologne anthropologiquement est beaucoup plus compliqué que le nôtre,
09:45 si vous voulez, enfin, ce que je voulais dire.
09:47 - Je connais plutôt bien la Pologne, vous m'en ferez crédit,
09:50 juste pour dire qu'une évolution législative peut apparaître assez rapidement,
09:59 et je pense que pour les femmes, il y a cette protection quand même de la Constitution.
10:03 - Je termine, je ne pense pas, au bout du compte, qu'il faut toucher à la Constitution comme ça.
10:08 Moi je reviens à la lettre de Montesquieu, "il ne faut légiférer que d'une main tremblante",
10:13 et pour le coup sur la Constitution c'est encore pire.
10:16 Il y a trop de bêtises qui ont été faites en réformant la Constitution comme ça,
10:19 pour le plaisir d'avoir une révision constitutionnelle accrochée à son chapeau.
10:23 La dernière c'était 2008, Nicolas Sarkozy, avec deux magnifiques conneries, pardon de le dire,
10:28 la non-capacité à pouvoir se représenter une troisième fois,
10:34 ça c'était quand même une véritable erreur de casting,
10:38 quand on pense que cette révision constitutionnelle est passée à une voix,
10:42 pour les 3/5e, et effectivement la loi sur le cumul des mandats dont tout le monde s'accorde à dire aussi
10:47 que ça crée des parlementaires hors-sol.
10:50 - Et le principe de précaution, pardon, mais c'est plus vieux, c'est 2002.
10:52 - C'est des suzak-chirac.
10:55 - On part au standard, 0826-300, Céline attend depuis longtemps de Bordeaux.
10:59 Céline, une petite... Qu'en pensez-vous vous ?
11:02 - Alors moi je pense que c'est carrément anecdotique,
11:05 et moi ce qui me choque le plus c'est le fait que l'ADN de la loi Veille est un peu été vidé.
11:10 C'est-à-dire qu'il n'y a plus la nécessité d'avoir un délai de réflexion,
11:15 il n'y a plus nécessairement la nécessité de passer devant un médecin pour avoir en effet ce temps de réflexion, etc.
11:23 Et voilà, les délais qui sont allongés, je trouve que ça c'est plus inquiétant
11:27 que le fait de constitutionnaliser ou pas le droit à l'IVG.
11:31 Voilà, moi c'est plutôt ça qui m'inquiète en fait,
11:33 à une période où il y a un nombre d'IVG record et une natalité en berne.
11:38 - Philippe Hulgem.
11:40 - Comment Jean Petau, moi ce qui me choque un petit peu,
11:44 c'est cette volonté de nous imposer la constitutionnalisation de l'avortement
11:51 pour faire passer ceux qui ne mettaient pas en cause le droit à l'avortement
11:58 pour des conservateurs obtus.
12:01 Est-ce qu'il n'y a pas là une sorte de redite de pléonasme démocratique
12:07 qui est humaniste, qui est un peu choquant,
12:10 et qui montre à quel point on pourrait presque manipuler ?
12:15 - Je suis assez d'accord avec vous, cher Philippe.
12:19 Mon opinion n'a pas d'intérêt particulier, si je puis dire.
12:25 Il ne me viendrait jamais à l'esprit, si je puis dire,
12:29 de renvoyer des personnes qui montrent par exemple une réserve
12:34 à l'égard de l'interruption de l'OCR de grossesse,
12:36 ou en tous les cas une réserve face à la constitutionnalisation de ce droit,
12:40 dans le rang des ringards et des réactionnaires.
12:42 Je trouve ça parfaitement injustifié et surtout parfaitement malsain
12:48 parce qu'on voit bien qu'à un ordre moral,
12:52 qui est celui de l'interduction de l'IVG,
12:54 répond d'une certaine façon une autre injonction,
12:57 presque à résidence idéologique.
12:59 Moi ça me gêne et ça a tendance à me ranger pratiquement
13:04 dans le camp de celui de ceux qui sont un peu ainsi ostracisés.
13:11 Ma première recherche en sciences politiques il y a très longtemps,
13:14 je ne vais pas vous raconter ma vie, j'étais tout jeune,
13:17 ça a été l'évolution des mentalités en Maine-et-Loire
13:20 à travers le débat sur la loi Veil.
13:22 C'était entre 1976 et 1978.
13:26 C'était absolument passionnant parce que dans ce département
13:29 parfaitement conservateur, le Maine-et-Loire,
13:31 avec une très forte influence de l'Église,
13:33 on voyait, vous vous rendez compte, il y a près de 50 ans,
13:36 on voyait se dessiner des tendances lourdes
13:40 entre les différentes options.
13:42 Dans ce département, Philippe, ça vous dira quelque chose,
13:45 pardon parce que vous êtes évidemment le plus âgé
13:48 par rapport aux tout jeunes qui sont arrivés dans les studios,
13:51 il y avait Jean Foyer par exemple,
13:53 comme député de... pas Jean Royer,
13:56 Jean Royer, député du Maine-et-Loire,
14:02 qui était hostile, il avait été garde des Sceaux
14:04 sous le général de Gaulle, qui était radicalement hostile
14:06 à la loi Veil.
14:08 Et donc ce qui est tout à fait intéressant c'est que,
14:10 de certaine façon peut-être qu'il y ait Manuel Macron
14:12 parce que c'est une façon d'allumer un contre-feu
14:14 brillante on va dire, c'est une façon peut-être,
14:16 justement je rejoins ce qu'a dit Cécile,
14:18 avant le 8 mars, avant la journée internationale des femmes,
14:22 de faire parler d'autre chose.
14:24 Et puis c'est, encore une fois,
14:26 c'est peut-être bien de s'accrocher à une révision constitutionnelle,
14:29 c'est la première fois depuis 2008,
14:32 à son paletot, comme on dit en matière de Tour de France.
14:35 - Ah qu'est-ce qu'on l'aime Jean Poteau, on adore, on adore.
14:38 - Ah oui, oui, excellent !
14:40 - Merci beaucoup pour cet agréable moment avec nous,
14:42 si vous aviez été dans le studio avec nous,
14:45 on vous aurait gardé pour le "Qui c'est qui qui l'a dit"
14:47 mais il faudra venir la prochaine fois.
14:49 Vous auriez peut-être tenté votre chance.
14:51 - Il serait une vraie voix parfaite.
14:53 - Absolument, on peut lui proposer d'ailleurs.
14:54 - Merci, merci.
14:55 - Je lui ai déjà proposé, mais il a dit que quand il sera à Paris,
14:57 il sera avec nous.
14:58 - Il a dit que quand Philippe David ne sera plus là.
15:00 - Aussi on s'y n'est qu'un homme.
15:02 - Non, non, il n'a pas dit ça.
15:03 - Mais Jean, un mot de vous et pam, il disparaît.
15:06 - Non, je plaisante, je plaisante bien entendu.
15:08 - Allez, vous restez avec nous Céline,
15:10 dans un instant vous allez jouer au "Qui c'est qui qui l'a dit"
15:12 avec nos vraies voix du jour.
15:13 On vous souhaite la bienvenue, on revient dans un instant.

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