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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Patrick Sabatier "Ne le dis surtout pas à Paul".

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Transcription
00:0011h35, 11h-13h, Pascal Praud, sur Europe 1.
00:04Vous, vous qui nous regardez, ce sont vos amis.
00:09Evidemment, quand on reçoit Patrick Sabatier, parfois je me dis qu'on manque quand même un peu d'imagination.
00:14J'imagine, parce que partout où il va, on doit lui donner ses génériques, lui parler de ses émissions,
00:20et peut-être qu'il en a ras-le-bol quand on lui parle de...
00:22Ça fait plaisir, ça fait plaisir.
00:23Bon, ça c'était Porte Bonheur, c'est quelle année Porte Bonheur ?
00:271984.
00:31Et Porte Bonheur, évidemment, il y avait la caricature qui avait été faite par les Inconnus, je crois.
00:35Il y a un sketch, c'est sur Porte Bonheur.
00:37Ah non, non, c'était sur Avis de Recherche.
00:38C'est sur Avis de Recherche ?
00:39C'était sur Avis de Recherche.
00:41On le voit effectivement, Pascal Legitimus, derrière, mais c'est vraiment drôle.
00:45Parce qu'ils ont retrouvé celui qui n'aurait pas dû en venir, peut-être.
00:50Bon, ne le dis surtout pas à Paul aux éditions du Rocher.
00:55Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas dire à Paul, Patrick Sabatier ?
00:59Une mallette qui appartient à Emma, ma mère.
01:01C'est le prolongement du premier livre dans lequel j'apprends.
01:04Alors évidemment, c'est pour ça que vous disiez,
01:06romans, récits, vous aviez raison, dans le premier livre,
01:08moi j'apprends que j'ai un frère caché,
01:10mais je l'apprends sur le tard.
01:12Et dans le deuxième, donc le premier était plutôt le livre en hommage à Emma,
01:16et dans le second, qui est le prolongement,
01:19il y a une mallette qui appartenait à ma mère,
01:22que j'avais d'ailleurs gardée sans jamais oser l'ouvrir,
01:25parce qu'on n'ose pas ouvrir des vies comme ça qui ne sont plus là.
01:29En tout cas, voilà, elle était là, comme j'ai des photos,
01:32et j'ai la voix de mon père sur une bande magnétique que je n'ai jamais pu réécouter.
01:36Et là j'ouvre cette mallette, et il y a plusieurs photos dans cette mallette,
01:41notamment, je lui avais fait connaître Louis-Églésias,
01:44elle était avec lui, Charles Trenet, etc.
01:46Et une photo de classe,
01:48une de mes photos de classe de troisième,
01:52avec ma bande,
01:54c'est-à-dire qu'on était six à faire toutes les premières choses ensemble,
01:58les premiers flirts, les premières conneries, les premières cigarettes, les premiers flippers.
02:02On est en 1965,
02:04et je dis à Suzanne, qui est ma femme dans le livre,
02:07tiens, je voudrais savoir un petit peu ce qu'est devenue ma bande,
02:10et elle me dit, écoute, tu l'as fait professionnellement,
02:12maintenant, tu vas nous consacrer du temps, et arrête tout ça.
02:15Bon, ok, d'accord, j'arrête,
02:17jusqu'au moment où la photo se retourne,
02:20et je reconnais l'écriture de ma mère,
02:22ne le dis surtout pas à Paul,
02:24et là, je me dis que je veux savoir à qui ça s'adresse,
02:27ça ne peut être qu'à l'un des six, parce qu'on était toujours ensemble,
02:30ils étaient chez moi, j'étais chez eux,
02:32et je vais apprendre quelque chose par rapport à,
02:35par rapport à un de ces six,
02:37je vais aller les retrouver,
02:39pas tous d'ailleurs,
02:41le livre l'explique,
02:43et à la fin, je me rends compte que vraiment ma mère a voulu me préserver,
02:48et qu'elle a été toujours malheureuse,
02:51et d'ailleurs, je termine le livre en disant,
02:53comme vous, Pascal, j'ai interviewé des tas de gens,
02:55cachés derrière un micro,
02:57ou devant une caméra,
02:59que je ne connaissais pas, en leur posant des questions les plus indiscrètes,
03:02et je n'ai jamais osé interviewer ma mère.
03:05Ah, c'est normal !
03:06Jamais j'ai posé des tas de questions indiscrètes à ma mère,
03:09mais ces simples questions, je ne les ai pas posées à ma mère.
03:11Oui, mais Patrick, des gens qu'on ne connaît pas,
03:14on peut être d'une parfaite indiscrétion,
03:16moi je suis à l'antenne, je pose parfois des questions,
03:18je n'oserais même pas les poser dans la vie.
03:20Mais quelquefois, il faudrait les poser.
03:22Ah oui, vous avez raison.
03:24On pourrait peut-être apprendre des choses.
03:25Pour vous dire toute la vérité, écrivez-vous,
03:27je me suis souvent interrogé sur les moments tristes que je surprenais chez elle,
03:31elle semblait être là et ailleurs,
03:33moi qui ai posé tant et tant de questions indiscrètes,
03:35cachées derrière un micro,
03:37je n'ai jamais su lui demander pourquoi,
03:39je n'ai jamais osé lui demander pourquoi.
03:42Mais ça, ne le dites surtout pas, Emma.
03:45Et c'est émouvant, c'est un livre vraiment...
03:48qui permet aussi quelques digressions de temps en temps
03:51sur ce qu'est la vie, ce qui a été la vôtre,
03:54en tout cas, on ne s'habitue jamais à la célébrité,
03:56dites-vous, ou était-il ce jeune homme passionné de la radio,
03:59à la voix claire et au visage secret,
04:01qui avait rêvé de faire vibrer les ondes
04:03et qui était devenu en quelques années,
04:05sans y avoir été préparé,
04:07mais personne n'est jamais préparé à la célébrité,
04:09c'est vrai pour un sportif de haut niveau,
04:11il n'y a pas d'école de la célébrité,
04:12ça vous tombe dessus du jour au lendemain,
04:14et quand on est jeune, c'est difficile,
04:16et moi, ça doit en tout cas être perturbant.
04:18Je me souviens avoir dit, avoir entendu Paul Naref,
04:22il avait dit, quand je suis devenu célèbre,
04:24mes potes sont partis, c'est pas moi, c'est eux qui sont partis.
04:27Est-ce que vous, qui avez été célèbre très tôt,
04:30vous avez eu ce sentiment que finalement,
04:32les autres, ils vous en veulent presque de votre réussite ?
04:34Alors moi, j'ai eu une chance extraordinaire,
04:36ça a été mon éducation,
04:37je dis toujours que l'éducation, c'est primordial,
04:39l'instruction aussi, l'éducation, c'est vraiment essentiel.
04:42Parce que mes parents n'y croyaient pas,
04:44donc ils m'ont dit, ça ne va pas durer.
04:46Ils n'y croyaient pas du tout.
04:48Et ils étaient des petits commerçants,
04:50ils ne pensaient pas que ça allait faire un an, deux ans,
04:52dix ans, cinquante ans, un an prochain.
04:54Donc, dès l'instant où j'ai commencé à être connu,
04:58ils m'ont dit, ça ne durera pas.
05:02Oui, mais vos amis, est-ce que par exemple,
05:04ils se sont écartés, parce que le rythme de vie n'est plus le même,
05:08vous allez dans des petits hôtels, peut-être,
05:10ils ne peuvent pas y aller parce que vous êtes jeune ?
05:12Non, non, Pascal, vos amis,
05:14ça fait beaucoup de gens dans vos amis.
05:17Moi, je n'ai pas beaucoup d'amis,
05:19j'en ai deux, trois,
05:21qui ont toujours été là,
05:23et qui ont compris qui j'étais vraiment.
05:26C'est-à-dire, quand on est à la télévision,
05:28à la fois on est soi et pas totalement soi,
05:30puisqu'on n'est pas forcément,
05:32elle est lumière, on est maquillé,
05:34on est aussi un personnage de télévision.
05:36Donc, les gens voient ce personnage,
05:38ils ne savent pas qui on est.
05:40D'ailleurs, une des raisons pour lesquelles je me suis mis à écrire la lettre,
05:43alors que je ne voulais pas du tout, au départ,
05:45je disais, je ne veux pas faire un livre d'animateur en plus,
05:47enfin, qu'est-ce que ça veut dire ?
05:49Et tout d'un coup, on m'a dit, non, ce n'est pas un livre d'animateur,
05:51faites ce que vous avez à partager aujourd'hui.
05:54Donc, après 50 ans, je me suis dit,
05:56tiens, je peux peut-être dire des choses
05:58qui me concernent, alors que je les ai toujours
06:00personnellement cachées.
06:02Je peux peut-être dire, vraiment,
06:04le type que vous avez vu à la télévision,
06:06oui, c'est lui, mais en même temps,
06:08ce n'est pas que lui.
06:10Il y a autre chose.
06:12Tiens, aujourd'hui, moi, je n'attends rien de la télévision.
06:14Pour moi, j'ai été super gâté
06:16par ce que j'ai fait.
06:18J'ai eu une passion, j'ai pu l'exercer.
06:20Il y a eu beaucoup de gens
06:22qui ont regardé mes émissions, on les a créées.
06:24J'étais gâté.
06:26Il y a un moment donné, il faut se dire,
06:28attends, déjà, tu as eu ta part de gâteau.
06:30Tu es vraiment très content.
06:32Donc, je n'attends pas de poste,
06:34je n'attends pas d'émission,
06:36je n'attends pas de promotion, je n'attends rien
06:38que de partager des choses
06:40qui ont fait partie de ma vie.
06:42En revanche, il y a quelque chose qui est peut-être intéressant,
06:44c'est que vous avez eu un contact avec le public à travers
06:46les émissions de télé, puis maintenant, vous avez un contact
06:48avec le public à travers la littérature,
06:50en tout cas, l'écriture.
06:52Est-ce que vous diriez que c'est différent
06:54le rapport des gens qui viennent dans des salons
06:56littéraires ? J'imagine que vous devez y aller de temps en temps
06:58lorsque vous signez
07:00des livres.
07:02En plus, c'est toujours difficile, parce que comme vous avez
07:04une forte notoriété, peut-être parfois que le livre
07:06se vend plus que celui qui est à côté de vous
07:08dans le même salon, qui a écrit
07:10un ouvrage peut-être plus ambitieux
07:12sur le plan littéraire, et puis qui n'a pas
07:14autant de public que vous.
07:16La dernière fois que j'ai fait un salon, j'étais face
07:18à François Hollande, donc il a vendu plus que moi.
07:20Je peux vous le dire.
07:22Je ne mets pas François Hollande non plus
07:24dans les écrivains
07:26littéraires les plus importants, mais parfois, ça peut arriver.
07:28Non, je crois que les gens...
07:30Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
07:32Ils parlent des émissions de télévision.
07:34Ils ne passent pas les génériques, mais ils parlent des émissions
07:36de télévision. Et ils vous disent quoi ?
07:38Ils me donnent
07:40ma légion d'honneur, parce qu'ils me
07:42disent, on ne ratait aucun
07:44vendredi. Je me souviens
07:46très bien que ma mère vous regardait
07:48et qu'elle attendait ça avec impatience.
07:50Vous avez accompagné
07:52ma jeunesse, j'étais en pyjama
07:54quand on vous regardait.
07:56Donc, c'est ma légion d'honneur,
07:58parce qu'au début, d'ailleurs, quand on dit
08:00ma mère va regarder...
08:02Ah bon ? Et ta grand-mère ?
08:04Après, on se dit, mais c'est un compliment ?
08:06J'ai fait partie de la
08:08vie de millions de Français
08:10à un moment donné, pendant des années et des années
08:12et je me dis que j'ai servi aussi à quelque
08:14chose, à les divertir, à leur apporter
08:16autre chose pendant deux heures chaque vendredi.
08:18Donc, je prends ça comme
08:20un compliment, et plus qu'un compliment,
08:22on se dit qu'on a peut-être même été utile.
08:24Voilà ce qu'ils me disent.
08:26Après toutes ces années passées
08:28dans les nuages ou au-dessus des
08:30nuages, quelquefois l'avion s'est posé en
08:32douceur, écrivez-vous, sans turbulence,
08:34la route à venir est belle, sereine,
08:36loin du bruit de la foule, une route bordée
08:38d'enfants aimés, l'art d'être
08:40grand-père n'est pas qu'une poésie.
08:42Je pose mon stylo, j'écoute une de mes chansons
08:44favoris, Thieste des, de Paul
08:46McCartney, je l'écoutais déjà en
08:4865, lorsque j'étais
08:50élève de la 3ème B.
08:52Vous étiez où d'ailleurs ? Vous étiez à Nuis, je crois ?
08:54Pas du tout, non, non, non. Vous étiez dans la région
08:56parisienne, non ? Dans la région parisienne, mais pas à Nuis.
08:58J'étais pas dans une banlieue chic.
09:00D'accord, mais j'avais souvenir...
09:02En fait, moi,
09:04je veux pas dire que j'ai grandi avec Patrick Sabatier,
09:06mais j'écoutais beaucoup la télé. Je me souviens
09:08de votre Deux-Chevaux, qui était un vrai personnage.
09:10Quand on était RTL.
09:12Vous aviez toujours une Deux-Chevaux Charleston.
09:14Ah non, pas Charleston, une Deux-Chevaux
09:16toute simple, premier modèle.
09:18Alors on voyait Bouvard qui arrivait avec Saros,
09:20et vous vous arriviez, parce que vous faisiez le matin
09:22sur RTL. Oui, j'ai tout fait
09:24sur RTL, j'y suis resté plus de 20 ans.
09:26Mais c'est là qu'on s'est connus, Pascal,
09:28mais j'ai fait, entre autres, pendant
09:30une quinzaine d'années, 8h30-11h.
09:32Exactement, qui était la tranche majeure
09:34évidemment de la matinale.
09:36Et vous avez commencé, paraît-il, à Europe 1 ?
09:38Oui. Me dit Fabrice Laffitte.
09:40Absolument, il a raison. En 70. Oui, le week-end.
09:42Il a raison. Mais on a encore
09:44ces enregistrements,
09:46on aurait pu... Ah, peut-être dans les archives,
09:48vous êtes dans les bandes. Alors, j'ai commencé à Europe 1,
09:50et je raconte toujours cette anecdote.
09:52Donc,
09:54ça fera 50 ans l'an prochain,
09:56et au bout de trois mois, où je faisais le week-end
09:58Fabrice a raison, une émission d'une heure,
10:00après une jeune animatrice
10:02à l'époque qui s'appelait Viviane Blassel.
10:04Il y a une dame qui est venue,
10:06en régie, qui appuie sur le bouton
10:08de la régie, donc, moi, j'étais aveuglé
10:10par les lumières dans le studio, je ne savais pas
10:12qui c'était. C'était la directrice,
10:14peut-être que Fabrice s'en souvient, des programmes,
10:16Michel Abraham, et qui m'a dit
10:18« Ah, c'est vous que j'entends, là, dans les couloirs,
10:20puisque la voie passait dans les couloirs d'Europe, rue France en premier,
10:22moi, j'étais tremblant,
10:24c'était ma première année, oui, oui, oui,
10:26avec cette voie-là, vous ne ferez jamais carrière. »
10:28Et elle est partie.
10:30Oui, parce qu'à l'époque, les plus jeunes,
10:32peut-être, ne s'en souviennent pas, mais c'était assez humiliant.
10:34Aujourd'hui, personne ne dirait ça.
10:36Au contraire, quand un jeune arrive,
10:38tu es bienveillant avec lui,
10:40tu ne dis pas, d'ailleurs, c'est parfois un
10:42handicap, tu ne dis pas exactement ce que tu penses,
10:44si c'est très mauvais, tu ne dis pas à quelqu'un
10:46que c'est très mauvais, parce que
10:48le temps a changé. En plus,
10:50à cette époque-là, c'était Jean Gorini, peut-être,
10:52qui dirigeait la station, c'était Siegel,
10:54il y avait Étienne Moujade, peut-être...
10:56Non, pas encore.
10:58Et donc, il y avait effectivement
11:00des noms qui sont passés à la postérité.
11:02Faugiel a commencé
11:04avec vous ? Oui, Faugiel
11:06m'attendait tous les jours, il avait 13 ans,
11:08au garage de RTL,
11:10et puis il me disait
11:12« Je peux rentrer ? Je peux rentrer ? »
11:14« Quel âge as-tu ? » « J'ai 13 ans et demi. »
11:16« Non mais attends, tes parents sont au courant ?
11:18Tu es là ? » « Oui, oui. »
11:20Et alors, il y avait une autre journaliste à RTL
11:22que vous avez connue, Dominique Martin, qui le chapotait
11:24un petit peu, et j'ai dit « Écoute, moi, je veux bien que tu rentres,
11:26je veux bien te faire rentrer, mais tu vas me donner
11:28le numéro de ton père ou de ta mère, puis je vais les appeler,
11:30puis je vais leur dire quand même, parce que, attends,
11:32t'es un gamin. » Donc, j'ai appelé
11:34son père, qui n'est plus là, malheureusement,
11:36et qui était dentiste, je lui ai dit « Ben voilà,
11:38j'ai votre fils, etc. Moi, je veux bien
11:40le faire rentrer, mais enfin, je veux que vous soyez au courant. »
11:42Et donc, il a regardé les émissions
11:44que je faisais, etc. Et quand
11:46j'ai fait « Avis de recherche », il était tellement
11:48un gros travailleur,
11:50tellement attiré par ça,
11:52j'ai dit « Bon, allez, hop, je te prends dans l'équipe. »
11:54Et donc, je l'ai pris, il avait 18 ans.
11:56Mais c'est ça qui est intéressant, et c'est pour ça que
11:58Marco a la carrière qu'il a faite.
12:00C'est parce qu'il a une volonté.
12:02En fait, il faudrait revenir sur une seule chose
12:04dans ceux qui ont une trajectoire,
12:06c'est la volonté, au-delà du talent,
12:08etc. Et au-delà même
12:10du travail, c'est la volonté. Il a envie
12:12de faire ça. – Il faut bosser aussi, quand même.
12:14Moi, si j'ai un conseil à donner,
12:16enfin, je n'en ai aucun, mais si j'ai une remarque à faire,
12:18bosser. On me demande souvent
12:20« Est-ce que vous avez le trac ? » Et j'ai dit « Non,
12:22heureusement, d'ailleurs. Est-ce que vous imaginez un chirurgien
12:24qui, chaque jour, arrive en me disant
12:26« J'ai peur d'opérer, vaut mieux pas. »
12:28En revanche, pour compenser
12:30cette
12:32confrontation avec le micro et devant la caméra,
12:34je bosse, je bosse.
12:36– C'est un plaisir, en tout cas, de vous accueillir.
12:38Vraiment, Patrick
12:40Sabastier, vous êtes passé sur cette
12:42belle station bleue, donc
12:44j'espère,
12:46pourquoi pas vous écouter à la télévision
12:48ou sur une radio
12:50ces prochaines années. – C'est pas dans mes projets.
12:52– Tout est possible de faire une grande
12:54émission. Moi, à chaque fois que je vous reçois,
12:56j'ai plaisir à vous écouter. Donc, je me dis
12:58que les auditeurs ou les téléspectateurs aussi
13:00ont ce même plaisir. Il est 12h48, à tout de suite.
13:02– Avec Pascal Proé, le grand débrief
13:04dans un instant de Laurent Tessier sur Europe 1.

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