Marion Maréchal : "Faire chanter Aya Nakamura, ce n’est pas faire rayonner la France"

  • il y a 6 mois
Avec Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-03-27##

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Transcript
00:00 (Générique)
00:08 - Bonjour, bonjour à toutes et à tous, les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Marion Maréchal,
00:13 tête de liste reconquête aux élections européennes. Marion Maréchal, bonjour.
00:16 - Bonjour.
00:17 - Merci d'être avec nous. Le déficit public s'aggrave, les finances publiques sont dans le rouge.
00:22 Ce soir, le Premier ministre Gabriel Attal sera à la télévision pour faire des annonces.
00:27 Il va parler notamment de l'assurance chômage, une réforme de l'assurance chômage.
00:33 Faut-il réduire la durée d'indemnisation du chômage ?
00:37 - En tout cas, ce qui est sûr aujourd'hui, alors déjà permettez-moi de dire que je m'étonne,
00:41 alors même que Bruno Le Maire vient de faire une grande interview pour expliquer tout ce qu'il faudrait faire en économie.
00:45 On a M. Bruno qui dit à M. Le Maire comment aujourd'hui il faut réduire le déficit au moment même,
00:51 et vous l'avez rappelé, d'un dérapage historique à la fois de notre dette et de notre déficit.
00:56 Cette situation, elle date pas d'hier, c'est la trajectoire que nous suivons depuis qu'Emmanuel Macron est arrivé aux affaires,
01:00 et même bien avant cela, mais une aggravation quand même notable, plus 1000 milliards de dettes, rien que sous le mandat d'Emmanuel Macron.
01:07 Ce qui est sûr, c'est qu'il y a aujourd'hui au gouvernement deux tendances manifestement.
01:11 Une tendance qui veut augmenter les impôts, et on entend moins, sauf à moins que Gabriel Attal nous surprenne ce soir,
01:17 on entend moins le mot "économie".
01:19 Et ce qui est sûr, c'est qu'avant même de rentrer dans les considérations liées à la politique sociale, et j'y reviendrai qui est centrale,
01:26 on aimerait entendre le gouvernement aujourd'hui sur des économies structurelles liées aux dépenses de l'État,
01:31 sur lesquelles il ne s'aventure jamais. Je pense par exemple à la privatisation de l'audiovisuel public,
01:35 qui coûte quand même chaque année 4 milliards d'euros.
01:38 Je pense au maillage divers et varié entre le Césaire ou les autorités administratives indépendantes,
01:44 dont une partie de la suppression pourrait nous rapporter 400 millions d'euros.
01:47 Je pense à la suradministration, le fait que nous pourrions ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux dans les ministères non régaliens.
01:52 - Même si la France dépense moins administrativement que ses voisins européens.
01:56 Parce que les premiers postes de dépenses en France, vous les connaissez,
02:00 c'est la retraite évidemment, les retraites évidemment, et tout le système social, santé, etc.
02:07 - Et j'allais y venir, et je vais vous parler tout de suite des dépenses sociales.
02:09 Avant ça, il y a quand même une question aussi que le gouvernement ne se pose jamais,
02:11 c'est l'impensée totale de la pensée économique justement du gouvernement,
02:16 c'est la question du coût de l'immigration.
02:18 Je sais que le gouvernement cherche actuellement entre 10 et 20 milliards d'économies, ça tombe bien.
02:22 Il y a aujourd'hui une dépense qui coûte près de 20 milliards d'euros par an,
02:25 c'est les aides sociales non-contributives versées aux étrangers,
02:28 donc les aides sociales qu'on peut toucher sans même travailler,
02:30 comme par exemple les APL ou les allocations familiales.
02:33 Et ça, le CDE nous explique que ça coûterait chaque année en France à peu près 20 milliards d'euros.
02:37 Je pourrais vous citer l'aide médicale d'État, qui en coûte près de 2 milliards par an,
02:40 et qui permet la prise en charge, qui est en train d'augmenter chaque année.
02:44 Et ce qui est intéressant, c'est que, en effet, et c'est là où il faut y venir, vous avez raison,
02:49 dans notre pays, sur 1 000 euros de dépense publique, il y a 575 euros pour la dépense sociale.
02:53 En parallèle, c'est 7% pour la justice,
02:56 23, euh, 23, pardon, 7 euros pour la justice, 23 euros pour la sécurité.
03:00 Donc évidemment, aujourd'hui, l'État nounou, si je puis dire,
03:03 l'État assistana, dévore...
03:05 - La première dépense, c'est pas ça. - Dévore l'État régalien.
03:07 - La première dépense, c'est pour les retraites.
03:09 - Et bien, c'est ce que je voulais vous dire. - Alors justement, je vous pose une question.
03:11 - Oui, c'est une dépense sociale, mais je vous pose la question. - En dehors.
03:15 - Faut-il désindexer les pensions de retraite ?
03:18 - Et bien, en tout cas, il y a un acte manqué pour moi sur les retraites,
03:22 puisque il me semble qu'au moment où il y a eu cette réforme,
03:25 il y aurait pu y avoir des pistes qui n'ont pas été explorées,
03:27 et qui auraient été beaucoup plus efficaces que ce qu'on a vu aujourd'hui.
03:30 Déjà, ne pas reporter la suppression des régimes spéciaux,
03:32 comme ça a été le fait pour acheter la paix sociale,
03:35 notamment des régimes particuliers, comme on le sait, de la SNCF et compagnie.
03:39 Faire en sorte d'aligner le régime privé sur le régime public,
03:42 ou plutôt d'aligner le régime public sur le régime privé,
03:44 vous savez que, évidemment, les conditions à la fois de niveau
03:48 et de calcul de ces pensions ne sont pas les mêmes.
03:50 - Les fonctionnaires gagneraient moins, toucheraient moins de retraites.
03:53 - En tout cas... - Qui le touchent aujourd'hui.
03:55 - D'accord, mais sauf qu'aujourd'hui, le problème, c'est que... - Donc on baisse les retraites des fonctionnaires.
03:57 - C'est une question de moyens. C'est-à-dire qu'on calcule la pension,
04:00 non plus sur les six derniers mois, comme pour le privé, mais sur les 25 dernières années.
04:04 - Oui, donc on baisse les pensions de retraite des fonctionnaires.
04:07 - Si c'est juste pour le privé, ça devrait être juste aussi pour le public.
04:09 Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, il faut faire des choix.
04:11 Voilà, indéniablement, il faut faire des choix économiques.
04:13 Il y a évidemment la question des dérives de la SISTANA.
04:16 Et là, je crains que le gouvernement ne soit pas allé assez loin,
04:19 par exemple sur la réforme du RSA,
04:21 puisque sur le RSA, ils ont typiquement demandé des heures en contrepartie.
04:25 - Vous êtes favorable à cette réforme, à ces heures demandées en contrepartie ?
04:27 - J'étais tout à fait favorable à cette réforme.
04:30 - Contrairement au Rassemblement national.
04:32 Parce que je pense qu'aujourd'hui, il y a une dérive, en effet, de cette aide,
04:37 dont on voit bien qu'elle ne permet pas un retour à l'emploi,
04:39 y compris chez des personnes qui sont en âge de travailler,
04:41 puisqu'il n'y a que 40% des personnes qui sont inscrites à Pôle emploi,
04:43 alors qu'elles touchent le RSA.
04:45 Donc c'était une manière de pouvoir aller vers cela.
04:47 J'aurais aimé qu'on aille peut-être un peu plus loin sur la durée de...
04:51 - Je reviens sur l'assurance chômage, la durée d'indemnisation.
04:54 Il faut qu'il touche à la durée d'indemnisation.
04:56 - Et sur l'assurance chômage, il ne me semble pas choquant
04:58 qu'on puisse toucher à la durée d'indemnisation.
05:01 Moi, j'aurais aimé aussi qu'on puisse avoir une réflexion selon les territoires
05:05 et selon le niveau d'emploi ou d'offres d'emploi disponibles en fonction des territoires.
05:11 Parce que ce qui est vrai, c'est que selon où on vit en France,
05:13 on n'a pas toujours, évidemment, la même capacité d'emploi.
05:16 Mais avant d'aller à cela, j'aurais aimé aussi qu'on se pose la question
05:19 de la suppression d'un régime spécifique,
05:22 qui est celui du régime des intermittents du spectacle,
05:24 qui est un régime d'indemnisation chômage particulier
05:27 qui coûte près d'un milliard d'euros par an,
05:30 alors même qu'il ne représente qu'un pour cent des bénéficiaires.
05:33 Donc là, typiquement, avant d'aller sur cette réforme générale,
05:37 commençons déjà par aller faire des économies sur des...
05:39 - Donc il faut le supprimer, c'est clair.
05:41 - Il faut le supprimer, oui, parce que de fait,
05:43 il n'existe nulle part ailleurs en Europe, il est extrêmement coûteux.
05:46 Et aujourd'hui, vu l'état de notre situation sociale,
05:48 on ne peut plus continuer avec ce genre de...
05:50 - Est-ce qu'il faut taxer les super profits ?
05:52 Le débat est ouvert.
05:53 - Oui, mais enfin, ça, à chaque fois, c'est la facilité, en fait.
05:55 - Oui ou non ? Non mais oui ou non ?
05:57 - Non mais moi, je ne suis pas pour des impôts supplémentaires dans ce pays.
05:59 Je considère que, vous savez...
06:00 - Vous êtes comme Bruno Le Maire.
06:01 - Les riches et même les très riches...
06:03 - Vous êtes comme Bruno Le Maire.
06:04 - Oui, mais le problème de Bruno Le Maire, c'est qu'il dit qu'il ne faut pas d'ausse d'impôts,
06:06 mais en même temps, il ne propose pas d'économie structurelle.
06:08 Donc, à un moment donné, il faut être cohérent.
06:09 Moi, je considère qu'il y a déjà trop d'impôts dans ce pays.
06:12 On a un record...
06:13 - Donc, pas de taxes sur les super profits.
06:14 - Record de prélèvement obligatoire.
06:15 Vous savez, les riches et même les très riches dans ce pays sont déjà taxés, et même beaucoup taxés,
06:19 ce qui est normal et OK, très bien.
06:21 Preuve en des, ils sont même parfois tellement taxés qu'ils partent à l'étranger,
06:24 ce qui est quand même un problème.
06:26 Moi, je ne crois pas que la solution aujourd'hui soit dans plus d'impôts.
06:29 Les Français étouffent sous les taxes et les prélèvements obligatoires dans notre pays.
06:32 - Donc, pas de taxes sur les super profits.
06:33 - Non, des économies.
06:34 Voilà, des économies sur les dépenses, les dérives de l'État,
06:38 comment dire, la suradministration, les dépenses sociales et la cistana excessive,
06:43 pour pouvoir, parce qu'en fait, entendons-nous, quel est l'objectif derrière ?
06:46 L'objectif de toutes ces économies, ce serait de pouvoir, en fait,
06:50 rendre du pouvoir d'achat aux Français à travers les salaires.
06:52 Parce que dans ce pays, on distribue des chèques à tout va, sans jamais faire d'économie,
06:55 on ne se pose jamais la question de savoir comment on baisse les charges sociales
06:58 et les cotisations patronales sur les salaires.
06:59 Donc, comment, en fait, on rapproche le net du brut ?
07:02 Je pense que ce serait la première piste à explorer,
07:04 plutôt que d'aller, comme je l'ai entendu dire, supprimer les APL,
07:06 alors qu'on connaît les difficultés aujourd'hui des Français à se loger.
07:09 - La lutte contre le terrorisme, 6 des 20 attentats terroristes
07:12 et les plus meurtriers de ces 50 dernières années ont été commis en Russie.
07:16 C'est tout à fait étonnant.
07:18 Alors, est-ce une faillite de la société russe, de la sécurité russe ?
07:22 Je ne vais pas vous poser la question, parce que nous n'avons peut-être pas la réponse,
07:26 mais Moscou cherche toujours à justifier son agression,
07:30 et cet attentat, justifier son agression de l'Ukraine en accusant l'Ukraine.
07:36 - Oui, évidemment, il y a une instrumentalisation dans le cadre de la guerre avec l'Ukraine,
07:40 ça paraît évident, même s'il n'y a aujourd'hui aucun doute sur l'origine de cet attentat.
07:44 Je crois même que Vladimir Poutine a un peu infléchi aujourd'hui sa position
07:48 en niant au départ que ça puisse être un attentat commis par des islamistes.
07:51 Aujourd'hui, il le concède. - En sous-entendant que l'Ukraine a été complice.
07:54 - Évidemment, ça paraît grossier et ridicule, puisque l'État islamique,
07:58 de ma mémoire la branche afghane de l'État islamique, a revendiqué aujourd'hui cet attentat.
08:02 Et ce qui est vrai, c'est que c'est une menace existentielle et commune
08:06 à l'ensemble du continent européen, Russie compris,
08:09 puisque l'objectif de ces islamistes, c'est de tuer le couffard,
08:13 le mécréant, qu'il soit russe, ukrainien, français, allemand.
08:17 On peut parler des services de renseignement russes,
08:19 je ne sais pas quelle est la qualité aujourd'hui des services de renseignement russes,
08:24 en revanche, je peux vous parler de la défaillance du gouvernement français
08:27 à protéger les français des attentats, parce qu'on est quand même,
08:29 admettez-le, assez mal placés pour donner des sons.
08:32 - Même si le risque zéro, vous le savez bien, n'existe pas.
08:34 - Ah, le risque zéro ! Le risque zéro n'existe pas ?
08:36 - La Russie est un pays très sécurisé, sécuritaire, et ça n'a pas empêché les attentats.
08:42 - Le risque zéro n'existe pas, vous avez totalement raison,
08:45 mais admettez quand même qu'il y a quelque chose de particulièrement révoltant
08:48 à ce qu'on est aujourd'hui, parce que c'est arrivé à de très nombreuses reprises,
08:51 y compris dans le dernier attentat commis sous la tour Eiffel,
08:54 où c'était le cas, je me souviens, aussi pour Dominique Bernard,
08:56 mais je pourrais vous en citer une dizaine dans ce cas-là,
08:58 d'un gouvernement qui identifie par ses renseignements des personnes dangereuses,
09:02 je pense aux fichiers S pour islamisme, qui les suit, qui les a dans ses fichiers,
09:06 et ces mêmes personnes arrivent à terme à commettre un attentat.
09:09 Y compris lorsque ce sont des personnes qui sont étrangères,
09:12 parce qu'aujourd'hui on a 5000 fichiers S pour islamisme,
09:14 dont 3000 de nationalité étrangère, et qu'on garde sur le territoire français.
09:18 Donc là, vous m'accorderez quand même qu'il y a, à minima, une défaillance,
09:22 voire quand même une responsabilité étonnante de l'État
09:25 à ne pas vouloir prendre en main cette question des fichiers S.
09:28 Moi j'ai proposé il y a quelques semaines une mesure très simple
09:30 qui consistait, au nom du principe de précaution,
09:32 à mettre en place une détention administrative anticipée
09:36 de tous les fichiers S sur le territoire,
09:38 le temps de pouvoir les mettre, évidemment, hors d'état de nuire,
09:41 et d'identifier et d'analyser au cas par cas la situation,
09:44 pour savoir s'ils sont étrangers, pour les renvoyer évidemment,
09:47 s'ils sont binationaux, les déchoirer de leur nationalité
09:49 et les renvoyer également vers leur pays d'origine,
09:51 et s'ils sont français, se donner les moyens d'une enquête approfondie
09:54 pour pouvoir éventuellement les écrouser,
09:56 et donc les mettre hors d'état de nuire.
09:59 - Est-ce que la Russie est une démocratie autoritaire ?
10:02 Ce n'est pas moi qui le dis.
10:03 - On ne peut pas utiliser le terme de démocratie.
10:06 C'est un régime autoritaire, quand on regarde...
10:08 - Mais qui dit cela ? C'est Éric Zemmour qui dit cela.
10:10 - Oui, mais d'accord, mais sauf que lui...
10:12 - Vous n'êtes pas d'accord.
10:13 - Non, mais il précise, parce qu'en fait il y a un simulacre d'élection.
10:15 - La démocratie, il emploie le mot démocratie.
10:17 - Quand il dit "démocratie autoritaire", moi je comprends ce qu'il veut dire,
10:19 en ce sens qu'il veut dire, il y a des élections...
10:21 - Vous comprenez, mais vous n'êtes pas d'accord.
10:23 - Démocratie autoritaire, parce qu'en fait ce ne sont pas des élections libres.
10:25 C'est ça que ça veut dire.
10:26 Après on peut s'écharper sur les moches, mais je ne crois pas qu'aujourd'hui,
10:28 Éric Zemmour, j'en suis même absolument convaincue pour en avoir parlé avec lui,
10:31 estime qu'il y a des élections parfaitement libres
10:34 et qui se déroulent dans des conditions normales en Russie.
10:36 Ce serait grotesque, il est suffisamment intelligent
10:38 et Dieu sait que c'est le cas pour ne pas tomber là-dedans.
10:40 - Les européennes, vous ne décollez pas dans les sondages.
10:43 Pourquoi selon vous ? Qu'est-ce qui se passe ?
10:45 - Non, déjà je ne crois pas que ce soit si vrai, puisqu'on a eu...
10:48 - Un point de plus, un point de moins, c'est très irrégulier.
10:52 - On a eu des pics... - 5, 6, 7...
10:54 - On a un socle aujourd'hui à 6%, donc 6% déjà c'est 6 euros.
10:57 - C'est juste au-dessus. - 6 euros députés.
10:59 - De la ligne de flottaison, on dirait.
11:01 - Pour des gens qui veulent déjà des élus comme objectif, c'est évidemment une bonne chose.
11:05 Nous avons eu des pointes parfois à 7 ou 8%,
11:08 ce qui est sûr, et c'est ce que les Français doivent entendre,
11:10 c'est que rien n'est joué encore.
11:12 Souvenez-vous aux dernières élections européennes,
11:14 on avait Yannick Jadot, candidat des écologistes,
11:16 pendant toutes les élections, qui finit à 13,
11:18 et François-Xavier Bélabi, qui était à 15, puis 12, et qui finira à 8.
11:21 Donc attention à ne pas dire que les sondages sont les suffrages.
11:25 C'est deux choses complètement différentes.
11:26 - Pour ça, on est bien d'accord.
11:27 Marie-Aurélien Maréchal, est-ce que Eric Zemmour est trop présent ?
11:30 - Comment ça, Eric Zemmour est trop présent ?
11:32 - Trop présent dans votre campagne !
11:34 - Pardon, mais je ne sais pas si vous avez suivi la campagne ces dernières semaines.
11:37 - Non, mais j'ai vu le meeting de lancement !
11:39 Vous avez vu l'article, j'ai lu l'article du Point, je ne vais pas tricher.
11:42 J'ai vu le meeting de lancement, votre meeting de lancement.
11:47 45 minutes pour vous, 45 minutes pour Zemmour.
11:49 - Vous savez où j'étais hier ?
11:50 - J'ai fait la comparaison avec l'ORN, quand même !
11:52 Marine Le Pen s'est effacée devant Jordan Barbéla !
11:55 - Je suis très heureuse que vous soyez soucieux à ce point
11:58 de la juste répartition des temps de parole entre les candidats et les présidents.
12:03 Je vous le dis très sincèrement, moi hier j'étais en bureau de campagne avec Eric Zemmour,
12:07 donc il n'y a pas de rupture de contact.
12:08 Évidemment qu'on travaille ensemble, comme dans toutes les équipes.
12:11 Évidemment parfois il y a des ajustements et des manières de travailler qui sont différentes.
12:15 Honnêtement, je ne dirais pas jusque là, n'exagérons rien.
12:18 Je sais qu'il y a un petit récit médiatique qui s'installe,
12:20 mais tout va bien entre nous, on travaille ensemble et les choses avancent.
12:23 - Parait que vous seriez trop lisse, c'est vrai ou pas ?
12:27 - Je ne sais pas, vous me trouvez trop lisse Jean-Jacques Bourdin ?
12:30 Ce n'est pas la réputation que j'ai en principe.
12:32 Ça c'est les propos rapportés de personnes, de personnes, de personnes.
12:36 - De personnes proches d'Eric Zemmour.
12:38 - Vous savez quel sera le juge final de toute façon,
12:42 ce sera le scrutin du 9 juin et notre résultat le 9 juin.
12:45 - Et qui sera numéro 3 sur votre liste ?
12:48 - Pour l'instant ça n'est pas déterminé,
12:50 il est possible que Sarah Knafo,
12:53 qui est membre du bureau exécutif de Reconquête, soit numéro 3,
12:56 mais je crois qu'elle n'est pas encore tout à fait sûre de ce choix.
12:59 Vous y verrez plus clair sur notre liste
13:01 et d'ailleurs la présentation détaillée de notre programme en avril.
13:03 - Bon, François-Xavier Bellamy n'a jamais voté Emmanuel Macron.
13:07 Vous avez vu ça ? Ça vous a surpris ou pas ?
13:09 - C'est ce qu'il a dit en effet, tout en ayant dit d'ailleurs
13:12 lors de la dernière campagne, souvenez-vous,
13:13 qu'il était plus proche des idées d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen.
13:16 - Mais vous, vous avez toujours voté Marine Le Pen.
13:18 - Et plus proche d'ailleurs, je me rappelle aussi, de Juncker que de Viktor Orban.
13:22 C'est bon de rappeler quand même certaines choses.
13:24 - Vous, vous avez toujours voté Marine Le Pen.
13:27 - Ah ben j'ai voté Marine Le Pen quand j'étais engagée évidemment avec Marine Le Pen,
13:30 ça paraît logique.
13:32 - Et j'ai voté Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles,
13:37 évidemment face à Emmanuel Macron.
13:39 - Premier ou deuxième tour ?
13:41 - Premier tour, j'ai voté pour Éric Zemmour quand même,
13:43 tant donné que j'avais soutenu Éric Zemmour.
13:45 - Non, non, mais je voulais savoir.
13:47 - Je ne suis pas totalement ce qui se présente.
13:51 - Vous aviez choisi.
13:52 - Mais ce qui est vrai, c'est qu'on défend tous les deux l'union des droites
13:54 et Éric Zemmour à cette époque avait appelé à voter Marine Le Pen au second tour,
13:57 avait d'ailleurs refusé de présenter un candidat face à elle,
13:59 face à Nicolas Dupont-Aignan
14:00 et face même à Éric Ciotti lors des élections législatives.
14:03 Donc nous, quand on défend une idée, on met les actes en cohérence.
14:07 - Oui, Marine Le Pen a-t-elle peur des mots qui fâchent la gauche ?
14:12 C'est ce que dit Éric Zemmour, il pose la question dans tous les cas.
14:15 Il pense qu'elle a peur des mots qui fâchent la gauche,
14:18 qui fâchent les immigrationnistes.
14:20 Elle se couche, c'est ce qu'il a dit.
14:23 Elle se couche quand on se soumet dans les mots,
14:26 on se soumet dans les actes.
14:28 - Je vais vous dire, moi, mon ennemi dans cette campagne,
14:31 ça n'est pas le Rassemblement National.
14:33 Je le dis très franchement, j'ai des divergences.
14:35 Non mais j'ai des divergences,
14:36 et évidemment Éric Zemmour en a aussi,
14:38 puisque c'est ce qui justifie que nous ne soyons pas dans le même parti.
14:40 Pour autant, évidemment, tout le monde admet rationnellement
14:43 qu'on a aussi des points de contact,
14:45 ce qui justifie d'ailleurs qu'on défend cette idée d'union des droites à terme.
14:48 Mais mon ennemi dans cette campagne, il est très clair,
14:50 c'est la vraie gauche et la fausse droite.
14:52 Si je peux dire, et c'est aussi évidemment,
14:54 le Vendorlion et sa majorité.
14:58 Vendorlion, c'est en tout cas un parti politique
15:01 qui aujourd'hui a un groupe qui appartient à la majorité d'Ursula Vendorlion.
15:04 Parce que mon objectif quand même,
15:06 pour dépasser simplement, on va dire,
15:08 la course en sac au niveau national,
15:12 c'est d'abord quelle majorité on construit demain au Parlement européen.
15:14 Donc comment on sort Vendorlion ?
15:16 Comment on met fin à sa majorité aujourd'hui composée par
15:18 le groupe des LR, le groupe des macronistes,
15:20 le groupe des socialistes allés aux écologistes ?
15:22 Comment on met en place une majorité à droite ?
15:24 Et je vous le dis, j'en finis par là,
15:26 aujourd'hui le mieux placé pour recomposer cette majorité,
15:28 c'est le groupe des conservateurs auquel appartient Reconquête.
15:30 - Oui, sauf que vous ne siégeriez pas dans le même groupe
15:32 au Parlement européen que Marine Le Pen, que le RN.
15:36 - D'accord, sauf que Jordan Bardella lui-même
15:38 a admis lors de ses voeux
15:40 qu'il était prêt et qu'il était logique
15:42 que demain il travaille avec le groupe européen
15:44 de Reconquête pour constituer des majorités.
15:46 Donc cela ne nous empêchera pas
15:48 de pouvoir changer demain la ligne
15:50 du Parlement européen pour avoir
15:52 une Europe attachée à la défense de son identité
15:54 et de sa civilisation, de ses frontières,
15:56 de sa prospérité économique,
15:58 plutôt que l'Europe telle que nous la connaissons aujourd'hui,
16:00 d'Ursula von der Leyen.
16:02 - Le proviseur du lycée Maurice Ravel, dans le 20ème arrondissement de Paris,
16:04 menacé de mort
16:06 pour avoir demandé à une élève dotée
16:08 son voile à démissionner.
16:10 Est-ce que c'est une défaite de la République ?
16:12 - Alors déjà je ne juge pas
16:14 personnellement cet homme, parce qu'évidemment
16:16 c'est une situation personnelle, je ne sais pas quel est le moteur
16:18 derrière, mais quand on est
16:20 directeur d'établissement et qu'on se retrouve
16:22 menacé de mort, on ne peut pas demander
16:24 à quelqu'un raisonnablement de pouvoir affronter ça
16:26 avec sérénité. Donc c'est surtout
16:28 une défaite de l'État.
16:30 Une défaite de l'État sur, aujourd'hui, la gangrène
16:32 islamiste qui prospère, la radicalisation
16:34 de toute une jeunesse subvertie par
16:36 des mouvements radicaux, le fait
16:38 de laisser aujourd'hui s'installer,
16:40 exister, voire même être financé par l'argent
16:42 public français et européen des organisations
16:44 des frères musulmans ou proches
16:46 des frères musulmans, qui sont des organisations islamistes
16:48 qui ont
16:50 pied, aujourd'hui, sur le territoire français
16:52 que ce soit dans des mosquées,
16:54 il y a plusieurs centaines de mosquées salafistes identifiées
16:56 par les renseignements qui sont toujours en activité,
16:58 ou même à travers des instituts
17:00 de formation des imams, vous savez que
17:02 aujourd'hui, à Château-Chinon, il y a l'Institut
17:04 européen des sciences humaines, qui est proche des frères musulmans
17:06 et qui forment les imams français en France.
17:08 À un moment donné, si
17:10 on veut tuer la gangrène islamiste, est-ce qu'on ne devrait pas
17:12 commencer par interdire ces organisations,
17:14 stopper tout type de financement
17:16 au niveau français comme au niveau européen
17:18 et surtout, se donner les moyens
17:20 de limiter ce qui, aujourd'hui, est le vivier
17:22 quand même premier du développement
17:24 de l'islamisme, c'est-à-dire l'immigration extra-européenne
17:26 inassimilée, qui prospère sur
17:28 notre territoire.
17:30 - Les Jeux olympiques, le coût, la Cour des comptes
17:32 a chiffré entre 3 et 5 milliards
17:34 d'euros. Est-ce le prix à payer pour être
17:36 le centre du monde pendant une partie de l'été ?
17:38 - Si vous voulez, si c'était
17:40 pour mettre la France au centre du monde,
17:42 pourquoi pas ?
17:44 Le problème, c'est que moi, j'ai plutôt l'impression qu'on met le 93 au centre du monde.
17:46 C'est-à-dire qu'on a tout investi dans le 93,
17:48 on apprend d'ailleurs qu'il y a 150 000 billets gratuits
17:50 qui sont distribués aux habitants du 93
17:52 et à quoi sert le reste de la France ?
17:54 À déverser les populations ?
17:56 - Même s'il y a des événements partout,
17:58 même s'il y a des équipes internationales
18:00 dans tous les sports, qui viennent s'entraîner partout
18:02 en France et qui vont faire vivre.
18:04 - Qu'est-ce qui se passe pour le reste de la France, essentiellement ?
18:06 C'est-à-dire permettre de délester les populations
18:08 dont on ne veut pas du 93
18:10 vers l'ensemble de nos campagnes françaises.
18:12 Je pense en cela, évidemment, à la répartition forcée
18:14 et faite en catimini des migrants dans les villages français,
18:16 qui n'est pas juste un acte
18:18 temporaire et anodin,
18:20 qui est une volonté du gouvernement, présentée, je le rappelle,
18:22 à l'époque par Emmanuel Macron, comme une politique
18:24 de peuplement pour revitaliser
18:26 les campagnes. Contre, évidemment, la volonté des populations,
18:28 sans le soutien des maires.
18:30 Le maire d'Orléans nous en a parlé. Et au prix,
18:32 bien souvent, il suffit de regarder ce qui se passe
18:34 à Nice, notamment avec les mineurs isolés et l'explosion
18:36 du trafic de drogue, et bien d'une explosion
18:38 de la criminalité et du narcotrafic.
18:40 Ces migrants, et en particulier les mineurs isolés,
18:42 étant le vivier de recrutement de prédilection
18:44 pour le narcotrafic. - Mais vous vous réjouissez ?
18:46 - De quoi ? Qu'on répartisse les migrants ?
18:48 - Non, non, non.
18:50 - Je préférais qu'on les bloque à la frontière.
18:52 - Vous vous réjouissez des Jeux Olympiques ?
18:54 - Ah bah si. - Que la France organise des Jeux Olympiques ?
18:56 - Sur le principe, évidemment. - Non, pas parce qu'on
18:58 assiste à un bashing, un J.O. bashing,
19:00 si je peux dire. - Oui, mais alors, en même temps,
19:02 quelle est l'image que veut renvoyer le gouvernement
19:04 à travers ces J.O. ? C'est toujours pareil, parce que,
19:06 c'est pas pour faire rayonner la France aux yeux du monde,
19:08 mais qu'à la fin, ça se transforme avec une affiche
19:10 dans laquelle on efface une croix en haut du Dôme
19:12 des Invalides, parce qu'on a honte d'afficher nos racines
19:14 chrétiennes, et que ce qu'on veut montrer à la France
19:16 et au monde, c'est la post-France
19:18 multiculturelle, et détachée
19:20 de tout cet héritage chrétien, et que
19:22 à l'issue de l'ouverture des cérémonies,
19:24 on va faire chanter Ayanna Kamoura.
19:26 - Je vais vous en parler. - Parce que c'est
19:28 censé être la chanteuse qui doit représenter
19:30 la France, alors qu'aujourd'hui,
19:32 ses textes ne sont même pas en français. Permettez-moi de dire
19:34 que c'est pas tout à fait le rayonnement de la France.
19:36 - Elle ne va pas chanter ses textes. - C'était le choix
19:38 du président de la République.
19:40 - Oui, c'est le choix du président de la République, mais ça paraît confirmé.
19:42 Les héritières d'Édith Piaf
19:44 se réjouissent. Vous avez vu ça ?
19:46 - Oui, d'accord. - Ça paraît confirmé.
19:48 - Très bien. - Elle ne va pas chanter du Ayanna
19:50 Kamoura. - Excusez-moi de dire que
19:52 - Elle va chanter l'hymne à l'amour. - Symboliquement.
19:54 - C'est beau, non ? - Symboliquement.
19:56 - Chanté par Ayanna Kamoura, c'est beau, non ?
19:58 - Quand on choisit une chanteuse française,
20:00 à priori, c'est pour valoriser la francophonie
20:02 et la belle langue française
20:04 et la belle langue de Molière qui est la nôtre.
20:06 Permettez-moi de dire que Molière...
20:08 - Ça va être la belle langue de Molière, c'est la langue d'Édith Piaf.
20:10 - Parlons du registre
20:12 d'Ayanna Kamoura. - Oui, mais elle va chanter
20:14 - Molière est relativement loin.
20:16 - Je ne comprends pas très bien. - Moi, je comprends très bien.
20:18 - C'est du racisme ou pas ? - Et d'ailleurs, les Français...
20:20 - Vous avez entendu ce qu'a dit, mais
20:22 attendez. Marine Le Pen, vous avez entendu ce qu'a
20:24 dit Marine Le Pen. Est-ce que vous êtes d'accord
20:26 avec elle ? Emmanuel Macron
20:28 veut humilier les Français en la choisissant.
20:30 Voilà ce qu'elle a dit. Vous êtes d'accord
20:32 avec elle ou pas ? Est-ce que vous êtes d'accord
20:34 avec elle ? - Je pense qu'il y a une volonté
20:36 politique de la part du président de ce point de vue-là.
20:38 - Mais est-ce qu'il y a une volonté d'humilier les Français comme le dit Marine Le Pen ?
20:40 - Je pense que les Français ne se sentiraient pas fiers
20:42 en effet de pouvoir être représentés aux yeux du monde
20:44 par Ayanna Kamoura. Oui, je suis désolée de vous le dire.
20:46 - Donc c'est une humiliation des Français.
20:48 - Ils n'ont pas envie que le registre
20:50 des chansons françaises présentées au monde
20:52 soit celui d'Ayanna Kamoura. Je pense qu'on a autre chose
20:54 à offrir au monde, ne serait-ce que dans le respect
20:56 de notre... - Mais c'est pas le registre d'Ayanna Kamoura qui sera chantée.
20:58 C'est Edith Piaf. - Pourquoi on choisit cette chanteuse alors ?
21:00 Faisons le raisonnement à l'inverse. - Parce que c'est la chanteuse
21:02 la plus connue dans le monde. - Pourquoi elle ?
21:04 - Parce que c'est la chanteuse française la plus connue dans le monde.
21:06 7 milliards de streams.
21:08 - Alors je vais vous dire, puisqu'il y a toujours une sous-entendue...
21:10 - 3 accords à Renard en plus en 20 minutes.
21:12 - Toujours un sous-entendu d'accusation
21:14 de racisme insupportable.
21:16 D'ailleurs vous savez que le...
21:18 D'ailleurs l'artiste musical
21:20 qui est le plus vendu dans le monde, c'est pas Ayanna Kamoura.
21:22 C'est David Guetta. Si on veut rentrer là-dedans, on peut rentrer là-dedans.
21:24 Là, à la limite, on pourrait utiliser
21:26 l'argument. Mais permettez-moi de
21:28 vous dire quand même que, puisque les Français
21:30 sont accusés à travers nous
21:32 et à travers nos propos d'être racistes dans ce choix,
21:34 je pense que si vous posez la question à ces Français
21:36 qui ne veulent pas être représentés par Ayanna Kamoura,
21:38 est-ce qu'ils voudraient par exemple que Teddy Riner soit le porte-drapeau
21:40 de la France à l'occasion de CGO,
21:42 je peux vous dire, et c'est mon cas... - Teddy Riner,
21:44 vous seriez contre ? - Et bien qu'il serait évidemment
21:46 ravi, et c'est mon cas, parce que là, pour le coup,
21:48 on en serait très fiers et ce serait parfaitement légitime.
21:50 Donc attention, parfois, de ne pas
21:52 diaboliser des choix
21:54 qui n'ont rien à voir avec du racisme,
21:56 qui ont à voir avec la représentation culturelle.
21:58 - Ayanna Kamoura, qui est une chanteuse
22:00 reconnue dans le monde entier, chante
22:02 Edith Piaf, en quoi ça vous gêne ?
22:04 - Après, je vais vous dire, pardon, moi je veux bien qu'on passe
22:06 15 minutes, je veux bien qu'on passe 15 minutes
22:08 la suite, je vous réexplique sur cette polémique.
22:10 - Mais qui a alimenté le débat ? - Non, bah c'est Emmanuel Macron.
22:12 En lançant cette proposition
22:14 qui forcément a voulu à réagir.
22:16 - Et vous, un contestant ? - Bah oui, excusez-moi de dire ce que je pense.
22:18 - Bah oui, vous avez alimenté le débat.
22:20 - Je vous ai dit ce que je pense, c'est par rapport au registre
22:22 langagier, culturel
22:24 et des choix, d'ailleurs, thématiques des chansons,
22:26 ça n'a rien à voir avec, une fois de plus,
22:28 la couleur de peau. Et moi, ce qui me dérange,
22:30 une fois de plus, dans ces JO, j'y reviens, parce que
22:32 au-delà d'Ayanna Kamoura, qui est un symbole,
22:34 et une fois de plus, c'est d'ailleurs même pas contre elle personnellement,
22:36 elle chante ce qu'elle veut et tout le monde a le droit
22:38 d'écouter Ayanna Kamoura, c'est le fait de dire qu'est-ce qu'on veut renvoyer
22:40 comme signal aux yeux du monde.
22:42 Et moi, je vous le dis, à travers ces JO,
22:44 je n'ai pas le sentiment que
22:46 le gouvernement français veut faire rayonner
22:48 la France, on peut dire la France éternelle,
22:50 dans ses racines, dans sa culture, dans son histoire, dans sa langue,
22:52 mais cherche plutôt à mettre en place
22:54 la France du vivre ensemble, du multiculturalisme,
22:56 de la post-France
22:58 aujourd'hui, qui ne serait plus la France
23:00 aux racines chrétiennes et la France de Molière,
23:02 mais la France d'Ayanna Kamoura et de l'échassement de...
23:04 - Je vais terminer avec Piaf,
23:06 qui était en partie d'origine marocaine,
23:08 il faut le savoir.
23:10 L'hymne à l'amour,
23:12 le ciel bleu sur nous peut s'effondrer,
23:14 et la terre peut bien s'écrouler, peu m'importe,
23:16 si tu m'aimes, je me fous du monde entier.
23:18 Voilà ce qui va être chanté, c'est beau, non ?
23:20 - Ah oui, c'est très beau,
23:22 sauf que ce n'est pas ce qui va se passer dans nos campagnes françaises
23:24 quand on aura réparti les migrants après les JO.
23:26 - Bien, merci
23:28 Marion Maréchal, merci.
23:30 Il est 8h58,
23:32 vous êtes sur Sud Radio,
23:34 0826 300 300 à tout de suite.
23:36 suite.

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