Adrien Saby : "On peut devenir investisseur en immobilier à partir de 100 €" - Osez investir

  • il y a 7 mois
Avec Adrien Saby, co-fondateur de Blocshare.

Retrouvez Osez Investir tous les dimanches de 9h45 à 10h avec Thomas Binet !

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##OSEZ_INVESTIR-2024-03-24##

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00:00 Sud Radio, oser investir, Thomas Binet.
00:04 Et on a retrouvé Thomas Binet pour parler de notre argent cette fois-ci au programme ce matin.
00:08 Et bien on va parler d'abord de la renégociation de ces conditions de crédit.
00:11 On va recevoir Adrien Sabic, cofondateur de Blockchair.
00:14 Peut-on investir en immobilier avec peu d'argent ?
00:16 Et Guy Marti, notre expert en gestion de patrimoine qui va nous parler d'un mot, le mot argent.
00:21 C'est l'oncle Picsou évidemment. Tout de suite on commence par quelque chose.
00:24 Au cœur des quartiers pour mieux vous conseiller, le réseau Century 21 et ses 960 agences immobilières vous présentent.
00:32 Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:37 Et ce quelque chose n'est autre qu'un conseil.
00:38 Thomas, Meilleur taux nous explique que le taux moyen sur 20 ans est passé de 4,45% en 2023 à 3,95% en 2024.
00:49 Est-ce que c'est une bonne nouvelle ou pas ?
00:50 Absolument Jean-Marie, car cela redonne un petit peu de capacité d'emprunt au ménage.
00:54 Il faut donc en être absolument satisfait.
00:57 Avec le printemps qui arrive, les projets immobiliers vont de nouveau pouvoir être envisagés.
01:01 Certes, les taux ne sont pas au niveau d'il y a quelques années, cependant c'est un bon signe.
01:05 Exactement. Alors est-ce que pour ceux qui ont un crédit en cours, ce ne serait pas malin de le renégocier ?
01:09 Alors oui et non. Tout dépend de votre situation.
01:12 Si vous le souhaitez renégocier, il faut tenir compte quand même de certains points.
01:15 D'abord, il faut que votre crédit qui soit en cours soit dans son premier tiers,
01:19 que vous ayez au minimum 70 000 euros de capital restandu
01:22 et que vous puissiez obtenir un point de différence entre le taux initial et celui que vous espérez obtenir.
01:27 Alors ça ne concerne pas tout le monde, c'est ça ?
01:28 Oui, exactement. Il peut être sage d'attendre que la baisse continue.
01:32 Cela concernera ceux qui ont emprunté cours en 2023 et un peu plus précisément sur le deuxième semestre.
01:39 En d'autres termes, il faudra d'ailleurs avoir un an de recul.
01:41 Mais si vous le souhaitez faire d'autres économies, il vous faudra aussi vous préoccuper de votre assurance emprunteur.
01:46 Ça consiste en quoi justement ?
01:47 D'abord, on va commencer à redéfinir ce qu'est une assurance emprunteur.
01:50 C'est une protection contractée par un emprunteur pour couvrir le remboursement de son prêt en cas d'incapacité
01:56 à le rembourser dû à des circonstances telles que le décès, l'invalidité ou la perte d'emploi.
02:01 L'assurance emprunteur peut varier en fonction de différents facteurs
02:04 tels que l'âge et l'état de santé de l'emprunteur, le montant du prêt et les exigences spécifiques du prêteur.
02:09 Il est important de noter que l'emprunteur peut avoir le choix entre différentes compagnies d'assurance
02:15 pour souscrire cette assurance et qu'il peut également avoir la possibilité de changer d'assurance emprunteur ultérieurement.
02:20 Ce qui potentiellement le conduira à des économies sur le coût global du prêt.
02:24 Grâce à la loi Lemoyne, ce changement à tout moment devient possible.
02:28 Alors, on conclut avec votre conseil. C'est quoi ce matin ?
02:31 Dès que l'occasion vous en est donnée, à savoir une baisse des taux affirmés et confirmés,
02:36 ce qu'on espère avoir courant du deuxième semestre 2024, il sera judicieux de renégocier ces taux
02:41 et l'assurance au même moment sera plus efficace pour votre portefeuille.
02:45 C'est bien de noter. Merci beaucoup Thomas. Tout de suite, on accueille votre invité, c'est Adrien Sabi, cofondateur de BlockShare.
02:50 C'est une plateforme qui permet d'investir dans des projets immobiliers à partir de, tenez-vous bien, 100 euros.
02:55 Oui, 100 euros seulement. Bienvenue à vous Adrien Sabi. Vous êtes l'invité de Thomas Binet.
03:00 On va s'intéresser, Adrien Sabi, dans un instant à votre modèle.
03:03 Mais avant, je voudrais que vous puissiez nous dire quel est votre ressenti,
03:07 on en parle toutes les semaines dans Oser Investir, de ce marché de l'investissement, ce marché de l'immobilier,
03:12 pour vous qui êtes un acteur, un professionnel de ce secteur, quel est votre ressenti du moment ?
03:17 Alors effectivement, nous on intervient particulièrement sur l'investissement immobilier locatif ancien rénové.
03:22 On voit que le marché a subi, avec la hausse des taux, un moment assez compliqué.
03:27 On commence nous, de ce qu'on voit au travers de nos partenaires, à voir une petite reprise du marché
03:31 avec une petite baisse des taux auprès de nos partenaires financiers.
03:34 Néanmoins, ça reste quand même assez compliqué, mais ce qui est plutôt favorable pour notre solution
03:38 puisque ça nous permet d'être assez fort à la négociation lors de la question de projet.
03:42 Alors c'est vrai que la reprise est un peu timide, mais elle démonte une dynamique quand même.
03:45 Oui, c'est ce qu'on constate nous, en tout cas au travers de notre solution, des échanges qu'on a tous les jours,
03:50 que ce soit avec les agents immobiliers ou les marchands de biens avec qui on travaille beaucoup,
03:53 on sent une petite reprise légère, mais qui commence à arriver, en tout cas de ce qu'on constate.
03:58 Alors avec Blockchair, vous investissez dans des biens immobiliers rénovés.
04:01 Je vais essayer d'expliquer à votre place d'abord votre modèle et principalement loués
04:05 qui permettent à vos investisseurs d'en retirer mensuellement des revenus locatifs. On est d'accord ?
04:09 Exactement, c'est tout à fait ça.
04:11 Alors dans le détail, on s'y prend comment ?
04:13 Alors comment ça fonctionne ? En fait, on a fait un constat très simple.
04:15 C'est qu'il est très compliqué pour les particuliers de saisir des opportunités intéressantes d'investissement immobilier.
04:21 Donc nous, on a créé en fait une plateforme simple et intuitive qui permet à nos clients
04:26 d'investir à nos côtés sur des projets immobiliers.
04:28 Alors concrètement, comment ça se passe ? On crée un compte en moins de cinq minutes sur notre plateforme.
04:32 On choisit les projets immobiliers qui nous plaisent.
04:35 C'est uniquement des projets immobiliers anciens, rénovés, premium.
04:38 On investit entre 100 euros et 100 000 euros et tous les mois, on perçoit les revenus locatifs directement sur son compte bancaire.
04:45 On va s'occuper de la gestion pendant toute la durée de l'opération
04:48 et on reverse également la plus-value potentielle lors de la revente.
04:52 Alors on va y revenir dans la plus-value justement dans un instant,
04:54 mais ce qui est important, ce que vous avez dit, vous l'avez dit entre deux phrases, mais c'est rénover.
04:57 Tout à fait. Nous, c'est vraiment notre axe de différenciation.
05:00 On travaille en direct avec les marchands de biens et on sélectionne et on propose des projets qui sont que de l'ancien rénové.
05:06 L'idée, c'est qu'on ne fasse pas porter le risque des travaux, des opérations à nos clients.
05:11 C'est pour ça qu'en fait, on arrive vraiment en bout de chaîne.
05:13 Ça veut dire que quand vous le mettez en acquisition et en location,
05:16 il est déjà rénové par le marchand de biens qui vous l'a cédé.
05:19 C'est en amont, ce n'est pas vous qui vous occupez de ça.
05:21 Exactement.
05:22 Alors en fait, dans votre modèle, si on est un peu pragmatique,
05:25 c'est avoir le bénéfice de cette situation sans en avoir les inconvénients.
05:30 J'entends par là gestion locative, donc recherche de locataires, travaux, entretien.
05:35 Tout ça, c'est laissé à vous et à votre prédécesseur, le marchand de biens.
05:38 Exactement. En fait, on opère la gestion.
05:40 On va porter nous-mêmes les projets pendant toute la durée de l'opération.
05:43 L'idée d'aller sur des projets rénovés, au-delà de ne pas faire subir le risque des travaux,
05:47 c'est qu'on se retrouve avec des produits, des biens immobiliers qui sont plus compétitifs sur le marché,
05:51 qui se louent mieux, qui se gèrent mieux, qui se revendent mieux.
05:53 C'est l'idée d'avoir un produit rénové.
05:55 Et c'est surtout qu'on bénéficie aussi de garanties décennales.
05:58 Donc in fine, on a des produits qui sont accessibles dès 100 euros,
06:02 très intuitivement, très facilement sur notre plateforme.
06:04 Et surtout qu'on limite les risques au niveau locatif.
06:07 Alors justement, je rebondis sur les 100 euros.
06:09 C'est ce qui m'a aussi interpellé dans votre modèle.
06:11 Alors c'est très marketing, par définition, ça accroche, ça attaque l'œil.
06:16 Mais la réalité, peut-on réellement être investisseur à partir de 100 euros concrètement ?
06:20 Alors le modèle le permet. L'idée, vous avez raison, c'est marketing.
06:23 C'est aussi un moyen de créer la confiance avec nos clients.
06:26 On le constate en fait, on a un taux de réinvestissement qui est extrêmement important.
06:29 Nos clients peuvent tester la solution avec 100 euros, voir que ça fonctionne,
06:33 et derrière, réitérer des investissements sur d'autres projets.
06:35 Et on voit d'ailleurs, on constate que 80% de nos clients réinvestissent
06:39 avec un panier moyen de plus en plus important.
06:41 C'est aussi la possibilité pour des gens qui n'en ont pas forcément les moyens
06:45 de mettre un premier pas pour s'intéresser à l'investissement,
06:48 voir comment ça fonctionne et justement tester notre innovation.
06:51 L'idée, c'est de conserver les biens acquis par vous-même
06:55 sur un horizon temporel de combien de temps ?
06:57 Alors dans nos contrats, il est prévu qu'on va détenir les biens,
06:59 on va porter l'opération entre 5 et 10 ans.
07:01 On en parlait tout à l'heure, on ne peut pas prédire la conjoncture de demain.
07:05 Donc en fait, ce qu'on prévoit dans nos contrats, c'est que si la cinquième année,
07:08 la conjoncture est défavorable, on va prolonger ce contrat,
07:11 donc continuer à reverser les revenus jusqu'à ce que la conjoncture,
07:14 on va dire, soit un peu plus favorable. Donc 5 à 10 ans.
07:16 On va se mettre dans un monde merveilleux.
07:17 Le marché immobilier repart comme on l'a connu dans les années précédentes.
07:21 Vous allez revendre et il y aura de la plus-value.
07:24 Potentiel, on parle toujours de plus-value potentiel.
07:26 Mais effectivement, dans nos contrats, on veut un alignement total avec nos investisseurs.
07:29 Donc on redistribue s'il y a une plus-value, 90% de cette plus-value à nos clients.
07:34 On n'en conserve que 10%, ce qui permet d'être complètement aligné avec eux.
07:37 D'accord, donc 90%, c'est aussi ce qu'il faut retenir.
07:40 Tout à fait.
07:40 D'accord.
07:41 Alors, c'est un investissement et comme tout investissement, il y a des risques.
07:44 Tout à fait.
07:45 Quels sont les risques encourus sur ce modèle ?
07:47 Alors, nous, on a voulu vraiment limiter tous les risques de la chaîne de valeur.
07:49 Dans l'immobilier, on le sait, il y a deux risques principaux.
07:52 C'est le risque locatif et le risque d'une chute, d'une baisse de la valeur.
07:55 On en parlait avec M. Marti tout à l'heure lors de la revente.
07:57 Alors, le risque locatif, nous, on le limite énormément du fait d'aller sur des produits
08:01 qui sont déjà rénovés, donc on disait qu'ils sont très compétitifs.
08:04 En plus de ça, on ne va que dans des secteurs que l'on maîtrise, que l'on connaît.
08:07 Notre dernier projet était à côté de Genève.
08:10 On a fait un projet à côté de Biarritz.
08:11 Donc, on sait qu'il y a une demande locative très forte.
08:14 Donc, ça serait la vacance locative, le cas où.
08:16 La vacance locative, effectivement, puisque sur tous nos projets, on a une assurance garantie
08:19 loyens payés sans franchise.
08:21 Donc, ça, c'est très important de le souligner.
08:23 Et pour se prémunir du risque d'une baisse, en tout cas pour limiter au maximum les baisses,
08:28 on va aller cibler des secteurs très résilients.
08:31 Je le disais, on a beaucoup de projets.
08:32 D'ailleurs, on vient d'ouvrir un projet en ligne ce matin à Evian.
08:35 Donc, on est sur des secteurs qui sont assez résilients.
08:37 On le voit notamment sur l'évolution des prix de la ville qui a subi une baisse beaucoup
08:41 plus, beaucoup moins importante que dans des grandes villes comme Bordeaux, Toulouse.
08:44 Le deuxième risque que vous avez, Adrien Sabi, c'est une perte de capital dû à un
08:48 marché qui s'effondrerait ou qui baisserait.
08:50 C'est la deuxième condition.
08:51 Alors, qui est limitée dans le temps.
08:53 Pourquoi ? Parce qu'en reversant mensuellement les revenus au fur et à mesure, quand on
08:57 porte un investissement pendant 5 ans, 7 ans, 8 ans, on a remboursé l'équivalent du capital,
09:02 une partie du capital qui a été investi.
09:04 Donc, il faudrait que l'immobilier subisse une baisse très importante le jour de la revente.
09:08 On a la possibilité de prolonger pour qu'il y ait un risque de perte en capital très
09:11 important.
09:12 On va vous remercier.
09:13 On va suivre de près votre initiative.
09:15 Merci beaucoup pour votre invitation.
09:16 Et je rappelle que vous êtes le cofondateur de BlockShare.
09:19 Tout de suite, on explique quelque chose.
09:20 Intergestion REM, spécialiste de l'épargne en SCPI depuis plus de 30 ans, présente.
09:26 Sud Radio, oser investir, le coin de l'expert.
09:32 Avec Guy Marti, notre consultant en gestion de patrimoine, fondateur de PierrePapier.fr.
09:36 Avec Guy, Thomas, vous allez nous parler du mot argent ce matin.
09:39 Oui, Jean-Marie, souvenez-vous.
09:41 Argent trop cher, trop grand, la vie n'a pas de prix.
09:44 Ça vous rappelle des choses.
09:45 On ne sait pas d'ailleurs si Guy Marti va nous faire sa chronique en chantant.
09:48 Ce à quoi je vous faisais référence, c'est quand même 1980, le groupe Téléphone avec
09:53 sa fameuse chanson "Argent trop cher", ça c'est pour les plus jeunes, qui avait donné
09:56 sa définition de l'argent.
09:57 Alors aujourd'hui, Guy, vous allez nous donner la vôtre de définition de l'argent.
10:00 Oui, le mot argent vient du grec argos, qui voulait dire "ce qui brille".
10:07 Et ça donnait le métal, l'argent, et ça donnait l'argument qui fait briller la vérité.
10:13 Vous avez dû penser à un contre-argument, j'imagine, vous connaissant.
10:16 Ah oui, le contre-argument, c'est quand vous voulez montrer à votre interlocuteur que
10:21 ce qu'il pensait être une idée brillante, est en fait une sombre erreur née dans la
10:26 noirceur, dans les noirs recoins, disons, de son esprit obscur.
10:30 Mais il y a quelque chose d'intéressant, c'est qu'en fait, on voit bien les mentalités
10:34 françaises et anglo-saxonnes au travers du mot argent, parce que le mot "argument",
10:39 chez les anglais ou les américains, "argument", c'est une discussion qui tourne mal, c'est
10:45 une dispute.
10:46 Alors que chez nous, "argument", c'est la raison, c'est pour convaincre.
10:51 Vous voyez, on est toujours restés idéalistes.
10:53 Alors du coup, on va revenir quand même au mot argent, si ça ne vous dérange pas.
10:55 C'est un mot qui brille, par définition.
10:57 C'est pour faire briller l'avenir.
10:59 Notre émission s'appelle "Osez investir", donc on parle épargne.
11:03 Il s'agit juste de préparer un avenir plus brillant.
11:05 C'est-à-dire que l'épargne en elle-même, elle n'a rien de passionnant.
11:07 Mais si on sait qu'on prépare les études de ses enfants, ou qu'on pourra s'acheter
11:13 un appartement un peu plus grand, ou qu'on aura une meilleure retraite, ou qu'on pourra
11:17 laisser quelque chose à ses enfants, là, ça devient plus intéressant.
11:20 En fait, c'est Woody Allen à qui je voudrais donner le dernier mot.
11:23 Il disait "Je m'intéresse à l'avenir, parce que c'est là que vous et moi allons habiter
11:29 le restant de nos jours".
11:31 - Joli.
11:32 On restera à ce dernier mot d'ailleurs.
11:33 - Et puis on ne dit pas que les grecs préféraient l'argent et pensaient que l'or c'était pour
11:36 les barbares, comme quoi vous voyez.
11:37 Vous avez bien choisi votre mot ce matin Guy Marti.
11:40 Merci beaucoup Thomas Binet.
11:41 On vous retrouve dimanche prochain ? - Avec grand plaisir.

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