• il y a 7 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Luana et Alessandro Belmondo.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Dites bonjour à Madame Belmondo et à Monsieur Belmondo.
00:04 - Vous m'avez présenté d'une manière quand même.
00:06 - Dites bonjour à Madame Belmondo.
00:08 - Je n'ai pas des maisons à la boule.
00:10 - Pardon ? - Je n'ai pas des maisons à la boule.
00:12 - Ah bah non, bah oui.
00:14 - Vous connaissez et dites bonjour à Alessandro Belmondo.
00:16 - Bonjour.
00:18 - Dans la fratrie, vous êtes le quatrième.
00:20 Ah vous êtes l'aîné. - C'est moi le plus grand.
00:22 - Donc il y a Alessandro. - Victor.
00:24 - Victor, c'est le deuxième qui est comédien.
00:26 J'en dis du bien sans arrêt parce que je le trouve formidable Victor.
00:28 Je trouve que s'appeler Belmondo
00:30 et être acteur, c'est quand même pas facile.
00:32 Le poids de la femme...
00:34 Alors lui, il a l'air cool là-dessus, ça n'a pas l'air de le gêner beaucoup.
00:37 - Non, non, il est hyper cool. - Il est détendu.
00:39 - Il est bien dans sa peau. - Exactement.
00:41 Ils ont été bien élevés ces garçons-là,
00:43 finalement, par leurs parents.
00:45 - Avec leur père, on a fait du bon travail peut-être.
00:47 Mais après, c'est eux.
00:49 - C'est à maman de le dire.
00:51 - Tout leur revient.
00:53 - Donc il y a Alessandro, il y a Victor.
00:55 - Et il y a Giacomo.
00:57 - Et Giacomo. Donc trois garçons.
00:59 - Trois garçons.
01:01 J'ai un petit-fils, le fils d'Alessandro.
01:03 - Parce qu'Alessandro, vous êtes déjà grand-mère.
01:05 - Mais oui, on ne dirait pas.
01:07 - Elle est déjà grand-mère.
01:09 - Comment il s'appelle le fils ? - Il s'appelle Vahe. C'est un prénom arménien.
01:11 - Et il a quel âge ?
01:13 - Il va avoir deux ans dans deux jours.
01:15 - Ouais.
01:17 - Bon, on va parler ensemble. Pourquoi vous êtes avec nous ?
01:19 Parce qu'il y a un documentaire,
01:21 Belmondo, l'Italie en hérissage.
01:23 - Samedi.
01:25 - Samedi sur Canal+, un périple drôle et émouvant.
01:27 - Samedi 7-13.
01:29 - Entre mère et son fils, qui met le souvenir.
01:31 Parce que vous êtes née en Italie, Louana.
01:33 - Moi je suis romaine, oui. Absolument.
01:35 - Et vous êtes en France depuis...
01:37 - 35 ans. Hier.
01:39 - Depuis que vous vivez avec Paul Belmondo.
01:41 - Voilà, 35 ans.
01:43 - Et évidemment, Belmondo, le nom est d'origine italienne,
01:45 mais Jean-Paul Belmondo ne vivait pas en Italie,
01:47 mais Paul Belmondo non plus.
01:49 Ça doit remonter à jeune...
01:51 - Absolument, à troisième
01:53 ou quatrième génération.
01:55 - Il y en a d'autres d'ailleurs, des Belmondo,
01:57 que la famille de Jean-Paul Belmondo,
01:59 c'est un nom qui...
02:01 - Assez connu, oui. Surtout quand on est
02:03 d'Allochemont, il y avait une très
02:05 grande skieuse, championne
02:07 aussi de ski.
02:09 Alors je ne suis pas très bonne en sport.
02:11 Là il faudrait appeler
02:13 le papa d'Alessandro.
02:15 Mais...
02:17 Elle s'appelle Belmondo
02:19 et elle avait fait des grands exploits.
02:21 Donc d'Allochemont, oui.
02:23 - On va parler de ce documentaire quelques mois après la naissance
02:25 de votre fils Vae, Alessandro,
02:27 petit-fils de Jean-Paul,
02:29 entreprend un voyage avec sa mère Louana,
02:31 qui va le ramener dans l'Italie
02:33 du clan Belmondo, de la Toscane
02:35 à la Sicile, en passant par Venise.
02:37 Chaque destination sera l'occasion
02:39 pour vous
02:41 de retourner sur les traces
02:43 de la famille. Et c'est vrai que
02:45 l'Italie, il y a deux villes au monde qui sont exceptionnelles,
02:47 c'est Rome et Paris. - C'est vrai.
02:49 - Je suis d'accord. - C'est beau Rome ?
02:51 - Je connais pas Rome. - Il faut y aller !
02:53 - Je suis déjà là en Italie,
02:55 mais jamais à Rome.
02:57 - Je demande !
02:59 - Vous n'êtes jamais allé à Rome ? - Non, jamais.
03:01 - Vous vous rendez compte de cette phrase ?
03:03 - Profitez-moi !
03:05 - J'aurais attendu 59 ans
03:07 et quelques mois pour entendre "C'est beau
03:09 Rome ?"
03:11 - Franchement, j'ai pas été à Rome,
03:13 j'ai le droit ? - On ira tous ensemble.
03:15 - Nous irons jamais venir à Véronne
03:17 si vous pouvez aller.
03:19 - Je l'ai, je l'ai. - Nous irons à Véronne.
03:21 - Il est 12h27, on marque une pause et on parle de
03:23 l'Italie
03:25 qui fait rêver,
03:27 bien évidemment, et qui, je trouve
03:29 qu'il y a un truc en Italie qui existe
03:31 vraiment, à Rome
03:33 et puis peut-être dans d'autres villes, il y a un côté
03:35 années 70-80 où il n'y a pas
03:37 de règle aussi
03:39 précise qu'en France. Je trouve qu'il y a
03:41 un parfum de légèreté ou de liberté
03:43 à Rome. Je sais pas si vous êtes d'accord ou pas.
03:45 - Moi je suis tout à fait d'accord.
03:47 J'ai vu des choses à Rome...
03:49 - Que tu vois pas à Paris ? - Ah non !
03:51 C'est sûr qu'apparemment on les voit pas.
03:53 - Ou on ne peut pas.
03:55 C'est surtout "on ne peut pas"
03:57 parce qu'on pourrait les voir
03:59 et les faire, on sait.
04:01 - Il est 12h28, vous allez pouvoir interroger la famille
04:03 Belmondo et pourquoi pas
04:05 des questions, parce que c'est une famille,
04:07 c'est vrai que les gens ont un rapport particulier
04:09 avec Jean-Paul Belmondo, bien sûr, et votre famille
04:11 parce qu'il y a une affection tout à fait
04:13 unique. - Et pour parler à Louana et à Alessandro
04:15 Belmondo, vous composez le 0180
04:17 29 21
04:19 à tout de suite sur Europe 1. - Pour réagir
04:21 et donner votre avis sur Europe 1. - Rendez-vous
04:23 sur la page Facebook de Pascal Pro
04:25 et Europe 1 Pascal Pro.
04:27 - Belmondo
04:29 l'Italie en héritage, je vous propose d'écouter
04:31 quelques... notes
04:33 quelques voix du documentaire.
04:35 - Je m'appelle Alessandro
04:37 mon arrière-grand-père Paul Belmondo était
04:39 sculpteur. Mon grand-père Jean-Paul, lui
04:41 était acteur. Mon père Paul, coureur automobile
04:43 et moi c'est le goût. Les odeurs
04:45 et les saveurs qui me fascinent depuis
04:47 tout petit. - Chez les Belmondo
04:49 tout est autour d'un repas.
04:51 - J'ai décidé de partir
04:53 en Italie, berceau de ma famille
04:55 à la découverte de notre histoire
04:57 et qui mieux que ma mère pour m'accompagner
04:59 dans ce voyage d'initiative. - Hum,
05:01 quelle bonne odeur. - Ça sent
05:03 bon ici. - Fais-moi voir, on fait comment ?
05:05 - Allez, régale-toi.
05:07 - Ça, c'est notre fromage au
05:09 saufran. - Je vais t'emmener
05:11 pêcher avec moi tous les jours, tu sais. - Avec plaisir.
05:13 Entre saveurs et goûts oubliés,
05:15 souvenirs gourmands de l'itinéraire d'un
05:17 enfant gâté. Belmondo,
05:19 l'Italie en héritage
05:21 sur Canal+ Doc, disponible
05:23 avec Canal+.
05:25 - On va parler évidemment avec Alessandro.
05:27 Bon, j'ai compris Alessandro que les saveurs vous
05:29 intéressent. - C'est mon métier, je suis
05:31 chef de cuisine. En ce moment je suis officier au
05:33 Caillebotte dans le 9ème. Et ouais,
05:35 depuis tout petit en fait, j'ai toujours aimé
05:37 manger déjà, j'avais un bon coup de fourchette, on va dire,
05:39 ça vient de la famille. Et maman
05:41 cuisinait tout le temps,
05:43 donc j'ai toujours eu ce côté de savoir manger,
05:45 manger, goûter, être
05:47 intéressé par ce milieu de la
05:49 nourriture avec maman. - Et qui
05:51 a été longtemps que vous avez fait des émissions
05:53 de télévision, de radio également
05:55 autour de la cuisine.
05:57 Mais c'est quoi la cuisine italienne ? Comment vous la définiriez ?
05:59 - Euh, une cuisine
06:01 simple, parce que
06:03 nous, franchement, c'est
06:05 les produits, c'est la qualité des produits,
06:07 on reste très ancrés en fait
06:09 à nos racines, respectueux
06:11 de nos terroirs.
06:13 Donc,
06:15 une cuisine sans trop de recherche,
06:17 une cuisine quotidienne. - Mais quand vous faites des pâtes, par exemple, vous faites des pâtes
06:19 à quoi et comment ?
06:21 - Ben à n'importe quoi, et...
06:23 - Mais par exemple, vous recevez des amis... - La cuisine, c'est toujours la même.
06:25 - Je suis d'accord avec vous, mais qu'est-ce qui...
06:27 Vous dites simple, parce que
06:29 quand on va dans les restaurants
06:31 italiens, aujourd'hui, il y a des pâtes au mar, il y a des pâtes
06:33 à la farmaison, c'est ça, il y a des pâtes à la colette, ça...
06:35 - Moi, par exemple, c'est les pâtes à la sauce tomate,
06:37 avec des... - Basilic ?
06:39 - Saison de la tomate, je fais des bocaux,
06:41 - Mière, manger ? - Comment ? - Des bocaux de tomate,
06:43 de sauce tomate, pour moi, et je les garde,
06:45 je les conserve, et après je les fais,
06:47 je me fais ça toute l'année, c'est mes pâtes préférées. - C'est les meilleures ?
06:49 - C'est-à-dire que pâtes à la pomodoro,
06:51 c'est ce qu'on appelle. - Ah oui, pomodoro.
06:53 - C'est mes préférées. - Mais alors, qu'est-ce qu'il faut prendre comme pâtes ?
06:55 - Quelle est la meilleure pâte, aujourd'hui,
06:57 pour faire une assiette de pâtes
06:59 qui soit la meilleure possible ? - Le top du top, c'est de la faire maison,
07:01 mais c'est pas compliqué à faire.
07:03 - Des pâtes maisons ? - Ah, ben c'est ça !
07:05 - Ça, c'est le chef qui parle !
07:07 - Là, il y a du boulot !
07:09 - Là, il y a du boulot, là !
07:11 - Là, il faut faire le chef !
07:13 - Vous, vous faites vos pâtes vous-même ? - Moi, ça m'arrive, ouais, de faire mes pâtes.
07:15 - Mais le resto, on va redonner le nom du resto.
07:17 - Le Caillebotte. - Bon, le Caillebotte,
07:19 c'est un resto plutôt italien ? - Plutôt français,
07:21 mais je mets mes petites influences italiennes,
07:23 donc avec les conseils de maman,
07:25 parce que moi, le matin, certains produits, je connais pas,
07:27 mais je les tente quand même, donc j'appelle toujours maman le matin,
07:29 et je lui dis, "Voilà, j'ai pris, par exemple,
07:31 des agretti." - C'est quoi, des agretti ?
07:33 - Vas-y, tu veux m'expliquer comment je pense ?
07:35 - C'est comme...
07:37 C'est difficile à expliquer, c'est comme
07:39 des asperges
07:41 sauvages, mais
07:43 qu'ils ont un goût à peu près acidulé.
07:45 - Mais il y a des asperges domestiques ?
07:47 - Oui !
07:49 - Qu'est-ce que c'est ?
07:51 - Des gouttiers, au pied,
07:53 bien ici.
07:55 - Non mais, des l'bage.
07:57 - Et il y a des asperges sauvages ?
07:59 - Ah oui, ça, ça m'a échappé.
08:01 - C'est tout petit, oui.
08:03 - Moi, je suis en cuisine, je suis pas terrible. Mais où est-ce qu'on se trouve,
08:05 par exemple, des asperges sauvages ?
08:07 - Des asperges
08:09 chez les producteurs directs.
08:11 - Bon, alors... - Tu nous hésites encore ?
08:13 - On va, évidemment,
08:15 on va parler de ce documentaire,
08:17 aussi, de l'élégance
08:19 ou de la
08:21 nourriture italienne, mais
08:23 écoutons quand même Jean-Paul Belmondo, parce qu'on aime bien
08:25 écouter des archives, ici,
08:27 et Jean-Paul Belmondo, Europain, c'est une
08:29 histoire longue, forcément. On est le
08:31 1er avril 1975,
08:33 et il vient
08:35 parler de
08:37 son moral. - Il paraît que vous avez
08:39 un moral d'acier, que votre
08:41 phrase favorite, c'est "j'ai toujours
08:43 un moral d'acier". - Eh oui,
08:45 il faut avoir le moral dans la vie. Non mais moi, je suis
08:47 né comme ça, je suis né plutôt
08:49 optimiste, et
08:51 c'est le sport, aussi, qui m'a aidé là-dedans,
08:53 à lutter quand ça va mal, et à toujours être
08:55 debout, quoi qu'il arrive !
08:57 - Qu'est-ce que vous avez
08:59 de votre grand-père, Alessandro ? - Bah, ce qu'il
09:01 vient de dire, j'ai toujours le moral,
09:03 je suis toujours souriant, et quand ça va pas, bah...
09:05 Lui, c'est le sport, moi, c'est la cuisine,
09:07 et j'ai toujours le sourire, je trouve
09:09 toujours le positif dans le négatif, il y a pas de...
09:11 Je vais de l'avant, comme il a été,
09:13 on lui a mis des bâtons dans les roues, il a toujours foncé,
09:15 c'est la même chose. Quand c'était difficile
09:17 en cuisine, je pensais à lui,
09:19 et je me disais, bon bah lui aussi, ça a été
09:21 compliqué pour lui, et il a été toujours vers l'avant,
09:23 et bah, moi, c'est pareil. - Et
09:25 lorsque vous avez choisi ce beau métier,
09:27 qui est un métier aujourd'hui, qui est à la mode, d'ailleurs,
09:29 qui est plus à la mode, peut-être, qu'il ne l'était
09:31 lorsque vous l'avez choisi, j'ai l'impression.
09:33 - Moi, j'ai commencé il y a, quoi, 15 ans,
09:35 et il y a 15 ans, c'était pas la mode, il y avait pas encore
09:37 toutes ces émissions de cuisine qui étaient sorties,
09:39 mais... - Moins médiatisé,
09:41 mais bon, à la mode,
09:43 on va dire, ça a toujours été,
09:45 vous avez eu des grands chefs,
09:47 comme vous, Pascal, dites-moi, on parlait
09:49 toujours des pâtes, non ? - Oui.
09:51 - Ça m'intitille, cette question,
09:53 que vous m'avez posée, qu'est-ce que
09:55 vous mangez, vous, comme pâtes, quand vous mangez des pâtes ?
09:57 - Ben, qu'est-ce que je mange comme pâtes ?
09:59 - J'ai saufi la question. - Je mange, alors, je vais vous dire,
10:01 je mange des penne à la
10:03 arrabiata, là, moi j'aime bien ça. - Sauce faite par vous.
10:05 - Mais, sauce faite par moi, je sais rien faire !
10:07 (rires)
10:09 - Qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'une sauce ?
10:11 - Un peu de piment, de l'ail... - Mais je sais même pas faire
10:13 des pâtes, je sais même pas le temps des pâtes,
10:15 je ne sais rien, je suis nul !
10:17 - Vous les cuisez dans le bouillon, ou au froid ?
10:19 - Mais je n'ai jamais cuit, je ne sais même pas tout ce qui fait du brôle !
10:21 - Je peux dire une toute petite anecdote sur vous, ou pas, là-dessus ?
10:23 - Oui. - Pascal m'a confié que pendant le Covid,
10:25 il a appris à cuire des steaks. - Mais oui !
10:27 Non, mais, alors, des steaks cachés...
10:29 Non, mais peu importe, c'est pas le problème.
10:31 Non, alors, j'aime bien ça, et j'aime bien, par exemple,
10:33 les pâtes bolognaises, mais je me dis, par exemple, si je viens
10:35 chez vous, ou si je viens chez Alessandro,
10:37 les pâtes bolognaises que vous allez me proposer,
10:39 ça va être, par exemple, pas avec du steak haché, mais du steak
10:41 haché classique qu'on a acheté à la boulangerie ?
10:43 - A la boucherie ! - A la boucherie !
10:45 - Deux chansons, on va être délicieux !
10:47 (rires)
10:49 - Où est-ce qu'elles vont être ?
10:51 Est-ce que c'est déjà,
10:53 il va y avoir un petit plus
10:55 sur un plat aussi simple que celui-là ?
10:57 Alessandro ?
10:59 - Moi, je fais comme celle que maman m'a apprise,
11:01 donc je mets plusieurs viandes,
11:03 moi, je mets trois viandes,
11:05 donc du boeuf, je mets de la saucisse
11:07 de fenouil italienne,
11:09 et je mets du veau haché.
11:11 Et je fais cuire ça, mijoté avec carottes,
11:13 céleri branche, et je fais mijoter ça,
11:15 je sais pas,
11:17 cinq heures ? Au moins, je laisse ça pas très très très longtemps.
11:19 - C'est bien propre, de non ?
11:21 - Moi, je vous donne la mienne, non ?
11:23 - La mienne, c'est la vôtre !
11:25 C'est la mienne, c'est la mienne !
11:27 - Mais non, mais ça, c'est le chef,
11:29 et puis c'est pour la... Mais vous,
11:31 maintenant, vous savez cuire des fiches !
11:33 - Oui, mais bon...
11:35 - Vous l'écrasez bien, la fourchette, ok ?
11:37 - J'ai ça pour écraser les fiches.
11:39 - Vous avez un peu d'herbe chez vous ?
11:41 - De l'herbe ?
11:43 - Des herbes séchées !
11:45 - Mais j'ai rien chez moi, arrêtez !
11:47 - Du sel, du poivre...
11:49 - Dans mon réfrigérateur, il n'y a rien.
11:51 - Des yaourts. - Il n'y a que des yaourts.
11:53 Point. Il n'y a pas de beurre, pas de truc,
11:55 il n'y a rien. - L'huile d'olive, il y est.
11:57 - Mais je ne sais même pas ce que c'est que ça.
11:59 En revanche, en revanche,
12:01 les pâtes, ok. Qu'est-ce qu'il y a encore
12:03 dans la cuisine italienne qui puisse être...
12:05 Par exemple, est-ce qu'il y a une manière de préparer
12:07 le poisson dans la cuisine italienne
12:09 ou la viande qui soit
12:11 très particulière ?
12:13 - Alors, en viande, on reste toujours...
12:15 Nous, on mange beaucoup de veau, donc on reste
12:17 surtout sur des
12:19 fines escalopes, "I salte in bocca".
12:21 Vous connaissez, à la Romana, bien sûr !
12:23 - Non, je connais l'escalope milanaise, d'ailleurs.
12:25 - La milanaise, oui. Mais vous, vous connaissez celle
12:27 qu'on exporte, pas celle qu'on fait
12:29 vraiment à Milan. A Milan, on la fait
12:31 avec l'os, donc on le prend
12:33 dans la côte du
12:35 veau, donc elle n'est pas
12:37 dans l'escalope.
12:39 Donc voilà. Il y a plein de choses
12:41 en Italie qu'on fait en viande, le poisson,
12:43 en général, on le mange assez simplement,
12:45 à l'huile d'olive,
12:47 citron... On utilise beaucoup de fénouille
12:49 avec le poisson. - Bon, qu'est-ce qu'on verra dans ce documentaire
12:51 en dehors
12:53 de la nourriture, qui est une
12:55 tradition italienne ? Est-ce qu'on verra
12:57 autre chose que vous avez
12:59 rapporté ?
13:01 - Oui, on verra un voyage.
13:03 Un voyage entre...
13:05 Moi, je souhaite à tout le monde, en fait,
13:07 d'avoir la chance, en privé,
13:09 là, c'était pour un doc,
13:11 de faire un voyage pareil
13:13 avec son propre enfant.
13:15 J'ai eu la chance, comme on a la même passion,
13:17 de pouvoir partager ça. - Vous étiez tous les deux ?
13:19 - Oui. - Ensemble.
13:21 - Et ça a été 15 jours magnifiques
13:23 que je porterai
13:25 dans mon cœur toute ma vie.
13:27 - C'était une super expérience qu'on a partagée
13:29 avec maman, en plus. Puis moi, je suis allé
13:31 à la découverte de mes origines siciliennes,
13:33 que moi, personnellement, ce qui est vrai, je ne connaissais pas.
13:35 Je savais qu'on était sicilien, piémont,
13:37 par là, en Italie, mais je ne connaissais pas.
13:39 Donc je ne savais pas vraiment où c'était, en fait,
13:41 on vient de Cefalu.
13:43 Je me suis un peu promené dans Cefalu,
13:45 donc on va voir vraiment un peu
13:47 aussi les origines de notre famille.
13:49 Il y a de la cuisine, des origines, et puis on a vu des
13:51 producteurs aussi qui nous ont expliqué aussi
13:53 qu'aujourd'hui, c'est très important l'écosystème.
13:55 - La transmission, on va à la
13:57 rencontre des personnes qui
13:59 nous ont laissé vraiment
14:01 des marques importantes.
14:03 Les personnes qu'on rencontre,
14:05 c'est des gens de la terre.
14:07 Je disais à Alessandro, c'est la terre,
14:09 et c'est l'homme, c'est l'homme et la mer.
14:11 Et je voulais lui transmettre
14:13 aussi des personnes comme ça.
14:15 La plupart du temps, d'ailleurs,
14:17 malheureusement,
14:19 leur métier va être perdu
14:21 par la génération d'Alessandro.
14:23 Même lui
14:25 qui travaille ces produits-là,
14:27 il se rend compte à quel point c'est important
14:29 le travail qu'il y a en amont.
14:31 - Et puis il y a une tradition en Italie, c'est la famille,
14:33 et vous, vous perpétuez cette tradition.
14:35 J'ai l'impression, je ne sais pas comment ça se passe
14:37 chez vous, mais j'ai vraiment l'impression
14:39 que les trois frères s'entendent bien,
14:41 qu'il y a des rendez-vous.
14:43 C'est difficile dans les familles
14:45 de garder l'entente commune.
14:47 C'est même
14:49 l'exception. En fait, souvent, les gens
14:51 ne s'aiment pas les uns les autres.
14:53 Et entre les frères, les soeurs, bien sûr que c'est dommage.
14:55 Et moi, j'ai l'impression, sans connaître
14:57 évidemment intimement votre famille,
14:59 que ça se passe bien.
15:01 - Oui, effectivement, en fait.
15:03 Mais des côtés de
15:05 Paul, parce que Jean-Paul, c'était quelqu'un
15:07 qui réunissait tout le temps la famille,
15:09 surtout le dimanche, et de mon côté,
15:11 de ma famille à moi, c'est ce qu'il y a,
15:13 comme vous disiez, le plus important.
15:15 Et moi, cette
15:17 fratrie de mes trois enfants,
15:19 je leur dis toujours, le plus important,
15:21 c'est vous. Un jour, moi, je ne serai
15:23 plus là, mais vous, vous devez rester
15:25 toujours côte à côte. Et donc, on a...
15:27 Les dimanches, on est toujours ensemble.
15:29 En tout cas, on est ensemble au moins
15:31 une fois par semaine. Et l'été
15:33 aussi, dix jours minimum.
15:35 - Et ça, c'est formidable.
15:37 Et alors, évidemment, les compagnes
15:39 qui sont les vôtres aujourd'hui,
15:41 il faut qu'elles s'entendent bien aussi.
15:43 Parce que parfois, il peut y avoir des petits soucis,
15:45 on le sait bien, dans les familles. Mais il y a quelque chose
15:47 aussi qui me frappe, c'est qu'il y a un ADN
15:49 de bienveillance ou de gentillesse dans la famille
15:51 Belmondo. Parce que je voyais
15:53 un peu Jean-Paul, évidemment, je ne le
15:55 connaissais pas intimement.
15:57 Je vois votre père Paul,
15:59 qui paraît vraiment un
16:01 amour, j'allais dire, de jeune homme, parce qu'on
16:03 a toujours l'impression que c'est un jeune homme.
16:05 - Il fait beaucoup de sport, on peut le dire.
16:07 - Oui, le temps de...
16:09 J'ai vu Victor
16:11 prendre la parole
16:13 dans les médias, je vous vois aujourd'hui ici,
16:15 je suis frappé combien
16:17 il y a une forme de bienveillance, de gentillesse
16:19 et de rapport à l'autre qui est agréable.
16:21 - C'est gentil. Mais nous, on est comme ça.
16:23 En tout cas, comme on est, comme vous allez
16:25 voir dans le doc, je suis comme ça dans la vie, avec maman,
16:27 on est comme ça. - Ah ben,
16:29 l'italienne s'énerve aussi, là, dans l'italienne.
16:31 - C'est la même, j'ai l'impression que c'est l'ONU.
16:33 - Ah ouais, de temps en temps.
16:35 - La plus dure. - C'est la vraie maman italienne.
16:37 - Bon, ben écoutez, il est 12h46,
16:39 c'est dommage, vous vouliez dire un mot, peut-être ?
16:41 - Non, je suis un petit peu chiffonné, Pascal,
16:43 parce que je vois que notre programmateur Florian
16:45 n'était pas du tout concentré
16:47 durant cette dernière demi-heure, ça me chiffonne un petit peu.
16:49 - Mais parce qu'il est venu peut-être avec
16:51 quelqu'un de Canal+ ?
16:53 - Oui, oui.
16:55 - C'est ce que vous voulez dire ?
16:57 Une jeune femme ? - Bien sûr.
16:59 - Ben écoutez, on la salue,
17:01 cette jeune femme, bien évidemment.
17:03 - Bien sûr, Guilmette.
17:05 - Mademoiselle Guilmette Bérard, qui est là, effectivement,
17:07 qui est... Soyez gentille
17:09 avec Monsieur Carasson, s'il vous plaît.
17:11 - Non mais qu'elle fasse attention à elle,
17:13 voilà, Florian est dans les parages, donc...
17:15 - C'est entendu. - On rappelle peut-être
17:17 le jour de la diffusion du documentaire,
17:19 c'est samedi 13 avril à 21h, Belmondo,
17:21 l'Italie, en héritage sur Canal+ Doc.
17:23 - Toscane, la Sicile,
17:25 Venise, évidemment,
17:27 et puis ce rapport
17:29 dont vous nous avez parlé, si particulier,
17:31 c'est pas si fréquent qu'un fils,
17:33 vous avez quel âge ?
17:35 35 ans maintenant ?
17:37 - C'est gentil, non, j'en ai que 33, mais...
17:39 - Vous l'avez vieilli !
17:41 - Vous m'avez donné quel âge,
17:43 à moi, alors ?
17:45 - Je ne me permettrai pas,
17:47 mais je pense que vous avez eu
17:49 Alessandro très jeune,
17:51 bien évidemment.
17:53 - On a 20 ans de différence, oui.
17:55 - Bon, écoutez, en tout cas, vous avez l'air...
17:57 - C'est vrai qu'Alessandro fait beaucoup plus jeune.
17:59 - Merci.
18:01 - Monsieur Bouboule,
18:03 qui va sur ses 48.
18:05 (rires)
18:07 Il est 12h47, à tout de suite !
18:09 - Dans un instant, le Grand Débrief de Laurent Assiet,
18:11 à tout de suite dans Pascal Freirevouz, sur Europe 1.

Recommandations