Le député PS Arthur Delaporte a affirmé avoir reçu des signalements pointant de possibles dérives sectaires de la part de l'influenceuse Ophenya avec 5 millions d'abonnés sur TikTok. Il s'exprimait à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen du projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires, définitivement adoptée mardi.
Le député, qui a porté en 2023, avec Stéphane Vojetta, la loi qui encadre les influenceurs, dénonçait les "nombreux" exemples de "pratiques sectaires sur les réseaux sociaux".
Au micro de l'Assemblée, dans l'extrait ci-dessus, il a alors cité le cas d'Ophenya, qu'il a associé avec d'autres cas de dérives sectaires, en expliquant qu'il s'agissait d'être très prudent, car elle avait même été invitée à l'Assemblée Nationale :
"On me signale régulièrement l'emprise qu'elle peut avoir sur sa communauté très jeune. Des collégiennes, des collégiens, des femmes, des 'Bgnyas' qui peuvent avoir des comportements dévastateurs pour l'estime et la confiance de soi", a déclaré le porte-parole des députés socialistes.
Déjà, en mars dernier, un article du Parisien, mettait en avant les doutes de certains sur cette influenceuse :
"Certaines voix, elles, s’inquiètent de ces liens si intenses tissés avec des abonnés. C’est le cas du collectif Mineurs Éthique Et Réseaux (MEER). Ce groupe d’éducatrices spécialisées et de parents mène depuis plusieurs mois une veille sur les contenus postés par Ophenya, et n’hésite pas à se comparer à la Team Moore, connue pour traquer les pédocriminels en ligne.
« Elle emploie avec les membres de sa communauté des termes comme je t’aime, je serais toujours là pour toi. Elle leur fait croire à une certaine proximité », souligne Nathalie*, membre de ce groupe.
« Si un homme se comportait comme ça avec des enfants de 10 à 14 ans, est-ce que ce ne serait pas problématique ? », abonde le vidéaste Keonii, lui aussi critique d’Ophenya.
Sur ses réseaux sociaux, Ophenya a partagé de nombreuses vidéos d’elle en train de chanter. Il faut dire que, selon elle, cette passion l'a beaucoup aidée à surmonter le harcèlement scolaire dont elle a été victime pendant de longues années. "C'est pour ça que je défends autant le harcèlement. Parce que je sais ce que ça fait d'en vivre. Et à tous les étages, moral et physique... Moi, j'ai tout subi. Je me faisais frapper dans les couloirs. Personne ne réagissait. Même les professeurs ne réagissaient pas. Ils me voyaient à terre, ils ne réagissaient pas", avait-elle notamment confié sur TikTok, sans qu'on sache si ce témoignage est vrai ou pas.
Mais en novembre 2023, par exemple, en live, la TikTokeuse Ophenya a fait la promotion d’une application de rencontres pour adolescents, nommée Crush. Or, la plateforme serait dangereuse pour les plus jeunes qui risqueraient de se retrouver face à un utilisateur malveillant qui aurait créé un faux profil. Mais Ophenya reste était alors accusée de n'avoir fait aucune prévention et la transparence quant à la collabo
Le député, qui a porté en 2023, avec Stéphane Vojetta, la loi qui encadre les influenceurs, dénonçait les "nombreux" exemples de "pratiques sectaires sur les réseaux sociaux".
Au micro de l'Assemblée, dans l'extrait ci-dessus, il a alors cité le cas d'Ophenya, qu'il a associé avec d'autres cas de dérives sectaires, en expliquant qu'il s'agissait d'être très prudent, car elle avait même été invitée à l'Assemblée Nationale :
"On me signale régulièrement l'emprise qu'elle peut avoir sur sa communauté très jeune. Des collégiennes, des collégiens, des femmes, des 'Bgnyas' qui peuvent avoir des comportements dévastateurs pour l'estime et la confiance de soi", a déclaré le porte-parole des députés socialistes.
Déjà, en mars dernier, un article du Parisien, mettait en avant les doutes de certains sur cette influenceuse :
"Certaines voix, elles, s’inquiètent de ces liens si intenses tissés avec des abonnés. C’est le cas du collectif Mineurs Éthique Et Réseaux (MEER). Ce groupe d’éducatrices spécialisées et de parents mène depuis plusieurs mois une veille sur les contenus postés par Ophenya, et n’hésite pas à se comparer à la Team Moore, connue pour traquer les pédocriminels en ligne.
« Elle emploie avec les membres de sa communauté des termes comme je t’aime, je serais toujours là pour toi. Elle leur fait croire à une certaine proximité », souligne Nathalie*, membre de ce groupe.
« Si un homme se comportait comme ça avec des enfants de 10 à 14 ans, est-ce que ce ne serait pas problématique ? », abonde le vidéaste Keonii, lui aussi critique d’Ophenya.
Sur ses réseaux sociaux, Ophenya a partagé de nombreuses vidéos d’elle en train de chanter. Il faut dire que, selon elle, cette passion l'a beaucoup aidée à surmonter le harcèlement scolaire dont elle a été victime pendant de longues années. "C'est pour ça que je défends autant le harcèlement. Parce que je sais ce que ça fait d'en vivre. Et à tous les étages, moral et physique... Moi, j'ai tout subi. Je me faisais frapper dans les couloirs. Personne ne réagissait. Même les professeurs ne réagissaient pas. Ils me voyaient à terre, ils ne réagissaient pas", avait-elle notamment confié sur TikTok, sans qu'on sache si ce témoignage est vrai ou pas.
Mais en novembre 2023, par exemple, en live, la TikTokeuse Ophenya a fait la promotion d’une application de rencontres pour adolescents, nommée Crush. Or, la plateforme serait dangereuse pour les plus jeunes qui risqueraient de se retrouver face à un utilisateur malveillant qui aurait créé un faux profil. Mais Ophenya reste était alors accusée de n'avoir fait aucune prévention et la transparence quant à la collabo
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00:00 Je ne contracte pas avec vous.
00:04 Je n'appartiens plus à la société république française présidence.
00:08 Oui, c'est une société privée depuis 1948.
00:12 Et vous êtes aussi enregistré à Washington DC sous un numéro,
00:16 ce qui fait de vous des mercenaires sur le territoire français.
00:21 Ces propos lunaires, largement relayés le week-end dernier
00:25 et adressés à des gendarmes dans le cadre d'un contrôle routier.
00:30 S'ils peuvent légitimement prêter à sourire, sont néanmoins particulièrement inquiétants.
00:36 Suite d'un mouvement né aux Etats-Unis, celui des êtres souverains,
00:39 il est dans le viseur de la Mévillude, organisme chargé de lutter contre les sectes,
00:44 que je remercie d'ailleurs pour son action.
00:47 Déjà, dans son rapport d'activité, daté de 2021, le dernier en date,
00:51 et j'espère que les prochains arriveront bientôt,
00:54 la mission détaillée est la philosophie de ce mouvement.
00:57 La notion d'être souverain renvoie à une émancipation des citoyens vis-à-vis des Etats
01:01 considérés comme illégitimes, autoritaires et non démocratiques.
01:05 Le mouvement prônerait la désobéissance civique au travers de discours extrêmement virulents
01:09 et emprunt d'un fort mysticisme.
01:12 Le développement massif en ligne du phénomène des déruits sectaires n'est plus à prouver.
01:15 Vous en avez un témoignage à l'instant.
01:18 On peut également voir ce qui s'est passé ce week-end,
01:21 quand le gourou Thierry Kadasnovas s'est mis à publier des vidéos d'une de mes interventions,
01:26 avec son petit million d'abonnés sur Youtube,
01:29 et sous couvert de spiritualisme new-age,
01:32 fait surtout d'un business juteux d'extracteurs de jus de carottes,
01:35 une source de revenus non négligeable,
01:38 qui conduit certains individus à abandonner leur traitement.
01:41 Oui, en vantant les bienfaits du jeune,
01:44 en ayant des propos clomplotistes contre les vaccins,
01:47 en faisant la promotion de l'arrêt des traitements,
01:50 notamment en cas de cancer, bref,
01:52 la liste des dangerosités pratiquées par ces influenceurs d'un autre genre
01:55 est malheureusement bien trop longue.
01:57 Mais attention, les pratiques sectaires sur les réseaux sont diverses,
02:00 elles ne s'arrêtent pas au cas que je viens de citer.
02:03 D'autres influenceurs inquiétants, et chers collègues, je nous le dis collectivement,
02:06 ont pu être parfois même invités dans notre assemblée.
02:09 Je pense par exemple plus récemment au cas d'Ophénia,
02:12 avec ses 5 millions d'abonnés sur TikTok,
02:15 dont on me signale régulièrement l'emprise qu'elle peut avoir sur sa communauté très jeune.
02:19 Les collégiennes, les collégiens, les femmes, les bégenias,
02:22 qui peuvent avoir des comportements dévastateurs pour l'estime et la confiance de soi.
02:25 Don de cadeaux sur TikTok, présence compulsive sur les réseaux sociaux de l'influenceuse
02:29 à des amplitudes horaires très larges, petit déjeuner ou soir,
02:32 sentiments d'appartenance exacerbés, comportement de meute envers les fans qui traient la communauté,
02:37 bref, un cocktail explosif.
02:39 Et malheureusement, le gouvernement l'a reconnu comme une des végies
02:43 dans sa lutte contre le harcèlement scolaire.
02:46 Bref, il y a encore beaucoup de travail à faire,
02:49 notamment sur notre sensibilisation collective.