• il y a 8 mois
Emmanuel Macron a dévoilé ce lundi 11 mars 2024 son projet de loi sur la fin de vie. Dans le texte, point de mention des termes « euthanasie » ou « suicide assisté », mais l’instauration d’une « aide à mourir » qui ressemble fortement à une euthanasie ou un suicide assisté, mais sans en porter le nom. Un fameux « modèle français de fin de vie », donc on se demande bien la particularité française, mais qui prévoit que des patients atteints d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé ayant encore un discernement plein pourront demander à être « aidés afin de mourir ». Le texte insiste également sur l’élargissement de l’accès à des soins palliatifs dans tout le pays, pour soulager les patients. Invité sur le plateau des 4 vérités, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, indique qu’il est attaché à « créer un équilibre entre l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie, qui est précisément la culture du palliatif ». Il se montre globalement favorable à un débat sur la fin de vie, qui prouve selon lui que « la mort dans l’indignité existe », mais que c’est un débat qu’il faut « prendre avec des pincettes » car les réponses se trouvent dans la sensibilité et les cultures religieuses de chacun. 




Le jeune homme politique rappelle que 21 départements en France n’ont pas d’unités de soins palliatifs dans leur établissements médicaux, et que sur les 300 000 personnes qui devraient avoir un lit en palliatif, un tiers n’y a pas accès. Une situation que déplore le député européen d’extrême-droite : « je pense que la loi n’est pas suffisamment appliquée aujourd’hui, et qu’avant de passer à un nouveau texte qui est un inconnu juridique et peut faire peur au corps médical, il faut d’abord appliquer la loi existante en approfondissant les structures palliatives ». Il précise qu’il n’y aura pas de ligne claire de son parti sur ce sujet de société, car il est partisan du « débat », estime qu’il s’agit d’un sujet « dépassant les clivages partisans » et veut que chaque député de sa famille politique vote en pleine « liberté de conscience » à l’Assemblée nationale.




Le Rassemblement national et l’Europe 




Autre sujet à « prendre avec des pincettes » pour l’invité de Télématin, autre débat sur le plateau : celui de l’engagement français dans la guerre en Ukraine. Alors que le Parlement est amené à se prononcer sur l’accord bilatéral entre la France et le pays d’Europe de l’Est sur les journées du 12 et 13 mars 2024, Jordan Bardella affirme que son parti « s'abstiendra » de soutenir la proposition présidentielle. Il réaffirme que la position de principe du RN est de « soutenir l’Ukraine d’une part, éviter l’escalade d’autre part », juge que les annonces d’Emmanuel Macron depuis quelques jours, notamment à propos d’un possible envoi de troupes françaises au sol, est à la fois « irresponsable » et « dangereux » pour les Français. En risquant peut-être de voir l’extrême-droite encore attaquée pour sa proximité avec Poutine, le conseiller européen reprécise qu’il ne souhaite pas entrer en guerre avec la Russie car c’est une puissance nucléaire. Plus précisément, Jordan Bardella entrevoit deux lignes rouges dans ces accord bilatéraux : une possible intégration de l’Ukraine à l’Union Européenne, à laquelle il s’oppose fortement car cela non seulement fragiliserait le continent mais pourrait accroître le risque d’escalade du conflit, et le principe de dissuasion active entre les signataires, qu’il estime « dangereux ». 




Une question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union Européenne qui taraude la tête de liste du RN aux élections européennes à venir. Si Renaissance a, selon lui, décidé de faire campagne pour ces élections sur la thématique de l'escalade face à la Russie, son propre projet se concentre sur le « quotidien des français » et les questions liées au pouvoir d’achat, à la sécurité, l’immigration, la santé. Un projet français qui doit être défendu contre Bruxelles ; les décisions européennes ayant selon Jordan Bardella un impact direct au sein de nos frontières : l’homme politique rappelle que la facture d’électricité est directement liée au marché européen, que le pact vert à mené à la crise des agriculteurs, et que le pacte migratoire imposerait selon lui une distribution d’immigrés dans les communes françaises… Il veut « opposer le bilan de la macronie et le projet que porte le Rassemblement national » et exhorte les électeurs à se prononcer en juin prochain, car les européennes sont pour lui « les seules élections où on peut stopper le Président ». 

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Transcription
00:00 [Générique]
00:02 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Jordan Bardella.
00:04 Bonjour M. Soto, merci de votre invitation.
00:06 Emmanuel Macron a levé le voile sur ses intentions s'agissant de la fin de vie.
00:09 Alors, on ne parlera pas officiellement d'euthanasie ni de suicide assisté,
00:12 mais d'aide à mourir, très encadré, sous condition.
00:15 Le texte sera présenté le mois prochain au Conseil des ministres
00:18 et arrivera le 27 mai devant l'Assemblée.
00:20 Cette vision des choses, dessinée par le chef de l'État, vous convient-elle, Jordan Bardella ?
00:24 D'abord, je pense que ce débat, il est à traiter avec beaucoup d'humilité,
00:28 beaucoup de pudeur, parce qu'en fait, derrière ce texte,
00:31 se cache le rapport de chacun à la vie, à la souffrance et à l'évidence, à la mort.
00:36 Et bien souvent, il s'appuie sur des expériences personnelles que chacun a pu vivre.
00:40 Moi, je suis attaché à cette troisième voie française
00:45 sur laquelle a été bâtie la loi Claes Leonetti
00:49 et qui vise précisément à créer dans le droit français un équilibre
00:52 entre l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie,
00:55 qui est précisément la culture du palliatif.
00:57 Or, si on en est aujourd'hui à débattre d'un texte sur la fin de vie,
01:01 c'est parce que précisément, la mort dans l'indignité existe déjà dans notre société.
01:05 Il y a un gros déficit de soins palliatifs en France.
01:07 Un déficit majeur.
01:08 21 départements qui ne sont pas équipés.
01:09 21 départements, vous avez raison de le rappeler,
01:11 21 départements qui n'ont pas de structure palliative en France
01:14 et 300 000 personnes qui devraient y avoir accès à chaque année,
01:16 dont un tiers n'y a pas accès.
01:18 Donc, je pense que ce sujet est à manier avec énormément de pincettes.
01:25 Évidemment, il y aura sur ce sujet...
01:27 - Vous dites que la loi Clastres-Leunetti suffit aujourd'hui ?
01:31 - Je pense qu'elle n'est pas suffisamment appliquée
01:34 et qu'avant de passer à un nouveau texte,
01:37 qui est une inconnue juridique aujourd'hui,
01:39 qui peut susciter des inquiétudes, notamment dans le corps médical,
01:41 je dis qu'il faut d'abord appliquer la loi existante
01:44 en approfondissement les structures de soins palliatifs en France.
01:48 - Après, ce n'est pas incompatible de renforcer les moyens des soins palliatifs
01:51 et de s'interroger sur ce sujet, évidemment.
01:53 - Mais en réalité, si on s'interroge sur ce sujet,
01:55 c'est parce qu'il y a des carences manifestes aujourd'hui
01:57 dans l'accès aux soins palliatifs.
01:59 Et je pense encore une fois que ce sujet est à manier avec énormément de pincettes
02:02 et je suis moi attaché précisément à cet équilibre.
02:05 Je suis favorable à ce que tous les sujets de société
02:10 puissent être traités par référendum.
02:12 Mais pour pouvoir traiter ces sujets par référendum,
02:15 il faut du débat, il faut énormément de pédagogie
02:18 et il y aura en tout cas, s'agissant de la manière
02:20 dont les députés vont travailler sur ce sujet,
02:23 au sein du Rassemblement national, une liberté de vote.
02:26 Parce que je suis attaché moi à la liberté de conscience,
02:28 notamment sur les sujets de société.
02:30 - Il n'y aura pas de ligne de partie là-dessus,
02:31 c'est chacun son âme et conscience qui se déterminera.
02:33 - C'est compliqué d'avoir une ligne de partie politique.
02:35 Et je pense que vraiment ce sujet, c'est un sujet
02:38 qui dépasse très largement l'éclivage partisan
02:40 et qui doit, je pense, traverser la société.
02:44 Parce que, encore une fois, en fonction de l'expérience
02:47 et des croyances que vous avez, religieuses ou non,
02:50 à l'égard de la vie, de la mort et de la souffrance,
02:52 votre opinion peut diverger.
02:53 - Autre sujet qui attend les parlementaires plus près de nous,
02:55 ce sera dès aujourd'hui à l'Assemblée, le débat
02:57 sur le soutien de la France à l'Ukraine.
02:59 Sur ce sujet-là, ô combien sensible,
03:01 dans une période qui ne l'est pas moins.
03:02 Est-ce que vous allez soutenir l'accord signé avec l'Ukraine
03:04 il y a quelques jours, entre Emmanuel Macron
03:06 et Volodymyr Zelensky ?
03:07 - Nous avons une position de principe,
03:09 que nous nous sommes efforcés de tenir depuis l'invasion
03:12 inacceptable et inadmissible de l'Ukraine, il y a deux ans.
03:15 La position suivante, soutenir l'Ukraine d'une part,
03:19 éviter l'escalade d'autre part.
03:21 La voie dans laquelle est engagé le président de la République
03:25 depuis maintenant plusieurs jours,
03:26 allant jusqu'à évoquer l'hypothèse d'envoyer des troupes au sol en Ukraine,
03:30 contribuant par là à isoler la France sur la scène européenne,
03:33 parce que cette mesure n'inquiète pas seulement les Français,
03:36 elle fait l'objet d'un désaccord et d'un désaveu
03:39 de l'ensemble de nos alliés européens.
03:40 - Même s'il n'y a rien de cela dans l'accord qui sera débattu cet après-midi ?
03:43 - Oui, mais je ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron dispose d'un blanc-seing.
03:48 Par conséquent, le Rassemblement national,
03:50 qui encore une fois est favorable au soutien à l'Ukraine,
03:54 mais ne souhaite pas entrer en guerre précisément avec la Russie,
03:57 la Russie est une puissance nucléaire,
03:59 et je pense que l'escalade dans laquelle est engagé Emmanuel Macron
04:03 est une voie irresponsable, dangereuse, qui inquiète les Français.
04:06 Par conséquent, nous nous abstiendrons sur ce texte à l'Assemblée nationale.
04:09 Le Rassemblement national s'abstiendra pour une raison très simple,
04:12 c'est que sur ce texte dont nous pouvons soutenir le principe,
04:15 il y a des lignes rouges.
04:16 Et il y a pour nous une ligne rouge.
04:18 - Quelles sont les lignes rouges ?
04:19 Le texte parle de soutenir la souveraineté, l'indépendance
04:21 et l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans ses frontières reconnues depuis 1991.
04:24 Donc Donbass et Crimée inclus.
04:25 - Parfaitement. Je vous donne deux lignes rouges.
04:27 Première ligne rouge, l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
04:30 - Ce n'est pas dans le débat cet après-midi.
04:31 - Nous sommes opposés, c'est contenu dans le texte,
04:34 dans l'accord de sécurité qui fonde la déclaration du Premier ministre cet après-midi.
04:38 Je suis et nous sommes opposés à toute forme d'élargissement.
04:41 Parce que l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne
04:43 non seulement fragiliserait les économies européennes,
04:45 on en a beaucoup parlé avec la question de la concurrence déloyale sur nos agriculteurs,
04:49 mais aussi pourrait accroître le risque d'escalade à partir du moment
04:54 où nous devrions une assistance militaire à un pays en guerre au sein de l'Union.
04:59 Donc pour moi c'est une ligne rouge.
05:01 - Ce qui n'est pas le cas puisque l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN.
05:03 - Et la deuxième, en tout cas ce texte soutient la candidature de l'Ukraine à l'OTAN,
05:09 ce qui veut donc dire que les conditions de la paix ne sont pas aujourd'hui réunies
05:14 et ne sont pas posées par le chef de l'État.
05:16 La deuxième ligne rouge, c'est ce principe de dissuasion active qui est évoqué dans le texte,
05:20 qui prévoit précisément qu'entre les signataires de ce texte, à savoir la France et l'Ukraine,
05:25 il y a un devoir d'assistance et notamment un engagement à la dissuasion active.
05:30 Je pense qu'il faut être très prudent et je pense que les Français partagent cette ligne d'équilibre
05:35 qui vise à dire oui à un soutien à l'Ukraine mais non à une guerre avec la Russie.
05:40 La Russie est une puissance nucléaire.
05:42 Par conséquent, je pense que ce sujet nécessite encore une fois beaucoup de distance,
05:46 beaucoup de mesures, beaucoup de raisons.
05:48 Or la voie dans laquelle est engagé Emmanuel Macron m'apparaît totalement irresponsable.
05:53 Les Français, je pose la question, sont-ils d'accord pour que aujourd'hui comme demain,
05:58 l'armée française se déploie en Ukraine ? J'y suis défavorable.
06:02 Volodymyr Zelensky disait hier soir chez nos confrères de Béarnouk…
06:04 Il ne souhaite même pas d'ailleurs.
06:05 Ce n'était pas d'actualité du tout aujourd'hui.
06:06 C'est très intéressant parce qu'Emmanuel Macron, semble-t-il, veut être plus ukrainien que Volodymyr Zelensky
06:11 qui ne demande pas l'intervention des troupes françaises en Ukraine.
06:13 Vous voyez bien que le rapport du RN à la Russie, c'est le sujet sur lequel les macronistes,
06:17 Gabriel Attal en tête, vous attaquent.
06:19 Ils disent et ils répètent que vous êtes pro-russes.
06:21 Valérie Hayer qui est la tête de liste Renaissance européenne a dénoncé avec vous,
06:24 et je la cite, c'est ce qu'elle a dit ce week-end, l'entrée et l'entrisme des amis de Poutine au Parlement européen.
06:28 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
06:30 Qu'il faut peut-être se concentrer sur les préoccupations des Français.
06:33 Et je pense qu'on est là au cœur d'une différence majeure entre Emmanuel Macron
06:38 et la Macronie durant ces élections européennes et le Rassemblement national.
06:41 Ils ont décidé, eux, ils l'assument, de faire campagne, de jouer les vattes en guerre
06:47 et de faire campagne sur la thématique de l'escalade face à la Russie.
06:50 Moi je fais le choix, avec Marine Le Pen, avec la liste du Rassemblement national,
06:55 de faire campagne sur le quotidien et l'avenir des Français, sur le pouvoir d'achat,
06:59 sur le pouvoir d'achat sur les prix de l'énergie,
07:02 sur la sécurité qui est devenue totalement hors de contrôle,
07:05 sur la question de l'immigration, sur la santé, sur tous ces grands sujets.
07:10 Qui sont beaucoup de sujets mercionnaux, Jordan Bardet, là.
07:12 Le pouvoir d'achat, pas seulement, pardon.
07:15 Les Français sont en train de voir depuis maintenant un an et demi
07:19 augmenter leur facture d'énergie.
07:21 La facture d'énergie est liée directement au marché européen de l'électricité
07:25 qui fait que la France, les entreprises françaises, les ménages français,
07:28 ne payent plus leur électricité au prix de production,
07:31 mais au prix qui est fixé par l'Europe.
07:33 Mais Valérie Hayé nous dit quoi ?
07:35 Elle nous dit "nous sommes quasiment à Munich en 1938".
07:40 Il faut arrêter le délire. On n'est pas à Munich en 1938.
07:44 On est en France en 2024.
07:46 Et plutôt que d'expliquer matin, midi et soir que tous les problèmes de la France
07:50 sont de la faute du Rassemblement national,
07:52 moi je pense que dans cette campagne, il faut opposer le bilan de la Macronie
07:57 au Parlement européen, au niveau national,
08:00 et évidemment le projet que porte le Rassemblement national.
08:02 Or, ce qu'ils ont porté depuis cinq ans, c'est le pacte vert et l'écologie punitive
08:06 qui a mis nos agriculteurs dans la rue, le pacte migratoire qui va imposer,
08:10 si Emmanuel Macron détient les pleins pouvoirs au Parlement européen,
08:13 la répartition obligatoire des migrants dans les communes françaises.
08:16 Je pense que les Français sont en désaccord et il faut poser des limites à Emmanuel Macron
08:20 en allant voter le 9 juin prochain.
08:21 Vous dites que ce qu'ils ont fait n'est pas bien.
08:22 Eux, ils vous disent que vous n'avez rien fait pendant ces cinq ans.
08:24 Vous êtes aujourd'hui très largement en tête des intentions de vote.
08:26 Je suis dans l'opposition.
08:28 Non, non, mais je parle au Parlement européen.
08:30 Je suis dans l'opposition au Parlement européen.
08:32 Vous reléguez la dysrenaissance de 10 à 13 points derrière selon les sondages.
08:35 Est-ce que caracoler dans les sondages, c'est aussi être plus exposé que les autres ?
08:38 Que répondez-vous à ceux qui disent "il parle beaucoup, Jordan Bardella,
08:41 il parle bien, mais il n'est pas très présent au Parlement européen,
08:45 il n'est pas très présent au Conseil régional d'Île-de-France,
08:47 ils vont nous même surnommer Jordan Patrella".
08:49 Oui, j'ai l'un des meilleurs taux de présence des eurodéputés au Parlement européen,
08:53 avec une présence, oui, en plein air, de 94% au vote en session plein air du Parlement européen.
08:59 Je vais vous répondre sur les sondages.
09:01 Aucune élection n'est jamais jouée d'avance.
09:03 Et moi, je dis aux Français, il faut se mobiliser,
09:07 parce que ces élections, c'est la seule élection nationale du quinquennat
09:11 où vous pouvez stopper les dérives du Président de la République.
09:14 Si vous n'allez pas voter le 9 juin, alors le Président de la République
09:17 se sentira poussé des ailes et il va précisément accélérer dans la deuxième partie
09:21 de son quinquennat.
09:22 Pour re-nationaliser le sujet ?
09:23 Non, parce qu'une grande partie de ce que vivent les Français se décide à Bruxelles.
09:26 Je veux dire, les accords de libre-échange qui créent la concurrence déloyale
09:29 avec nos agriculteurs, c'est Bruxelles.
09:31 La répartition obligatoire des migrants dans les villes françaises
09:34 avec le pacte migratoire, c'est Bruxelles.
09:36 Les prix de l'énergie, avec le marché européen de l'électricité complètement fou,
09:40 qui prive les Français de leur filière nucléaire, du bénéfice de leur filière nucléaire,
09:44 c'est Bruxelles.
09:45 Donc si vous ne vous occupez pas de ces élections,
09:48 ce sont eux qui vont venir s'occuper de vous
09:51 et qui viendront prendre des décisions contraires à vos intérêts.
09:53 Donc il faut voter le 9 juin.
09:54 C'est vrai que vous êtes en train d'écrire un livre ?
09:56 Je suis en train d'écrire un livre qui sortira après les élections européennes.
09:59 C'est quoi, c'est vos mémoires ?
10:01 Non, c'est pas…
10:02 C'est joli quand même, 28 ans de mémoire.
10:03 Le temps des mémoires, si vous me permettez, n'est pas encore venu.
10:05 Je sais qu'on ne dure plus beaucoup en politique,
10:07 mais le temps des mémoires n'est pas encore venu.
10:09 Non mais vous savez, les écrits ça reste.
10:13 C'est un livre politique, c'est un livre personnel, c'est quoi ?
10:15 C'est un croisement des deux.
10:18 En tout cas, j'exprimerai dans ce livre
10:22 quelle est ma vision aujourd'hui de ce que vit le pays
10:25 et de ce que nous entendons faire,
10:27 en tout cas de tenter de le faire pour le relever, pour le sauver.
10:29 Merci beaucoup.
10:30 Merci à vous Thomas.

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