Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Didier Barbelivien à l'occasion des 100 ans de la naissance de Charles Aznavour.
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00:00 (Générique)
00:02 Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 Je salue Géraldine Amon, je salue M. Barbelivien qui vient d'entrer dans ce studio pour parler de Charles Aznavour.
00:14 Je n'ai rien compris de ce que vous m'avez dit parce que vous m'avez parlé en entrant, je n'ai rien compris.
00:19 Vous m'avez dit le 10, je n'ai rien compris.
00:20 Non parce qu'il donne les pronostics des courses de cet après-midi.
00:22 Parlez dans le micro cher Abdi, rapprochez-vous.
00:24 Je n'arrête pas d'être dans le micro, je suis devant le micro, je ne peux pas parler plus.
00:27 Donc pourquoi, qu'est-ce que vous m'avez dit ?
00:29 Le 10 est un énorme outsider dans la course, n'écoutez pas les pronostics.
00:32 Ah parce que vous connaissez la course de cet après-midi ?
00:35 Évidemment.
00:36 Non c'est vrai ou c'est pas vrai ?
00:37 Vous avez les pronostics.
00:38 Non mais c'est pas moi, c'est les auditeurs, faites très attention.
00:41 Parce que c'est M. Thiry Léger, donc si vous entrez dans le quartet ou dans le quintet de Thiry Léger avec le 10 et qu'il ne l'a pas donné.
00:49 Si je suis quatrième ou cinquième, on ne touche pas.
00:51 Mais si je suis dans les trois premiers, on touche le placé.
00:53 Bon, je dis bonjour à Laurent Tessier qui est la rédaction chef évidemment de cette émission.
00:57 Je dis bonjour à Olivier Guenegg, dit M. Boubou, que vous connaissez.
01:01 Mais bien sûr.
01:02 Bonjour à tous, bonjour Didier.
01:04 Il dit bonjour et tout, vous avez vu.
01:08 Oui ça va, je dis bonjour, merci.
01:11 Florian Carasso Mayan qui est là, qui fait partie de notre petite équipe également.
01:15 Bonjour Pascal.
01:16 Et on le remercie grandement.
01:18 Et puis c'est le jour de CS1, si vous nous suivez régulièrement, il y a une journée par mois de CS1.
01:23 C'est insupportable.
01:25 On en a trois par semaine maintenant.
01:27 Quand ce n'est pas le lundi de Pentecôte, c'est le CS1, ce qui fait qu'il travaille deux jours par semaine notre ami Didier.
01:33 Ou la neige en mai, il commence à mentir.
01:35 Et donc nous avons avec nous Fifi, dit Didi-Fifi.
01:40 C'est facile à dire, Didi-Fifi, qui est à la réalisation.
01:44 Et on a également Émilie Dès qui n'est pas là parce qu'elle est également au CS1.
01:51 La moitié de cette boîte est au CS1, je ne comprends pas.
01:54 Le CS1 c'est un combat entre les patrons et les ouvriers.
02:01 Et notre ami est délégué, notre ami Rémi Salamès.
02:06 Nous si on est là, c'est qu'on est ni l'un ni l'autre.
02:10 Nous c'est la base.
02:13 On est absolument rien.
02:14 Il y a 100 ans, naissait Charles Aznavour, mon repas lui rend hommage aujourd'hui.
02:18 Ses chansons sont écoutées dans le monde entier.
02:20 La bohème "Emmenez-moi hier encore me regarder" etc.
02:22 Vous l'avez connu, dites-moi les rapports que vous aviez avec lui.
02:25 En 1984, j'avais des rapports d'élève à professeur.
02:31 Même si le professeur était totalement bienveillant et gentil.
02:37 Moi je suis né en 1954, on avait 30 ans de différence.
02:42 Moi j'ai toujours regardé Aznavour comme un papa de la chanson, un maître.
02:49 Qui raconte une histoire, un film, un livre en 3 minutes.
02:54 Oui, en 30...
02:56 J'habite seul avec maman.
02:57 Oui, 30-40 lignes, mais ça a toujours été sa marque de fabrique et son génie.
03:02 Quand il raconte le "Toréador" ou le "Cabotin", on y est.
03:06 On est "Toréador" et on est "Cabotin" le temps d'une chanson.
03:11 C'était la magie de Charles d'être comme ça.
03:14 Et des chansons parfois qui étaient plus longues que d'autres, non génériques.
03:17 Oui, des belles figures.
03:20 Je n'en ai jamais cru.
03:21 Oui, c'est des scènes de comédie à travers des chansons.
03:24 Mais même la partie de poker, c'est déjà une scène...
03:28 Alors la partie de poker, je l'ai entendu l'autre jour.
03:30 Pour tout vous dire, je ne connaissais pas la partie de poker.
03:32 Je ne sais pas si on peut le retrouver.
03:33 C'est exceptionnel.
03:35 Alors il n'y a pas forcément de mélodie dans la partie de poker.
03:38 On s'en fout, c'est déjà du rap.
03:40 C'est une histoire.
03:41 Exactement, mais c'est marrant que vous connaissez tout évidemment.
03:44 Tout, oui.
03:45 Oui, il faut le dire, oui.
03:47 Mais trouver la partie de poker de Aznavour...
03:52 Et ça rime ! Il fait des rimes dedans.
03:54 Parce que je pense que c'est un titre que peu de gens connaissent.
03:58 Moi je ne l'ai pas dans les années 70.
04:00 Par exemple, je ne l'ai jamais entendu chez Marity et Gilbert Carpentier, ni chez Guillux.
04:06 C'est le côté jazz de Charles.
04:08 C'est-à-dire que Charles est considéré comme un grand auteur de chansons, ce qu'il était.
04:11 Mais c'était surtout un grand musicien.
04:13 C'était un homme qui était rompu à toute forme de musique.
04:18 Il avait cette audace dans sa jeunesse déjà avec Pierre Roche.
04:24 Ils avaient importé la musique américaine en même temps que...
04:32 Avec la chanson du Café Frappé qui reprend ça.
04:35 Alors écoutez quelques notes de musique du poker, la partie de poker.
04:39 On coupe les cartes.
04:41 Oui, ça rime.
04:52 On a enlevé nos vestons, on commandait les forces, poisson.
04:55 Puis la partie a commencé telle que je vais vous l'expliquer.
04:57 On prend les cartes, on brasse les cartes, on coupe les cartes, on donne les cartes.
05:00 C'est merveilleux, on va jouer au poker.
05:03 On reprend ses cartes, on regarde ses cartes, on s'écrit carte, puis on écarte.
05:06 J'en jette trois car j'ai déjà une paire.
05:09 Quand tout le monde a son jeu, on se regarde en chien de faïence.
05:12 On essaie de lire dans les yeux du voisin plein de méfiance.
05:14 J'ai pris trois cartes et lui deux cartes.
05:16 Vous combien de cartes ? Moi juste une carte.
05:17 Ah ah faut se méfier, y'a du bluff dans l'air.
05:19 Non mais en plus c'est visuel, c'est un film.
05:22 C'est génial.
05:24 Cette chanson date de quand d'ailleurs ?
05:27 Je ne sais pas si vous pouvez me donner.
05:29 C'est des années 50.
05:30 Mais elle est incroyable cette chanson parce qu'il ne l'a jamais chantée par exemple dans ses tours de chant.
05:35 Moi je l'ai vue plusieurs fois d'abord, il chantait souvent au palais des congrès.
05:38 Oui, non mais il se faisait plaisir en studio.
05:41 Charles enregistrait aussi des chansons d'albums, comme on dit entre guillemets.
05:48 Vous vous trouvez par exemple comme héritier d'une certaine manière, dans le sens que vous êtes à la fois musicien et parolier ?
05:57 C'est flatteur de me qualifier d'héritier mais en tout cas il a toujours été un exemple.
06:05 Charles et moi on avait une admiration, parce qu'on est devenus amis à un moment de la vie,
06:10 on avait une admiration commune pour Léo Ferré.
06:14 Léo Ferré, Charles m'a toujours dit "lui il est au-dessus de l'armoire, il est à part, il est ailleurs".
06:19 C'est le plus grand de nous tous.
06:21 Léo Ferré faisait musique et paroles ?
06:23 Oui, aussi.
06:24 Les deux.
06:25 Mais il lui arrivait de mettre des paroles en musique, comme Charles.
06:30 Les plus gros succès de Charles sont souvent dus à Jacques Plant.
06:35 Un auteur qui s'appelle Jacques Plant qui a écrit "La Bohème", qui a écrit "Camarades",
06:39 qui a écrit plein de chansons magnifiques.
06:43 Tu étais mon seul ami, mon camarade, tous les deux nous avons fait des barricades.
06:50 Je démaquillais les commandos pour les embuscades.
06:53 Mais Charles avait un tel sens des mots et de l'artistique,
07:00 que quand il choisissait un texte ou "La Mama", ça devient du Charles Aznavour.
07:06 Ça n'en est pas, mais c'est pas grave.
07:08 On va marquer une pause, on va demander aux jeunes s'ils connaissent,
07:11 pourquoi pas Charles Aznavour, "La jeune génération".
07:14 C'est une chanson de 1950, un poker.
07:17 Elle a donc 80 ans, c'est bien ça.
07:22 64 ans, incroyable.
07:25 Monsieur Boubouk, par exemple, qui est un jeune, est-ce que Aznavour, ça vous parle ?
07:29 Evidemment !
07:30 Non mais sérieusement, est-ce que vous écoutez du Aznavour ?
07:33 De temps en temps, de temps en temps. J'ai "La Bohème" dans ma playlist.
07:36 C'est classique.
07:38 Magnifique, il est rapide, il jettifie.
07:42 Ah oui, ça change.
07:44 C'est ça qui était merveilleux, ça allait tout faire.
07:48 Il faisait la partie poker et "La Bohème".
07:51 Que si triste Venise, moi j'adore que si triste Venise.
07:56 Nous irons à Véron, j'aime beaucoup.
07:58 Mais Charles, c'est 80 chansons inouïes, et il n'en avait pas conscience.
08:03 Ah non, ah non, ah non.
08:06 Mais c'est comme vous, vous savez bien ce que vous avez écrit.
08:10 (...)
08:26 Ça je peux vous le dire, vous l'affirmez.
08:28 On s'est discuté un jour à cause de ça.
08:30 Ah racontez-moi.
08:31 Parce qu'il sortait d'une émission de "Tiens, nos amis de France Inter".
08:35 Et il s'était fait un peu chahuter, et il me dit, finalement,
08:39 tu sais peut-être qu'il ne restera pas grand chose de mes chansons.
08:42 Je lui mettais complètement squeeze, c'est pas possible.
08:45 Et c'était pas une posture ?
08:46 Ah non, jamais, jamais.
08:47 D'abord parce qu'il était infiniment sincère, et comment dire,
08:53 et facétieux en même temps.
08:55 C'est un aspect de Charles que j'ai mis du temps à connaître et à comprendre.
09:00 Il était joueur, il était espiègle, il était canaillou.
09:03 Le petit canaillou, ha ha ha, il est 11h15.
09:07 Le petit canaillou, ha ha, le petit canaillou, c'est la publicité.
09:13 11h15.
09:14 C'est 11h à 13h, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
09:17 Pour réagir, vous composez ce numéro.
09:19 Appelez Pascal Praud au 01 80 20 Europe 1.
09:24 Pascal Praud et vous.
09:25 Avec vous de 11h à 13h sur Europe 1.
09:27 Alors il y a des gens, il y a des auditeurs, on ne le voit pas,
09:39 mais Pascal Praud, il a bien la main comme ça qui part.
09:42 Oui c'est ça.
09:43 C'était le Luron qui me voyait.
09:45 C'est ça qui me voyait.
09:46 Formidable.
09:47 Merveille.
09:48 La première fois que vous vous rencontrez à Aznavour, ça se passe comment ?
09:50 La première fois que je rencontre Aznavour, alors c'était une émission de télé, non.
09:55 La vraie première fois, c'est sur le tournage de Vive à la vie,
09:59 où Claude Lelouch m'avait confié l'écriture de la musique.
10:03 C'est dire, j'avais 30 ans, c'est dire l'inconscience de Lelouch à des moments.
10:07 Mais j'ai essayé de m'en tirer le mieux possible, et surtout un matin il m'appelle,
10:13 et il me dit écoute, on tourne la scène du cabaret à Montmartre,
10:17 est-ce que tu peux, il y a un moment peut-être Aznavour va chanter,
10:21 est-ce que tu peux venir diriger Aznavour ?
10:23 Et là, j'ai un blanc au téléphone, j'ai dit écoute Claude,
10:28 je peux faire beaucoup de choses pour Charles Aznavour,
10:30 je peux laver sa bagnole, aller promener son chien, faire ses courses,
10:34 s'il n'a pas le temps parce qu'il va tourner pendant tout l'après-midi,
10:37 il y a un truc qu'il ne faut pas me demander, c'est de diriger Aznavour.
10:40 On ne dirige pas Aznavour.
10:42 Il n'a besoin de rien, de personne.
10:46 Et effectivement, j'arrive quand même l'après-midi sur le lieu du tournage,
10:50 et je vois mon Charles Aznavour, sa coupette dans la main gauche,
10:53 sa clope dans la main droite parce qu'à l'époque il taquinait encore des deux,
10:57 et il entrait sur le plateau, mais au moment où il entendait "moteur demander, action"
11:05 et hop, il rentrait dans le champ des caméras et il commence
11:09 "Viva la vie, la vie vain"
11:11 et il se balade au milieu des spectateurs,
11:14 et moi je me dis "mais pourquoi je suis venu ?"
11:18 Il n'y a rien à faire à part lui dire merci.
11:21 Et il revient vers moi et me dit "ça vous a plu jeune homme ?"
11:24 Je l'appelais monsieur, je lui dis "Monsieur Aznavour, c'est merveilleux,
11:29 c'est surtout merveilleux que vous interprétez la musique."
11:32 Il me dit "c'est parce qu'elle me plaît beaucoup"
11:34 parce que je vous ferai remarquer, ce n'est pas dans le script,
11:36 je n'ai pas à le faire normalement.
11:38 - Mais elle est bien la musique de "Viva la vie, la vie vain"
11:40 - Elle est jolie, elle est jolie.
11:41 - J'ai revu le film il n'y a pas longtemps.
11:43 - C'est ce qui plaisait à Charles.
11:44 - Et vous intervenez je crois Didier dans le film ?
11:48 - Oui je joue mon propre rôle au début.
11:51 - Au début je crois, dans un studio de radio je crois.
11:54 - C'est un truc sur la guerre atomique qui nous guette.
11:56 - Voilà dans un studio de radio il me semble.
11:57 - Exactement.
11:58 - "Viva la vie, la vie vain"
12:01 Bon nous sommes avec Geneviève.
12:03 Bonjour Geneviève qui voulait parler de Charles Aznavour.
12:05 Bonjour Geneviève.
12:06 - Bonjour Pascal, je suis contente de vous avoir.
12:08 Bonjour à toute l'équipe et à monsieur Bobo que vous malmenez souvent.
12:12 - Vous trouvez que je le malmène ?
12:14 - Mais il vous répond.
12:15 - C'est un mec qui aime bien chatigner.
12:17 - J'adore ça, oui j'adore ça.
12:18 - Il est un petit peu il aime.
12:20 - Oui il est maso.
12:21 - On va pas en venir déjà hier on a eu un coup.
12:24 - Non c'est pas possible ça.
12:26 - Il est maso.
12:27 - Il est maso.
12:28 J'lui mets une laisse.
12:30 - Merci Geneviève.
12:32 - Je voulais déjà faire un hommage au vivant, dirons-nous.
12:35 Puisque vous avez monsieur Didier Barbelevien que j'admire beaucoup, que je respecte beaucoup.
12:41 - Quelle femme de goût, c'est agréable le matin comme ça.
12:44 - Oui, non mais bon, nous avons, enfin je veux pas vous vieillir mais nous avons 10 ans d'écart.
12:50 Je suis plus vieille que vous mais nous avons 10 ans d'écart.
12:53 Donc je vous ai toujours suivi.
12:55 Vous êtes un parolier et un musicien hors pair.
12:58 On en a eu très peu comme ça, enfin moi au cours de ma vie.
13:02 Continuez sur votre lancée, c'est parfait on a besoin de vous.
13:05 - Merci vraiment.
13:06 - Voilà, pour revenir à Aznavour, moi je l'ai connu à ses débuts puisque je suis née en 44.
13:13 Je l'ai connu en même temps finalement que Piaf.
13:17 Moi je l'ai vu à ses débuts à l'Olympia.
13:21 Heureusement il y avait une très bonne acoustique mais à ses débuts nous étions une population qui aimions les chanteurs à voix.
13:28 Et lui il n'avait pas de voix du tout, il avait une voix atypique et il mangeait le micro.
13:33 Il a été très rigoureux, il est arrivé à force de travail et tout à se faire une place au soleil parce qu'il a un talent fou.
13:43 Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi.
13:46 - On s'y met peut-être demain.
13:48 - Mais le souvenir que vous avez à l'Olympia c'était en quelle année ?
13:51 - Ah écoutez, tout à fait à ses débuts.
13:54 - 64 ?
13:55 - Pardon ?
13:56 - 64 ?
13:57 - Ah peut-être même avant.
13:59 - Parce que ses débuts, en tout cas c'est ce qu'il racontait, personne ne croyait trop en lui.
14:05 - Ah non non non !
14:06 - Ni en son physique, ni en sa voix et ça avait été difficile.
14:10 - Oui mais Cocatrix savait dénicher les talents.
14:14 - Oui.
14:15 - Ça c'est indéniable, c'était un homme de ce côté-là, il n'y a pas photo.
14:20 Moi je suis issue d'une famille de musiciens donc je sais.
14:23 Et là c'est sûr, il a fait son chemin parce que c'était un homme très rigoureux.
14:28 - Geneviève, est-ce que vous avez un palmarès des chansons que vous aimez bien par exemple ?
14:32 - Alors moi je vais vous décevoir parce que moi j'aime toutes les chansons d'Aznavour.
14:36 - Oui mais il y en a peut-être...
14:37 - Et le poker, le poker je la connais.
14:39 - Vous la connaissiez ? Alors par exemple moi j'aime beaucoup "Sur ma vie" aussi.
14:42 - Ah bah voilà, alors je reviens dans...
14:44 - Là par exemple le jour de ton mariage tu passes "Sur ma vie", c'est joli, tu fais pleurer tout le monde.
14:48 - Je viens jouer dans votre cours parce que moi je suis une éternelle sentimentale.
14:52 - Oui.
14:53 - Et alors c'est sûr que la jeunesse prime.
14:56 Alors moi "Sur ma vie" passe en premier, le deuxième c'est "Viens pleurer au creux de mon épaule"
15:02 et "Gésabelle" que Piaf a chanté.
15:06 - "Gésabelle" effectivement, Piaf.
15:08 "Mourir d'aimer" est une chanson ciblée.
15:11 - Oui "Mourir d'aimer", oui enfin bon ça...
15:12 Oui elle est belle cette... Et "Trousse aux chemises" ça vous dit quelque chose ?
15:15 - Oui c'est très beau, c'est Jacques Maroy le texte.
15:18 - "Formi, Formidable" vous aimez bien.
15:20 - Oui mais je les aime toutes mais...
15:22 - "La Mama" et "Le Veuille vie".
15:24 - Vous connaissez "La Ma fille" tous les deux ?
15:26 - Comment ?
15:27 - L'histoire du papa qui amène sa fille au mariage ?
15:31 Tu n'as jamais entendu ça ?
15:32 - Non, quoi ? Je l'ai peut-être entendu mais...
15:34 - Exceptionnel, c'est exceptionnel.
15:36 Ça c'est un moment de comédie encore, enfin...
15:40 Où il imagine toute la vie qu'il a eu...
15:44 La vie avec sa fille il la connaît mais...
15:46 Il imagine la vie qu'il attend et il l'amène à son futur mari dans l'église.
15:52 - Non je n'ai rien oublié si on pouvait l'entendre.
15:55 Mais pourquoi on n'entend plus de chansons là monsieur Guedney ?
15:57 - Je me voyais déjà en haut de la chasse...
16:00 - Alors ça c'est une formidable chanson sur quelque chose qui est très dur dans votre métier.
16:05 Cher Didier, c'est les gens qui ne réussissent pas.
16:09 Je trouve qu'il y a des métiers qui ne supportent pas l'échec.
16:12 Bien sûr tous les métiers ne supportent pas l'échec.
16:14 Mais c'est encore plus dur lorsqu'on fait un métier public et qu'on n'est pas reconnu.
16:19 - Vous savez parfois on est dans un dîner et puis tu dis à quelqu'un "Qu'est-ce que tu fais ?"
16:23 "Je suis comédien" et personne ne le connaît.
16:26 C'est terrible d'être un comédien inconnu.
16:28 - Ce qui est magique dans cette chanson c'est qu'il va faire un succès mondial d'une histoire de loser.
16:35 - Oui !
16:37 - Parce qu'il avait cette image.
16:39 D'ailleurs il en riait, moi, dans des dîners, quand on dînait tous les deux.
16:44 Je le regardais, il était un petit homme, mais l'œil vif, malin.
16:49 Il me faisait penser à Martin Scorsese tout le temps.
16:52 Et j'ai dit "Mais c'est dingue, tu as toujours eu le rôle du loser."
16:58 Alors il me regardait et il me disait "Un médecin en amour, il faut être celui qui est malheureux."
17:03 "Sinon tu ne ramasses pas."
17:05 - Olivier Guenec, que se passe-t-il ? Vous voulez parler Olivier depuis tout à l'heure.
17:09 - Pascal, on est avec Titiano qui a 28 ans, il est le sosie vocal de Charles Aznavour.
17:14 - On est obligé de le prendre maintenant ?
17:16 - Alors malheureusement la séquence devait se terminer vers 30.
17:19 - Mais non, on va continuer un petit peu.
17:21 Avec Didier Barbeau-Livien, il est 11h27, c'est sympa comme tout.
17:24 - Très bien.
17:26 - Non, qu'est-ce que vous en pensez ?
17:28 - M. Tessier !
17:30 - C'est M. Tessier le chef, donc il se dit...
17:32 - La majorité veut continuer.
17:34 - Mais non, mais écoutez, l'actualité est tellement lourde...
17:37 - Vous n'allez pas engueuler M. Tessier ?
17:40 - Charles aurait eu 100 ans aujourd'hui.
17:42 - C'est pour ça qu'on en parle.
17:44 (Rires)
17:48 - Bravo Didier !
17:50 - Je suis tombé du wagon-coucher.
17:52 - Didier ! Didier ! Didier !
17:54 - Je suis tombé du wagon-coucher.
17:56 - Ça fait demi-heure qu'il est là !
17:58 - C'est pour ça que vous êtes là !
18:00 - Je me disais "mais pourquoi ils m'ont fait venir ?"
18:02 - Parce que c'est la magazine "Express".
18:04 - Je lui fais des niches, il voit même pas.
18:06 - Oui, bien sûr.
18:08 - Alors, ça c'est quoi ?
18:10 - La Baraka !
18:12 - Alors ça c'est pas une des chansons les plus connues, hein ?
18:14 - La Baraka.
18:16 - Elle est sympa.
18:18 - Je me souviens encore du 40 ceintures.
18:20 - Je crois même savoir où je l'avais acheté.
18:22 - De quel ?
18:24 - De la Baraka.
18:26 - Ah ouais ?
18:28 - Il était orange.
18:30 - Sympa.
18:32 - Vous avez le visage plein cadre d'Aznavour.
18:36 - D'Aznavour.
18:38 - Vérifiez, 40 ceintures, sortez la Baraka,
18:40 et vous allez pouloir.
18:42 - Vous savez ce que ça veut dire la Baraka, M. Guenec ?
18:44 - Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
18:46 - On d'envoyé la pub, là, il est 29 !
18:48 - Ils savent pas ce que ça veut dire la Baraka.
18:50 - Mais si, mais DJ Fifi vous dit qu'il faut envoyer la pub !
18:52 - Mais je vous assure, ces jeunes ne savent rien.
18:54 - DJ Fifi, vous savez ce que ça veut dire la Baraka ?
18:56 - Sérieusement.
18:58 - La Baraka, c'est le charisme, la chance ?
19:00 - Non, c'est la chance.
19:02 - C'est pas le charisme, c'est la chance.
19:04 - C'est vrai que c'est des expressions un peu anciennes, sans doute.
19:06 - On a la Baraka.
19:08 - On a Guillaume Dominguez qui arrive pour le flash.
19:10 - C'est de la vraie Baraka, ça.
19:12 - 018203921 pour réagir avec Pascal Fraud.
19:16 - De 11h à 13h sur Europe 1.
19:18 - Europe 1, Pascal Praud.
19:20 - De 11h à 13h sur Europe 1,
19:22 et notre hommage à Charles Aznavour, Pascal.
19:24 - Exactement.
19:26 - Viens voir les comédiens, voir les musiciens,
19:28 qui arrivent bien,
19:30 voir les comédiens,
19:32 voir les musiciens,
19:34 qui arrivent comme les meilleurs,
19:36 pour t'installer dans leur lit.
19:38 - Bonjour.
19:40 - J'ai 28 ans.
19:42 - J'ai l'impression que vous êtes près d'un portable,
19:44 peut-être qu'il faut éloigner le portable ?
19:46 - C'est celui d'Olivier, je pense.
19:48 - Qu'est-ce qui se passe ?
19:50 - C'est peut-être celui de Didier.
19:52 - C'est celui de M. Barbelévien.
19:54 - Enlevez-nous votre dinosaure de téléphone.
19:56 - Il a un Nokia N301,
19:58 donc si vous voulez.
20:00 - C'est vrai en plus.
20:02 - C'est la première génération des portables.
20:04 - Au moins il est solide.
20:06 - Oui, il pourrait rentrer à Radiocom 2000 quasiment,
20:08 mais bon, il a quand même le Nokia.
20:10 Alors, Titiano,
20:12 depuis quand d'ailleurs
20:14 vous êtes sous l'iso vocal de Charles Aznavour ?
20:16 - Eh bien, depuis peu à vrai dire,
20:18 c'est le fin d'été 2023.
20:20 Je me suis mis
20:22 aux imitations diverses,
20:24 pour m'amuser
20:26 dans un premier temps,
20:28 et celle qui est ressortie le plus
20:30 dans les imitations,
20:32 c'est celle de Charles Aznavour.
20:34 Donc je me suis entraîné dessus,
20:36 je me suis amélioré, vraiment penché,
20:38 et au fur et à mesure,
20:40 j'ai su avoir le truc.
20:42 - Il vous a repéré sur TikTok, pour tout vous dire,
20:44 et on peut aller d'ailleurs sur Titiano TikTok,
20:46 et c'est là qu'on entendra.
20:48 Alors, est-ce que vous pouvez nous faire
20:50 une petite chanson d'Aznavour ?
20:52 - Bien sûr, laquelle vous aimez bien ?
20:54 - C'est un peu vous,
20:56 moi j'aime bien "Non je n'ai rien oublié",
20:58 mais je ne sais pas si vous la connaissez ?
21:00 - Oui, bien sûr, bien sûr.
21:02 Allez, si vous voulez, je vous fais "Non je n'ai rien oublié".
21:04 - Allons-y.
21:06 Je n'aurais jamais cru
21:08 qu'on se rencontrerait.
21:10 Le hasard est curieux,
21:12 il provoque les choses.
21:14 Et le destin presse
21:16 un instant.
21:18 Et le destin presse
21:20 un instant.
21:22 En la pose,
21:24 non,
21:26 je n'ai rien
21:28 oublié.
21:30 Rien oublié.
21:32 Rien oublié.
21:34 - Bravo, parce que c'est une chanson
21:36 qui n'est pas facile à...
21:38 - C'est quoi le ton ?
21:40 C'est bariton ? C'est très haut, ça ?
21:42 - C'est ténor.
21:44 - C'est entre ténor et bariton ?
21:46 - C'est ça, c'est entre ténor et bariton.
21:48 - Marie au mois d'août, Charlie, chante extrêmement haut.
21:50 - C'est ténor, ouais.
21:52 - Sur ma vie, par exemple, c'est plus facile à chanter, j'imagine ?
21:54 - Je ne la connais pas, celle-ci.
21:56 - Enfin, le vibrato est bien, le vibrato intérieur,
21:58 il est canon.
22:00 - Quelle est la chanson
22:02 qui a le plus de succès sur TikTok
22:04 que vous proposez, Titiano ?
22:06 - En fait, il y en a trois.
22:08 Il y a "Hier encore", "Emmenez-moi"
22:10 et "La bohème". Pour moi, c'est les trois chansons.
22:12 - Eh bien, tentons "Hier encore".
22:16 - Hier encore
22:18 J'avais 20 ans
22:20 Je caressais le temps
22:22 Et jouais de la vie
22:24 Comment j'ouvre l'amour
22:26 Et je vivais la nuit
22:28 Sans compter sur mes jours
22:30 Qui fuyaient dans le temps
22:32 J'ai fait tant de projets
22:34 Qui se sont restés en l'heure
22:36 J'ai fondé tant d'espoirs
22:38 Qui se sont envolés
22:40 Que je reste perdu, ne sachant où aller
22:42 Les yeux cherchant le ciel
22:44 Mais le cœur mis en terre
22:46 - Bravo !
22:48 C'est votre activité professionnelle
22:50 aujourd'hui ? Vous faites des canards ?
22:52 - Oui, j'ai la chance de dire que oui
22:54 maintenant, depuis peu, je chante.
22:56 - Alors nous, on est
22:58 rue des Cévennes et on est
23:00 à 200 mètres de la rue Sarazate.
23:02 Elle est à deux pas la rue Sarazate.
23:04 Vous la connaissez ? Vous êtes allé dans la rue Sarazate ?
23:06 - Ah non, jamais.
23:08 - C'est drôle parce que
23:10 une des premières choses que j'ai
23:12 fait à Paris, je m'exagère un peu, mais
23:14 comme je connaissais bien la chanson, quand je suis arrivé
23:16 à Paris, je suis allé voir la rue Sarazate.
23:18 - Elle existe ? - Bah oui !
23:20 J'habite seule avec ma maman
23:22 Dans un très vieux pâtelon
23:24 Rue Sarazate
23:26 - Bon, allez !
23:28 - On va mieux, Titiano !
23:30 - On va mieux, Titiano !
23:32 - Elle est sublime, cette chanson.
23:34 Et la rue Sarazate,
23:36 à Paris, elle est dans le 15ème arrondissement.
23:38 Elle est à 200 mètres d'ici. Bon, c'est bien, Titiano !
23:40 - C'est la rue de la Grand Joloue à Nantes
23:42 qu'il a fallu inaugurer.
23:44 - Non, c'était, oui, rue de la Grand Joloue.
23:46 Vous avez parfaitement raison.
23:48 - Il a fallu l'inaugurer. - Elle n'existait pas, c'était le contraire.
23:50 Et un matin, j'étais encore à Nantes
23:52 pour te vous dire, et j'étais
23:54 je travaillais pour
23:56 Ouest France, je faisais des petits papiers pour Ouest France
23:58 et la veille, c'était la
24:00 grande tournée de Barbara et
24:02 Gérard Depardieu. Ils avaient chanté,
24:04 je me souviens très bien, au Palais des Sports de Beaulieu
24:06 et le lendemain, à 10h du matin
24:08 Depardieu, il était un peu abîmé,
24:10 entre guillemets, il s'était allé
24:12 inaugurer la rue de la Grand Joloue
24:14 et j'étais avec eux, puisque je faisais
24:16 un petit papier pour Ouest France, ça doit être 85
24:18 ou 86, si vous
24:20 vérifiez cette
24:22 inauguration de la rue de la Grand Joloue
24:24 à Nantes, par Depardieu.
24:26 Je suis sûr que Géraldine,
24:28 elle a été créée après la chanson.
24:30 Bon, ben merci Titiano !
24:32 - Merci à vous. - Merci, vraiment merci.
24:34 Et vous êtes venu avec quoi dans la main,
24:36 cher Didier Barbeau-Livien ?
24:38 - Un petit fascicule que j'adore
24:40 qui s'appelle "Montmartre en revue"
24:42 et qui rend hommage aux cent ans de Charles.
24:44 - "Montmartre en revue", est-ce qu'on parle
24:46 dans "Montmartre en revue" de
24:48 ce bowling, ou en tout cas
24:50 de cet endroit où on peut jouer
24:52 de la pétanque et qui est menacée ?
24:54 Vous connaissez cette histoire magnifique ? - Oui, je crois
24:56 qu'il y a même un petit article, tiens, vers la fin,
24:58 je crois, sur la pétanque. - Ça, il faudrait un jour en parler de ça,
25:00 parce que ce "Rouen de boule",
25:02 comme on disait jadis,
25:04 c'est un rendez-vous du marché,
25:06 on disait un "Rouen de boule",
25:08 un terrain de pétanque qui va être animé.
25:10 - "Montmartre", c'est animé, il y a de l'activité à Montmartre.
25:12 - Oui, l'inauguration de la rue
25:14 de la Grande Joloupe dont vous parliez,
25:16 c'était le 22 mars 1986.
25:18 - Et bien vous voyez, le 22 mars 1986,
25:20 je m'en souviens.
25:22 - Chef ? - Oui ?
25:30 - Pour retrouver le TikTok
25:32 de Titiano, est-ce que je peux le donner
25:34 pour les auditeurs ? - Bien évidemment, pourquoi vous ne le donneriez pas ?
25:36 - Titiano, sing off.
25:38 Donc Titiano, T-I-T-I-A-N-O, sing
25:40 S-I-N-G off, O-2-F.
25:42 Voilà, sur TikTok.
25:44 - Bon, ben écoutez, nous avons fini,
25:46 on va vous laisser, vous allez nous laisser maintenant, Didier ?
25:48 - Ah ben oui, je vais
25:50 retrouver mon studio
25:52 et mon équipe, là, ils m'attendent.
25:54 - Et on vous retrouve dimanche ? - Dimanche,
25:56 vous recevrez qui ? Dimanche,
25:58 je reçois... - Marys Gildas.
26:00 - De 17h à 18h. - Une figure
26:02 d'Europe 1, c'est le moins qu'on puisse dire.
26:04 - Ça va être formidable. - Ouais. - Ça va être formidable.
26:06 - J'adore Marys. - Et les prochains
26:08 invités ? - Les prochains...
26:10 - Norbert Sahada, je crois ? - Norbert Sahada, oui.
26:12 - Ah, Norbert Sahada, c'est la mémoire du cinéma français.
26:14 - Lara Fabian. - Lara Fabian,
26:16 normalement. - Le 16 juin,
26:18 Nelson Monfort aussi. - Nelson Monfort,
26:20 ouais. - Et puis on vous écoutera cet été, peut-être,
26:22 pour des grandes sagas ? - Ah oui. - Oui, là, c'est
26:24 les étoiles d'Europe 1. - Le week-end. - Alors là,
26:26 c'est des grands portraits
26:28 d'artistes. Et qui
26:30 j'ai fait cette année, là, on va
26:32 commencer, je crois, j'ai dit Michèle,
26:34 Michel Jonas,
26:36 Alain Souchon, Sylvie Vertan
26:38 et Jane Birkin. Très émouvant,
26:40 Jane Birkin. - Bon, bah c'est toujours un plaisir,
26:42 en tout cas, lorsque vous passez nous voir. - Merci
26:44 de m'avoir cherché,
26:46 surtout pour parler de Charles, je viens
26:48 toutes les semaines, si vous voulez, il n'y a pas de souci.
26:50 - Bah écoutez, merci, merci.
26:52 Les fortes turbulences du
26:54 vol Londres-Singapour va être
26:56 notre prochain sujet. Je ne sais pas si vous avez peur ou pas
26:58 en avion ? - Non, mais...
27:00 - Vous avez peur de rien ? - Non,
27:02 pas de grand chose. Mais la chute
27:04 de 1800 mètres,
27:06 quand même, ça m'a fait bizarre. - J'ai l'impression que
27:08 vous n'êtes pas trouillard, trop.
27:10 - Non, pas trop. - C'est pas dans la famille.
27:12 - Si, ma femme,
27:14 en avion, je peux vous dire, je vous
27:16 déconseille le voyage avec l'horreur
27:18 bolivien en avion, parce que la dernière fois,
27:20 on l'a mise à côté d'un
27:22 pilote, qui était là, par hasard.
27:24 Pour la rassurer. - Ah, il était content
27:26 de me la rendre. À l'arrivée,
27:28 la voici, il m'a dit "ouh là là, elle est à vous".
27:30 - Non, mais vous, vous êtes plutôt
27:32 zen, plutôt cool.
27:34 J'ai l'impression que
27:36 le monde peut tomber,
27:40 le studio peut exploser,
27:42 vous gardez le sang froid. - Ouais, c'est
27:44 l'expérience, mon cher Pascal.
27:46 Quand vous aurez mon âge, vous verrez. - Je vous ai jamais
27:48 vu hors de vous, comme on dit parfois,
27:50 vous voyez, en colère, par exemple.
27:52 - Toujours son oeil endillé. - Non, mais c'est vrai,
27:54 je sais pas. - Il a raison. - Non, mais votre nature
27:56 ne vous pousse pas à...
27:58 - Non, le matin,
28:00 au petit déjeuner, juste en regardant les
28:02 actualités, mais je rate jamais
28:04 Pascal à 9h, en haut dans le nœud.
28:06 - Non, mais la vraie colère,
28:08 de se mettre, vous voyez, hors de soi,
28:10 alors le jour où ça doit être
28:12 en colère, ça doit être impressionnant. - Ça m'est arrivé, ouais,
28:14 deux ou trois fois dans ma vie. - Ça doit être impressionnant ce jour-là.
28:16 - Et c'est pour ça que je me mets plus en colère, parce que
28:18 je crois que
28:20 j'ai tout explosé,
28:22 dont moi.
28:24 - Donc en fait, vous contenez la violence. - On fait l'attention.
28:26 - Je contiens la violence. - Je contiens le plus possible.
28:28 - Merci, cher ami. 11h43,
28:30 donc on parle des
28:32 turbulences de ce
28:34 vol Singapour-Londres,
28:36 avec évidemment un événement dramatique, puisqu'un homme est mort.
28:38 À toute. - Et je vous rappelle que cet
28:40 après-midi, de 15h à 16h,
28:42 Stéphane Bern consacrera historiquement votre
28:44 achat à Lasnavour, Sophie Davant aussi,
28:46 avec ses copains. - Bonjour, c'est Sophie Davant.
28:48 - Sophie et les copains. - Aujourd'hui,
28:50 Charles Hasnavour aurait eu 100 ans.
28:52 Pour lui rendre l'hommage qu'il mérite,
28:54 Europe 1 lui consacre une émission
28:56 spéciale, avec vous, bien sûr.
28:58 - Emmenez-moi
29:00 - Tous ensemble,
29:02 on va jouer en musique
29:04 et en apprendre plus sur le grand Charles,
29:06 ses plus belles chansons,
29:08 ses films, ses voyages,
29:10 ainsi que ses combats. - Sophie
29:12 et les copains. - Spéciale,
29:14 Charles Hasnavour, tout à l'heure,
29:16 de 16h à 18h sur Europe 1.