• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-17##

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06Ce numéro de téléphone que vous connaissez maintenant par cœur, même forcément,
00:12c'est marrant parce que je vais vous le donner,
00:14moi je ne connais aucun numéro de téléphone par cœur à part celui de Sud Radio.
00:18Vous avez remarqué que vous ne retenez plus aucun numéro ?
00:21Moi je connais le vôtre.
00:22Oui parce qu'il est facile.
00:24Ah non je ne l'ai pas dit.
00:26Mon numéro c'est 0826-300-300.
00:32Philippe, est-ce que vous connaissez par cœur des numéros de téléphone ?
00:36Quelques-uns, mais pas beaucoup.
00:38Moi j'en connais 3, donc c'est pas beaucoup.
00:42Il y a vous et mes deux enfants, c'est les seuls que je connais par cœur.
00:45Oh c'est mignon.
00:49Allez, soyez les bienvenus, 0826-300-300, on est ensemble jusqu'à 19h tout de suite.
00:54Le grand débat du jour.
00:56Il est tout mignon Philippe David là.
00:58Il est tout rousonné.
01:00Et les amis, on a un train à prendre.
01:07Que se passe-t-il à Bruxelles ?
01:09Thierry Breton a claqué la porte, se disant désavoué, par Ursula von der Leyen.
01:15Thierry Breton lui résistait, l'avait critiqué, critiquait sa gouvernance dictatoriale,
01:20c'était une forte tête,
01:22et Ursula von der Leyen ne supporte pas des fortes têtes.
01:24Sous la pression de Bruxelles, Macron lâche Breton.
01:28Soit un portefeuille moyen avec Breton, soit un très gros portefeuille avec quelqu'un d'autre.
01:33À la fin du mois d'août, quand il s'est rendu compte que le matignon allait lui échapper,
01:38il s'est dit qu'il faudrait que j'ai quelqu'un à Bruxelles pour me passer les renseignements,
01:42pour qu'il ait de l'influence encore après la nomination de Michel Barnier.
01:47Thierry Breton claque la porte de la Commission européenne.
01:50Selon lui, la présidente von der Leyen a exigé de la France un autre nom que le sien pour le nouveau mandat.
01:56Thierry Breton, je rappelle, s'était publiquement opposé à la présidente durant les élections européennes.
02:00Emmanuel Macron a donc choisi son ministre sortant des affaires étrangères.
02:04C'est Stéphane Séjourné pour l'Europe en Seine.
02:06Alors parlons vrai, est-ce que c'est une preuve de la perte d'influence de la France en Europe ?
02:10Ou est-ce que, comme dirait Louis de Funès dans La Folie des Grandes Heures,
02:13Das ist eine kolossale Konspiration ?
02:16Breton démissionné par von der Leyen, est-ce une gifle pour la France ?
02:20Vous dites où est à 73% ?
02:22Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
02:25Et quand Cécile de Ménibus ment sur son numéro de téléphone,
02:28elle ne ment pas à un Allemand, contrairement à La Folie des Grandes Heures.
02:32Plus sérieusement, Julien Léonard d'Élite avec nos heureux députés.
02:37M. le député, merci d'avoir accepté notre invitation.
02:40Philippe Bilger, c'est une situation compliquée.
02:43Oui, Ursula von der Leyen a joué de manière très habile et très cynique.
02:48Longtemps, elle a eu besoin de la France pour son élection.
02:52Et à partir du moment où celle-ci a été acquise,
02:55elle a menacé, elle a réalisé véritablement un coup de force,
03:02puisqu'elle a contraint Emmanuel Macron à accepter le dita qu'elle a formé
03:08contre Thierry Breton qui est parti avec beaucoup d'élégance.
03:13Ça montre là, sur le plan européen, qu'il y a quelque chose que la France subit
03:21parce qu'elle n'a plus le poids politique qui était le sien à la suite des derniers mois.
03:26Deuxième élément, si vous le permettez,
03:28la manière dont le président de la République a accepté le remplacement de Thierry Breton
03:35en proposant Stéphane Séjourné est, de mon point de vue, quelque chose de grave sur le plan démocratique.
03:43Voilà un homme qui n'a pas été un brillant ministre des Affaires étrangères,
03:49qui a été élu député il y a quelque temps,
03:52et qui va, parce que le président le décide, contre tout l'humus politique d'aujourd'hui,
03:58aller à la Commission européenne.
04:00C'est choquant !
04:02Christophe Matron qui va donner son humus !
04:05J'adore les analyses de Philippe Buger.
04:08Je vais vous dire, la situation est grave.
04:10Jamais la France n'a été autant rabaissée dans les institutions européennes.
04:16Je suis, moi, un européen convaincu, contrairement au jeune homme, le député européen.
04:22J'ai été au Parlement européen pendant dix ans,
04:24j'ai eu à travailler avec Michel Barnier, avec la Commission européenne.
04:27On n'est pas là pour rigoler.
04:30Il y a des rapports de force européens.
04:32Il y a des pays, aujourd'hui, qui sont en concurrence avec la France.
04:36Et le fait que la France, aujourd'hui, ait été rabaissée par la président de la Commission européenne,
04:43ça marque réellement une défiance vis-à-vis d'Emmanuel Macron des institutions européennes.
04:48Et il faut se dire que ce n'est pas Ursula von der Leyen qui est décidée seule.
04:53C'est l'ensemble des pays, parce que dans aucun pays européen, aujourd'hui,
04:56la situation n'est commentée.
04:58Aucun dirigeant européen amène son soutien à Emmanuel Macron et à Thierry Breton.
05:03D'où la marque, et c'est vraiment la première fois que j'ai l'impression que la France est aussi rabaissée.
05:08Il y a un peu aussi cette schizophrénie,
05:10parce qu'effectivement, c'est juste ce que dit Christophe,
05:12mais en fait, d'un côté, effectivement, la France est un peu sans doute rabaissée
05:16et mal vue dans le contexte politique extrêmement instable dans lequel on est.
05:20Et d'un autre côté, la France est quand même sous procédure de déficit excessif.
05:24Il y aura potentiellement des mesures qui seront mises en place au niveau budgétaire
05:29sous l'impulsion des institutions européennes.
05:31Donc on est quand même en cette dépendance.
05:32Donc on ne va pas trop avoir le choix que de négocier avec la Commission
05:36et de trouver quand même une sorte d'élan commun pour relancer la machine économique,
05:41parce que la France est quand même à deux doigts de la faillite.
05:43Oui, Julien Léonardelli, eurodéputé RN.
05:46Comment la situation a été accueillie sur place ?
05:50Écoutez, déjà dans un premier temps, pour revenir dans l'échange,
05:56je crois qu'Emmanuel Macron ne fait pas respecter la France.
05:59Ursula von der Leyen traite la France comme un petit garçon, comme un petit pays.
06:05Et elle lui fait du chantage.
06:07Voilà, attention, si tu ne changes pas ton commissaire,
06:11tu auras un portefeuille moins important et tu auras une fessée.
06:14Un petit peu comme on dit à nos enfants,
06:16attention, si tu ne range pas ta chambre, tu auras une punition.
06:19Elle fait clairement peser une pression sur les nations jusqu'à choisir et imposer des noms.
06:26À titre personnel, je suis quand même inquiet par rapport justement à toute cette situation.
06:34Je crois qu'Emmanuel von der Leyen se prend pour une impératrice et elle est hors de contrôle.
06:39Je pense qu'il faut rétablir un peu les choses
06:43et qu'il faut que les nations tapent du poing sur la table et qu'elles se fassent respecter.
06:48Est-ce que vous pensez que la France n'est plus respectée dans les institutions européennes ?
06:52Ou est-ce que vous pensez le contraire au datant de vos appels au 0826-300-300 ?
06:57C'est quoi les conséquences selon vous, Christophe Madrol, aujourd'hui ?
07:03Parce que quand on entend ça, de dire qu'effectivement on est peut-être infantilisés...
07:07Non mais monsieur le député a raison de dire, ça me fait toujours mal de dire qu'elle a raison,
07:13mais là-dessus je vous dis que vous avez raison, c'est qu'il y a eu un chantage qui a été fait.
07:17C'est qu'on a dit à la France, soit que vous changez de commissaire,
07:22soit qu'on vous donne un portefeuille qui ne sert à rien.
07:26Un portefeuille décoratif.
07:28Et en échange, on va élargir les compétences du commissaire que vous nommerez.
07:33Vous voyez, c'est un chantage assez insupportable de la Commission européenne.
07:37Surtout, la France est un pays fondateur de l'Europe.
07:40Ce n'est pas un pays nouvellement rentrant.
07:42On a eu à discuter, quand j'étais au Parlement européen, de l'élargissement de l'Europe à l'époque.
07:46On n'était pas du tout dans la même situation.
07:49La France était forte. La France n'avait pas le droit de veto comme à l'ONU.
07:53Mais la France, quand elle parlait, était respectée.
07:55Monsieur le député, est-ce qu'à votre avis, il était inévitable qu'à la suite des derniers mois français,
08:03avec toutes les élections européennes, les législatives et bien sûr la dissolution,
08:09la France perdit beaucoup de son crédit à Bruxelles ?
08:13Je pense que déjà, au contraire, on aurait dû entendre la voix des peuples et la voix du peuple français
08:20et tenir compte des élections et du choix des électeurs.
08:23Aux dernières élections législatives, au second tour,
08:25ils ont été 11 millions à faire confiance aux candidats du Rassemblement national.
08:30Aux élections européennes, ils ont été une majorité de Françaises et de Français à choisir la liste
08:36conduite par Jordan Bardella qui a apporté 30 élus patriotes au sein de cet hémicycle.
08:43Nous constituons avec nos alliés le troisième groupe politique, la troisième force politique au sein de cet hémicycle.
08:51On voit clairement que notre courant de pensée est en train de prendre de l'importance
08:56et avec des associations d'autres parties et d'autres groupes, nous pesons fort.
09:01Je crois que les choses sont en train de changer.
09:04Le vent patriote et le souverainisme est en train de reprendre sa place en Europe
09:10et toutes ces gens-là, que ce soit Madame von der Leyen ou Emmanuel Macron en France,
09:17sentent que le vent tourne pour eux, qu'ils sont en fin de règne, en fin de temps et que les nations reviennent.
09:25Il me semble que l'avenir n'est pas au souverainisme, même si c'est un courant que je respecte,
09:30qui peut avoir sa grandeur et sa logique.
09:33Mais dans le contexte d'aujourd'hui, ça ne me semble pas très adapté puisqu'on le voit bien.
09:37Quels sont les grands défis des investissements ?
09:40J'en parlerai tout à l'heure avec Draghi qui a parlé d'un investissement de 800 milliards
09:44qu'il faudrait faire à l'échelle européenne pour pouvoir relancer la machine économique et la recherche.
09:48Tout ça, ça se fait au niveau européen.
09:50La crise migratoire, la crise écologique, tous ces éléments-là, on le sait très bien,
09:56ne sont pas pertinents lorsqu'ils sont traités à une échelle strictement nationale.
09:59On peut faire des choses, bien sûr, à un niveau national.
10:01Mais en réalité, si on n'est pas coordonné, on ne va pas loin et aujourd'hui, on manque de coordination.
10:05Et l'Europe, il ne faut pas voir l'Europe comme étant un espace étranger.
10:09Aujourd'hui, c'est un espace qui est intégré.
10:11Et donc, effectivement, les États, les nations coexistent, bien entendu,
10:14mais à l'intérieur de cet espace intégré.
10:16Regardez ce qui s'est passé avec le Brexit.
10:18Aujourd'hui, le Royaume-Uni n'est pas du tout dans une bonne situation.
10:20Il essaye de remonter la pente, mais c'est très difficile.
10:23Mais elle n'est pas si catastrophique que ça non plus.
10:25Parce qu'on fantasme beaucoup aussi.
10:27Oui, mais bon, ce n'est absolument pas l'Eldorado.
10:29Ce n'est pas franchement un exemple à suivre.
10:31Non plus, on est bien d'accord.
10:33Allez, 0826-300-300, Brigitte est avec nous.
10:36Bonjour. Rebonjour, Brigitte.
10:38Oui, bonjour.
10:40Bon, pour M. Barnier, enfin, pour M., comment dire, Breton, Thierry Breton,
10:47c'est évidemment une gifle pour la France.
10:50Van der Leyen n'est pas si prérogative depuis longtemps.
10:53Moi, je considère que c'est un peu de l'ordre de la tragédie connue par Macronie, cette histoire.
10:58C'était notoire que Thierry Breton était en froid avec Van der Leyen.
11:01Il se savait sur la silhouette, il mençait de son départ fracassant.
11:04Ça en habituait du buzz sur les réseaux sociaux.
11:07Mais pour la France, c'est une catastrophe.
11:10Ça montre effectivement l'espèce de marmite de Van der Leyen sur les institutions.
11:16Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
11:19Ce que je trouve assez savoureux, c'est qu'il se murmure que le litige entre Van der Leyen et Thierry Breton
11:24viendrait du fait qu'il défend trop la France.
11:26Donc là, je vous dis les bras montants,
11:28parce que la souveraineté des pays européens n'a jamais été aussi mise à mal.
11:32Alors que madame Van der Leyen défend l'Allemagne à 100% dans tous les domaines,
11:36il faut quand même lui reconnaître ce mérite pour son pays.
11:38Oui, c'est un bon principe.
11:40Il va être remplacé par Stéphane Séjourné, qui ne brille pas par sa grande compétence.
11:49Donc au moins, il sera Van der Leyen compatible.
11:51L'Europe pourra continuer son travail de SAP pour les nations.
11:54Et puis son caillou dans la chaussure.
11:56À l'exception notable des interventions au Parlement européen de Sarah Knafo qui décoiffent.
12:01J'ai une question pour monsieur le député européen.
12:03Est-ce que c'est toujours la règle ?
12:05Excusez-moi, ça fait quelques années que j'ai quitté le Parlement européen.
12:07Est-ce que les commissaires vont passer à votre vote ?
12:10Est-ce que vous allez voter pour la Commission européenne ?
12:12Et si oui, quel sera le vote de votre groupe ?
12:16Alors, je suis un nouveau député, j'apprends.
12:19Et il y a au sein du Parlement européen une grosse institution, une grosse machine.
12:24Je ne peux pas répondre directement à votre question.
12:27Je crois qu'effectivement, il y a un vote des députés européens.
12:31Mais je n'en suis pas certain.
12:33Allez, Frédéric est avec nous, 0826-300-300 Toulouse.
12:37Bonsoir Frédéric, vous nous appelez de Toulouse ?
12:39Oui, j'appelle de Toulouse.
12:41Alors, mon intervention va être assez brève parce que je pense que vous êtes pressé.
12:44Non, ça va, il me risque 1 minute 30.
12:49Parfait, je voulais dire à propos de monsieur Breton,
12:51qui lui non plus, comme le disait l'auditrice précédente,
12:55ça n'a pas brillé par sa grandeur quand il dirigeait Atos.
12:57Donc, pour une fois que Ursula von der Leyen prend une décision,
13:01certes contre la France, ça arrange aussi les Français de perdre ce type d'individu
13:05qui n'est pas brillant.
13:07Vous voyez ce que je veux dire ?
13:09Mais gérer une entreprise et être commissaire européen,
13:13Frédéric, ce n'est pas tout à fait la même chose non plus.
13:16Je sais très bien, mais quand on prend de mauvaises décisions,
13:19quand on gère une entreprise qui était un fleuron,
13:24qui a quasiment disparu,
13:28on ne peut pas dire qu'il a brillé par sa grandeur.
13:30Donc, en fait, moi je ne sais pas ce qu'a fait Raymond Thierry Breton,
13:35parce qu'il n'a jamais brillé par son efficacité.
13:38Donc, pour une fois, Ursula a fait quelque chose de bien.
13:41Et cela ne force vraiment pas de mon cœur.
13:43Est-ce que ça c'est à vous, vous y étiez, Christophe Madrol ?
13:47La compétence, forcément, on demande de la compétence à ce métier-là.
13:51En tout cas, à ce mandat, à cette position,
13:54puisque vous incarnez la France dans les prises de décisions.
13:58Est-ce qu'un Stéphane séjourné aujourd'hui,
14:01est-ce qu'il est un peu trop vert sur un poste pareil ?
14:04Surtout sur l'industrie, et à mon avis,
14:06ses compétences en termes industriels ne sont peut-être pas les plus pointues qu'il y ait.
14:10D'abord, même si Thierry Breton n'est pas ma tasse de thé,
14:13il a fait globalement du bon boulot comme commissaire européen.
14:18Sur le débat sur les vaccins, sur l'armement, il a été présent.
14:22Et ça a été un commissaire européen respecté des parlementaires européens,
14:26mais aussi de ses homologues commissaires.
14:29Ça, c'est la première chose.
14:30Deuxième genre.
14:31Ensuite, moi je crois que l'habit peut faire le moine.
14:34Donc on verra bien comment se conduira Stéphane Séjourné.
14:38Je ne vais pas commencer cette nouvelle génération,
14:42Gabriel Attal, Stéphane Séjourné, Tom Conan, etc.
14:47Moi je suis de cette vieille génération d'hommes politiques respectables,
14:52mais qui a son avenir derrière lui.
14:55Je laisse à cette nouvelle génération,
14:57comme monsieur le député européen qui n'est pas bienvenu non plus,
15:00l'avenir pour eux.
15:02Christophe, vous avez encore un futur devant vous.
15:05On n'exagère en rien, parce qu'alors, que dirais-je de moi-même ?
15:09Justement, je voulais parler, Philippe Bilger.
15:11Vous voulez qu'on parle de votre futur ?
15:13Vous avez au moins jusqu'à 19h.
15:16Monsieur le député, je voulais vous demander,
15:19vous m'avez répondu à votre manière tout à l'heure,
15:23mais je n'ai pas bien compris comment le Rassemblement national,
15:27s'il était aux responsabilités, parviendrait à changer cette Europe-là.
15:34Aux responsabilités en France, vous voulez dire ?
15:37Oui.
15:38Déjà, nous nommerions un commissaire qui ferait respecter la France
15:43au sein de la Commission européenne.
15:47Il faut quand même dire que c'est la première fois qu'il y a une telle crise
15:51avec un commissaire européen, un commissaire notamment sortant.
15:55La France a une place de numéro un au sein de l'exécutif européen.
16:02Il faut qu'elle se fasse respecter.
16:04On voit justement que, de part madame von der Leyen,
16:07c'est derrière l'Allemagne qui, petit à petit,
16:10prend sa place et prend toute l'importance.
16:14Autrefois, quand un commissaire français se faisait respecter,
16:20il aurait pu dicter la voie de la France,
16:26dicter ses choix, imposer justement la volonté de la France
16:31et faire, notamment par son poids, faire tomber le président
16:36et l'ensemble de la Commission.
16:39La France est à l'origine de la construction européenne.
16:44Et quand nous disons, nous, au Rassemblement national,
16:48que nous souhaitons une Europe des nations,
16:50c'est justement pour que l'ensemble des nations européennes,
16:54au sein de cette Union européenne, soient respectées,
16:56ce qui n'est plus le cas malheureusement.
16:58Merci beaucoup, Julien Léonard-Dely, eurodéputé RN.

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