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Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-25##

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News
Transcription
00:00— L'édito politique du jour comme chaque vendredi, c'est avec vous, Arlette Chabot. Bonjour, Arlette. — Bonjour.
00:04— Vous écoutiez avec attention... — À tous et toutes, oui. Absolument.
00:07— ...Mamette de Rosière sur ce qu'elle disait. Effectivement, cette situation est explosive.
00:10Alors Emmanuel Macron, il est au milieu, là, de son second mandat, de son deuxième quinquennat.
00:16L'hyper-président un peu disparu, le président-spectateur de l'action gouvernementale,
00:22cherche tout de même à ne pas se faire oublier. Il y a beaucoup de papiers, effectivement, en ce moment, dans la presse autour de ça.
00:27Emmanuel Macron, effectivement, il l'a bien compris, commence à mesurer les conséquences de pari raté.
00:31C'est celui de la dissolution, évidemment, annoncée après le soir même de l'échec du scrutin européen pour lui.
00:39Alors le 5 septembre, dernier acte fort du président de la République, il a nommé Michel Barnier à Matignon.
00:44Ce 5e Premier ministre, c'est pas lui qui pourra le renvoyer. Non, c'est l'Assemblée et une motion de censure.
00:52Donc Michel Barnier a moins, bien entendu, que celui-ci, évidemment, démissionne.
00:57Le pouvoir, on a bien compris, a traversé la scène, encore une fois, entre l'Assemblée nationale et Matignon.
01:04À l'Élysée, on n'aime pas parler de cohabitation. On préfère cette fameuse expression de coexistence exigeante ou de co-responsabilité
01:12parce qu'il y a des membres de l'ancienne majorité qui siègent dans ce gouvernement au sein de cette alliance extrêmement fragile avec les Républicains.
01:21En tout cas, la règle est très claire aujourd'hui. C'est le respect de la Constitution. Le président préside et le gouvernement gouverne.
01:29C'est la fin du super-hyper-président qui décidait de tout. Tout procédait de lui. Le président est aujourd'hui spectateur.
01:37Il assiste même aux tentatives de détricotage de ses fondamentaux, de son bilan, la hausse des impôts naturellement,
01:45où vous allez voir dans quelques jours le débat sur l'abrogation de la réforme des retraites.
01:51Le président a accéléré aussi sa succession. On le voit. Bataille pour l'héritage et la prise du pouvoir au parti.
01:58Gabriel Attal face à Élisabeth Borne. Et puis bien sûr, l'élection présidentielle, puisque le président ne peut pas évidemment à nouveau être candidat.
02:08Alors hier, il a réuni autour de lui des fidèles, les anciens, les premiers ministres, des ex-ministres, les poids lourds de ce qu'on appelait autrefois la Macronie.
02:15Il leur a demandé de défendre un peu plus fortement son bilan. Mais au fond, on a bien compris que chacun, plutôt en ce moment, essaie de se détacher de lui.
02:24— Oui. Est-ce que le président, donc Emmanuel Macron, peut renouer avec les Français ? Est-ce qu'il a des marges de manœuvre que lui donne sa fonction ?
02:30— Alors l'histoire, il la regarde attentivement. Des précédentes cohabitations lui ont enseigné que c'est vrai. Jacques Chirac ou François Mitterrand
02:36avaient su rebondir. Mais finalement, il pouvait être à nouveau candidat. Pas lui. Effectivement, ce qui complique effectivement les choses.
02:45Ils avaient su en tout cas Mitterrand ou Chirac renouer avec les Français en allant les retrouver en France. Emmanuel Macron devait aussi se déplacer.
02:54Ça paraît très difficile aujourd'hui d'aller pour lui à la rencontre des Français. Vous avez vu la cote de popularité qui est au plus bas.
03:01Alors il pourrait prendre peut-être une initiative institutionnelle, par exemple encourager les gouvernements à mettre sur la table un projet de proportionnel
03:11qui pourrait déverrouiller la gauche. Tout ça, ce sont des hypothèses. Le temps qui lui reste sera très très long.
03:18— Merci, Arlène Chabot. Vous voulez réagir à ce que vient de dire Arlène Chabot, comme à tous les autres sujets de l'actualité que nous avons abordés ?
03:260 800 26 300 300. Vous avez la parole dans un instant sur Sud Radio.

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