Avec Claire Borotra, comédienne et le supplément média avec Vincent Piguet, comédien
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NewsTranscription
00:00 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04 Bonjour à toutes et à tous, mardi 2 avril aujourd'hui.
00:07 - Oui, bonjour Valérie. - Bonjour Gilles, vous allez bien ?
00:10 - Mais oui, je suis content de vous revoir. - Bon week-end de Pâques.
00:13 - Mais oui, bon anniversaire. - Merci.
00:15 - Vous voyez comment je l'ai glissé discrètement. - Voilà, il a glissé discrètement.
00:19 Claire Borotra, bonjour. Merci d'être avec nous, on est ravis de vous recevoir.
00:23 On vous avait reçus pour la série formidable "Les Randonneuses".
00:26 On est toujours content de vous avoir avec nous et en particulier pour cette deuxième saison
00:32 aujourd'hui de cette formidable série qui avait cartonné déjà sur France 2.
00:39 - C'était il y a deux ans. - C'était sur France 3.
00:42 Mais c'est vrai que mon reprès, ce n'est pas très important.
00:45 Oui, France 3, pardon. Et donc on va vous retrouver ce soir avec votre demi-sœur Constance Guay
00:53 qui sera à vos côtés et puis une nouvelle arrivée, Marianne James, qui va perturber un petit peu le tableau.
01:02 C'est toujours cette comédie policière si sympathique.
01:05 Et on va donc ce soir vous retrouver sur France 3 pour "Face à face".
01:09 - Mais on va en parler dans un instant. - Oui, parce que c'est un enjeu pour Marianne James
01:14 qui n'a jamais été dans une série. On a l'impression comme ça, mais vraiment, elle avait le trac.
01:20 - Ah oui, elle avait le trac, vous confirmez ? - Ah oui, elle avait le trac.
01:23 Enfin, je ne la trahis pas en le disant. Oui, oui, elle avait le trac.
01:25 Mais comme elle est travailleuse, elle est généreuse, elle est modeste,
01:30 elle a appréhendé l'univers, elle l'a apprivoisé et elle a été extraordinaire.
01:37 Il a fallu attendre deux ans entre la première saison et la deuxième.
01:41 - Pour la diffusion ? - Oui, pour la diffusion.
01:43 Oui, alors déjà, je pense que ce foutu rugby nous a quand même bien mis dedans.
01:47 Pour un certain nombre, si je peux me permettre, comme vous êtes sur la fréquence du rugby,
01:51 donc je me permets de passer le message directement.
01:53 Donc ça, c'est bien que ce ne soit pas tous les ans.
01:56 Je pense que ça a pris pas mal de temps. Et puis nous, on est une grande série,
01:58 on fait dix épisodes par an. Donc placer cinq semaines d'affilée, c'est compliqué.
02:03 C'est un problème de programmation parce que ça a été tourné très vite, en fait, après ?
02:06 Ça a été tourné dans les mêmes... On tourne toujours en septembre et en janvier,
02:09 donc tous les ans. Et là, on vient de finir la saison 3.
02:12 - Ah, c'est bien en bois. - Exactement.
02:14 Donc normalement, vous l'aurez rapidement.
02:17 - Il y a Marianne James dans la saison 3 ? - Bien sûr, on ne veut plus jamais la quitter.
02:20 - Voilà. Enfin, Marianne James nous dit Stéphane en actrice.
02:23 Effectivement, je pense que ça vaut le détour.
02:26 Alors, on va passer au Zapping.
02:28 - C'est le débat du moment, Valérie, la dépénalisation du cannabis, la petite fumette.
02:37 - Jean-Jacques vient d'en parler. - Exactement.
02:39 Je vous dis, c'est le débat du moment. La petite fumette doit-elle être légale ?
02:44 Mathieu Kassovitz, qui a fait un documentaire sur le sujet,
02:47 a apporté sa pièce à l'édifice hier soir dans ses Davos.
02:50 On vit dans un pays qui fait la guerre au cannabis
02:52 et pourtant, le constat que vous dressez est édifiant.
02:54 Il y a deux fois plus de points de deal en France que de McDo.
02:58 Il y a toute une chaîne qui se crée à travers ça,
03:02 à travers l'addiction qu'on peut avoir au cannabis.
03:05 Je ne veux pas faire le malin, mais c'est vrai qu'une partie de l'addiction qui vient du cannabis
03:09 vient du tabac dans lequel on le mélange.
03:11 On vous informe sur le sucre, on vous informe sur la cigarette,
03:14 on vous informe sur l'alcool.
03:16 Pourtant, un des produits qui est le plus présent,
03:19 vous dites qu'il y a plus de points de vente que de McDonald's, je ne sais pas,
03:22 mais en tout cas, il y a plus de gens qui consomment du cannabis tous les jours
03:26 que de gens qui mangent du McDonald's, c'est sûr.
03:27 - Et oui, vous ne me corrigez plus, vous ne m'aimez plus. - Pourquoi ?
03:31 - Je dis sa pièce à l'édifice, sa pierre à l'édifice. - Pierre, oui.
03:34 - Je ne l'ai pas reprise. - Maintenant...
03:36 - C'est fini. Ah, vous avez abandonné. - Je suis bienveillante.
03:38 - Ah, vous êtes nouveau, vous êtes bienveillante. - Voilà, c'est mon mood.
03:41 - Qu'est-ce que vous en pensez ? Vous avez déjà eu un petit coup de fumette,
03:45 comme toute comédienne ?
03:46 - Oui, comme tout le monde, sûrement.
03:49 Non, en tout cas, la seule chose sur laquelle je pourrais m'exprimer,
03:51 comme c'est ce soir, je trouve que ce documentaire est bien meilleur en replay.
03:55 - Ah, oui, oui, c'est vrai, j'ai mis des sensations françaises.
03:58 - C'est un petit peu comme le pot au feu, vous allez voir, en replay,
04:01 ça prend une dimension un petit peu supplémentaire, on revanchera sa face.
04:04 - Ce n'était pas très délicat. - Non, ce n'était pas très délicat.
04:07 - C'était pour rire. - Vous étiez aussi dans cet avion.
04:10 - Avec Mathieu Casseau, vite à bout. - C'est vrai que regarder ce documentaire
04:14 le week-end sera certainement mieux. - C'est encore mieux.
04:17 - J'ai pas osé faire cette vanne devant Mathieu Casseau, vite, hier soir, je vous cache.
04:20 - Avec un petit joint. - C'est illégal, j'ai eu le coup.
04:25 - C'est totalement interdit.
04:27 - La mort du petit Émile a envahi tous les médias, les chaînes Info ont basculé
04:31 en édition spéciale immédiatement, enfin immédiatement, sauf CNews
04:35 qui a diffusé son émission religieuse.
04:37 Hier, Quotidien a fait des comptes et vous allez voir, c'est impressionnant.
04:42 - Un drame qui touche tous les Français, ce qui explique probablement le changement
04:46 de braquet de LCI hier. La chaîne a en partie lâché sa couverture de l'actu international
04:51 pour consacrer 3h30 de son temps d'antenne, 5h45 pour France Info.
04:55 CNews arrive en deuxième position avec 6h15 consacré à l'affaire Émile hier
04:59 et la grande gagnante BFM. 11h20 de direct sur ses rebondissements hier,
05:05 de midi à minuit, une seule page de pub sur BFM, un bon moyen pour recruter
05:09 le maximum de téléspectateurs. Alors cette couverture XXL a agacé la chaîne concurrente.
05:15 - Lorsque on fait un break et que pendant un certain temps, pourquoi pas 11h consécutives,
05:21 on ne fait qu'une seule information, on pense à tort ou à raison, faire un choix d'audience.
05:27 - Qui a fonctionné. - Qui a fonctionné, BFM est arrivé premier
05:33 et grâce à cette affaire, il reste devant CNews. Sans cette affaire-là,
05:39 sans cette audience-là, CNews serait en premier. - Ce serait première chaîne d'info sur le mois de mars.
05:43 - Vous regardez les chaînes d'info, Claire Vauretra ? - Non, je trouve qu'elles ont fait beaucoup de mal.
05:49 Mais non, je ne les regarde pas du tout, je lis la presse et j'écoute la radio.
05:53 - Beaucoup de mal parce qu'elles sont angoissantes ? - Oui, oui, je pense qu'elles véhiculent quand même.
05:59 Il faut remplir des journées entières d'informations. Mais je trouve que sur cette histoire qui est absolument atroce
06:05 et qui résonne en chacun de nous, c'est un fait divers et je ne comprends pas.
06:09 Il y a des faits divers qui sont des polaroïdes de la société, ça raconte quelque chose du monde.
06:14 Celui-là, je ne crois pas, à part cette horreur absolue de ce petit garçon,
06:20 et je ne comprends pas pourquoi on y passe tant d'heures et tant d'heures.
06:23 - Il y a un voyeurisme qui est totalement déplacé.
06:27 - On rappelle qu'on parle d'un petit garçon de deux ans, ce que rappelait Arlette Chabot hier,
06:31 et qu'on parle de son crâne, de ses dents avec une désaventure.
06:34 - Un peu de cudeur et de désens. - Et que tous les angles...
06:37 Hier soir, il y avait... Parce qu'évidemment, je regarde, moi je zappe, c'est mon métier,
06:40 donc j'ai cette excuse-là, mais... Enfin, cette excuse, mais je suis atterrée aussi de voir...
06:46 Hier, il y avait un maître chien qui expliquait comment travaillent les chiens renifleurs.
06:51 Donc oui, c'est intéressant, mais il y a un moment où on sent qu'on tire tous les fils...
06:55 - Mais ça, c'est la chaîne d'info, on continue, qui oblige à ça.
06:58 - Sauf que les gens, ils vont, je veux dire. - Ils regardent.
07:01 - Et ils regardent, après, est-ce que parce qu'on fait de l'audience, on doit tomber dans le trash,
07:05 ou faire n'importe quoi, c'est pas évident.
07:08 - Claire, j'ai un scénario pour Face à Face, un truc fantastique.
07:12 Elle était tranquille depuis 30 ans, et puis pas de bol,
07:16 il y a l'intelligence artificielle qui a retrouvé Daniela.
07:20 Daniela était fugitive, elle appartenait à un groupe terroriste en Allemagne,
07:24 une histoire folle, vous allez voir, racontée sur BFM Business.
07:28 - Pimise, c'est un outil d'intelligence artificielle, c'est un outil que n'importe qui peut utiliser,
07:32 et c'est un moteur de recherche de visage. Donc en gros, vous mettez une photo,
07:36 même si elle date d'il y a plusieurs années, voire plusieurs décennies,
07:39 et on va vous montrer toutes les photos de la même personne qu'on peut trouver sur Internet.
07:43 C'est absolument redoutable.
07:46 Et en fait, c'est un journaliste d'investigation, c'est même pas la police qui a eu l'idée de faire ça,
07:49 le journaliste d'investigation, il s'est dit "je vais utiliser un vieil avis de recherche de cette Daniela Clayton",
07:53 donc vraiment un portrait qui date d'il y a 30 ans, il l'a mis dans la machine,
07:57 et il y a eu une occurrence qui est sortie, sur un club de capoeira, le site d'un club de capoeira.
08:02 Alors c'était pas le même nom, c'était pas la même tête, parce que forcément en 30 ans ça a changé,
08:06 mais l'IA était formelle, c'était bien elle, et en fait c'était elle, et donc elle a pu être arrêtée.
08:09 C'est incroyable quand même.
08:10 - Elle s'est fait arrêter grâce à l'intelligence artificielle qui a pu retrouver son physique de maintenant.
08:17 - Incroyable, ne pas faire de capoeira.
08:19 - Ne pas faire de capoeira, mais ne pas faire de pub, même 30 ans après.
08:23 Cette histoire me fascine.
08:25 - Est-ce que vous parlez de l'intelligence artificielle, vous les comédiens, par rapport au scénario ?
08:30 Est-ce que dans votre milieu, il y a une inquiétude ou une interrogation sur ce que ça peut changer ?
08:37 - Il y a, et comme toutes les nouveautés, on se demande le pire comme le meilleur peut arriver,
08:41 j'ai pas d'opinion là-dessus, mais oui, bien sûr, c'est un sujet d'inquiétude.
08:45 En tout cas, ce qui est rassurant, c'est qu'il y a 6 scénaristes sur la série face à face.
08:49 Bon, il faut dire qu'il y a 10 épisodes, mais en tout cas, il y a des scénaristes.
08:53 - Rachida Datti dit "la quintueuse" était sur la radio Skyrock, la radio des rappeurs,
08:59 et elle s'est adaptée au ton de la radio dans l'émission de Fred Musa, "Elle attaque les gérards d'archers".
09:05 - Il a demandé son avis sur Ryan Ackermore.
09:07 - Ah d'accord, mais il a pas cité les paroles d'une chanson ?
09:09 - Et qui était ? Qui était ? Il nous a sortis ?
09:11 - Ah, c'est alors...
09:12 - Il nous a sortis ça, écoutez.
09:13 - Ah oui, c'est vrai que... Alors, il a dû les apprendre.
09:15 - Vous voulez que je le dise sur le plateau ?
09:17 - Oui, oui, d'accord.
09:18 - Katchaka, par exemple, qui est l'aude à la levrette, je ne sais pas.
09:22 - Katchaka, par exemple, qui est l'aude à la levrette, je ne sais pas.
09:25 - Oui, il ne sait pas ce que c'est.
09:26 - Non.
09:27 - Du coup, elle est à la levrette ou à Katchaka ?
09:30 - Pauvre Gérard Larcher, vous savez ce que c'est la levrette ?
09:34 - Pas de commentaire.
09:36 - Bah, c'est la femme du livrier.
09:38 - Bien sûr.
09:39 - Vous avez vraiment l'idée mal placée, c'est incroyable.
09:41 - J'ai tant formé ce matin.
09:43 - Oui, c'est pas...
09:44 - Il y a 40 ans, Marvin Gaye a été tué par son père, vous le saviez,
09:48 qui était pasteur, qui le détestait.
09:51 Et puis, pour se rappeler, enfin pas se rappeler cet événement,
09:55 mais se rappeler de Marvin Gaye,
09:57 hier, c'est à vous, elle a diffusé un extrait de son concert à Paris en 1976.
10:02 Je me suis dit que Marvin Gaye, ça devrait passer avec vous.
10:04 - Ça passe.
10:06 (Musique)
10:08 - Ça, on aime bien.
10:20 - Hein ?
10:21 - Ça, on aime bien.
10:22 - C'était le 4 juin 1976, votre année de naissance.
10:24 - Voilà, absolument.
10:25 Des dizaines d'enregistrements inédits de Marvin Gaye,
10:27 découverts en Belgique 40 ans après sa mort.
10:30 Vous vous rendez compte de ça ?
10:32 Ils ont découvert ce qu'il a vécu à Ostende.
10:34 J'ai découvert ça hier à l'occasion de cet anniversaire.
10:40 Il y a un auditeur qui demande si vous avez songé à faire du stand-up,
10:42 parce que vous snipez bien.
10:44 - Non, pas du tout, mais merci.
10:47 - Un seul en scène ou sur scène ?
10:49 - Un seul en effet, j'avais écrit un texte sur Marilyn Monroe
10:52 et une longue lettre qu'elle aurait adressée à sa mère sur l'absence.
10:56 Et là, j'ai un nouveau spectacle, mais pas de stand-up.
10:59 - On en reparlera tout à l'heure.
11:01 - C'est gentil, j'aime beaucoup votre auditeur.
11:03 - On va avec vous Claire Beauretras,
11:05 parler de Face à Face ce soir sur France 3.
11:08 Le 10h30, Sud Radio Média.
11:12 Valérie Expert, Gilles Anzmann.
11:15 - Sud Radio, c'est un vrai Bercoff.
11:17 Vous êtes 900 000 abonnés à nous suivre
11:21 et vous nous manifestez tous les jours votre satisfaction.
11:24 Vous nous aimez et nous, on vous aime.
11:27 Sud Radio, parlons vrai.
11:29 Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:33 - L'invité du jour, c'est Claire Beauretras.
11:35 On parle séries, on parle télé, on parle cinéma avec vous.
11:39 Claire Beauretras, on est ravis de vous recevoir.
11:41 On vous avait reçu, je le rappelle, pour Les Randonneuses.
11:43 Et aujourd'hui, c'est pour Face à Face.
11:45 C'est la deuxième saison, ça avait cartonné,
11:48 près de 4 millions de téléspectateurs.
11:50 Là, vous revenez à 4 200 000 téléspectateurs en moyenne.
11:55 Deuxième saison inédite, 10 épisodes.
11:57 Pourquoi pas 12 ?
11:59 - Alors, je ne sais pas, mais c'est déjà beaucoup.
12:01 - Oui, c'est déjà beaucoup.
12:03 - A fabriquer, à écrire, à tourner, à monter, c'est beaucoup de travail.
12:06 - C'est beaucoup, beaucoup de boulot.
12:07 On vous retrouve aux côtés de Constance Gay,
12:09 qui est votre demi-sœur.
12:11 - Qui est formidable.
12:12 - Elle est géniale.
12:13 - Elle est géniale.
12:14 - Sœur malgré vous, vous êtes chien et chat,
12:16 vous êtes juge d'instruction,
12:18 elle, elle est enquêtrice, policière.
12:20 Et puis, arrive...
12:23 - La mère de Constance Gay.
12:26 - La mère de Constance, Marianne James,
12:28 fidèle à son personnage truculente,
12:31 emmerdante, il n'y a pas d'autre mot.
12:33 Et vous, votre personnage, il est un peu paumé, en fait,
12:36 dans cette nouvelle saison.
12:38 - Oui, alors mon personnage, je l'ai souvent paumé,
12:40 parce qu'elle avait tout un schéma sur lequel elle s'est construite,
12:43 et puis, petit à petit, les scénaristes ont pris un énorme plaisir
12:46 à lui dézinguer tous ses repères.
12:48 Et donc, c'est ça qui est assez marrant.
12:50 Et là, elle fait venir la mère de Vanessa Hampton,
12:52 parce que sa sœur ne va pas très bien,
12:54 et elle ne s'imagine pas qu'elle va organiser son propre cauchemar,
12:57 puisqu'elle aime le calme, elle aime quand c'est bien rangé,
13:00 quand tout est bien à sa place,
13:02 et que le personnage de Marianne James,
13:04 c'est un bordel absolu.
13:06 - Ah oui, oui, c'est...
13:07 Alors, elle, elle est arrivée dans la série, elle va rester,
13:09 vous nous l'avez dit, elle est là tout au long des dix épisodes.
13:12 - Oui, bien sûr, et puis, on vient de finir la saison 3,
13:14 et elle est là aussi, et on a envie de la garder,
13:16 parce qu'on l'aime infiniment.
13:18 - Oui, c'est...
13:20 C'est comment les relations entre les deux sœurs vont évoluer ?
13:24 Peut-être que vous pouvez nous en dire un peu plus ?
13:26 - En fait, elles sont...
13:28 Ce qui est étonnant, c'est qu'elles se sont rencontrées,
13:31 donc en saison 1, quand elles étaient déjà adultes,
13:33 elles ne connaissaient pas, en tout cas, le personnage de Justine,
13:35 ne connaissaient pas l'existence du personnage de Vanessa,
13:38 puisque c'était... elle est le fruit d'une double vie.
13:41 Donc au départ, il y a un rejet,
13:42 ensuite, il y a un moment où elles commencent à se connaître
13:45 un petit peu toutes les deux,
13:46 et puis là, elles sont dans une relation de fratrie.
13:49 C'est-à-dire que, alors qu'elles n'ont pas grandi ensemble,
13:51 elles ont les réactions que n'importe qui a dans une fratrie.
13:55 C'est-à-dire que quand vous voyez une fratrie, un déjeuner de famille,
13:58 même si le petit dernier de la famille a 72 ans,
14:01 et que le grand frère a 78,
14:03 tout le monde continue à parler à celui de 72 ans
14:05 comme s'il avait 6 ans.
14:06 - Comme étant l'enfant, oui.
14:07 - Et là, c'est exactement ça.
14:08 Elles sont dans des chamailleries, des disputes,
14:10 et en même temps, des réconciliations.
14:12 Donc il y a beaucoup de tendresse et d'humour.
14:14 - Et c'est cette nouvelle tendance, d'ailleurs, des séries policières,
14:18 c'est vraiment des comédies policières.
14:20 C'est-à-dire qu'il y a de l'intensité parce qu'il y a une enquête,
14:22 mais il y a aussi énormément d'humour.
14:24 Et c'est ce qui rend finalement toutes ces séries très agréables à regarder.
14:29 - Pour moi, c'est absolument incontournable.
14:31 C'est-à-dire que les meurtres, vous voyez, vous en parlez dans l'actualité,
14:34 on baigne dans la violence et dans tout ce qui est anxiogène.
14:38 Donc si on ne met pas de l'humour et de la tendresse,
14:40 et je crois que c'est ce qui caractérise aussi cette série,
14:42 c'est qu'il y a quand même beaucoup, beaucoup de tendresse.
14:45 Et puis qu'on ne parle pas seulement de trouver le coupable,
14:48 mais de la manière de le faire condamner.
14:50 Il y a toute une dimension judiciaire qui est très caractéristique
14:52 et qu'on ne voit pas dans les autres séries.
14:54 - Alors il y a beaucoup de concurrence ce soir.
14:56 Il y a Koh-Lanta, il y a des documentaires,
14:58 il y a une grande soirée sur France 2.
15:01 Comment vous expliquez qu'à chaque fois, les séries de France 3 fonctionnent ?
15:06 Que ce soit le samedi, ça arrive devant The Voice,
15:09 à chaque fois, je vous le souhaite pour ce soir,
15:12 mais comment vous expliquez que la fiction française fonctionne à ce point-là
15:17 et que lorsqu'on regarde TF1, les fictions américaines ne marchent plus ?
15:21 - Je pense que les gens aiment les fictions qui sont proches d'eux quand même,
15:24 qui leur ressemblent.
15:26 La fiction américaine, elle est de très très bon niveau,
15:28 mais ça reste des personnages qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique.
15:31 Il y a quelque chose...
15:32 Donc j'imagine que c'est ça.
15:33 Je crois qu'elles sont bien.
15:36 Après, je ne suis pas la bonne personne pour vous expliquer pourquoi ça marche.
15:40 - Vous, vous regardez quoi ?
15:41 Vous regardez des séries justement sur Netflix et autres plateformes ?
15:44 - Oui, je regarde beaucoup de séries.
15:46 Je me bats contre moi-même parce que ça prend de la place sur la lecture,
15:50 qui est quand même la passion de ma vie.
15:52 Donc c'est un combat en se disant "bon, je regarde un épisode et après je lis".
15:57 Donc je fais la même chose pour mes enfants, mais je me l'applique à moi aussi.
16:00 - Et ça marche ? Non.
16:02 - Si, ça marche.
16:03 Parce qu'en fait, je dors beaucoup moins bien après avoir regardé une série.
16:07 Il me faut un sens de lecture.
16:08 Donc ça au moins, ça me sauve.
16:10 - Qu'est-ce qui vous sauve dans la lecture ?
16:13 - C'est quelque chose de...
16:15 Peut-être une reconnexion à l'enfance.
16:17 Pour moi, c'est une évasion.
16:19 C'est quelque chose de très profond
16:21 et qui m'a aidée dans beaucoup de périodes de ma vie.
16:25 C'est un rendez-vous que j'ai avec moi-même, avec les auteurs, avec les écrivains.
16:29 - Le livre que vous avez le plus offert ?
16:32 - Je crois que c'est "L'art de perdre" d'Alice Zénider que j'ai adoré
16:36 et que j'ai offert d'ailleurs quelques fois à des gens
16:38 qui étaient dans des élections politiques ou des choses comme ça,
16:41 qui m'ont dit "sympa, merci beaucoup".
16:43 J'avais pas pris conscience du message.
16:45 - Parce que vous étiez engagée politiquement, étant jeune.
16:48 J'ai vu ça hier, je vous ai vu sur "A c'est à vous".
16:51 - Non, après j'avais des aspirations d'égalité, de partage, de justice,
16:56 comme j'espère que la plupart des jeunes ont.
16:59 - Pour ce, je suis pas sûr.
17:01 - Non, il y a encore des engagements ?
17:03 - J'espère... Je sais pas.
17:05 Après, je sais pas. Mais j'espère.
17:07 Parce qu'en tout cas, je pense qu'il faut les avoir, il faut se battre,
17:09 il faut s'engager pour une plus grande solidarité.
17:12 - Quand on vit, quand on tourne,
17:14 ça c'est une question d'un auditeur,
17:16 toujours Stéphane qui dit "est-ce qu'un personnage de fiction
17:18 déborde dans la vie privée ?"
17:20 C'est une fameuse question.
17:22 Quand on est surtout sur un tournage aussi long, justement.
17:26 - Non.
17:28 J'adorerais pouvoir répondre comme Marion Cotillard,
17:30 qu'il faut que j'aille me faire des envoûter au sel,
17:32 après mes mois, les personnages se battent tout de suite.
17:34 - Elle a dit ça.
17:36 - J'ai beaucoup beaucoup de respect pour elle en tant qu'actrice,
17:39 c'est vraiment une très très grande actrice.
17:41 C'est Stéphane qui va dire que je snipe.
17:44 Non, moi ça n'a pas d'incidence.
17:47 Au théâtre, je trouve plus, peut-être.
17:49 Mais là, non, moi les personnages se barrent tout de suite.
17:51 Ils ne doivent pas être très bien avec moi, je pense.
17:53 Ils partent directement au Bahamas après la fin.
17:55 - Est-ce que c'est un milieu compliqué,
17:57 le milieu de comédiennes et de comédiens entre vous ?
18:01 - Le monde est compliqué, non ?
18:03 - Non, ça c'est une facile réponse.
18:05 Non, mais c'est vrai,
18:07 on a l'impression que la concurrence
18:09 est devenue plus compliquée qu'avant.
18:11 Avant, on avait un esprit de troupe,
18:13 et cet esprit de troupe est un peu parti.
18:16 - Je ne peux pas vous dire.
18:18 Moi, je ne sens pas d'animosité entre actrices,
18:20 mais ça ne m'intéresse pas,
18:22 je ne suis pas dans ce genre de rapport avec les gens.
18:25 Non, j'ai l'impression qu'il y a une solidarité.
18:28 Je crois que pendant très longtemps,
18:30 on nous a raconté que les filles étaient concurrentes
18:32 les unes avec les autres et dans la cour de récré,
18:34 le monde racontait ça.
18:36 Je crois qu'aujourd'hui, on est en train de découvrir
18:38 qu'on est toutes ensemble.
18:40 - Inès Reig surtout.
18:42 Je ne fais pas de commentaire sur les programmes des autres.
18:45 Du coup, non, je crois qu'il y a une...
18:48 Moi, je ne le ressens pas.
18:50 Peut-être que cette concurrence s'exerce,
18:52 mais en amont, sur les projets,
18:54 c'est vous ou c'est quelqu'un d'autre.
18:56 Vous vous retrouvez rarement avec la personne
18:58 qui est votre concurrente, parce qu'ils ont déjà fait le choix.
19:00 - Mais quand vous êtes sur France 3,
19:02 ça vous interdit d'être sur TF1 ?
19:04 - Non, pas du tout.
19:06 Je veux être partout, si c'est possible.
19:09 - Vous chantez maintenant ?
19:11 - Oui, je chante un peu.
19:13 - Vous chantez un peu, c'est le générique.
19:15 On va écouter de fin,
19:17 qui était le générique chanté par Camaro.
19:19 - Et Chœur de Pirates.
19:21 - Et Chœur de Pirates, visiblement,
19:23 il y avait un problème de droit.
19:25 On va écouter ce que ça donne, ce nouveau générique.
19:27 - Donne-moi ton corps, donne-moi ta soul, ton rock'n'roll.
19:33 Je veux une femme like you, un homme like you.
19:41 Donne-moi ton cœur, baby, ton corps, baby.
19:46 Donne-moi ton bon jeu de fringues, ton rock, baby, ta soul, baby.
19:50 - Allez-y !
19:52 - Je suis hyper fière.
19:58 - C'est super.
20:00 - C'est bête, mais je ne pensais pas que j'en étais capable.
20:02 - Et comment ça s'est fait ?
20:04 - C'était une idée des producteurs de sites de Nicolène Delahra.
20:07 Et franchement, je trouve que c'est une super idée.
20:10 En effet, il y a eu une petite complexité au niveau des droits à un moment,
20:14 pour retrouver l'ayant droit.
20:16 Et en fait, elle s'est dit que c'était vraiment marrant de nous faire...
20:20 Constance chante hyper bien. Elle est hyper douée dans beaucoup de domaines.
20:24 Et le chant en fait partie. L'équitation, l'actorat...
20:28 Elle sait tout faire. Elle sait faire des montages.
20:31 Donc j'étais un peu complexée au départ.
20:33 Je me suis dit "Non mais avec Constance, il vaut mieux qu'elle le chante toute seule."
20:35 Et c'est Sido qui a dit "Non, non, allez-y toutes les deux, les deux sœurs, c'est super mignon."
20:39 Et je suis hyper fière.
20:41 Je crois que j'ai balancé le truc à tous mes proches en disant "Écoutez, c'est trop bien."
20:45 - C'est super, c'est vachement bien.
20:47 - Après voilà, je ne suis pas du tout chanteuse.
20:49 Il n'y a pas de... - Vous ne pouvez pas faire "The Voice".
20:51 - Non. - Vous n'êtes pas "My Singer".
20:53 - Non. - Vous êtes proposé "My Singer".
20:55 - Non. - Dans cette question.
20:57 - Non, je crois que les gens ont de l'instinct quand même.
20:59 - Ils savent que... - Ils se protègent.
21:01 - Ils savent que c'est vraiment la catastrophe annoncée.
21:03 - Si vous n'aviez pas été comédienne, vous auriez fait quoi ?
21:05 - J'aurais bien aimé être avocate.
21:08 J'aurais adoré, oui, autrement, je ne sais pas...
21:12 - On s'est venu vraiment très tôt, cette location.
21:15 - Animatrice radio, j'aurais adoré. - C'est vrai ?
21:17 - J'aurais adoré, je suis radiophage.
21:19 Moi, si vous me coupez la radio, je meurs.
21:21 - Ah ouais ? - Ah oui.
21:22 - Vous le jouez le matin, le premier geste, c'est la radio.
21:24 - Mes enfants d'ailleurs, le premier geste, c'est éteindre la radio.
21:27 Et après, je la rallume.
21:29 - Et vous l'écoutez sur quoi ?
21:31 - Alors, je peux l'écouter sur mon téléphone, j'ai des radios dans toutes les pièces.
21:33 Enfin, des petites radios portatives.
21:35 - Ah, ce n'est pas des assistants personnels ?
21:37 - Non, je ne suis pas du tout, je suis très très vieille école, moi.
21:40 - Moi aussi.
21:41 - Moi, je fais "Alexa, écoute sur le radio".
21:43 - Voilà.
21:44 - Mais là, ça, je n'y arrive pas.
21:46 Je suis sûre que ça ne marcherait plus autrement.
21:48 - Donc la radio, c'est...
21:49 - Ah, c'est le rapport avec la voix.
21:51 Je trouve que c'est le média en plus
21:53 où j'entends les choses les plus intéressantes,
21:55 les plus passionnantes, les plus nuancées.
21:57 - Oui. On vous propose quoi dans l'avenir, comme rôle ?
22:00 Vous avez des choses intéressantes,
22:02 il y a des choses que vous refusez.
22:04 Comment ça se passe ?
22:05 - Bah écoutez, là, j'ai tourné une série pour téléphone avec Claudia Tagbou.
22:09 Je me suis beaucoup amusée, qui s'appelle "R.I.P.",
22:11 qui va bientôt passer.
22:12 Et autrement, non, là, pour l'instant,
22:14 je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire dans les mois qui viennent.
22:16 Donc, écoutez, on verra.
22:18 Et puis en fonction des Odimas, peut-être que les projets pourront se faire.
22:20 - Et le cinéma, ça n'arrive pas en fait ?
22:21 - Non.
22:22 - C'est con.
22:23 - Ah non, mais ça ne viendra plus jamais.
22:24 - C'est horrible de dire ça pour une comédienne.
22:25 - Ah non, mais ce n'est pas grave du tout.
22:26 Mais ce n'est pas grave du tout, je suis très heureuse.
22:28 Non mais attendez, j'ai tellement de chance.
22:29 - Mais il y a des trucs qui sortent au cinéma,
22:30 je me demande pourquoi ce n'est pas des téléfilms aussi.
22:33 Enfin, il y a plus de qualité aujourd'hui.
22:35 - Oui, oui.
22:36 - Et comment on peut dire, quand on est comédienne,
22:37 le cinéma, ça n'arrivera plus jamais ?
22:38 - Mais parce que c'est comme ça que ça fonctionne en France.
22:39 - Ça veut dire que vous êtes une comédienne de télévision ?
22:40 - Oui, oui, oui, oui.
22:41 Mais ça ne me pose aucun problème.
22:44 - D'être une comédienne de télévision ?
22:45 - Bah oui.
22:46 D'ailleurs, je reprends les gens.
22:47 Quand les gens me croisent dans la rue en me disant
22:48 "Oh, vous êtes une actrice de cinéma ?"
22:49 Je dis "Non, de télévision."
22:51 Et ça les fait sourire.
22:52 J'ai aucun problème, ça me va très bien.
22:54 Et de théâtre aussi, je fais quand même beaucoup de théâtre.
22:56 - Et pourquoi le cinéma vous...
22:57 - Je ne suis pas rentrée par la porte du cinéma.
22:59 Pendant très longtemps, ça a été compliqué
23:01 quand on était héroïne de télévision
23:03 d'aller sur le ciné.
23:04 C'était possible quand on était acteur de programme court.
23:08 Ou quand on a été sur Canal+.
23:10 Puisque quand on va regarder Canal+,
23:11 on ne va pas regarder la télévision.
23:12 C'était quand même leur grand axe de communication.
23:16 Donc non, mais ce n'est pas grave.
23:17 Ce n'est pas grave du tout.
23:18 Ça me va très bien.
23:19 - Et puis je pense qu'il y a effectivement...
23:20 Alors, on dit que les barrières sont tombées,
23:21 mais il y a aussi une qualité aujourd'hui dans les fictions
23:24 qui est tout à fait satisfaisante et étonnante.
23:29 Et il faut vous voir, vous regarder ce soir
23:31 dans Face à Face Claire Boretra
23:33 aux côtés de Constance Gay, Clémentine Justine,
23:36 Clément Aubert, Amir El Kassem.
23:39 On va les citer tous.
23:40 Marianne James, évidemment, avec des cheveux blancs.
23:43 - Oui, elle est belle comme tout.
23:45 - Elle a des cheveux blancs, elle est très belle.
23:46 Emma Ninucci et Evelyne Elgarbi.
23:49 - Et Frédéric Chall qui joue mon greffier.
23:52 - Ah oui, Frédéric Chall, absolument.
23:53 - Donc ce soir, les autres, vous regarderez tout en replay.
23:57 Ça, il faut le regarder en vrai, en direct à la télé.
24:00 - J'aime ce que vous dites, Frédéric.
24:01 - Voilà.
24:02 Allez, la saison 2 de Face à Face, toujours un plaisir.
24:05 Merci à vous et on se retrouve...
24:07 - Oh là là, avec un personnage.
24:08 - Oui, avec un personnage.
24:09 Rien à voir avec le retour du Juste Prix.
24:11 Ça fait partie des émissions que vous avez regardées ou pas du tout ?
24:14 - Oui, elle fait partie de mon inconscient collectif.
24:16 - Voilà.
24:17 - Avec Wanda, sans piguer.
24:18 - À tout de suite.
24:19 - Le Supplément Média avec Vincent Piguet.
24:41 Alors, Vincent Piguet, comment vous présentez ?
24:45 Vous êtes humoriste, on vous retrouve aux côtés d'Éric Antoine pour le Juste Prix.
24:52 Mais surtout, vous êtes un chenilliste.
24:55 C'est ce que j'ai vu en cherchant...
24:57 Vous êtes un chenilliste passionné.
25:00 Donc on va parler du Juste Prix avec vous.
25:02 Mais la curiosité me démange.
25:05 - Exactement.
25:06 Moi, je suis à la base comédien humoriste.
25:09 Et depuis peu, oui, je suis chorégraphe, prof de chenille.
25:12 J'apprends aux gens à faire la queue leu-leu.
25:15 Mais là, c'est pas n'importe quelle chenille, c'est de la chenille synchronisée.
25:18 Par exemple, ce soir, à 19h, tous les mardis à Paris...
25:20 - Ah, mais l'école existe toujours !
25:22 - Oui, ce soir, je donne mon cours de chenille à 19h à l'Amano.
25:25 Rue Papillon, en plus.
25:27 - Et alors, on s'inscrit ? Comment ça se passe ?
25:29 - Alors, oui, les gens s'inscrivent.
25:31 Moi, je ne prends pas plus de 40 personnes.
25:33 Parce qu'après, c'est compliqué.
25:34 Mais oui, c'est blindé.
25:35 - Il y a 40 personnes.
25:36 Et vous faites quoi, la chenille ?
25:38 - Je leur apprends déjà la chenille.
25:40 - Alors, montrez. On va voir la musique.
25:42 Faites-nous la chenille.
25:44 - Au début, il y a un échauffement.
25:46 Souple, souple, ferme.
25:47 Il faut avoir le poignet souple et la main ferme, c'est important.
25:49 Et après, on fait cadence.
25:51 On se met tous sur le pied.
25:52 On joue cadence.
25:53 Standard !
25:54 La position standard.
25:55 On tient les épaules.
25:56 Et après, quand je dis "G", on lève le bras gauche.
25:59 G !
26:00 C !
26:01 Croix !
26:03 Standard !
26:05 Ils sont très très bons, Valérie et Gilles sont très bons.
26:08 Attention, après, on fait le swimming pool.
26:10 C'est comme le colle.
26:11 Ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch.
26:14 Standard !
26:16 Backside !
26:17 On part de l'autre côté, vous avez vu ?
26:18 Et on part de l'autre côté.
26:19 Il y a plein de techniques.
26:20 Après, je ne vous fais pas le mode expert parce que là...
26:23 - Il y a le mode expert.
26:24 - Ah oui, tous avec moi, suivez mes plans.
26:25 - Ah oui, et on avait reçu Miss France, Evangeline, qui est fan.
26:28 - On avait fait faire la "ch-ch" à Miss France.
26:30 - Ah oui, c'est vrai.
26:31 - C'était l'écouteuse.
26:32 - Elle est folle de ça.
26:33 - Elle en parle dans toutes les émissions.
26:35 Là, vendredi, je fais un gala avec elle.
26:38 - Ah génial !
26:39 - On va au même endroit, on prend le même train, on ne s'est jamais rencontrés.
26:42 Et donc, on va cheniller pour la première fois vendredi.
26:46 - Mais non, vous savez qu'elle est folle de ça.
26:48 - Je sais, oui.
26:49 Elle n'a pas arrêté d'en parler, si le prof de chenille me regarde.
26:52 - Et comment vous expliquez ce phénomène de la chenille ?
26:55 Parce que vous avez tué la bande à basile.
26:57 Est-ce que vous êtes le meurtrier de la bande à basile ?
27:00 - Il y avait donc, avant-hier ou hier, une double page dans l'Ebay.
27:04 Ou justement sur la chenille, sur moi.
27:07 Mais aussi, ils ont interviewé un des gars de la bande à basile.
27:10 - Ah vous voyez !
27:11 - Il disait "ouais, c'est un créatif, c'est super".
27:13 Le mec a été très très gentil.
27:15 Et oui, c'est un nouveau...
27:17 Je voulais quelque chose qui rassemble les gens.
27:20 - Et donc maintenant, c'est dans les fêtes, dans les soirées ?
27:24 - Oui, dans les mariages.
27:25 En ce moment, il y a beaucoup de carnavals, des corseaux, des trucs comme ça.
27:28 Tout le monde en fait.
27:29 Et donc, je reçois beaucoup de vidéos par rapport à ça.
27:32 Où ils se déguisent un peu comme moi.
27:34 Alors que moi, ce n'est pas un déguisement, c'est mon uniforme.
27:36 C'est ma tenue de travail même.
27:38 Et donc voilà, ça se fait partout.
27:41 Mais c'est l'après-Covid, où on ne pouvait plus se toucher.
27:44 Où les gens... Enfin, on a beaucoup de mauvaises nouvelles.
27:47 Et là, avoir un truc qui nous rassemble...
27:51 Donc c'est cool, ça se prend au sérieux.
27:53 - Et alors, vous avez un double record de chenilles.
27:56 - Exactement.
27:57 - Double record du monde de la chenille.
27:58 - Oui, exactement.
27:59 - Il y a un concours, racontez-nous un peu.
28:00 - Pardon, on va parler évidemment du juste prix.
28:03 Mais on est assez fascinés par la chenille.
28:05 - Elle a travaillé, elle a baissé sur la chenille.
28:07 - C'est quoi le record du monde de la chenille ?
28:09 - C'était la plus longue chenille humaine.
28:12 Donc ça a été à Rouen, la première fois.
28:14 On a fait 3 900 et quelques.
28:17 Et là, on l'a battu à la Grande Braderie de Lille.
28:20 4623 personnes.
28:22 Mais en fait, il y avait 5 huissiers de justice qui se relayaient.
28:25 Mais on aurait pu faire 10 000.
28:27 Mais en fait, on n'a pas eu le temps.
28:29 Il n'y avait pas la place, mais il y avait au moins 10 000 personnes.
28:31 - Et qui est votre plus gros concurrent ?
28:33 - Plus gros concurrent ?
28:35 Je n'ai pas vraiment de concurrent.
28:38 Après, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus,
28:41 les records du monde avec le plus de nombres possibles.
28:44 Moi, c'est la qualité, ce n'est pas la quantité.
28:47 - C'est pour ça qu'il y a l'académie, pour apprendre des gestes.
28:50 - C'est ça, pour professionnaliser.
28:51 - Vous nous expliquez en micro, vous vouliez en faire une série, la chenille.
28:55 - Alors oui, à la base, ça a été mon premier sketch, moi, en tant qu'humoriste,
28:58 il y a 19 ans en arrière, qui s'appelait "Le chenilliste".
29:01 - Ah, il s'est mis du temps à arriver.
29:03 - Oui, parce qu'entre temps, j'ai fait plein de choses.
29:05 Et puis d'ailleurs, ce qui m'a mis aussi sur la voie,
29:07 c'est que j'ai joué une autre pièce qui s'appelle "Ladies Night",
29:10 qui est la pièce de The Full Monty,
29:12 qu'on jouait au Palais des Glaces,
29:14 c'était avec Clara Morgane à l'époque, il y a 7 ou 8 ans.
29:17 Et ça m'a donné l'idée, je me dis,
29:19 il faudrait que je fasse ma chenille, je la ressorte.
29:23 Je trouve ça très bien que des gars fassent,
29:26 comme Olivier Nostriptiz, ils fassent ça.
29:28 Et en fait, il y a "Le grand bain" qui est sorti, de Gilles Lelouch,
29:31 où je dis, ah mince, c'est un peu le même pitch,
29:33 mais bon, ils n'ont rien inventé, c'est aussi The Full Monty.
29:36 Donc voilà, j'avais toujours ça dans un coin de ma tête,
29:38 et comme je n'étais pas connu, je me dis, bah tiens,
29:40 je vais le faire pour de vrai.
29:41 Et j'ai monté l'école, il y a deux ans,
29:43 et je n'avais personne, je louais une salle,
29:45 j'avais un site, personne ne venait,
29:47 j'avais des flyers, et tout le monde me prenait pour un fou,
29:50 et j'annulais tous les mardis.
29:52 Aujourd'hui, je refuse du monde tous les mardis.
29:54 - Et alors, qu'est-ce qui a été le déclencheur ?
29:56 - Le déclencheur, c'est le premier record du monde, à Rouen.
29:59 - D'accord, et là, ça vous a fait connaître ?
30:01 - Ouais, les télés sont venues, et on dit,
30:04 mais c'est qui le mec qui est en tête de chenille,
30:06 qui arrangue la foule, et qui échauffe tout le monde ?
30:09 Et quand on dit, mais non, mais il a vraiment une école de chenille,
30:12 ouais, c'est ça.
30:13 Voilà, BFM derrière voulait faire un reportage,
30:15 je dis, ben venez,
30:17 ils voulaient venir à mon prochain cours, je dis, ben venez.
30:19 Du coup, j'ai appelé des copains pour faire les élèves,
30:21 puisque moi, j'avais pas beaucoup de monde,
30:23 et puis ça, ça a buzzé,
30:25 la France en incroyable talent s'y était intéressée.
30:27 - Et c'est là que Eric Antoine, vous avez vu, je fais le lien,
30:30 vous a repéré, c'est lui qui a demandé que vous soyez dans l'émission ?
30:33 - Alors, je sais pas, je pense pas, non,
30:35 c'est des gens de Freemantle, de la production,
30:38 qui cherchent des talents,
30:40 et qui m'ont demandé si je voulais participer,
30:42 et j'ai dit, pourquoi pas,
30:44 donc là, j'ai créé les chenillettes, j'ai demandé à des copines
30:46 de venir faire comme Clotrin Soheil et Claudette,
30:48 et puis, voilà, ça s'est fait comme ça,
30:52 et c'est à ce moment-là que j'ai sorti le titre.
30:54 Je savais que je ferais un titre, j'ai dit, là, c'est le bon moment,
30:56 je vais essayer de faire un titre.
30:58 - Mais avec Eric Antoine, vous avez une vraie complicité,
31:00 vous avez le même humour, ça se voit dans l'émission.
31:02 - C'est naturel, c'est vrai qu'on s'était croisés
31:04 deux, trois fois avant, mais sans vraiment s'en rappeler,
31:06 nous deux, on était pas amis
31:08 quand on faisait du spectacle tous les deux,
31:11 et puis là, ouais, il y a comme une évidence,
31:14 ben, il est facile à... c'est super,
31:16 je suis trop content de commencer en animation
31:19 avec cette personne-là.
31:21 - Alors, vous tenez le rôle que tenait Gérard Vives à l'époque,
31:24 et racontez-nous un petit peu quel est votre rôle dans l'émission.
31:28 - C'est la voie in, et bienvenue à la Juste Radio,
31:31 nous sommes à Sud Radio avec Gilles Guzman,
31:34 c'est ça ? - C'est ça.
31:36 - Et Valérie Exper, voilà, et un public en folie,
31:40 vous êtes sur le plateau de Sud Radio,
31:42 et c'est parti pour le Juste Radio !
31:44 - Voilà ce que je fais. - Et à la fin de la journée,
31:46 vous avez la tête comme une...
31:48 - Voilà, parce que vous faites "et il y a un dé avec... en mousse !"
31:53 - Oui, c'est ça ! Non, non, donc je présente les...
31:56 C'est vrai que je suis la voie in, en fait,
31:58 je suis pas en voie off, je suis dans le public,
32:00 donc j'ai l'impression d'être dans un stade de foot
32:02 pendant dix heures d'affilée, puisqu'on fait cinq émissions par jour,
32:05 donc ça me crie dans les oreilles "C'est plus, c'est moins !"
32:08 Et je présente les produits et les candidats.
32:10 - Et j'en ai la preuve, écoutez.
32:13 - Ah, voilà, il y a le réalisateur qui est en train de répéter.
32:16 - Vous allez voir, vous allez voir le style de candidat.
32:18 - Il est en train de répéter la chenille, je le voyais avec les bras en l'air.
32:21 - Attendez, je vais le refaire comme si on était en direct.
32:23 Et j'en ai la preuve !
32:25 - Non, il n'y a pas la preuve.
32:27 - Dans le juste prix de cette lunette astronomique,
32:29 aide...
32:31 50 000 C11 !
32:34 - Et voilà.
32:36 - Bien joué ! - Je suis trop contente !
32:38 - Je vois que t'es contente.
32:40 - Et en plus, je trouve qu'on pète beaucoup.
32:42 - Franchement, on va bien ensemble.
32:44 C'est ça qui est beau, c'est la différence.
32:46 - Disséminé. - Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
32:48 - Alors écoute, je suis un cauchemar pour les élèves.
32:51 - T'es prof ? - Ben non, un cauchemar pour les élèves.
32:54 - Un cauchemar. - Vous avez compris ?
32:56 - Oui, c'est P.E. !
32:58 - Ah, t'es la C.P.E. ! Ah oui !
33:00 C'est chouette !
33:02 - Je casse, je mets des punitions,
33:04 je convoque les parents !
33:06 Non, c'est pas vrai, hein !
33:08 C'est pas vrai ! - Mais attends,
33:10 j'ai envie que tu me convoques directement !
33:12 - Parce qu'en vrai, je les aime trop, les élèves.
33:14 - Ça se sent. - Et ils me le rendent bien.
33:16 - Ça se sent. - Je veux qu'ils se sentent bien
33:18 au fond d'eux, et qu'ils se sentent bien au fond d'eux,
33:20 et ils réussissent !
33:22 - Aujourd'hui, les candidats ont changé.
33:24 Avant, ils étaient timides. On se disait,
33:26 on n'aura jamais des candidats comme les Américains,
33:28 qui crient, qui s'évanouissent. - Ben là, maintenant...
33:30 - Ils sont encore en faveur. - Oui, au casting, ils sont très forts,
33:32 mais en fait, ils ont l'embarras du choix,
33:34 c'est dingue ! - C'est vrai ?
33:36 - Pour cette émission, c'est dingue,
33:38 l'engouement qu'il y a, tout le monde...
33:40 Je crois qu'ils ont eu 900 000 demandes,
33:42 à toutes les émissions. - 900 000 ?
33:44 - Je sais plus, je crois que... - 900 000, presque 1 million de candidats ?
33:46 - Enormément de gens qui demandent
33:48 le retour du juste prix. - C'est un événement,
33:50 ça cartonne, ça marche très bien.
33:52 - C'est vrai que, comme tu l'as dit,
33:54 c'est une émission aux Etats-Unis,
33:56 qui n'a jamais arrêté, depuis 70 ans,
33:58 c'est une institution. Et là,
34:00 en France, on s'aperçoit qu'on la ressort
34:02 tous les 9 ans, les 10 ans, et que les gens
34:04 l'attendent et sont contents, c'est divertissant.
34:06 - Je rigole, parce que j'ai dit "The Price is Right" en anglais,
34:08 vous savez qu'il y a un candidat qui a
34:10 fait le logo en crochet ?
34:12 - Ah oui ? - Et qui l'a offert
34:14 à Eric Antoine, en crochet, vous imaginez ?
34:16 - La chance qu'il a !
34:18 J'ai dit "mince !" - On peut avoir une pensée
34:20 pour Patrick Roy, qui a été
34:22 l'un des animateurs, il y a eu
34:24 Philippe Rizoli et Vincent Lagaffe.
34:26 Vous les connaissez ? Vous les avez rencontrés ?
34:28 - Non, moi...
34:30 - Vincent Lagaffe a dublé l'émission.
34:32 - Je crois que Eric Antoine,
34:34 a mis avec Vincent Lagaffe, et qu'ils en ont
34:36 parlé. - Philippe Rizoli a mis
34:38 un joli mot sur son Facebook. - Ah d'accord,
34:40 super, et il devait passer Vincent Lagaffe,
34:42 et il avait dit à Eric Antoine "vous êtes fou, vous voulez
34:44 en faire 5, c'est comme faire
34:46 5 mois de manchot", et tout ça.
34:48 On a dit "ouais d'accord", et puis finalement,
34:50 c'est vrai que c'est très très physique, je crois que...
34:52 - Avec deux sources de la production,
34:54 mon petit doigt m'a dit que
34:56 Eric Antoine ne s'imaginait pas
34:58 que c'était une telle fatigue
35:00 d'enregistrer autant d'émissions,
35:02 là il a plus de voix dans l'émission
35:04 qui sont en diffs actuellement,
35:06 il a perdu sa voix,
35:08 mais c'est terrible en fait, d'enregistrer
35:10 autant d'émissions, c'est une performance.
35:12 - Il a galéré, ouais, pendant 2-3 jours,
35:14 et j'avoue que, à des moments,
35:16 on puise, et puis on voit
35:18 qu'on est obligé de refaire, parce qu'à des moments,
35:20 il dit "mais je suis en train de dire quoi",
35:22 on a les oreillettes, on a plein de choses.
35:24 - C'est une émission physique.
35:26 - Physique, hyper agréable,
35:28 mais quand même physique, parce qu'en plus,
35:30 lui, ça lui demande
35:32 beaucoup de concentration, parce qu'il y a beaucoup de règles
35:34 de jeux différentes. - Ouais, ouais.
35:36 - Moi, j'ai des choses à lire,
35:38 je suis en sniper, je fais des jeux de mots,
35:40 des blagues, des... - C'est écrit
35:42 ou pas, ou vous êtes en réaction ?
35:44 - Moi je suis en réaction, j'ai pas d'auteur,
35:46 bon ça m'est facile pour moi,
35:48 je pense qu'ils m'ont pris aussi un peu pour ça,
35:50 mais
35:52 j'ai pas de... non, on me donne
35:54 le texte brut,
35:56 souvent, je peux pas dire des fois
35:58 un peu mal écrit, mais
36:00 je mets des points,
36:02 des virgules, des trucs, parce que sinon,
36:04 des fois j'ai des pavés
36:06 comme ça, et il y a même pas un verbe, enfin voilà,
36:08 mais...
36:10 voilà, mais ça me demande
36:12 aussi pas mal d'attention,
36:14 et je pense qu'Eric Antoine aussi, c'est ça,
36:16 c'est-à-dire qu'au bout d'un moment,
36:18 voilà, il faut refaire,
36:20 parce qu'on se rappelle plus les choses, quoi.
36:22 - Il y a des gens qui commencent plus à vous reconnaître
36:24 pour le juste prix que pour La Chenille ?
36:26 - Euh... je sais pas
36:28 encore,
36:30 mais on m'en parle, en tout cas, on me dit
36:32 "Ah c'est super que La Chenille m'ait amené
36:34 quelque part à ça",
36:36 et je suis très content,
36:38 je suis à ma place, parce que je pense que
36:40 je suis un animateur, et je... bon,
36:42 la plupart de mes proches le savaient,
36:44 mais je suis passé par différentes choses
36:46 avant, comédien,
36:48 et maintenant je suis chanteur aussi,
36:50 je suis chorégraphe...
36:52 - Et le moustache, est-ce que c'est un hommage
36:54 à La Chenille, demande Stéphane, un auditeur ?
36:56 - Oui, je l'ai fait à ce moment-là,
36:58 j'avoue que... ouais ouais, j'ai la moustache
37:00 depuis que je fais...
37:02 j'ai fait un...
37:04 quelque part un look, d'ailleurs,
37:06 la pochette de la chanson, c'est
37:08 un bandeau, des lunettes carrées,
37:10 et une moustache, c'est ça le symbole,
37:12 donc je suis un peu condamné à la moustache,
37:14 mais c'est pas grave, ça va aller à la mode !
37:16 - Valérie peut venir ce soir ?
37:18 - J'espère, j'aimerais bien, mais il y a du monde qui vient !
37:20 - Vous avez vu, j'ai un bon...
37:22 - Ah oui, j'ai vu ça sur le swimming pool !
37:24 - Le swimming pool est pas mal !
37:26 - Allez, merci à vous, merci beaucoup,
37:28 on vous retrouve Vincent Piguet
37:30 dans... - Tous les jours, à 17h30 !
37:32 - Tous les jours, à 17h30, avec Camille,
37:34 et Sacha Antoine !
37:36 - Et ce lundi, il y a Valérie à 17h30 !
37:38 - Ah oui, et les audiences sont fabuleuses !
37:40 - Les audiences sont fabuleuses, et on espère recevoir
37:42 Antoine bientôt, quand il sera remis et qu'il aura retrouvé Louis !
37:44 Allez, on se retrouve dans un instant pour les débats !
37:46 - À suivre sur Sud Radio,
37:48 mettez-vous d'accord, Valérie Expert !
37:50 S'il vous plaît, faites-vous d'accord. Valérie Expert.