Europe 1
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  • il y a 7 mois
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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
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News
Transcription
00:00 Europain Culture Média 9h30 11h
00:03 Thomas Hill
00:05 Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média, nos deux indispensables du jour nous ont rejoint Joe Hume, le roi des platines
00:11 Bonjour tout à fait
00:12 Ça va Joe ?
00:13 Et Sébastien Bordenas, le roi des carrés avec des dessins dedans et des bulles où il y a écrit des trucs dessus
00:18 Absolument
00:19 Qu'on appelle une BD également
00:20 C'est ça
00:21 Salut à tous les deux
00:22 Et puis on a l'honneur de recevoir un chanteur et guitariste qui a accompagné Jean-Jacques Goldman tout au long de sa carrière
00:28 Michael Jones, bonjour
00:30 Bonjour
00:31 Merci beaucoup d'être avec nous ce matin et d'être venu surtout avec votre guitare
00:35 On va avoir droit tout à l'heure à des extraits de votre show avec Marie Cooper
00:39 Un show dans lequel vous continuez à faire vivre les grandes chansons de Jean-Jacques Goldman
00:43 Un matin, ça ne sert à rien
00:50 Un matin, plus rien pour en faire
00:57 Un rêve plus loin
01:01 Envole-moi, envole-moi, envole-moi
01:08 Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
01:13 Envole-moi, envole-moi
01:17 Remplis ma tête de notre horreur, notre mort
01:21 Envole-moi
01:26 Le rythme est fort, le rythme est lent
01:30 Je te donne mes lèvres que je te donne ma voix
01:34 Envole-moi, envole-moi, envole-moi
01:39 On n'arrive pas à s'en afficher cela dit quoi
01:41 Je suis un peu ces fous bien sûr
01:42 Je suis un duo cocker français
01:44 Héritage Goldman, ses deux albums et puis un spectacle déjà vu par 150 000 spectateurs
01:49 C'est énorme et qui repart en tournée en septembre
01:53 De votre rencontre à la fin de sa carrière en 2002, vous vous êtes jamais quitté avec Jean-Jacques Goldman
01:58 Vous avez toujours été ensemble Michael Jones ?
02:00 Depuis le groupe Taifong, oui
02:02 Il fait sa carrière depuis plus de 20 ans maintenant
02:04 Mais il reste toujours la personnalité préférée des français
02:07 Comment vous l'expliquez ça d'ailleurs ?
02:09 Si j'avais une explication, ce serait moi
02:12 C'est vrai, c'est fabuleux quand même
02:15 Alors on dit que les chansons de Goldman, c'est la bande-son de la vie des français
02:19 Comment est-ce qu'il écrivait ces chansons ?
02:22 Parce que vous, vous avez assisté à son processus créatif
02:25 Jean-Jacques était toujours influencé par les choses qui se passaient dans la vie
02:31 Et donc il avait un petit carnet
02:33 Et dès que quelque chose l'interpellait, il notait
02:37 Et ça lui donnait des sujets, des chansons, notamment par exemple "Bébé tout seul"
02:42 Moi je me rappelle, c'était dans une radio concurrente Rue Bayard
02:48 Et il notait "Au restaurant au dernier étage"
02:51 Et Patricia, la fille qui nous accueillait pour le grand studio
02:57 Je ne sais pas d'où est parti le discussion
03:00 "Moi je ne veux pas me marier, je me ferais faire un enfant mais je ne veux pas me marier"
03:07 Et Jean-Jacques a écrit "Bébé tout seul"
03:11 Il a écrit ça, écoutez
03:12 "Elle a fait un bébé tout seul"
03:21 "C'était dans ces années un peu folles où les papas n'étaient plus à la mode"
03:27 "Elle a fait un bébé tout seul"
03:31 Et ça fait partie des chansons que vous reprenez sur scène
03:34 Effectivement, Michael Jones
03:36 C'est vrai qu'il était un chanteur qui parlait d'ailleurs autant aux femmes qu'aux hommes
03:40 Jean-Jacques Goldman
03:41 Il parlait de la vie en général, il n'y avait pas de genre
03:46 C'est à dire que ça pouvait s'adresser à n'importe qui
03:49 Une chanson par exemple, Omar Sy a dit que "Une chanson comme ta chance"
03:55 Ça lui a donné l'étincelle pour aller de l'avant
03:59 Et il a fait la carrière qu'il a fait
04:01 Parce qu'il a écouté une chanson, mais ça pouvait être n'importe qui
04:05 Et alors c'est Eric Benzy qui a eu l'idée de monter ce spectacle
04:08 Eric Benzy c'est le réalisateur, l'arrangeur des six derniers albums de Jean-Jacques Goldman
04:12 Il a aussi réalisé quatre albums de Céline Dion, dont l'album légendaire 2
04:16 Autour de vous il y a aussi son directeur artistique, son claviériste historique
04:20 Finalement vous êtes tous là, sauf Goldman
04:23 Est-ce que vous avez cherché à le convaincre de remonter sur scène
04:26 Ou au moins de passer, faire une petite apparition dans le spectacle ?
04:29 Ça fait 20 ans que j'ai abdiqué
04:31 Il n'y a vraiment rien à faire ?
04:33 De toute façon Jean-Jacques décidera ce qu'il veut faire lui
04:38 Et personne ne pourrait l'influencer
04:40 C'est-à-dire que la seule personne qui pourrait le persuader de revenir, c'est lui
04:46 Mais ça ne lui manque pas quand vous discutez avec lui, vous êtes son ami
04:49 Ça ne lui manque pas la scène, le public ?
04:51 Ça lui a jamais manqué
04:53 Jean-Jacques son domaine c'était l'écriture, le studio, la réalisation
04:58 C'était ça son truc
05:00 Lui monter sur scène, si en groupe, où il n'est pas devant, ça, ça le plaisait bien
05:04 Mais quand il montait sur scène, ça ne lui plaisait pas du tout ?
05:07 Il avait trop le trac ?
05:09 Non, ce n'est pas que ça ne lui plaisait pas
05:11 C'est-à-dire que c'est beaucoup de pression
05:14 Quand on est seul devant
05:16 Et ce n'était pas son domaine
05:18 La scène c'était au sein d'un groupe
05:22 On est plusieurs, ça, ça il aimait
05:26 D'ailleurs même les 30 ans de tournée qu'on a fait ensemble, il n'était jamais seul devant
05:32 Il était dans les musiciens
05:34 Il vous a donné son accord pour ce spectacle ?
05:36 Il est heureux de ce spectacle ?
05:38 Eric lui en a parlé
05:40 Il a dit ce qu'il pensait dans le premier album, il a écrit un mot
05:47 Je ne peux pas le citer parce que je ne me rappelle pas exactement ce qu'il a dit
05:52 Ça vous a beaucoup touché
05:54 Mais c'était positif
05:56 Ah c'est hyper positif
05:58 Il a aussi écouté les chansons, parce que c'est partout, c'est sur le net maintenant
06:06 Il a dit qu'il aimait beaucoup
06:10 Je crois qu'il aime beaucoup quand d'autres chantent et revisitent ces chansons
06:14 Jean-Jacques Goldman l'a déjà dit, ça est la suite de la tournée Heritage Goldman dans toute la France
06:19 Ce sera à partir de septembre et puis au Dôme de Paris le 10 octobre
06:22 C'est un spectacle à ne pas louper dans un instant
06:25 Michael Jones, on va dresser votre portrait sonore
06:28 On revient tout de suite sur Europe 1
06:30 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Thomas, il est votre invité ce matin
06:35 Thomas, vous recevez le chanteur et musicien Michael Jones en tournée
06:38 Avec ce spectacle Heritage Goldman en tournée partout
06:41 Tours, Metz, Auxerre, Toulouse, Narbonne, Montpellier, Marseille
06:44 Et cet été dans les festivals, vous retrouvez toutes les dates sur internet évidemment
06:48 On va dresser votre portrait sonore Michael, des petits sons pour mieux vous connaître
06:52 Voici le premier
06:53 Vous aurez reconnu l'hymne officiel du pays de Galles
07:15 Là où vous êtes né effectivement Michael, votre père John était soldat et violoniste, c'est ça ?
07:21 Oui
07:22 Comme Jean-Jacques d'ailleurs
07:24 Jean-Jacques a appris le violon, oui
07:26 Et il a fait le débarquement de Normandie du 6 juin 1944
07:30 C'est à Caen qu'il a rencontré votre mère Simone
07:33 Voilà, en Normandie, Caen exactement, je ne sais pas
07:36 Il ne m'a pas dit le lieu exact
07:38 On est en Normandie
07:40 On vient d'entendre un hymne national, c'est aussi l'hymne breton
07:45 Ah bon ?
07:46 Oui
07:47 On peut traduire ça par "vieux pays de mes ancêtres"
07:50 C'est ça ce qui est chancé
07:51 Nous on appelle ça le terre de nos pères
07:53 Mais "Land of my father"
07:55 À la maison votre père vous parlait anglais, votre mère français, c'est comme ça que ça fonctionnait ?
07:58 Mais mon père ne me parlait pas beaucoup parce qu'il était en Allemagne
08:02 Parce qu'il était militaire engagé
08:06 Et donc il a fallu faire ses 9 ans
08:10 Et donc j'ai été élevé par ma grand-mère sur un golfe
08:14 Ah oui d'accord
08:15 Et elle, elle me parlait en gallois
08:17 C'est votre première langue alors ?
08:19 Première langue c'était le gallois, mais j'ai tout oublié
08:22 Allez, extrait suivant
08:34 À la fin des années 70, Michael Jones, le groupe Taï Fong, groupe de Jean-Jacques Goldman fait appel à vous
08:40 C'est ce qu'on entend, Taï Fong c'était le titre "Sister Jane"
08:44 Mais alors ce que je ne savais pas, c'est qu'ils font appel à vous pour remplacer Jean-Jacques Goldman en fait
08:49 Oui, parce qu'ils avaient prévu une tournée
08:53 Et Jean-Jacques travaillait, il ne voulait pas quitter son boulot pour partir à l'aventure
08:58 Et il a eu raison parce que ça n'a pas marché du tout
09:01 Ah oui, ça a été un bide
09:04 Ils avaient les yeux plus gros que le ventre, c'est-à-dire qu'ils avaient monté un système, c'était digne de Pink Floyd
09:11 Mais sauf qu'on pouvait faire des salles de 300
09:14 Mais pour rentrer le matériel, il fallait des grandes salles
09:17 Donc économiquement, ça n'a pas dû être très rentable
09:20 Non, pas un très bon plan
09:22 Et puis la première chanson que vous avez chantée avec Jean-Jacques Goldman, eh bien, ce n'est pas "Je te donne", c'est ça
09:26 Cheri, you're the one, you're my only one Cheri, it's not far
09:33 Cheri
09:34 Ça remonte
09:35 Mais c'est Typhoon du coup Cheri
09:37 C'est la phase B du 45 heures de "Back Again", magnifique cette chanson
09:42 Vous vous rencontrez tous les deux, ça a été un coup de foudre musical entre vous, n'est-ce pas ?
09:46 Complètement, oui
09:47 Tout de suite
09:48 Ce n'est pas la première chanson qu'on a faite ensemble
09:50 Ah, il y en a une autre ?
09:51 On avait fait un duo juste pour du live, une chanson de José Feliciano
09:56 "Listen to the falling rain"
09:59 Ah oui, voilà, c'est ça
10:00 Je croyais que c'était après celle-ci
10:01 Après, ça a été enregistré pour un documentaire fait par Bernard Schmitt
10:06 Mais ça faisait un bout de temps qu'on jouait ensemble déjà
10:10 Et puis évidemment, vous enregistrez ensemble le duo culte "Je te donne"
10:14 Je te donne toutes mes différences
10:17 Tous ces défauts qui sont autant de chance
10:21 On sera jamais des standards, mais j'en viens quand il faut
10:26 Et je te donne ce que j'ai, ce que je vaux
10:32 Un tube qui va rester numéro 1 du Top 50 pendant 8 semaines en 1985
10:38 C'est beaucoup
10:39 C'est pas mal
10:40 Numéro 1 8 semaines, c'est pas mal
10:41 On est en 1985 et 11 ans plus tard, en 1996, elle est reprise par le boy band "Worlds Apart"
10:48 Et elle remontera à la 3ème place du Top 50, c'est quand même fort
10:52 Vous l'aimiez d'ailleurs cette version de "Worlds Apart" ?
10:55 J'aime les versions où les gens font revivre la chanson autrement
11:00 Et là, ils ont juste fait la version originale avec un beat de danse
11:06 Et en plus, ils ne comprenaient pas ce qu'ils chantaient
11:09 Ils étaient juste un petit peu plus torse nus que vous dans le clip
11:14 C'était le petit plus
11:15 C'était le manque de t-shirt
11:17 Pour moi, la meilleure reprise d'une chanson de Jean-Jacques, c'est "Mail Groove" qu'avait fait "Pas Toi"
11:23 C'est magnifique
11:26 Ah oui, c'était un duo féminin "Mail Groove" effectivement
11:29 C'était extraordinaire, là, elles ont fait en rythme blues, mais vraiment bien fait
11:34 Et nous, on est tombés amoureux de ce titre
11:36 À quel point quand on voulait la jouer sur scène, on était tellement mauvais qu'on n'a pas osé
11:41 Ah bon ?
11:42 Oui, parce que ce n'était pas notre style de musique, on n'était pas bons
11:46 On avait peur qu'elles croient qu'on se moquait d'elles
11:50 Et puis alors, à la même époque, à l'époque de "Je Te Donne", Jean-Jacques Goldman vous a écrit cette chanson
12:04 "Viens" avec Manu Ketche à la batterie
12:07 Oui, alors il y a une histoire, une anecdote sur cette chanson
12:12 C'est que quand j'ai commencé à la chanter, Jean-Jacques a dit "Ah c'est vachement bien, tu peux le faire en français maintenant"
12:17 C'est charmant
12:20 C'est lui qui vous a encouragé à chanter en français ou pas ?
12:24 À l'époque, il fallait, parce que les radios ne voulaient pas passer des chansons en anglais
12:29 Il y avait des quotas
12:31 Il y a toujours un normalement, mais...
12:33 Oui, mais il les passe la nuit
12:36 C'est une bonne expérience, et je le remercie parce que maintenant j'y arrive
12:43 On a la reprise dont vous parliez de Mel Groove
12:46 Ça me revient
12:56 C'est dans les années 90, ça fait carton
13:02 C'est beau ces voix
13:05 On va continuer à parler des grands tubes de la carrière de Jean-Jacques Goldman et de votre trio aussi
13:14 Frédéric Goldman-Joss dans un instant, et puis on va retrouver Joey, mais on parle de quoi aujourd'hui Joey ?
13:19 Alors aujourd'hui on va faire un petit peu boucan, mais le boucan institutionnalisé s'il vous plaît
13:24 Attention c'est carré tout ça, et puis on va jouer au 3 en rien avec les auditeurs
13:27 Oui, et vous allez tenter votre chance aujourd'hui pour gagner de très beaux cadeaux
13:32 Un lot de bandes dessinées des éditions Futuropolis à l'occasion des 50 ans de la maison Futuropolis
13:37 Vous les avez lues, c'est assez incroyable
13:39 J'ai lu les 3 en plus
13:41 3 excellentes BD à gagner en envoyant MEDIAS au 73921, 2 fois 75 centimes plus coût du SMS
13:49 Vous envoyez juste un SMS, nous on vous rappelle, on s'occupe de tout et on joue ensemble avant 11h
13:53 A tout de suite
13:54 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Thomas, il est votre invité ce matin
13:59 Thomas le musicien, chanteur, Michael Jones
14:17 Voilà, 1, 2, 3 de Frédéric Goldman Jones, ça c'est quand même un album incroyable sur lequel on retrouve une collection de tubes
14:24 Il y avait "C'est pas de l'amour", il y avait "Né en 17" à l'Eigenstadt, une chanson superbe
14:29 Et puis il y avait bien sûr aussi ceci
14:31 Je suis parti sur la mauvaise note moi
14:39 T'es parti en M-Pocoraf, également
14:41 C'est exactement ça, tout le monde pense que c'est une chanson de Matt
14:45 Ah non, dans le public si
14:48 C'est bien en même temps, ça amène une autre génération
14:51 Je vais y faire un petit clin d'œil tout à l'heure
14:53 Cet album je l'ai vraiment, mais alors, essoré
14:57 Ça représente un truc, cette pochette en métal, c'est vraiment un truc dont je me souviens
15:03 Je pense à "Rouge"
15:05 Qui est le deuxième, qui est le suivant
15:07 L'album était noir et vous étiez tous les 3 en ombre presque
15:10 C'est le tout premier ça
15:12 Je crois que c'est le premier, Frédéric Goldman, Joss
15:14 Et moi j'ai toujours trouvé ça très classe, très élégant
15:16 De mettre vos 3 noms comme ça, à égalité
15:18 Alors que c'était déjà une très grande star, Jean-Jacques Goldman à l'époque
15:21 Je sais pas si c'est lui qui a décidé ça
15:23 C'est toujours lui qui décide
15:25 Mais c'était chouette pour vous aussi je trouve
15:29 Ah oui, c'était génial
15:31 On a passé 5 ans ensemble à faire ces tournées et tout
15:37 C'était magnifique
15:39 Et là vraiment, ils partageaient l'affiche
15:41 Mais surtout, les ventes qu'on aurait cru moins bien étaient mieux
15:48 Ah oui, ça a été incroyable
15:50 Voilà, c'était génial
15:53 On a eu des disques de diamants et tout ça
15:56 Ce qui est très rare sur un album comme ça, sur un album français
16:00 C'est que tous les titres de l'album sont des tubes
16:02 Il n'y a pas un titre qu'on connaît moins bien ou qu'on n'a pas entendu sur cet album
16:06 C'est un des albums qu'on écoutait en entier
16:08 C'est un peu comme les Beatles quoi
16:10 Tout simplement
16:12 C'est le grand moment maintenant, le moment du live
16:16 On va écouter Michael Jones et Marie Cooper
16:19 Pour un petit medley de ce spectacle Héritage Goldman
16:22 Avec "Encore un matin, envoie le moi"
16:24 Et je te donne...
16:26 Hop 1, 9h30, 11h, le live Culture Media
16:31 Encore un matin, un matin pour rien
16:41 Une argile au creux de mes mains
16:45 Encore un matin
16:48 On peut recommencer ?
16:51 C'est du live hein ?
16:52 Bien sûr, vous pouvez recommencer, pas de problème, allez c'est reparti
16:56 Encore un matin, un matin pour rien
17:02 Une argile au creux de mes mains
17:06 Encore un matin
17:09 Une grande nuit
17:14 Un matin pour donner
17:16 Ou bien un matin pour prendre
17:18 Pour oublier ou pour apprendre
17:22 Un matin pour aimer
17:24 Maudire ou mépriser
17:26 Laisser tomber ou résister
17:30 Encore un matin
17:34 Une cherche qui doute
17:36 Un matin perdu cherche une route
17:39 Encore un matin
17:42 Du pire ou du mieux
17:44 A éteindre ou mettre le feu
17:49 Un matin
17:51 Ça ne sert
17:53 A rien
17:55 Un matin
17:59 Sans un coup
18:01 De main
18:03 Ce matin
18:07 C'est le mien
18:09 Le tien
18:11 Un matin
18:15 De rien
18:17 Pour en faire
18:19 De plus loin
18:23 Une nuit se lève
18:34 En haut du tour
18:36 Une voix se taisit
18:38 Tout devient aveugle et sourd
18:41 La nuit camoufle
18:43 Pour quelques heures
18:45 La zone sale
18:47 Il les épave et la laideur
18:49 J'ai pas choisi
18:52 De m'être ici
18:54 Entre la violence et la violence et la nuit
18:58 J'vais sortir et
19:01 Je me le jure
19:03 A coup de livre je franchirai du fémur
19:14 Envole-moi
19:16 Envole-moi
19:18 Envole-moi
19:20 Loin de cette fatalité qui collait ma peau
19:24 Envole-moi
19:27 Envole-moi
19:29 En plie ma tête d'autres horizons, d'autres mots
19:34 Envole-moi
19:38 Ne laisse pas là
19:40 Ma peau courante
19:43 Envole-moi
19:45 Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas
19:49 Tire-moi de là
19:52 Envole-moi
19:54 Avec ou sans toi
19:56 Je ne finirai pas comme ça
19:58 Envole-moi
20:04 Oh I can give you my voice
20:09 Spread with rhythm and soul
20:11 Je te donne mes notes, je te donne ma voix
20:14 The songs that I've loved and the stories I've told
20:17 C'est le matin
20:18 Ce que j'imagine et ce que je crois
20:21 Well I can make you feel good even when I'm down
20:24 Une raison qui me partait ce stupide espoir
20:28 My voice is a platform that you can climb on
20:31 Une peau fragile et forte à la fois
20:35 Je te donne
20:38 Oh I can give you
20:41 Tout ce que je vaux, ce que je suis
20:44 Mes temps, mes efforts, mes plus belles chances
20:47 Mes différences, je te donne
20:51 Oh I can give you
20:55 Tout ce que je vaux, ce que je suis
20:58 Mes temps, mes efforts, mes plus belles chances
21:01 Mes différences, je te donne
21:07 Bon, normalement c'est pas moi qui chante les deux premiers
21:11 Ça s'est pas senti
21:13 J'ai pris la grosse tête et j'ai pas demandé le pupitre pour mettre les textes
21:18 Parce que je pensais que je les avais
21:20 C'est fou hein, c'est fou d'oublier des textes comme ça
21:23 J'ai oublié une phrase, mais j'ai oublié impossiblement
21:26 "Je te donne", tu l'as bien
21:27 "Je te donne", celle-là je la connais
21:29 Eh ben merci pour ce beau cadeau, c'était un bonheur de vous écouter tous les deux
21:34 Bravo Marie Cooper aussi d'avoir accompagné Michael Jones au banjo
21:38 C'est ça ?
21:39 C'est une mandoline, pardon
21:42 Le banjo est un instrument africain
21:46 Qui est fait avec une peau
21:49 Ah oui d'accord
21:50 C'est beaucoup plus lourd
21:51 C'est plus lourd, c'était très beau en tout cas
21:53 La version africaine c'est en bois donc ça va
21:55 Mais la version américaine c'est en banjo
21:57 Vous avez assuré tous les deux, merci pour ce cadeau ce matin
22:00 On va se retrouver dans un instant pour les toutes dernières minutes de Culture Média
22:03 Avec Michael Jones et avec
22:05 Votre remplaçant
22:07 Jean-Pierre Foucault qui arrive dans un instant
22:09 Europe 1
22:10 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1
22:12 Et ce sont déjà les dernières minutes de cette émission
22:14 Avec Thomas Hill et votre invité Thomas, Michael Jones
22:17 "Au bout de mes rêves" c'est l'un des titres évidemment du spectacle
22:27 "L'héritage Goldman" avec Michael Jones