• l’année dernière

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la recherche du vol MH 370 et l'audition d'un ancien président du CSA.

Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

Category

🗞
News
Transcription
00:00 *Musique*
00:02 La revue de presse d'Europe, Olivier Delagarde, c'est peut-être le début de la fin de l'un des grands mystères de ces dix dernières années.
00:09 Celui de la disparition du vol MH370.
00:13 Il y a dix ans, jour pour jour, un Boeing 777 qui devait emmener 227 passagers de Kuala Lumpur à Pékin,
00:21 se volatilisait sans laisser de traces. L'affaire a coulé des fleuves d'encre et de salive.
00:26 Mais dix ans plus tard, on a peut-être enfin une piste sérieuse, raconte le correspondant des échos à Tokyo, Ian Rousseau.
00:33 Les autorités malaisiennes pourraient d'ailleurs relancer les fouilles en mer,
00:36 parce que jusque là, on n'aurait pas cherché au bon endroit, et l'appareil pourrait même être à peu près entier.
00:44 L'hypothèse qui est désormais privilégiée, c'est effectivement celle d'un crash contrôlé, un crash volontaire.
00:51 Chez les experts, personne ne croit possible les hypothèses de destruction par missile ou de prise de contrôle par des services secrets.
00:57 En fait, ce serait possiblement le commandant de bord qui serait à l'origine de la catastrophe.
01:02 En tout cas, quelqu'un qui savait piloter et connaissait parfaitement l'appareil.
01:06 Selon les enquêteurs, la personne aux commandes aurait changé de trajectoire,
01:10 dans une zone où il ne pouvait plus être surveillé par les contrôles aériens.
01:14 Il aurait ensuite dépressurisé à haute altitude la cabine,
01:18 afin de lentement priver d'oxygène les passagers.
01:21 Je vous laisse imaginer la scène.
01:23 Équipé d'un respirateur, il aurait ensuite volé jusqu'à épuiser son carburant,
01:27 puis, améri au milieu de l'océan,
01:29 l'absence de kérosène permet de ne laisser aucune trace en surface,
01:34 et de faire couler l'avion plus rapidement.
01:36 Car de toute évidence, il ne voulait pas laisser de traces.
01:40 Alors reste à savoir pourquoi un commandant de bord aurait eu envie de se suicider ainsi.
01:45 On comprend en tout cas que cette hypothèse ne plaise pas beaucoup à la compagnie.
01:48 Néanmoins, on pourrait savoir assez vite car, affinant cette piste,
01:52 les chercheurs ont défini de nouveaux points d'impact.
01:54 Si Kuala Lumpur valide l'opération, l'entreprise américaine Ocean Infinity pourrait lancer les recherches.
02:01 Elle propose de ne se faire payer que si elle retrouve l'épave.
02:04 Avec leur nouvelle technologie, il leur faudrait seulement une dizaine de jours pour fouiller la zone.
02:10 Article à lire dans les échos.
02:12 - Absolument passionnant.
02:13 Toute autre chose à présent, Olivier Delagardec,
02:15 l'audition d'un ancien président du CSA cette semaine à l'Assemblée Nationale.
02:19 - C'est un autre crash contrôlé auquel ont assisté les députés membres de la commission d'enquête sur l'attribution des chaînes de télé.
02:26 Raconte Aude Dassonville sur le site du Monde.
02:29 Olivier Chramek, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin,
02:33 avait été nommé par François Hollande à la présidence du CSA,
02:36 haute autorité totalement indépendante du pouvoir politique.
02:41 Il était entendu hier par la commission sur cette indépendance
02:44 et il a reconnu un bras embarrassé qu'il y avait quand même eu une exception
02:49 lors de la nomination de la présidente de France Télévisions.
02:52 Alors un député curieux à chercher à savoir en quoi consistait cette exception,
02:57 on a l'extrait de la réponse de Chramek. Écoutez.
03:01 - Le président Hollande, dans le cours d'une conversation,
03:03 m'a décommandé une ou deux personnes
03:06 dont la rumeur publique indiquait qu'elle pouvait être candidate à une chaîne.
03:13 Voilà, c'est tout.
03:15 - Voilà, c'est tout.
03:16 Et c'est déjà pas mal, le président de la République qui fait pression pour écarter deux candidats.
03:20 Alors lesquels, me direz-vous ?
03:22 Curieusement, Olivier Chramek a oublié de préciser leur identité,
03:25 souligne le Monde, mais qui lui a rembobiné l'histoire.
03:28 Deux candidatures, au moins une personnalité de l'audiovisuel,
03:31 n'avaient pas été retenues pour être auditionnées, se rappelle le journal.
03:34 La présidente de France Média Monde, Marie-Christine Saragosse,
03:37 qui figurait parmi les éventuels favorites,
03:40 et le président de l'agence France Presse, Emmanuel Hogue.
03:43 Voilà à dire que la nomination de Delphine Ernotte aurait été téléguidée de l'Elysée,
03:47 je vous laisserai franchir tout seul ce pas.
03:50 Le président de la commission d'enquête à l'Assemblée,
03:52 lui, s'est en tout cas publiquement ému d'informations graves et inédites
03:58 accusant François Hollande de pressions illégales.
04:01 Et une question pour terminer, Paris ou Marseille ?
04:05 - Et bien pour une fois la Provence choisirait plutôt Paris,
04:07 ce qu'il y a aussi un petit peu de pression.
04:10 C'était lors d'un débat dans le grand talk-show de la télé d'État russe,
04:13 raconte le journal, mais la question ne portait ni sur le foot,
04:17 ni sur la meilleure destination de vacances,
04:19 non le sujet pour ces six hommes, qui devisaient agréablement,
04:22 était de savoir quelle ville européenne les Russes devaient bombarder en priorité.
04:27 Alors Paris, Marseille, Lyon !
04:30 Ajoutez l'un d'eux, Lyon est une très belle ville aussi.
04:33 - Voilà comme dirait Schrambeck, c'est tout.
04:36 - Voilà c'est tout, et c'est déjà pas mal,
04:37 mais c'est incroyable ces débats qu'on a à la télévision russe.
04:41 Bon alors Pascal Proulx était entré dans les studios d'Europe 1,
04:43 - Il est rentré, il est ressorti, il arrive en courant.
04:47 - Mais qu'est-ce qui vous arrive Pascal ?

Recommandations