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Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, était l'invité de BFM politique ce dimanche 7 avril 2024.

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Transcription
00:00 Jordan Bardel a raison de parler évidemment de barbarie et ça rejoint le diagnostic de Marine Le Pen fait il y a maintenant 15 ans sur l'ensauvagement de notre pays.
00:09 C'est une dérive que nous avions identifié, que Marine Le Pen a voulu combattre, a proposé surtout des solutions.
00:15 Les mêmes mots sont utilisés par Gérald Darmanin d'ailleurs.
00:17 Non mais c'est très bien d'utiliser des mots, il faut faire un bon diagnostic pour avoir les bonnes solutions, mais malheureusement ils font notre diagnostic, mais ils n'appliquent pas nos solutions.
00:24 Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle... Est-ce que vous feriez par exemple pour empêcher alors ce qui vient de se passer avec Shem Sedin, Avery Chatillon, lynchés par une bande de jeunes ?
00:33 Contre l'hyperviolence, la première chose à faire c'est ressacraliser la personne humaine et l'intégrité physique.
00:38 C'était l'axe principal des mesures de Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle.
00:42 C'est-à-dire concrètement ?
00:43 Il faut par exemple refuser tout aménagement de peine ou les limiter drastiquement pour les peines inférieures à 6 mois, pour tout un tas à l'intégrité physique.
00:50 Parce qu'on voit bien sur cette tragédie, que ces barbares, ces nouveaux barbares, sentent bien que le mur de l'autorité n'existe pas.
01:00 Ils testent par des infractions et des délits, puis des crimes de plus en plus graves et de plus en plus barbares, la résistance de la République.
01:08 Ils voient bien qu'ils peuvent le pénétrer, qu'ils peuvent le remettre en cause, car la République malheureusement aujourd'hui est laxiste.

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