Européennes : «Une élection ce n'est pas un sprint, c'est une course de fond» affirme Maud Brégeon

  • il y a 5 mois
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Maud Brégeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, répond aux questions de Anthony Favalli au sujet de la laïcité, de l'islamisme et des élections europénnnes.
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00:00Bonjour Maude Bréjon, c'est votre grande interview aujourd'hui, vous êtes députée Renaissance des Hauts-de-Seine, je vous remercie d'être avec nous ce matin.
00:07On va commencer par un fait d'actualité, à Strasbourg, le gérant d'une boutique est menacé de mort pour avoir refusé une vendeuse intérimaire qui s'est présentée dans son magasin voilé.
00:17Elle a refusé de quitter le magasin, elle a filmé la scène qu'elle a ensuite diffusée sur les réseaux sociaux.
00:23Est-ce que cela vous choque ? Elle a mis aujourd'hui une cible littéralement sur le dos de cet homme, c'est extrêmement dangereux, est-ce que cela vous choque ce matin ?
00:31C'est choquant et c'est à la fois insupportable et irresponsable, j'ai d'ailleurs une pensée pour le gérant de ce magasin, parce qu'on sait la violence des réseaux sociaux, on sait l'engrenage dans lequel la société parfois peut tomber.
00:46On a eu des exemples, de tristes exemples, sans faire de comparaison directe avec Samuel Paty, mais on a vu néanmoins la pression que pouvait induire la haine sur internet.
00:56Ce sont des images qui sont aussi reléguées par les réseaux salacistes derrière.
01:00J'espère qu'il y aura des suites vis-à-vis de cette femme et je crois plus globalement qu'il était tout à fait dans son droit de refuser d'avoir quelqu'un qui porte un signe religieux ostentatoire et qui travaille dans son magasin.
01:14C'est en tout cas possible dans les règlements des entreprises, effectivement.
01:17L'enquête avance dans l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux, mercredi soir, un mort, un blessé.
01:23L'auteur des faits est un homme de 25 ans, d'origine afghane, qui a obtenu le droit d'asile en 2021.
01:28Ses victimes sont deux hommes, d'origine algérienne, à qui il reprochait de boire de l'alcool durant la fête de l'Aïd.
01:35Si cette attaque n'est pas qualifiée de terroriste aujourd'hui par la procureure de la République, de quoi est-elle le symptôme aujourd'hui dans notre société ?
01:42Je vais me faire plus précis. Certains estiment que ces faits sont le fruit de l'islamisation de notre société.
01:48D'abord, moi, je voudrais vous dire que je suis très inquiète.
01:51Je suis très inquiète au regard des différents faits, que je ne qualifierais pas de faits divers, qui sont des faits de société, dont vous avez, j'imagine, parlé ces derniers jours, ces dernières semaines.
02:03Bordeaux, Viry-Châtillon, Montpellier avec la jeune Samara. Je crois que c'est aujourd'hui toute la société qui doit être interrogée.
02:12C'est l'école qui doit être interrogée, c'est l'autorité familiale qui doit être interrogée, c'est l'autorité dans la rue qui doit être interrogée et c'est la place de la laïcité.
02:21Il est peut-être temps de réaffirmer ce grand pacte républicain.
02:27Qu'est la laïcité ? Qu'est la liberté ? Et si je puis me permettre, la liberté à la française.
02:32La liberté de vivre comme on l'entend, la liberté de circuler dans l'espace public, la liberté de s'habiller comme on le souhaite lorsqu'on est une femme, lorsqu'on est une jeune femme.
02:41Et la liberté de pratiquer ou pas un culte.
02:44Moi, je comprends et je l'entends beaucoup dans ma circonscription que les gens s'interrogent, que les gens s'inquiètent sur l'avenir.
02:51Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est qu'on ne lâchera rien, on ne lâchera rien à l'école.
02:55On ne lâchera rien en matière de moyens déployés, encore une fois, pour la laïcité, rien que la laïcité, que la laïcité, et de moyens dans les rues et pour la justice.
03:03Comment on opère ce sursaut, concrètement ?
03:06Pendant trop longtemps, une partie de la classe politique, c'est encore d'ailleurs en partie le cas aujourd'hui, je pense notamment à la France insoumise, a refusé de qualifier ce qui se passait.
03:17Il y a aujourd'hui un islamisme en France qui essaie de mettre des coups de canif dans le pacte républicain.
03:27Je pense que nommer les choses, c'est déjà un pas en avant très important, et peut-être qu'on ne l'a pas suffisamment fait par le passé.
03:34Et ensuite, il y a réaffirmer les valeurs qui sont les nôtres, comme l'a fait le président de la République, comme le fait Gabriel Attal, que ce soit à l'école, dans la rue,
03:41et je le redis également au niveau des familles, parce que je crois que lorsqu'on a une extrême violence avec des publics très jeunes, vous vous rendez compte, 13 ou 14 ans,
03:51derrière, il n'est pas complètement aberrant d'interroger l'autorité parentale.
03:58Effectivement, Gabriel Attal, pour l'instant, veut des conseils de discipline à l'école primaire, une prise en charge à l'internat pour les enfants qui partent à la dérive.
04:06Est-ce que ce n'est pas un petit peu léger face à l'ampleur de la situation ?
04:09Est-ce qu'il ne faudrait pas, vous le disiez, peut-être, voir du côté de la responsabilité des parents, un petit peu plus avant, un petit peu plus fort,
04:15et puis aussi regarder du côté de la justice des mineurs, et peut-être lever, par exemple, l'excuse de minorité, l'ABC en tout cas, à l'âge de 15 ans plutôt qu'à 16 aujourd'hui ?
04:24Beaucoup a été fait en matière de justice des mineurs. Il y a eu une réforme menée au précédent quinquennat.
04:30Je crois que l'important, c'est que les peines soient prononcées et que les peines soient appliquées.
04:35Ça, c'est la première chose.
04:36Sur ce qu'a fait Gabriel Attal à l'école et les différentes annonces, c'est des briques supplémentaires qui viennent réaffirmer l'autorité du chef d'établissement,
04:45l'autorité des enseignants, l'autorité du monde éducatif.
04:48Et puis ensuite, il y a ce qui est fait sur la radicalisation et les différentes lois qu'on a votées avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
04:56pour permettre de ficher davantage, de suivre davantage, d'expulser davantage aussi, je pense notamment aux étrangers radicalisés.
05:04Et donc, c'est une vision globale, un ensemble d'actions qu'on doit continuer à mener, peut-être en étant plus fermes,
05:11et notamment en matière de justice et de justice des mineurs.
05:14Moi, je ne suis pas opposée et on aura l'occasion au Parlement, je l'espère, de faire des propositions et d'en débattre.
05:20Vos collègues de Strasbourg, les députés européens du groupe Renew, ont voté mercredi le pacte Asile et Immigration,
05:26un pacte que beaucoup de dirigeants qualifient d'historique.
05:28Étonnamment, en France, Valérie Ayé, tête de liste Renaissance aux Européennes, est la seule et unique candidate à le soutenir.
05:34Alors, je voulais vous poser la question, qu'a-t-elle vu d'historique Valérie Ayé, que manifestement, personne d'autre n'a vu parmi les candidats en lice ?
05:41Alors, contrairement à ce que j'ai pu entendre à gauche comme à droite d'ailleurs, mais notamment du côté de M. Bellamy et de M. Barlela,
05:48le pacte Asile européen est un pacte de reprise en main des frontières de l'Union Européenne.
05:56C'est un pacte de fermeté, c'est un pacte de contrôle de l'immigration illégale.
06:00C'est absolument historique.
06:02On va permettre à l'Union Européenne d'accentuer les moyens mis aux frontières pour avoir des contrôles et des demandes d'asile à la frontière,
06:10si je puis dire un filtrage en amont, et donc des exclusions plus faciles et plus rapides.
06:16Ça n'était jamais arrivé.
06:18C'est-à-dire que quelqu'un qui va arriver à la frontière italienne va faire sa demande à la frontière italienne sans rentrer sur le sol européen.
06:25Et à ce moment-là, on lui dira si oui ou non, il peut prétendre à l'asile.
06:29Mais qu'en est-il des routes illégales qui permettent d'entrer sur le territoire de l'Union Européenne, une fois que les clandestins sont là ?
06:34C'est une action globale.
06:36D'abord, on maîtrise davantage nos frontières parce qu'on a renforcé les moyens de Frontex.
06:40Ensuite, avec ce pacte, on permet d'enregistrer, de partager les données sur les personnes qui rentrent,
06:47de les expulser plus facilement, notamment avec ces demandes à la frontière.
06:51Et ensuite, il y a ce qu'on fait à l'échelle nationale.
06:53Moi, je ne pense pas que les frontières européennes et les frontières françaises s'opposent.
06:58Je pense qu'encore une fois, c'est l'action globale.
07:00Vous savez...
07:01L'Empédouza et la jungle de Calais, c'est bientôt fini, comme le dit Valérie Ayé.
07:04Dans les deux ans, grâce à ce pacte asile et immigration, on peut y croire à ça ?
07:07Mais c'est grâce à l'ensemble des actions qui sont menées.
07:10Moi, je crois que l'immigration...
07:12L'enjeu majeur qu'est l'enjeu de l'immigration, parce que ça pose des sujets d'identité, parce que ça pose des sujets de sécurité,
07:20parce que ça pose des enjeux parfois socials, civilisationnels,
07:25elle trouve des réponses à l'échelle française, comme l'a fait le ministre de l'Intérieur.
07:30On a longuement débattu sur la loi immigration fin d'année dernière, et à l'échelle européenne.
07:34Parce que la France s'en sortira si l'Europe est ferme, si l'Europe maîtrise mieux ses frontières,
07:40si l'Europe réfléchit en commun et agit en commun pour pouvoir, encore une fois, expulser et expulser davantage qu'elle le fait aujourd'hui.
07:49Et si on interrogeait les Français sur cette question, 69% des Français sont aujourd'hui favorables à un référendum,
07:55selon notre sondage CSA pour CNews et Europe 1, soit plus de deux tiers des Français ne doivent-ils pas avoir voix au chapitre ?
08:01Est-ce que vous allez leur confisquer ce débat ?
08:03Alors, d'abord, les Français ont toujours eu voix au chapitre.
08:06Ça s'appelle les élections.
08:08Et c'est un débat, c'est un sujet qui est largement débattu, vous le savez, pendant les élections.
08:12C'est la deuxième préoccupation des Français derrière le pouvoir d'achat immigration.
08:15Moi, je vais vous dire, je pense que ce que montre ce sondage, c'est au fond une demande d'action et de fermeté extrêmement importante.
08:26Les élections européennes seront l'occasion pour les Français de s'exprimer quant à la politique migratoire qu'ils veulent.
08:36Les élections présidentielles l'ont été, les élections législatives également.
08:40Donc, on a un débat au Parlement.
08:42On a eu un débat qui a duré plusieurs semaines en fin d'année dernière.
08:46Et on l'a, nous, dans chacune de nos circonscriptions.
08:49Donc, il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de débat.
08:51Moi, ce qui m'intéresse, c'est comment est-ce qu'encore une fois, on arrive à agir de façon plus efficace,
08:57à reprendre le contrôle des frontières françaises et européennes, à avoir une action synchronisée.
09:03Parce que je crois que derrière ce sondage et derrière ce plébiscite du référendum sur l'immigration,
09:09c'est en fait un besoin impérieux de fermeté et d'action du pouvoir politique.
09:14Cette élection européenne ne risque pas d'être un référendum, justement, sur l'immigration, en quelque sorte.
09:21Justement, si on parle de ces élections européennes, la candidate, votre candidate, Valérie Ayé,
09:25est largement distancée par Jordan Bardella, qui est crédité à 30% des voix aujourd'hui.
09:30La stratégie de diabolisation du RN ne fonctionne pas.
09:33Le match est déjà plié. Vous allez changer de stratégie ?
09:36Alors, d'abord, une élection, ce n'est pas un sprint, c'est une course de fond.
09:40Il reste encore deux mois, c'est la première chose, et la campagne débute à peine.
09:44Moi, je n'ai jamais cru dans la stratégie de diabolisation du RN.
09:50Ce qui m'intéresse, et c'est ce que j'essaie de faire pour ma part au Parlement français, à l'Assemblée nationale,
09:55c'est de débattre du fond.
09:57Ma conviction, c'est que la France répondra aux grands enjeux de son temps de façon efficace,
10:04si elle le fait en coordination avec une échelle plus importante qu'est l'Union européenne.
10:09C'est le cas sur l'immigration, c'est le cas sur l'agriculture, c'est le cas sur l'écologie.
10:15Et c'est ensemble et de façon synchronisée, parce que ce sont des défis qui dépassent nos frontières,
10:20qui dépassent notre territoire, qu'on arrivera à être efficaces.
10:24Je ne crois pas à un projet qu'est celui de Jordan Bardella, de rétrécissement de la France sur elle-même.
10:30Je pense que l'isolement de la France par rapport à l'Union européenne, qui est le projet qu'il plébiscite,
10:35c'est un projet qui fera mal aux Français, parce qu'on sera moins efficaces,
10:39notamment pour lutter contre l'immigration irrégulière.
10:41Regardez ce que fait Mme Mélanie, qui n'est pourtant pas de ma famille politique,
10:44elle ne se désolidarise pas de l'Union européenne.
10:46Je pense que sur les sujets d'agriculture, on voit bien que les exports et les imports continuent,
10:51et donc on a besoin d'avoir une réflexion et une action à l'échelle supranationale.
10:56Mais c'est encore une fois deux projets de fonds qui doivent s'opposer.
10:59Je vous félicite de voir que vous le menez sur des débats, encore lundi dernier, et d'ailleurs avec Valérie Ayé.
11:04C'est là-dessus que les Français jugeront, et c'est à ces questions-là que les Français répondront.
11:09On n'a toujours pas les noms des 2e et 3e de liste aux élections européennes, sur la liste Renaissance.
11:16Oui, mais en face de vous, vous avez Jordan Bardella,
11:18qui, lui, a recruté Mathieu Vallèle, ancien patron de Frontex, également.
11:22Est-ce que vous avez du mal à recruter des candidats pour ces élections européennes ?
11:27Alors, on n'a pas de mal à recruter de candidats.
11:29Il y a beaucoup de candidats et beaucoup plus de candidats que de places sur la liste.
11:33C'est normal qu'il y ait du temps pris pour avoir les meilleurs profils,
11:39et puis aussi des discussions, parce que ce n'est pas une liste qui est uniquement Renaissance.
11:43Cette liste, c'est une grande liste de rassemblements, de la droite et du centre,
11:47avec l'UDI d'Hervé Marseille, avec l'horizon d'Edouard Philippe, avec le modem de François Bayrou.
11:53C'est l'ensemble de ces composantes qui seront représentées,
11:56et j'espère l'ensemble des territoires de France aussi.
11:58Comment résoudre cette gabegie financière de l'État, avec un déficit public à 5,5 % du PIB en 2023 ?
12:06Pour la plupart des économistes mot de Bréjon, on se dirige vers une cure d'austérité de grande ampleur.
12:10Pourtant, Emmanuel Macron ne veut pas de loi de finances rectificative.
12:13Est-ce que l'exécutif est dans le déni ? Est-ce qu'il ment aux Français sur la gravité de la situation ?
12:18Non, au contraire. Je pense que Bruno Le Maire a été extrêmement clair,
12:22et le président de la République également.
12:25Rappelons quelques secondes ce qui s'est passé.
12:28On a eu des crises monumentales et historiques.
12:31On a aidé les Français. Moi, je ne regrette pas qu'on ait déployé le quoi qu'il en coûte.
12:35Je ne regrette pas qu'on ait pris en charge le salaire de 10 millions de Français lorsqu'ils ne pouvaient plus aller travailler.
12:41Point. Ces crises sont derrière nous.
12:44Il est normal de baisser nos dépenses.
12:46Quand vous avez moins de recettes, vous baissez vos dépenses.
12:49La solution, l'autre solution, a pu être d'augmenter les impôts.
12:52J'en profite pour le redire sur votre plateau.
12:54Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts.
12:57On est dans un principe de responsabilité.
12:59Éric Ciotti voit un plan caché, toutefois, pour augmenter les impôts après les élections européennes.
13:04Parlons-en. Éric Ciotti nous parle d'un plan caché.
13:06Alors, moi, j'ai souvenir des grands débats avec les Républicains ces derniers mois,
13:10et notamment durant la crise de l'énergie et la montée de l'inflation.
13:14Il ne s'est pas passé une semaine, pas une semaine, sans qu'on ait une nouvelle demande de dépenses de la part des Républicains.
13:20Alors, un coup, c'était M. Bertrand qui nous demandait de la restaurante sur le carburant.
13:24De l'autre, c'était M. Ciotti qui nous demandait de faire davantage sur les factures d'électricité.
13:28Lorsqu'on prend l'ensemble des demandes de dépenses qu'ils ont formulées à l'Assemblée nationale
13:33lors du dernier projet de loi de finances, donc c'était à l'automne dernier,
13:36ça chiffrait à 120 milliards d'euros.
13:40Donc, en fait, moi, je considère qu'on n'a pas de leçons à recevoir des Républicains.
13:44Et j'entends leur demande d'avoir un projet de loi de finances rectificatif.
13:49Tout le monde sait que c'est un piège.
13:51Ce que veulent les Républicains, ce que souhaitent les Républicains,
13:54c'est qu'on présente une loi sur laquelle, évidemment, ils refuseront toute baisse de dépenses
13:58pour ensuite nous emmener à 1,493, personne n'est dupe.
14:01Tout va bien entre Bruno Le Maire et Emmanuel Macron ?
14:04En tout cas, ils partagent la même ligne.
14:06Et ils la partagent depuis sept ans.
14:08La ligne qui est celle de ne pas augmenter les impôts des Français, même de les baisser.
14:12La ligne qui est celle de la politique d'attractivité,
14:14celle qui a permis de créer 400 000 entreprises l'année dernière.
14:18Et puis cette politique d'aide au pouvoir d'achat,
14:21dans des moments très difficiles, notamment ceux qu'on a traversé ces trois dernières années.
14:25Elle est partagée par le Président de la République et Bruno Le Maire.
14:29Elle déroule, si je puis dire, depuis Bercy, sous l'autorité d'Emmanuel Macron.
14:33Merci beaucoup Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
14:36C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.

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