Êtes-vous inquiets face aux menaces d'attentat ?

  • il y a 6 mois
Débat avec Eric Revel et Amine El Khatmi

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-03-26##

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Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04 L'alerte est sérieuse.
00:06 Urgence, attentat, 4000 militaires supplémentaires
00:10 sont déployés sur tout le territoire. On l'a entendu hier avec Gérald Darmanin et Gabriel Attal.
00:15 Amine El Khatami.
00:16 Et oui, et ça me fait penser à...
00:19 Vous avez sans doute vu passer ce tweet de Thibaud de Montbrial,
00:22 vous savez, c'est le grand spécialiste des questions de sécurité.
00:26 Et le soir de l'attentat islamiste à Moscou, il a fait un message qui a été très relié en disant
00:31 "Vous voyez, si Daesh, si c'est bien Daesh, l'État islamique,
00:36 arrive à faire des attentats projetés dans une capitale aussi cadriée, aussi surveillée que Moscou,
00:42 écrit-il... - Alors ce qui est au-dessus, c'était pas...
00:45 - Il dit "ça veut dire qu'ils ont retrouvé des capacités de...
00:49 Comment dire ?
00:51 - Oui, d'action, d'attaque, de déploiement.
00:54 En disant des capacités de déploiement qui étaient semblables à celles de l'époque précisément du Bataclan,
00:59 comme on a connu.
01:01 Parce qu'il y avait eu à une époque cette idée de dire "Bon, on est passé à un djihadisme d'atmosphère,
01:07 les gros réseaux comme le Bataclan c'est fini,
01:11 maintenant c'est un pauvre type dans son coin avec un couteau qui va...
01:14 Visiblement on est revenu à ces attentats de réseaux.
01:19 - Ça fait des mois et des mois que Thibaud de Montbrial
01:22 alerte sur le fait que les attentats projetés,
01:25 c'est-à-dire des gens qui viennent de l'extérieur pour faire un attentat à l'intérieur d'un pays,
01:30 ça fait des mois que Thibaud de Montbrial dit "Attention,
01:32 cette capacité-là, elle est entière."
01:35 Alors ça, évidemment, ça lui donne raison,
01:37 ça n'évacue pas le fait que vous pouvez avoir des loups solitaires ou des cellules dormantes à l'intérieur,
01:43 mais là c'est vrai que c'est...
01:44 Parce que frapper la Russie au moment où l'Ukraine,
01:50 à cause de la Russie, est en guerre, ça montre finalement la fragilité,
01:55 la désorganisation des services russes,
01:57 mais j'ai trouvé que les discours du Président de la République,
02:02 Emmanuel Macron, lorsqu'il est arrivé en Guyane hier,
02:05 étaient assez graves quand même.
02:07 C'est-à-dire que...
02:08 Est-ce qu'on a des informations qu'on ne peut pas communiquer aujourd'hui ?
02:11 - Il y a beaucoup d'attentats déjoués déjà.
02:13 - Oui, c'est ce qu'ils disent, mais il y a aussi une mise sous tension,
02:15 c'est-à-dire qu'on nous dit "Il y a des attentats déjoués avec la même branche",
02:18 a dit le Président de la République que celle qui agit à Moscou, le Daesh,
02:22 mais dans ces cas-là, ou bien on en dit trop ou pas assez,
02:26 parce que cette façon de mettre la pression quand même...
02:30 Vous avez la guerre en Ukraine, vous avez les attentats,
02:31 pendant ce temps-là on ne parle plus de sécurité, d'immigration, de pouvoir d'achat.
02:35 - Et puis attendez, il y a quand même un sujet qui est dans tous les esprits
02:38 de ceux qui gouvernent le pays, c'est les JO.
02:41 C'est-à-dire que vous avez des centaines de milliers de spectateurs présents...
02:47 - Qui sont présents au Paris, oui bien sûr.
02:49 - 3 à 4 milliards de téléspectateurs, donc l'attention mondiale
02:54 qui va être complètement focalisée sur la France.
02:57 Évidemment, on imagine que des terroristes, qui sont des crétins,
03:01 mais qui peuvent avoir un peu d'imagination et de stratégie,
03:06 peuvent se dire que faire un attentat à ce moment-là en France,
03:10 pour avoir un écho absolument énorme, il n'y a pas mieux.
03:14 C'est évidemment ce qui est redouté, d'où la question de la jauge,
03:19 la jauge pour la cérémonie d'ouverture, qui est passée de 500 000 à aujourd'hui 200 000.
03:26 C'est-à-dire qu'on est en train de réduire la jauge pour essayer,
03:29 et les places sont parrainées, c'est-à-dire qu'il faut connaître
03:33 la personne à qui vous allez offrir la place.
03:35 - On en parlera avec Clément Beaune, invité de Jean-Jacques Bourdin,
03:37 l'ancien ministre, dans un instant.
03:39 Comme on évoquera aussi probablement ce déficit 5,5 du PIB, Éric Reveille.
03:46 Qu'est-ce que ça représente ?
03:47 - 5,5 du PIB, ça veut dire qu'on affiche un nouveau déficit budgétaire
03:52 supérieur à ce qu'on imaginait.
03:53 Parce qu'en fait, le ratio de 5,5, c'est la différence entre
03:57 ce que vous annoncez comme déficit et votre PIB,
04:00 c'est-à-dire ce que vous créez comme richesse.
04:02 Donc ça veut dire qu'on affiche pour 2023 154 milliards d'euros de déficit budgétaire,
04:06 ce qui est évidemment très important.
04:08 Je rappelle que le dernier budget équilibré en France, c'était en 1974.
04:13 Depuis 1974, depuis 50 ans, on dépense plus que ce qu'on gagne.
04:17 Vous voyez, un ménage d'une entreprise qui ferait ça serait en faillite.
04:22 Donc en fait, il y a évidemment le fléau au lac.
04:25 Pourquoi ? Parce qu'on a une dette qui est à 3100 milliards d'euros.
04:30 On emprunte 295 milliards d'euros,
04:32 donc en partie pour payer les AGO de notre dette, simplement.
04:36 Et la grande crainte évidemment du gouvernement,
04:39 c'est mauvais pour l'image de la France,
04:42 mais c'est mauvais aussi pour les finances publiques,
04:43 c'est que le 26 avril, deux agences de notation dégradent la signature de la France,
04:48 ce qui rendrait encore plus cher, normalement, le coût du crédit auquel on emprunte.
04:53 Donc on est dans une spirale qui est quand même très inquiétante.
04:56 Alors tout le monde ouvre les parapluies...
04:59 - Du sang-froid, dit Bruno Le Maire.
05:02 Il faut garder son sang-froid face à ces chiffres.
05:05 Qu'est-ce que ça veut dire ?
05:06 - Oui, il a le droit de vivre...
05:07 - Vivre, soit ministre, parce que possiblement il a beaucoup d'idées pour l'économie française.
05:11 - Oui, dans la voie française, il nous explique ce qu'il aurait fallu faire,
05:13 mais il est quand même ministre des Finances, oui.
05:15 - Depuis 7 ans.
05:15 - Il a raison, depuis 7 ans.
05:17 Donc en fait, il y a un peu un vent de panique là, quand même,
05:19 autour des finances publiques françaises.
05:21 Et puis il y a une question toute simple,
05:23 c'est que quand vous avez une dette de ce niveau-là,
05:25 quand vous avez un déficit budgétaire de ce niveau-là,
05:27 vous ne pouvez plus investir en tant qu'État
05:31 dans des infrastructures qui vont générer de la croissance et de l'emploi.
05:34 Donc en fait, non seulement on doit beaucoup d'argent,
05:37 mais en plus on ne peut plus investir pour développer des infrastructures, des émissions publiques.
05:41 - Merci Éric Revelle, Aminel Kattami.
05:45 C'est un propos justement aussi d'industrie, vous l'avez évoqué tout à l'heure, d'économie.
05:48 Nous serons en direct du Salon Global Industrie à Villepinte,
05:51 entre 17h et 20h ce soir avec Philippe David et beaucoup d'invités
05:54 et l'ensemble des éditorialistes.
05:55 C'est important, il y a quand même des choses qui vont, il faut le dire aussi.
05:58 Et jeudi, nous serons à Lyon,
06:00 au Salon Made in PME à Eurexpo de Lyon avec Jean-Jacques Bordin,
06:05 ensuite André Bercoff, les vrais voix.
06:06 Moi j'y serai aussi vendredi matin.
06:08 Jean-Jacques Bordin dans un instant, qui reçoit l'ancien ministre Clément Beaune.

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